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CBD : l'anti-inflammatoire du 21ème siècle
- Par vogot
- Le 26/04/2021
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Vous pourriez être amenés à confondre trop souvent, au sujet du cannabis, le THC et le cannabidiol (CBD ou Huile de Sana). Et pourtant, le second se distingue du premier par ses bénéfices sur la santé et son utilisation dans un cadre paramédical.
Des deux substances actives les plus connues du cannabis, le CBD est, en effet, la plus intéressante du point de vue des patients qui s’en servent pour apaiser douleurs, angoisses, inflammations, ainsi que de nombreux autres symptômes. Une sorte de cannabis light, cannabis thérapeutique désormais légalisé par de nombreux pays en raison de ses vertus thérapeutiques. Explications.
Qu’est-ce que le CBD ou Huile de Sana ?
Le cannabidiol (CBD) est l'un des nombreux cannabinoïdes présents dans le cannabis avec le THC. Contrairement au THC, il n'a pas d'effet "défonce", mais des effets d'apaisement et de relaxation musculaire. Il est autorisé en France et on en trouve en cristaux, dans des crèmes, dans des huiles, dans des e-liquides (pour le vapotage). La Suisse a été plus loin et propose dans des kiosques des fleurs de cannabis à fort taux de CBD (10%) et faible taux de THC (0,2%) comme la Blue Dream. Ce cannabis n'est à priori pas autorisé en France.
Le CBD aurait un grand potentiel thérapeutique (antioxydant, anti-inflammatoire, anticonvulsif, antiémétique, anxiolytique, hypnotique ou antipsychotique), bien que des études soient nécessaires pour confirmer son potentiel.
Mais aujourd’hui, alors que les atouts médicaux du cannabis attirent de plus en plus l’attention, des variétés sont produites spécifiquement pour contenir des niveaux importants de CBD. Il est ainsi possible de trouver des graines de cannabis (à visée médicale) ayant plus de 6 % de CBD, ce qui est énorme… Et assez rare. Une concentration de 1 % est largement suffisante pour couvrir les besoins des patients, le CBD s’avérant très efficace.
L'Huile de Sana
L’huile de Sana crue et organique contient tout le spectre avec toutes les propriétés saines. Cela signifie que ces gouttes sont absorbées rapidement et efficacement. Les propriétés étonnantes de Sana telles que les terpènes et les flavonoïdes contribuent à un effet accru.
Les gouttes n’ont jamais été chauffées ou traitées. Cela signifie que le Sana contient le véritable éventail complet de nutriments de la plante. L’avantage de ces gouttes est qu’elles sont absorbées rapidement et efficacement dans le corps et directement vers les cellules.
Selon les versions de votre choix, contient 3%, 5%, 10% ou 24% en principes actifs.
Quelle est la différence entre le CBD et le THC ?
Sur les 500 cannabinoïdes différents qui existent dans le cannabis, le THC est certainement le plus connu des consommateurs, même si le CBD commence à s’imposer. Tout simplement parce que le THC (9-tétrahydrocannabinol) est le composant dit « psychoactif » du cannabis. En agissant directement sur le système nerveux, il affecte le fonctionnement du cerveau et peut changer les perceptions, modifier l’humeur et transformer le comportement. C’est généralement pour ces effets que le THC est consommé : il rend « high » !
Contrairement au THC, le CBD ne fait pas « planer ». Son rôle est même exactement inversé : il tend à contrer les propriétés psychoactives de son grand frère, et les retarde parfois (peuvent aussi durer plus longtemps). C’est ce qui explique son orientation médicale. Pour autant, il n’est pas totalement dénué d’effets psychoactifs : le CBD génère une sensation de soulagement à l’instar d’un sédatif.
Ensemble, THC et CBD voient leurs effets se décupler. La conjonction des deux molécules permet d’agir puissamment sur l’anxiété et sur les douleurs, avec de meilleurs résultats que dans le cas du seul THC (dont les effets sont parfois mal ressentis par les utilisateurs).
Notez tout de même que le cannabis à forte teneur en CBD ne peut pas remplacer le THC, pour ceux qui recherchent essentiellement les effets psychoactifs de la substance. Les propriétés idoines ne sont atteintes qu’à hautes doses de CBD, et encore, sans aller jusqu’à un effet relaxant équivalent à 100 %. En d’autres termes, le CBD ne peut pas servir de produit de substitution pour les gros consommateurs de cannabis riche en THC.
Comment fonctionne le CBD ?
Dans l’organisme, le CBD joue le rôle de catalyseur. Il optimise la réponse naturelle à la douleur, mais aussi aux angoisses et à l’anxiété. Comprenons-nous bien : le CBD n’élimine ou n’empêche pas la douleur et l’anxiété, mais il agit sur le système nerveux pour réduire l’impact de l’un et de l’autre. Cela, en envoyant des signaux qui, en substance, intiment à l’organisme de ne pas s’en soucier et de vaquer à ses occupations.
Cette substance est d’autant plus efficace qu’elle fonctionne comme un prolongement des propres défenses naturelles de notre système nerveux. Si les cannabinoïdes nous font de l’effet, c’est parce que le corps humain possède les récepteurs adaptés et qu’il produit lui-même une sorte de THC naturelle, dans des concentrations toutefois très limitées. On parle de « récepteurs CB1 » (surtout présents dans le cerveau et le système nerveux central) et « CB2 » (essentiellement installés dans les organes périphériques et dans les cellules liées au fonctionnement du système immunitaire).
Ces récepteurs « fixent » les molécules de THC, mais aussi celles du CBD, de façon plus indirecte. Ce dernier interagit aussi avec d’autres récepteurs de l’organisme, ce qui renforce ses propriétés médicales.
Quels sont les bienfaits du CBD ?
Les effets positifs du CBD sont très nombreux, et connus depuis une quinzaine d’années. Ils surpassent de loin tous les autres cannabinoïdes pour ce qui est de lutter contre :
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Les douleurs ;
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Les inflammations ;
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Les nausées ;
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Les crises d’angoisse ;
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L’anxiété ;
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Certaines affections mentales (schizophrénie…) ;
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Les maladies cardiovasculaires ;
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L’épilepsie ;
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L’arthrose rhumatoïde ;
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Le diabète ;
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L’alcoolisme.
Voici ses principales applications sur différentes douleurs
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les douleurs rebelles ou infernales,
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les douleurs aiguës et chroniques,
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les atteintes musculaires et articulaires,
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les maux de tête et les migraines engendrés surtout par le stress et les troubles du sommeil,
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les douleurs neuropathiques et fibromyalgiques,
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les troubles du sommeil résultant de douleurs diverses.
La liste est longue, et n’a pas fini de s’allonger. Retenez que le CBD permet surtout de contrer les douleurs musculaires et neuropathiques. Des symptômes difficiles à atténuer avec les traitements classiques. Le cannabidiol peut ainsi faire des miracles dans la réduction des symptômes douloureux d’origine neurologique et dans l’amélioration de la qualité de vie des patients atteints de fibromyalgie, par exemple.
Il faut néanmoins garder à l’esprit que l’étude du CBD (isolé des autres substances actives du cannabis) est relativement récente. La recherche médicale se poursuit. Elle laisse d’ores et déjà entendre que l’impact du CBD sur le traitement des malades pourrait ouvrir la porte à des traitements révolutionnaires, équivalents à la découverte des antibiotiques. Certaines études montrent, par exemple, que les molécules THC et CBD agissent contre les rhumatismes, aident à réduire les nécroses qui suivent les infarctus, et peuvent même s’attaquer aux cellules cancéreuses, d’autant plus efficacement qu’elles sont combinées.
Le CBD est-il légal ?
La substance concernée par la prohibition dans de nombreux pays n’est autre que le THC, aux effets psychoactifs. Ce n’est pas le cas du CBD, qui peut être acheté et consommé sous des formes variées. En France, la commercialisation du CBD est donc légale depuis une annonce du ministère de la Santé en novembre 2017. Une décision motivée par le fait que la substance, dépourvue de tout effet psychotrope, n’est pas addictive ni toxique.
Toutefois, les produits vendus légalement contiennent seulement une faible concentration de THC (moins de 0,2 % en France), ce qui réduit certes les effets » négatifs » de la consommation, mais atténue également les propriétés médicales du CBD qui fonctionne mieux quand il est associé au THC.
Enfin, il faut savoir que la légalisation du CBD ne concerne pas la résine de cannabis destinée à être fumée. Exception faite du CBD sous forme e-liquide à consommer par le biais d’une cigarette électronique.
Le CBD pas cher, un mythe ?
A partir des premiers constats que j'ai pu faire, plusieurs évolutions sont possibles.
D’abord la loi de l’offre et de la demande joue plutôt en votre faveur. Qui plus est on peut aisément supposer que les techniques de fabrication vont progressivement se standardiser et s’homogénéiser. Ce qui pourra se traduire par une baisse des prix (ce processus est hélas très lent).
Ensuite, il vaut probablement mieux pouvoir accéder au CBD dans des ordres de prix nécessaires pour assurer le respect de normes encore très délicates en France. Plutôt que de le voir complètement interdit faute d’une transparence totale de la part des fabricants. A trop vouloir optimiser les prix, le risque peut être de saboter un marché. Un marché qui n’est encore que dans sa toute première phase et qui a encore besoin de temps pour atteindre sa maturité.
Le meilleur prix n’est pas toujours l’option la plus confortable, ni la plus rapide à mettre en œuvre.
Faites confiance avant tout aux sites de vente en ligne, tenus par des professionnels de santé qui sauront mieux vous conseiller.
Les différents produits à base de CBD
Tout comme le THC, la molécule CBD peut se trouver sous diverses formes. On la trouve notamment dans les graines de haschich, dans la plante de chanvre et particulièrement les têtes de beuh, mais aussi sous forme d’huile et de e liquide CBD. Il est également possible d’extraire le cannabidiol pour en faire des cristaux, de la cire, ou encore de la crème.
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Les graines de cannabis
Les graines CBD désigne des graines permettant de produire du cannabis ayant un taux de cannabidiol élevé (supérieur à 4%). La proportion en THC et en CBD des plantes est en effet prédéterminer par le phénotype du chanvre exploité, c’est à dire par l’ensemble des caractères biologiques d’une variété. Ainsi soit la plante de chanvre est prédestiné en fonction de la plante mère à produire un maximum de CBD cannabidiol, soit elle est programmé pour favoriser l’émission de THC tétrahydrocannabinol.
Il existe de nombreuses variétés de graine de cannabis CBD. Que vous préfériez une weed Sativa, une weed Indica ou encore une weed hybride, il est possible de choisir entre de nombreuses espèces : CBD Kush, Yummi, Black Widow, Med Gom, Crimea Blue, Phatt Fruity, Skunk Haze, Shark Shock, Medi-Haze… Ces différentes variétés ont des taux variés en THC et en CBD, des modes de cultures différentes, des délais de floraison plus ou moins long, et des effets propres.
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La fleur
La fleur CBD est couramment appelé weed, hash, chanvre ou encore herbe CBD. Elle désigne la marijuana, c’est à dire les herbes produites par le chanvre et qui contiennent les molécules cannabinoïdes. Tout comme les graines, les fleurs de cannabis sont prédéterminés à produire principalement du THC ou du CBD selon l’ADN de la plante.
Les fleurs de cannabis CBD ressemblent en tout point aux fleurs de cannabis THC : les têtes de beuh sont de couleurs vertes plus ou moins intense et se broient facilement à la main ou à l’aide d’un grinder. Toutefois l’odeur est plus subtile et concis bien que toujours agréable.
Attention si vous faites de la culture de chanvre chez vous, les plantes peuvent être femelle, mâle, ou hermaphrodite. Lors de la floraison les plantes femelles produiront des têtes de weed, tandis que les plantes mâles et hermaphrodites élabore du pollen. Il est recommandé de ne pas laisser les cultures de cannabis mâle et hermaphrodite dans le même espace que les femelles aux risques que les têtes de chanvre soient chargées en graines et non pas en cannabinoïdes.
Comment consomme-t-on le CBD ?
Il existe plusieurs façons de consommer du CBD, mais les plus efficaces sont celles qui passent par les voies naturelles – car le CBD est considéré comme un complément alimentaire. Quelles sont les méthodes les plus répandues ?
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Sous forme d’huile, que l’on absorbe à l’aide d’un goutte-à-goutte. Il suffit d’ajouter quelques gouttes à un aliment ou une boisson, ou simplement de placer la pipette sous la langue pour un effet plus rapide.
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Sous forme de pâte, absorbée avec des aliments ou seule.
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Sous forme de gélules ou de capsules, généralement en gélatine, contenant chacune une dose fixe de pâte de CBD. Comme un médicament, la capsule se dissout dans l’estomac. Cette posologie permet une absorption aisée du CBD, par exemple au travail ou en déplacement. C'est la forme la plus stable et la plus constante.
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Sous forme de chewing-gum, une méthode appréciée parce qu’à la fois simple et pratique. De la pâte de CBD (à dose fixe) est mélangée à des ingrédients naturels pour une posologie très discrète.
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Sous forme de e-liquide, utilisé dans une cigarette électronique. Absorbé par les poumons, le CBD passe très rapidement dans le sang (plus vite que dans le cas d’une ingestion).
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Sous forme de produits cosmétiques, à appliquer sur la peau. Le CBD est surtout utilisé par ce biais pour traiter des troubles localisés (douleurs aux articulations, acné, maladies de la peau, etc.), en complément des produits classiques.
Les gélules de CBD (cannabidiol) sont efficaces pour accroître votre immunité. Ce complément alimentaire vous aide à faire face au stress et se met au service de votre bien-être tant physique que psychologique en vous aidant à surmonter la dépression, l’anxiété, les craintes, la solitude, le sentiment d’inutilité ou encore celui de culpabilité.
Les gélules de CBD permettent une relaxation générale et sont donc utiles pour aider à apaiser les irritations nerveuses, et participent efficacement à la conduction nerveuse, en réduisant ainsi les symptômes et en permettant une relaxation générale.
Le CBD est un nouveau complément alimentaire, obtenu à partir de dérivés du chanvre. Il contient des antioxydants qui aident à lutter contre les effets du stress et contribue au bon fonctionnement et à l’équilibre de votre organisme.
Quelle dose de CBD pour une efficacité optimale ?
La dose utile de CBD dépend de facteurs variables :
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la concentration du CBD ;
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le poids de chaque individu ;
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des facteurs biologiques individuels ;
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la sévérité de l’affection ou des symptômes initiaux.
Pour une moyenne corporelle de 70 kg et une standardisation de 17 % de CBD, la dose optimale s'établit à 25 mg mais elle peut être graduellement augmentée en fonction des résultats obtenus jusqu'à 50 mg (une dose qu'il n’est pas recommandé de dépasser). Le CBD peut également être vaporisé mais la forme la plus stable et la plus constante reste la capsule ou la gélule parfaitement dosée, administrée par voie orale.
Demandez conseil à votre professionnel de santé.
Existe-t-il des effets secondaires avec le CBD ?
Contrairement au cannabis stupéfiant qui contient généralement autour de 15 % de THC, le cannabis utilisé ici n’en contient pas. Il ne présente donc aucun effet psychotrope sur le consommateur et dispose d’un excellent profil de sécurité chez l’homme.
Une fois ingéré, le CBD est rapidement distribué dans l’organisme. Sa nature lipophile lui permet de passer rapidement à travers la barrière hémato-encéphalique et de gagner ainsi les tissus cérébraux. Il n’altère pas le rythme cardiaque et n’influe ni sur la pression sanguine ni sur la température corporelle. La demi-vie du CBD est d’environ 9 heures : il est ensuite excrété dans l’urine sous une forme métabolisée.
Il n’y a à ce jour pas le moindre problème de santé publique associé à l’utilisation nutritionnelle du CBD.
Précautions d’emploi : À utiliser dans le cadre d’un régime alimentaire varié, équilibré, et d’un mode de vie sain. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée. Tenir hors de portée des enfants. Pour les femmes enceintes et allaitantes, demander conseil à votre professionnel de santé. Ce produit n’est pas un médicament. À conserver dans un endroit frais et sec à l’abri de la lumière.
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Messieurs, allez-vous enfin prendre soin de votre prostate ?
- Par vogot
- Le 29/08/2018
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L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) constitue un obstacle sous-vésical à l'écoulement des urines (signes obstructifs) et peut entraîner une réaction de la paroi vésicale (hyperactivité vésicale).
L'HBP est une affection bénigne fréquente occasionnant des symptômes urinaires du bas appareil (SBAU) altérant la qualité de vie et pouvant être à l'origine de complications potentiellement graves. Elle correspond à une hyperplasie des glandes de la prostate péri-urétrale (zone de transition de la prostate).
L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une pathologie fréquente favorisée par le vieillissement et liée au développement d'un adénome prostatique responsable d'un obstacle chronique à la vidange vésicale.
L'évolution de l'HBP peut entraîner un retentissement sur :
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le bas appareil urinaire : vessie de lutte,
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le haut appareil urinaire : insuffisance rénale chronique obstructive.
L'anamnèse repose sur l'interrogatoire et la recherche des problèmes urinaires du bas appareil (SBAU) qui sont des signes fonctionnels urinaires :
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retard au démarrage, dysurie, jet faible, gouttes retardataires ;
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pollakiurie, urgenturie, impériosité, brûlures mictionnelles.
Parmi les compléments reconnus pour limiter l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) s’érigent en maîtres incontestés des extraits de plantes et des nutriments ayant fait l’objet de multiples études.
Focus sur ces incontournables et sur les autres substances prometteuses.
Depuis de nombreuses années, des extraits de baies de sabal sont utilisés avec beaucoup de succès en Europe et Outre-Atlantique pour soulager durablement les symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate (adénome prostatique) et dégager les voies urinaires.
Le sabal palmetto ou serenoa repens, encore nommé palmier nain, est en effet riche en phytostérols et en acides gras spécifiques capables de bloquer les hormones qui influent sur la taille de la prostate. La prise de tels extraits, standardisés en acides gras libres, agissent à plusieurs niveaux :
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Ils inhibent la 5-alpha-réductase et limitent la liaison de la dihydrotestostérone (DHT) – la forme active de la testostérone qui stimule la croissance des cellules prostatiques - aux récepteurs androgéniques,
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Ils diminuent la prolifération des cellules prostatiques et induiraient même l’apoptose des cellules cancéreuses,
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Ils réduisent l’inflammation et les envies pressantes d’uriner,
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Ils augmentent le flux urinaire et favorisent les vidanges complètes.
Les extraits de sabal palmetto seraient donc aussi efficaces que le finastéride ou la tamsulosine, deux médicaments couramment prescrits pour traiter l’HBP.
Ces extraits sont souvent associés dans les études cliniques à un extrait de racine d’ortie (Urtica dioica), pour leurs actions synergiques et dépourvues d’effets secondaires. Ce dernier inhibe également la liaison de la DHT sur les cellules prostatiques et selon les études effectuées, il procure un soulagement significatif des symptômes. Il est d’ailleurs recommandé par la commission E allemande pour soulager naturellement les troubles urinaires associés à l’HBP.
Parmi les plantes, on peut citer également le Pygeum africanum, un prunier d’Afrique utilisé en Europe depuis le milieu des années soixante. Les phytostérols qu’il contient améliorent la contractilité de la vessie, possèdent un effet anti-inflammatoire en inhibant la production de prostaglandines, préviennent la croissance des cellules prostatiques, réduisent les levées nocturnes et augmentent le flux urinaire de façon à favoriser une vidange complète.Le Moringa Oleifera est un arbre très résistant à la sécheresse et originaire de l’Inde, du Pakistan et de l’Afghanistan. Facile à cultiver, bon marché et très riche en vitamines, on se sert de ses feuilles depuis près de 5 000 ans pour pallier à la malnutrition. C’est également un excellent médicament naturel, capable de soigner bien des maux. Tout comme le sabal palmetto et le soja, il renferme du bêta-sitostérol ayant fait ses preuves lors de diverses études et contient plus de 90 nutriments, 46 antioxydants, vitamines, minéraux, protéines, ainsi que tous les acides aminés essentiels.
Il est considéré comme un super-aliment et montre en effet clairement que ce phytostérol est capable d’augmenter le flux urinaire et de diminuer l’urine résiduelle dans la vessie.
De plus, ses bénéfices perdurent plusieurs mois après l’arrêt de la supplémentation. Les feuilles de moringa soignent les maladies suivantes : Tumeurs de l’estomac, douleurs de dos, prostatite, trouble de la vessie, douleurs dues aux inflammations, fièvre typhoïde, hernies diverses, constipation, faiblesse sexuelle, troubles digestifs, les infections des yeux, le diabète, l’hypertension et l’hypotension, décalcification dentaire, fatigue générale , protection préventive de la prostate.
Ces extraits de plantes sont couramment utilisés seuls ou en association avec :
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Un extrait hydrophile et lipophile de pollen qui inhibe la formation de DHT, diminue légèrement les symptômes urinaires associés à l’HBP et notamment la nycturie, c’est à dire les levées nocturnes pour uriner.
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Le zinc, qui est LE minéral spécifique de la prostate. En effet, les cellules épithéliales prostatiques l’accumulent et les recherches montrent qu’il inhibe la croissance cellulaire ainsi que l’activité de la DHT et empêche l’activité de la 5-alpha-réductase. Les cellules prostatiques hypertrophiées en sont d’ailleurs quasiment dépourvues, limitant ainsi la fonction d’autorégulation du zinc sur la croissance.
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Le bore qui favorise également un développement sain des cellules prostatiques.
Parmi les formules prometteuses, le Precurseur TST, a spécialement été conçu pour augmenter la quantité de testostérone dans le corps. Il est constitué d’extraits de végétaux et présente un taux élevé de principes actifs très utiles pour la synthèse hormonale.
Precurseur TST contient des extraits d'origine végétale (Tribulus terrestris, Trigonella foenum-graecum, Serenoa repens, Coleus forskohlii, Passiflora incarnata y Trifolium pratense) qui garantissent une efficacité optimale.
Le Précurseur TST contient aussi de la Foskoline agissant sur l’hypothalamo-hypophysaire pour que ce dernier libère les neuro-hormones indispensables à la spermatogenèse et à la formation de testostérone.
La consommation de ce produit permet de réduire les troubles prostatiques et de minimiser les signes de féminisation en inhibant l’aromatase, l’enzyme responsable de la transformation de la testostérone en œstrogène.
Pour mieux comprendre l’HBP
La prostate peut tripler de volume sous l’action de deux enzymes clés :
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La 5-alpha-réductase qui convertit la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), la forme la plus active,
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L’aromatase qui convertit la testostérone en œstrogènes. L’excès d’œstrogènes exacerbe non seulement l’HBP mais accroit également le risque d’une évolution vers un cancer prostatique.
La DHT et les œstrogènes sont responsables de la prolifération des cellules prostatiques par activation de certains facteurs de croissance (IGF-1 – Insulin growth factor). Ainsi, toutes les substances agissant sur ces deux enzymes, ou limitant la liaison de la DHT ou des œstrogènes aux récepteurs prostatiques, limitent l’HBP.
Parmi les facteurs de risque de l’HBP il y a bien évidemment l’âge puisqu’il va engendrer des modifications dans la production hormonale mais aussi la sédentarité et certains médicaments.
De la broméline contre les prostatites
La broméline tire son nom de « broméliacées », la famille botanique à laquelle appartient l'ananas. Elle peut être extraite du jus de l'ananas frais ou, ce qui est le cas de celle qui se trouve sous forme de supplément, de la tige de la plante. On s'en sert comme additif alimentaire pour attendrir la viande ou comme agent de texture. En tant que supplément alimentaire, elle est offerte soit seule, soit en association avec d'autres enzymes ou des plantes digestives.
Contrairement à d’autres enzymes qui sont dégradées dans le système digestif, la broméline est partiellement absorbée par l'organisme et passe dans le sang. Elle exerce ainsi une activité systémique : elle inhiberait la production des prostaglandines qui causent l'inflammation, éclaircirait le sang et aurait un effet bénéfique sur le système immunitaire. En combinaison avec la myrtille elle peut soulager les symptômes d'infection de l'appareil urinaire.
Pour prévenir ou contrer le développement des cellules cancéreuses à ce niveau, d’autres extraits doivent faire partie de l’arsenal.
Parmi les substances reconnues, le lycopène, un puissant caroténoïde antioxydant abondamment présent dans les tomates, possède un effet protecteur contre ce type de cancer. Les études montrent en effet qu’il est capable d’inhiber la croissance des cellules prostatiques cancéreuses.La vitamine D3 également, très peu présente dans l'alimentation comparée au lycopène, à part dans les poissons gras. Essentiellement synthétisée par l’organisme aux beaux jours sous les effets des UVB à partir d’un dérivé du cholestérol, la plupart des européens en manquent pourtant cruellement, exposant l’organisme à des risques de cancers, dont celui de la prostate. Il est donc nécessaire d’octobre à mars d’avoir recours à une supplémentation quotidienne de vitamine D3.
Parmi les polyphénols, un composé se dégage pour lutter contre la croissance des cellules prostatiques cancéreuses : Le resvératrol. Cette substance peut constituer une alternative plus efficace et moins toxique que la chimiothérapie.
L’extrait de grenade, et plus particulièrement la punicalagine et l’acide ellagique, sont également reconnus pour leurs effets protecteurs, ainsi que des alcaloïdes, des triterpènes. Ils évitent en effet le déclenchement de mutations et exercent in vitro une activité antiproliférative. Plus encore, l’acide ellagique est capable d’inhiber deux protéines essentielles (VEGF et PDGF) nécessaires à la formation du réseau sanguin des tumeurs ; elles interférent le plus souvent avec le processus d’angiogenèse, une caractéristique clé de la gravité de l’évolution tumorale.
L'extrait de grenade inhibe la croissance cellulaire, induisait l'apoptose dans une lignée cellulaire hautement agressive de cancer de la prostate et réduisait la sécrétion de PSA.
D’autres ingrédients scientifiquement étudiés s’avèrent intéressants :-
La chrysine est un composé flavonique extrait de la passiflore bleue (Passiflora caerulea) qui inhibe la conversion de la testostérone en œstrogènes, que l'on retrouve dans Precurseur TST.
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La naringine, extrait du pamplemousse qui est aujourd’hui un inhibiteur oestrogénique parfaitement reconnu (cytochrome P 450).
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La génistéine extraite du Sophora japonica (plus active que celle extraite du soja) qui inhibe fortement l’aromatisation.
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L’Epilobium parviflorum (épilobe à petites fleurs) qui, de par sa richesse en terpènes, phytostérols, flavonoïdes, tannins, et plus particulièrement en oenothéine B, inhibe conjointement les deux enzymes clés que sont l’aromatase et la 5-alpha réductase.
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Le sélénium, qui selon certaines études, diminuerait le risque de cancer de la prostate et ralentirait sa progression.
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L'acide boswellique, extrait de la boswellia serrata. Il faut citer aussi une nouvelle découverte très prometteuse concernant l’utilisation de la Boswellia : l’hypertrophie bénigne de la prostate et des prostatites d’une manière générale.
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