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Le réveil des sens

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bacterie

  • Diarrhée: Approche et visées naturopathiques

    La diarrhée au sens médical strict correspond à une "émission de selles trop fréquentes et trop abondante".

    En fait, le sens commun assimile la diarrhée à la notion de selles liquides et fréquentes.

    En temps normal les selles sont pâteuses mais l'émission de selles liquides ou à peine formées, sans douleur ou trouble particulier associé, n'est pas pathologique.

    La diarrhée est un syndrome lié à une hypersécrétion séro-muqueuse associée à une exagération du péristaltisme intestinal (ce qui explique la fréquence des coliques).

    On peut parler de diarrhée lorsqu'il y a plus de trois selles molles ou liquides par jour.

    Il n'est pas rare de voir des personnes souffrir de diarrhée aiguë de trois à cinq fois dans une année : que ce soit imputable à une gastroentérite ou à une tourista.

    Principaux types de diarrhées

    Il existe 3 grands types de diarrhée:

    • La diarrhée aigüe

    • La diarrhée chronique

    • La tourista ou diarrhée du voyageur

    On distingue :

    • Les diarrhées de fermentation, dues à des troubles se rapportant à la digestion des féculents et des hydrates de carbones.

    • Les diarrhées de putréfaction, provoquées par la décomposition des albuminoïdes (Substances ayant des propriétés très voisines de celles de l'albumine (coagulables par la chaleur), appelées aussi substances azotées, quaternaires ou protéiques. Elles existent dans tous les organismes vivants, animaux ou végétaux). 

    D'un point de vue pratique, il s'agit soit d'une diarrhée aiguë épisodique, soit d'une diarrhée chronique.

    Les deux pouvant être d'origine : 

    1. infectieuse (virale, bactérienne, ou parasitaire), 

    2. toxique, 

    3. médicamenteuse, 

    4. fonctionnelle.  
    •  Origine infectieuse

    Le plus souvent c'est un virus qui est à l'origine d'une diarrhée infectieuse. Plusieurs virus peuvent en être la cause:

    • Les adénovirus 

    • Les rotavirus.

    On retrouve ce type de diarrhée principalement chez les enfants en bas âge.

    • Origine bactérienne avec présence de Salmonella, Escherichia coli 

    • Origine parasitaire avec le Giardia lamblia présent dans la nourriture ou la boisson.

    • Origine toxique 

      • La diarrhée du voyageur ou tourista, nommée ainsi car contractée au cours d'un déplacement à l'étranger et principalement dans les pays chauds.

    • Origine médicamenteuse 

      • La diarrhée occasionnée par la prise de médicaments et en particulier d'antibiotiques.

    • Origine fonctionnelle

      • La diarrhée fonctionnelle est due à une accélération du transit intestinal, associée à une diminution de la réabsorption de l'eau et une hypersécrétion réactionnelle.

    Le stress peut jouer un rôle important dans l'apparition de la diarrhée comme par exemple:

    • avant une visite chez le médecin, 

    • au moment de passer un examen scolaire, 

    • à la suite d'un choc psychologique, 

    • à la suite d'une contrariété ou d'un choc émotionnel. 

    Le syndrome de l'intestin irritable ou A.I.E. (affection de l'intestin émotif), va favoriser la venue de la diarrhée .

    La gastroentérite ou « gastro » va également déclencher la diarrhée, mais avec d'autres manifestations comme des vomissements.

    Dans ce cas, il y a présence de phénomènes inflammatoires au niveau de l'estomac et de l'intestin, la plupart du temps causé par une infection.

    Signes apparents de la diarrhée

    Les signes principaux sont :

    • Selles molles et aqueuses 

    • Douleurs abdominales 

    • Etat soudain de faiblesse 

    • Petite fièvre (en dessous de 38°C) 

    • Saignements dans les selles (très rares) 

    • Nausées et les vomissements.

    Portez une attention toute particulière sur les signes de déshydratation qui peuvent en découler. 

    Comment se manifeste la déshydratation

    Les premiers signes apparents sont :

    • Sècheresse de la bouche et de la peau

    • Urines moins fréquentes et plus foncées que d'habitude

    • Irritabilité

    • Crampes musculaires

    • Perte de poids et d'appétit

    • Etat de faiblesse

    La déshydratation survient lorsque l'organisme perd trop de liquide et de sels minéraux. La diarrhée peut donc avoir de graves conséquences lorsqu'elle entraîne de la déshydratation chez les jeunes enfants. La déshydratation est la principale cause de mortalité infantile avec trois millions de décès chaque année.

    Le contrôle du poids, pendant les manifestations diarrhéiques, est de la plus grande importance. Dans le cas d'un bébé, la diarrhée peut parfois être grave de conséquence. Il faut savoir que, proportionnellement, chez un nourrisson, la perte de poids est plus importante que chez un adulte. Pour un enfant de 6kgs, une chute de poids de 600gr représente 10% de son poids, c'est comme si un adulte de 70kgs perdait 7kgs en 1 ou 2 jours.

    Il ne faut donc jamais sous-estimer 500gr de perdus, car le risque de déshydratation n'est jamais bien loin. Le principal facteur de gravité est l'impossibilité de réhydrater un enfant et donc de le nourrir. Plus un bébé est petit, plus la déshydratation peut arriver rapidement. Si il y a présence de fièvre, celle-ci va aggraver les pertes d'eau.

    Il faut savoir que l'absence d'alimentation, aboutit à un état d'acido-cétose et cet état a la particularité de provoquer des vomissements et de la diarrhée. On arrive très vite dans un cercle infernal.

    La diarrhée peut être grave; également; chez les personnes âgées à cause du phénomène de déshydratation.

    L'approche naturopathique

    Le naturopathe va rechercher, par l'anamnèse, la cause, afin d'éviter les récidives.

    De l'origine dépendra la conduite à tenir.

    Selon celle-ci, si elle est toxique, microbienne, parasitaire ou mycosique ou d'ordre alimentaire, le traitement sera différent. 

    Rechercher, donc, éventuellement, les intolérances alimentaires.

    Les intoxications par métaux lourds.

    Les troubles du transit, à type de diarrhée (valable aussi dans la constipation, lire l'article "Constipation: Approche et interventions naturopathiques"), sont dus à des pathologies auto-entretenues dans la flore intestinale ou microbiote. Celui-ci laisse se développer des infections à germes, à Candida et autres champignons et/ou parasitoses.

    C'est pour cette raison, que dans tous les cas, vous devriez vous rapprocher de votre thérapeute, afin qu'il modifie votre alimentation, par dissociations et associations alimentaires, afin d'effectuer une remise en ordre de votre organisme tout entier.

    Seront probablement à modifier :

    • mode de vie, 

    • rythme des repas,

    • associations alimentaires,

    • moment de détente, 

    • problèmes psycho-comportementaux.

    Interventions dans la prévention et le traitement des troubles

    Mesures hygiéno-diététiques

    Recherches de troubles comportementaux

    Etude environnementale

    Repos

    Mise en place d'un rééquilibrage alimentaire :

    • En instituant une diète hydrique totale le 1er jour avec seulement eau plate pouvant être édulcorée au miel (très peu), des infusions tièdes, eau de riz. 

    • Le deuxième jour passer au bouillon de légumes et à la purée de carottes.

    • Puis, augmenter progressivement la consistance des aliments, en étalant la reprise alimentaire, sur 5 à 7 jours, par associations.

    Produits de remise en forme, compléments alimentaires

    Formule Probiotiques : Ils contribuent à la digestion des fibres, renforcent le système immunitaire, agissent contre la diarrhée, l'eczéma atopique, l'ulcère stomacal...

    Charbon végétalContribue aux fonctions du tractus intestinal. Grâce à une alimentation équilibrée, le charbon végétal aide à contrôler le métabolisme lipidique (cholestérol et triglycérides). Source naturelle de maintien de l’équilibre physiologique des graisses dans le sang.

    Anti-oxydants : OMÉGA 3 + Vitamine ELevure de sélénium et Vitamine C.

    Combler les déficiences de la plupart des colitiques: Calcium citrate + vitamine D3, Magnésium Marin + Vitamine B6, Cannelle de Ceylan contenant du zinc, et Levure de bière poudre

    Si asthénie je vous conseille : Vitamine B12 et Collaskin (à base de myrtilles et d'acérola).

    Autres traitements

    Vita Digest,

    Bourgeons de Noyer

    Teinture mère Reine-des-prés

    Teinture mère de Cassis, bourgeons de Cassis,

    Huile essentielle Menthe poivrée.  

  • Ulcère Gastro-duodénal, mesures hygiéno-naturopathiques

    Description

    Affection caractérisée, anatomiquement, par une perte de substance plus ou moins profonde de la muqueuse gastrique ou de la première partie du duodénum et par des douleurs épigastriques survenant quelques heures après les repas, qui évolue par poussées cédant brusquement.

    Phases

    Dans la majorité des cas , il existe 2 phases :

    • une phase de poussée (ulcère ouvert), 

    • une phase de cicatrisation.

    Origine

    L'ulcère gastro-duodénal est favorisé par le stress, fortement préjudiciable au microbiote, le tabac et surtout la prise de médicaments toxiques pour la muqueuse de l'estomac comme l'aspirine, ou les anti-inflammatoire non stéroïdiens (AINS).

    Ces médicaments sont dits gastro-toxiques et agissent principalement en diminuant les mécanismes de défense de la muqueuse.

    L'ulcère est aussi favorisé par une bactérie appelée «Hélicobacter pylori». 

    L'ulcère gastrique est également favorisé par une diminution de la cytoprotection. C'est un processus, par lequel, les composés chimiques protègent les cellules contre les agents nocifs. Cela devrait s'effectuer naturellement.

    L'ulcère duodénal est favorisé par une augmentation de l'acidité et une amplification des agressions. Attention à votre équilibre acido-basique. Un rééquilibrage alcalin, pour lutter contre l'acidose métabollique, proposé par votre naturopathe, sera un bénéfice d'une grande importance.

    Analyse des affections suite à anamnèse

    • Douleurs épigastriques 

    Dans la majorité des cas, les douleurs épigastriques sont liées à des aigreurs d'estomac. Celles-ci surviennent surtout après un repas trop copieux ou suite à de mauvaises combinaisons alimentaires : durant la digestion, l'estomac produit des sucs gastriques acides qui servent à dégrader les aliments. Comme nous l'avons vu dans différents articles que j'ai développés, les associations alimentaires sont, une fois de plus, primordiales dans ces différents contextes, et devraient être prises au sérieux, une fois pour toutes.

    • Irradiation dorsale.

    • Crampes nocturnes au niveau des hypocondres (chacune des parties latérales de la région supérieure de l'abdomen, situées sous les côtes), sans rapport avec la quantité d'aliments ingérés, mais qui peuvent être diminuées par l'ingestion de certains aliments.

    Les signes précurseurs sont également des lourdeurs, nausées, ballonnements, brûlures et plus rarement des hémorragies et perforations.

    Mesures hygiéno-naturopathiques

    Les fumeurs devront fumer très modérément et seulement après les repas, jamais à jeun. 

    Veillez à avoir une vie calme, tout en évitant différentes formes de stress. 

    Exprimez vous et extériorisez vos soucis et vos problèmes.

    Prenez toujours le temps de manger tranquillement. La mastication est essentielle.

    En dehors des poussées inflammatoires, ayez une alimentation variée, équilibrée et dissociée, en prenant soin d'exclure uniquement les aliments irritants et indigestes.

    Aliments irritants et indigestes 

    Nous retrouvons dans cette liste quelques aliments favorisant le déséquilibre acido-basique:

    • condiments,

    • épices,

    • graisses cuites,

    • abats,

    • gibiers faisandés,

    • crustacés,

    • boissons alcoolisées à très alcoolisées.

    Aliments à privilégier 

    • carottes, 

    • chou cru en salade, coupé en lanières, assaisonné à l'huile d'olive et au jus de citron (après rétablissement car toute irritation est à exclure), 

    • jus de légumes pouvant être conseillés pendant la phase inflammatoire pour leur apport en vitamines.

    Oligo-thérapie

    • Manganèse-cobalt 

    • Manganèse-cuivre 

    • Soufre et carbone (l'anti-infectieux des voies digestives). Le soufre est un élément indispensable à tout être vivant. Il sert en effet à la production de deux acides aminés naturels: la méthionine et la cystéine ainsi qu'a de nombreuses protéines et quelques enzymes communes. L'huile de Haarlem favorise l’élimination des toxines et la chasse biliaire. Elle est également réputée pour améliorer les manifestations allergiques, les infections ORL chroniques et les affections respiratoires créatrices de nombreuses mucosités comme l’asthme ou la bronchite.

    Gemmo-phytothérapie

    • Bourgeons de figuier: 5 à 15 gouttes/jour 

    • Extrait hydro-alcoolique glycériné d'angélique: 0,5 ml, trois fois par jour. 

    • Bourgeons de noyer: Prendre de 2 à 5 gouttes, 3 fois par jour.

    • Formule Vita-Digest (Teinture synergiques de plantes): On retrouvera l’effet combiné de plusieurs plantes qui prennent en considération l’ensemble des dimensions des affections les plus communes qui mettent à mal notre système digestif. L’intérêt réside dans la complémentarité des teintures qui crée une synergie réelle et efficace.

    Homéopathie

    • Argenticum nitricum en 9 CH

    Poconéol

    • Ulcère du duodénum: n° 4 + 7 + 61 

    • Ulcère de l'estomac: n° 4 + 7 + 12 

    Traitements naturopathiques et produits conseillés

    Argile blanche

    Prendre 1 cuillérée à soupe d'argile blanche (kaolinite), dans ½ verre d'eau, à boire après chaque repas matin, midi et soir, ou au moment des crises douloureuses (sauf en cas de constipation avérée).

    Charbon végétal

    Le charbon végétal contribue aux fonctions du tractus intestinal. Grâce à une alimentation équilibrée, le charbon végétal aide à contrôler le métabolisme lipidique (cholestérol et triglycérides). Source naturelle de maintien de l’équilibre physiologique des graisses dans le sang.

    Levure de riz rouge

    La levure de riz rouge contient naturellement plusieurs ingrédients (riche en fibres, en vitamine B6 et en minéraux) qui peuvent aider à contrôler les niveaux de cholestérol et réguler les niveaux de sucre dans le sang. Elle contient un certain nombre de monacolines, surtout de la monacoline K. Elle contient également des stérols, des isoflavones et des acides gras monoinsaturés ou « graisses saines ». Favorise une bonne circulation du sang et soulage l’indigestion et la diarrhée.

    Probiotiques

    La formule probiotiques contient des micro-organismes vivants, bactéries ou levures, naturellement présents dans l'organisme, notamment dans la flore intestinale. Leur absorption par voie orale, sous forme de compléments alimentaires, stimule la croissance de bactéries utiles pour exercer un effet bénéfique sur la santé. Ils contribuent à la digestion des fibres, renforcent le système immunitaire, agissent contre la diarrhée, l'eczéma atopique, l'ulcère stomacal... Certaines de ces propriétés sont avérées, à raison d'une consommation régulière et conséquente (entre 5 et 10 milliards par jour).

    Propriétés:

    • Rééquilibrage de la flore intestinale

    • Réduction et prévention de la diarrhée infectieuse

    • Prévention de la diarrhée causée par un traitement antibiotique

    • Stimulation des défenses immunitaires

    • Amélioration des fonctions intestinales

    • Bonne digestion et absorption des minéraux et vitamines

    • Réduction du taux de triglycérides et de cholestérol

    • Amélioration de l'eczéma atopique chez l'enfant

    Angélique

    L'angélique stimule l'appétit, soulage les malaises ou les spasmes gastro-intestinaux, les ballonnements et les flatulences.

    Cannelle de Ceylan

     La cannelle de Ceylan est principalement indiquée pour diminuer les niveaux de glucose dans le sang.

    Propriétés:

    • aromatique,

    • tonique,

    • stomachique,

    • stimulateur de l'appétit,

    • favorisant la motilité intestinale (effet de l'huile essentielle),

    • condiment,

    • antibactérien (effet de l'huile essentielle),

    • antifongique,

    • pourrait favoriser l'arrivée des règles,

    • prévient de l’ulcère d’estomac,

    • anti-Helicobacter pylori.

  • Infections chroniques et biofilms bactériens

    Durant ces 20 dernières années, les microbiologistes ont pris conscience que le mode de croissance bactérien utilisé en laboratoire avait ses limites. En effet, dans leur environnement naturel, les micro-organismes sont attachés à une surface, organisés en communautés structurées, et englobés dans une matrice d’exopolysaccharide. Ce mode de développement, appelé biofilm, a pris une importance toute particulière lorsqu’il a été établi qu’il était impliqué dans un grand nombre d’infections bactériennes. Que de temps perdu !

    Les exopolysaccharides ou EPS sont des polysaccharides secrétés par certaines bactéries. Ils peuvent être définis comme de longues molécules formées de l'enchaînement de motifs similaires en l'occurrence de glucides appelés couramment sucres.

    Avez-vous entendu parler de biofilms bactériens?

    Parfois, en cabinet naturopathe, vous entendrez parler d'infections bactériennes ou fongiques au sein de votre microbiote et votre naturopathe pourra apporter des solutions efficaces pour y remédier.

    Mais savez-vous que face à vos défenses immunitaires, ces bactéries ont appris à s’organiser en une société parfaitement maîtrisée et résistante. Ce sont les biofilms.

    Qu’est-ce qu’un biofilm bactérien?

    Un biofilm bactérien est une matrice composée de bactéries et champignons présents dans votre corps qui se sont organisés pour former un tissu extrêmement résistant, recouvrant les parois de vos muqueuses. Ils forment une barrière pratiquement infranchissable un peu comme un ciment ou un maillage.

    Les biofilms bactériens sont capables de s’adapter très vite à leur environnement, par exemple en modifiant la vitesse de leur métabolisme pour s’adapter au niveau d’oxygène environnant.

    Ils s’adaptent et résistent aussi aux traitements antibiotiques et antifongiques connus en devenant plus forts et si besoin en régressant à l’état planctonique pour aller chercher une zone à coloniser dans votre corps plus favorable et hors de portée du traitement médicamenteux. C’est pour l’ensemble de ces raisons qu’ils sont aussi compliqués à éliminer. Ce sont les maladies de transfert, bien connues des naturopathes. Vous courrez de généraliste en spécialiste, et de spécialistes en spécialistes.

    Certains biofilms sont dits complexes :

    • ce sont les associations de bactéries d’espèces différentes qui communiquent entre elles pour s’organiser et se développer davantage dans le corps humain.

    D’autres biofilms sont dits mixtes :

    • ce sont les associations de bactéries et champignons qui là encore s’associent.

    Comment se forme un biofilm bactérien?

    Un biofilm se forme à la suite de traitements médicamenteux inadaptés, probablement par manque de temps donné à votre généraliste ou spécialiste qui aura survolé votre dossier médical (cela arrive trop souvent hélas), soit car pas assez suivi dans le temps, il en va de votre responsabilité, soit car ne ciblant pas efficacement l’agent pathogène par erreur de diagnostic, soit car trop fréquent ce qui permet aux bactéries de s’adapter et d’organiser leur défense… Le candida albicans est un grand spécialiste de l’organisation en biofilm. Le staphylocoque doré aussi.

    Quels troubles peut engendrer un biofilm ?

    Un biofilm présent chez une personne peut être directement responsable de nombreux troubles inflammatoires chroniques.

    Je peux notamment citer :

    • troubles ORL à répétition: sinusites, otites, angines, bronchites, rhinites,

    • problèmes de peau comme :acné, psoriasis, mycoses,

    • allergies multiples, diverses et variées,

    • douleurs musculaires et/ou articulaires,

    • dépression, troubles de la mémoire, baisse de la concentration, état dépressif, fatigue chronique, saute d’humeur, irritabilité,

    • compulsions sucrées et prise de poids associée,

    • caries, parodontites,

    • affections uro-génitales chroniques: cystites, mycoses vaginales, vaginites,

    • pathologies digestives comme le Syndrome du Côlon Irritable ou A.I.E. (Affection de l'Intestin Emotif), les colites, l’alternance diarrhée/constipation, une sensibilité aux gastro-entérites, une candidose chronique, le muguet.

    Comment lutter contre un biofilm?

    Pour lutter contre un biofilm bactérien, il faudra casser sa défense et la rendre perméable aux substances.

    Votre naturopathe utilisera deux ou trois thérapies en alternance tous les quinze jours pour ne pas laisser aux bactéries le temps de s’organiser et de résister.

    Les huiles essentielles, "bio" de préférence, sont efficaces pour cela. Particulièrement le laurier noble, le thym vulgaire à linalol, la cannelle de Ceylan, le romarin à cinéole, la sarriette des montagnes, le genévrier commun (rameau et baies).

    Attention il ne faut pas utiliser ces huiles essentielles chez les enfants de moins de 12 ans. Demandez conseil à votre conseiller en santé.

    Ensuite il apaisera l’inflammation locale grâce à un apport de curcumine qui est le principe actif principal du curcuma, grâce à une supplémentation: Super curcuma.

    Il pourra aussi utiliser du jus d’aloe vera pour réparer et réhydrater les muqueuses.

    Idéalement il apportera aussi à la muqueuse digestive son constituant essentiel qui est la phosphatidylcholine, plus connue sous le nom de «lécithine», que vous trouverez dans la somatropine naturelle, permettant d'améliorer votre masse musculaire et combattre la fatigue par un regain d'énergie.

    Enfin il réensemencera le microbiote avec des probiotiques variés et de qualité, car si cette étape est oubliée, la colonisation se refera seule de façon anarchique et pourra selon le milieu environnant, prédisposer à l’émergence d’un nouveau biofilm… C’est le cas de tous les bébés naissants par césarienne.

    Naturellement et normalement, le microbiote se fait grâce aux bactéries de la flore vaginale de la maman lors de la naissance par voie basse.

    Mais, lors d’une césarienne, cet ensemencement naturel ne peut pas se faire et le bébé fabrique sa flore avec les bactéries présentes dans l’environnement de naissance, la plupart du temps à l’hôpital ou en clinique.

    Votre naturopathe pensera à nourrir ce microbiote tout neuf pour les aider à s’installer et à se reproduire en leur donnant des fibres (légumes, fruits, légumineuses, psyllium blond).

    Par ailleurs, souvenez-vous que vous avez de façon normale plus de bactéries que de cellules au sein de votre corps et que ce sont elles qui forment la majorité de votre système immunitaire.

    Ce sont aussi elles qui font une partie du travail digestif en dégradant les nutriments que vous absorbez via les aliments. Sans elles, vous ne pourriez pas vivre. C’est surtout un état d’équilibre à conserver. La malbouffe détruit ces bactéries et avance la date d'échéance finale.

    Rééquilibrer ses micronutriments

    La complémentation micronutritionnelle est souvent nécessaire, car les apports nutritionnels recommandés ne sont pas satisfaits en raison des effets combinés de la faible densité en vitamines et minéraux essentiels des aliments industriels, de la pollution chimique environnementale et d'un niveau de stress psychologique sans cesse croissant.

    Le naturopathe qui procède à ce rééquilibrage veille toutefois à éviter la supplémentation en fer, en magnésium et en calcium, car le fer est nécessaire à la plupart des bactéries pour se répliquer tandis que le calcium et le magnésium facilitent la croissance du biofilm généré par certaines souches bactériennes.

    Lire également: "Toujours trop d’antibiotiques", "Microflore : quand le ventre va, tout va".

  • Sulforaphane: Stress et bactéries intestinales

    Depuis quelques années, la recherche découvre avec stupéfaction les implications innombrables de notre microbiote sur le bon fonctionnement du corps. Chaque semaine ou presque, celle-ci attribue à ces 100 000 milliards de micro-organismes qui vivent dans notre organisme, un nouveau rôle sur un mécanisme déterminant de notre santé. Les chercheurs ont d’abord cru qu’il se cantonnait à la digestion, puis qu’il s’étendait à l’immunité, à la prévention des maladies chroniques, à l’inflammation, aux troubles de l’humeur, à la régulation du système nerveux et désormais on apprend que sa qualité influe sur la probabilité de souffrir de troubles du stress post-traumatique. 

    Microbiote: qu'est-ce c'est?

    L’écosystème digestif ou microbiote est particulièrement important car il conditionne notre état de santé. Il est formé d’une microflore très abondante (de l’ordre de cent mille milliards de bactéries) de plusieurs centaines d’espèces différentes parmi lesquelles on distingue :

    • Une microflore de protection, formée d’espèces des genres Bacteroïdes, Lactobacillus, Bifidobacterium dont le rôle est de préserver l’hôte contre les troubles infectieux et dégénératifs.

    • Une microflore sous-dominante, formée d’entérocoques et d’entérobactéries, qui peut avoir une action protectrice ou infectieuse opportuniste, suivant les espèces microbiennes présentes et la résistance immunitaire de l’hôte.

    • Une microflore résiduelle fluctuante, formée entre autres de clostridies, de streptocoques, de staphylocoques, de levures et de champignons microscopiques et dont le pouvoir pathogène se manifeste lors d’une diminution de la flore de protection (par exemple en cas d’immunodéficience ou de certains traitements thérapeutiques).

    De récentes recherches par le séquençage du génome (identification par l’ARN16S des espèces bactériennes) ont permis de diviser le microbiote humain en 3 embranchements : Formicutes, Bacteroidetes, et Actinobacteriae. Chaque individu possède son propre microbiote (carte d’identité bactérienne) mais 30% de l’ensemble des espèces bactériennes sont présents chez 60 % des individus.

    Depuis plus de 30 ans, on sait que des bactéries probiotiques peuvent intervenir dans le traitement des troubles digestifs tels que la constipation et la diarrhée, mais plus récemment il a été mis en évidence qu'elles peuvent aussi jouer un rôle  dans le traitement  d'affections telles que l’obésité, le diabète de type 1, les allergies et la maladie de Crohn. Il faudra cependant attendre que le programme de recherche international MetaHIT en révèle davantage.

    L’importance de la qualité du microbiote

    Si vous ne connaissez pas ce trouble très fréquent, sachez que vous pouvez en être victime après l’expérience d’un événement traumatisant, comme un accident de voiture, des sévices physiques et sexuels, ou encore un désastre naturel. C’est un phénomène très répandu qui provoque un certain nombre de symptômes récurrents comme des cauchemars, des souvenirs répétitifs et envahissants, de l’évitement, des altérations émotionnelles et l’hyperactivation du système nerveux (irritabilité, difficultés de concentration, hypervigilance…) mais il ne survient pas chez tout le monde.

    Pour le même évènement traumatisant, un individu peut développer un stress post-traumatique, tandis qu’un autre peut y échapper complètement.

    Cette destinée incertaine n’est pas une simple affaire de pile ou face: des chercheurs avaient jusque-là remarqué que les mauvaises expériences liées à l’enfance ainsi qu’une mauvaise hygiène de vie pouvaient faire pencher le sort d’un individu du mauvais côté de la balance.

    Mais un nouveau facteur semble carrément nier le rôle du hasard (je vous rappelle, que le hasard n'existe pas...) dans ce dénouement: la qualité du microbiote.

    En comparant les microbiotes des personnes qui souffrent de troubles du stress post-traumatique avec ceux des personnes qui y ont échappé malgré l’expérience d’un événement traumatisant, les chercheurs ont remarqué une différence de taille.

    Les victimes du stress post-traumatique présentaient des quantités considérablement réduites pour 3 types de bactéries: Actinobacteria, Lentisphaerae and Verrucomicrobia.

    Or, deux des fonctions connues de ces bactéries sont la régulation du système immunitaire et la modulation des niveaux d’inflammation. Au cours du stress-traumatique, les chercheurs ont justement mis en évidence des réponses inflammatoires exagérées ainsi qu’une altération des lymphocytes T régulateurs, ces cellules qui luttent contre les réponses immunitaires aberrantes qu’on rencontre notamment dans les allergies, les maladies auto-immunes et les rejets de greffes.

    Ils ont également remarqué que les personnes qui présentaient, avant l’événement traumatisant, des niveaux élevés de protéine C réactive (un marqueur indéniable de l’inflammation) étaient davantage susceptibles de souffrir de stress post-traumatique. 

    Nos bactéries et notre système nerveux communiquent entre eux

    Cette étude rappelle l’existence d’une communication vitale entre notre système nerveux central et notre microbiote intestinal. Cela n'est pas une nouveauté en naturopathie, mais il fallait bien que des chercheurs le démontrent scientifiquement.

    Lorsque des modifications néfastes surviennent, à la suite par exemple d’un traitement antibiotique ou d’une alimentation mal équilibrée, il faut s’attendre à des conséquences directes sur la fonction cognitive, sur l’axe hypothalamus-hypophyso-surrénalien, qu’on appelle aussi l’axe du stress, et par effet domino sur la capacité de l’organisme à prévenir ou précipiter un certain nombre de maladies.

    Ces conséquences sur notre système nerveux central ont elles-mêmes des répercussions sur le microbiote, entraînant un cercle aussi vicieux que dévastateur. Les glucocorticoïdes qui sont secrétés par l’organisme en cas de stress favorisent par exemple l’expansion d’une bactérie pathogène, Helicobacter spp, laquelle favorise et aggrave à son tour toutes les maladies inflammatoires chroniques. 

    Heureusement, il est possible d’intervenir pour rétablir des populations bactériennes saines dans le microbiote, et éviter de favoriser le stress post-traumatique, comme l’ensemble des maladies inflammatoires chroniques. On utilise pour cela des probiotiques, c‘est à dire des micro-organismes qui vont agir favorablement sur le microbiote en éliminant les espèces pathogènes. Deux possibilités compatibles s’offrent à vous:

    • soit en cherchant à éliminer les bactéries du genre Helicobacter, en cause dans de très nombreuses maladies chroniques d’aujourd’hui, par l’intermédiaire de sulforaphanes ­(brocoli, radis noir…), qui ont une action préventive sur le cancer. Des études ont montré que ce sont de puissants ­bactéricides, y ­compris contre les formes d’Helicobacter ­résistantes aux antibiotiques. 

    • soit en agissant sur tous les fronts grâce à un puissant mélange de probiotiques comme Formule Probiotiques qui contient pour 3 gélules, 10.5 milliards de bactéries lactiques.

    ​Sulforaphane: définition?

    Le sulforaphane, un des principaux composés phytochimiques dans le brocoli et autres légumes crucifères qui les aide à prévenir le cancer, a été montré pour la première fois pour cibler sélectivement et de tuer les cellules cancéreuses tout en laissant les cellules prostatiques normales en bonne santé et pas affectés. Il semble que le sulforaphane, qui se trouve à des niveaux assez élevés dans le brocoli, le chou-fleur et autres légumes crucifères, est un inhibiteur de l'histone désacétylase, ou des enzymes HDAC. L'inhibition des HDAC est l'un des domaines les plus prometteurs du traitement du cancer.

    Seulement, le suforaphane n’existe pas en tant que tel dans le brocoli. Il est le produit d’une réaction entre un glucosinolate (un métabolite secondaire – c’est-à-dire qui ne participe pas directement à la croissance et au développement de la plante – qui sert de moyen de défense contre les insectes ravageurs) et une enzyme appelée la myrosinase, qui est également présente à l’intérieur de la plante.

    Cette réaction se produit principalement lors de la mastication (en présence d’eau, et sous le phénomène mécanique de broyage du brocoli). La myrosinase "casse" alors le groupement glucose du glucosinolate, donnant des isothiocyanates, dont fait partie le sulforaphane.

    Le sulforaphane aide le corps à se débarrasser des composés potentiellement inflammatoires. Il module entre autres, l’activité du facteur de transcription NFκB à même d’engendrer l’expression de gènes pro-inflammatoires.

    Le sulforaphane est donc présent dans les légumes crucifères, et est seulement libéré dans le corps après la digestion.

    Mais cette précieuse myrosinase est détruite par la cuisson, et ce, même lors des traitements thermiques nécessaires à la surgélation.

    Pas de sulforaphane dans le brocoli cuit ou surgelé

    Malheureusement, peu d’entre vous consomment le brocoli cru (bien que ce soit un délice en apéritif par exemple !).

    Dès lors, il est fort dommage de constater que beaucoup se privent d’une molécule très puissante, et avalent au final un légume qui, du fait de la cuisson, passe du statut de « super-aliment » à un simple légume vert (si tant est qu’un légume vert puisse être considéré comme « simple » bien sûr…).

    Sans compter que beaucoup de personnes se sont mises à consommer du brocoli en vertu de ses propriétés anticancer, sans savoir qu’elles s’en privaient du même coup à chaque passage dans la casserole !

    Notons cependant que cela n’est peut-être pas totalement vain, car une petite fraction pourrait tout de même être transformée en sulforaphane en l’absence de myrosisnase, grâce à notre flore bactérienne. Néanmoins, même si c’était effectivement le cas, le rendement resterait tout de même très faible.

    Alors que faire?

    La solution a été découverte il y a quelques années : apporter de la myrosinase autrement !

    Les sources intéressantes comprennent le radis rose ou noir, le raifort, le wasabi, le cresson ou encore la moutarde forte.

    Plus ça pique, mieux c’est… Ce qui tombe bien, car il faut bien avouer que le goût du brocoli cuit reste assez fade !

    Brocoli 

    Le brocoli contient une grande quantité de sulforaphane, avec des germes de brocoli étant la source de nourriture la plus riche. La concentration de sulforaphane dans les pousses de brocoli est de 1,153 mg par 100 g (poids sec), plus que toute autre source de nourriture, et 10 fois celle du brocoli mûr à seulement 44 mg à 171 mg par 100 g (poids sec). 

    Choux de Bruxelles 

    Les choux de Bruxelles sont un autre légume contenant des quantités significatives de sulforaphane. 

    Kale

    Le kale est un légume très fibreux de la famille des crucifères. C'est le contenu de sulforaphane qui est libéré dans le corps lors de la mastication et tout au long de la digestion. 

    Autres légumes crucifères 

    Chou, chou-fleur, le chou vert et le cresson.

    Vous pouvez compléter par la prise de psyllium. Le nombre de pathologies intestinales pouvant se trouver améliorer par les mucilages du psyllium blond est grand, des colites, inflammations, ulcérations, aux ballonnements, flatulences, diarrhées, constipation. La flore intestinale se trouvera renforcée car les polysaccharides sont des microfibres végétales qui nourrissent et protègent les bactéries amies présentes dans l’intestin et indispensables à son équilibre.

    Une flore intestinale plus saine et équilibrée est le gage d’une bonne vitalité générale, garantit moins de toxines dans le sang et permet une meilleure assimilation des nutriments ingérés dans le bol alimentaire. Le système immunitaire est soulagé et donc rendu plus fort pour agir dans d’autres parties de l’organisme.

    C’est en tout cas un domaine de la recherche en plein essor qui fait l'objet de nombreuses études au niveau international et qui suscite de nombreux espoirs pour combattre définitivement les maladies chroniques et les troubles liés au stress. 

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