Blog
-
Rêves lucides: quelle vitamine aide à s'en souvenir ?
- Par vogot
- Le 10/09/2018
Définition
Le rêve lucide est un rêve contrôlé par un rêveur conscient de sa condition endormie. C’est donc là que la définition du mot « lucide » prend son sens.
Rêves lucides: explications
Les rêves lucides se produisent tardivement dans le cycle du sommeil et presque exclusivement durant le sommeil paradoxal. La méditation et les psychothérapies sont connues pour faciliter leur apparition. Il existe même différentes techniques censées augmenter leur fréquence.
La pratique assidue de certaines de ces techniques permettra à des sujets ayant un bon rappel onirique de bien maîtriser leur lucidité.
Ces rêves peuvent avoir de multiples bienfaits, notamment pour diminuer les cauchemars, traiter les phobies, résoudre des problèmes créatifs, travailler vos capacités motrices et même aider à surmonter un traumatisme physique.
Vous avez fait un rêve qui vaut la peine d’être raconté, mais plus vous essayez de vous le remémorer, plus les images deviennent insaisissables. Avez-vous déjà connu cette frustration ? Il vous arrive même de n’avoir aucun souvenir de vos aventures nocturnes ? Je pourrais avoir une solution pour vous.
Comment réussir à faire des « rêves lucides »
Pour réussir à faire des « rêves lucides », il faut d’abord être capable de se rappeler de ses rêves. La vitamine B6 pourra constituer une aide crédible pour y parvenir.
Si vous souhaitez tester l’expérience sur plusieurs jours, sachez que le dosage correspond à 2 gélules Multivitamines B par jour, à prendre avec un demi-verre d'eau, au moment du repas.
La vitamine B6 contenue dans Multivitamines B, est une vitamine essentielle à l’organisme qui joue un rôle crucial dans la synthèse de plusieurs neurotransmetteurs comme la sérotonine, la mélatonine, la dopamine et l'acide gamma-aminobutyrique. Elle est d’ailleurs reconnue pour son rôle dans le maintien de l’équilibre psychique.
Propriétés de la vitamine B6
La vitamine B6 joue un rôle de cofacteur dans un grand nombre de processus reliés au métabolisme des acides aminés et des protéines. Elle est aussi nécessaire à la production de la vitamine B3, à partir du tryptophane, un acide aminé. Et, comme la majorité des vitamines du groupe B, la vitamine B6 est essentielle à la production d’énergie à partir du glycogène musculaire (forme de stockage des sucres dans le muscle).
Elle joue un rôle crucial dans la synthèse de certains anticorps, de l'hémoglobine et de certains neurotransmetteurs comme la sérotonine, la mélatonine, la dopamine et l'acide gamma-aminobutyrique. Elle joue, à ce titre, un rôle important dans le maintien de l’équilibre psychique. Elle contribue à la bonne absorption de la vitamine B12 par l'organisme.
Technique de mise en condition
Allongez-vous et détendez-vous complètement. Laissez-vous aller, tous les muscles de votre corps doivent être parfaitement relâchés. Il ne doit plus subsister aucune tension.
Une parfaite détente physique va également vous permettre de maîtriser peu à peu vos pensées, et de mettre l'esprit au repos. Laissez circuler librement vos pensées, laissez-les défiler en images, même si elles vous paraissent bien confuses et agaçantes. Peu à peu, le repos de votre corps va favoriser celui de l'esprit.
Lorsque vous êtes parvenu(e) à atteindre un état suffisant de relaxation, vous devez éprouver un état d'engourdissement agréable. Puis, quand vous êtes sûr(e) que rien ne viendra troubler cet état de quiétude, vous pouvez débuter le travail de visualisation.
Au moment où que votre esprit se calme peu à peu, vous allez voir défiler de nombreuses images très confuses devant vos yeux. Vous avez atteint l'état hypnagogique qui précède l'endormissement, désormais la clé de la réussite est de rester parfaitement éveillé(e) durant ce processus d'endormissement.
Il s'agit de rester parfaitement lucide et éveillé(e), tandis que le corps physique s'endort.
Technique de visualisation
Les images qui défilent sous vous yeux, se forment au début comme de sombres luminosités de diverses couleurs, désorganisées, apparaissant, grossissant et disparaissant aussi vite qu'elles ont rétréci. Rien de très significatif, il est rare que vous puissiez y discerner une forme concrète.
Il s'agit d'un phénomène cérébral, lié à une décharge neuronale du cortex occipital (en relation avec le sens de la vue), tout comme si vous aviez reçu un coup à l'arrière du crâne. En ce cas, vous verriez véritablement 36 chandelles, car le cortex est ainsi stimulé par le coup.
C'est un phénomène naturel, qui assiste fortement la concentration par le pouvoir de la visualisation.
Vous allez constater que les images se précisent peu à peu, quelques formes commencent à se dessiner. Alors que vous êtes parfaitement détendu(e), votre corps est en train de s'endormir à tel point que vous pouvez commencer à vous entendre ronfler, votre vision commence à se fixer sur certains détails plus précis. A travers cette brume visuelle, vous distinguez des éléments de décors, des formes, un visage, un arbre...
Concentrez toute votre attention sur ces détails, en gardant votre calme, sinon vous allez les faire disparaître et réveiller le corps physique, ce qui signifiera la fin de l'expérimentation.
Si vous êtes en condition optimale de relaxation, les détails que vous observez vont rapidement prendre vie, et votre champ de vision va embrasser un environnement qui vous paraît tout à fait réel et présent. Vous pouvez ainsi contempler un sapin, observer que l'environnement se transforme rapidement en un paysage de montagne, ou encore observer une porte qui vous semble familière, l'ouvrir, et pénétrer dans un environnement aux détails très précis, qui vous rappelle de très près votre domicile.
Vous venez d'entrer dans un domaine où vous pouvez à loisir évoluer, vous venez de pénétrer consciemment dans un rêve lucide. Si vous progressez dans cette technique, vous pouvez utiliser l'état de relaxation totale afin d'en profiter pour sortir hors de votre corps, et vivre une aventure dans le monde astral.
Mesurez l’efficacité de la vitamine B6 avec un carnet de rêves
Pour vérifier l’efficacité de la vitamine B6 et mesurer vos progrès, vous pouvez commencer à tenir un journal des rêves le premier jour de votre supplémentation en Multivitamines B.
Pour cela rien de plus simple :
-
Trouvez un journal ou un cahier qui vous convient.
-
Posez-le à un endroit situé juste à côté de votre lit (pour que vous n’ayez pas à vous lever pour aller le chercher).
-
Le soir, au moment de vous coucher, notez la date du lendemain.
-
Tracez ensuite une colonne au milieu de la page : à gauche, vous écrirez le déroulé de votre rêve, à droite, vous tenterez de l’interpréter.
-
Au réveil, prenez immédiatement le carnet en main et écrivez tout ce dont vous pouvez vous rappeler. Intégrez-y les couleurs, les impressions, les émotions, les personnages, les échanges et tout ce qui a pu apparaître dans le rêve. Ne cherchez pas à trouver un style particulier : contentez vous d’écrire le plus vite possible avant que les détails du rêve ne deviennent plus flous.
-
Donnez un nom à votre rêve. Vous pouvez également l’illustrer si vous en ressentez le besoin et l’interpréter dans la colonne de droite.
-
Constatez vos progrès au fil du temps.
-
Antidouleurs: à lire avant de consommer des analgésiques
- Par vogot
- Le 05/09/2018
Vous avez sans doute lu, çà et là certains articles sur le paracétamol.
Des chercheurs montrent un taux de mortalité accru pouvant atteindre jusqu'à 63%, chez les personnes qui consomment des doses importantes de manière répétée.
Médicament anti-douleur le plus vendu dans le monde, le paracétamol pourrait ne pas être aussi inoffensif que certains l'imaginent et accroître, à haute dose et à long terme, les risques rénaux et cardiovasculaires, selon une étude britannique.
Alors que l'on connaissait déjà, en cas d'abus, la toxicité du paracétamol pour le foie, des chercheurs britanniques se sont penchés sur les conséquences d'une prise régulière et à long terme du médicament.
Le paracétamol (ou acétaminophène) est vendu dans le monde, la plupart du temps sans ordonnance, sous des marques diverses (Doliprane ou Efferalgan en France, Tylenol en Amérique du nord).
La prise régulière de paracétamol augmente également le risque de maladies cardiovasculaires, d'hémorragies digestives et de problèmes rénaux.
Lorsque vous dépassez 3 grammes par jour pendant deux semaines ou plus vous commencez à rentrer dans un zone à risque plus élevé.
Toutefois, je ne remets pas en cause les qualités du paracétamol qui reste un médicament très utile contre la douleur et la fièvre et qui présente moins d'effets secondaires que l'aspirine ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène. Il n'existe aucun médicament n'ayant pas d'effets indésirables mais il vaut mieux éviter de le prendre en continu pendant plus de deux à trois semaines.
Au XXIème siècle, il est impensable de subir des douleurs, qu'elles soient, musculaires, articulaires, ou autres.
Vous avez souvent des douleurs, et de temps à autres, vous êtes tenté(e) comme tout le monde de prendre quelques médicaments analgésiques…
Si c’est le cas, vous serez certainement intéressé(e) par ces nouvelles découvertes que j'ai listées sous forme d’affirmations. Un petit jeu, sous forme de devinettes est à votre disposition. La pseudo-science a certainement voulu vous faire croire que la vérité était une chose fixe et absolue. Je vous démontre si elles sont vraies ou fausses.
Certains termes vont vous paraître rébarbatifs ou scientifiques, je vais donc tenter d'utiliser des mots compréhensibles pour tout un chacun.
Analgésique et alcool
Avaler machinalement un médicament analgésique le lendemain d’une soirée très arrosée est dangereux.
C’est vrai.
Lorsque vous consommez une grande quantité d’alcool, votre foie se charge de le transformer d’abord en acétaldéhyde puis en acétate, un composé parfaitement inoffensif libéré dans la circulation générale.
Le problème c’est que l’acétaldéhyde, le composé intermédiaire, est un métabolite très toxique qui modifie les propriétés de certaines protéines et favorise la mort cellulaire. Il faut donc que cet intermédiaire soit transformé au plus vite en acétate, pour éviter qu’il ne fasse trop de dégâts dans l’organisme. Cette transformation vitale est assurée par une enzyme qu’on appelle l’ALDH. Elle met en jeu également plusieurs antioxydants endogènes comme le glutathion.
Le glutathion est une protéine naturelle qui protège les cellules, les tissus et les organes contre la maladie, le vieillissement et le cancer. Il se compose de trois acides aminés: la glycine, le glutamate et la cystéine. Les deux premiers se trouvent facilement et en quantité suffisante dans les cellules. Par contre le troisième, la cystéine, se trouve rarement dans l'alimentation et, pour ajouter au malheur, la cuisson des aliments le dénature, limitant d'autant plus la capacité du corps à produire le glutathion.
Après une forte alcoolisation, les disponiblités de l'ALDH et les stocks de glutathion sont donc fortement réduits. Or, les deux jouent également un rôle décisif dans la détoxication du paracétamol ! Celui-ci est transformé dans l’organisme en un composé très toxique pour le foie, la NAPQI, qui à son tour est normalement éliminé par les ALDH en conjugaison avec le glutathion.
Autrement dit, quand vous consommez trop d’alcool, vous épuisez vos chances de détoxifier correctement le paracétamol, au point de détruire des parties entières du foie : ce sont les lyses hépatiques. Je vous avais aussi parlé dans un article de fibrose et stéatose, petit rappel >> LIEN <<
Paracétamol et système antioxydant
Le paracétamol nuit au système antioxydant de l’organisme ?
Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est vrai.
Vous avez tendance à avaler un ou deux comprimés de paracétamol quand vous êtes malades pour vous sentir mieux. Mais cet automatisme qu’on imagine bénéfique pour améliorer votre état fait tout le contraire en nuisant à l’efficacité du système antioxydant enzymatique de l’organisme.
Bien que le paracétamol puisse lui-même être un antioxydant temporaire, sa métabolisation par l’organisme fait chuter les taux de glutathion, de glutathion peroxydase (GPx), de superoxyde dismutase ainsi que le statut antioxydant total de l’organisme. Or ces enzymes font partie des antioxydants les plus efficaces pour lutter contre les radicaux libres impliqués dans les maladies et le vieillissement…
Antidouleurs et informations
Les antidouleurs troublent le traitement des informations ?
C’est probablement vrai.
En fait, le mécanisme d’action complet du paracétamol n’est pas encore élucidé. Plusieurs hypothèses ont été avancées notamment celle selon laquelle certains neurones exerçant un contrôle inhibiteur sur les voies nociceptives (c’est-à-dire de la douleur) seraient potentialisés par la molécule.
On connaît donc encore bien peu de choses sur son impact sur le système nerveux central (SNC), bien qu’elle soit déjà connue depuis fort longtemps.
Au cours d’une étude, des volontaires ont pris part à un jeu qui nécessite de prendre des décisions à des moments opportuns. Les chercheurs ont découvert que les personnes ayant pris du paracétamol ont commis plus d’erreurs que ceux qui n’en avaient pas avalé. Cette expérience a conforté les auteurs de l’étude et s’ajoute à d’autres travaux ayant montré que l’usage de ces médicaments pouvait modifier vos émotions et vos modes de pensées.
Analgésiques et fatigue
Les médicaments analgésiques ne sont pas efficaces quand on est fatigué ?
Là encore, il semble que ce soit vrai.
Les effets des antidouleurs les plus courants sont considérablement réduits en cas de manque de sommeil. Il existerait d’ailleurs une forte relation entre la privation de sommeil et l’exacerbation de la douleur: nous (thérapeutes) sommes capables de prédire l’apparition et l’intensité des douleurs chez des personnes en bonne santé en prenant uniquement en compte la qualité et la durée du sommeil de la nuit précédente, grâce à une anamnèse ou en prenant le temps de discuter avec les patients.
Autrement dit, plus vous êtes fatigué(e), plus vous avez de chance de souffrir et moins les médicaments antidouleurs vous seront utiles.
Antidouleurs et effets secondaires
Les effets secondaires des antidouleurs ne sont pas graves pour la santé lorsqu’ils sont pris à des doses normales ?
C’est entièrement faux.
Vous pensez probablement que les antidouleurs ne provoquent que des effets secondaires mineurs. Les effets gastro-intestinaux, en particulier, sont bien connus du grand public. Certains médecins prescrivent des anti-acides pour palier aux effets du Paracétamol, une aubaine pour les grands groupes pharmaceutiques !
En réalité, les effets peuvent être graves dans de nombreux cas même à des doses thérapeutiques. C’est le cas en particulier chez les sujets âgés, les personnes aux fonctions hépatiques préalablement altérées (à la suite d’une consommation régulière d’alcool par exemple ou d’une alimentation médiocre), les personnes qui prennent d’autres médicaments en parallèle et celles qui présentent des risques sur le plan cardiovasculaire.
Aux Etats-Unis, par exemple, les chiffres officiels sont effarants : 1,9 millions d’américains sont dépendants aux traitements antidouleurs et 19 000 en meurent chaque année.
L’association française 60 millions de consommateurs a publié récemment un rapport dans lequel elle recommande de privilégier le paracétamol plutôt que l’ibuprofène (dont l’impact sur la fertilité et le système cardiovasculaire sont connus) et l’aspirine (qui fait courir un risque rénal et hépatique certain). Une étude récente a même indiqué qu’une personne sous ibuprofène avait 77 % de risques suppléments de mourir d’un AVC qu’une personne qui prend un simple placebo. Pour les risques d'A.V.C., je vous suggère la lecture de cet article >> LIEN <<.
Problème, le paracétamol n’est pas d’une grande utilité lorsque la douleur est d’origine inflammatoire, comme c’est le cas des douleurs arthrosiques… Et lui aussi pose de plus en plus de problèmes hépatiques : un panel de professionnels américains a émis la recommandation de faire passer la dose maximale d’un comprimé de 1 g à 650 mg, alors qu'en France, elle est de 3g maximum par jour toutes les 6h à 8h.
Douleurs et solutions naturelles
Pour soulager, il n’existe pas vraiment de solutions naturelles ?
Heureusement, vous savez que c’est faux.
C’est d’ailleurs cette voie qui est de plus en plus plébiscitée et conseillée par les naturopathes depuis fort longtemps, même s’il reste beaucoup de chemin à faire. Elle repose sur un principe simple : l’organisme est parfaitement capable de moduler lui-même les douleurs grâce à des composés qu’il fabrique ou qu’il puise dans son alimentation.
Les solutions naturelles consistent donc à aider l’organisme à mieux construire ces antidouleurs endogènes ou à les lui apporter par l’alimentation. Comme ce sont des composés structurels ou familiers de l’organisme, ils présentent l’avantage considérable de ne pas provoquer d’effets secondaires.
a) Les endorphines
Les endorphines sont de petites protéines capables de réduire la propagation du message douloureux jusqu’au cerveau, ce qui provoque un soulagement durable de la douleur. Elles agissent en se fixant sur des récepteurs opioïdes (les mêmes sur lesquels se fixe la morphine) présents à la surface des neurones impliqués dans le message de la douleur.
Nous connaissons plusieurs moyens de stimuler leur production :
-
La pratique du massage contribue à la production d’enképhaline, un type spécifique d’endorphine.
-
L’introduction des aiguillons d’acupuncture entraîne la libération d’endorphines. Ce sont les microtraumatismes causés par la rotation de l’aiguille effectuée par le praticien qui seraient responsables de cette réaction bénéfique. Bien que cette pratique ne soit pas prise en compte en naturopathie, je vous en parle tout de même.
-
Les exercices physiques augmentent les taux plasmatiques d’endorphines. Ils activent également des fibres sensitives qui augmentent le seuil d’activation des fibres de la douleur.
b) Les composés endogènes anti-inflammatoires comme le PEA
L’inflammation est une réponse cellulaire fondamentale qui permet à l’organisme d’initier les processus de réparation et de défense face aux agresseurs. C’est elle qui entraîne l’apparition de douleurs chroniques lorsqu’elle se prolonge trop longtemps et qui pourrait être à l’origine de nombreuses maladies neurodégénératives.
Pour se protéger de cette inflammation chronique, l’organisme fabrique un acide gras qu’on appelle le PEA (palmitoylethanolamide). C’est une petite molécule très simple fabriquée à la demande au niveau des membranes cellulaires. On le trouve dans toutes les cellules de l’organisme, mais sa concentration augmente dans le tissu cérébral et dans les zones qui sont douloureuses de façon chronique.
Le PEA exerce ses effets sur les cellules impliquées dans la génération et la transmission de la douleur et module l’activation de deux types de cellules impliquées dans la neuro-inflammation : les cellules de la microglie et les mastocytes.
Ces propriétés le rendent particulièrement intéressant pour soulager les douleurs neuropathiques et la neuro-inflammation qui joue un rôle crucial dans la pathogénèse des douleurs chroniques.
Pathogénèse: désigne le ou les processus responsable(s) du déclenchement et du développement d'une maladie donnée. On l'utilise aussi pour désigner les évènements ayant conduit à l'apparition d'une maladie et le déroulement de cette dernière. La pathogenèse peut impliquer les gènes, le mode de vie, l'environnement ainsi que tout autre facteur de risque spécifique à un individu (tant sur le plan physique que psychologique) ou non. L'identification de la pathogenèse d'une maladie insiste donc sur le déroulement et les processus physiopathologiques mis en jeu par l'organisme et le psychisme au cours d'une maladie.
Ainsi, plutôt que d’avaler des médicaments complexes dont les mécanismes d’action ne sont toujours pas élucidés, l’intérêt d’une supplémentation en PEA aide naturellement l’organisme à lutter contre les douleurs chroniques d’origine inflammatoire et les douleurs neuropathiques. Comme les oméga-3 EPA+ et vitamine E, les vitamines ou la mélatonine, le PEA est une molécule naturellement présente dans l’organisme et n’est donc pas un médicament.
Les plus puissants composés naturels contre les douleurs articulaires
Formule douleurs articulaires contenant l'harpagophytum, l'uncaria tomentosa et le curcuma.
Harpagophytum
Si vous recherchez une plante aux vertus antalgiques articulaires, vous serez tenté de prendre quelques gélules de la célèbre griffe du diable (Harpagophytum procumbens). Sans effet secondaire, ni sur la muqueuse de l’estomac, ni sur un quelconque autre endroit du corps, cette plante a connu en trente ans un succès croissant.
Uncaria tomentosaMais face à des maladies redoutables comme la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, mieux vaut se tourner vers la griffe du chat (Uncaria tomentosa), elle aussi d’origine amazonienne. Son emploi dans la journée atténuera ou fera disparaître la douleur du colon par un effet anti-inflammatoire. Son effet calmant se double d’une activité immunitaire salvatrice pour tout ce qui touche la sphère colique. Même si dans le principe je déconseille des cures sur de longues durées, la griffe du chat prise pendant une longue période ne présente pas d’inconvénient.
Curcuma
En sanscrit, le curcuma se nomme haridra, il est utilisé en cuisine et en médecine Ayurvédique. Traditionnellement recommandé contre les lourdeurs digestives, les problèmes de peau et divers troubles inflammatoires, le curcuma possède de puissantes propriétés thérapeutiques.
c) Enfin, il existe d'autres moyens naturels de soulager les douleurs
Lorsqu’elles deviennent chroniques, les douleurs deviennent complexes : les afférences nociceptives établissent petit à petit des liens directs vers le système limbique et le cortex frontal, deux régions associées à la mémoire et aux émotions. Si bien que les douleurs peuvent persister malgré la disparition totale des stimuli initiaux. Ce type de douleurs ne répond généralement pas aux traitements médicamenteux.
En revanche, l’ensemble des stratégies mentales et comportementales destinées à gérer la douleur et le stress peuvent être efficaces ! C’est le cas de la méditation de pleine conscience, du yoga et de toutes les disciplines orientales qui favorisent un point de vue calme sur la vie (Qi Gong, Tai-chi…), de la thérapie cognitivo-comportementale, de la sophrologie ou encore des approches créatrices comme la visualisation, les loisirs calmes et sans compétition (peinture, jardinage) …
Des solutions douces pour souffler
De nombreuses "bio" thérapies peuvent apporter un soulagement et éviter le recours systématique à ces médicaments aux effets pernicieux. Gemmothérapie, massothérapie, naturopathie... la liste est longue, on y trouve de quoi faire face à l'urgence, ou des traitements de fond pour renforcer le terrain. Sans entrer dans le détail des utilisations (faciles à trouver), retenons :
Pour les spasmes :
-
Les remèdes homéopathiques donnent parfois de très bons résultats : Colocynthis 5 CH (quand on est plié en deux), Cuprum Metallicum 5 CH associé à belladonna 5 CH et Raphanus 5 CH (quand ballonnements et gaz les accompagnent) ou China Complexe n°107.
-
L'huile essentielle de menthe poivrée a montré une efficacité antispasmodique comparable au Dicetel (un classique de l'allopathie) : sa capacité à soulager les symptômes du SII est reconnue par la Commission E.
Pour réguler le transit (diarrhée et constipation) :
-
La myrtille est parfaite devant les diarrhées. En décoction (baies) ou jus elle resserre les tissus et enraye (vite) l'emballement intestinal. On en trouve aussi en gélules.
-
L'argile verte apaise les petites inflammations et reminéralise les tissus.
-
Le psyllium adoucit la muqueuse intestinale par son apport en fibres bien toléré, comme les graines de lin (également reconnues par les autorités européennes pour leur effet calmant) et leurs fibres solubles, douces.
-
Certaines familles de probiotiques calment et soutiennent l'intestin tout en diminuant les épisodes douloureux, les ballonnements et les flatulences. Les plus efficaces à l'aune des dernières études seraient : Lactobacillus rhamnosus GG, Lactobacillus plantarum, Bifidobacterium infantis, Streptococcus faecium, Streptococcus thremophilus, Saccharomyces boulardii.
Pour les ballonements
- Le charbon activé régularise le transit en nettoyant surtout le conduit intestinal. Il réduit très rapidement la fermentation et la production de gaz. Prenez-le à distance de vos autres médicaments ou compléments.
Pour l'anxiété et le stress :
- L'hypnothérapie, les techniques de relaxation, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la sophrologie aident à surmonter les ruminations et l'état anxieux, modifient la perception de la douleur et les habitudes de défécation. Des tests positifs l'ont confirmé.
Pour le caractère inflammatoire :
-
Une plante traditionnelle, la Boswellia serrata, est connue pour réduire l’inflammation de la muqueuse intestinale. Son extrait doit être titré minimum à 65 % d’acide boswellique et on en prendra 1 à 1,5 g par jour pendant un minimum de trois mois avant de lui associer un probiotique et des prébiotiques. L’aloé vera se révèle aussi efficace (1 cuiller à café de gel deux fois par jour, voire plus après avis spécialisé).
-
Des compléments alimentaires à base de chlorophylle concentrée. Elle neutralise de plus les toxines de certains germes et stimule fortement la régénération cellulaire.
Si vous aimez préparer vous-mêmes vos tisanes, pensez aux tisanes à base de plantes amères ! Drainantes, dépuratives, anti-inflammatoires, antispasmodiques (chardon-Marie, camomille, curcuma...), ces tisanes répondent bien au quotidien des troubles digestifs fonctionnels et du SII.
- Repérer les aliments déclenchants et éviter les repas trop gras ou trop copieux qui ralentissent la digestion.
Il vous faudrait vous passer des aliments qui contiennent du blé, de l'orge et du seigle: pain, pâtes, céréales, pizzas, viennoiseries, gâteaux, crêpes, produits panés et en croûte, biscottes, semoule, bière et de nombreux plats industriels utilisant le gluten comme liant. Vous pourrez les remplacer par du riz, de la farine de maïs, de la fécule de pomme de terre...
Les aliments frits, grillés, rôtis, bien que délicieux, sont à limiter. Les hautes températures de cuisson favorisent un phénomène appelé la glycation ou encore la production de protéines glyquées. Des substances pas très recommandables, qui déclenchent une augmentation des cytokines inflammatoires, des ennemies de nos cartilages!
Il convient aussi de limiter les aliments qui favorisent l'inflammation. Les charcuteries car elles sont très chargées en oméga 6, des graisses pro-inflammatoires; le beurre cuit; les viandes très persillées, reconnaissables aux filaments blancs qui les zèbrent; le sucre et les produits sucrés et cela, d'autant plus qu'ils ont un index glycémique élevé, c'est-à-dire qu'ils font brutalement monter le taux de sucre dans le sang.
Mais alors....que consommer en cas de douleurs aigües ou chroniques
Les fruits et légumes sont "basifiants" grâce au potassium. L'idéal pour parvenir à un bon équilibre acide-base: 70% de fruits et légumes, 30% étant réservés à tout le reste. Un conseil pour tendre vers cet objectif: combinez vos repas, le déjeuner (repas du midi) les crudités, les légumes, la viande, le poisson ou le fromage (brebis ou chèvre) et le diner (le repas du soir) les crudités, les féculents, les légumes.
Les fruits toujours en dehors des repas (au collations par exemple: 10h00 ou 16h00). Principe simple et basique.
L'eau, la boisson idéale
Le cartilage des articulations étant composé à 75% d'eau, s'hydrater est primordial. Apprenez à écouter votre corps et à boire chaque fois que vous avez soif. Vous êtes trop nombreux à souvent différer la satisfaction de ce besoin sous prétexte que vous êtes occupés et avez d'autres choses plus urgentes à faire... L'eau reste la boisson idéale.
Si vous avez du mal à boire, vous pouvez agrémenter l'eau d'un citron pressé, un agrume qui, malgré son goût acide, a des effets "basifiants" dans l'organisme. Le thé vert s'avère également intéressant pour sa richesse en antioxydants.
Mais, ne jamais boire au cours des repas, privilégiez les boissons 1/4 d'heure avant ou 45 minutes après vos repas (sauf le petit-déjeuner, évidemment). En effet, les boissons diluent les vitamines hydro-solubles contenues dans votre alimentation, entre autres. Quand au café en fin de repas, oubliez-le définitivement.
Les antioxydants vous veulent du bien
Vitamines A, C, E, K, caroténoïdes, polyphénols sont des antioxydants qui veulent du bien à vos articulations. Ils ont en effet le mérite de neutraliser les radicaux libres, des substances très agressives contre l'organisme que nos cellules fabriquent au contact de l'oxygène, qui accélèrent le vieillissement des tissus et entraînent de l'oxydation. Encore de la "rouille" pour vos genoux et vos hanches!
On les trouve dans les fruits et légumes, toujours eux!
Parmi les fruits, privilégiez les baies et fruits rouges (myrtilles, fraises, framboises, mûres, groseilles, cerises), les agrumes, les prunes, les kiwis, l'ananas et les dattes, tous très riches en antioxydants.
Parmi les légumes, optez pour les crucifères (chou-fleur, chou rouge et blanc, chou de Bruxelles, chou frisé, brocoli, chou-rave, chou romanesco, radis noir, navet, rutabaga, raifort).
Les fruits et légumes bio ont une teneur en nutriments protecteurs supérieure à ceux issus de l'agriculture traditionnelle, et ils contiennent beaucoup moins de toxines, notamment de pesticides (le taux 0 est impossible à atteindre, même en agriculture biologique).
Si, hélas, vous n'aimez pas la saveur des fruits et des légumes, la Formule VitaMinéro est une formule dosée et complète qui contient une large sélection d’éléments essentiels.
Formule VitaMinéro aide en période de vie active: physiquement et mentalement. Elle contribue à un bon métabolisme énergétique et au bon fonctionnement cognitif.
-
Risques d'A.V.C.: des solutions naturelles et efficaces existent
- Par vogot
- Le 03/09/2018
Qu'est-ce qu'un A.V.C. ?
L' A.V.C. (accident vasculaire cérébral) est un trouble vasculaire cérébral touchant les vaisseaux sanguins qui amènent le sang au cerveau. Cela survient lorsque le flux sanguin rencontre un obstacle (caillot sanguin ou vaisseau sanguin rompu) qui bloque son passage vers les différentes parties du cerveau, ce qui prive ces dernières de leur apport vital en oxygène, causant leur disfonctionnement puis leur mort en quelques minutes.
Les effets dévastateurs d'un accident vasculaire cérébral sont souvent permanents car les cellules cérébrales mortes ne sont pas remplacées.
Première cause de handicap physique de l'adulte en France
Les AVC sont souvent responsables de séquelles lourdes, l'accident pouvant toucher des grandes fonctions neurologiques, telles que la motricité (hémiplégie), la sensibilité (anesthésie, douleurs), le langage (apahasie), la vision, ce qui entraîne de nombreuses difficultés de réinsertion.
Si l’un de vos proches a déjà subi un accident vasculaire cérébral (AVC), alors vous savez que c’est probablement l’un des pires accidents qui peuvent survenir dans une vie. Une personne sur dix seulement récupère intégralement ses capacités physiques et mentales : les autres en gardent des séquelles handicapantes à vie et près de 40 % en meurent dans les mois qui suivent.
Le plus dur, c’est que rien ne laisse jamais présager un tel drame.
Processus brutal et imprévisible
Un beau jour, une plaque de nature graisseuse se détache de la paroi d’un vaisseau sanguin et se laisse porter par le courant du flux sanguin. Elle poursuit sa route paisiblement jusqu’à ce qu’elle se retrouve finalement coincée par le rétrécissement de l’artère. C’est à ce moment-là que tout bascule : l’obstruction du vaisseau par la plaque va interrompre brusquement la circulation sanguine et priver d’oxygène les milliers de cellules nerveuses qui dépendaient littéralement de cette artère pour survivre.
Si rien n’est fait dans les heures qui suivent, les neurones mourront asphyxiés, supprimant des pans entiers de circuits neuronaux responsables de fonctions complexes comme la sensibilité tactile, l’élocution, l’équilibre… Si les dégâts ne sont pas trop importants et que la victime est encore jeune, les circuits neuronaux pourront être reconstruits grâce à la plasticité neuronale mais il faudra du temps. Dans le cas contraire, le plus fréquent, rien ne sera plus jamais pareil.
Les conséquences de cet accident ont de quoi glacer le sang et il n’est pas étonnant qu’une majorité de personnes ne veulent pas en entendre parler : elles espèrent secrètement et silencieusement qu’elles passeront entre les mailles du filet. Mais en refusant de voir la réalité en face, elles s’exposent à un risque supplémentaire inutile et dangereux. Les AVC ne frappent pas vraiment « à l’aveugle » : des mesures alimentaires simples permettent de diminuer le risque de 80 %, grâce à une anamnèse réalisée par un professionnel de santé.
Que représente une diminution du risque de 80 % ?
Imaginez que vous ayez à piocher une carte " au hasard " dans un paquet de 100 cartes qui contient 1 carte noire et 99 cartes blanches. Vous conviendrez que la probabilité que vous piochiez cette carte est assez faible (1 %). Puis retirez du jeu la carte piochée.
Imaginez à présent, que vous deviez réitérer ce même tirage tous les ans pendant 30 ans. Vous seriez exposé(e) à un risque faible mais répété dans le temps, si bien qu’à l’issue des 30 ans, vous auriez 3 chances sur 10 d’être tombé au moins 1 fois sur la carte noire.
Si l’on augmente maintenant le risque de tirer la carte noire de 80 % au cours d'un seul tirage, le risque parait toujours aussi faible : moins de 2 chances sur 100 de la piocher (1,8 %). Pourtant, à long terme, cette différence devient colossale : vous aurez désormais près de 5 chances sur 10 d’avoir un jour pioché la carte noire au bout de 30 ans.
C’est exactement ce qu’il se passe avec l’AVC.
Les facteurs qui augmentent ou diminuent le risque d’être touché par l’AVC ne modifient que très peu le risque à court terme, et on peut avoir tendance à dire que ça ne change pas grand-chose, que les efforts sont trop élevés par rapport aux résultats et par rapport à la part de hasard qui subsiste.Mais en réalité, à long terme, ces facteurs pèsent de tout leur poids.
Vous avez environ 20 % de chance d’être victime un jour d’un AVC dans notre vie.
Mais cette statistique est une moyenne : à long terme, les facteurs de risque peuvent faire varier énormément cette « vérité » finale. Et tandis que certains n’ont en réalité que 10 % de chances d’en être victime (grâce à la diminution des facteurs de risque), d’autres peuvent atteindre facilement les 60 % s'ils cumulent des comportements à risque (consommation élevée de sel, inactivité physique, ...).
De plus, contrairement à l’exemple du jeu de cartes, les probabilités d'avoir un AVC augmentent au fil des tirages : sachez ainsi qu’après 55 ans, le risque d’AVC double à chaque décennie, que le diabète de type 2 multiplie le risque de 200 à 600 % ou encore que l’hypertension multiplie le risque de 1000 % ...
3 facteurs alimentaires réduisent le risque
Il existe de nombreux facteurs de risque de l’AVC que vous connaissez déjà comme l’inactivité physique, l’hypertension artérielle ou le diabète de type 2. Mais qu’en est-il des facteurs qui influent positivement sur le risque ?
Comptez-en au moins 3 qui sont faciles à intégrer et qui présentent, en plus, des intérêts majeurs pour de nombreuses autres pathologies.
Je vous présente, dès à présent, les 3 mesures principales permettant de diminuer d’au moins 80 % le risque d’AVC.
1) Des apports élevés en potassium
C’est certainement la principale mesure à adopter pour lutter contre l’AVC.
Les apports faibles de potassium favorisent la rigidité des artères et surtout, une élévation de ces apports permet de lutter contre le phénomène de calcification.
On trouve du potassium dans à peu près tous les fruits et légumes, et malheureusement, la baisse dramatique de la consommation de ces aliments explique sans doute la progression fulgurante des AVC … Tandis que les besoins en potassium sont estimés à 4 700 mg par jour, les apports atteindraient péniblement 2 300 mg chez les femmes et 3 100 mg chez les hommes dans nos sociétés occidentales.
Aliments riches en potassium
L’ensemble des fruits, légumes et légumineuses, et notamment les haricots blancs, les courges, les épinards et les bananes.
Aliments Potassium en mg/100g Abricots 281 Abricots secs 490 Asperges 278 Avocat 604 Banane 569 Haricots blancs 416 Haricots verts 189 Brocoli 267 Melon 251 Carottes 341 Dattes 648 Pamplemousse 135 Champignons 414 Orange 311 Jus d'Orange 496 Pêche 202 Cacahuètes 740 Pomme de terre 504 Pruneaux (secs) 940 Raisins secs 315 Épinards 291 Graines de tournesol 920 Patates douces 367 Tomates 244 Le supplément de potassium : Formule Vitaminéro (officiellement reconnu pour optimiser et maintenir la pression sanguine
2) Une alimentation riche en magnésium
Les personnes dont la consommation de magnésium est élevée ont moins de risque de subir un AVC.
C’est un minéral essentiel au bon fonctionnement de l’organisme humain et vital pour la fonction cardiaque : il participe directement au métabolisme des lipides et intervient au niveau de la tension artérielle, deux des mécanismes impliqués dans l’AVC. C’est son action dilatante sur les vaisseaux qui serait la plus décisive dans la réduction du risque.
Les aliments riches en magnésium
De façon générale, les légumineuses, les graines et les noix, et plus particulièrement les haricots de soja, les amandes, les épinards et le chocolat.
Aliments Magnesium en mg/100g Amandes 80 Noix 40 Lentilles 40 Cacao 410 Noisettes 150 Eaux
Magnesium en mg/litre
Hépar 110 Quézac 95 Badoit 85 Vittel 36 Perrier 0.4 Les suppléments de magnésium : Formule Vitaminero (qui contient aussi du chrome, du manganèse, du sélénium, du cuivre, du fer...) à prendre pendant les repas.
3) Des suppléments de vitamine B9
Les suppléments de vitamine B9 (qu’on appelle aussi les folates) réduisent le risque d’AVC d’environ 20 à 70 %.
Ce n’est pas vraiment une surprise : le supplément de Vitamine B9 (folate) comme Formule Vitaminéro est déjà officiellement reconnu pour l'optimisation de la formation des cellules sanguines. On en trouve également dans la viande et les légumes, mais la cuisson, la mise en conserve et la congélation diminuent drastiquement leur teneur.
Formule VitaMinéro est une formule dosée et complète qui contient une large sélection d’éléments essentiels. Aide en période de vie active: physiquement et mentalement. Contribue à un bon métabolisme énergétique et au bon fonctionnement cognitif.
Vous pouvez compléter cette formule avec Force des Incas et Magnésium marin. Ce dernier joue un rôle capital dans la régulation du rythme cardiaque, la contraction musculaire et la transmission nerveuse. Le magnésium favorise le sommeil, et c'est un anti-stress.
Moringa et A.V.C.
Ce n’est pas un hasard si la feuille de moringa bio est classée parmi les « super-aliments ». Il est très riche en vitamines A et C, en fer, en potassium et même en protéines, et est utilisé pour traiter les infections, les gonflements, les douleurs d’estomac, l’asthme et l’épilepsie.
C’est aussi un booster d’énergie, immunostimulant, qui favorise la vue, la santé cardiovasculaire, qui détoxifie et lutte contre le vieillissement de la peau.
Vous en voulez plus ?
Il est bon pour la peau, fortifie les os et enfin, peut prévenir du cancer et des A.V.C. … En clair, vous ne pourrez bientôt plus vous en passer !
Les feuilles de moringa soignent les maladies suivantes : Tumeurs de l’estomac, douleurs de dos, prostatite, trouble de la vessie, douleurs dues aux inflammations, fièvre typhoïde, hernies diverses, constipation, faiblesse sexuelle, troubles digestifs, les infections des yeux, le diabète, l’hypertension et l’hypotension, décalcification dentaire, fatigue générale , protection préventive de la prostate.
Propriétés
Hypertension, hypotension, diabète.
Troubles liés au vih/sida.
Dégénérescence nerveuse et cellulaire.
Tumeurs et cancers divers.
Inflammation glandulaire, prostatite.
Les A V C.
Kyste, fibrome myome.Témoignage
" J’ai fait un AVC [accident vasculo-cérébral] en 2009. J’avais eu des vertiges subits qui ont failli me faire tomber en route. A l’hôpital, il a été constaté que ma tension artérielle était élevée et c’est en ce moment que l’AVC a été diagnostiqué. J’ai eu une paralysie faciale, ma bouche s’était tordue et je ne voyais pas bien d’un côté. Je marchais avec des béquilles. Des gens qui avaient connus des cas similaires m’ont recommandé la médecine indienne. J’ai donc été pris en charge dans l’un de ces centres où l’on m’a promis que je serais rétabli au bout d’un an de traitement. Mais le traitement était très cher. Il fallait payer une boîte de comprimés tous les trois jours. C’est alors qu’une de mes connaissances m’a parlé du moringa. Quatre semaines après que j’ai commencé à le prendre, mon visage est redevenu normal. Parallèlement, j’ai été guéri des problèmes de goutte dont je souffrais. Au centre de médecine indienne ils étaient étonnés. A présent ma tension artérielle est normale, je me sens léger. "
-
S’endormir sans somnifères: conseils et traitements naturels oubliés
- Par vogot
- Le 31/08/2018
Le sommeil occupe près d’un tiers de la vie de chacun. Si en plus, il influence négativement les deux autres tiers en provoquant mauvaise humeur, baisse des performances et maladies à long terme, cela vaut décidemment le coup de bien dormir…
Mélisse et valériane, une excellente combinaison pour le sommeil
En Europe, les plantes médicinales sont largement utilisées pour les problèmes de sommeil, mais cet usage est encore peu documenté sur le plan scientifique ; toutefois, une équipe suisse a récemment mené une recherche à propos de la combinaison valériane/mélisse (Valeriana officinalis/Melissa officinalis). L'étude clinique randomisée, en double-aveugle avec placébo fut menée auprès de sujets adultes ne présentant pas de problèmes de sommeil, parce qu'elle visait d'abord à observer la tolérance de l'organisme à cette combinaison et l'incidence d'effets secondaires.
La tolérance au produit a été établie à 93 % dans le groupe valériane/mélisse, et à 91 % dans le groupe placébo. Chose étonnante, 33 % des membres du groupe valériane/mélisse ont dit avoir noté une amélioration de la qualité de leur sommeil - et cela même si, à l'origine, ils ne présentaient aucun problème de ce type ; dans le groupe placébo, seulement 9 % ont dit avoir noté une telle amélioration. En conclusion, les auteurs remarquent que si des sujets sains observent une amélioration de leur sommeil après absorption de ce produit, des patients souffrant d'insomnie sont susceptibles de connaître une amélioration importante de leur condition.
S'endormir sans somnifère
Vous faites probablement partie des personnes ayant déjà expérimenté l’horreur de l’insomnie : des draps chauds, une peau moite, des changements de position incessants et cette impression insupportable que vous ne pourrez rien y changer. Que le sommeil vous échappe toujours plus… Peut-être même figurez-vous parmi les 20 à 40 % de la population pour qui le sommeil est devenu un enfer. Dans un cas comme dans l’autre, une question revient sans cesse vous hanter : que faire pour retrouver le sommeil rapidement ? Et si je vous disais qu’il existe un traitement naturel et efficace boudé par les insomniaques ?
Une société en dette de sommeil
Les troubles du sommeil touchent tout le monde, à toutes les époques, dans tous les milieux sociaux et dans toutes les cultures. Il semble néanmoins que notre société actuelle soit plus touchée que les autres. Quels sont les effets psychologiques et physiologiques d’un manque chronique de sommeil à long terme ? A quoi sert le sommeil ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous ne sommes toujours pas en mesure de répondre à cette question. On sait que le sommeil permet de consolider ce que l’on apprend au cours de la journée, qu’il a un lien avec la restauration des tissus de l’organisme, la croissance et le repos cérébral. On sait aussi qu’il modifie l’organisme en profondeur : après 6 nuits de 4 heures de sommeil, des hommes âgées de 20 ans ont obtenu des bilans sanguins et cognitifs similaires à ceux d’individus diabétiques de 60 ans (pertes de mémoire, hypertension, baisse de la sécrétion d’insuline). Faut-il pour autant s’alarmer de passer une mauvaise nuit de temps à autre ? Quels sont les différents troubles du sommeil ? Comment les résoudre naturellement ?
Nous ne sommes pas égaux devant le sommeil
Avant de détailler les différents troubles, intéressons-nous au sommeil lui-même. Le sommeil est un état périodique caractérisé par une perte de la conscience éveillée. Il se trouve sous la dépendance de 3 processus régulateurs : le rythme circadien (contrôlé par l’horloge biologique), le rythme ultradien (réglant l’alternance des phases du sommeil) et le processus homéostatique (le besoin de sommeil s’accumule en fonction des heures d’éveil).
On a pu observer que le rythme circadien n’était pas le même chez tout le monde. Certains ont une propension maximale au sommeil plus tardive que d’autres. Autrement dit, on peut donc bien être « du matin » ou « du soir ». Dans notre société actuelle, les personnes du soir se trouveraient en situation de privation de sommeil d’une façon presque constante tout en étant moins sujets aux somnolences que les personnes du matin. Rien de plus logique : les personnes du soir doivent en permanence lutter pour s’astreindre à des horaires professionnels qui ne leur sont pas adaptés.
En marge de cette préférence, on parle beaucoup des 7 à 8 heures de sommeil par nuit nécessaires pour être en forme la journée. Combien de personnes se sont arrachées les cheveux pour s’approcher vainement de ce nombre idéal alors qu’ils n’en avaient pas besoin ?
En réalité, cette recommandation pseudo-scientifique est à oublier au plus vite. Les chercheurs ont depuis longtemps montré qu’il existait de petits dormeurs, pour lesquels 5 heures étaient amplement suffisantes, et de gros dormeurs, qui ont besoin d’au moins 10 heures.
A chacun de déterminer son besoin réel. A chacun de déterminer son problème avec le sommeil. En voici une liste non exhaustive :
-
Les troubles de la continuité du sommeil
Se réveiller plusieurs fois au cours du sommeil donne souvent l’impression de ne pas avoir fermé l’œil de la nuit. Près de 30 % des plus de 65 ans souffriraient de la non-continuité du sommeil. Avec l’âge, les mécanismes de l’horloge biologique s’effritent, ce qui augmente le nombre d’éveils nocturnes (entre 7 et 21 par nuit selon la littérature scientifique).
- L’insomnie du matin
On retrouve un réveil trop précoce chez de nombreuses personnes et notamment chez les personnes de plus de 60 ans du fait du vieillissement de l’horloge biologique. Pour les autres, un lien avec la dépression a cependant été retrouvé avec ce trouble du sommeil.
- Les troubles de l’endormissement
Il s’agit d’un déséquilibre caractérisé par un endormissement difficile et retardé d’au moins 30 minutes par rapport à un endormissement « normal ».
- Les troubles du rythme circadien
Ils affectent des personnes dont l’horloge biologique interne est totalement déréglée. Celles-ci prennent l’habitude de s’endormir très tard (souvent après 2 heures du matin) et s’obligent à se coucher tôt en raison de contraintes professionnelles. Le résultat est souvent catastrophique, caractérisé par des difficultés d’endormissement et des nuits d’angoisse. Se coucher régulièrement après 2 heures, c’est s’infliger une privation du sommeil et perturber gravement les rythmes biologiques.
- L’insomnie occasionnelle
Elle résulte la plupart du temps d’un changement notable dans la vie quotidienne : voyage, stress, examen, déménagement, consommation exceptionnelle d’alcool ou de café, arrêt des somnifères, conflits familiaux, mauvaises combinaisons alimentaires… La disparition de la cause conduit logiquement à un retour à la normale. Il arrive cependant que la situation se prolonge, instaurant un véritable cercle vicieux.
Stress et somnifères : les pièges des dormeurs
Le stress est une des causes principales d’insomnie : il peut maintenir un individu éveillé toute la nuit. Même lorsque la source du stress diminue, la peur de ne pas dormir peut prendre le relais, constituant un cercle vicieux duquel il est difficile de s’extraire. Plus le temps passe et plus les chances d’en sortir deviennent alors difficiles. Il faut donc agir vite et avec lucidité.
Malheureusement, la plupart des insomniaques veulent se débarrasser de l’insomnie coûte que coûte et font le choix des somnifères (qu’on appelle plus communément les hypnotiques). Ils ignorent que ces médicaments ont un prix : celui de la liberté.
Des chercheurs ont montré qu’une fois le traitement d’un hypnotique ou d’une benzodiazépine instauré, 89 % des insomniaques le prennent en continu pendant au moins 8 ans. Et pour cause : en plus de modifier profondément l’architecture du sommeil, les hypnotiques provoquent une véritable dépendance.
Chassez de votre esprit ce faux-remède et commencez par soigner votre hygiène de vie (activité physique la journée, horaires de coucher réguliers, bannissement des excitants comme l’alcool et le tabac avant de dormir…), évitez les protéines au repas du soir qui produisent des acides par fermentation.
Réapprécier les plaisirs du sommeil
Les insomniaques ont perdu le plaisir que suscite le sommeil : pour eux, il n’est plus que cet impitoyable devoir biologique à accomplir sous peine de graves conséquences. D’autres sont angoissés vis-à-vis de la perte de conscience qu’il induit. Dans tous les cas, ils ne prennent plus de plaisir à aller au lit.
Or, c’est un paramètre fondamental pour bien dormir. Il leur est donc conseillé de favoriser et mettre en scène le plaisir d’aller au lit. On recommande par exemple d’écouter de la musique douce ou New-Age avant de dormir, d’effectuer des exercices de respiration ou de relaxation.
La relaxation permet de faire le vide, de ne plus penser à rien. Elle empêche également de ne plus chercher spécialement le sommeil : celui-ci vient naturellement lorsque la relaxation est complète sur le plan physique comme sur le plan mental. Essayez donc un exercice pour en constater les effets. Allongez-vous dans le lit de façon confortable puis répétez plusieurs fois la formule « Mon bras droit est tout à fait lourd », tout en imaginant que votre bras est en plomb. Respirez profondément, concentrez-vous et prononcez-le avec conviction et sérénité. Effet garanti.
Le panier à problèmes pour éviter de ruminer
Les personnes victimes de troubles du sommeil arrivent parfois au lit avec l’impression de porter un lourd bagage bien désagréable. Un gros lot de problèmes professionnels, relationnels ou familiaux qu’ils ont laissé macérer toute la journée. Il prend tellement de place qu’ils se demandent s’ils vont pouvoir trouver le sommeil. C’est l’occasion d’utiliser le panier à problèmes.
C’est un panier que l’on place à l’extérieur de la chambre juste devant l’entrée. Sa fonction est de garder les problèmes le temps de la nuit et de les restituer intacts le lendemain pour mieux les résoudre. L’idée est de s’alléger l’esprit, au moins momentanément, pour rejoindre le lit plus détendu.
Notez tout ce qui vous inquiète sur un papier et déposez-le dans le panier, puis allez vous coucher. La distanciation que l’on prend avec ces problèmes nous fait alors relativiser. Parfois, on a même la sensation de les retrouver considérablement allégés au petit matin ! Comme si, après une bonne nuit de sommeil, on ne les voyait plus de la même manière…
Vous n’arrivez pas à dormir, et alors ?
Vous vous retournez encore et encore dans votre lit sans pouvoir dormir ? Vous fulminez intérieurement en pensant que si vous ne dormez pas, votre journée sera perdue ? La période précédant l’endormissement est la plus propice aux messages de vos pensées.
Cessez donc de penser à des choses anxiogènes et dites-vous que le temps qu’il vous reste à dormir importe peu : votre nuit sera suffisamment réparatrice et vous serez en pleine forme le lendemain quoiqu’il arrive. Ce type d’affirmation est issue d’une technique très connue, appelée la prophétie auto-réalisatrice.
Si les minutes s’égrainent davantage, quittez le lit pour une activité calme et surtout, dédramatisez. Les effets d’un manque de sommeil chronique sur la santé sont importants mais ça n’est pas le cas lorsqu’il s’agit d’une ou deux nuit(s) isolée(s).
Le problème des insomniaques est d’exagérer les conséquences d’un sommeil insuffisant, ce qui contribue à dramatiser la situation et à accentuer le phénomène. Si vous avez plus de 50 ans, vous devez également savoir que votre sommeil ne sera plus jamais le même qu’auparavant : l’effritement des mécanismes régulateurs fait apparaître des réveils fréquents et la sensation de connaître des nuits réparatrices n’est plus jamais la même. La disparition d’une des phases du sommeil en serait la cause.
Un autre mythe consiste à croire que dormir jusqu’à tard le matin peut vous aider à récupérer le manque de la nuit. Cette croyance finit par devenir une règle qui engendre stress et troubles du sommeil.
Enfin, demandez-vous également si votre fatigue est bien en lien avec votre sommeil. On se dit souvent fatigué mais derrière ce mot, se cache en réalité un ensemble de symptômes n’ayant pas forcément de lien avec le sommeil. Une enquête menée en 2004 auprès d’adultes consultant pour de la fatigue a permis de détecter une dépression majeure pour un tiers d’entre eux.
Mélatonine : le pouvoir de la lumière
Si malgré tout, vous ne parvenez pas à résoudre vos problèmes de sommeil, sachez qu’il existe un traitement naturel qui a fait ses preuves et dont vous avez forcément entendu parler : la mélatonine.
La mélatonine est le neuromédiateur qui règle l’horloge interne de l’organisme. Elle est produite par la glande pinéale (autrefois notre troisième œil) en fonction de la luminosité. Généralement, elle commence à être sécrétée lorsque la lumière décline, aux alentours de 20 heures. Son rôle est de donner l’information des rythmes circadiens au cerveau de manière à coordonner la température interne, l’activité motrice ou l’humeur avec la période de la journée. Elle est capitale dans la quête d’un sommeil continu et réparateur.
Malheureusement, la lumière artificielle, l’irrégularité des heures de coucher et les perturbations liées aux écrans (lumière bleue) sont autant de facteurs qui perturbent sa sécrétion.
Pour recaler le cycle de la mélatonine, l’idée d’en administrer à certaines périodes-clés de la journée a germé dans l’esprit de certains chercheurs. C’est ainsi que la recherche a prouvé que la prise orale de mélatonine (de 0,3 à 2 mg par jour) pendant 4 semaines réduisait le temps nécessaire à l’endormissement chez les personnes décalées. Ce n’est pas un hasard si la même prise augmente aussi la vitalité et santé mentale ! La recherche a montré également qu’un tel traitement était garanti sans risque pour une période d’au moins 6 mois et probablement davantage.
Plus surprenant : des chercheurs allemands ont montré que la mélatonine agissait en tant que neuromodulateur au niveau de la moelle épinière. En pratique, ce que cela signifie est très simple : la mélatonine agit comme la morphine, et si elle est prise avec la morphine, elle renforce son action tout en diminuant ses effets secondaires !
La mélatonine est donc efficace contre toutes les douleurs liées à la chirurgie et contre les douleurs les plus récalcitrantes :
-
douleurs neuropathiques (diabète, ablation d’un membre),
-
douleurs du cancer et de la chimiothérapie,
-
endométriose ou fibromyalgie, etc.
Pour couronner le tout, elle peut s’utiliser en conjonction avec les traitements antidouleurs classiques.
La mélatonine n’a qu’un seul problème : la France fait tout pour qu’il soit de plus en plus difficile de s’en procurer…
Comment la France essaye d’enterrer la mélatonine ?
La mélatonine est en vente libre depuis plus de 10 ans dans de nombreux pays du monde et notamment aux Etats-Unis. En France son importation était interdite depuis longtemps, mais c’est en septembre 2011 que son histoire prend un nouveau tournant. Xavier Bertrand, à l’époque ministre de la santé, décide en effet de classer la mélatonine dans la liste II des substances vénéneuses.
Cette liste contient par définition des molécules dangereuses, des drogues, ou des médicaments aux effets secondaires potentiellement graves.
Cet ajout par le ministre s’est fait par « arrêté », c’est-à-dire par décision unilatérale et non concertée, mise en application par la simple force du pouvoir coercitif… La conséquence est immédiate : la mélatonine est interdite à la vente libre dès lors que la concentration est de 2 mg ou plus. À partir de ces concentrations, elle devient un médicament, uniquement vendu sur ordonnance.
Comme vous l’aurez remarqué, ce dosage limite ne doit rien au hasard : c’est à partir de 3 mg au moins que la mélatonine est efficace comme antidouleur.
Pensant que nous sommes dans un état de droit, plusieurs laboratoires de compléments alimentaires, décident de s’allier et de porter plainte auprès du Conseil d’état pour abus de pouvoir, dans le but de faire suspendre l’arrêté en question. En mars 2014 la haute juridiction rend son jugement : elle estime que le ministre « n’a pas commis d’erreur manifeste d’appréciation en estimant que la mélatonine devait être regardée comme une substance présentant pour la santé des risques directs ou indirects. » La juridiction affirme également que le ministre a produit des éléments démontrant que « l’absorption de mélatonine peut aboutir à des effets indésirables graves. » Voilà qui a de quoi inquiéter !
A la recherche des effets secondaires perdus
En apprenant l’existence de ces « effets secondaires graves », il m'a semblé qu’il était important de les retrouver afin de vous en informer.
Qui voudrait tomber gravement malade à cause d’un complément alimentaire ?
La première chose que j'ai faite est donc de lire la liste des effets secondaires de la mélatonine vendue en France en tant que médicament (sous le nom de CIrCADIN, dosée à 2 mg) et la notice est impressionnante :
Plus de 50 effets secondaires seraient provoqués par la mélatonine
Voici environ la moitié des effets secondaires mentionnés :
Céphalées, rhinopharyngite, mal de dos et arthralgies, herpès zoster, angine de poitrine, palpitations, hypertriglycéridémie, hypocalcémie, hyponatrémie, irritabilité, nervosité, impatience, insomnie, rêves anormaux, anxiété, troubles de l’humeur, agressivité, agitation, pleurs, symptômes de stress, désorientation, réveil tôt le matin, augmentation de la libido, humeur dépressive, dépression, migraine, léthargie, hyperactivité psychomotrice, sensations vertigineuses, somnolence, syncope, altération de la mémoire, baisse de l’acuité visuelle, vue trouble, larmoiement accru, vertige positionnel, vertige, reflux gastro-œsophagien, troubles gastro-intestinaux, cloques au niveau de la muqueuse buccale, ulcération de la langue, gêne gastro-intestinale, vomissements, bruits intestinaux anormaux, flatulence, hypersécrétion salivaire, halitose, gêne abdominale, trouble gastrique, gastrite, dermatite, sueurs nocturnes, prurit, rash, prurit généralisé, sécheresse cutanée, fatigue, douleur, soif.
Comment expliquer qu’un produit si dangereux soit en vente libre partout à travers le monde ?
Pour le savoir, j'ai consulté le site des agences européennes et américaines du médicament, mais..., aussi curieusement que cela puisse paraître, ces deux agences ne listent aucun effet secondaire lié à la prise de mélatonine.
Pire, l’agence européenne signale, pour le même médicament vendu en France, que « les effets secondaires les plus fréquents sont les maux de tête, la fatigue et les douleurs dorsales, mais de manière comparable au groupe prenant le placebo ». Ne tombez pas de votre chaise, vous avez bien lu !
Autrement dit : les rares effets secondaires observés ne sont pas liés à la mélatonine.
De plus, la dose toxique de mélatonine serait très élevée : plus de 160 gr par jour pour un adulte de 70 kg.
Alors, où sont donc les graves effets secondaires mentionnés par le ministre ?
Le silence gênant
Des agences françaises contactées par mes soins pour en savoir plus sur les dangers, l’ANsm (Agence chargée de la sécurité du médicament en France) n’est pas parvenu à me répondre.
Après plusieurs échanges par mail et par téléphone et de nombreuses recherches, je ne suis pas parvenu à retrouver la liste des effets secondaires graves provoqués par la prise de mélatonine ; et encore moins de la source scientifique qui les aurait découverts.
Y a-t-il volonté de nous pousser à consommer des antidouleurs classiques, plus lucratifs pour le système de soin ?
Toujours est-il qu’obtenir de la mélatonine à doses efficaces contre les douleurs est difficile en France.
Difficile veut-il dire, impossible ?
Photothérapie et sommeil
La photothérapie recale également le cycle de la mélatonine par l’augmentation de la dopamine, son antagoniste. Le principe est simple: on s’expose le matin (entre 7 h et 9h) devant une lumière blanche pendant au moins une demi-heure et à moins de 80 cm. Les résultats sont stupéfiants: en 2 à 5 jours, 80 % des personnes déphasées retrouveraient un sommeil réparateur.
Ces deux traitements s’accompagnent généralement de recommandations basées sur la chronobiologie. Le soir, je recommande ainsi de consommer des aliments riches en tryptophane (un précurseur de la mélatonine):Recette mix-trypto
-
Noix de cajou non salées
-
Graines de citrouille ou de melon
-
Boisson végétale au soja (nature ou riche en calcium). Vous pouvez réaliser votre boisson en suivant ce > lien <
-
Levure de bière que vous pouvez retrouver dans la somatropine.
A l'aide d'un mixer, broyez des noix de cajou, des graines de citrouille, incorporez l'eau végétalisée de soja et la levure de bière. Boire cette préparation 20 minutes avant de vous coucher.
Que faut-il manger le soir pour mieux dormir?
Pour favoriser l'endormissement, je recommande de consommer certains nutriments au repas du soir. Les aliments riches en tryptophane, en zinc, en magnésium ou encore les aliments à index glycémique élevé ont un effet très positif sur la qualité du sommeil. Ils permettent, entre autres, d'éviter une carence en sérotonine qui est l'une des premières cause d'un sommeil perturbé.
Alimentation variée et équilibrée, riche en nutriments
Plusieurs nutriments , dont le fer, le zinc, le calcium, le magnésium et les vitamines du groupe B, interviennent de façon importante dans l’équilibre chimique du cerveau. Un déficit en l’un ou l’autre de ces nutriments peut entraîner une baisse de la qualité du sommeil. Avant toute chose, si l’on souffre d’insomnie, il est important de faire une analyse sanguine complète afin de déceler des carences en nutriments. Il est, de ce fait, très important d'avoir une alimentation variée et équilibrée qui couvre les besoins de l'organisme en nutriments. Consulter votre thérapeute qui réalisera une anamnèse, peut aussi être utile pour s'assurer du bon équilibrage de l'alimentation et de prendre conscience des mauvaises combinaisons alimentaires.
Aliments riches en tryptophane
Les graines de citrouille, les noix de cajou, la levure de bière, le soja peuvent être des aliments intéressants pour ceux qui souffrent d’insomnie. Ils contiennent beaucoup de tryptophane, favorable au sommeil, et d'autres acides aminés. Cela permet une meilleure concentration sanguine de tryptophane. À noter que pour mieux profiter du tryptophane et des graines de citrouille, il vaut mieux les consommer avec une source de glucides, comme les flocons d'avoine qui favorisent le sommeil.
Beaucoup d’autres aliments sont riches en tryptophane, comme la viande, la volaille et le poisson. Mais ceux-ci contiennent aussi beaucoup d’autres acides aminés qui entrent en compétition avec le tryptophane et, par conséquent, limitent son passage dans le cerveau. A éviter le soir ce genre de protéines, comme je le rappelle souvent.
Aliments à index glycémique élevé
Pâtes ou riz complets, pommes-de-terre, en cas d’insomnie, il est bénéfique au repas du soir, d’avoir un bon apport en glucides à index glycémique élevé, c’est-à-dire qui provoque une importante hausse de l’insuline. Ce type de repas devrait être consommé 2 h avant le coucher.
La Griffonia contient une molécule qui calme l'appétit et améliore l'humeur : le 5-HTP.
Le 5-HTP est une molécule que l'on trouve en grande quantité, à l'état naturel, dans les graines de la griffonia simplicifolia, un arbuste africain. Il s'agit d'un acide aminé très particulier qui, habituellement, est fabriqué par notre organisme à partir d'un autre acide aminé un peu plus connu : le tryptophane, lui-même très présent dans les aliments protéinés. Mais on peut aussi en fournir directement à notre organisme, pour gagner une étape vers la minceur et la bonne humeur.
Les antidépresseurs de synthèse, par exemple, agissent sur la sécrétion de sérotonine pour moduler l'humeur ! Eh bien le 5-HTP aussi, avec l'avantage d'être naturel et, par conséquent, de ne pas présenter les mêmes effets indésirables. L'organisme se charge, avec le 5-HTP qu'on lui fournit, de fabriquer de la sérotonine pour retrouver sérénité et sommeil…
Oméga-3
Il existe aussi une relation positive entre le taux de sérotonine et le taux d'omega 3 - EPA+ et vitamine E. Les acides gras oméga-3 réduisent la production de certaines substances produites par l'organisme, comme les prostaglandines E2. En excès, ces dernières contribuent au vieillissement des neurones et nuisent à la transmission des messagers chimiques du cerveau. Cela peut évidemment perturber le sommeil. À noter que pour maximiser l’effet d'omega 3 - EPA+ et vitamine E dans l’organisme, il faut éviter l'excès d’oméga-6, d’acides gras saturés et de gras trans.
RAPPEL: Alimentation déconseillée pour le repas du soir
Au dîner (repas du soir), certains aliments ne vous rendent pas service et peuvent complètement perturber le sommeil. Un repas du soir copieux, gras et riche en protéines peut par exemple empêcher la sécrétion des neurotransmetteurs et des hormones favorables au sommeil. De plus, certaines boissons comme le café ou l'alcool, doivent être évités en cas d'insomnies en raison de leur caractère excitant.
Viandes
Les personnes ayant des problèmes de sommeil, et en règle générale, devraient consommer les viandes, volailles, poissons, fruits de mer, oeufs au repas du midi, plutôt que le soir, car ces aliments sont très riches en protéines. Un repas riche en protéines favorise la synthèse de dopamine et nuit au sommeil.
Au repas du soir, je recommande donc, en toute logique, d'éviter les aliments suivants qui cumulent (pour la plupart) richesse en protéines et en graisses saturées :
-
Viandes
-
Charcuteries
-
Volailles
-
Bacon, lardons
-
Fromages
-
Poulet pané ou frit
-
Sauces à base de viande
-
Oeufs frits
-
Viandes en sauce au beurre ou à la crème
Repas copieux et riche en gras
Pour entrer dans un sommeil profond, la température corporelle doit baisser. Or, les repas trop copieux ou trop riches en gras et en protéines prolongent la digestion et augmentent la thermogenèse. La température corporelle augmente donc. Certaines épices contribuent aussi à élever la température du corps. De plus, les repas pris trop tard en soirée ne permettent par une digestion adéquate avant l’heure du coucher.
Pour bien dormir le soir, voici quelques aliments à éviter
-
Crème
-
Plats épicés (mexicain, indien, etc.)
-
Fritures et panures
-
Biscuits
-
Frites
-
Pâtisseries grasses
-
Gâteaux
-
Crème glacée
-
Chocolat
-
Pizza
-
Fast-food
Caféine
La caféine, on le sait, stimule le système nerveux. Plus précisément, elle bloque l’action de l’adénosine au cerveau et inhibe la sécrétion de mélatonine jusqu’à 6 heures après sa consommation. Or, l’adénosine favorise le sommeil, tandis que la mélatonine est indispensable au sommeil. Prendre un café le matin est généralement bien toléré, sauf pour les personnes très sensibles à la caféine.
La menthe devrait aussi être évitée en soirée, car c’est une plante stimulante. Les aliments suivants contiennent de la caféine et devraient être évités le soir : café, thé, boissons gazeuses et boissons énergétiques (contenant guarana ou caféine), cacao, chocolat, mate.
Alcool
L’alcool, consommé au repas du soir et en soirée provoque l’« insomnie à rebond ». Après avoir aidé à l'endormissement, il entraîne des sécrétions d’adrénaline et bloque l’entrée du tryptophane dans le cerveau. Ces 2 facteurs empêchent le sommeil de passer à la phase profonde. L’alcool fait aussi chuter le taux de mélatonine, hormone nécessaire au sommeil.
Surpoids et insomnies
Le surpoids peut causer ronflement et apnée du sommeil. Chez les personnes souffrant d’obésité, la fréquence des apnées du sommeil attribuables à l'obstruction des voies respiratoires est de 12 à 30 fois plus élevée. Une perte de seulement 7 kg dans certains cas peut suffire à réduire le ronflement et, par la même occasion, l’apnée du sommeil.
Autres habitudes déconseillées :
-
Tabac
-
Stress
-
Ecran de télé et d'ordinateur avant de se coucher
-
Sédentarité
-
Alimentation industrielle
-
Nettoyez votre foie avec des produits naturels approuvés
- Par vogot
- Le 30/08/2018
Il neutralise les toxines, épure les déchets de l'organisme et préside à la bonne activité du cerveau, du cœur ou de la thyroïde. Il souffre le plus des polluants, des pesticides, des additifs, des toxines et des sucres auxquels nous sommes confrontés tous les jours ? Pourtant, c'est un organe que l'on malmène souvent. Qui est-ce ?
Vous l’avez surement deviné : c’est le foie. Puisqu’il est directement responsable de la dégradation des substances toxiques pour l’organisme, c’est lui qui est en première ligne.
Et aujourd’hui, son incroyable capacité à se régénérer ne suffit plus à le garder en bonne santé. Plus de 30 % des occidentaux souffrent de pathologies du foie et tout indique que l’épidémie ne fait que commencer. Le problème, c’est que sans un foie en bonne santé, l’organisme ne peut pas fonctionner correctement.
C’est une chose que vous avez déjà remarquée puisque vous êtes de plus en plus nombreux à vouloir le « nettoyer » régulièrement. Et malheureusement, cela n’a pas échappé non plus aux vendeurs de rêves : on trouve un nombre incalculable de produits naturels sur le marché de la détoxification, la plupart du temps sans la moindre explication scientifique des effets allégués, soit parce qu’ils en sont dépourvus, soit parce qu’on vous estime incapable de les comprendre.
Pourtant, les mécanismes scientifiques qui entrent en jeu lors d’un nettoyage du foie sont très accessibles et je vais vous le prouver.
Les aliments que votre foie n’aime pas
Les céréales blanches
Le pain, les pâtes, les biscuits à la farine blanche, le riz... doivent être abandonnés car ils entraînent une hausse rapide et brutale des taux de glucose et d'insuline dans le sang, suivis d'une chute de ces taux tout aussi rapide. Au fil du temps, cet "effet montagnes russes" provoque une résistance à l'insuline qui détériore le foie.
Les acides gras trans
Ils sont présents dans nombre de produits transformés, de pâtisseries, d'aliments frits : les acides gras trans favorisent la formation de fibrose, des tissus cicatriciels qui, petit à petit, prennent la place des cellules du foie endommagées. Or la fibrose peut provoquer de graves complications : la cirrhose, voire le cancer du foie.
Le sodium
Chez les personnes ayant déjà un foie mal en point (hépatite ou maladie du foie gras par exemple) consommer trop de sodium ne fait qu'aggraver les dommages causés à cet organe. Pour réduire votre consommation de sel, remplacez-le par des aromates dans l'eau de cuisson des légumes ou sur la viande, ou par du citron sur le poisson. Pensez aussi aux épices, qui ont en outre des effets bénéfiques sur le foie du fait de leurs propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.
L'alcool
Vous pouvez sans souci boire un verre de vin rouge de temps à autre. En revanche, une consommation excessive d'alcool aura des effets délétères sur votre foie. Ne dépassez pas un verre d'alcool par jour pour les femmes et deux verres pour les hommes.
Le fructose
Vous avez sans doute cette image du foie qui bataille à longueur de journée contre des milliers de toxines différentes. C’est une image assez juste mais elle occulte le rôle dévastateur d’une molécule bien précise, qui a longtemps gardé une bonne image auprès du grand public : le fructose.
Le fructose est un glucide présent naturellement dans les fruits : il se distingue du glucose qu’on trouve dans tous les types de plantes.
Jusqu’à très récemment, notre consommation de fructose était relativement faible mais la découverte du sucre moderne (une association du glucose et du fructose) et la conversion industrielle du glucose en fructose (abondamment utilisée par l’industrie agroalimentaire) ont inondé nos organismes de cette molécule très édulcorante.
Or, le fructose n’est utilisé que par le foie et son absorption ne subit aucun contrôle. C’est tout le contraire du glucose, utilisé par toutes les cellules et dont les excès sont amortis par l’insuline.
Cette absorption illimitée entraîne des conséquences tragiques pour le foie. En vérité, il est rapidement dépassé par ce type de glucide loin d’être indispensable pour l’organisme, et doit se résoudre à le stocker sous forme de cellules graisseuses (lipogenèse). Ce faisant, il sécrète en même temps des VLDL, de grosses molécules qui transportent les graisses et qui se transforment dans le sang en « mauvais cholestérol ». Attention, là aussi il y aurait beaucoup à dire sur le mauvais et le bon cholestérol, mais ce n'est pas le sujet qui nous préoccupe dans cet article.
Avec le temps, le foie se gorge de graisses, au point de provoquer une inflammation chronique et de perturber son fonctionnement.
Le cercle infernal causé par l’inflammation du foie
Dans le foie, la réaction inflammatoire est une sorte d’alerte. Elle indique à l’organisme que quelque chose a été abîmé et qu’il faut réagir au plus vite, en l’occurrence remplacer les éléments dégradés par de nouveaux composants tout neufs : c’est la capacité de régénération bien connue du foie.
Mais si les éléments perturbateurs persistent, par exemple en cas d’alcoolisme ou d’excès de fructose à long terme, l’inflammation devient chronique : l’organisme ne s’arrête plus de synthétiser de nouveaux composants pour remplacer les cellules endommagées. C’est un vrai problème car la fabrication est plus rapide que la dégradation : des composants cellulaires finissent inévitablement par s’accumuler entre les cellules, réduisant les échanges et isolant peu à peu les cellules les unes des autres.
On appelle ce phénomène la fibrose hépatique. C’est un phénomène irréversible particulièrement destructeur. Elle diminue la capacité du foie à se débarrasser des toxines et expose les cellules du foie à des substances oxydantes qui aggravent le phénomène.
Pour rétablir la pleine intégrité du foie et enrayer le phénomène, il est donc possible d’agir sur plusieurs étapes que je viens de décrire :
-
la lipogenèse (formation de nouvelles cellules graisseuses par le foie) ;
-
l’inflammation du foie ;
-
la fibrose hépatique ;
-
les dégâts oxydatifs des cellules du foie ;
-
la réparation des dégâts (régénérescence du foie).
Ces étapes constituent justement les mécanismes d’action de produits naturels que j'ai sélectionné pour vous.
1) La Silymarine
C’est probablement le meilleur produit naturel pour « nettoyer » son foie. L’extrait de chardon-Marie ou silymarine (Silybum marianum) jouit d’une excellente réputation et son utilisation à long terme est considérée comme tout à fait sûre.
3 mécanismes d’action principaux lui sont attribués :
-
Elle protège les cellules du foie en stabilisant leurs membranes cellulaires et en contribuant à les perméabiliser.
-
Elle empêche le foie de former de nouvelles cellules graisseuses en réduisant notamment l’expression de plusieurs gènes (SREBP-1c, LXRβ et FAS), très stimulés par l’alimentation riche en fructose et indéniablement impliqués dans le stockage des graisses au cœur-même du foie.
-
Elle contribue au système antioxydant de l’organisme.
Tous ces effets résultent d’une cascade complexe de signaux intracellulaires. Si vous souhaitez en profiter, vérifiez bien que les suppléments de sylimarine contiennent au minimum 30 % de silybine comme c’est le cas de Chardon-marie : il s’agit du principe actif le plus important.
2) La curcumine
Elle n’est pas spécialement connue pour améliorer les problèmes de foie et pourtant les faits sont là. Son mécanisme principal repose sur l’inhibition de l’inflammation du foie et sur sa contribution au système antioxydant.
Elle diminue les niveaux de plusieurs molécules qui propagent l’inflammation (on parle de cytokines pro-inflammatoires) comme le facteur TNF-α et l’Interleukine-1, mais aussi les chimiokines, ou les protéines de la phase aigüe produite par le foie comme le CRP (C-Reactive Protein).
En parallèle, elle diminue le statut oxydant total, c’est-à-dire le niveau d’agressivité et le nombre des toxines, tout en augmentant l’activité de la Glutahtione Péroxydase, un antioxydant produit naturellement par l’organisme.
Là encore, pour en profiter, privilégiez davantage les suppléments de super curcuma qui a une teneur forte en curcuminoïdes. Ici je parle de 95% de curcumine, contrairement au curcuma alimentaire qui n'en contient que de 3 à 5% environ, parfois moins.
3) Les polyphénols et la quercétine
Comme la curcumine, les polyphénols de thé vert ou de raisin Powergrape (notamment l’acide chlorogénique, les épicatéchines, les rutines et les hyperosides) et la quercétine du sophora japonica modulent l’inflammation du foie et le stress oxydatif en inhibant certaines cytokines pro-inflammatoires (TNF-α, IL-1 et IL-6) et augmentant l’activité des antioxydants produits par l’organisme. Ils semblent même jouer un rôle supplémentaire dans la réparation des dommages infligés aux mitochondries des cellules du foie. Vous pouvez retrouver ces principes actifs dans la formule REDOX.
4) La racine d'ashwagandha
L'ashwagandha s’avère importante pour favoriser une digestion facile. D’une part en apaisant le système nerveux, car le mauvais stress interne est surement le premier facteur de dysfonctionnements digestifs, estomac, foie, intestins ; et d’autre part, en apportant des oligo-éléments et antioxydants favorables à une digestion facile.
Et comment s’y prend-il ? Une étude récente a montré que la plante empêchait la maturation d’un gène (SREBP1c) décisif dans le processus de la lipogenèse du foie (formation de triglycérides et de cellules graisseuses). Ce faisant, elle contribue à rendre le foie moins gras et plus fonctionnel. Dans une étude de 60 jours portant sur des adultes souffrant de stress chronique, le groupe qui prenait la plus forte dose d’ashwagandha (9% de whitanolides) a constaté une diminution de 17 % du cholestérol LDL et de 11 % des triglycérides, en moyenne.
5) Le resveratrol
Produit par les plantes (notamment la renouée du Japon) pour se protéger des dommages oxydatifs, le resveratrol semble jouer un rôle bien plus étendu une fois introduit dans les organismes animaux.
Son rôle est bénéfique vis-à-vis du métabolisme lipidique, des marqueurs de l’inflammation hépatique et de l’intégrité des cellules du foie. Comme la racine d'ashwagandha, il influe sur l’activité du gène SREBP1c impliqué dans la synthèse de triglycérides. C’est donc une piste thérapeutique plutôt complète. Couplé à l'OPC de raisin (Oligomeric Proanthocynadins Complexes qui sont des bioflavonoïdes ou antioxydants produits par les plantes), il renforcera l'activité sur les sirtuines, des protéines impliquées dans l’augmentation de l’espérance de vie de nombreux organismes…Je vous recommande cette formule Resveratrol et OPC de raisin.
6) Autre formule
Et si vous ne savez pas quel produit naturel choisir parmi ceux-là, vous pouvez aussi opter pour des formules comme Formule Detox qui contient de la cynarine et d’autres produits que je n'ai pas pu citer comme l’extrait de feuilles d’artichaut, le pissenlit (dent de lion), l'aloe vera ou la damiana.
-
Stéatose/Fibrose : Prise de poids, que deviennent vos cellules graisseuses ?
- Par vogot
- Le 29/08/2018
Le surpoids correspond à une accumulation de graisses dans le tissu adipeux. Il est souvent causé par une alimentation trop calorique, riche en glucides et en graisses, associée à un manque d'exercice physique.
Le surpoids augmente le risque de développer des maladies chroniques comme le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, certains cancers ou de l'arthrose. Pour retrouver un poids normal et réduire les risques pour la santé, il est conseillé d'agir sur son alimentation, son activité physique et sa supplémentation.
Si vous êtes en surpoids ou si vous avez ce qu’on appelle un ventre bedonnant, vous êtes probablement victime d’une inflammation chronique du tissu adipeux. Parce que c’est un processus pathologique silencieux qui, tôt ou tard, finira par se manifester comme une bombe à retardement, vous feriez mieux de vous intéresser aux nouvelles découvertes et d’agir rapidement.
Que se passe-t-il lorsque vous prenez du poids ?
Prendre du poids est un processus tout à fait naturel pour notre organisme. C’est une astuce qui permet de mettre en réserve l’énergie dont on n’a pas immédiatement besoin. De cette façon, il n’y a jamais de gâchis et l’organisme peut facilement survivre aux périodes de disette. Malheureusement, ce qui était une bénédiction pour nos ancêtres est devenu une véritable malédiction dans nos sociétés d’opulence. La chute de l’activité physique, l’abondance des biens alimentaires, leur forte densité calorique et parfois leur mauvaise qualité ont parasité le mécanisme et provoqué des épidémies de surpoids spectaculaires.
Chez ces personnes, les apports caloriques ont été plus élevés que les dépenses pendant un certain temps : il a donc fallu stocker l’énergie en trop dans des cellules spécialisées, les adipocytes. Ce sont ces cellules qui forment l’essentiel du tissu adipeux, le tissu mou responsable des formes disgracieuses. Les réserves sont stockées sous forme de lipides : ils pénètrent dans les adipocytes qui enflent comme des ballons de baudruche à mesure que s’accumulent les graisses.
Si le déséquilibre calorique se poursuit, le tissu continue de s’étendre, obligeant l’organisme à recruter toujours plus de cellules graisseuses et à réaménager les voies de circulation sanguine pour les alimenter correctement. Mais si les adipocytes sont de trop grande taille, ils finissent par suffoquer et manquer d’oxygène : les vaisseaux sanguins ne parviennent plus jusqu’à eux et la distance de diffusion de l’oxygène peut être dépassée.
Ce manque d’oxygène, qu’on appelle hypoxie, va semer le chaos dans le tissu adipeux.
-
Il provoque une inflammation chronique du tissu adipeux.
Cette même inflammation se propage ensuite vers la circulation sanguine, où on est d’ailleurs capable de la mesurer avec un test spécifique. L’inflammation s’accompagne d’une infiltration massive de macrophages, ces cellules immunitaires primitives attirées par certaines cytokines (le MCP-1 notamment) sécrétées par les adipocytes suffocants.
-
Il provoque la formation d’un dépôt de collagène qui piège les adipocytes.
L’inflammation du tissu adipeux s’accompagne d’un dépôt de collagène (de type VI) qui va rendre le tissu rigide, fibreux. Des bandes fibreuses se forment dans le milieu extracellulaire, ce qui va grandement perturber le tissu. Ces bandes vont empêcher les adipocytes de gonfler et de stocker davantage de lipides excédentaires, les réorientant vers des organes vitaux comme le foie, les muscles et le cœur, ce qui augmente l’accumulation de dépôts lipidiques à des endroits inappropriés. Et c’est précisément cette réorientation des graisses qui est à l’origine de très nombreuses complications comme les troubles cardiovasculaires, l’insulinorésistance, le diabète de type II ou la stéatose hépatique.
Stéatose et fibrose: Explications
Important facteur de risque d’accidents cardio-vasculaires, de diabète et de cancers extra-hépatiques, la stéatose est, dans 10 % à 20 % des cas, associée à de l’inflammation et à une souffrance des cellules du foie, les hépatocytes, pouvant aller jusqu’à leur nécrose. Il ne s’agit plus alors de stéatose pure, mais d’une stéato-hépatite non alcoolique, véritable hépatite à la graisse, ou NASH (non alcoolic steatohepatitis) qui associe une inflammation, une nécrose et une fibrose hépatiques. Or la NASH, complètement silencieuse, asymptomatique, peut évoluer dangereusement.
Lorsque la souffrance hépatique devient chronique, les lésions du foie cicatrisent en formant de la fibrose. Cette fibrose s’installe plus ou moins vite selon les sujets. Dans environ 20 % des cas, elle va progresser jusqu’à la cirrhose. Dès lors, le foie, complètement déstructuré, ne peut plus fonctionner normalement, et des complications très graves peuvent survenir: hémorragies digestives, insuffisance hépatique, encéphalite hépatique, etc.
-
Il complexifie la perte de poids.
C’est un fait démontré : plus le tissu graisseux contient de la fibrose, moins une personne a de chance de perdre du poids. Voilà pourquoi cette fibrose pathologique pourrait constituer une cible potentielle du traitement de l’obésité !
Ce phénomène est un véritable cercle vicieux : la réduction du flux sanguin vers le tissu gras fibrosé peut entraîner la nécrose des cellules graisseuses, ce qui attire d’autres macrophages et augmente encore le niveau de l’inflammation. Au final, les cellules du tissu gras progressent vers un état de sénescence très inquiétant.
Comment savoir si votre tissu adipeux est normal ?Cette « fibrose » du tissu graisseux ne survient pas uniquement chez les personnes obèses. Il peut également apparaître chez des personnes minces, ayant très peu de gras sous la peau, mais présentant cette forme de pomme caractéristique qu’on appelle familièrement la bedaine. Chez eux, le gras se dépose au niveau de l’abdomen, dans les couches profondes du ventre et autour de leurs organes internes. Or, c’est un dépôt de graisse particulièrement risqué pour la santé.
Il existe plusieurs grands dépôts de graisses : le tissu sous-cutané, le tissu viscéral, les hanches et tous ceux associés à des organes comme le cœur ou les reins. Chacun de ces dépôts a un profil endocrinien bien spécifique, c’est-à-dire qu’ils ne sécrètent pas les mêmes messagers, et donc les conséquences ne sont pas les mêmes si les dépôts s’agrandissent ou deviennent malades.
Par exemple, le tissu sous-cutané ne semble pas lié aux pathologies associées à l’obésité contrairement au tissu viscéral. C’est lui qui serait tout particulièrement sensible à ce phénomène de fibrose.
Comment savoir si votre tissu gras abdominal est concerné
Pour être tout à fait sûr, il faudrait mesurer le niveau d’inflammation et détecter ou non le phénomène de fibrose. Plus simplement, si vous avez l’impression d’avoir trop de gras au niveau abdominal, cela peut être un indicateur mais là encore, ça n’est pas systématique : il y a des personnes minces qui peuvent en être victimes et des personnes obèses « métaboliquement saines. »
Le ressenti, l’écoute du corps, les troubles inflammatoires divers, la fatigue et la difficulté à perdre du poids (même si l’excédent n’est pas énorme) sont donc des repères cruciaux. A partir de cet instant, une anamnèse devient nécessaire auprès de votre thérapeute.
Que se passe-t-il si rien n’est fait ?
Il faut savoir que le tissu adipeux n’est pas qu’une simple réserve de graisses : c’est un organe qui sécrète de nombreux messagers chimiques (leptine, adiponectine notamment) ayant des répercussions directes sur l’ensemble de l’organisme. Il intervient notamment dans la réponse immunitaire, la pression sanguine, l’hémostase, la régulation de la masse osseuse, la prise alimentaire, les fonctions assurées par la thyroïde et même la reproduction. Autrement dit, si votre tissu adipeux est fibrosé, c’est votre organisme tout entier qui en pâtit.
Il est donc urgent d’y remédier avant de voir apparaître le spectre du diabète de type II ou de l’athérosclérose. Plus vous attendez, et plus la fibrose risque de s’installer et gangréner l’ensemble du tissu. Voici quelques pistes d’action à envisager au plus vite pour diminuer le tissu graisseux et le niveau d’inflammation :
-
L’activité physique est la condition indispensable à la fonte des graisses viscérales. C’est un impératif pour accroître et entretenir une masse musculaire souvent très réduite.
-
La sécrétion de cortisol (une hormone produite en excès en cas de stress chronique) est corrélée avec une augmentation de la graisse abdominale. Il s’agit donc de tout mettre en œuvre pour retrouver des moments de détente ainsi qu’une plus grande sérénité.
-
Le recrutement de cellules graisseuses est amplifié par certains facteurs alimentaires, comme un déséquilibre entre les apports en acides gras oméga-6 et en acides gras oméga-3. Veillez donc à diminuer vos apports en oméga-6 (qu’on trouve dans de très nombreux produits transformés) et à augmenter vos apports en oméga-3 (qu’on trouve en très bonne qualité dans l'OMÉGA 3 - EPA + et vitamine E).
-
Le maintien d’une perte de poids passe par un rééquilibrage alimentaire forcément plus faible en calories. Il faut donc tenir le coup et ne pas négliger les stratégies d’accompagnement qu’elles soient psychologiques ou nutritionnelles (par exemple des coupe-faim d’origine naturelle comme les barres paléo).
-
Considérez les produits spécifiquement conçus pour inhiber la formation des cellules graisseuses comme le konjac ou pour faire fondre la graisse viscérale comme MaxiCapsicum. Ne négligez pas non plus l’intérêt de la formule probiotiques dans la perte de poids et l’inflammation. La recherche a montré que le microbiote (flore intestinale) jouait un rôle de contrôle très important sur le tissu viscéral et sur l’inflammation : des souches de bactérie comme Lactobacillus acidophilus, Lactococcus lactis, Lactobacillus casei, Bifidobacterium bifidum et Lactobacillus delbrueckii bulgaricus aident à combattre l’inflammation et l’excès de poids.
-
Si votre glycémie fait apparaître un « pré-diabète », vous pouvez faire appel au gymnema, sachant qu'il n'existe aucune contre-indication ni aucun effet indésirable connus. Le chrome est, quant à lui, le principal minéral qui intervient dans la sécrétion d'insuline. Il en accroît également la capacité à se lier aux cellules cibles. Les études cliniques montrent que le chrome peut être bénéfique pour ceux qui souffrent d'intolérance au glucose.
-
La principale propriété du Chitosan est qu'il absorbe très bien les matières graisseuses. En effet, le Chitosan a la particularité, lorsqu'il est ingéré par une personne, de déposer une matière rappelant un gel, sur les parois de l'estomac, laquelle va protéger celui-ci contre les dépôts de graisse. D'un point de vue chimique, le Chitosan va, lorsqu'il entre en contact avec les lipides, se lier avec les graisses et les capter. En fait, il agit véritablement comme un piège à graisse. Le Chitosan peut ainsi attirer jusqu'à 15 fois son poids de matière graisseuse. Lorsque le Chitosan et les lipides se sont liés, ils ne peuvent pas être mélangés dans l'organisme, et de ce fait, ils seront évacués ensemble par les voies naturelles.
La somatropine naturelle et les cellules graisseuses
La somatropine permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses avantages amincissants et pour ses vertus contre le vieillissement.
Le sport et les aliments sains et équilibrés sont fortement recommandés. Ce n’est pas uniquement pour maigrir mais aussi pour maintenir un poids stable et une bonne santé au quotidien. Parfois, la prise de solutions plus radicales sont nécessaires pour des résultats rapides et convaincants en un rien de temps. Ici la somatropine assure pour perdre du poids rapidement.
Rôle essentiel:
La somatropine joue un rôle crucial dans la perte de poids. En effet, cette hormone de croissance synthétique aide à améliorer nettement le métabolisme des lipides, des protéines et d'autres éléments minéraux de l’organisme.On pourrait croire qu’elle ferait grossir, mais bien au contraire, elle agit sur les cellules grasses en les éliminant rapidement. Pour les pratiquants de sports fatigants, la somatropine est parfois une incroyable source d’énergie, de nombreux athlètes l’utilisent pour cette raison.
C’est d’ailleurs l’un des faits qui garantissent l’efficacité de cette hormone durant un régime minceur.
N’oubliez pas : laisser évoluer le surpoids, c’est entretenir un terrain inflammatoire qui sera forcément source de complications et qui finira tôt ou tard par être irréversible.
-
Messieurs, allez-vous enfin prendre soin de votre prostate ?
- Par vogot
- Le 29/08/2018
L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) constitue un obstacle sous-vésical à l'écoulement des urines (signes obstructifs) et peut entraîner une réaction de la paroi vésicale (hyperactivité vésicale).
L'HBP est une affection bénigne fréquente occasionnant des symptômes urinaires du bas appareil (SBAU) altérant la qualité de vie et pouvant être à l'origine de complications potentiellement graves. Elle correspond à une hyperplasie des glandes de la prostate péri-urétrale (zone de transition de la prostate).
L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une pathologie fréquente favorisée par le vieillissement et liée au développement d'un adénome prostatique responsable d'un obstacle chronique à la vidange vésicale.
L'évolution de l'HBP peut entraîner un retentissement sur :
-
le bas appareil urinaire : vessie de lutte,
-
le haut appareil urinaire : insuffisance rénale chronique obstructive.
L'anamnèse repose sur l'interrogatoire et la recherche des problèmes urinaires du bas appareil (SBAU) qui sont des signes fonctionnels urinaires :
-
retard au démarrage, dysurie, jet faible, gouttes retardataires ;
-
pollakiurie, urgenturie, impériosité, brûlures mictionnelles.
Parmi les compléments reconnus pour limiter l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) s’érigent en maîtres incontestés des extraits de plantes et des nutriments ayant fait l’objet de multiples études.
Focus sur ces incontournables et sur les autres substances prometteuses.
Depuis de nombreuses années, des extraits de baies de sabal sont utilisés avec beaucoup de succès en Europe et Outre-Atlantique pour soulager durablement les symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate (adénome prostatique) et dégager les voies urinaires.
Le sabal palmetto ou serenoa repens, encore nommé palmier nain, est en effet riche en phytostérols et en acides gras spécifiques capables de bloquer les hormones qui influent sur la taille de la prostate. La prise de tels extraits, standardisés en acides gras libres, agissent à plusieurs niveaux :
-
Ils inhibent la 5-alpha-réductase et limitent la liaison de la dihydrotestostérone (DHT) – la forme active de la testostérone qui stimule la croissance des cellules prostatiques - aux récepteurs androgéniques,
-
Ils diminuent la prolifération des cellules prostatiques et induiraient même l’apoptose des cellules cancéreuses,
-
Ils réduisent l’inflammation et les envies pressantes d’uriner,
-
Ils augmentent le flux urinaire et favorisent les vidanges complètes.
Les extraits de sabal palmetto seraient donc aussi efficaces que le finastéride ou la tamsulosine, deux médicaments couramment prescrits pour traiter l’HBP.
Ces extraits sont souvent associés dans les études cliniques à un extrait de racine d’ortie (Urtica dioica), pour leurs actions synergiques et dépourvues d’effets secondaires. Ce dernier inhibe également la liaison de la DHT sur les cellules prostatiques et selon les études effectuées, il procure un soulagement significatif des symptômes. Il est d’ailleurs recommandé par la commission E allemande pour soulager naturellement les troubles urinaires associés à l’HBP.
Parmi les plantes, on peut citer également le Pygeum africanum, un prunier d’Afrique utilisé en Europe depuis le milieu des années soixante. Les phytostérols qu’il contient améliorent la contractilité de la vessie, possèdent un effet anti-inflammatoire en inhibant la production de prostaglandines, préviennent la croissance des cellules prostatiques, réduisent les levées nocturnes et augmentent le flux urinaire de façon à favoriser une vidange complète.Le Moringa Oleifera est un arbre très résistant à la sécheresse et originaire de l’Inde, du Pakistan et de l’Afghanistan. Facile à cultiver, bon marché et très riche en vitamines, on se sert de ses feuilles depuis près de 5 000 ans pour pallier à la malnutrition. C’est également un excellent médicament naturel, capable de soigner bien des maux. Tout comme le sabal palmetto et le soja, il renferme du bêta-sitostérol ayant fait ses preuves lors de diverses études et contient plus de 90 nutriments, 46 antioxydants, vitamines, minéraux, protéines, ainsi que tous les acides aminés essentiels.
Il est considéré comme un super-aliment et montre en effet clairement que ce phytostérol est capable d’augmenter le flux urinaire et de diminuer l’urine résiduelle dans la vessie.
De plus, ses bénéfices perdurent plusieurs mois après l’arrêt de la supplémentation. Les feuilles de moringa soignent les maladies suivantes : Tumeurs de l’estomac, douleurs de dos, prostatite, trouble de la vessie, douleurs dues aux inflammations, fièvre typhoïde, hernies diverses, constipation, faiblesse sexuelle, troubles digestifs, les infections des yeux, le diabète, l’hypertension et l’hypotension, décalcification dentaire, fatigue générale , protection préventive de la prostate.
Ces extraits de plantes sont couramment utilisés seuls ou en association avec :
-
Un extrait hydrophile et lipophile de pollen qui inhibe la formation de DHT, diminue légèrement les symptômes urinaires associés à l’HBP et notamment la nycturie, c’est à dire les levées nocturnes pour uriner.
-
Le zinc, qui est LE minéral spécifique de la prostate. En effet, les cellules épithéliales prostatiques l’accumulent et les recherches montrent qu’il inhibe la croissance cellulaire ainsi que l’activité de la DHT et empêche l’activité de la 5-alpha-réductase. Les cellules prostatiques hypertrophiées en sont d’ailleurs quasiment dépourvues, limitant ainsi la fonction d’autorégulation du zinc sur la croissance.
-
Le bore qui favorise également un développement sain des cellules prostatiques.
Parmi les formules prometteuses, le Precurseur TST, a spécialement été conçu pour augmenter la quantité de testostérone dans le corps. Il est constitué d’extraits de végétaux et présente un taux élevé de principes actifs très utiles pour la synthèse hormonale.
Precurseur TST contient des extraits d'origine végétale (Tribulus terrestris, Trigonella foenum-graecum, Serenoa repens, Coleus forskohlii, Passiflora incarnata y Trifolium pratense) qui garantissent une efficacité optimale.
Le Précurseur TST contient aussi de la Foskoline agissant sur l’hypothalamo-hypophysaire pour que ce dernier libère les neuro-hormones indispensables à la spermatogenèse et à la formation de testostérone.
La consommation de ce produit permet de réduire les troubles prostatiques et de minimiser les signes de féminisation en inhibant l’aromatase, l’enzyme responsable de la transformation de la testostérone en œstrogène.
Pour mieux comprendre l’HBP
La prostate peut tripler de volume sous l’action de deux enzymes clés :
-
La 5-alpha-réductase qui convertit la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), la forme la plus active,
-
L’aromatase qui convertit la testostérone en œstrogènes. L’excès d’œstrogènes exacerbe non seulement l’HBP mais accroit également le risque d’une évolution vers un cancer prostatique.
La DHT et les œstrogènes sont responsables de la prolifération des cellules prostatiques par activation de certains facteurs de croissance (IGF-1 – Insulin growth factor). Ainsi, toutes les substances agissant sur ces deux enzymes, ou limitant la liaison de la DHT ou des œstrogènes aux récepteurs prostatiques, limitent l’HBP.
Parmi les facteurs de risque de l’HBP il y a bien évidemment l’âge puisqu’il va engendrer des modifications dans la production hormonale mais aussi la sédentarité et certains médicaments.
De la broméline contre les prostatites
La broméline tire son nom de « broméliacées », la famille botanique à laquelle appartient l'ananas. Elle peut être extraite du jus de l'ananas frais ou, ce qui est le cas de celle qui se trouve sous forme de supplément, de la tige de la plante. On s'en sert comme additif alimentaire pour attendrir la viande ou comme agent de texture. En tant que supplément alimentaire, elle est offerte soit seule, soit en association avec d'autres enzymes ou des plantes digestives.
Contrairement à d’autres enzymes qui sont dégradées dans le système digestif, la broméline est partiellement absorbée par l'organisme et passe dans le sang. Elle exerce ainsi une activité systémique : elle inhiberait la production des prostaglandines qui causent l'inflammation, éclaircirait le sang et aurait un effet bénéfique sur le système immunitaire. En combinaison avec la myrtille elle peut soulager les symptômes d'infection de l'appareil urinaire.
Pour prévenir ou contrer le développement des cellules cancéreuses à ce niveau, d’autres extraits doivent faire partie de l’arsenal.
Parmi les substances reconnues, le lycopène, un puissant caroténoïde antioxydant abondamment présent dans les tomates, possède un effet protecteur contre ce type de cancer. Les études montrent en effet qu’il est capable d’inhiber la croissance des cellules prostatiques cancéreuses.La vitamine D3 également, très peu présente dans l'alimentation comparée au lycopène, à part dans les poissons gras. Essentiellement synthétisée par l’organisme aux beaux jours sous les effets des UVB à partir d’un dérivé du cholestérol, la plupart des européens en manquent pourtant cruellement, exposant l’organisme à des risques de cancers, dont celui de la prostate. Il est donc nécessaire d’octobre à mars d’avoir recours à une supplémentation quotidienne de vitamine D3.
Parmi les polyphénols, un composé se dégage pour lutter contre la croissance des cellules prostatiques cancéreuses : Le resvératrol. Cette substance peut constituer une alternative plus efficace et moins toxique que la chimiothérapie.
L’extrait de grenade, et plus particulièrement la punicalagine et l’acide ellagique, sont également reconnus pour leurs effets protecteurs, ainsi que des alcaloïdes, des triterpènes. Ils évitent en effet le déclenchement de mutations et exercent in vitro une activité antiproliférative. Plus encore, l’acide ellagique est capable d’inhiber deux protéines essentielles (VEGF et PDGF) nécessaires à la formation du réseau sanguin des tumeurs ; elles interférent le plus souvent avec le processus d’angiogenèse, une caractéristique clé de la gravité de l’évolution tumorale.
L'extrait de grenade inhibe la croissance cellulaire, induisait l'apoptose dans une lignée cellulaire hautement agressive de cancer de la prostate et réduisait la sécrétion de PSA.
D’autres ingrédients scientifiquement étudiés s’avèrent intéressants :-
La chrysine est un composé flavonique extrait de la passiflore bleue (Passiflora caerulea) qui inhibe la conversion de la testostérone en œstrogènes, que l'on retrouve dans Precurseur TST.
-
La naringine, extrait du pamplemousse qui est aujourd’hui un inhibiteur oestrogénique parfaitement reconnu (cytochrome P 450).
-
La génistéine extraite du Sophora japonica (plus active que celle extraite du soja) qui inhibe fortement l’aromatisation.
-
L’Epilobium parviflorum (épilobe à petites fleurs) qui, de par sa richesse en terpènes, phytostérols, flavonoïdes, tannins, et plus particulièrement en oenothéine B, inhibe conjointement les deux enzymes clés que sont l’aromatase et la 5-alpha réductase.
-
Le sélénium, qui selon certaines études, diminuerait le risque de cancer de la prostate et ralentirait sa progression.
-
L'acide boswellique, extrait de la boswellia serrata. Il faut citer aussi une nouvelle découverte très prometteuse concernant l’utilisation de la Boswellia : l’hypertrophie bénigne de la prostate et des prostatites d’une manière générale.
Lire aussi ces articles: Prostate, Plantes et affections: prostate, Prostate: Messieurs si vous saviez.
-
Prévention cancer : quelques mesures simples et efficaces
- Par vogot
- Le 28/08/2018
Le terme « cancer » englobe un groupe de maladies se caractérisant par la multiplication et la propagation anarchiques de cellules anormales. Si les cellules cancéreuses ne sont pas éliminées, l’évolution de la maladie va mener plus ou moins rapidement au décès de la personne touchée.
Un cancer peut être dû à des facteurs externes (mode de vie, facteurs environnementaux ou professionnels, infections), ou internes (mutations héréditaires, hormones, dérèglement du système immunitaire, etc.). Ces facteurs de risque peuvent agir ensemble ou de façon successive, et enclencher ou favoriser le développement du cancer.
Souvent, plusieurs dizaines d’années séparent l’exposition à des facteurs externes et le déclenchement de la maladie.
Un cancer débute quand de nombreux dégâts microscopiques se sont accumulés sans être réparés dans une cellule. Devenue cancéreuse, la cellule va se multiplier de façon incontrôlée. Une tumeur maligne (masse de cellules cancéreuses) se constitue petit à petit dans l’organe de départ du cancer. La tumeur grandit et envahit les tissus voisins de proche en proche.
Plus de 5 millions de cancers pourraient être évités chaque année en adoptant quelques mesures simples et efficaces, Ces changements devraient être encouragés par les politiques de santé publique pour réduire drastiquement le nombre de diagnostics annuels. D’autant que certains d’entre eux vous sont plutôt méconnus.
1) Arrêter de fumer
Le tabagisme garde toujours la triste première place au classement des facteurs de risque du cancer. Néanmoins, les mesures de prévention commencent à payer puisque le nombre de fumeurs diminue lentement dans les pays occidentaux. Il faut dire que les statistiques sont effrayantes : le risque d'être atteint d'un cancer est de 10 à 50 fois supérieur pour un fumeur que pour un non-fumeur. En moyenne, il vit 10 ans de moins que les non-fumeurs tout en vieillissant moins bien : l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, les bronchites chroniques et la dysfonction érectile font généralement partie de son quotidien.
Le mécanisme : la fumée brûlante du tabac altère progressivement la muqueuse bronchique et paralyse les cils protecteurs. A terme, ces cils disparaissent et l’évacuation des particules polluantes devient très difficile. L’irritation chronique perturbe alors les cellules de la muqueuse qui s’empilent au lieu de rester sur une seule couche.
2) Perdre du poids
L’excès de poids est le deuxième plus gros responsable des cancers dans le monde. Les auteurs de l’étude estiment que c’est une menace publique énorme compte tenu de l’épidémie d’obésité qui touche actuellement le monde occidental. Malheureusement, les gens ne réalisent pas à quel point ils mettent leur santé en danger.
Le mécanisme : un excès de tissu adipeux (notamment près de l’abdomen) dérègle un nombre incalculable de mécanismes qui conduisent à un état d’inflammation chronique, une accélération du vieillissement, une résistance à l’insuline, une plus grande susceptibilité aux troubles cardiovasculaires et à un risque augmenté de cancers. Plus de 13 types de cancer seraient concernés, en particulier ceux de l’intestin, du sein, de l’utérus et du rein.
3) Mieux préparer son corps au soleil et augmenter sa consommation d’antioxydants
On estime à au moins 130 000 le nombre de mélanomes malins qui sont diagnostiqués chaque année dans le monde. Ce sont des tumeurs cancéreuses qui se forment au niveau des mélanocytes, les cellules de la peau qui produisent de la mélanine. Ils font partie des cancers qui progressent le plus rapidement et qui génèrent facilement des métastases. D’après les auteurs de l’étude, c’est l’exposition aux rayons UV du soleil qui serait le principal responsable de cette épidémie.
Le mécanisme : en réalité, ce n’est pas l’exposition aux rayons du soleil en tant que telle qui est condamnable, mais notre façon de nous exposer. Comme nous passons le plus clair de notre temps dans des bureaux, notre peau ne s’habitue pas à la montée en puissance des rayons du soleil pendant le printemps. Sous l’action des rayons ultraviolets, les mélanocytes libèrent normalement de la mélanine, un pigment chargé de filtrer les rayons lors de la prochaine exposition. C’est le bronzage bien connu. Malheureusement, la plupart du temps, nous exposons notre corps insuffisamment préparé à des rayons UV très agressifs qui, en l’absence de mélanine, vont provoquer des mutations génétiques graves au niveau des cellules souches cutanées. Au fil des expositions imprudentes, les mutations s’accumulent jusqu’au jour où un simple coup de soleil provoque la mutation de trop et le développement d’un mélanome.
Le conseil complémentaire : consommer régulièrement des aliments riches en quercétine (comme le raisin et les fruits rouges), en lycopène (la tomate), en lutéine (légumes à feuilles vert foncé comme le chou et les épinards) et en caroténoïdes (comme l’abricot, le melon, la carotte ou le poivron), surtout au printemps et en été. Ce sont des pigments qui vont contribuer à filtrer les rayons UV du soleil.
Des suppléments de curcumine (Super curcuma), de flavonoïde et caféine (Café vert et thé vert), de Co-enzyme Q10, de Broméline + Rutine et d'antioxydant (Redox) sont également disponibles pour compenser la faible quantité et la qualité de plus en plus pauvre des fruits et légumes que nous consommons.
4) Se protéger d’Helicobacter Pylori et du Papilloma Virus
Helicobacter pylori colonise l’estomac d’une personne sur deux dans le monde. Aux dernières nouvelles, elle provoquerait la mort de plus de 600 000 personnes chaque année par l’intermédiaire du cancer de l’estomac.
Le Papilloma virus, quand à lui, représente un groupe de virus extrêmement courants dans le monde qui se transmettent principalement par contact sexuel. Les plus agressifs d’entre eux sont les principaux responsables du cancer du col de l’utérus qui tue chaque année plus de 270 000 femmes.
Les mécanismes : la plupart des infections au Papilloma virus sont inoffensives et disparaissent spontanément en moins de 2 ans. Mais il arrive que certaines souches agressives parviennent à s’intégrer dans les chromosomes de la cellule hôte et provoquent une mutation des cellules du col de l’utérus conduisant à l’apparition d’une tumeur.
Helicobacter pylori sécrète une enzyme capable de couper les liaisons qui attachent les cellules de la muqueuse gastrique entre elles. L’imperméabilité de la couche protectrice de l’estomac n’est donc plus assurée et la bactérie peut s’immiscer dans les couches les plus profondes. C’est là-bas qu’elle libère une toxine, la protéine Cag A, capable de reprogrammer le fonctionnement génétique des cellules pour empêcher le système immunitaire de les détecter. Malheureusement, ce tour de passe-passe dérègle aussi une multitude de signaux secondaires dont certains sont associés au cancer.
Le conseil complémentaire : en plus des traitements conventionnels, une supplémentation en Lactobacillus reuteri (H.E. de girofle), une huile essentielle inhibitrice d’Helicobacter pylori, L - Glutathion et Papaïne, Moringa, L-Glutamine, peut favoriser le renforcement de la barrière épithéliale et contribuer à accélérer sa réparation.
5) Boire moins d’alcool
La consommation d’alcool, même modérée, augmenterait le risque de cancer. Evidemment, plus on boit et plus ce risque augmente : au-delà de 10 verres par semaine, par exemple, l’espérance de vie est réduite en moyenne de deux ans.
Le mécanisme : Quand vous buvez de l’alcool, l’organisme produit de l’acétaldéhyde, un produit chimique dangereux qui endommage les brins d’ADN des cellules souches. Certaines enzymes (les aldéhydes déhydrogénases) peuvent limiter la casse en transformant rapidement l’acétaldéhyde en acétate, mais il arrive fréquemment qu’elles soient défectueuses ou en nombre limité (chez les populations asiatiques notamment). Il existe également des mécanismes de réparation de l’ADN, mais les gènes qui s’occupent de les mettre en place peuvent à leur tour être endommagés. C’est la consommation d’alcool à long terme et l’accumulation des dégradations au niveau de l’ADN qui finissent par déclencher un cancer.
6) Manger plus de fibres
Pas de doute, les personnes qui consomment de grandes quantités de fibres alimentaires ont moins de risque de développer un cancer, notamment celui du sein et celui du côlon.
Le mécanisme : les aliments riches en fibres aideraient à réduire les taux élevés d’œstrogènes sanguins qui sont fortement associés au cancer du sein. D’autres mécanismes sont avancés pour expliquer son effet préventif sur l’un des cancers les plus meurtriers, le cancer colorectal : diminution du temps de transit des déchets, favorisation de bactéries spécifiques qui produisent du butyrate, une source d’énergie pour les cellules du côlon qui aiderait à prévenir les tumeurs…
Le conseil complémentaire : choisissez systématiquement des céréales à grains complets ou semi-complets, augmentez vos apports en fruits, en légumes et en légumineuses, et jetez votre dévolu sur des suppléments de fibres végétales comme le Psyllium Bio, conçu à partir de graines de psyllium.
Sept autres mesures complémentaires :
-
Réduire fortement sa consommation de viandes transformées
-
Fuir la pollution de l’air
-
Eviter l’exposition à certaines substances (comme l’amiante)
-
Privilégier l’allaitement
-
Augmenter son niveau d’activité physique
-
Se montrer vigilant avec l'hormonothérapie de remplacement (HRT)
-
Eviter les rayons X non nécessaires
Les points essentiels :
-
Environ 40 % des cancers sont liés à des facteurs de risque facilement évitables.
-
La consommation de tabac, l’excès de poids et l’exposition insuffisamment préparée aux rayons UV sont les 3 principaux facteurs de risque.