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Rééquilibrage alimentaire dissocié: conseils éclairés
- Par vogot
- Le 26/10/2020
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Souvent, dans mes articles, je vous encourage à manger les protéines au repas du midi, et les féculents au repas du soir. Faisons le point sur cette pratique logique tant au point de vue digestion qu'au point de vue alimentation, et mes conseils pour le pratiquer en toute sécurité.
En cas de digestion difficile, ou pour retrouver du dynamisme, dissociez les protéines et les féculents en les mangeant à deux repas différents. Le "régime" dissocié ou rééquilibrage alimentaire dissocié séduit un grand nombre de personnes. Basé sur des combinaisons d’aliments, il permet, entre autres, de maigrir rapidement et durablement.
En fait il existe deux types de "régimes" dissociés:
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Le "régime" dissocié horizontal (du lundi au dimanche)
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Le "régime" dissocié vertical (du petit-déjeuner au diner)
Régime dissocié horizontal
Il consiste à consommer chaque jour un à deux aliments différents. Par exemple lundi : fruits, mardi : légumes avec exceptions, mercredi : légumes à volonté, jeudi : bananes et boisson végétale, vendredi : poulet/dinde et tomates, samedi : viande, etc. pendant une semaine.
Historique et principes
On retrouve les principes du "régime" dissocié dans l'ayurveda, la médecine traditionnelle indienne. C’est au début du 20e siècle que les américains s’emparent du sujet. Le Dr Hay en formalise les règles principales, avant que le Dr Shelton n'en propose une vision plus poussée dans un ouvrage paru en 1951.
Le "régime" dissocié repose sur deux grands principes :
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les aliments sont digérés à l'aide d'enzymes gastriques : celles-ci ont besoin d’un milieu au PH spécifique pour fonctionner de façon optimale. Combiner des aliments qui n’ont pas le même effet sur l’acidité du milieu rend plus difficile leur assimilation,
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les aliments ne sont pas tous assimilés par l'organisme à la même vitesse: combiner ces aliments complique donc le processus de digestion
Bienfaits
Pratiquer le "régime" dissocié permet donc d'optimiser la digestion, et d’en limiter les manifestations désagréables. Cela diminue aussi la putréfaction néfaste des aliments dans l’estomac. En réduisant les efforts dédiés à la digestion, l’organisme peut par ailleurs accorder davantage de temps aux autres fonctions naturelles.
Le "régime" dissocié permet aussi de perdre du poids rapidement, avec un sentiment de légèreté marqué et un gain d'énergie non négligeable.
Enfin, ce rééquilibrage alimentaire permet d'éviter les mauvaises combinaisons d’aliments, qui libérent des toxines dans l’organisme et peuvent être à l'origine de pathologies. Plusieurs troubles peuvent être évités. Ce n'est pas une théorie, c'est un fait indéniable !
Le rééquilibrage alimentaire dissocié, en pratique...
Comment mettre en œuvre le régime dissocié au quotidien ? Il convient de respecter plusieurs principes de base :
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Ne pas combiner les glucides avec les protéines animales au cours du même repas. En effet la digestion des protéines rend celles des féculents beaucoup plus compliquée. Cela signifie notamment renoncer à certaines pratiques bien ancrées dans le mode de vie occidental. Adieu, jambon coquillettes et saucisse purée !
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Consommer les fruits en dehors des repas. La digestion de leurs sucres rapides se voit dégradée si l’organisme a déjà mobilisé ses ressources pour digérer d’autres éléments comme des protéines.
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Ne pas consommer de féculents avec des aliments qui acidifient le milieu, comme les produits laitiers, les condiments, les épinards, les agrumes... En effet, la salive joue un rôle essentiel dans la digestion des glucides complexes, comme les pâtes, le riz ou les pommes de terre. Et cette digestion est seulement optimale dans un milieu au PH neutre.
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Les produits laitiers doivent être consommés seuls, ou éventuellement avec des légumes. Cela exclut d’office l’association pain et fromage.
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Prendre le temps de bien digérer entre les repas. Laisser passer au moins quatre heures après un repas de protéines, et au moins sept heures après un repas particulièrement gras.
Régime dissocié vertical
Ce type de rééquilibrage alimentaire est plus facile à suivre. Ces principes peuvent être appliqués au quotidien, en réservant un ou deux types d'aliments par repas, par exemple.
Journée type avec 3 repas possibles
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au petit déjeuner: des fruits (2/3 de fruits frais et 1/3 de fruits secs)
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au déjeuner: de la viande ou du poisson, et des légumes verts
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au dîner: des féculents et des légumes verts
Dans quels cas pratiquer ?
Plusieurs situations peuvent vous encourager à vouloir suivre efficacement un "régime" dissocié.
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En cas de grosse fatigue
Ce "régime" peut vous donner un coup de fouet en dispersant moins d'énergie dans le processus de digestion.
Au cas où votre baisse de vitalité serait due à une carence nutritionnelle, vous pouvez aussi vous tourner vers un complément multivitaminé et riche en minéraux, comme Formule Vitaminéro. Notez que ce complexe de vitamines, de minéraux et de composés antioxydants est disponible sous la forme de gélules à libération prolongée : une prise par jour suffit pour profiter de ses bienfaits tout au long de la journée.
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Pour les sportifs
Ce "régime" dissocié est souvent cité. Il consiste à réduire fortement les glucides et à augmenter les protéines et les lipides plusieurs jours avant une épreuve d’endurance. Puis, trois jours avant cette épreuve, à inverser complètement la tendance. Cette pratique permet d’optimiser le taux de glycogène dans l’organisme, ce sucre étant directement utilisable pendant l’effort.
Ami(e)s sportives et sportifs, je vous invite également à vous pencher sur les caractéristiques des compléments Cordyceps Sinensis, Somatropine naturelle ou Rhodiola rosea. Riches en actifs naturels, ces suppléments nutritionnels sont idéaux pour tous ceux qui exercent une activité physique.
- Pour une cure détox
Les vertus "détox" de ce mode d'alimentation sont avérées. Le "régime" dissocié, en effet, diminue le phénomène de fermentation des aliments, qui est agressif pour la muqueuse intestinale et pour le microbiote. Toute personne ayant développé une maladie coeliaque ou une A.I.E. devrait suivre ce principe.
N'hésitez pas à combiner rééquilibrage alimentaire dissocié et compléments, comme Formule Detox, afin de bénéficier de tous les effets potentiellement détoxifiants des glucosinolates.
Précautions à prendre avec ce type de régime
Le "régime" dissocié, en général est tentant, car il est relativement simple à suivre si l’on parvient à bien compartimenter ses repas et ses journées. Par ailleurs, la perte de poids rapide est un argument convaincant.
Je vous conseille de suivre le rééquilibrage alimentaire dissocié vertical sur le long terme. Il est en effet très bien équilibré pour être adapté à l’organisme. Il n'est pas difficile à suivre socialement, même si, ponctuellement, vous prenez un repas au restaurant ou en cantine collective, car vous pourrez reprendre cette pratique dès le repas suivant, sans contrainte aucune.
En conclusion, si vous décidez de suivre un rééquilibrage alimentaire dissocié, soyez attentifs aux signaux que vous envoie votre corps. Il est important de rester à l'écoute de vos sensations mais aussi de vos besoins corporels dissociés. Un repas équilibré n'est pas la panacée si les aliments sont consommés avec de mauvaises associations toxinantes.
Lire également: "Associations alimentaires", "Alimentation et émotions", "Alimentation et manque d'énergie", "Pourquoi consommer les fruits en dehors des repas ?", "Intestins poreux, troués et collagène", "Bombe à retardement dans vos intestins".
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Alimentation et manque d'énergie
- Par vogot
- Le 16/10/2020
- 0 commentaire
Comme je le répète souvent, et cela n'est plus à démontrer, l'alimentation représente 65% de vos pathologies. Mais alors, quand on manque d'énergie, me direz-vous, que faut-il manger ?
Je vous répondrai, bien évidemment, des aliments riches en vitamines C, D, B9, mais aussi riches en fer et en magnésium. C'est la base !
Attention toutefois, pour rappel, les fruits sont à consommer en dehors des repas.
Aliments riches en vitamine C
L’acide ascorbique, plus connu sous le nom de vitamine C, est indispensable à la bonne santé de l’organisme et est reconnu comme un puissant antioxydant. Mais c’est aussi une vitamine importante pour être en forme puisqu’elle contribue:
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à la réduction de la fatigue
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au fonctionnement normal du système immunitaire
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au fonctionnement normal du système nerveux
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au métabolisme énergétique normal
Si vous souffrez de fatigue permanente, il est donc primordial de consommer beaucoup d’aliments riches en vitamine C. Et si les plus connus sont les agrumes, d’autres aliments contiennent beaucoup plus d’acide ascorbique que n’importe quelle orange :
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le kiwi
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l’acérola
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le poivron
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le cassis
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le persil
Il est également possible d’opter pour une complémentation en vitamine C, avec Levure de sélénium et vitamine C par exemple.
Aliments riches en vitamine D
Les calciférols, plus connus sous le nom de vitamines D (D2 ou D3 principalement) sont indispensables à la bonne santé, notamment à la santé musculaire et osseuse. Or, selon l’Académie nationale de médecine, une grande partie de la population souffre d’une carence en vitamine D (80 % de la population française, par exemple). Cette dernière se manifeste notamment par une fatigue chronique.
Consommer fréquemment des aliments riches en vitamine D vous aidera donc à lutter contre la fatigue:
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les poissons gras (saumon, maquereau, sardine, etc.)
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les produits laitiers à base de lait de chèvre ou de brebis
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les huîtres
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les champignons
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le foie gras
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le foie de veau
Cependant, comme le précise l’Académie nationale de médecine, l’alimentation, dans les pays développés, ne suffit pas à apporter les doses journalières nécessaires en vitamine D. Vous avez donc tout intérêt à opter pour une complémentation en Vitamine D3, ainsi que Calcium citrate et vitamine D3.
Aliments riches en vitamine B9
La vitamine B9, que l’on rencontre également sous la désignation d’acide folique (bien connue des femmes enceintes), est apportée à l’organisme par les aliments, sous forme de polyglutamates, que l’on appelle également les folates.
Cette vitamine B9 est essentielle à la multiplication des cellules, à la régulation des gènes, à la fabrication des globules rouges et des globules blancs, etc. Et comme aucun surdosage n’est possible, il peut être très intéressant d’en consommer en grandes quantités car cette dernière contribue notamment à la réduction de la fatigue.
On retrouve essentiellement la vitamine B9 dans les aliments suivants :
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la levure de bière (également appelée levure diététique)
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le foie
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les asperges
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les oranges
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les légumes secs
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les légumes à feuille vert foncé comme le chou, la roquette, la mâche, les blettes, les épinards, etc.
Il est à noter cependant que certains de ces aliments peuvent provoquer des effets indésirables s’ils sont consommés en trop grandes quantités. Levure de bière et choux provoquent des flatulences inconfortables tandis que les blettes et autres épinards favorisent les calculs rénaux chez les personnes déjà sujettes à ce type de pathologie.
Pour éviter ces soucis, vous pouvez aussi entamer une cure de vitamine B9 sous forme de compléments alimentaires, comme Complexe de vitamines B.
Aliments riches en fer
Alors que plus de 30 % de la population mondiale souffre d’anémie, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le fer est indispensable, comme de nombreux autres micronutriments, à la bonne santé de l’organisme. Intervenant dans la synthèse de l’hémoglobine et de la myoglobine, le fer contribue:
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à la réduction de la fatigue
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au métabolisme énergétique normal
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aux fonctions intellectuelles normales
Il est donc important d’avoir une alimentation riche en fer afin d’éviter les problèmes d’anémie, en particulier pour certaines personnes (enfants, adolescentes, femmes en âge de procréer, femmes enceintes, femmes allaitantes, sportives de haut niveau) mais aussi les végétariens et les vegans.
En effet, le fer d’origine végétale est 5 fois moins absorbé par l’organisme que le fer d’origine animale. À noter sur ce point qu’une complémentation en vitamine C permet de compenser potentiellement ce défaut en favorisant l’absorption du fer. Voici quelques aliments riches en fer :
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abats
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viande rouge
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volaille
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poissons
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fruits de mer
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légumes secs
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fruits séchés
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graines et noix
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spiruline
Et si l’alimentation ne suffit pas, après avis thérapeutique, il est possible de pallier une carence avérée par une complémentation en fer, par exemple avec Chlorella et Spiruline ou Wakamé.
Aliments riches en magnésium
Intervenant dans la production d’énergie au niveau cellulaire, le magnésium est un sel minéral essentiel au bon fonctionnement de l’organisme. D’ailleurs, les premiers signes d’une carence en magnésium sont une fatigue persistante, des maux de tête, des maux de ventre et, évidemment, des crampes.
Les aliments les plus riches en magnésium sont les suivants :
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les légumes verts
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la levure de bière
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les céréales complètes
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les oléagineux
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les légumes secs
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le chocolat
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les eaux minérales riches en magnésium
Et bien sûr, il est possible de subvenir à ses besoins en magnésium avec des compléments alimentaires tels que Magnésium Marin + Vitamine B6 ou Magnésium marin.
Pour conclure, une alimentation riche, équilibrée et bien associée faisant la part belle à tous les types d’aliments – légumes, fruits frais, céréales complètes, légumineuses, oléagineux, viandes, poissons, etc. est essentielle pour être en forme et moins ressentir la fatigue. En plus de ça, vous pouvez miser sur des compléments alimentaires qui vous aideront à retrouver toute votre vitalité.
Mais alors, me direz-vous, si malgré tout vous tombez malade.
Qu'est-ce que la maladie ?
Face à la maladie, deux attitudes sont possibles:
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D’un côté se dire que c’est le total fruit du hasard, la faute à pas de chance, pourtant le hasard n'existe pas…
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De l’autre se poser la question de son origine et de ce que vous auriez pu mettre en place pour l’éviter.
En effet, lorsque nous observons le langage populaire, celui-ci nous révèle que nous envisageons la maladie comme une sorte de fatalité. Un certain nombre d’expressions viennent d’ailleurs l’attester comme par exemple « tomber malade », « attraper un virus » ou encore « être frappé par la maladie ». Vous considérez probablement que c’est la maladie qui vous agresse et fait de vous des victimes innocentes. Serait-ce uniquement de la malchance? Je n'y ai jamais cru, cela serait tentant pourtant. La facilité serait d'attendre la maladie arriver et de soigner les symptômes. Je n'ai jamais plié devant la facilité.
C'est donc surement la faute à certains dysfonctionnements. Seriez-vous donc totalement dépendants de micro-organismes extérieurs ?
Le sort s’acharnerait-il contre vous ? L’hérédité serait-elle aussi un facteur inéluctable ? Et si au contraire vous y aviez une part de responsabilité ? Et si votre mode de vie y était pour quelque chose, hérédité ou pas…
HIPPOCRATE, père de la médecine disait déjà en 400 ans avant JC : « Si tu es malade, recherche d’abord ce que tu as fait pour le devenir. » Il nous a transmis une façon différente d’appréhender la maladie, malheureusement souvent occultée par la médecine moderne.
Nous observons que dans de nombreux cas la maladie est le résultat d’un non-respect des lois naturelles qui entraine des dysfonctionnements au sein de notre organisme.
La maladie montre le plus souvent un encrassement du corps et cherche ainsi à se débarrasser d’un trop plein de déchets. Il est donc important d’identifier les causes de ce mauvais fonctionnement afin de modifier vos divers comportements, qu’ils soient alimentaires, physiques ou psychiques. C’est ainsi que l’hygiène de vie globale est au cœur des valeurs de la naturopathie.
Quels sont ces déchets qui ne devraient pas se trouver dans l’organisme et qui lorsqu’ils sont en excès mènent à la maladie ?
Ils sont un certain nombre et de natures différentes. Il y en a certains sur lesquels il reste compliqué d’intervenir, comme les divers polluants issus de la terre, de l’air et de l’eau.
Cependant, nous avons le choix de devenir acteur de notre santé et de réduire, voire de supprimer un certain nombre de substances nocives, comme par exemple les additifs alimentaires, un excès de tabac ou d’alcool ou encore de médicaments, être très attentifs aux associations alimentaires. A vous de prendre la responsabilité de ce que vous ingérez.
Mettre un masque sur la bouche n'évitera pas le microbe ou le virus de vous parler. Par contre il risque de vous rendre muet devant l'adversité.
Voici quelques exemples
L’excès de sucre est à l’origine du diabète de type II. Hors, le diabète n'est pas une fatalité. Je vous suggère la lecture de ces articles:
Diabète : des plantes pour dominer les effets du sucre, Berbérine: Le diabète n'est pas une fatalité, Diabète type 2: Berbérine, arrêtez de vous faire sucrer !, Diabète et pancréatite.
Les acides gras saturés comme la charcuterie, les frites, les produits gras transformés… se transforment au sein de l’organisme en « mauvais » cholestérol et en triglycérides, ces derniers vont aller encrasser nos artères, les détériorer puis les boucher, amenant progressivement aux pathologies cardio-vasculaires.
Une alimentation pro-inflammatoire entraînera la production d’acides et de cristaux qui enflammeront les articulations et conduiront aux maladies rhumatismales.
Une consommation excessive de produits laitiers entrainera la production de mucus, de colles qui génèreront des maladies de la sphère ORL.
Dans un article, j'avais évoqué en détail les colles, les cristaux, les déchets et les toxines: Comment rester en bonne santé ?
Une alimentation industrielle apportera son lot de substances nocives, pesticides, conservateurs, hormones, herbicides et autres.
Et puis, il y a tous ces médicaments que vous consommez en excès de vous-même et parfois sans avis médical, que ce soit des anti-inflammatoires, somnifères ou autres antidouleurs. Votre corps ne possède pas la capacité de les absorber en masse, ces substances l’agressent petit à petit, entrainent de l’inflammation et finissent par entrainer la maladie.
Il est important d’écouter ce que la maladie vous dit et d’en comprendre la cause. En effet, si elle n’est pas comprise, elle pourra évoluer vers une baisse d’énergie vitale, un trop plein de toxines, une inflammation et pourra aller jusqu’à la cancérisation. Il est donc capital de comprendre ce qui se cache derrière les maux. N'oubliez pas que la naturopathie est une démarche de l'intelligence. Votre naturopathe saura vous expliquer en détail ce que la médecine allopathique met tant de mal à vous cacher.
La maladie, c’est également l’expression de mots qui n’ont pas été verbalisés et qui vont évoluer en maux. Ainsi la « maladie » peut devenir le « mal-à-dit ». En effet, lorsqu’une émotion, une blessure ou une inquiétude n’a pas été exprimée et qu’elle est restée confinée dans votre corps, celui-ci va chercher à l’exprimer par des maux. C’est la solution que l’organisme a mis en place pour s’adapter. L'article Comment se faire une maladie! pourra vous éclairer sur le sujet.
Ces maux vont toucher la partie du corps dont la fonction correspond le plus au trouble en question.
Par exemple la gorge pourra être touchée s’il y a une difficulté à s’exprimer et l’estomac quand la capacité à digérer une émotion s’est avérée difficile. Une crise de foie pourra exprimer de la colère ou de la rancune et des douleurs cervicales une certaine rigidité au niveau du comportement. Les reins sont le foyer de la peur, les intestins symbolisent l'anxiété et les angoisses, la fameuse boule au ventre. Quant à la rate, elle est le siège de la rumination et des pensées excessives.
On comprend donc que la maladie est là pour vous faire progresser, vous inciter à vous remettre en question et à vous apporter des réponses. Elle se manifeste pour vous maintenir en vie, aussi curieux que cela puisse paraitre. En ce sens elle peut être positive, dans la mesure où vous en comprenez ses intentions. Elle vous permet ainsi d’avancer, de vous remettre en question et de faire évoluer vos agissements.
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Autolyse et jeûnes thérapeutiques, l'éco-recylage
- Par vogot
- Le 08/09/2020
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Je dois vous avouer que l'éducation nationale n'a pas laisser de bons souvenirs dans ma mémoire, car sûrement inadaptée à mon cas. Mais, malgré tout certains professeurs, en cours de biologie, ont implanté dans mon cerveau le mot phagocytose, ou plus précisément autophagie (du grec αυτο : « soi-même », et φαγειν « manger »), qui n'est rien d'autre qu'une auto-phagocytose. Six mois de grec ancien et sept ans de latin ont laissé des traces. Ce terme est à rapprocher d'un autre terme familier que l'on utilise en naturopathie: Autolyse.
Qu'est-ce que l'autolyse?
L’autolyse (ou autophagie) permet aux cellules d’éliminer des particules ou substances indésirables qui ont pu pénétrer dans les cellules : virus, bactéries, toxines, protéines dégénérées… Ainsi, elle est impliquée dans des maladies infectieuses mais aussi des troubles neurodégénératifs, le cancer, etc… Elle améliore notre système immunitaire, réduit l’inflammation et protège notre système cardiovasculaire, parmi bien d’autres effets bénéfiques.
Littéralement, ce mot signifie que nos cellules se «mangent elles-mêmes». En fait, elles disloquent en elles des particules usées ou étrangères (grâce à des enzymes) pour les utiliser éventuellement plus tard.
Dans certains cas, elles peuvent «faire du neuf avec du vieux» et recycler des protéines dégradées en nouveaux composants cellulaires. Elles peuvent aussi en tirer de l’énergie, comme nous le verrons.
Cette fonction existe en chacune de nos cellules. En fait, ce processus de nettoyage et de réparation se fait naturellement, de manière cyclique, pendant les phases où la cellule est en repos relatif, mais elle aurait tendance à devenir moins active avec l’avancée en âge.
Autolyse sans affections
Chaque jour, sur les millions de réactions qui se produisent dans nos cellules, certaines ont des «ratés» et produisent des composants anormaux ou trop usagés. Lors de l’autophagie de ces composants détériorés, une sorte de «recyclage des pièces défectueuses» de la cellule se fait. Ces composants peuvent être classés parmi nos fameuses toxines qui, avec le temps, «encrassent» notre corps.
L’autophagie est aussi décrite comme une source alternative d’énergie pour la cellule, mise en œuvre lors de certains stress comme le jeûne, la baisse du sucre dans le sang, les efforts intenses, ou le manque d’oxygène… En clair, pendant ces périodes de stress, la cellule génère de l’énergie en «brûlant» ses déchets.
Recyclage et auto-réparation
Parmi les composants importants de la cellule, vous avez peut-être entendu parler des mitochondries, ces «petites chaudières» qui brûlent oxygène et nutriments pour produire l’énergie de votre corps.
Étant le siège de fortes réactions oxydantes, leur mauvais fonctionnement ou leur détérioration est très préjudiciable à notre santé. En effet, des radicaux libres peuvent alors être produits en excès et abîmer à leur tour d’autres éléments de la cellule, voire son ADN (qui contient nos gênes) puis sortir de la cellule pour attaquer d’autres tissus.
Ces réactions d’oxydation se poursuivent jusqu’à ce que notre système antioxydant les neutralise. Des études ont montré des corrélations entre ce phénomène et l’accélération du vieillissement, le cancer et des maladies dégénératives.
Ainsi, l’autophagie peut apparaître comme le système anti-âge de notre corps. Ceci dit, n’oublions pas qu’il s’agit d’un phénomène normal et naturel, comme d’autres mécanismes de défense et de réparation de notre corps et pas d’un remède miracle.
L’autophagie a tendance à se réduire avec l’âge et surtout avec notre mauvaise hygiène de vie, laissant ainsi s’installer les maladies dégénératives.
La vraie découverte, c’est que l’on peut agir pour la réveiller et utiliser ce fabuleux outil, même en âge avancé.
Et cerise sur le gâteau, l’autophagie induite lors d’un jeûne est accompagnée d’une production augmentée de cellules souches dans le corps, dont on sait qu’elles aident à régénérer les tissus et organes.
Comment stimuler l’autophagie dans nos cellules ?
Les diètes
Bien que le terme diète caractérise tous les régimes alimentaires ayant un but hygiénique ou thérapeutique, il est le plus souvent utilisé pour les régimes restrictifs, ceux dans lesquels on prive le malade de certains aliments particuliers.
Le jeûne complet et restrictif est sans conteste le régime le plus sévère puisqu’il consiste à ne plus absorber aucune nourriture ou boisson, excepté de l’eau. Viennent ensuite les mono-diètes, dans lesquels un seul (mono) aliment est autorisé.
Il existe encore beaucoup d’autres régimes diététiques dans lesquelles les restrictions sont moins sévères que celles des jeûnes et des mono-diètes, mais dont l’éventail des aliments à consommer est cependant plus restreint que dans une alimentation normale (régimes hypocaloriques, sans viande, etc.).
Les diètes sont utilisées pour leurs vertus curatives. De nombreuses maladies peuvent être guéries par des diètes bien choisies. Certains malades se sont même guéris de maladies graves par ce moyen. Le fait est assez connu, mais ce qui l’est moins ce sont les raisons pour lesquelles les diètes sont efficaces.
Le jeûne intermittent et l'autolyse
L’absence de nourriture entraîne une baisse de l’insuline et une élévation de l’hormone glucagon qui active l’autophagie.
Le glucagon évolue en principe à l’inverse de l’insuline. L’autophagie est ainsi activée de façon intense avec 24 à 48 heures de jeûne mais elle pourrait déjà augmenter dès 16h sans nourriture. Cette activation serait d’autant plus rapide que le sujet aurait une alimentation à faible teneur glucidique pendant les autres jours.
Le jeûne n’étant pas facile à suivre longtemps, il y a de plus en plus d’adeptes de jeunes courts répétés ou jeûnes intermittents qui fonctionnent bien aussi, d’après les études. D’ailleurs, il n’est pas dit qu’activer son autophagie en permanence soit très bon et certains articles scientifiques en ont évoqué des dangers. Certains patients se sont mis en jeûnes intermittents, bien sur c'est un concept assez difficile à suivre, mais les résultats sont bien là, et une perte de poids rapide s'ensuit. C'est parfois le résultat recherché.
N'oubliez jamais les associations alimentaires. Manger seulement équilibré tient des croyances ancestrales, les associations alimentaires sont essentielles à la qualité de votre énergie vitale.
Activant l’autophagie de façon cyclique, les jeunes intermittents sont, le plus souvent :
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des jeûnes de 16 heures (16/8) en sautant soit le petit déjeuner, soit le repas du midi et en mangeant assez léger au repas précédant le jeûne, afin que la digestion soit la plus courte possible (ceci pourrait se faire aisément 1 à 3 fois par semaine, ou plus),
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faire un seul repas dans la journée (c’est la diète dite «du guerrier», 20h de jeûne et 4h pour s’alimenter),
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des jeûnes d’une journée (6:1 ou 5:2) : 1 ou 2 fois par semaine, etc…
La durée et la répétition de ces jeûnes devraient s’adapter à chaque situation et à chaque personne selon sa constitution, comme toujours. Certaines personnes très fragiles ne devraient les mettre en pratique que sous avis naturopathique.
Processus curatif
Les enzymes peuvent être comparés à des «petits ouvriers» effectuant les transformations biochimiques dans le corps. Ils ne sont donc pas seulement actifs pendant les diètes, mais en tout temps. Leur travail consiste, soit à assembler des substances simples pour en faire une complexe, soit à diviser une substance complexe en ses constituants simples. Les enzymes ont donc aussi pour rôle de diviser les protéines en acides aminés, le glycogène en glucose, etc. Il existe de nombreuses enzymes différents, chacun spécialisé dans un travail précis.
Les capacités de transformation que possèdent les enzymes se manifestent aussi bien sur des tissus sains que sur des tissus pathologiques. Les enzymes dégradent donc aussi bien des réserves saines que celles bouchant les vaisseaux sanguins, les protéines des muscles que les protéines d’une cellule cancéreuse, les minéraux de tissus osseux que ceux d’une excroissance kystique.
Heureusement, l’autolyse n’attaque pas indifféremment l’ensemble des tissus, ravageant tout devant elle. Les personnes qui ont pratiqué de nombreuses diètes ont pu constater que les tissus les moins importants étaient auto-lysés avant ceux qui revêtaient une importance plus grande. Le fait a été confirmé par les études et recherches des physiologistes.
Au cours de la diète, les tissus les plus vitaux de l’organisme reçoivent les substances nutritives qui leur sont nécessaires grâce à l’autolyse des tissus moins importants. Par tissus moins importants, il ne faut pas seulement comprendre muscles, cheveux, ongles, etc. par rapport au cerveau, cœur et système nerveux. Doivent aussi être comptés comme tissus «moins importants» les tumeurs, les goitres, les abcès, les excroissances, … ainsi que les toxines qui imprègnent les tissus et congestionnent les organes (colles dans les bronches, cristaux bloquant les articulations).
Pendant les diètes, l’autolyse des toxines saturant le terrain s’effectue parallèlement à l’autolyse des tissus morbides. Ainsi, suivant la durée de la diète, non seulement la partie malade est enlevée, mais le terrain qui a permis son éclosion est aussi assaini.
Les autres stress cellulaires activateurs de l’autophagie
Jeûner est certainement l’activateur le plus puissant en privant la cellule de nutriments, mais d’autres situations de stress cellulaire peuvent aussi avoir cet effet stimulant. S’ils restent raisonnables, ils induisent un stress modéré pour le corps qui, en s’y adaptant, verra de nombreuses fonctions s’améliorer dont l’autophagie.
Voici une liste des activateurs les plus connus :
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L‘état de cétose par privation de glucides : lorsque nos cellules n’ont plus de glucose à brûler, elles utilisent les graisses pour faire de l’énergie, et fabriquent alors des corps cétoniques.
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Un régime très hypocalorique et pauvre en protéines comme celui imitant le jeûne. Attention: Ne jamais suivre de régime hyperprotéiné, je vous en avais expliqué les dangers dans l'article "Le pauvre bilan des régimes célèbres".
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L’activité physique et le sport : les exercices de haute intensité seraient les plus performants, et demandent seulement 30 mn pour commencer à être efficaces
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L’exposition à la chaleur forte (comme le sauna)
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L’exposition au froid intense
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La privation momentanée d’oxygène pour la cellule, favorise également l’autophagie.
Nous avons ici le fameux phénomène d’hormèse: un organisme vivant qui reçoit un stress suffisamment fort pour le faire réagir mais pas trop, pour qu’il s’en remette, va réagir en se renforçant et en augmentant ses fonctions de défense. L’autophagie fait partie de ces dernières.
Autolyse efficace sur les kystes, tumeurs, mastoses, goitres, abcès, fibromes
Ces maladies sont principalement dues à un dérèglement hormonal. Or le jeûne permet justement, par un nettoyage de la lymphe et des tissus, un rééquilibrage naturel des productions d’hormones.
Lors du jeûne, il y a autolyse des tissus dans le sens inverse de leur importance pour le corps. Ainsi les premiers tissus utilisés pour nourrir les cellules sont les tissus inutiles et notamment les tumeurs, kystes, mastoses…
Durant un jeûne, les tissus vitaux ou fonctionnels de l’organisme soumis au jeûne se nourrissent des réserves emmagasinées dans le corps. Ces réserves sont stockées sous forme de substances assez complexes, telles que le sucre (glycogène), les protéines, la graisse, etc. Avant de pouvoir passer dans le sang et être assimilées par les cellules, elles doivent être digérées.
L’autolyse est courante dans la nature. Le têtard jeûne et autolyse sa queue pour fabriquer ses pattes. L’oignon de jacinthe dans un vase d’eau autolyse ses réserves pour fabriquer ses feuilles et fleurs.
Il est intéressant de noter d’une part que l’autolyse s’étend également aux tissus malades, tel que tumeurs, kystes, mastoses, dépôts, écoulements, etc. et d’autre part que l’autolyse est dirigée avec une intelligence remarquable en commençant d’abord par les tissus malades, abîmés et inutiles pour le corps afin de continuer à nourrir les parties les plus essentielles et les plus vitales. En fait, c’est un recyclage interne des tissus inutiles pour le fonctionnement des organes vitaux.
Rappels fondamentaux
Ne jamais consommer les protéines le soir.
Ne jamais croiser au cours d'un même repas, protéines et amidons.
Consommer toujours les fruits en dehors des repas.
Mise à jour éliminatoire
Les apports alimentaires étant en grande partie supprimés pendant les jeûnes ou diètes, le tube digestif est donc pratiquement au repos. Beaucoup d’énergies peuvent ainsi être économisées; les digestions représentent en effet un très grand travail pour l’organisme.
Les énergies digestives économisées peuvent alors être dirigées vers d’autres tâches. Après les digestions, la deuxième grande tâche de l’organisme est d’éliminer les toxines dues en grande partie à la putréfaction, suite aux mauvaises combinaisons alimentaires, pour se préserver de l’empoisonnement. De manière générale, ce travail n’est jamais effectué de façon suffisante, justement parce que le gros des énergies est utilisé au pôle digestif. La conséquence en est que les toxines s’accumulent alors progressivement dans le corps, dégradant le terrain et préparant le lit des maladies futures.
Avec les jeûnes intermittents par exemple, c’est l’inverse qui a lieu. Le corps a subitement beaucoup plus de forces à disposition pour les émonctoires.
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Le foie filtre plus activement le sang, neutralise les déchets et poisons, et les rejette dans la bile.
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Les intestins désassimilent par toute l’étendue de leur surface (600 m2). La langue blanche et chargée qui apparaît au cours des jeûnes thérapeutiques témoigne, au niveau supérieur et seul visible, de cette désassimilation du tube digestif. Les quantités de matières ainsi rejetées hors du corps vers l’émonctoire intestinal sont telles que, plusieurs semaines après le début d’un jeûne (donc en absence d’apports extérieurs), les intestins rejettent encore des matières.
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A cause des nombreux déchets que les reins filtrent et rejettent dans les urines, l’urine est plus chargée. Elle prend une couleur plus foncée et une odeur plus forte.
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L’émonctoire cutané élimine également de manière intense des déchets accumulés dans les différentes parties du corps. Des boutons, eczémas, démangeaisons, sudations nocturnes, etc. peuvent apparaître.
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Au niveau respiratoire, de fortes expectorations peuvent aussi se manifester: les voies respiratoires rejettent quantités de glaires.
Pendant les jeûnes, et suivant la sévérité de celles-ci, ce qui est nuisible au corps – les déchets et les tissus malades – est détruit et éliminé.
Dans le meilleur des cas, le résultat de ce nettoyage est que le terrain organique retrouve sa composition idéale: le sang est épuré, la lymphe redevient propre, les cellules baignent dans des sérums débarrassés de toxines, et les organes peuvent à nouveau fonctionner librement. Ce processus de nettoyage a lieu quelle qu’ait été la ou les maladies dont souffrait au départ la personne qui a entrepris la diète.
C’est dans ce nettoyage organique et la réfection du terrain qui en résulte que réside la valeur thérapeutique des jeûnes intermittents.
Les aliments et produits naturels
L’exposition modérée aux UV et sa production de vitamine D3, sont aussi activatrices.
Certains produits naturels ont le même effet de stimulation sur l’autophagie : le resvératrol (et les autres polyphénols en général), les catéchines du thé vert, le berbéris (par sa berbérine), le complexe antioxydant, la spermidine, le curcuma, la vitamine K, la tréhalose des champignons comme le shiitaké, les sulforaphanes (crucifères : choux, brocolis…), la quercétine (oignon, raisin, pomme…), l’apigénine (orange, pomme, raisin…), la capsicaïne du piment, le café…
Un autre produit comme le lithium orotate, par exemple, peut également activer les processus de l’autophagie. Il est connu pour être utilisé en médecine anti-âge.
Pour conclure
Les diètes, les jeunes courts et/ou intermittents, ne présentent pas de risques pour la santé malgré bien des sottises que j'ai pu entendre, comme «il ne faut surtout pas sauter un repas», ou «le jeûne fait perdre du muscle qu’on ne reprend jamais», ou bien encore «quand on jeûne, il ne faut rien faire», etc…
Alors, en l’adaptant toujours à son cas personnel, pourquoi ne pas essayer pour se faire une idée ?
Faites vous suivre par votre praticien de santé naturopathe, qui pourra vous coacher.
L’autolyse est une grande découverte pour certains, en naturopathie elle est connue et reconnue depuis longtemps.
C'est un phénomène de mode (parallèle à celle du jeune intermittent) ces dernières années. Ce n’est toutefois pas une nouvelle technique de réjuvénation ni une pilule magique, mais une fonction normale de nos cellules, que nous utilisons tous. Il y a donc 2 cas de figures :
- votre autolyse est ralentie ou affaiblie par:
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l’âge,
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une alimentation trop riche, trop sucrée, trop fréquente,
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un manque de sommeil, un surmenage, etc…
Dans ce cas, vous aurez tout à gagner à la stimuler et des résultats devraient être évidents. Le hasard n'existant pas, cela se fera surtout en améliorant votre hygiène de vie (manger moins souvent (voire manger moins), bouger, prendre des temps de repos…). Et si c’était cela le plus important ?
- votre autolyse a déjà un bon niveau de fonctionnement.
Dans ce cas, on peut penser que sa stimulation vous renforcera (comme avec l’hormèse) et ça sera possiblement le cas. Jusqu’à quel point ? C’est difficile à dire mais n’oublions pas que la science tend aussi à montrer que trop d’autophagie peut être néfaste pour la santé.
Une fois de plus, c’est la voie du milieu que je vous recommanderai. Évitez les extrêmes, la santé est un équilibre.
Il est logique de chercher à activer son autolyse pour lutter contre les effets indésirables de l’âge, et en particulier les risques de maladies dégénératives.
Rien ne prouve à ce jour que vous vivrez 120 ans grâce à cela mais vous augmenterez certainement votre vitalité et repousserez votre obsolescence programmée.
C’est déjà très bien.
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Déclin des poumons: Que pouvez-vous faire ?
- Par vogot
- Le 27/02/2018
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Saviez-vous que parmi tous vos organes, ce sont les poumons qui étaient les premiers sujets au vieillissement ?
L’émonctoire pulmonaire comprend deux processus d’élimination distinct : l’un gazeux ou ventilatoire, l’autre muqueux ou sécrétoire. Les voies respiratoires, 5ème porte de sortie, éliminent principalement les déchets gazeux (gaz carbonique…) qui résultent des combustions organiques. Lorsqu’une personne est trop sédentaire et/ou ne s’oxygène pas suffisamment, le dioxyde de Carbone n’est pas entièrement éliminé et l’organisme s’asphyxie lentement.
Le drainage du poumon est utile :
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lorsque le milieu ambiant est malsain : fumeurs et fumée de cigarettes, univers de travail confiné mal aéré et poussières,
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en période de convalescence,
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pour les personnes hypersensibles aux pollens, poussières et micro-particules irritantes,
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pour les personnes ayant une fragilité pulmonaire installée.
Comme la peau, ils ont la particularité d’être exposés à la plus forte pression partielle d’oxygène que l’on puisse trouver dans l’organisme. Or, l’oxygène est un facteur du vieillissement bien connu.
Tous les animaux ont besoin d’oxygène pour produire de l’énergie, mais le mécanisme est imparfait : il engendre la formation d’espèces réactives de l’oxygène (ERO), des déchets potentiellement toxiques pour l’organisme. Ces déchets ont tendance à altérer tous les composants cellulaires qui les entourent, et il faut constamment une armée de molécules antioxydantes pour les en empêcher. Des antioxydants qui peuvent être synthétisés directement par l’organisme ou bien puisés parmi les aliments consommés.Malheureusement, il arrive parfois que les antioxydants soient dépassés par les événements, et que les ERO se retrouvent momentanément ou durablement en surnombre (en cas d’infection, de pollution atmosphérique, de consommation tabagique ou de maladie chronique par exemple). C’est précisément ce déséquilibre qui permet aux ERO d’attaquer les tissus environnants, et autant dire que les tissus pulmonaires sont en première ligne. D’ailleurs, l’épithélium des voies aériennes est particulièrement sensible car les enzymes antioxydantes sont assez faiblement exprimées dans les cellules.
Souvent, ces déséquilibres ne sont que temporaires, mais lorsqu’ils sont mis bout à bout, on s’aperçoit que les dégâts à long terme sont considérables. Et plus les dégâts sont nombreux, moins les défenses antioxydantes sont efficaces (car la « notice » ayant servi à leur fabrication est devenue illisible) et plus le vieillissement s’accélère !
Le vieillissement « normal » des poumons commence à 30 ans
Que se passerait-il si l’homme était exposé à une atmosphère exclusivement composée de dioxygène ?
Les recherches ont montré que des dégâts pulmonaires surviennent rapidement au niveau des barrières alvéolo-capillaires et que 24 heures suffisent pour provoquer un syndrome de détresse respiratoire aiguë. Cette toxicité s’explique principalement par la production d’espèces réactives de l’oxygène (ERO) à des concentrations qui dépassent les capacités antioxydantes de l’organisme. Ces déchets occasionnent des dégâts insurmontables qui déclenchent une réaction inflammatoire très importante.
Cependant, à des concentrations atmosphériques normales, les dégâts ne sont jamais très prononcés, d’autant que les systèmes antioxydants de l’organisme parviennent à limiter la casse au maximum.
Mais à long terme, les petits dégâts s’accumulent et deviennent de grands dommages : c’est le vieillissement.
Les télomères (impliqués dans la longévité) sont raccourcis, les mécanismes de réparation ne fonctionnent plus aussi bien, les systèmes antioxydants deviennent défaillants, ce qui augmente encore plus les effets du vieillissement. Les tissus pulmonaires deviennent moins élastiques, plus perméables : à partir de 30 ans, le volume expiratoire maximal par seconde (VEMS) diminue en moyenne de 30 ml tous les ans, mais la vitesse de ce déclin s’accélère avec le temps. Quant à la consommation maximale d’oxygène, elle passe de 45 ml/min/kg à l’âge de 20 ans à 18 ml/min/kg à 80 ans (soit 60 % de moins).
Ces chiffres sont très parlants, mais ils ne reflètent pas la réalité. En vérité, vos poumons ont rarement le même âge que vous. De nombreux autres facteurs vont précipiter et accélérer ce phénomène naturel, si bien que des personnes de 35 ans peuvent se retrouver avec de véritables poumons de « vieillards ». Evidemment, l’aspect génétique rentre en jeu, mais les facteurs les plus importants sont de loin la pollution atmosphérique (les particules diesel et l’ozone notamment) et le tabac : on estime que les espèces réactives de l’oxygène sont augmentées d’un facteur 4 dans les poumons de sujets âgés fumeurs comparés à des non-fumeurs. C’est un chiffre considérable qui contribue au vieillissement rapide des poumons, d’autant que l’activité antioxydante des macrophages alvéolaires est aussi abaissée avec le temps en cas de tabagisme.
Comment ralentir ce déclin ?
Outre l’arrêt immédiat de la consommation de tabac, il existe deux grands moyens de s’opposer à ce terrifiant compte à rebours : l’activité physique et la consommation d’antioxydants censés neutraliser les espèces réactives de l’oxygène (ERO). L’activité physique joue, à tout âge, un rôle capital dans le maintien et l’amélioration des capacités respiratoires. Quiconque rompt ses mauvaises habitudes d’inactivité physique en s’adonnant à un sport adapté à son âge améliore immédiatement la condition de ses poumons et en ralentit le déclin. Cependant, il arrive que le déclin de la fonction respiratoire soit tellement avancé que l’activité physique n’est plus possible ou devient particulièrement pénible. C’est ce moment terrible qu’il faut éviter à tout prix sous peine de basculer dans une véritable spirale du vieillissement accéléré.
L’autre moyen de s’opposer au vieillissement des poumons consiste à augmenter sa consommation d’antioxydants. Une nouvelle étude parue en décembre 2017 montre que la consommation d’au moins 3 portions de fruits frais par jour, et notamment de tomates et de pommes, ralentit significativement le vieillissement naturel des poumons et contribue à réparer certains des dégâts déjà occasionnés. D’après ces travaux, le bénéfice est encore plus marqué chez les fumeurs et les anciens fumeurs.
Ces conclusions rejoignent les constats effectués par d’autres chercheurs selon lesquels la consommation de polyphénols et de caroténoïdes, les deux grandes classes de phytonutriments à propriétés antioxydantes, est associée à une meilleure fonctionnalité pulmonaire et à un ralentissement du déclin.
Est-ce vraiment une surprise quand on sait que ces phytonutriments sont des molécules antioxydantes produites par les plantes pour se défendre contre les agressions (insectes, maladies, rayons ultra-violets) ou suffisamment intéressantes pour inciter les animaux à manger leurs fruits ?
Il en existe d’ailleurs de très nombreuses sortes. Si l’on se fie à l’étude précédemment citée, deux d’entre eux semblent se détacher pour la protection des tissus pulmonaires :
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Les flavonoïdes, qui sont une catégorie de polyphénols. Dans l’étude mentionnée, les chercheurs attribuent les effets bénéfiques des pommes à leur teneur en flavonoïdes. On retrouve ces phytonutriments antioxydants dans différents fruits ou dans des suppléments comme WFRUITS (Une synergie de super fruits au pouvoir antioxydant).
- Les lycopènes, qui sont une catégorie de caroténoïdes. On les retrouve en abondance dans les tomates, qui sont les fruits mentionnés dans l’étude comme étant les plus efficaces contre le déclin respiratoire. Il existe d’ailleurs WPLANTS (Puissance 4 pour ce complexe antioxydant préventif reconnu par la communauté scientifique) dont la mission principale est de prévenir les maladies et le vieillissement cellulaire.
La recherche a par ailleurs montré combien il était important d’associer les antioxydants entre eux, pour profiter de leurs effets synergiques. En pratique, cela doit évidemment se traduire par une grande consommation de fruits et légumes frais, mais certains suppléments comme REDOX (Antioxydant fort & Efficacité prouvée, indice de protection élevée) s’appuient sur ces données en associant des extraits naturels contenant de nombreux polyphénols et caroténoïdes.
Comme vous le voyez, il n’est jamais trop tard pour s’opposer au déclin, surtout lorsqu’il concerne une activité aussi primordiale que la respiration. Une bonne fonction respiratoire est essentielle pour maintenir une activité physique modérée, laquelle influe sur pratiquement toutes les fonctions de l’organisme, y compris la qualité de la réponse immunitaire et la longévité.
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Mes 8 secrets pour ne plus être malade
- Par vogot
- Le 24/01/2018
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Cela fait des années que je n'ai pas consulté un médecin, sauf pour un bilan annuel et pour cause, je ne suis jamais malade. Je vais vous partager mon secret. N'oubliez pas que le hasard n'existe pas.
Chaque année, les mêmes personnes semblent passer miraculeusement entre les gouttes des épidémies de grippe ou de gastro-entérite. En réalité, la chance n’a rien à voir là-dedans : c’est la qualité de leurs réponses immunitaires qui leur garantit de passer l’hiver sereinement, et cette qualité dépend de 8 secrets bien gardés qu’ils exploitent au maximum. A vous de les mettre en pratique pour faire partie, vous aussi, de ces personnes qui ne sont jamais malades...
1) J'ai une alimentation riche en micronutriments.
Dans les pays riches, l’alimentation est devenue si pauvre que la carence en micronutriments est monnaie courante. Or, des études ont montré qu’une déficience en un seul des micronutriments suivants nuit aux fonctions immunitaires : le zinc, le sélénium, le fer, le cuivre, le calcium, l’acide folique ou les vitamines A, B6, C et E.
C’est prouvé : une supplémentation en micronutriments augmente significativement l’activité du glutathion, de la production d’anticorps et de cytokines immunitaires.
Mon coup de pouce : augmentez votre consommation de fruits et légumes frais, et laissez-vous tenter par cette formule multivitaminée audacieuse et pratique qui a déjà séduit des millions de personne.
2) Je dors suffisamment.
Une nuit de sommeil trop courte ne sape pas uniquement votre efficacité au travail. Lorsque vous dormez 5 heures au lieu des 8 heures habituelles, votre organisme interprète ce manque comme un stress physique et élève considérablement son niveau de cellules immunitaires pour le surmonter. Cette activité inhabituelle perturbe par la suite l’activité des granulocytes (un type de globules blancs) et diminue l’efficacité de votre système immunitaire pour les jours voire les semaines à venir.
C’est prouvé : une personne qui dort moins de 6 heures par nuit pendant une semaine, aurait 4,2 fois plus de risques d’attraper un rhume que ceux qui bénéficieraient de plus de 7 heures de sommeil durant le même temps.
Et l’effet ne s’arrête pas là : d’autres études ont montré qu’un déficit chronique de sommeil avait un impact sur le système immunitaire beaucoup plus lourd, creusant le lit de maladies chroniques bien plus délétères qu’un simple rhume.
Mon coup de pouce : retrouvez le sommeil en vous appuyant sur les plantes les plus étudiées pour favoriser l’endormissement (valériane, houblon, rhodiola, etc.) ou choisissant ces compléments, et évitez surtout les médicaments (somnifères, benzodiazépines) qui provoquent effets secondaires et addictions.
3) J'ai trouvé des moyens pour réduire mon niveau de stress.
Le stress entraîne la libération d’hormones du stress, comme le cortisol et l’adrénaline. Ce sont des molécules très utiles à court terme, mais qui nuisent directement aux défenses immunitaires en inhibant la production de cytokines lorsqu’elles sont produites de façon prolongée.
C’est prouvé : une étude a montré qu’en cas de stress chronique, les leucocytes (globules blancs) devenaient anormalement actifs et pouvaient à terme endommager les tissus sains de l’organisme.
Mon coup de pouce : Le yoga, le tai-chi et toute activité physique de manière générale offrent de très bonnes garanties contre le stress. De nombreuses plantes comme l'ashwagandha, la griffonia ou le jujubier contiennent des composés naturels qui agissent en synergie pour apaiser l’organisme et qui sont injustement délaissés au profit des médicaments. Certains suppléments sont justement étudiés pour rassembler les ingrédients naturels les plus actifs contre le stress : ne manquez pas l’occasion de les essayer et de juger par vous-même les effets qu’ils ont sur votre stress.
4) Je suis physiquement actif.
Les études montrent que l’activité physique stimule certaines composantes immunitaires. Elle entraîne notamment une meilleure répartition des populations cellulaires circulantes impliquées dans la réponse immunitaire à condition que l’exercice ne soit pas trop exténuant pour le muscle.
C’est prouvé : les fonctions immunitaires sont directement affectées par l’excès de tissu adipeux, lequel augmente spécifiquement le risque de contracter la grippe...
Mon coup de pouce : reprenez progressivement l’activité physique et aidez-vous d’extraits de plantes reconnues "coupe-faim" par la science comme le konjac ou le guarana et l'acerola présents dans cette formule optimisée pour booster votre énergie et votre cerveau.
5) Je mange des fruits et légumes frais sans pesticides.
L’exposition aux toxines et aux polluants atmosphériques réduit la qualité de la réponse immunitaire. Les pesticides, notamment, inhibent la capacité des cellules NK humaines à sécréter des protéines lytiques et ont un effet néfaste sur les lymphocytes T.
C’est prouvé : des études ont clairement montré que l’exposition chronique aux pesticides jouent un rôle dans le développement de certaines pathologies respiratoires comme l’asthme ou les bronchites.
Mon coup de pouce : Si vous êtes sujet régulièrement à des polluants (en habitant dans une grande ville par exemple), augmentez votre consommation d’antioxydants en achetant davantage de fruits et légumes issus de l’agriculture biologique ou en profitant de ces formules synergiques contenant plusieurs antioxydants redoutables.
6) Je suis heureux.
Voltaire l’avait résumé ainsi : "J’ai décidé d’être heureux, parce que c’est bon pour la santé". Et il avait raison. Être heureux, ça se décrète et ça affecte profondément notre vie, notre bien-être et notre santé.
C’est prouvé : les personnes qui sont plus connectées socialement à leur famille, leurs amis, leur communauté, sont plus heureuses, sont physiquement en meilleure santé, et vivent plus longtemps que celles qui sont moins bien connectées.
Mon coup de pouce : une des conditions pour être heureux, c’est d’être ouvert d'esprit et experimenter encore et encore, de penser ouverture du coeur, être altruiste et moins dans l'égo. Ne croyez pas ceux qui affirment posséder une recette miracle pour atteindre le bonheur. Le bonheur, il faut y travailler, se l’approprier, se le construire, sortir de sa zone de confort, souvent inconfortable, induisant contractions musculaires et douleurs articulaires.
7) Je reste au contact de la nature.
Vivre en ville a de nombreux avantages, mais le risque de souffrir de dépression y est aussi plus important. Or, il est certain aujourd’hui que les personnes tristes ou déprimées souffrent d’anomalies immunitaires, et notamment d’un excès de cytokines dans le sang qui induisent chez eux un syndrome inflammatoire et une réduction de la qualité des réponses immunitaires.
C’est prouvé : au bout de 90 minutes de marche en pleine nature, le cortex préfrontal, en hyperactivité lorsqu’on ressasse des idées noires, est moins sollicité, ce qui réduit le risque de dépression.
Mon coup de pouce: multipliez les balades au grand air, en forêt ou dans un parc si c’est possible et entourez-vous de verdure ! Une étude a même montré que le simple fait de "voir" la nature accélère le processus de guérison.
8) Je ne fume pas.
Les conséquences du tabac sur l’immunité sont catastrophiques. En plus d’une altération des moyens de défense mécaniques comme les cils bronchiques, la fumée de cigarette augmente drastiquement les niveaux d’inflammation tout en diminuant la qualité de la réponse immunitaire (activité des lymphocytes réduite, production plus faible d’anticorps, inhibition des cytokines).
C’est prouvé : la probabilité d'attraper la grippe quand on est fumeur, est multipliée par 4. Le tabac double même le risque de contracter une infection respiratoire et favorise les complications.
Mon coup de pouce : Arrêter de fumer est évidemment la solution, mais pour celles et ceux qui n’y parviennent pas immédiatement, une supplémentation en vitamine C devrait être envisagée. La recherche a montré que la cigarette épuisait plus rapidement les réserves de vitamine C, ce qui contribuait à aggraver leur situation immunitaire. Le kudzu vous aidera pendant la période de sevrage. La racine du Kudzu contient des isoflavones (daidzéine, puérarine, daidzine...) et a prouvé son efficacité pour réduire la consommation de nicotine. De plus, ces isoflavones ont un effet anxiolytique qui peut contribuer au traitement d'autres addictions comme l'alcool.