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  • Berbérine: Le diabète n'est pas une fatalité

    Comme je l'écrivais dans l'article Berbérine, des études récentes démontrent que la berbérine est un candidat de rêve au traitement du diabète. Elle présente des effets anti-hyperglycémiants et anti-hyperlipidémiques remarquables tout en influençant positivement le poids. La seule raison qui explique pourquoi elle n’est pas encore connue de tous c’est que son mécanisme d’action précis échappait toujours à la recherche, mais des avancées récentes en ce domaine ont été faites. En naturopathie, voici ce que l'on sait depuis longtemps.

    Nouvelle arme anti-âge, la berbérine est une substance d'origine végétale qui aiderait à améliorer la sensibilité à l’insuline et à faciliter le transport du glucose dans les cellules de l’organisme. Elle contribuerait ainsi à abaisser très efficacement la glycémie et à augmenter la longévité...

    Dans cet autre article, Diabète type 2: Berbérine, arrêtez de vous faire sucrer !, je vous révélais qu'une grande étude sur les effets des médicaments contre le diabète a dû être interrompue brutalement parce que les scientifiques se sont aperçus que les patients diabétiques qui prenaient le plus de médicaments avaient le plus fort risque d’infarctus, d’accident cardiovasculaire et de mort par maladie cardiaque !

    Contrairement à ce que l'on voudrait vous faire croire, et comme c'est souvent le cas dans les expertises, les contradictions sont nombreuses, la berbérine n'agit pas comme un médicament tant qu'elle est prise à des doses inférieures à 400 mg en principes actifs.

    Les uns disent que la berbérine a une action pharmacologique, réelle, importante et diverse. Elle a des effets établis sur le système nerveux central (anticonvulsion, antidouleur), sur le système cardiaque (antihypertenseur) et réduit le taux de certains lipides dans le sang. Elle agit particulièrement sur le métabolisme avec un effet hypoglycémiant (qui fait baisser le taux de sucre dans le sang). Les vendeurs de ces compléments alimentaires promeuvent leurs produits avec des mentions telles que « Maintien d’une glycémie normale » ou « Zéro sucres » voire en les recommandant comme traitement antidiabète.

    Ce serait ennuyeux, d'après eux, à double titre. D’une part ce genre d’allégations santé n’a pas été autorisé. D’autre part elles masquent une réalité autre : en fait, la berbérine ne maintient pas la glycémie (effet physiologique) mais elle la fait baisser (effet thérapeutique), comme plusieurs études cliniques l’ont démontré. La nuance peut sembler subtile mais c’est précisément ce qui fait la différence entre un aliment et un médicament.

    D'autres études sérieuses démontreraient qu'en régulant une protéine appelée AMPK qui à son tour régule le métabolisme énergétique, la berbérine jouerait un rôle primordial dans certaines pathologies métaboliques comme le diabète, l’insulino-résistance, l’obésité ou les complications liées au diabète. Nous y reviendrons...

    Les quatre atouts principaux de la berbérine :

    • abaissement notable de la glycémie

    • réduction des niveaux d’hémoglobine glyquée

    • rééquilibrage des taux circulants d’insuline

    • baisse des triglycérides, du LDL-cholestérol et du cholestérol total sanguins

    Les études les plus représentatives portent d’ailleurs sur l’efficacité de la berbérine permettant de se rapprocher de celle de la metformine, substance très utilisée en thérapeutique pour le traitement du diabète de type 2 et du surpoids lié au métabolisme du glucose.

    Alors qui croire ? Comme je le dis souvent, c'est vous et vous seul-e qui avez la réponse. Faites vous une idée PERSONNELLE en essayant, en utilisant, bien entendu, avec l'aide d'un praticien de santé ouvert d'esprit, qui, après anamnèse saura vous guider efficacement.

    Mais alors, la berbérine, c'est quoi ?

    Les médecines chinoises et ayurvédiques utilisent de nombreuses plantes encore méconnues de la médecine occidentale. Parmi elles, la Berberis vulgaris, encore nommée épine-vinette, contient en ses baies un alcaloïde végétal puissant : la berbérine.

    Cette substance se retrouve également dans d’autres plantes : Coptis chinensis, Berberis aquifolium et aristata, Hydrastis canadensis. Elle est employée traditionnellement depuis plus de 2 500 ans pour aider à soutenir l'organisme ou encore à calmer les troubles intestinaux.

    Mais depuis une décennie, les chercheurs lui portent un intérêt croissant pour ses effets sur les problèmes métaboliques et cardiovasculaires, en constante augmentation dans les sociétés occidentales, et sur son rôle crucial dans l’activation d’une enzyme clé du métabolisme : l’AMPK.

    Son mécanisme d'action relève essentiellement de l’activation de l’AMPK

    L’AMPK (Adenosine Monophosphate activated Protein Kinase) est une enzyme ubiquitaire fondamentale, qui joue un rôle dans l'homéostasie énergétique cellulaire. L’activation de l'AMPK a principalement pour effet :

    • de stimuler l’oxydation des acides gras hépatiques et la cétogenèse ;

    • d’inhiber la synthèse du cholestérol, la lipogénèse (formation de graisses) et la synthèse des triglycérides ;

    • de stimuler l'oxydation des acides gras dans les muscles squelettiques et l’absorption du glucose par les muscles ;

    • de moduler la sécrétion d'insuline par les cellules bêta du pancréas.

    L’AMPK est exprimée dans un certain nombre de tissus, y compris le foie, le cerveau et les muscles squelettiques, où elle agit comme un « interrupteur général métabolique » qui régule plusieurs systèmes intracellulaires, y compris l'absorption cellulaire du glucose, la bêta-oxydation des acides gras et la biogenèse du transporteur de glucose 4 (GLUT-4).

    L’AMPK : cette enzyme cellulaire qui favorise la longévité et aide à réduire le stockage des graisses

    Cette enzyme participe donc à la normalisation du métabolisme énergétique, à la régulation de la prise alimentaire et à la sensibilité des tissus. Elle possède ainsi un rôle clé dans la gestion de certains troubles métaboliques.

    Avec les années, l’activation de l’AMPK cellulaire diminue, entraînant entre autre un gain de poids - puisque c’est elle qui détermine la composition corporelle en graisses – et prédispose donc aux maladies qui lui sont liées. La plupart des humains des sociétés occidentales souffrent aujourd'hui d’une consommation excessive chronique de calories, perturbant des fonctions vitales comme la bonne absorption du glucose et des graisses sanguines, une accumulation de déchets cellulaires et une altération des gènes de longévité.

    Cela se traduit par un gain de poids non désiré, des troubles de la glycémie, des décès prématurés, etc. Peu de personnes étant capables de s’astreindre à une restriction calorique, les scientifiques ont heureusement identifié cette enzyme cellulaire, l’AMPK, qui lorsqu'elle est activée, mime les effets bénéfiques observés pendant une restriction calorique, y compris la perte de graisse corporelle excédentaire.

    Des recherches approfondies montrent qu'en augmentant l'activation de l'AMPK, bon nombre des facteurs du vieillissement peuvent être réduits, permettant aux cellules de retrouver leur vitalité juvénile.

    En recherche préclinique, le renforcement de l’activité de l'AMPK a été associé à :

    • une augmentation de 20 à 30 % de la durée de vie

    • une réduction du stockage des graisses (celles du ventre étant particulièrement dangereuses)

    • une augmentation de la sensibilité à l'insuline

    • la réduction du cholestérol et des triglycérides

    • une meilleure activation de l’enzyme SIRT1 (à la manière du resvératrol), etc.

    Berbérine et prostate

    Depuis quelques temps, les recherches scientifiques ont rajouté une nouvelle corde à son arc:  dans le traitement du syndrome des ovaires polykystiques. Les études ont indiqué un réel bénéfice de la berbérine sur le niveau d’androgènes et de testostérone, améliorant la santé et la fertilité des femmes malades. Autre argument de taille en faveur de notre plante surdouée, sa faculté à ralentir la progression du cancer de la prostate par son action bénéfique sur les récepteurs à la testostérone. Cette action spécifique sur les récepteurs permet d’obtenir un effet thérapeutique sans faire chuter les taux de cette hormone, déjà souvent trop basse avec l’âge.

    Effet sur la santé des femmes

    Le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) est une affection hormonale qui entraîne des difficultés de reproduction. Elle concerne environ 10 % des femmes et représente la première cause d’infertilité féminine. La metformine est un traitement communément administré afin de rétablir des rapports hormonaux corrects.

    Plusieurs études randomisées en double aveugle ont mis en évidence une plus grande efficacité suite à la prise régulière de berbérine, notamment dans le cadre de la procréation médicalement assistée. Elle présente en outre moins d’effets secondaires que la metformine.

    C’est aussi lors de la période délicate qu’est la ménopause que la berbérine se fait utile. Elle améliore le profil lipidique comme on l’a déjà constaté, mais elle apaise aussi les sautes d’humeur.‌

    Elle serait aussi une alternative thérapeutique d’avenir pour l’ostéoporose, cette affection qui fragilise les os, fréquente lors de la ménopause. Cette molécule équilibre l’activité des ostéoclastes et des ostéoblastes, des cellules qui respectivement détruisent et reconstruisent le capital osseux.

    Comment la berbérine contribuerait à réduire la glycémie (entre autres...)

    La berbérine, aux propriétés traditionnellement reconnues au niveau immunitaire et intestinal, apparaît comme un excellent supplément nutritionnel anti-âge, très facile d'emploi, relativement peu coûteux et parfaitement toléré. Elle est disponible sous la forme de complément alimentaire (par exemple le complément Berberine).

    La berbérine aiderait à induire, comme la restriction calorique, un stress minimal modéré au niveau cellulaire, favorable sur le long terme. En effet, quand une cellule subit un stress ponctuel, elle synthétise l’AMPK qui prévient ou répare les dégâts cellulaires en priorité, mettant de côté la synthèse de protéines, lipides ou glucides qui nécessitent beaucoup d’énergie. Ainsi, l’énergie disponible est en priorité affectée aux processus de prévention et de réparation cellulaires au détriment des autres fonctions accessoires qui sont mises au ralenti. Ce passage en « mode survie » oblige les cellules à retarder leurs fonctions non essentielles et à orienter les ressources vers la protection et la réparation.

    En aidant à activer l’AMPK, la berbérine pourrait donc agir à plusieurs niveaux :

    • en augmentant la production de GLUT4, un transporteur de glucose, qui ne se rencontre que dans les muscles et les cellules graisseuses, et en améliorant la sensibilité à l’insuline, elle faciliterait le transport du glucose intracellulaire, aidant ainsi l’organisme à mieux utiliser à la fois le glucose et l'insuline, et à abaisser la glycémie et l'hémoglobine glyquée (HbA1c) ;

    • en stimulant le métabolisme des acides gras dans les mitochondries, elle aiderait à réduire les niveaux sanguins des lipides circulants : triglycérides et LDL-cholestérol ;

    • en augmentant la combustion des graisses, elle contribuerait à la diminution du poids corporel ;

    • elle pourrait également favoriser une augmentation de la biogenèse mitochondriale et une meilleure évacuation des déchets de l’organisme (protéines non fonctionnelles par exemple) ;

    • en mimant la restriction calorique, elle prolongerait enfin la durée de vie de 20 à 30 %.

    La berbérine pourrait aussi imiter l’action de l’insuline

    La berbérine semble aussi imiter l'action de l'insuline en augmentant la capacité d'absorption du glucose par les adipocytes 3T3-L1 (cellules graisseuses) et les myocytes L6 (cellules musculaires) d'une manière indépendante de l'insuline. La berbérine aiderait à inhiber l'activité de la protéine tyrosine phosphatase 1B (un important régulateur négatif de signalisation de l'insuline et de la leptine in vivo).

    Elle aiderait également à augmenter la phosphorylation dans les adipocytes 3T3-L1. Chez les souris souffrant de troubles de la glycémie, elle contribuerait à réduire l'hyperglycémie et à améliorer la tolérance au glucose.

    La berbérine aiderait à lutter contre le surpoids

    L'obésité est une cause majeure du syndrome métabolique et est due à une augmentation du nombre et de la taille des adipocytes. Mais si la différenciation et la prolifération des adipocytes sont inhibées, alors le syndrome métabolique peut être traité et prévenu. Une nouvelle étude a examiné les effets de préparations de plantes traditionnelles chinoises sur la différenciation des pré-adipocytes 3T3-L1 à la recherche d'un médicament «anti-obésité».

    Parmi ces plantes, deux d’entre elles, le Coptidis rhizome et le Phellodendri cortex, contenant tous deux de la berbérine, ont montré une inhibition de la différenciation des adipocytes. En fait, la berbérine inhiberait l'ARNm et l'expression de la protéine du récepteur PPARy aussi bien que le C/EBPα (nécessaire à la fois pour l'adipogenèse, à savoir la création de cellules de graisse, et le fonctionnement normal des adipocytes) et elle inhiberait l'accumulation de lipides dans les adipocytes.

    Ces résultats suggèrent que la berbérine pourrait réduire la taille et le nombre des cellules graisseuses et ainsi posséder des effets «anti-obésité».

    Elle contribuerait à améliorer la mémoire

    Selon une récente étude effectuée chez les rats, la prise de berbérine serait efficace pour aider à améliorer la mémoire. Des recherches effectuées en Inde signalent que la berbérine inhibe l’activité de la cholinestérase et augmente la libération de glucagon-like peptide (GLP-1).

    La cholinestérase est l’enzyme qui décompose l'acétylcholine, un neurotransmetteur crucial pour la mémoire et la concentration. Le GLP-1, joue quant à lui un rôle essentiel dans le dysfonctionnement cognitif, l'apprentissage, et la neuroprotection. Lors de cette étude, la peroxydation lipidique, les niveaux de glutathion et l'activité de la cholinestérase ont été évalués dans le cortex cérébral et l'hippocampe. 30 jours après l'induction de troubles glycémiques, les rats ont montré un déficit sévère dans l'apprentissage et la mémoire, associé à une peroxydation lipidique accrue, une diminution du glutathion réduit et une élévation de l’activité de la cholinestérase.

    En revanche, une fois traités avec la berbérine, les rats ont augmenté leurs performances cognitives, réduit les hyperglycémies, le stress oxydatif et l'activité de la cholinestérase. Elle bloque l’activité de l’acétylcholinestérase, une enzyme qui empêche la transmission des messages nerveux. Un effet optimisé par les propriétés antioxydantes de l'alcaloïde.

    La berbérine est aussi porteuse de promesses en termes de protection du système nerveux. L’une de ses cibles thérapeutiques est la démence sénile, incluant la maladie d’Alzheimer.

    Elle protège notamment les neurones en empêchant la formation des plaques amyloïdes néfastes. Ses côtés anti-inflammatoires, hypolipémiant et hypoglycémiant permettent de réduire naturellement le risque de développer la maladie d’Alzheimer.

    C’est aussi le cas pour la maladie de Parkinson. Chez des souris, la berbérine diminue la mort des cellules nerveuses dopaminergiques, essentiels pour le contrôle des mouvements du corps. Des résultats à prendre avec précautions, le modèle de souris utilisé n’étant pas transposable de façon sûre à tous les mammifères pour cette pathologie.

    Enfin, cette dernière aurait un rôle protecteur vis-à-vis de la dépression, comme le suggèrent des études conduites sur des rongeurs.

    Plusieurs études ont été menées in vitro sur des lignées cellulaires de cancer (sein, foie, poumon, prostate…), afin de comprendre les mécanismes anti-tumoraux de la berbérine. Celle-ci a la capacité de bloquer le cycle cellulaire des cellules tumorales et empêche leur prolifération.

    Via son action sur l’AMPK ainsi que sa stimulation de la protéine P53, elle induit également l’apoptose, ou suicide des cellules cancéreuses. La berbérine inhibe aussi la formation de métastases en bloquant la réalisation des métalloprotéinases, qui en sont à l’origine, en partie. Elle bloque en outre l’angiogénèse, c’est-à-dire la formation des vaisseaux qui alimentent les tumeurs formées. 

    Enfin, elle a montré son efficacité en association avec la radiothérapie sur des cellules de cancer du foie.

    La posologie efficace

    D’après les recherches effectuées sur la berbérine, la posologie moyenne recommandée est d'environ 50 à 100 mg (en principes actifs) par jour, soit 1500 à 2500 mg (en composition totale) répartis en plusieurs prises suivant les formulations, avant les trois repas principaux.

    Pour en ressentir pleinement les effets, il est souhaitable d’effectuer une cure de trois mois minimum, puisque son action optimale s’observe après deux semaines de prise régulière. Mis à part quelques utilisateurs ayant noté une légère constipation temporaire en tout début de traitement ou des effets indésirables gastro-intestinaux transitoires, la berbérine est totalement dénuée d’effets secondaires, certifier le contraire est absolument faux.

    Démarrer une prise de berbérine pourrait donc vous aider à lutter :

    • contre le vieillissement

    • contre les troubles liés à la glycémie

    • contre les facteurs de risques des problèmes cardiovasculaires (LDL-cholestérol et triglycérides élevés)

    • et contre le surpoids abdominal

    Veillez à opter pour un complément de berbérine hautement qualitatif, comme le supplément Berberine.

    Toutefois, il existe quelques contre-indications

    Il recommandé de ne consommer que de la berbérine purifiée, d’une part. D’autre part, au vu de ses effets thérapeutiques puissants, il est fortement déconseillé d’en prendre si vous êtes sous traitement :

    • antidiabétique

    • anticoagulant

    • antihypertenseur artériel

    • sédatif (benzodiazépines, fentanyl…) 

    • immunosuppresseur (cyclosporines)

    Tout traitement ciblant les cytochromes P450 doit également empêcher la prise de cet alcaloïde. En effet, cette association représente un danger: la berbérine peut supprimer ou accélérer les effets des médicaments avec lesquels elle interagit. Aucun des deux cas n’est souhaitable.

    Usage déconseillé également aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants et adolescents.

    Il est donc recommandé de consulter un professionnel de santé avant toute prise de berbérine. Un naturopathe peut aussi vous aiguiller quant à vos besoins en compléments alimentaires. À consommer dans le cadre d'une alimentation variée, respectueuse des associations alimentaires et d'un mode de vie sain.

  • Messieurs, allez-vous enfin prendre soin de votre prostate ?

    L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) constitue un obstacle sous-vésical à l'écoulement des urines (signes obstructifs) et peut entraîner une réaction de la paroi vésicale (hyperactivité vésicale).

    L'HBP est une affection bénigne fréquente occasionnant des symptômes urinaires du bas appareil (SBAU) altérant la qualité de vie et pouvant être à l'origine de complications potentiellement graves. Elle correspond à une hyperplasie des glandes de la prostate péri-urétrale (zone de transition de la prostate).

    L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une pathologie fréquente favorisée par le vieillissement et liée au développement d'un adénome prostatique responsable d'un obstacle chronique à la vidange vésicale.

    L'évolution de l'HBP peut entraîner un retentissement sur :

    • le bas appareil urinaire : vessie de lutte,

    • le haut appareil urinaire : insuffisance rénale chronique obstructive.

    L'anamnèse repose sur l'interrogatoire et la recherche des problèmes urinaires du bas appareil (SBAU) qui sont des signes fonctionnels urinaires :

    • retard au démarrage, dysurie, jet faible, gouttes retardataires ;

    • pollakiurie, urgenturie, impériosité, brûlures mictionnelles.

    Parmi les compléments reconnus pour limiter l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) s’érigent en maîtres incontestés des extraits de plantes et des nutriments ayant fait l’objet de multiples études.

    Focus sur ces incontournables et sur les autres substances prometteuses.

    Depuis de nombreuses années, des extraits de baies de sabal sont utilisés avec beaucoup de succès en Europe et Outre-Atlantique pour soulager durablement les symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate (adénome prostatique) et dégager les voies urinaires.

    Le sabal palmetto ou serenoa repens, encore nommé palmier nain, est en effet riche en phytostérols et en acides gras spécifiques capables de bloquer les hormones qui influent sur la taille de la prostate. La prise de tels extraits, standardisés en acides gras libres, agissent à plusieurs niveaux :

    • Ils inhibent la 5-alpha-réductase et limitent la liaison de la dihydrotestostérone (DHT) – la forme active de la testostérone qui stimule la croissance des cellules prostatiques - aux récepteurs androgéniques,

    • Ils diminuent la prolifération des cellules prostatiques et induiraient même l’apoptose des cellules cancéreuses,

    • Ils réduisent l’inflammation et les envies pressantes d’uriner,

    • Ils augmentent le flux urinaire et favorisent les vidanges complètes.

    Les extraits de sabal palmetto seraient donc aussi efficaces que le finastéride ou la tamsulosine, deux médicaments couramment prescrits pour traiter l’HBP.

    Ces extraits sont souvent associés dans les études cliniques à un extrait de racine d’ortie (Urtica dioica), pour leurs actions synergiques et dépourvues d’effets secondaires. Ce dernier inhibe également la liaison de la DHT sur les cellules prostatiques et selon les études effectuées, il procure un soulagement significatif des symptômes. Il est d’ailleurs recommandé par la commission E allemande pour soulager naturellement les troubles urinaires associés à l’HBP.

    Parmi les plantes, on peut citer également le Pygeum africanum, un prunier d’Afrique utilisé en Europe depuis le milieu des années soixante. Les phytostérols qu’il contient améliorent la contractilité de la vessie, possèdent un effet anti-inflammatoire en inhibant la production de prostaglandines, préviennent la croissance des cellules prostatiques, réduisent les levées nocturnes et augmentent le flux urinaire de façon à favoriser une vidange complète.

    Le Moringa Oleifera est un arbre très résistant à la sécheresse et originaire de l’Inde, du Pakistan et de l’Afghanistan. Facile à cultiver, bon marché et très riche en vitamines, on se sert de ses feuilles depuis près de 5 000 ans pour pallier à la malnutrition. C’est également un excellent médicament naturel, capable de soigner bien des maux. Tout comme le sabal palmetto et le soja, il renferme du bêta-sitostérol ayant fait ses preuves lors de diverses études et contient plus de 90 nutriments, 46 antioxydants, vitamines, minéraux, protéines, ainsi que tous les acides aminés essentiels. 

    Il est considéré comme un super-aliment et montre en effet clairement que ce phytostérol est capable d’augmenter le flux urinaire et de diminuer l’urine résiduelle dans la vessie.

    De plus, ses bénéfices perdurent plusieurs mois après l’arrêt de la supplémentation. Les feuilles de moringa soignent les maladies suivantes : Tumeurs de l’estomac, douleurs de dos, prostatite, trouble de la vessie, douleurs dues aux inflammations, fièvre typhoïde, hernies diverses, constipation, faiblesse sexuelle, troubles digestifs, les infections des yeux, le diabète, l’hypertension et l’hypotension, décalcification dentaire, fatigue générale , protection préventive de la prostate.

    Ces extraits de plantes sont couramment utilisés seuls ou en association avec :

    • Un extrait hydrophile et lipophile de pollen qui inhibe la formation de DHT, diminue légèrement les symptômes urinaires associés à l’HBP et notamment la nycturie, c’est à dire les levées nocturnes pour uriner.

    • Le zinc, qui est LE minéral spécifique de la prostate. En effet, les cellules épithéliales prostatiques l’accumulent et les recherches montrent qu’il inhibe la croissance cellulaire ainsi que l’activité de la DHT et empêche l’activité de la 5-alpha-réductase. Les cellules prostatiques hypertrophiées en sont d’ailleurs quasiment dépourvues, limitant ainsi la fonction d’autorégulation du zinc sur la croissance.

    • Le bore qui favorise également un développement sain des cellules prostatiques.

    Parmi les formules prometteuses, le Precurseur TST, a spécialement été conçu pour augmenter la quantité de testostérone dans le corps. Il est constitué d’extraits de végétaux et présente un taux élevé de principes actifs très utiles pour la synthèse hormonale.

    Precurseur TST contient des extraits d'origine végétale (Tribulus terrestris, Trigonella foenum-graecum, Serenoa repens, Coleus forskohlii, Passiflora incarnata y Trifolium pratense) qui garantissent une efficacité optimale.

    Le Précurseur TST contient aussi de la Foskoline agissant sur l’hypothalamo-hypophysaire pour que ce dernier libère les neuro-hormones indispensables à la spermatogenèse et à la formation de testostérone.

    La consommation de ce produit permet de réduire les troubles prostatiques et de minimiser les signes de féminisation en inhibant l’aromatase, l’enzyme responsable de la transformation de la testostérone en œstrogène.

    Pour mieux comprendre l’HBP

    La prostate peut tripler de volume sous l’action de deux enzymes clés :

    • La 5-alpha-réductase qui convertit la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), la forme la plus active,

    • L’aromatase qui convertit la testostérone en œstrogènes. L’excès d’œstrogènes exacerbe non seulement l’HBP mais accroit également le risque d’une évolution vers un cancer prostatique.

    La DHT et les œstrogènes sont responsables de la prolifération des cellules prostatiques par activation de certains facteurs de croissance (IGF-1 – Insulin growth factor). Ainsi, toutes les substances agissant sur ces deux enzymes, ou limitant la liaison de la DHT ou des œstrogènes aux récepteurs prostatiques, limitent l’HBP.

    Parmi les facteurs de risque de l’HBP il y a bien évidemment l’âge puisqu’il va engendrer des modifications dans la production hormonale mais aussi la sédentarité et certains médicaments.
     

    De la broméline contre les prostatites

    La broméline tire son nom de « broméliacées », la famille botanique à laquelle appartient l'ananas. Elle peut être extraite du jus de l'ananas frais ou, ce qui est le cas de celle qui se trouve sous forme de supplément, de la tige de la plante. On s'en sert comme additif alimentaire pour attendrir la viande ou comme agent de texture. En tant que supplément alimentaire, elle est offerte soit seule, soit en association avec d'autres enzymes ou des plantes digestives.

    Contrairement à d’autres enzymes qui sont dégradées dans le système digestif, la broméline est partiellement absorbée par l'organisme et passe dans le sang. Elle exerce ainsi une activité systémique : elle inhiberait la production des prostaglandines qui causent l'inflammation, éclaircirait le sang et aurait un effet bénéfique sur le système immunitaire. En combinaison avec la myrtille elle peut soulager les symptômes d'infection de l'appareil urinaire.


    Pour prévenir ou contrer le développement des cellules cancéreuses à ce niveau, d’autres extraits doivent faire partie de l’arsenal.

    Parmi les substances reconnues, le lycopène, un puissant caroténoïde antioxydant abondamment présent dans les tomates, possède un effet protecteur contre ce type de cancer. Les études montrent en effet qu’il est capable d’inhiber la croissance des cellules prostatiques cancéreuses.

    La vitamine D3 également, très peu présente dans l'alimentation comparée au lycopène, à part dans les poissons gras. Essentiellement synthétisée par l’organisme aux beaux jours sous les effets des UVB à partir d’un dérivé du cholestérol, la plupart des européens en manquent pourtant cruellement, exposant l’organisme à des risques de cancers, dont celui de la prostate. Il est donc nécessaire d’octobre à mars d’avoir recours à une supplémentation quotidienne de vitamine D3.

    Parmi les polyphénols, un composé se dégage pour lutter contre la croissance des cellules prostatiques cancéreuses : Le resvératrol. Cette substance peut constituer une alternative plus efficace et moins toxique que la chimiothérapie.

    L’extrait de grenade, et plus particulièrement la punicalagine et l’acide ellagique, sont également reconnus pour leurs effets protecteurs, ainsi que des alcaloïdes, des triterpènes. Ils évitent en effet le déclenchement de mutations et exercent in vitro une activité antiproliférative. Plus encore, l’acide ellagique est capable d’inhiber deux protéines essentielles (VEGF et PDGF) nécessaires à la formation du réseau sanguin des tumeurs ; elles interférent le plus souvent avec le processus d’angiogenèse, une caractéristique clé de la gravité de l’évolution tumorale.

    L'extrait de grenade inhibe la croissance cellulaire, induisait l'apoptose dans une lignée cellulaire hautement agressive de cancer de la prostate et réduisait la sécrétion de PSA.

    D’autres ingrédients scientifiquement étudiés s’avèrent intéressants :

    • La chrysine est un composé flavonique extrait de la passiflore bleue (Passiflora caerulea) qui inhibe la conversion de la testostérone en œstrogènes, que l'on retrouve dans Precurseur TST.

    • La naringine, extrait du pamplemousse qui est aujourd’hui un inhibiteur oestrogénique parfaitement reconnu (cytochrome P 450).

    • La génistéine extraite du Sophora japonica (plus active que celle extraite du soja) qui inhibe fortement l’aromatisation.

    • L’Epilobium parviflorum (épilobe à petites fleurs) qui, de par sa richesse en terpènes, phytostérols, flavonoïdes, tannins, et plus particulièrement en oenothéine B, inhibe conjointement les deux enzymes clés que sont l’aromatase et la 5-alpha réductase.

    • Le sélénium, qui selon certaines études, diminuerait le risque de cancer de la prostate et ralentirait sa progression.

    • L'acide boswellique, extrait de la boswellia serrata. Il faut citer aussi une nouvelle découverte très prometteuse concernant l’utilisation de la Boswellia : l’hypertrophie bénigne de la prostate et des prostatites d’une manière générale.

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  • Prostate: Messieurs, si vous saviez !

    La prostate est au centre de l’appareil reproducteur masculin tant du point de vue anatomique que du point de vue fonctionnel. Constituée à 20 % de tissu musculaire et 30 % de cavités, elle joue un rôle capital dans la constitution du sperme et se trouve au centre du système hormonal. 

    Alors que les femmes savent qu’elles devront, un jour ou l’autre, passer le cap de la ménopause, les hommes ignorent tout de ce qui les attend. Ils ignorent qu’ils seront inévitablement victimes d’un gonflement lent et progressif de leur prostate. Ils ignorent qu’ils devront, si rien n’est fait, confier à leur thérapeute qu’ils deviennent "impuissants", qu’ils perdent leur masculinité et que des troubles urinaires gâchent de plus en plus leur vie. Il est donc grand temps de sortir de l’ignorance et de prendre les devants face à cette "maladie" qui touche au plus près de l’intime.

    Le vieillissement inexorable de la prostate

    Son vieillissement est la résultante de facteurs génétiques et de facteurs environnementaux auxquels est soumis l’organisme. Ce vieillissement prend une tournure assez peu habituelle: plus les années passent, plus elle grossit. Cette augmentation de volume correspond, dans la littérature médicale, à l’hyperplasie bénigne de la prostate, appelée autrefois adénome de la prostate.

    Considérée comme une pathologie bénigne, elle pose la question de la normalité: à partir de quand, un ensemble de symptômes correspond-il à une pathologie plutôt qu’à une situation normale liée au vieillissement?

    Car les statistiques sont très claires:

    • A 40 ans, vous avez environ 20 % de chance d’être touché. 

    • A 60 ans, ce pourcentage passe à 70 %.

    • A 90 ans, les auteurs s’entendent pour dire que tous les hommes sont frappés par la "pathologie".

    Autrement dit, cette supposée "maladie" serait un phénomène inéluctable dans la vie d’un homme. Quoiqu’il arrive, et pourvu que vous viviez vieux, vous souffrirez de l’hyperplasie bénigne de la prostate. Ce qui semble moins évident, c’est de déterminer l’âge, à partir duquel vont se déclencher les symptômes de cette maladie, de ce vieillissement "normal". Les statistiques ci-dessus montrent bien que certaines prostates vieillissent mieux que d’autres.

    Si personne ne semble pouvoir y échapper, il apparaît néanmoins évident que l’on dispose d’une certaine marge de manœuvre pour repousser l’échéance, ralentir le vieillissement de la prostate et la protéger des attaques qu’elle subit tout au long de la vie. Et ce gain de temps est très important, car ce qui compte quand on vit plus vieux, c’est de pouvoir profiter de ses pleines capacités intellectuelles et physiques.

    On parle d’espérance de vie en bonne santé, qui diminue d’ailleurs depuis plusieurs années contrairement à l’espérance de vie tout court.

    Et le moins que l’on puisse dire est que l’hyperplasie bénigne de la prostate y contribue.

    Les symptômes gênants de l’hypertrophie bénigne de la prostate

    La physiopathologie de l’hyperplasie bénigne de la prostate n’est pas encore bien connue, mais l’on sait qu’elle génère plusieurs symptômes gênants:

    • Une fréquence anormalement élevée des mictions, notamment la nuit. 

    • Une incontinence urinaire par urgenturie (besoins soudainement urgents). 

    • Des retards au démarrage. 

    • Un jet faible. 

    • Des interruptions fréquentes de la miction (qui se fait par poussée). 

    • Des gouttes retardataires. 

    • Une sensation de vidange vésicale incomplète.

    On dénombre également des symptômes liés à la dysfonction érectile. C’est à l’intérieur de la prostate que le sperme, sous pression, s’accumule juste avant l’éjaculation. C’est notamment pour cette raison qu’elle engendre des troubles sexuels chez l’homme lorsqu’elle est volumineuse. Corrélée à la chute progressive de testostérone (le niveau de testostérone produit par le testicule décroît régulièrement avec l’âge, de 1 à 2 % par an à partir de l’âge de 40 ans), elle contribue à l’apparition de ces différents symptômes:

    • Une diminution de la force musculaire et de la masse musculaire (la perte estimée est de 40 % entre 20 et 80 ans). 

    • Une diminution de la pilosité pubienne et axillaire. 

    • Une augmentation des sueurs et des bouffées de chaleur. 

    • Une diminution de la taille des testicules. 

    Une altération de toutes les phases du rapport sexuel:

    • L’érection est plus longue à obtenir et nécessite des stimuli plus importants.

    • Les sécrétions qui précédent l’éjaculation sont diminuées.

    • L’orgasme est plus court.

    • L’expulsion de sperme est moins importante et moins franche. 

    • Le retour à la normale du pénis est plus rapide et la période réfractaire, période qui suit l’éjaculation pendant lequel un orgasme est impossible, est plus longue.

    Les premiers changements au niveau de la prostate surviennent à l’âge de 30 ans. Mais ces modifications ne vont déclencher des symptômes qu’à l’âge de 50 ans chez 1 homme sur 2. Chez les personnes de plus de 60 ans, les troubles mictionnels représentent près de 50 % des problèmes de santé. D’ailleurs, après cet âge, l’intervention la plus courante est la prostatectomie.

    Les traitements alternatifs dont on ne vous parle pas

    Il y a encore 10 ans, il n’y avait pour ainsi dire que 2 traitements officiels : la surveillance et le traitement chirurgical. Concrètement, on se contentait d’attendre le moment où les symptômes devenaient insupportables pour procéder à l’intervention chirurgicale, efficace mais lourde d’effets secondaires. Aujourd’hui, deux thérapies médicamenteuses ont fait leur apparition. Ils diminuent les symptômes liés à l’hyperplasie bénigne de la prostate… mais en provoquent d’autres !

    Parmi les effets secondaires, on note ainsi des éjaculations rétrogrades (vers la vessie), une perte de virilité et une diminution du volume spermatique

    Les préparations à base de plantes sont évidemment les "médicaments" les plus anciens, mais leur usage reste pourtant controversé.

    Malgré la publication de nombreux travaux reconnus sur le plan international, les traitements phytothérapeutiques ne figurent pas toujours dans l’arsenal thérapeutique proposé par les médecins. Allez savoir pourquoi…

    Le lecteur averti, en revanche, sait que ces préparations à base de plantes sont diablement efficaces et limitées en effets secondaires. Malheureusement, ce type de lecteur est plutôt rare. La grande majorité des hommes se contentent d’écouter passivement les médias et les conseils de leur médecin de famille. La protection de leur indépendance et de leur virilité ne figure pas du tout parmi leurs priorités… jusqu’au jour où d’étranges symptômes surviennent.

    Les mêmes symptômes que j'ai listés tout à l’heure. Le temps d’admettre qu’il y a vraiment un problème et le temps de se décider enfin à tout dévoiler à un médecin, la prostate aura encore grossi et les symptômes empiré. 

    Le médecin vous examinera, et vous confirmera que, oui, vous présentez tous les signes de l’hyperplasie bénigne de la prostate. Quelques examens plus loin, parmi lesquels figure le célèbre toucher rectal, il saura si vous devez être traité médicalement, chirurgicalement ou bien si vous devez attendre que vos symptômes empirent pour que l’on puisse faire quelque chose pour vous. Certains d’entre eux, rares affranchis d’une médecine centrée sur elle-même, vous parleront de plusieurs produits naturels et de naturopathie. Mais pour la grande majorité des personnes qui ne bénéficieront pas de ces conseils, j'ai estimé qu’il était de mon devoir de vous les mentionner, études scientifiques à l’appui.

    Voici une sélection des meilleurs produits de phytothérapie pour contrer l’augmentation du volume de la prostate et réduire les symptômes liés à ce vieillissement.

    Les baies de palmier nain et pépins de courge 

    Des dizaines d’études ont conclu que le palmier nain réduisait de façon significative les symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate. Aussi efficace que plusieurs médicaments, mais dénués de leurs effets secondaires (et ils sont nombreux !), les baies sont incontournables.

    • Les pépins de courge (Cucurbita pepo L.) réduisent significativement les désagréments liés aux symptômes de la prostatite. Les actifs contenus dans les pépins de courge favorisent également le confort urinaire.

    Le bêta-sitostérol

    • Ce type de phytostérol, contenu dans le palmier nain, permet surtout d’améliorer le débit urinaire et provoque donc un soulagement certain. Lors d’études cliniques, il a été démontré que le bêta-sitostérol améliore les symptômes de l’hyperplasie bénigne de la prostate et le débit urinaire. Il a été suggéré que le bêta-sitostérol peut être utile pour les hommes atteints d’HBP légère à modérée, en particulier ceux qui voudraient éviter les effets indésirables des médicaments.

    Baies de palmier nain et pepins de courge

    Le Moringa

    • Les graines contiennent 20 à 40% d’huile et 70% d’acide oléique . Son huile est fine, jaune claire et indolore. Les graines , en les consommant deux à trois graines deux fois par jour , soignent les maladies suivantes : Tumeurs de l’estomac, douleurs de dos, prostatite, trouble de la vessie, douleurs dues aux inflammations, fièvre typhoïde, hernies diverses, constipation, faiblesse sexuelle, troubles digestifs, les infections des yeux, le diabète, l’hypertension et l’hypotension, décalcification dentaire, fatigue générale , protection préventive de la prostate.

    Moringa bio

    Les racines d'ortie

    De nombreuses études ont permis de montrer que les racines d’orties, prises sous forme d’extrait normalisé, soulageaient les troubles urinaires liés à l’hypertrophie bénigne de la prostate.

    Racine d ortie

    En cas de symptômes légers à modérés, ou tout simplement par mesure de prévention, vous pouvez tirer parti de ces produits naturels individuellement, qui auront un meilleur effet qu'une formule toute prête.

    Pour retarder l’échéance, vous disposez également de plusieurs mesures préventives : 

    • Maintenez absolument une activité physique adaptée à votre condition. L’inactivité physique contribue indéniablement à l’hypertrophie bénigne de la prostate. 

    • Adoptez une alimentation responsable. Comme vous le savez déjà, l’alimentation joue un rôle clé dans le vieillissement du corps et cela vaut également pour la prostate. Consommez sans modération des aliments riches en antioxydants (fruits, légumes, noix, etc.), sans pesticides, et évitez les excès de protéines animales, de sucre et d’acides gras saturés connus pour accélérer le vieillissement. 

    • Prenez le temps de bien vider votre vessie à chaque miction et privilégiez la position assise si elle ne vous met pas mal à l’aise. Instaurez une routine en prévoyant des moments pour aller uriner, par exemple à des heures plus ou moins fixes (au réveil, après le repas, etc.) ou toutes les 4 heures. 

    • Ne réduisez pas votre consommation d’eau quotidienne mais vous pouvez mieux la répartir en diminuant notamment vos apports le soir si vous avez déjà des symptômes. Modérez la consommation d’alcool, qui réduit la sensation d’avoir envie d’uriner, et de café, qui a tendance à gonfler la prostate.

    « On vieillit comme on a vécu »

    Les problèmes de prostate sont particulièrement pénibles pour les hommes de plus de 50 ans. La plupart d’entre eux regrettent de n’avoir pas pris le temps de s’occuper de cet organe si discret. Quand je les interroge, tous disent qu’ils pensaient que les troubles de la prostate ne touchaient qu’une partie de la population masculine, des malchanceux.

    Et puis...

    En prenant de l'âge, les hommes peuvent souvent rencontrer des troubles sexuels plus ou moins gênants et handicapants pour leur vie intime. C’est le cas des problèmes d’érection ou encore d’éjaculation précoce, dus à une mauvaise régulation de leur libido. 

    Mais avant d’aller consulter un spécialiste ou de recourir à la fameuse pilule bleue, il est intéressant de se pencher sur les effets incroyablement stimulants du Desir Male, un complément alimentaire à la fois naturel et efficace pour retrouver une vie sexuelle de qualité. 

    Instinct homme

    S’ils avaient su… Et vous, qui êtes désormais au courant, allez-vous maintenant prendre soin de votre prostate ? 

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