cortisol
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Glandes surrénales et cortisol: stress, épuisement, conséquences
- Par vogot
- Le 27/10/2020
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Les surrénales sécrètent différentes hormones dont le cortisol, qui aide à maintenir les grandes fonctions de l’organisme comme la pression artérielle ou l’équilibre glycémique. Il favorise la dégradation des protéines et du glucose. Il agit comme un anti-inflammatoire et réprime la réponse immunitaire. Face à un stress, il mobilise les ressources en énergie et réduit les fonctions non essentielles de l’organisme.
Les surrénales produisent également l'adrénaline et la noradrénaline qui procurent au corps un supplément d’énergie vitale en augmentant la fréquence et le débit cardiaque. Elles élèvent la pression artérielle, augmentent la concentration du glucose et des acides gras dans le sang pour la production d’ATP, dilatent les voies respiratoires et intensifient la réaction d’alarme pendant la réponse au stress.
Qu'est-ce que l'ATP ?
L'ATP ou adénosine triphosphate est un composé énergétique de la cellule.
Cette molécule est composée:- d'une base azotée: l'adénine
- d'un pentose (sucre): le ribose
- de 3 groupements phosphate.
L'ensemble adénine et ribose est l'adénosine. L'ATP libère son énergie en se convertissant en ADP (adénosine-diphosphate).
Où se situent les surrénales ?
Les surrénales sont deux glandes en forme de pyramide situées au-dessus de chaque rein. Elles pèsent entre 4 et 5 grammes et sont divisées en deux régions, la corticosurrénale et la médullosurrénale. Ces glandes extrêmement sensibles au stress servent à nous adapter aux conditions extérieures ou aux changements. Le manque de relaxation, les conflits ou encore une anxiété chronique entraîneront leur déséquilibre.
Nous avons donc deux glandes surrénales, qui sont formées de deux parties : La médulla et le cortex
- La médulla déclenche la réaction instinctive de lutte ou de fuite, qui entraîne l'augmentation du taux de sucre dans le sang, accélère la respiration, le débit cardiaque et la circulation du sang au cerveau, aux poumons et aux muscles.
- Le cortex produit des hormones essentielles pour régulariser le système immunitaire, le métabolisme, l'équilibre des minéraux et les fonctions reproductrices. Le cortex secrète aussi les corticostéroïdes en réaction au stress.
Par ailleurs, les surrénales augmentent leur activité au fur et à mesure du vieillissement et prennent le relais des ovaires à la ménopause quand celles-ci fabriquent moins d’œstrogènes et de progestérone.
Fatigue surrénalienne
La fatigue surrénalienne répond à une insuffisance en cortisol. Elle est la conséquence d’un mode de vie stressant qu’il soit physique ou émotionnel.
En effet, si le stress devient chronique, il y aura dans un premier temps une hypertrophie des surrénales qui devront répondre à une demande croissante de cortisol car l’organisme tente par ce phénomène de neutraliser le stress. Le cortisol est très efficace pour lutter contre l’inflammation mais son excès entraîne l’effet inverse. Il est alors préjudiciable à l’organisme.
Dans un deuxième temps on constatera une atrophie de ces mêmes glandes qui n’arrivent plus à satisfaire cette demande excessive et produiront de moins en moins de cortisol. Les surrénales perdent alors leur capacité à produire des hormones. Elles réagissent de moins en moins aux diverses sollicitations quotidiennes et cela entraîne fatigue physique et psychique.
Cette production exagérée de cortisol peut aussi entraîner d’une part une baisse de progestérone et donc un déséquilibre dans le rapport œstrogène/progestérone. D’autre part une hypothyroïdie car le corps ralentit son métabolisme, la thyroïde réduit donc la production de ses hormones.
Le stress est donc la cause principale de la fatigue surrénalienne.
Comment les soutenir naturellement?
Le stress étant particulièrement inflammatoire, il peut être nécessaire de réparer la muqueuse intestinale devenue poreuse. Le foie est un organe particulièrement sensible au stress, il est par conséquent souvent utile de mettre en place une protection. Il est aussi nécessaire de conseiller une alimentation antioxydante, le stress favorisant la présence de radicaux libres.
Il est bien sûr important d’instaurer une alimentation qui nourrisse le système nerveux, c’est à dire riche en Magnésium, en oméga-3 et en vitamines du groupe B, hypotoxique, bio et naturelle, la plus exempte possible de pesticides, additifs et autres polluants. Supprimer par conséquent l’alimentation industrielle, les fast-food et conserves, qui ont des impacts délétères sur l’organisme.
Ne pas sauter de repas car cela fait augmenter le niveau de cortisol en entraînant de l’anxiété. Un petit déjeuner protéiné le matin sera tout indiqué en cas de fatigue surrénalienne pour accompagner le rythme du cortisol et donner de l’énergie à notre corps, rappelons que les protéines sont les briques de l’organisme.
On privilégiera par conséquent :
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Les bons acides gras et on éliminera les graisses de mauvaise qualité comme les margarines ou les graisses hydrogénées.
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Les céréales complètes ou semi-complètes pour leur richesse en magnésium et vitamines B.
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Les légumes en quantité, riches en potassium, essentiels à la transmission des impulsions nerveuses et qui participe au bon fonctionnement des glandes surrénales. Préférer les légumes colorés plein d’antioxydants.
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Les fruits à consommer entier, en dehors des repas. Privilégier les fruits rouges riches en antioxydants.
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Les graines oléagineuses et les noix (amandes, lin, tournesol, noix du Brésil…) pour leurs richesses en magnésium, le stress favorisant la fuite du magnésium dans les urines.
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Des protéines en quantité raisonnable pour l’énergie, surtout les petits poissons comme les sardines ou les maquereaux, l’huile de poisson favorise la baisse du cortisol.
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Du sel gris marin non raffiné, de type sel de Guérande, en cas de fatigue surrénalienne importante, ajouter une pincée dans chaque verre d’eau, pour éviter l’œdème.
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Du vin rouge riche en polyphénols avec modération, en fin de repas du midi.
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Une eau de bonne qualité et peu minéralisée, à boire un quart d'heure avant le repas ou 45 minutes après. Évitez l’eau du robinet trop chargés en polluants divers.
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Éviter la prise de caféine, que l’on trouve dans les boissons énergétiques, les boissons gazeuses et le café, elles contribuent à l’élévation du cortisol.
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Éviter les périodes de jeûne qui peuvent accentuer la fatigue des surrénales et préférer faire quatre petits repas par jour. Manger dans le calme en mâchant et en se concentrant sur le repas, le stress bloque la digestion. Profiter de ce moment pour se détendre et ne plus penser à ce qui occasionne le stress.
Lien entre surrénales et psychisme
Les surrénales symbolisent le courage et la confiance. Quand les surrénales fonctionnent correctement, elles ont une bonne capacité à gérer le stress, ce qui favorise l’estime de soi et le sentiment de fierté. Lors d’un stress, les glandes surrénales vont travailler en excès dans un premier temps. Le comportement risque alors de devenir agressif, colérique ou impatient. Dans un second temps, après ces décharges émotionnelles qui ont entraîné un trop plein de cortisol, elles se retrouvent en hypo-fonctionnement. Ceci peut aboutir à ne plus bouger, à devenir passif par peur du danger. L’individu devient alors immobile et se résigne jusqu’à parfois la dépression. Il pourra également ressentir un sentiment d’incapacité ou de honte.
Le repos physique sera indispensable pour se ressourcer.
Réguler son rythme de vie
La première des choses à faire est donc de réformer son hygiène de vie, son alimentation bien sûr mais aussi une meilleure gestion de son stress. Une supplémentation éventuelle en minéraux, vitamines ou en phytothérapie pourra être proposée si besoin.
La gestion du stress :
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Prioriser tout d’abord le repos. Se coucher avant 23 heures, au-delà un pic de cortisol peut maintenir en éveil pendant 1 à 2 heures.
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Éviter les écrans deux heures avant le coucher, la lumière bleue fait croire à l’organisme qu’il fait jour et empêche la mélatonine, de faire son travail.
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Préférer des activités calmes.
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Exercer des activités qui ressourcent et apportent de la détente, qu’elles soient physiques comme le qi gong, le yoga, la marche, le stretching, la méditation … ou manuelles comme la peinture, la couture, le dessin, le coloriage, les puzzles qui favorisent la concentration.
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Les promenades en forêt sont apaisantes, il est prouvé que les personnes qui s’y promènent régulièrement ont un taux de cortisol plus bas.
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Le shiatsu peut apporter une grande détente en appliquant des pressions sur des points d’acupuncture, ainsi que la réflexologie, qu'elle soit palmaire ou plantaire.
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Rire en regardant des films comiques par exemple. Le rire apporte énormément de détente, il produit à lui seul de la sérotonine et de la dopamine, le simple fait de sourire, même avec un rictus forcé apporte de la détente.
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Écouter de la musique permet de réduire le taux de cortisol en apportant une grande détente.
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Choisir des activités physiques adaptées, la méthode pilâtes, le yoga, les étirements, la cohérence cardiaque, la méditation ou encore la sophrologie…
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Travailler l’estime de soi et la posture, être dans une posture confiante peut avoir des incidences sur les niveaux de cortisol, enfin une aide thérapeutique avec un naturopathe peut s’avérer indispensable.
Se supplémenter en vitamines, minéraux et phytothérapie:
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Des antioxydants pour lutter contre les radicaux libres amenés par le stress, à l’aide de vitamines A, B, sélénium, manganèse et zinc, molybdène, cuivre et iode que l'on retrouve dans la Formule Vitaminéro.
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Du lithium orotate prescrit en médecine dans le traitement de la psychose maniacodépressive, encore nommée dépression bipolaire, où il se révèle redoutablement efficace.
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De la Griffonia simplicifolia, antidépresseur naturel qui contient une molécule qui calme l'appétit et améliore l'humeur : le 5-HTP.
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De la vitamine C, un des constituants de l'acérola.
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Du cassis, très bon stimulant des surrénales et anti-inflammatoire.
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Des vitamines B, du magnésium marin et vitamine B6 et des oméga-3 et vitamine E pour le bon fonctionnement du système nerveux.
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De l’éphédra qui contient de l’éphédrine, sorte d’adrénaline naturelle.
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Des plantes adaptogènes comme le schisandra chinensis, l’éleuthérocoque, la rhodiola rosea, le ginseng ou encore le gingembre.
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Du ginkgo biloba, plante stimulante des fonctions cognitives.
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De la réglisse, plante incontournable pour les surrénales car elle ralentit le métabolisme du cortisol.
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De la L-glutamine qui contribue à limiter la montée du cortisol, assure un bon fonctionnement de l’immunité, préserve l’équilibre acido-basique et est un bon antioxydant.
Lire également: "Fibromyalgie, cortisol, somatropine naturelle et adaptogènes", "Somatropine naturelle", "La mastication et ses bienfaits", "Burn out, dépression et surmenage essayez la "slow life"", "Quelles sont les causes de l'acidose ?".
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Fibromyalgie, cortisol, somatropine naturelle et adaptogènes
- Par vogot
- Le 13/11/2018
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Une diminution de la production de cortisol, l’hormone principale du stress, a été mis en évidence dans des maladies aussi diverses que les allergies, l’asthme et la fibromyalgie.
La fibromyalgie revêt des aspects de pandémie avec une prévalence de l'ordre de 1 à 2 % dans la population générale, atteignant 2 à 6 % dans les consultations de médecine générale et jusqu'à 20 % dans celles de rhumatologie, spécialité à laquelle la fibromyalgie a été rattachée.
Partant de ce principe attardons-nous sur deux éléments en lien direct :
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la fibromyalgie
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le cortisol
Qu'est-ce que la fibromyalgie ?
La fibromyalgie fait partie de ces nombreuses maladies invalidantes, en progression constante, contre lesquelles la médecine conventionnelle n’a pas grand-chose à proposer sinon d’essayer de les « stabiliser » ou d’en calmer les douleurs : ceux qui en souffrent en savent quelque chose.
Encore mal connue, la fibromyalgie est l'objet de polémiques dans le milieu scientifique, ses causes n'étant toujours pas identifiées clairement. On la considérait jusqu'à il y a peu, comme une maladie psychiatrique.
Aujourd'hui, en plus d'un profil psychologique particulier (états dépressifs, pessimisme, fatigue, lassitude), on pointe du doigt des facteurs physiologiques (perturbations métaboliques, hormonales, etc.), et un contexte de vie (stress, alimentation, sédentarité) qui y prédispose.
S'il est important de ne pas méconnaître la dépression lorsqu'elle se traduit par des plaintes qui font surtout penser à un problème somatique, il l'est tout autant de ne pas étiqueter dépression et « dans la tête » toutes les expressions d'un déséquilibre organique (notamment toxique) sous-jacent.Facteurs d'influence
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Troubles du sommeil
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Dépression
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Temps humide et froid
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Obésité, hyperlaxité, anomalies posturales
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Facteurs métaboliques, neurohormonaux
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Anxiété, stress
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Inactivité physique, faiblesse musculaire
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Hyperactivité physique, traumatismes
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Environnement social défavorable
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Attitude négative des médecins
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Spasmes musculaires, paresthésies
Personnes à risque
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Les femmes. Elles sont plus susceptibles de souffrir de la fibromyalgie que les hommes, dans un rapport d'environ quatre pour un.
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Chez les femmes, la maladie apparaît entre 30 à 50 ans, et généralement aux environs de l'âge de la ménopause, période caractérisée par une baisse en oestrogènes. Chez certaines femmes, la ménopause favorise un état dépressif propice à la survenue de la fibromyalgie.
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Les personnes âgées de plus de 50 ans.
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Les personnes dont un membre de la famille a souffert de fibromyalgie.
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Les personnes qui ont des troubles du sommeil dus à des spasmes musculaires nocturnes ou un syndrome des jambes sans repos.
Modifier son alimentation
Dans certains cas de syndrome fibromyalgique, j'ai a pu mettre en évidence de l'hypersensibilité ou intolérance alimentaire.
L'intolérance alimentaire est, au sens large, une réaction adverse reproductible vis-à-vis d'un ou plusieurs constituants alimentaires, non liés à un désordre psychiques, pouvant être causée par des mécanismes immunologiques (hypersensibilité) ou non-immunologiques (déficiences enzymatiques en lactase, peptidases,...).
Ces hypersensibiltés alimentaires basées sur des réponses immunologiques tardives à igg, qui se manifestent aussi bien au niveau digestif que sur les organes extra-intestinaux (SNC, endocrinien, articulaire,...) peuvent être mises en évidence par une méthode de dosage quantitatif d'igg spécifiques.
J’émets quelques recommandations d'ordre diététique à l'intention des personnes atteintes de fibromyalgie:-
éliminer de son alimentation les huiles végétales hydrogénées (comme certaines margarines qui restent solides à la température de la pièce) et les aliments dont la teneur en acides gras trans est élevée (comme les fritures, les pâtisseries et les biscuits),
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augmenter son apport en acides gras oméga-3, un acide gras essentiel au bon fonctionnement de l'organisme. Les graines de lin, l'huile de lin et les huiles de poisson (contenues dans les poissons gras sauvages comme le maquereau et le saumon) en sont des sources importantes,
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manger suffisamment de fruits et légumes (5 à 10 portions ),
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incorporer dans ses mets le gingembre et le curcuma.
Les signes de la fibromyalgie
La fibromyalgie présente peu de signes pouvant permettre d’affirmer le diagnostic à coup sûr. C’est pourquoi beaucoup de médecins refusaient (et refusent encore) de reconnaître qu’il s’agit d’une maladie, parlant alors plutôt de problèmes psychiques…
C’est ainsi que les malades doivent souvent attendre plusieurs mois et effectuer des consultations chez plusieurs médecins avant d’être enfin dépistées. Un véritable calvaire, qui place ces personnes dans l’incertitude de leur diagnostic, mais aussi dans l’incompréhension de leur entourage, de leur employeur et souvent aussi de leur médecin.
Cette absence de reconnaissance de leur souffrance place les fibromyalgiques dans des situations extrêmement pénibles.
À côté de ces troubles presque systématiquement rencontrés lors d’une fibromyalgie, d’autres peuvent survenir. Ils sont extrêmement nombreux et variés : maux de tête, vessie instable, troubles de règles, frilosité, bourdonnements d’oreille, crampes, troubles sexuels, transpiration, bouche sèche, etc.
Quant à l’évolution de la maladie, elle est chronique et fluctuante sur plusieurs années. La plupart des auteurs d'études considèrent que la guérison n’est pas possible, tout au plus peut-on espérer une amélioration…
Pour ma part , je demeure convaincu que la guérison est réalisable si le traitement vise bien la cause et non simplement les symptômes. Cependant, la personne gardera toujours une certaine fragilité.
Tout cela fait que la fibromyalgie peut perdurer pendant des années, alors que des solutions, autres que conventionnelles, existent…
Les 18 points douloureux de la fibromyalgie
Pour ce test, il faut exercer sur chaque point, une pression. Celle-ci doit correspondre au moment où l’ongle du pouce de l’examinateur blanchit lors de l’appui. Les 18 points douloureux correspondent à 9 paires de points (droite et gauche) :
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Occiput, à l’arrière du crâne.
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Région cervicale basse.
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Trapèze de l’épaule, partie moyenne du bord supérieur.
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Omoplate, dans sa partie supérieure.
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Deuxième côte.
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Coude, dans sa partie externe.
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Fessier, quadrant supéro-externe de la fesse.
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Hanche, juste en arrière du grand trochanter.
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Genou, dans sa partie interne.
Les facteurs déclenchants
Ils sont importants à connaître. Ils seront à traiter en première intention dans tous les cas de fibromyalgie. Car il arrive souvent que leur seul traitement la soulage, l’améliore voire la guérisse :
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D’abord, cette maladie touche des personnalités particulières : hyperactifs, impatients, perfectionnistes… qui n’arrêtent pas de travailler et qui ne respectent pas les besoins de leur corps…
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Un choc est souvent le facteur déclenchant : anesthésie, vaccins, stress excessif, chirurgie, accident, conflit, décès… mais aussi un abus sexuel (pouvant remonter à l’enfance), une maltraitance, un harcèlement… sont souvent rencontrés.
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Comme déjà évoqué, cela peut être aussi : une infection, la disparition d’une MAI (maladie auto-immune), une intoxication par les métaux lourds, des problèmes digestifs…
Les causes de la fibromyalgie
La thèse sensitive est la plus accréditée actuellement. Elle explique que la fibromyalgie proviendrait d’une anomalie dans le processus du contrôle de la douleur. De nombreux signes convergents semblent l’accréditer, notamment la présence de Substance P et du Nerve Growth Factor dans le liquide céphalo-rachidien (LCR), ce liquide où baignent le cerveau et la moelle épinière.
Or ces substances interviennent dans les processus douloureux. Par ailleurs, l’hyperactivité du sympathique et la baisse des neuromédiateurs de sérotonine et de noradrénaline semblent également appuyer cette thèse.
Cependant, d’autres éléments doivent également être pris en compte :
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Des facteurs héréditaires, car un allèle plus court du gène du transport de la sérotonine a été retrouvé chez de nombreux fibromyalgiques.
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Un état inflammatoire chronique est aussi souvent noté.
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Un surmenage et un stress extrêmes, alliés à une mauvaise récupération inaugurent souvent la fibromyalgie.
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Une maladie auto-immune (MAI) est souvent rencontrée au cours des fibromyalgies : la polyarthrite rhumatoïde se rencontre dans 30% des fibromyalgies, le lupus érythémateux disséminé dans 31%... dans d’autres cas, une maladie auto-immune disparaît juste avant le commencement de la maladie.
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Les infections comme la maladie de Lyme, la mononucléose infectieuse, les viroses herpétiques (EBV)… sont souvent présentes.
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Le syndrome métabolique (constitué d’un surpoids, d’un excès de cholestérol et de triglycérides, d’un diabète et d’une hypertension artérielle) est présent chez 50 % des fibromyalgiques.
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Des troubles digestifs chroniques.
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Des intoxications aux métaux lourds, surtout le mercure et le nickel.
Les traitements conventionnels
Les traitements conventionnels s’articuleront sur trois axes principaux :
Les médicaments.
Les antalgiques, les anti-inflammatoires et la cortisone n’ont que peu d’effet sur les douleurs de la fibromyalgie. Il faut davantage avoir recours aux antidépresseurs (amitriptyline) et aux anticonvulsivants (prégabaline) à faibles doses. Certains autres remèdes agissent sur les neuromédiateurs déficitaires comme :
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (milnacipran et duloxétine).
Les antagonistes de la sérotonine (tropisétron).
Les agonistes dopaminergiques (pramipexole).
À signaler enfin, que les injections d’immunoglobulines G auraient aussi eu un effet bénéfique sur la maladie.
La thérapie cognitive et comportementale permet d’accepter sa maladie (ce qui ne veut pas dire baisser les bras face à elle), d’apprécier les besoins de son corps, et aussi d’adopter de nouveaux comportements face à la maladie et à ses troubles.
L’exercice physique : kinésithérapie, physiothérapie, ergothérapie… apporteront un assouplissement du corps, un réentraînement à l’effort et un regain d’énergie. Celui-ci se fera de manière douce et progressive en respectant les réactions du corps.
Les autres approches
Mais, à côté de la médecine allopathique qui agit sur les symptômes, d’autres approches réalisées par des chercheurs, français, allemands, italiens et américains se tournent davantage vers les racines de la maladie.
Plusieurs approches sont ainsi possibles. Afin de déterminer laquelle pourrait convenir le mieux à la personne, il faudra se pencher sur ses antécédents et sur les facteurs déclenchants. Quoi qu’il en soit, voici les principales pistes pouvant mener à la guérison :
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Changer de point de vue sur la vie. C’est le premier temps : apprendre à prendre son temps, à se détendre, à assurer de bonnes nuits de sommeil, à se faire plaisir, à être ici et maintenant…
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Traiter le facteur déclenchant. Il est toujours indispensable d’identifier et de traiter le facteur déclenchant : digestion d’un choc émotionnel, isothérapie d’un vaccin ou d’une anesthésie…
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Suivre une alimentation équilibrée. Choisir une alimentation biologique et riche en crudités, en fruits, en légumes, en poissons et en huiles d’olive, de noix et de colza… Supprimer les sucreries, les excitants et l’aspartame qui peuvent aggraver les douleurs.
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En cas de problème digestif. Suivre un régime Seignalet sans laitages ni gluten, associé à une prise de probiotiques, d’argile et de chlorophylle (ou de glutamine) pour reconstituer la muqueuse intestinale.
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Détoxiner l’organisme. Les polluants, au premier rang desquels figurent les pesticides et les métaux lourds (mercure, nickel, argent, aluminium…), doivent être évacués de l’organisme. Pour cela, il est possible de faire appel aux nutriments (vitamine C, sélénium, zinc, glutathion…) et aux rplantes médicinales (aloé vera, spiruline, ail des ours, coriandre, chlorella, chardon-Marie…)
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Rechercher d’éventuelles carences (zinc, fer, iode, vitamines D et B) à l’aide d’une prise de sang. Quoi qu’il en soit, magnésium (pyrophosphate de magnésium) et coenzyme Q10 sont à prendre quasi systématiquement. Le silicium organique peut aussi avoir un intérêt.
Contrôler l’articulé dentaire
Un syndrome algodysfonctionnel de l’appareil manducateur (SADAM) est souvent évoqué en cas de fibromyalgie. Le test de la cale affirmera le diagnostic (disparition des douleurs lorsqu’une cale est placée entre les molaires d’un côté puis de l’autre). Un traitement par un orthodontiste résoudra ensuite le problème.
Rechercher une infection
Cette recherche est à effectuer principalement en cas de maladie de Lyme, de brucellose, de dengue, d’herpès, de candidose, d’infections à staphylocoque ou à mycoplasme, dans les antécédents. Une simple prise de sang (typage lymphocytaire et sérologie) permettra le diagnostic par votre médecin, tant soit-il qu'il reconnaisse la fibromyalgie (et là, c'est pas gagné!).
Le traitement fera appel aux traitements classiques (antibiotiques, antiviraux, antimycosiques, huiles essentielles, extraits de pamplemousse, ail, probiotiques…) ou mieux à la micro-immunothérapie.
En cas de maladie auto-immune associée, le traitement de la fibromyalgie sera entièrement lié au traitement de cette maladie.
Rechercher une acidose de l’organisme
L’acidose est facile à repérer à l’aide de quelques bandelettes urinaires réalisées pendant quelques jours. En cas de besoin, une alimentation surtout végétarienne, sans alcool ni café, associée à une prise de lithothamne améliorera le trouble.
S’éloigner des champs électromagnétiques. D’une manière générale, il est prudent de fuir tout champ électromagnétique artificiel : circuits électriques, lignes à haute tension, antennes-relais, téléphone portable et sans fil, four à micro-ondes, radars, WiFi, etc., qui, s’ils ne sont pas la cause (?), risquent du moins d’aggraver les symptômes présentés, notamment douleurs et fatigue.
Suivre les cures thermales qui sont maintenant organisées dans de nombreuses stations à l’intention des personnes atteintes de fibromyalgie.
Les autres traitements, sérocytols, bilans du CEIA, soins énergétiques, géobiologie… présentent aussi un intérêt. Ces traitements de fond ne doivent pas faire oublier l’intérêt des traitements naturels pour tous les troubles de la vie quotidienne comme la douleur, avec l’acupuncture, la mésothérapie, l’harpagophytum, la sophrologie, l’EFT, les huiles essentielles…
Et le cortisol me direz-vous ?
J'y viens !
Le cortisol est la principale hormone glucocorticoïde. Sa sécrétion est contrôlée par l'ACTH et varie au cours de la journée. Son rôle est de réguler le métabolisme des glucides, lipides, protides, des ions et de l'eau pour limiter toute variation trop brutale de l'équilibre physiologique de l'organisme.
Le cortisol est sécrété par les glandes corticosurrénales à partir du cholestérol. Sa sécrétion dépend également d’une autre hormone, l’ACTH produite par l’hypophyse dans le cerveau (ACTH pour adrénocorticotrophine).
Cette hormone intervient dans la gestion du stress par l’organisme (adaptation de l’organisme au stress). En cas de stress, elle permet une libération de sucre à partir des réserves de l’organisme pour répondre à une demande accentuée en énergie pour les muscles, le cœur, le cerveau…
Cette hormone joue également un rôle dans le métabolisme des aliments : régulation des glucides, des lipides, des protides, des ions et de l’eau pour préserver l’équilibre physiologique de l’organisme. Elle joue également un rôle à la réaction anti-inflammatoire, la régulation de la pression artérielle, la croissance osseuse et participe à la régulation du sommeil et du système immunitaire.
Sa sécrétion suit un rythme "circadien" ou "nycthéméral" fixe : elle est maximale entre 6h et 8h du matin, puis décroît jusqu’au soir où elle est minimale.
Variations physiologiques du cortisol dans le sang
La sécrétion du cortisol varie au cours de la journée : les taux à 20h sont environ la moitié de ceux constatés à 8h. Le minimum est à minuit. En cas d’hypersécrétion, ces variations au cours de la journée ont tendance à disparaître. Les personnes travaillant de nuit sur de longues périodes peuvent connaître des variations différentes au cours de la journée.
On sait que les valeurs sont 50 % plus faibles avant 10 ans. Par ailleurs, les estrogènes (contraception, grossesse) augmente. Entre le 3e et le 9E mois, la cortisolémie est 50 % plus élevée pour revenir à la normale une semaine après l’accouchement.
En cas d’obésité, la production de cortisol est plus importante, sans modification du cortisol libre plasmatique, ni de la cortisolurie.
Enfin, le stress physique et émotionnel, l’hyperthyroïdie, la maladie peuvent augmenter la production de cortisol.
A l’inverse, l’hypothyroïdie ou un traitement par hydrocortisone ou corticoïdes de synthèse va diminuer le taux de cortisol.
En résumé, certains médicaments peuvent influer sur le taux de cortisol : corticoïdes, oestrogènes et amphétamines.
Un excès de cortisol peut favoriser l’hypertension, le diabète, l’obésité, une faiblesse musculaire, l’ostéoporose, une aménorrhée, un hirsutisme chez la femme, un retard de croissance chez l’enfant.
Taux de cortisol élevé
Un taux trop élevé de cortisol traduit une probable atteinte des glandes surrénales ou de l’hypophyse. Les résultats d'une anamnèse sont:
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Hypercorticisme
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Maladie de Cushing ( adénome hypophysaire).
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Adénome surrénalien.
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Tumeur sécrétant de l'ACTH.
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Tumeur corticosurrénale bénigne ou maligne.
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Infections aiguës.
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Anorexie mentale.
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Alcoolisme, cirrhose du foie.
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Certaines maladies neuropsychiatriques.
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Etats de choc, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral.
Taux de cortisol bas
Une sécrétion insuffisante de cortisol peut entraîner une perte de poids, une faiblesse musculaire, une fatigue, une baisse de la pression artérielle, des douleurs abdominales… Une insuffisance surrénale constitue une urgence médicale.
Un taux faible de cortisol traduit une insuffisance cortico-surrénalienne, une insuffisance du fonctionnement de l’hypophyse ou de l’hypothalamus, ou une maladie d’Addison. Les résultats d'une anamnèse sont :
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Insuffisance corticosurrénalienne :
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Maladie d'Addison.
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Hyperplasie congénitale des surrénales.
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Insuffisance de fonctionnement de l' hypophyse ou de l' hypothalamus.
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Corticothérapie prolongée.
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Fibromyalgie.
Nous y venons.....
Comme vous pouvez le constater, la fibromyalgie est due à un niveau de cortisol souvent bas.
Comment s’organise la réaction au stress ?
Plusieurs structures du cerveau sont impliquées.
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L’hippocampe, saturé en cortisol (et ayant subi toutes les modifications physiologiques de la plasticité neuronale) ne peut plus assurer son rôle de régulateur du stress, de protection de la neurogenèse. Il est atrophié. Le patient a du mal à contrôler tous les stress de la vie. Il ne peut plus facilement mémoriser et apprendre de nouveaux comportements...
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L’amygdale est suractivée. Le patient même au repos est hyperactif, hypersensible.
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Le cortex cingulaire antérieur assure les différentes réactions physiologiques entre les structures limbiques (amygdale et hippocampe) et le cortex préfrontal.
Dans la fibromyalgie, ce cortex cingulaire n’assure plus son rôle de médiateur.
Le malade fibromyalgique ne parvient plus à réguler ses émotions.
Ses états d’anxiété et de dépression reflètent aussi le fonctionnement au ralenti des neurones. Le fonctionnement de toutes ces structures nécessite la présence de neuromédiateurs efficaces et de récepteurs fonctionnels. Les médicaments antidépresseurs sont redoutablement inefficaces, dans certains cas.
Qu'est-ce que la fatigue surrénale ?
La fatigue surrénale se définit par toute diminution de la capacité des glandes surrénales à fonctionner normalement. Cela se produit lorsque l'organisme est submergé, quand le stress sur-accroît sa capacité à compenser et à récupérer. Les surrénales se fatiguent alors et deviennent incapables de continuer à répondre de façon appropriée à de nouveaux stress.
A ce stade, la plupart des gens entrent dans un cercle vicieux et s'en remettent au café, au coca cola et à d'autres excitants pour lutter contre la sensation de fatigue et tenir tout au long de la journée. Ils trouvent éventuellement un second souffle et finissent de travailler très tard dans la nuit. Il leur devient alors de plus en plus difficile de commencer le matin et ils boivent davantage de caféine, perpétuant ainsi le cycle.
Mais ce n'est que le commencement
La fatigue surrénale se manifeste par toute une batterie de signes et de symptômes dont le plus important est la fatigue. D'autres pathologies peuvent apparaître y compris des affections respiratoires, de l'asthme, des allergies, un syndrome de fatigue chronique, une fibromyalgie ou d'autres désordres immunitaires.
Le traitement de la fatigue surrénale
Pour que les glandes surrénales puissent travailler efficacement, il faut les soutenir nutritionnellement. Des modifications du style de vie accompagnées de suppléments nutritionnels facilitent grandement le rétablissement. Les règles sont simples et similaires aux principes généraux pour rester en bonne santé. Un style de vie modéré avec des aliments de haute qualité, la pratique régulière d'exercices physiques, beaucoup de repos conjugués avec une attitude mentale saine doivent concourir à conserver des glandes surrénales fortes et résistantes.
Comment équilibrer son taux de cortisol naturellement ?
Commencez par adopter un mode de vie sain
La première étape pour avoir un taux de cortisol équilibré et correct est de vivre sainement. Cela peut aller de modifier son cycle de sommeil à changer son alimentation. Parmi les façons de vivre sainement et d’améliorer son taux de cortisol, on peut citer :
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éliminer le stress
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se coucher et se réveiller à la même heure tous les jours, même en fin de semaine
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éviter la caféine et l’alcool
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pratiquer une activité physique
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faire du yoga, de la méditation et de la visualisation positive
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manger des avocats, du poisson gras, des noix, de l’huile d’olive et de l’huile de noix de coco
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éviter le sucre, la nourriture industrielle et les aliments à réchauffer
Gérez votre stress
Si votre taux de cortisol est bas, mais pas assez pour nécessiter une thérapie de substitution hormonale, il reste toujours important de garder votre stress aussi bas que possible. Apprendre à gérer et à réduire votre stress permet au taux de cortisol dans votre organisme d’augmenter progressivement plutôt que d’être produit en une seule fois dans des situations très stressantes. Plus vous serez stressé, plus vite votre cortisol va s’épuiser.
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Essayez des techniques de gestion du stress comme la rédaction d’un journal, le yoga ou la méditation pour apprendre à votre corps à produire régulièrement du cortisol et à rester à un niveau sain.
Adoptez un horaire de sommeil régulier
Le corps produit naturellement du cortisol durant le sommeil. Dormez 6 à 8 heures par nuit et essayez de vous coucher à la même heure tous les soirs.
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Créez un environnement paisible sans bruit ou lumière pour dormir profondément et augmenter votre taux de cortisol.
Mangez équilibré
Les aliments riches en sucre et la farine raffinée peut faire monter ou descendre votre taux de cortisol à des niveaux néfastes. Mangez beaucoup de grains entiers ainsi que des fruits et des légumes pour le conserver à un niveau sain.
Fonction thyroïdienne
Il existe une certaine analogie entre les symptômes de l'hypothyroïdie périphérique et ceux de la fibromyalgie. L'asthénie, la fatigabilité, les myalgies et les crampes musculaires sont souvent révélatrices d'une hypothyroïdie. Les douleurs ostéoarticulaires sont présentes dans 20 % des cas d'hypothyroïdie et les enthésopathies dans près de 10 %. La fibromyalgie elle-même serait plus fréquente (3 à 4 %). Le traitement substitutif en TSH améliore ou fait disparaître la plupart de ces troubles.
L'axe somatrope: une véritable avancée révolutionnaire
Dans une étude de plus grande ampleur portant sur 500 malades atteints de fibromyalgie, une dysfonction somatotrope inconstante est observée chez 30 % des malades.
La diminution de l'IGF-1 est franche (138 ± 56 ng/ml contre 215 ± 86 ng/ml chez les témoins) et ce indépendamment de toute prise médicamenteuse ou de pathologie associée. Le taux d'IGF-1 décroît avec l'ancienneté de la fibromyalgie.
Chez certains de ces patients, la réactivité de la GH (Growth hormone, « hormone de croissance » en anglais) à la clonidine et à la L-Dopa est diminuée. Dans une étude plus systématique de la fonction somatotrope la sécrétion spontanée moyenne de GH durant le nycthémère (espace de temps comprenant un jour et une nuit (24 h) et correspondant à un cycle biologique), est réduite de moitié par rapport aux témoins. Il en est de même des pics secrétoires et de l'aire sous la courbe des pics sécrétoires (p < 0,05). En revanche la réponse de GH à une stimulation par la GHRH est comparable à celle des témoins.
La diminution de la GH avec dysfonction somatotrope observée chez un tiers des malades a conduit à envisager un traitement substitutif à la somatropine naturelle, d'autant plus que certains troubles rapportés dans la fibromyalgie se rapprochent de ceux décrits dans le déficit en GH de l'adulte : diminution de l'élan vital, dysphorie, troubles de la concentration, fatigabilité musculaire, frilosité.
L'intérêt thérapeutique de la GH a été évalué dans un essai en double insu contre placebo mené pendant 9 mois chez 50 femmes atteintes de fibromyalgie. Une amélioration du score d'un questionnaire validé (anamnèse) sur l'impact de la fibromyalgie et une diminution de la douleur à la pression des points spécifiques sont notés dans le groupe traité par somatropine naturelle.
Une amélioration globale est ressentie par 15 sujets du groupe traité contre 6 du groupe placébo (p < 0,02).
L'amélioration est ressentie après 6 mois de traitement.
L'interruption du traitement est suivie d'une aggravation des symptômes. Ces résultats encourageants accréditent l'hypothèse d'un rôle du déficit somatotrope observé chez certains patients dans l'expression symptomatique de la fibromyalgie.
Les adaptogènes
Je vais vous lister quelques plantes adaptogènes qui peuvent vous aider à équilibrer votre taux de cortisol, afin de contrecarrer les effets du stress pour retrouver vos performances intellectuelles.
L'Eleuthéroccocus ou Ginseng sibérien, le Schisandra ou le Tribulus terrestris, entre autres, aident à restaurer la sensibilité des récepteurs hypothalamiques et périphériques aux effets du cortisol et d'autres hormones surrénales. De cette manière, les adaptogènes aident l'organisme à construire une réponse adaptée au stress avec des quantités de cortisol plus faibles que celles qui seraient nécessaires sans leur utilisation. Ils facilitent ainsi un retour à la normale plus rapide des surrénales. Des cliniciens ont montré que ces adaptogènes peuvent agir de façon synergique.
Eleutherococcus ou Ginseng sibérien,
Des études conduites par des chercheurs soviétiques ont montré que l'Eleuthérococcus a des propriétés anti-fatigue encore plus efficaces que celles du Panax ginseng. Leurs travaux ont été réalisés dans le cadre d'un programme massif de tests avec des études cliniques réalisées à travers toute l'ancienne URSS sur des ouvriers d'usines, des conducteurs de camions, des marins au long cours et des personnels militaires soumis à des stress très importants. Ces études sur le stress ont révélé que l'Eleutherococcus améliore la résistance, augmente la consommation d'oxygène, renforce l'énergie physique et la performance et réduit la pression sanguine. En 1962, l'Eleutherococcus a été déclaré par le Ministre de la Santé de l'URSS médicament officiel de phytothérapie et inclus dans le guide national des médicaments, la pharmacopée soviétique. L'Eleutherococcus a rapidement été largement disponible et patients, athlètes, cosmonautes et soldats l'ont régulièrement utilisé comme fortifiant.
Le Schisandra
Le Schisandra est une herbe largement utilisée dans la Chine ancienne et contemporaine pour traiter un grand nombre de maladies. C'est un puissant antioxydant et un agent anabolisant. Le Schisandra favorise également la glycogenèse, le processus qui convertit les hydrates de carbone en glycogène. Le glycogène est stocké dans le foie et les muscles jusqu'à ce qu'il soit utilisé et converti en glucose.
Ce processus aide à produire l'énergie nécessaire à la revitalisation des cellules «stressées».
Les recherches indiquent que le Schisandra stimule le système nerveux central, probablement en augmentant la dopamine et ses métabolites dans le striatum et l'hypothalamus. La dopamine, une catécholamine sécrétée par les glandes surrénales, est un précurseur immédiat dans la synthèse de la noradrénaline qui joue un rôle pivot en aidant l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien à s'adapter au stress.
Le Tribulus terrestris
Dans une étude, des hommes en bonne santé ont reçu 750 mg de Tribulus terrestris quotidiennement pendant 5 jours. Leurs niveaux d'hormone lutéinisante (LH) ont augmenté de 72% et ceux de testostérone de 40%. Produite par les glandes surrénales chez les hommes comme chez les femmes, la testostérone est une importante hormone anabolisante anti-stress. Elle accélère la croissance dans les tissus, stimule le flux sanguin et affecte un grand nombre d'activités métaboliques.
Ashwagandha
L'Ashwagandha est une plante originaire de l'Inde particulièrement utile dans le traitement de la fatigue surrénale. Elle est également considérée comme une substance adaptogène qui normalise les fonctions de l'organisme et l'aide à s'adapter à toute une série de situations stressantes.