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  • Arthrose du genou : Plusieurs solutions naturelles et efficaces

    Dans cet article, je vais essayer de vous expliquer comment soulager l’arthrose du genou (gonarthrose) grâce à des traitements naturels et surtout efficaces.

    Qu'est-ce que l'arthrose du genou ?

    L’arthrose du genou correspond à un phénomène prématuré de vieillissement de l’articulation du genou, principalement des cartilages. Cette usure déclenche souvent des symptômes douloureux, une inflammation, et une raideur articulaire.

    Quand survient-elle ?

    L’arthrose du genou survient lorsque le cartilage protégeant une articulation commence à se détériorer. Cette usure prématurée empêche la bonne mobilité entre les os, entraînant ensuite une inflammation et une douleur.

    Arthrose du genou : que faire pour se soulager ?

    Prendre des médicaments, et tout particulièrement des médicaments anti-inflammatoires, n’est pas sans conséquence.

    Non seulement ils bloquent la réaction inflammatoire, nécessaire à la réparation des tissus endommagés, mais ils perturbent totalement le fonctionnement du système immunitaire.

    De plus, ils viennent détériorer l’équilibre de la flore intestinale. Un déséquilibre du microbiote peut alors augmenter l’inflammation qui devient chronique, avec ses effets secondaires, permettant les maladies de transfert.

    Je vous suggère la lecture de cet article : Les médicaments contre l’arthrose sont prouvés inefficaces !

    Pour ces raisons, il est préférable de soigner votre arthrose en utilisant des solutions naturelles, qui n’ont pas tous ces effets secondaires sur votre organisme.

    Mettre du chaud ou du froid

    Le chaud ou le froid peuvent être utilisés pour soulager votre arthrose du genou.

    Il est vrai que le froid est plus souvent conseillé que le chaud pour soulager la gonarthrose. Cependant, le chaud peut être utile lorsque le genou n’est pas en phase inflammatoire.

    Quand mettre du froid sur votre genou ?

    Lorsque votre genou souffre d’inflammation, il devient alors gonflé, chaud et plus raide.

    Dans ce cas, il est conseillé de mettre du froid. En effet, la glace est un moyen très efficace de soulager votre douleur, sans effet secondaire.

    Vous pouvez donc glacer votre genou 3 fois par jour, sur des périodes de 15 minutes.

    Utilisez une poche de glace, ou un sac de légumes surgelés. N’oubliez pas de placer un linge entre la glace et votre peau, pour éviter d’irriter le genou.

    Quand mettre du chaud sur votre genou ?

    Si vous avez mal au genou mais qu’il n’est pas chaud, ou rouge, ou gonflé, vous pouvez opter pour le chaud.

    En effet, le chaud augmente la circulation sanguine (vasodilatation) et l’activité cellulaire. Il diminue également la raideur articulaire, les contractures musculaires et la douleur.

    Dans cette situation, vous pouvez tester l’application d’une bouillotte souple sur votre genou, pendant 15 minutes, 3 fois par jour.

    Vous pouvez utiliser le chaud avant de pratiquer vos exercices, afin de relâcher les tissus articulaires et les muscles.

    Chaque personne étant différente, il faut tester pour voir quelle solution, entre le chaud et le froid, s’avère la plus adaptée à votre situation.

    Faire du vélo, de la piscine ou de la marche tous les jours

    Le mouvement est l’un des meilleurs remèdes pour soulager votre gonarthrose. Plus le genou reste inactif, plus il se raidit et plus l’inflammation et la douleur augmentent.

    Bien évidemment, toutes les activités physiques ne sont pas adaptées.

    Quels sports puis-je pratiquer en cas d’arthrose du genou ?

    La réponse est n’importe quel sport qui vous fait vous sentir bien et qui vous soulage. Malgré tout, éviter la course à pied qui donne un impact, de micro-chocs sur votre cartilage. Tous les types de sauts, sont à bannir, bien évidemment !

    En cas d’arthrose sévère, il faut privilégier les sports portés avec peu de contrainte de poids du corps. Les meilleurs choix sont alors le vélo, la piscine, le vélo elliptique ou le rameur.

    La marche est très souvent conseillée également. Elle a l’avantage d’ajouter des contraintes utiles au genou, mais les amplitudes du genou sont moindres que dans les autres activités.

    En cas d’arthrose modérée ou légère, vous pouvez pratiquer n’importe quelle activité physique non douloureuse.

    20 à 30 minutes quotidiennes de vélo, de marche, de piscine… sont le meilleur moyen de soigner votre arthrose du genou.

    Consommer des plantes et des compléments alimentaires

    C'est le domaine de votre naturopathe. N'hésitez pas à consulter, il saura vous conseiller. Les plantes et les compléments alimentaires suivants peuvent vous aider à soulager votre arthrose du genou, notamment grâce à leur action anti-inflammatoire.

    Le curcuma

    La curcumine est l’agent actif du curcuma permettant de réduire les douleurs articulaires et l’inflammation en bloquant les cytokines et les enzymes inflammatoires. La curcumine a des effets protecteurs sur le cartilage.

    Consommez alors très régulièrement du curcuma dans vos plats, associé au poivre noir pour augmenter son absorption. Attention toutefois, le curcuma vendu en poudre aux rayons épices et herbes aromatiques ne contient hélas qu'environ 5% de curcumine.

    Vous pouvez également consommer le curcuma sous forme de complément alimentaire (en gélules ou liquide). Un complexe Douleurs articulaires à base d'Harpagophytum, Uncaria Tomentosa, Curcuma est d'une efficacité redoutable. Une prise de plusieurs mois est nécessaire.

    Les oméga 3 (EPA-DHA)

    L’huile de poisson contient une quantité importante d’oméga 3 qui, après conversion par l’organisme, permet la synthèse de molécules ayant des propriétés anti-inflammatoires.

    Certaines études contrôlées comparant la prise d’ibuprofène (AINS) et un complément d’acides gras oméga-3 démontrent un effet équivalent dans la réduction de la douleur liée à l’arthrite.

    Vous pouvez donc consommer, plusieurs fois par semaine, des poissons gras comme le maquereau, l'anchois ou la sardine, uniquement de petits poissons, car ils contiennent moins de métaux lourds et créent moins d'acidose métabolique. Je vous suggère également la lecture de l'article suivant : Aliments acides, acidifiants et alcalinisants

    Il est également possible de prendre un complément alimentaire d’oméga 3 (EPA-DHA) quotidiennement.

    Le resvératrol

    Il s’agit d’un polyphénol naturellement présent dans les baies, les raisins et les cacahuètes.

    Certaines études montrent qu’il peut diminuer l’inflammation et protéger les articulations contre l’arthrose.

    Il semble difficile d’obtenir la quantité suffisante de resvératrol via votre alimentation pour observer ses effets.. Il faudrait consommer 10 000 myrtilles pour l’obtenir…

    Vous pouvez vous orienter vers un complément alimentaire en gélules, Resvératrol et OPC de raisin à base de renouée du japon et d'OPC de raisin.

    Autres plantes et compléments alimentaires

    D’autres plantes peuvent être utiles pour soulager votre arthrose. Vous pouvez tester le gingembre, la capsaïcine, la boswellia ou les compléments de glucosamine et chondroïtine. Je vous suggère fortement ce complément "Confort articulaire" qui donne d'excellents résultats. A prendre sur le long terme. Le collagène marin reste un incortournable dans la lutte contre les problèmes articulaires.

    Pratiquer des exercices de renforcement des jambes

    De nombreuses recherches démontrent clairement que les exercices sont bénéfiques pour les personnes souffrant d’arthrose du genou. L’exercice physique diminue la douleur et l’atrophie musculaire.

    Les exercices de renforcement peuvent améliorer votre qualité de vie et contribuer à retarder le recours à la chirurgie, dans les cas les plus sévères.

    En plus des activités cardiovasculaires, je vous conseille de consulter un thérapeute qui saura vous prodiguer efficacement et holistiquement des massages contre l’arthrose du genou. Des massages locaux s’avèrent souvent efficaces momentanément, mais démontrent leur inefficacité sur le long terme...

    Se masser le genou avec une huile essentielle

    Un massage simple du genou, tout autour de l’articulation, est un excellent moyen de soulager votre douleur, mais doit être complété par un ensemble de techniques holistiques.

    Je vous conseille de faire vous même votre huile de massage en mélangeant quelques gouttes d’huile essentielle de gaulthérie (30 gouttes) pour 500 ml d’huile de support (avocat, amande douce, olive, pépins de raisins, jojoba…).

    Il est également possible d’utiliser une pommade contenant de la capsaïcine, un anti-inflammatoire naturel très efficace contre l’arthrose.

    Dans les 2 cas, frictionnez votre genou jusqu’à ce que l’huile ait totalement pénétré, soit pendant 5 à 10 minutes.

    Perdre du poids en adoptant une alimentation anti-inflammatoire

    Le surpoids augmente les contraintes exercées sur votre genou. De plus, le fait de trop manger et d’être en surpoids augmentent la réponse immunitaire.

    Cette augmentation de la réponse immunitaire entraîne une inflammation excessive de l’organisme, pouvant entraîner un certain nombre de maladies chroniques, dont l’arthrose.

    Le meilleur moyen de réduire l’inflammation via l’alimentation sera de consommer des aliments anti-inflammatoires.

    En effet, même si aucun aliment miracle à lui seul ne pourra soulager votre arthrose, manger ou éviter certains aliments peut aider à combattre l’inflammation du corps. Votre naturopathe-hygiéniste, conseiller en santé vous fournira plusieurs conseils en la matière, notamment les « bonnes » associations alimentaires.

    Les aliments anti-inflammatoires

    En cas d’arthrose, veillez à consommer régulièrement les aliments suivants :

    • les poisson gras, tels que l'anchois, la sardine et le maquereau,

    • les légumes verts à feuille, racines et à bulbes,

    • les oléagineux et graines,

    • les viandes blanches et les œufs bio,

    • l’huile d’olive, de lin, d’avocat,

    • le thé vert.

    Les aliments pro-inflammatoires

    À l’inverse, limitez la consommation des aliments suivants :

    • les produits transformés (plats préparés, charcuterie, biscuits, desserts, pâtisseries, gâteaux),

    • les graisses hydrogénées ou trans,

    • les sucres et les céréales raffinées,

    • les jus de fruit et les sodas,

    • l’alcool.

    Je vous suggère la lecture de cet article : Aliments acides, acidifiants et alcalinisants

    Pratiquer la relaxation ou la méditation

    Le stress augmente l’inflammation dans votre organisme. De plus, il augmente la perception de l’intensité de la douleur, la rendant plus difficile à gérer au quotidien.

    Le meilleur moyen de diminuer votre stress reste la pratique de la relaxation ou de la méditation.

    Il existe également des exercices respiratoires simples, je vous suggère la lecture de cet article, au sujet du stress oxydatif.

    Tester l’homéopathie, l’acupression, le yoga, le Pilâtes, ou le taï-chi

    Ces alternatives sont à tester lorsque vous souffrez de douleurs articulaires. Chaque individu réagit différemment. C’est pourquoi, le meilleur moyen de savoir si cela vous aide, c’est de tester !

    Il semble y avoir un effet positif de l’homéopathie sur le traitement des patients atteints d’arthrose, même si les résultats peuvent être très variables d’un individu à l’autre.

    L'acupression permet essentiellement de diminuer la douleur et de libérer les tensions.

    Le yoga, le taï-chi ou encore le Pilâtes ont l’avantage de faire travailler votre flexibilité et vos articulations.

    Vous pouvez également tester des étirements pour travailler la souplesse de vos genoux et vos articulations.

    Quelles chaussures porter en cas d’arthrose du genou ?

    Le choix de vos chaussures est important lorsque vous souffrez de gonarthrose. Il est certain que les modèles avec talon sont à proscrire, car ils augmentent les contraintes articulaires du genou.

    Les chaussures dites “minimalistes”, avec une semelle plate, flexible et souple, sont à recommander.

    Elles permettent de laisser le pied fonctionner librement et diminuent les contraintes sur le genou.

    Les semelles orthopédiques peuvent également être utiles, mais ne doivent pas être prescrites automatiquement car ce n'est pas la panacée. Rechercher en premier la cause de l'arthrose est essentiel.

    Il faut d’abord commencer par utiliser les bonnes chaussures et si cela n’est pas concluant, consulter peut-être un podologue qui vous guidera.

    Je vous invite à lire l'article suivant : Semelles de soutien ou orthopédiques

    Voilà, je pense que maintenant vous pouvez utiliser ces solutions alternatives et extrêmement efficaces. Ça marche !

  • Soigner l'arthrose et ses douleurs: guide complet

    Comme je l'écrivais dans l'article "Les médicaments contre l’arthrose sont prouvés inefficaces !", à quoi bon soulager (plus ou moins) des douleurs avec un produit qui va occasionner d’autres ennuis de santé ?

    C’est le gros problème des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

    Il y a déjà des centaines d’études qui montrent qu’à long terme, leur utilisation entraîne des effets secondaires (risque accru d’épisode cardiovasculaires, perforations, toxicité gastrique), mais de nouvelles études s’ajoutent chaque semaine à la liste. L’une des dernières en date vient de démontrer qu’à long terme, ces antidouleurs augmentaient significativement le risque de perte auditive (en endommageant les poils minuscules qui tapissent l’oreille et en réduisant son approvisionnement en sang).

    L'arthrose est une maladie articulaire fréquente, mais pas inévitable. Quelques règles de santé permettent de garder de bonnes articulations sans médicaments. Mais, si par malheur, le mal progresse, de nombreux traitements naturels le ralentissent pour ne pas passer par la case chirurgie et prothèse. Prenez soin de vos articulations, votre naturopathe peut vous y aider.

    L'arthrose est une « maladie articulaire » fréquente. Outre la douleur, elle provoque une gêne au niveau de la mobilité de l'articulation touchée. Sans prise en charge, elle présente un risque d'aggravation nécessitant de la chirurgie et parfois la pose d'une prothèse. Heureusement, la médecine naturopathique propose aujourd'hui des traitements naturels pour prévenir et freiner la progression de la maladie.

    Découverte de l'arthrose et des prises en charge naturelles pour éviter le médecin, l'hôpital et l'opération.

    L'arthrose, qu'est-ce que c'est ?

    L'arthrose est une atteinte chronique des articulations. Elle entraîne la destruction du cartilage et des douleurs. Celles-ci augmentent au cours de la journée. Ce sont principalement les articulations de la hanche, du genou, de la main et de la colonne vertébrale qui sont touchées. Cette maladie invalidante est proche de l'arthrite, caractérisée par des poussées inflammatoires.

    Est-ce grave ?

    L'arthrose est fréquente, mais pas grave. En effet, comme toutes les maladies invalidantes, elle entrave la qualité de vie du patient, mais n'engage pas son pronostic vital. Certaines améliorations dans l'hygiène de vie et certains traitements ralentissent son évolution. Cependant, au cours du temps, la mobilité du patient se détériore et la chirurgie s'envisage parfois pour mettre fin aux douleurs.

    Les risques de l'arthrose

    L'arthrose ne provoque pas de risques au niveau de la santé, dans le sens où il ne s'agit pas d'une pathologie par laquelle on peut mourir. Cependant, l'arthrose, comme tous les types de douleurs articulaires, est très invalidante. En effet, en l'absence de prévention, l'arthrose doit se traiter avec des médicaments pour soulager la douleur et, à terme, la chirurgie est souvent indispensable avec le placement d'une prothèse (pour les hanches et les genoux en général).

    L'arthrose survient à quel âge ?

    Le diagnostic clinique de l'arthrose arrive souvent vers 60 ans. C'est à la décennie suivante que la majorité des patients ont malheureusement recours à la chirurgie pour la pose d'une prothèse.

    Cependant, vers 40 ans, l'arthrose commence à apparaître sur les radiographies, et ce, même sans douleurs aux articulations. Elle se dissimule, elle est vicieuse. Dans plus de 70 % des cas, la colonne lombaire est touchée. Les mains représentent 60 % des cas d'arthrose, le genou 30 % et la hanche ne représente que 10 %.

    Les dégâts de l'arthrose sur le cartilage sont donc présents avant l'apparition de la douleur et des autres symptômes. La recherche d'une arthrose naissante dès la quarantaine permet alors de corriger les facteurs d'aggravation et d'établir un protocole de prévention de qualité. Cela permet une prise en charge rapide pour soulager les futurs symptômes, mais surtout pour limiter leur apparition. C'est aussi le rôle du naturopathe de déceler cette pathologie avant qu'elle ne survienne, grâce à une anamnèse ciblée, puis d'en diminuer les douleurs voir de l'éviter par un rééquilibrage alimentaire complété dans quelques cas, et selon l'avancée de la « maladie » par une supplémentation.

    Quelles sont les causes de l'arthrose ?

    L'arthrose, et les « maladies » des articulations en général, ont de multiples causes totalement établies. Les causes principales de la détérioration du cartilage sont souvent d'ordre physiques, métaboliques, environnementales, génétiques et hormonale, mais surtout alimentaires, comme nous allons le voir.

    Quelles sont les causes physiques de l'arthrose ?

    L'arthrose est une usure anormale du cartilage d'une articulation. En général, cette usure du cartilage se manifeste par des microfissures de surface puis de profondeur. Ces microfissures sont favorisées par des traumatismes répétés ou violents sur l'articulation et son cartilage. Les contraintes physiques, aussi appelées mécaniques, sont alors pleinement mises en cause dans l'apparition des douleurs articulaires. 

    Quelles sont les causes métaboliques de l'arthrose ?

    Selon certaines observations épidémiologiques, le poids physique joue un rôle dans l'apparition des douleurs articulaires. En effet, l'obésité, et plus simplement le surpoids favorisent l'apparition de l'arthrose de la hanche et du genou. En médecine, l'obésité est un trouble métabolique qui doit être soigné dans un hôpital. En naturopathie, un suivi thérapeutique complété par un rééquilibrage alimentaire permet de palier aux carences et aux déséquilibres alimentaires, sources de l'arrivée de cette pathologie invalidante.

    En plus de la contrainte physique exercée par le poids, l'obésité engendre l'apparition ou l'aggravation de l'arthrose en raison des adipokines qui se logent autour des articulations.

    Les adipokines, ou adipocytokines, sont des cytokines sécrétées par le tissu adipeux. La première adipokine découverte a été la leptine en 1994. Depuis, des centaines d'adipokines ont été découvertes.

    Les cytokines sont un ensemble hétérogène de protéines ou des glycoprotéines solubles. Elles jouent le rôle de signaux permettant aux cellules d'agir à distance sur d'autres cellules pour en réguler l'activité et la fonction.

    Quelles sont les causes hormonales de l'arthrose ?

    Les incidences hormonales de l'arthrose concernent principalement les femmes. En effet, au-delà de la cinquantaine, l'équilibre hormonal féminin change. C'est à ce même moment que l'incidence de l'arthrose augmente de manière exponentielle. Si le mécanisme de protection articulaire n'est pas encore connu par la médecine allopathique, il semble que les œstrogènes et la progestérone puissent avoir un effet protecteur contre la dégradation du cartilage. Or, à la ménopause, leur fabrication diminue. Là encore, le rôle du naturopathe est essentiel.

    La prise de poids généralement observée à cet âge doit également être prise en considération dans les données épidémiologiques relatives aux facteurs hormonaux. En effet, la prise de poids accentue les contraintes physiques exercées sur les articulations et le cartilage. Ce qui explique notamment le nombre élevé de personnes âgées porteuses d'une prothèse de hanche ou de genou.

    Quels sont les symptômes de l'arthrose ?

    Les symptômes de la maladie arthrosique dépendent de l'articulation touchée. Dans tous les cas, elle provoque une douleur et une gêne fonctionnelle.

    La douleur de l'arthrose est de type « mécanique ». C'est-à-dire que la douleur se déclenche au moment des mouvements. Dans la phase la plus grave de la pathologie, la douleur peut être permanente et aggravée par l'activité. Il s'agit alors d'une forme invalidante qui doit être traitée par la chirurgie, quand la médecine allopathique a épuisé les solutions chimiques.

    D'une manière générale, la douleur apparaît lorsque l'articulation est soumise à un effort, il s'agit alors :

    • de la marche pour une arthrose de la hanche ;

    • de l'utilisation d'un escalier pour une arthrose du genou ;

    • d'un port de charge pour une arthrose de l'épaule.

    Au plus fort de la « maladie », la gêne fonctionnelle limite la mobilité de l'articulation touchée par l'arthrose. Cette gêne est variable suivant les cas. Elle est plus ou moins invalidante suivant l'activité du patient.

    D'une manière générale, les articulations atteintes d'une maladie arthrosique ne sont ni rouges ni chaudes. En effet, ces deux symptômes traduisent des portées inflammatoires liées à l'arthrite, et non pas à l'arthrose. Cependant, les deux maladies articulaires peuvent être concomitantes dans les articulations des patients.

    Comment la prévenir?

    Tout d'abord, en prenant rendez-vous avec votre naturopathe qui vous donnera les conseils essentiels afin de diminuer, réduire, voir éviter cette pathologie. Il prendra le temps nécessaire afin de vous suggérer avant tout une modification de votre alimentation qui est, je le rappelle, à 65% la cause des pathologies. Cela n'est plus à démontrer.

    La maladie c est cela

    L'arthrose est une maladie dégénérative de l'articulation et de son cartilage. Si certains facteurs de risque ne sont pas modifiables, d'autres, en revanche, préviennent l'apparition de la maladie et les traitements qui s'en suivent.

    Les facteurs de risques qui peuvent être influencés sont :

    • la prise ou la perte de poids ;

    • la recherche physique d'une usure anormale d'une articulation et de son cartilage ;

    • la pose d'une anamnèse, en prenant le temps nécessaire à la discussion, en cas de douleur ou de gêne (par votre naturopathe ou praticien de santé) ;

    • l'observance d'un mode vie sain et d'une alimentation équilibrée, grâce au rééquilibrage alimentaire et dissocié.

    Rappel : Les protéines se consomment au repas du midi, avec des légumes verts, et les féculents le soir avec des légumes verts. Ne jamais croiser dans un même repas, protéines et amidons. Quant aux fruits, ils seront consommés en dehors des repas. C'est une règle essentielle. Je vous invite à lire l'article: "Pourquoi consommer les fruits en dehors des repas".

    Évitez impérativement, les plats cuisinés industriels ainsi que les « fast-food », trop riches en sucres et lipides en tous genres et souvent mal équilibrés, n'en déplaisent à certains nutritionnistes. Quant au Nutriscore, je n'ai pas la même vision des choses.

    Evitez de préparer vos repas à l'avance

    Une nouvelle mode venue des Etats-Unis, le Batch Cooking, voudrait vous faire croire que, préparer vos repas le week-end et notamment le dimanche, pour mieux les consommer la semaine serait bénéfique à une meilleure organisation. Sauf que la perte de minéraux et de vitamines de vos plats, même "faits-maison" stockés le plus souvent au réfrigérateur puis réchauffés au micro-onde, c'est un non-sens que je qualifierais d'incompréhensible. Autant acheter des plats cuisinés, le résultat ne serait pas pire.

    Quel est le meilleur traitement pour l'arthrose ?

    L'arthrose n'est plus une maladie incurable contrairement à ce que l'on voudrait vous faire croire. Il est tout à fait possible de limiter l'usure du cartilage ainsi que les douleurs. Grâce à certains composés naturels, la chirurgie et la prothèse ne sont plus des fatalités.

    Voici un tour d'horizon

    Quelle alimentation pour freiner la progression de l'arthrose ?

    L'alimentation a un rôle essentiel sur la protection de la santé. Les articulations ne font pas exception. Certains aliments sont donc de nature à favoriser la bonne santé des articulations et du cartilage, tandis que d'autres sont délétères.

    Retour sur cette alimentation pro-inflammatoire et anti-inflammatoire

    Quels aliments à favoriser en cas d'arthrose ?

    En cas de « maladie » arthrosique, il convient de favoriser une alimentation riche en minéraux, en vitamines et en antioxydants. Il faut également faire la part belle aux aliments dits « anti-inflammatoires ».

    Pour la formation d'os et d'articulations solides, le calcium citrate et la vitamine D3, le magnésium marin et la vitamine B6 et le zinc présent dans la Cannelle de Ceylan sous forme d'aldéhyde ou dans Précurseur TSH sous forme de gluconate de zinc sont indispensables. Les produits laitiers en contiennent de bonnes quantités mais sont à éviter (sauf ceux fabriqués à partir de lait de brebis ou de chèvre, à consommer avec modération, si vous ne pouvez vous en passer). N'oubliez pas que les produits laitiers sont vos ennemis pour la vie et créeront avec le temps de l'ostéoporose. Par contre le "lait d'or" sera un partenaire et un allié essentiel à posséder chez vous. Il présente plus de 150 propriétés thérapeutiques, notamment antioxydantes, anti-inflammatoires et des propriétés anticancéreuses.

    Les vitamines du groupe B et les antioxydants préservent les articulations. Ils se trouvent dans les fruits et légumes et dans les céréales complètes.

    Du côté des aliments « anti-inflammatoires », il est opportun de consommer suffisamment de poissons gras, riches en oméga 3. Ils luttent contre les inflammations des articulations et contre la douleur. Bien entendu, évitez, là aussi, les gros prédateurs, riches en métaux lourds. Préférez de petits poissons sauvages comme le maquereau, l'anchois ou la sardine non issus d'élevages ou d'exploitations, même biologiques.

    Aliments à éviter en cas d'arthrose ?

    En cas d'arthrose, il est indispensable d'éviter l'inflammation des articulations. De même, l'alimentation limite l'inflammation générale de l'organisme, comme c'est souvent le cas lors du diabète ou de l'obésité.

    Par conséquent, pour les troubles articulaires, l'alimentation sera, autant que possible, dépourvue de sucre blanc, de riz blanc, de farine blanche, de sel blanc, dans la mesure du possible, là encore, évitez tout ce qui est raffiné donc dépourvu de sels minéraux et de vitamines ainsi que les boissons sucrées, les plats transformés ou industriels, les additifs alimentaires, mais également les alcools forts et le café fort et surtout en capsules d'aluminium. Ces aliments, une fois digérés difficilement, créent des inflammations et des déchets pro-inflammatoires qui détruisent vos cellules.

    Et les compléments alimentaires efficaces ?

    • Le gel d’Arnica, efficace en application pour soulager la douleur et améliorer la mobilité.

    • L’extrait de Cayenne (Capsicum frutescens) qui, en raison de sa teneur en capsaïcine fait partie des recommandations internationales pour soulager l’arthrose du genou (sous le nom de MaxiCapsicum).

    • L’extrait de Boswellia serrata, qui figure parmi les produits de santé naturels les plus employés à l’heure actuelle (sous le nom de Boswellia serrata).

    • L’extrait de griffe du diable (Harpagophytum procumbens), qui démontre une capacité à réduire l’inflammation et à améliorer la mobilité des articulations (sous le nom d'Harpagophytum).

    • Le complexe vitamine B est nécessaire au fonctionnement efficace de l'organisme.

    • La formule Vitaminéro est une formule dosée et complète qui contient une large sélection d’éléments essentiels. Formule VitaMinéro aide en période de vie active: physiquement et mentalement. Elle contribue à un bon métabolisme énergétique et au bon fonctionnement cognitif.

    • Harpagophytum, curcuma, uncaria tomentosa contenus dans le complexe douleurs articulaires, les plus puissants composés naturels, sauront être bien plus efficaces que les médicaments allopathiques, effets secondaires en moins.

    Il est possible également de puiser parmi les produits de santé naturels comme les suppléments de chondroïtine.

    Associée à la chondroïtine, la glucosamine soigne l'arthrite et les articulations en général en combinant deux actions complémentaires. Elle permet de stopper l'inflammation des tissus, qui cause la douleur et qui participe à la dégénérescence articulaire. De plus, elle a une action directe sur les cartilages, en stoppant leur destruction.

    Elle peut donc être utilisée par les personnes souffrant d'arthrite, mais aussi par les sportifs et notamment les haltérophiles ou les pratiquants de musculations, qui mettent leurs articulations à rude épreuve.

    La glucosamine HCL fournit 40% de glucosamine en plus, que le sulfate de glucosamine standard.

    D'autres compléments alimentaires existent, sans effets secondaires, ni accoutumances, qui sont des éléments majeurs lorsqu'on tombe dans le cercle vicieux des traitements allopathiques.

    Une gamme d'anti-inflammatoires sous forme liquide en gemmo-phytothérapie existe également. Elle a le privilège d'être mieux acceptée par les patients qui ont des difficultés à avaler les gélules.

    Et le petit nouveau, le CBD...

    Vous pourriez être amenés à confondre trop souvent, au sujet du cannabis, le THC et le cannabidiol (CBD). Et pourtant, le second se distingue du premier par ses bénéfices sur la santé et son utilisation dans un cadre paramédical.

    Des deux substances actives les plus connues du cannabis, le CBD sous forme de comprimés à sucer, de liquide et de gélules 10mg ou 25 mg est, en effet, la plus intéressante du point de vue des patients qui s’en servent pour apaiser douleurs, angoisses, inflammations, ainsi que de nombreux autres symptômes.

    Une sorte de cannabis light, cannabis thérapeutique désormais légalisé par de nombreux pays en raison de ses vertus thérapeutiques. 

    Je vous suggère la lecture de cet article: "CBD : l'anti-inflammatoire du 21ème siècle".

    Les plantes à consommer pour limiter les douleurs de l'arthrose ?

    Pour soulager l'arthrose, diminuer la douleur ou favoriser la souplesse des articulations, la nature offre plusieurs traitements.

    L’ortie peut être utilisée pour soulager l'arthrose. Reminéralisante, l'ortie favorise la reconstitution du cartilage. Cette plante est également connue pour son effet anti-inflammatoire naturel.

    La prêle agit d'une manière similaire à l'ortie pour lutter contre les symptômes de l'arthrose. Elle soulage les douleurs causées par la maladie arthrosique. La plante, aussi appelée « queue de rat », apporte une action anti-inflammatoire tout au long de la journée.

    Les feuilles de cassis possèdent aussi une action anti-inflammatoire pour soulager les douleurs d'une articulation. Cette plante est recommandée dans le traitement des douleurs articulaires liées à l'arthrose, au rhumatisme et à l'arthrite.

    Enfin, l'harpagophytum, comme nous l'avons vu ci-dessus, diminue la sensibilité des articulations à la douleur. Cette plante apporte une amélioration importante dans la souplesse des mouvements. Le traitement doit être utilisé sur le long cours pour apporter une évolution positive mesurable. Demandez conseil à votre naturopathe.

    Maintenant, vous ne pourrez plus dire que vous ne savez pas.
     

  • Les médicaments contre l’arthrose sont prouvés inefficaces !

    A quoi bon soulager (plus ou moins) des douleurs avec un produit qui va occasionner d’autres ennuis de santé ?

    C’est le gros problème des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

    Il y a déjà des centaines d’études qui montrent qu’à long terme, leur utilisation entraîne des effets secondaires (risque accru d’épisode cardiovasculaires, perforations, toxicité gastrique), mais de nouvelles études s’ajoutent chaque semaine à la liste. L’une des dernières en date vient de démontrer qu’à long terme, ces antidouleurs augmentaient significativement le risque de perte auditive (en endommageant les poils minuscules qui tapissent l’oreille et en réduisant son approvisionnement en sang).

    Quant aux médicaments contenant de la diacéréine, et qui sont censés agir sur le processus aboutissant à l’arthrose, ils exposent à des troubles digestifs fréquents, des œdèmes de Quick et des hépatites. Un risque trop grand au regard du faible intérêt qu’ils présentent vis-à-vis de l’arthrose.

    Quand on a de l’arthrose, on ne sait jamais sur quel pied danser

    Il y a des jours où la douleur est tolérable mais il y a des jours où elle est totalement insupportable. Et dans ces moments-là, on ferait n’importe quoi pour la soulager et retrouver le sourire. N’importe quoi, c’est justement ce que vous feriez si vous décidiez de recourir à des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ainsi qu’à certains des médicaments contre l’arthrose (contenant notamment de la diacéréine), cela a été mon cas durant quelques années, pour en arriver à la morphine. N'est-ce point stupéfiant ? 

    Dans sa liste des médicaments qui sont jugés plus dangereux que bénéfiques, on les retrouve au milieu de 90 médicaments dont les allégations ne sont pas réellement prouvées ou qui «présentent une balance bénéfices-risques défavorable». 

    Autant de raisons donc, de se tourner vers des alternatives plus douces et tout aussi efficaces si l’on se réfère à la littérature scientifique.

    Le yoga, par exemple, soulage les douleurs de l’arthrose (surtout celles qui touchent le bas du corps comme les hanches, les genoux et les chevilles) même lorsqu’il est pratiqué en position assise. Et évidemment, il ne pose aucun problème à long terme pour la santé, bien au contraire !

    L’arthrose est le fruit d’une usure normale liée au vieillissement

    L’arthrose, une conséquence normale et inévitable du vieillissement ? Beaucoup de jeunes ont tendance à le penser, et ils ont bien tort.

    En réalité, c’est une maladie chronique associée à une dégénérescence anormale des cartilages. Comme dans la plupart des autres maladies dégénératives (diabète, sclérose latérale amyotrophique, maladie d’Alzheimer), on retrouve une association certaine avec le stress oxydatif, ce déséquilibre entre la présence de dérivés réactifs de l’oxygène (souvent appelés radicaux libres dans les médias) et la capacité de l’organisme à s’en protéger.

    Dans le cas de l’arthrose, la plupart de ces dérivés sont produits par les chondrocytes (les cellules qui composent le cartilage) et sont directement impliqués dans la dégradation du cartilage et du liquide synovial. Or, ce mécanisme pathologique n’a rien à voir avec le vieillissement normal de l’organisme. Il est le résultat complexe d’un ensemble de facteurs dont certains sont évitables : les microtraumatismes répétés, les mouvements répétitifs, la surcharge liée à un excès de poids ou le manque d’activité physique.

    Une chose est sûre : croire que l’arthrose est la conséquence du vieillissement conduit à un certain fatalisme et n’incite pas à prendre les mesures préventives adéquates. Et ces mesures existent !

    L’arthrose se transmet de génération en génération

    S’il est vrai que l’arthrose présente une composante génétique certaine, la part des facteurs génétiques dans la probabilité d’apparition de la maladie (on parle d’héritabilité) reste assez modérée par rapport à d’autres pathologies " héréditaires  ". On estime cette héritabilité de 40 à 65 % dans le cas de l’arthrose, contre 60 à 80 % pour la maladie d’Alzheimer.

    A titre de comparaison, l’héritabilité du cancer des poumons, largement imputable à la consommation de tabac, n’est que de 8 %. Et parmi les formes d’arthrose, il y en a qui sont plus héritables que d’autres : l’arthrose du dos (70 %), l’arthrose des mains (65 %) et l’arthrose de la hanche (60 %) devancent l’arthrose du genou (40 %) qui est donc la forme la plus facile à éviter.

    Dans tous les cas, avoir un parent atteint par l’arthrose ne signifie pas que vous serez touché(e) à votre tour, mais cela fait de vous une personne à risque. Parce que vous portez des anomalies génétiques qui vont augmenter la probabilité d’apparition de la maladie (notamment des mutations en lien avec la bonne composition du collagène), vous devez être encore plus vigilant vis-à-vis des facteurs environnementaux (excès de poids, activité physique, alimentation, stress) et maximiser vos chances d’échapper à la maladie.

    Il faut préserver ses articulations des activités physiques

    Qui prendrait le risque de fragiliser davantage des articulations douloureuses en pratiquant une activité physique ? Malheureusement, trop de personnes atteintes d’arthrose.

    Contrairement à ce qu’on peut penser, l’activité physique peut être aussi efficace que des médicaments antalgiques, les effets secondaires en moins. En réduisant l’inflammation, en améliorant la capacité fonctionnelle de l’articulation et en corrigeant les problèmes éventuels de surpoids, elle soulage les douleurs de manière efficace. En fait, la principale difficulté, c’est de s’y mettre : prétextant un âge trop avancé, trop de personnes manquent en réalité de confiance au moment de se décider.

    Pourtant, hormis les activités nécessitant des changements d’appui brutaux, presque tous les types d’exercice ont un impact positif sur l’arthrose : les exercices aquatiques, le cyclisme, les exercices aérobiques, les exercices de force, ainsi que les exercices de haute ou de faible intensité.

    Mais c’est surtout l’adhésion à l’activité qui est importante, car plus la personne aime l’activité qu’elle pratique, plus la douleur est diminuée.

    C’est valable aussi pour l’ensemble des activités physiques qui ne surchargent pas les articulations.

    La radiographie permet un bon diagnostic de la maladie

    Pour 90 % des personnes atteintes d’arthrose, les premiers signes de la maladie se sont d’abord manifestés par des douleurs inhabituelles et anodines, en se baissant, en montant les escaliers, en s’allongeant ou en manipulant des objets. Mais ce n’est que 3 ans plus tard, en moyenne à l’âge de 50 ans, qu’on leur a appris qu’elles souffraient d’arthrose.

    Ce retard s’explique en partie par l’incapacité des radiographies à détecter les stades précoces de la maladie : quand le médecin parvient à en tirer quelque chose, la maladie est déjà avancée. Ils mettent en évidence des anomalies osseuses caractéristiques de l’arthrose (ostéophytes, déformations, pincements) mais ils passent à côté des dommages infligés au cartilage, aux ligaments et à la membrane synoviale.

    Ce type d’examen n’était pas fiable pour diagnostiquer l’arthrose. Il peut, de fait, retarder les traitements à un stade encore précoce de la maladie. Malheureusement, ni l’IRM, ni les tests biochimiques ne sont encore suffisamment fiables pour en garantir le diagnostic : il faut donc se fier à la douleur, qui reste aujourd’hui le marqueur le plus précoce de l’arthrose, et ne pas attendre que celle-ci devienne chronique avant d’agir et de consulter.

    On ne peut rien faire pour soulager l’arthrose

    L’arthrose traîne derrière elle l’image d’une fatalité contre laquelle on ne peut rien. Pourtant, même s’il n’existe toujours pas de traitement permettant de guérir complètement, on répertorie de nombreux moyens de la soulager. Et le simple fait de ne pas abandonner le combat, de continuer ses activités quotidiennes en dépit des douleurs, de ne pas céder au négativisme, sont déjà des formes de traitement efficaces.

    Parmi les autres formes, et outre l’activité physique dont j'ai déjà parlé, figurent de nombreux traitements alternatifs aux médicaments antalgiques, qu’on considère de plus en plus comme étant limités et potentiellement dangereux. On dénombre d’abord les traitements à base de plantes et les autres traitements naturels validés scientifiquement

    • Le gel d’Arnica, efficace en application pour soulager la douleur et améliorer la mobilité.

    • L’extrait de Cayenne (Capsicum frutescens) qui, en raison de sa teneur en capsaïcine fait partie des recommandations internationales pour soulager l’arthrose du genou (sous le nom de MaxiCapsicum).

    • L’extrait de Boswellia serrata, qui figure parmi les produits de santé naturels les plus employés à l’heure actuelle (sous le nom de Boswellia serrata).

    • L’extrait de griffe du diable (Harpagophytum procumbens), qui démontre une capacité à réduire l’inflammation et à améliorer la mobilité des articulations (sous le nom d'Harpagophytum).

    • Harpagophytum, curcuma, uncaria tomentosa contenus dans le complexe douleurs articulairesles plus puissants composés naturels, sauront être bien plus efficaces que les médicaments allopathiques, effets secondaires en moins.

    Il est possible également de puiser parmi les produits de santé naturels comme les suppléments de chondroïtine.

    Après avoir observé deux groupes de personnes souffrant d’arthrose pendant 2 ans, l’un étant supplémenté en chondroïtine (1200 mg/jour), l’autre faisant l’objet d’un traitement à base de célébrex (un AINS) pour ne pas le nommer, des chercheurs ont montré des niveaux de soulagement identiques mais une diminution spectaculaire de la perte de cartilage chez les personnes ayant reçu de la chondroïtine. Un avantage considérable sur les antidouleurs de type AINS qui ont plutôt tendance à accélérer la progression de la maladie… 

    Associée à la chondroïtine, la glucosamine soigne l'arthrite et les articulations en général en combinant deux actions complémentaires. Elle permet de stopper l'inflammation des tissus, qui cause la douleur et qui participe à la dégénérescence articulaire. De plus, elle a une action directe sur les cartilages, en stoppant leur destruction.

    Elle peut donc être utilisée par les personnes souffrant d'arthrite, mais aussi par les sportifs et notamment les haltérophiles ou les pratiquants de musculations, qui mettent leurs articulations à rude épreuve.

    La glucosamine HCL fournit 40% de glucosamine en plus que le sulfate de glucosamine standard.

    D'autres compléments alimentaires existent, sans effets secondaires, ni accoutumances, qui sont des éléments majeurs lorsqu'on tombe dans le cercle vicieux des traitements allopathiques.

    En réalité, les thérapies efficaces contre les douleurs ne manquent pas : il reste la plupart du temps à sauter le pas et à accepter le fait que certaines vous conviennent mieux que d’autres… Lesquels avez-vous déjà testé ?

  • L'anti-inflammatoire naturel qui soulage efficacement les douleurs articulaires

    Les traités de médecine ayurvédique accordent une large place à la résine de boswellia qui est utilisée seule (sous le nom de Salai guggul) ou en complexe associée à d’autres plantes indiennes. Les praticiens la recommandent pour le traitement des douleurs rhumatismales, de l’inflammation du tube digestif et des voies respiratoires. En usage externe, le Salai guggul est prescrit pour les problèmes d’acné, les infections fongiques et les furoncles. On utilise également les fumigations à base de cette résine pour purifier les vêtements, les maisons et les cheveux.

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    Le boswellia serrata est utilisé dans diverses préparations en cosmétologie et en phytothérapie. Seul ou associé à d'autres plantes, il permet de soulager certains symptômes. À titre individuel, il est surtout utilisé pour ses propriétés anti-inflammatoires.

    Je vais vous faire découvrir les propriétés du boswellia ainsi que les précautions d'emploi à observer avant utilisation.

    Boswellia serrata : propriétés

    Le boswellia ou boswellie est riche en acide boswellique. Grâce à ses principes actifs, le boswellia serrata se révèle un excellent anti-inflammatoire. Ainsi, il est utilisé depuis longtemps en médecine ayurvédique, mais aussi en phytothérapie pour soulager les douleurs dues :

    • aux rhumatismes ;

    • à l'arthrite ;

    • à la polyarthrite rhumatoïde ;

    • à l'arthrose ;

    • à certaines pathologies des voies respiratoires telles que l'asthme ;

    • aux maladies inflammatoires intestinales comme la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse, le syndrome de l'affection de l'intestin émotif, ou la maladie cœliaque due à l'intolérance au gluten.

    Le pouvoir anti-inflammatoire du boswellia serrata est réputé pour être plus important que celui des AINS (Anti-inflammatoires non stéroïdiens) chimiques.

    Mais le boswellia est aussi reconnu pour son action sur :

    • le diabète ;

    • les maladies cardiovasculaires ;

    • la dysenterie ;

    • les troubles neurologiques.

    Pour amplifier l'action du boswellia, n'hésitez pas à l'associer à la curcumine présente dans le curcuma.

    BoswelliaBiocurcumax™

    Bon à savoir : des recherches scientifiques sont menées sur les propriétés anticancéreuses du boswellia et sur les effets de l'acide boswellique en cas de chimiothérapie.

    Boswellia serrata : effets secondaires et précautions d'emploi

    Attention : la résine de Boswellia est à proscrire chez la femme enceinte, car elle peut entraîner un avortement spontané.

    En dehors d'un état de grossesse qui interdit l'usage du Boswellia serrata, quelques effets secondaires ont pu être constatés sur des cas isolés. Il peut s'agir :

    • d'une légère allergie cutanée ;

    • d'un malaise gastro-intestinal sans gravité.

    À ce jour, il n'a pas été relevé de risques d'interactions avec des suppléments alimentaires ou d'autres produits de phytothérapie. De même, aucune contre-indication n'est pour l'heure reconnue, en dehors des risques d'avortement spontané.

    En aucun cas le boswellia serrata, comme toute plante médicinale d'ailleurs, ne doit être utilisé en remplacement d'un traitement médicamenteux prescrit par un professionnel de la santé, sauf avis contraire.

    Au moindre doute, il est vivement recommandé de demander conseil à votre thérapeute. Il est aussi très important de n'acheter que des produits à base de boswellia d'excellente qualité. L'idéal est de se procurer ce type de produit titré à 80 % en acide boswellique biologique, sous forme de gélules uniquement.

    Bon à savoir : certaines préparations cosmétiques, ainsi que des pommades analgésiques peuvent contenir des extraits de boswellia.

    Les personnes ayant déjà constaté une réaction gastro-intestinale ou cutanée suite à une prise de boswellia doivent demander conseil à leur thérapeute.

    Soulager les douleurs articulaires

    De plus en plus fréquentes avec l’âge, les douleurs articulaires affectent le quotidien de nombreuses personnes à travers le monde.

    Heureusement, plusieurs groupes de recherche travaillent sur le sujet pour proposer des remèdes efficaces contre ces douleurs. Parue en 2016 dans la revue European Journal of Biomedical and Pharmaceutical Sciences, une étude pourrait bien améliorer le confort articulaire de plusieurs milliers de personnes grâce à l’utilisation du Boswellia serrata. 

    Des effets positifs lors de douleurs articulaires aux genoux 

    L’étude a été menée sur huit semaines auprès de plusieurs adultes japonais, se plaignant de douleurs articulaires au genou. Les chercheurs ont comparé l’effet d’un traitement à base d’un extrait de la plante Boswellia serrata face à un traitement allopathique. Pour cela, ils ont utilisé différentes mesures standardisées.

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    Ces analyses permettent de suivre la douleur perçue par le sujet et d’évaluer l’efficacité du traitement. A l’issue de l’étude, le traitement à base de Boswellia serrata a révélé des scores positifs en comparaison au traitement médicamenteux. Cette plante médicinale pourrait ainsi être un atout non négligeable pour diminuer les douleurs articulaires au niveau des genoux. 

    L’action bénéfique du Boswellia serrata 

    Pour mieux comprendre l’action de cette plante médicinale, les chercheurs ont également mené d’autres analyses. Ils ont par exemple mesuré les taux en protéine C réactive et en acide hyaluronique dans le sérum des patients. En effet, les taux de ces molécules dans le sérum sont généralement plus élevées lors de douleurs articulaires. Cela s’explique notamment par la dégradation de l’acide hyaluronique qui est naturellement présent dans le fluide synovial pour protéger le cartilage articulaire. Sous l’action de l’enzyme hyaluronidase, l’acide hyaluronique est dégradée et se retrouve en plus grande quantité dans le sérum. De plus, l’acide hyaluronique ne peut plus jouer son rôle protecteur au niveau des articulations, d’où l’apparition de douleurs persistantes. Suite aux travaux des chercheurs, le Boswellia serrata lutte contre ce phénomène en limitant la dégradation d’acide hyaluronique au sein des articulations. 

    Image associée

    Le Boswellia est en quelque sorte un AINS naturel bien toléré. En réduisant l’inflammation, l’extrait de Boswellia réduit le gonflement, la douleur et la raideur lors de la mise en route matinale. Il est non seulement efficace au cours de l’arthrose quelle que soit sa localisation, mais aussi dans la polyarthrite rhumatoïde. 

    Dans un cas comme dans l’autre, il permet la réduction significative des médicaments allopathiques. Et dans un certain nombre de cas, il va jusqu’à les remplacer totalement, selon avis thérapeutique. 

    Cet effet est d’autant plus net que l’extrait de Boswellia est pris régulièrement, en tant que traitement de fond plutôt que comme traitement des  crises.

    Au niveau intestinal 

    Tout d’abord au cours des maladies intestinales chroniques inflammatoires (MICI). De toutes les utilisations du Boswellia Serrata, le syndrome de l'affection de l'intestin émotif (A.I.E.) ou intestin poreux devrait figurer en haut de liste avec la sphère respiratoire. Car son action anti-inflammatoire est très  efficace mais surtout n’a pas les effets secondaires de certains AINS. Il est conseillé de faire une cure d’au moins 21 à 45 jours de boswellia  avant d’y d’ajouter des probiotiques.

    Résultat de recherche d'images pour "boswellia et intestins"Formule Probiotiques

    Il faut citer aussi une nouvelle découverte très prometteuse concernant l’utilisation du Boswellia : l’hypertrophie bénigne de la prostate et des prostatites d’une manière générale.

    Asthme : 70 % de rémission

    Puisque les leucotriènes interviennent spécifiquement dans la bronchoconstriction, des chercheurs ont eu l’idée d’étudier les propriétés du boswellia dans les pathologies respiratoirestelles que l’asthme. Au cours d’un essai clinique mené par l’équipe du Dr Gupta de la Faculté de médecine de Los Angeles, les chercheurs ont constaté une nette amélioration des symptômes de l’asthme chez les patients traités par le Boswellia serrata. Les trois quarts d’entre eux ont vu disparaître ce que l’on appelle « le ronchu », qui est le râle caractéristique de la difficulté à respirer lors d’une crise.

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    Le volume respiratoire s’est nettement amélioré, le nombre de crises s’est espacé dans le temps et leur intensité a diminué de façon significative. Après six semaines d’un traitement aux acides boswelliques, la rémission de l’asthme a été constatée pour 70 % des patients, dont aucun n’a reçu d’autre traitement médical.

    Le Boswellia serrata recèle donc de multiples propriétés thérapeutiques encore trop mal exploitées aujourd’hui très utiles au quotidien. 

    Les Broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

    La cause principale de cette maladie est le tabagisme. Au niveau respiratoire, la BPCO est caractérisée par une obstruction lente et progressive des voies aériennes et des poumons. Elle diminue la capacité respiratoire de façon souvent irréversible.

    Image associée

    Il s'agit principalement de la bronchite chronique et de l'emphysème.

    Le boswellia, diminue de façon sensible ces troubles, en apportant une amélioration au niveau de l’essoufflement et de la gène respiratoire, il peut être une aide non négligeable pour ces personnes. Néanmoins il sera nécessaire  de prendre des doses continues à raison de 6 fois 300mg par jour.

    Boswellia

    INGRÉDIENTS :

    Pour 3 gélules : 900 mg d'extrait sec de gomme-résine de boswellia (Boswellia serrata Roxb. ex Colebr.) titré à 80 % en acide boswellique (soit 720 mg).

    CONSEILS D'UTILISATION :

    3 gélules par jour à prendre avec un demi-verre d'eau, au moment des repas.

    PRÉCAUTIONS D'EMPLOI :

    Déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée.

    Autant dire que cette plante médicinale pourrait rapidement devenir un allié précieux comme anti-inflammatoire et pour soulager les douleurs articulaires !