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Ubiquinol ou Co-enzyme Q10
- Par vogot
- Le 07/12/2019
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Quand ce choix s'expose, mon conseil s'impose.
Avant de proposer l'ubiquinol (Ubiqui) ou la co-enzyme Q10 en CYBERBOUTIQUE VOGOT, je me suis posé la question duquel de ces deux compléments était le meilleur pour vous. La réponse ne s'est pas faite attendre bien longtemps. J'ai d'ailleurs traité de la Co-Enzyme Q10 dans un article que je vous propose de (re)lire ---> ici. <---
Quelle est la meilleure efficacité et quels bienfaits procurés par l’ubiquinol ou par la co-enzyme Q10 ?
Différence entre ces deux compléments
La co-enzyme Q10 (appelée également ubiquinone) se transforme dans l’organisme en une forme active : l’ubiquinol. L’un est donc une forme inactive, l’autre est une forme active.
Qu’est-ce que ça veut dire ?
Si vous prenez quotidiennement 200 mg de CoQ10, vous allez augmenter votre taux d’ubiquinol sanguin d’environ 60 % selon une étude parue en 2018.
Si vous prenez la même quantité d’ubiquinol, vous allez faire grimper ce même taux sanguin de 150 % !
Une étude, plus ancienne, est arrivée aux mêmes conclusions.
Autrement dit, les deux sont efficaces pour augmenter votre taux sanguin d’ubiquinol, mais c’est bien l’Ubiquinol qui est la plus efficace.
Cette supériorité s’explique par une meilleure biodisponibilité de l’ubiquinol (une partie de la co-enzyme Q10 n’est pas absorbée par l’organisme dans l’intestin) ainsi que par le taux de conversion de la CoQ10 (on estime que 90 % de la CoQ10 se transforme en Ubiquinol, une fois dans l’organisme).
Evidemment, cette supériorité a un coût : les compléments de co-enzyme Q10 sont généralement bien moins chers que les compléments d’ubiquinol …
Alors, à quoi sert l’ubiquinol ?
L’ubiquinol est un composé antioxydant de grande valeur utilisé pour produire de l’énergie dans la plupart de nos cellules. Il est fabriqué dans le cœur, le foie, les reins et le pancréas, et circule ensuite dans tout l’organisme.
Sa production est perturbée par la prise de statines (ces médicaments que vous font prendre les médecins et dont rien ne prouve leur efficacité !) [Revue PRESCRIRE - Lire encadré en fin d'article], les maladies cardiaques et par le vieillissement. En réalité, les niveaux sanguins de co-enzyme Q10 augmentent jusqu’à l’âge de 60 ans et c’est uniquement au niveau du cerveau et dans le tissu cardiaque que les taux diminuent au fil du temps. De plus, le taux de conversion de la co-enzyme Q10 en ubiquinol diminue également avec l’âge, ce qui est sans doute encore plus important !
En vieillissant, nous disposons donc de moins en moins d’ubiquinol, une pénurie qui a été reliée directement à une hausse du stress oxydatif (lui-même impliqué dans la quasi-totalité des maladies dites « modernes »).
Et comme on ne trouve quasiment pas de coQ10 dans l’alimentation (quelques traces dans le bœuf et dans le poulet), les compléments alimentaires constituent le meilleur moyen d’augmenter le taux d’ubiquinol sanguin.
Quels sont ses effets ?
La recherche a montré que la CoQ10 et l’Ubiquinol contribuaient à plusieurs effets physiologiques :
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Réduire le risque d’accidents cardiovasculaires (jusqu’à – 50 % dans une étude).
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Améliorer la façon dont le cœur pompe le sang (l’éjection du sang contenu dans une cavité cardiaque exige beaucoup d’énergie, et par conséquent beaucoup d’ubiquinol).
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Aider à traiter l’insuffisance cardiaque et l’hypertension.
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Améliorer différents paramètres de la vie quotidienne comme la fatigue, la respiration courte, la résistance à l’activité physique, les maux de tête, etc.
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Diminuer les niveaux de cholestérol sanguin (au cours d’une étude, la prise quotidienne de 120 mg de coQ10 pendant 6 mois a entraîné une diminution de 7 % des taux de cholestérol LDL et de 21 % des taux de triglycérides sanguins).
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Réduire la fonte musculaire.
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Améliorer la « vitalité ».
Attention : Il faudra environ 3 mois de supplémentation pour en voir les premiers effets.
A savoir également
Les deux composés étant liposolubles (qui se dissolvent dans des corps gras), il est important de les prendre au moment des repas les plus riches en acides gras (généralement celui du midi), ou, mieux encore, choisir des compléments contenant une quantité optimisée d’acides gras: Coenzyme Q10 (40 mg ou 100 mg) et Coenzyme Q10 + Ubiqui (100 mg).
La nourriture ralentit, par ailleurs, le transit intestinal, ce qui laisse plus de temps à la CoQ10 et à l’Ubiquinol d’être absorbés dans le petit intestin. La dose conseillée est 1 capsule ou 1 gélule par jour à prendre avec un verre d'eau, au moment du repas.
Donc, comme vous avez pu le comprendre, la réponse à la question du début de l'article est : votre choix vous appartient. Ne dites plus que vous ne saviez pas.
Effets secondaires connus des statines
ATTEINTES MUSCULAIRES ET STATINES
Récemment, un document de la Haute autorité de santé daté de février 2017 souligne que parmi les effets indésirables des statines, des atteintes musculaires ( myalgies et rhabdomyolyses) ont été observées sous ézétimibe seul ou associé à une statine chez 5 à 10 % des patients. Cependant, la Haute Autorité de Santé (HAS) estime qu'il n'est pas recommandé de mesurer systématiquement la créatine phosphokinase (CK) chez les patients traités par hypolipémiants avant de débuter le traitement, sauf dans les situations à risque suivantes:
- Douleurs musculaires préexistantes avec ou sans traitement avec un fibrate ou une statine;
- Age supérieur à 70 ans, surtout s'il existe des facteurs de risque musculaires.
- Insuffisance rénale modérée à sévère;
- Hypothyroïdie;
- Antécédents personnels ou familiaux de maladie musculaire génétique;
- Abus d'alcool;
Dans ces cas, si le taux de CK initial est plus de 5 fois supérieur à la normale, il est recommandé de ne pas instaurer un traitement médicamenteux et de contrôler à nouveau les enzymes musculaires. Pour les patients traités, il est recommandé d'arrêter le traitement et de contrôler le taux de CK toutes les 2 semaines.
ATTEINTES HÉPATIQUES ET STATINES
Dans un nombre limité des cas (1 à 3 %), des altérations de la fonction hépatique peuvent être observées, surtout au début du traitement. Ces atteintes sont en général bénignes et passagères. La HAS recommande de mesurer systématiquement les enzymes hépatiques (alanine-amino-transférase ou ALAT) chez les patients traités par hypolipémiant :
- Avant le traitement ;
- 8 semaines après le début du traitement ou après tout augmentation de la dose du médicament ;
- Ensuite tous les ans si les enzymes hépatiques sont inférieures à 3 fois la normale.
Si les enzymes hépatiques sont élevées mais inférieures à 3 fois la normale, il est recommandé de :
- Poursuivre le traitement ;
- Contrôler les enzymes hépatiques après 4 à 6 semaines.
Si les enzymes hépatiques sont égales ou supérieures à 3 fois la normale, il est recommandé :
- D’arrêter la statine ou réduire la dose ;
- De contrôler les enzymes hépatiques après 4 à 6 semaines ;
- De réintroduire prudemment le traitement lorsque les ALAT sont revenues à une valeur normale.
RISQUE DE DIABÈTE ET STATINES
En 2012, l’ANSM rapportait qu’un effet diabétogène des statines avait été mis en évidence dans plusieurs méta-analyses. Plus récemment, une étude génétique mettait en évidence que cet effet est directement lié au mode d’action hypocholestérolémiant des statines. Selon les autorités de santé européennes et américaines, ce "sur-risque" de survenue de diabète estimé entre 9 et 15 % n’est pas de nature à remettre en question le rapport bénéfice/risque de cette classe thérapeutique. Par ailleurs, la survenue d’un diabète lors d’un traitement par statines est favorisée par la présence de facteurs de risque pré-existants à la prescription, à savoir :
- Une glycémie à jeun >5,6 mmol/L ;
- Un index de masse corporelle ( IMC) > 30 Kg/m2 ;
- Une augmentation des triglycérides ;
- Des antécédents d’ hypertension artérielle.
De plus, en dehors de la survenue d’un diabète, une augmentation modérée de la glycémie et de l’ HbA1c peut aussi être observé.
Statines : les effets secondaires suspectés
Par ailleurs, des effets secondaires sont suspectés, pour certains de longue date. Le 22 avril 2015, la revue médicale The New England Journal of Medicine rapportait les effets indésirables suspectés à partir de l’étude Odyssey Long Term, qui comparait des sujets sous statine + alirocumab versus des sujets sous statine + placebo. Les résultats montraient les effets suspects suivants :
- Maladies rénales, après 8 ans de traitement ;
- Fatigue physique (jusqu’à 40 % des patient après 7 ans de traitement) ;
- Baisse de libido et impuissance ;
- Cancers (12 fois plus de cancer du sein chez les femmes et 2 fois plus de cancers de la prostate chez les hommes) ;
- Pertes de mémoire, dépression, démence, Alzheimer et maladie de Parkinson, chez les sujets âgés ;
- Affections oculaires, notamment cataracte ;
- Risque accru d’accident vasculaire cérébral (AVC).
De plus, selon la revue Prescrire, d’autres effets suspectés ont été signalés : vertiges, insomnie, rares atteintes des tendons, rares pancréatites, réactions cutanées…
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Les indispensables à votre bon coeur
- Par vogot
- Le 05/12/2017
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Pourquoi les médicaments pour le cœur sont des pièges
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Les médicaments anticholestérol (statines) font bel et bien baisser votre taux de cholestérol. Mais ils ne prolongent pas votre vie d’un seul jour. Bien au contraire, ils provoquent des effets néfastes (pertes de mémoire, douleurs musculaires, rhabdomyolyse – une maladie mortelle) qui dégradent la vie quotidienne des patients. Les années qui leur restent à vivre peuvent ainsi être gâchées.
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Les médicaments contre l’hypertension (bêtabloquants) réduisent la pression artérielle. Mais ils provoquent simultanément une baisse d’énergie qui fait que votre vie est ralentie. En revanche, ils ne soignent rien du tout. Tout au contraire, vous risquez l’accident à tout moment si vous cessez de les prendre, car ils créent une dépendance.
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Les médicaments anticoagulants réduisent le risque de caillot, et donc d’infarctus. Moyennant quoi, ils élèvent fortement celui d’AVC. Car, si votre sang ne coagule plus, la moindre hémorragie dans le cerveau peut devenir fatale.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des produits naturels simples et bon marché qui maintiennent votre cœur en pleine forme.
Des produits naturels efficaces pour le cœur et les artères
Ces produits naturels ne font la fortune de personne. Mais ils peuvent vous assurer une vie plus longue et en meilleure santé.
Si vous avez eu des décès cardiaques dans votre entourage et que vous ne prenez aucun produit naturel pour le cœur, je vous invite très fortement à vous tourner vers :
1. L’huile de poisson
Les études ont montré que les acides gras oméga-3 présents dans l’huile de poisson pouvaient faire baisser le risque de maladies cardiaques jusqu’à 52 %.
Les huiles de poisson agissent en réduisant l’inflammation des artères et en assouplissant leur paroi. Car ce sont des chaînes souples qui structurent la paroi des cellules, qui deviennent elles aussi moins rigides. On distingue, parmi les meilleurs oméga-3, l’EPA et la DHA. Pour votre système cardio-vasculaire, choisissez une huile de poisson riche en DHA, à une dose quotidienne de 1 000 à 3 000 mg.
2. Le CoQ10 (coenzyme Q10)
Cet antioxydant se trouve partout dans le corps. Il sert à la production d’énergie cellulaire. Le cœur étant un des muscles les plus gourmands en énergie, et travaillant en permanence, il a besoin de CoQ10 pour battre efficacement.
Mais le CoQ10 a, lui aussi, un effet anti-inflammatoire. Il ralentit la formation des caillots et aide à réguler le rythme cardiaque (contre l’arythmie et les fibrillations). C’est le complément alimentaire phare de la santé cardio-vasculaire.
3. Vitamine C
N’oubliez jamais que nous sommes le seul mammifère à avoir perdu notre capacité de produire de la vitamine C. Probablement parce que nos ancêtres mangeaient tant de baies, de feuilles et de végétaux riches en vitamine C qu’il était inutile d’en produire en plus, de façon autonome.
Mais aujourd’hui, la malbouffe a remplacé les légumes et fruits frais, la teneur nutritionnelle des produits s’est fortement appauvrie et, sans complément de vitamine C, il est peu probable que vos apports soient suffisants. La vitamine C est, elle aussi, antioxydante et entre dans la synthèse du collagène, nécessaire à la souplesse des artères.
4. Autres antioxydants
D’une façon générale, vous lutterez contre la sclérose des artères par une forte consommation d’antioxydants comme la vitamine A, C et E et de phytonutriments comme les caroténoïdes, les polyphénols et les flavonoïdes.
Vous pouvez, par exemple, prendre des extraits de thé vert (appelés EGCG pour « épigallocatéchine gallate »), de raisin rouge (resvératrol), de pin (pycnogénol), de feuille d’olivier, de la curcumine, etc.
5. Aubépine
C’est la plante traditionnellement tout indiquée pour l’entretien de la santé du cœur : elle fait baisser la pression sanguine et renforce le muscle du cœur. L’aubépine est pleine de flavonoïdes et assure une protection antioxydante supplémentaire.