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Microbiote et niveaux de stress

  • Par vogot
  • Le 08/06/2018
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Microbiote: Flore intestinale

L’épiderme et les muqueuses des voies digestives, respiratoires et uro-génitales sont peuplés d’une microflore – appelée dorénavant microbiote – très complexe et instable qui les protège des agressions par les germes pathogènes de l’environnement (bactéries, champignons, virus) et par les parasites.

De récentes recherches par le séquençage du génome (identification par l’ARN16S des espèces bactériennes) ont permis de diviser le microbiote humain en 3 embranchements : Formicutes, Bacteroidetes, et Actinobacteriae. Chaque individu possède son propre microbiote (carte d’identité bactérienne) mais 30% de l’ensemble des espèces bactériennes sont présents chez 60 % des individus.

Depuis plus de 30 ans, on sait que des bactéries probiotiques peuvent intervenir dans le traitement des troubles digestifs tels que la constipation et la diarrhée, mais plus récemment il a été mis en évidence qu'elles peuvent aussi jouer un rôle  dans le traitement  d'affections telles que l’obésité, le diabète de type 1, les allergies et la maladie de Crohn. Il faudra cependant attendre que le programme de recherche international MetaHIT en révèle davantage.

Les ennemis de la microflore

Les causes les plus courantes de déséquilibre du microbiote sont alimentaires : intolérance à certains aliments (lactose, protéines du lait de vache ou gluten des céréales), alimentation déséquilibrée (excès de sucres simples, de protéines et de graisses animales, insuffisance de fibres, déficit en minéraux, oligo-éléments ou vitamines), mauvaises habitudes culinaires (cuisson excessive entraînant la dénaturation des protéines et des graisses alimentaires et la production de toxines), abus de produits excitants (alcool, café, thé, piments forts, tabac…), manque d’hygiène domestique (défaut de lavage des fruits et légumes, défaut de traitement thermique, rupture de la chaîne du froid…), malnutrition (carence aiguë en protéines).

On peut aussi incriminer les maladies de terrain (déficit immunitaire, hyperthyroïdie, spasmophilie, insuffisance pancréatique…), certaines maladies inflammatoires (maladie coeliaque, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, tuberculose iléocæcale, sarcoïdose intestinale…), les altérations anatomiques ou fonctionnelles (blessures, mutilations chirurgicales, ulcération ou tumeur des voies digestives), le stress (pression morale ou physique, surmenage), mais aussi la prise de médicaments (antibiotiques, antiseptiques, vaccins, anti-inflammatoires).

En effet, depuis un demi-siècle, l’emploi abusif d’antibiotiques tant en élevage industriel qu’en thérapeutique humaine a favorisé la prolifération de germes antibiorésistants qui perturbent profondément les écosystèmes et favorise la réapparition de maladies infectieuses. Mais en cas d’infection, les antibiotiques naturels restent une arme efficace dans la mesure où ils sont utilisés avec parcimonie et seulement après avoir pratiqué une sélection par antibiogramme.

Depuis quelques années, on découvre avec stupéfaction les implications innombrables de notre microbiote sur le bon fonctionnement du corps. Chaque semaine ou presque, on attribue à ces 100 000 milliards de micro-organismes qui vivent dans notre organisme, un nouveau rôle sur un mécanisme déterminant de notre santé. On a d’abord cru qu’il se cantonnait à la digestion, puis qu’il s’étendait à l’immunité, à la prévention des maladies chroniques, à l’inflammation, aux troubles de l’humeur, à la régulation du système nerveux et désormais on apprend que sa qualité influe sur la probabilité de souffrir de troubles du stress post-traumatique.

L’importance de la qualité du microbiote

Si vous ne connaissez pas ce trouble très fréquent, sachez que vous pouvez en être victime après l’expérience d’un événement traumatisant, comme un accident de voiture, des sévices physiques et sexuels, ou encore un désastre naturel. C’est un phénomène très répandu qui provoque un certain nombre de symptômes récurrents comme des cauchemars, des souvenirs répétitifs et envahissants, de l’évitement, des altérations émotionnelles et l’hyperactivation du système nerveux (irritabilité, difficultés de concentration, hypervigilance…) mais il ne survient pas chez tout le monde.

Pour le même évènement traumatisant, un individu peut développer un stress post-traumatique, tandis qu’un autre peut y échapper complètement. Cette destinée incertaine n’est pas une simple affaire de pile ou face : des chercheurs avaient jusque-là remarqué que les mauvaises expériences liées à l’enfance ainsi qu’une mauvaise hygiène de vie pouvaient faire pencher le sort d’un individu du mauvais côté de la balance.

Mais un nouveau facteur semble carrément nier le rôle du hasard dans ce dénouement : la qualité du microbiote.

En comparant les microbiotes des personnes qui souffrent de troubles du stress post-traumatique avec ceux des personnes qui y ont échappé malgré l’expérience d’un événement traumatisant, les chercheurs ont remarqué une différence de taille. Les victimes du stress post-traumatique présentaient des quantités considérablement réduites pour 3 types de bactéries : Actinobacteria, Lentisphaerae et Verrucomicrobia. Or, deux des fonctions connues de ces bactéries sont la régulation du système immunitaire et la modulation des niveaux d’inflammation.

Au cours du stress-traumatique, les chercheurs ont justement mis en évidence des réponses inflammatoires exagérées ainsi qu’une altération des lymphocytes T régulateurs, ces cellules qui luttent contre les réponses immunitaires aberrantes qu’on rencontre notamment dans les allergies, les maladies auto-immunes et les rejets de greffes.

Ils ont également remarqué que les personnes qui présentaient, avant l’événement traumatisant, des niveaux élevés de protéine C réactive (un marqueur indéniable de l’inflammation) étaient davantage susceptibles de souffrir de stress post-traumatique.

Nos bactéries et notre système nerveux communiquent entre eux

Cette étude rappelle l’existence d’une communication vitale entre notre système nerveux central et notre microbiote intestinal. Lorsque des modifications néfastes surviennent, à la suite par exemple d’un traitement antibiotique ou d’une alimentation mal équilibrée, il faut s’attendre à des conséquences directes sur la fonction cognitive, sur l’axe hypothalamus-hypophyso-surrénalien, qu’on appelle aussi l’axe du stress, et par effet domino sur la capacité de l’organisme à prévenir ou précipiter un certain nombre de maladies. Ces conséquences sur notre système nerveux central ont elles-mêmes des répercussions sur le microbiote, entraînant un cercle aussi vicieux que dévastateur.

Les glucocorticoïdes qui sont secrétés par l’organisme en cas de stress favorisent par exemple l’expansion d’une bactérie pathogène, Helicobacter spp, laquelle favorise et aggrave à son tour toutes les maladies inflammatoires chroniques.

Heureusement, il est possible d’intervenir pour rétablir des populations bactériennes saines dans le microbiote, et éviter de favoriser le stress post-traumatique, comme l’ensemble des maladies inflammatoires chroniques. On utilise pour cela des probiotiques, c‘est à dire des micro-organismes qui vont agir favorablement sur le microbiote en éliminant les espèces pathogènes.

Deux possibilités compatibles s’offrent à vous :

  • soit en cherchant à éliminer les bactéries du genre Helicobacter, en cause dans de très nombreuses maladies chroniques d’aujourd’hui, par l’intermédiaire de suppléments spécifiquement dirigés contre les bactéries de ce genre comme Cannelle de Ceylan.

  • soit en agissant sur tous les fronts grâce à un puissant mélange de probiotiques comme Formule Probiotiques qui contient pas moins de 8 milliards de micro-organismes par gélule et 5 souches de bactéries différentes.

  • C’est en tout cas un domaine de la naturopathie qui fait l'objet de nombreuses recherches au niveau international et qui suscite de nombreux espoirs pour combattre définitivement les maladies chroniques et les troubles liés au stress.

 

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