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  • Affiner sa silhouette grâce à la lipolyse

    Qu’est-ce que la lipolyse ?

    Si la liposuccion élimine en profondeur les surcharges de graisses localisées qui résistent à l'exercice physique ou aux régimes alimentaires, tout le monde ne peut avoir accès à cette technique de chirurgie esthétique onéreuse. Heureusement il existe des alternatives, notamment la lipolyse.

    La lipolyse, également appelée lipodissolution ou lipotomie, est un procédé non chirurgical qui consiste à détruire les adipocytes (cellules graisseuses) en surcharge dans le tissu sous-cutané.

    La lipolyse en détails

    La lipolyse est un phénomène naturel de déstockage des tissus adipeux, autrement dit de la graisse corporelle. Pour se faire une idée, ces amas graisseux représenteraient entre 15 à 25 % du poids total d’un individu (hommes et femmes confondus). Si ces cellules graisseuses prennent une si grande place dans notre organisme, c’est parce qu’elles lui sont nécessaires. En effet, ces graisses, appelées également lipides, représentent en fait notre stock d’énergie de secours. C’est dans ces réserves que vient puiser notre corps lorsqu’il ne reçoit pas assez d’apport énergétique.

    Il est bon de savoir que lorsque l’on perd du poids, on ne perd pas réellement de la masse graisseuse. En effet, les graisses stockées ne font que diminuer de volume mais ne disparaissent pas. C’est pourquoi lorsque l’on prend du poids, ces amas graisseux grossissent et peuvent même être multipliés.

    Une étude a prouvé ce phénomène et le fait que les cellules graisseuses ne meurent pas mais rétrécissent ou grossissent.

    Le sport déclenche la lipolyse, qui brûle les graisses et permet de mincir.

    Comment s'en servir pour mincir ?

    La lipolyse digestive, ou dégradation des lipides alimentaires

    Cette première lipolyse consiste à dégrader les graisses alimentaires, c’est-à-dire celles que l’on consomme en mangeant. Ces graisses sont en grande majorité des triglycérides, des lipides complexes et trop volumineux pour être absorbables. L’objectif est de les rendre digestes au moment de leur passage dans l’intestin : c’est à cet endroit qu’ils intègrent la circulation sanguine.

    La digestion des lipides alimentaires commence dans l’estomac, grâce aux lipases gastriques. Les lipases sont des enzymes qui “découpent” les lipides. Dans l’estomac, ces enzymes émulsionnent les triglycérides pour en faire des lipides plus petits (essentiellement des monoglycérides et des diglycérides).

    La production de monoglycérides déclenche ensuite la production de lipase pancréatique. Celle-ci agit dans l’intestin grêle et dégrade les trois quarts des triglycérides ingérés. C’est aussi dans l’intestin grêle qu’interviennent les acides biliaires (contenus dans la bile). Sécrétés par le foie et stockés dans la vésicule biliaires, ces acides facilitent la digestion des gros lipides en les émulsionnant en petites gouttelettes. Ainsi digérés par l’action commune des lipases et des sels biliaires, les lipides sont absorbés via la muqueuse intestinale. En cas d’excès de graisses alimentaires, celles-ci sont stockées sous forme de triglycérides dans les adipocytes. On appelle cela la lipogénèse.

    En cas d'effort, la lipolyse adipocytaire élimine les graisses stockées dans le tissu adipeux

    Les adipocytes sont des cellules dédiées au stockage des graisses : il s’agit du stock principal d’énergie disponible dans l’organisme. Les amas d’adipocytes forment le tissu adipeux, que l’on retrouve en proportion et en positions différentes en fonction des individus. Les hommes ont surtout du tissu adipeux au niveau abdominal, tandis que pour la majorité des femmes, on le retrouve au niveau des cuisses, des fesses, du ventre et des seins. L’excès de graisses entraîne notamment une forme de cellulite, responsable de la fameuse “peau d’orange”.

    La lipolyse adipocytaire a lieu lorsque l’organisme a besoin d’énergie (activité physique, jeûne...), et qu’il n’est pas en mesure d’en trouver directement grâce à l’alimentation.

    Dans ces conditions, l’organisme envoie des signaux hormonaux (adrénaline, noradrénaline, cortisol, ghréline...) qui déclenchent une cascade métabolique aboutissant à la mobilisation des lipases (encore elles !). Celles-ci vont dégrader les triglycérides présents dans les adipocytes, libérant du glycérol, des acides gras et... de l’énergie. Le glycérol est pour l’essentiel éliminé par les reins. Les acides gras eux, ont deux destins possibles. Ils peuvent être dégradés dans les mitochondries cellulaires pour la production d’énergie (bêta-oxydation). Lorsqu’ils sont présents en excès, ils peuvent aussi servir à la production de corps cétoniques dans le foie. Ceux-ci peuvent servir de source d’énergie au cerveau en cas de carence en glucose. Ils sont produits particulièrement en cas de jeûne prolongé, et sont toxiques en cas d’excès. Attention donc à la pratique du jeûne sans supervision.

    Booster la lipolyse pour brûler des graisses et mincir

    Pour brûler les graisses stockées dans le tissu adipeux, perdre du poids et mincir, il faut demander de l’énergie à l’organisme. Pour cela, il existe plusieurs solutions naturellement efficaces.

    L’activité physique durable provoque la sécrétion d’adrénaline et de noradrénaline, qui ont pour effet de mobiliser les réserves corporelles de sucre (glycogène du foie et des muscles) et de graisses (triglycérides adipeux). L’hyperglycémie et la lipolyse observées apportent de l’énergie directement utilisable par le corps pendant son exercice. Le sport entraîne aussi commodément une diminution du taux d’insuline afin d’assurer une glycémie et un apport d’énergie constants. On recommande de privilégier les efforts réguliers et de longue durée pour mobiliser le plus de graisses possibles !

    Le jeûne intermittent, ou “periodic fasting” est une version plus soft du jeûne, souvent trop éprouvant pour l’organisme. Il consiste à rester à jeûn pendant seize heures. On l’applique souvent entre le dîner (tôt) et le déjeuner, en sautant le petit-déjeuner. On peut aussi sauter l’un des deux autres repas principaux. Cette forme de restriction calorique activerait notamment une classe d’enzymes, les sirtuines, qui auraient une action positive sur la lypolyse.

    Certains compléments alimentaires sont aussi très efficaces pour activer la lipolyse, notamment ceux à base de café et thé vert (Café vert (Svetol®) + Thé vert), de moringa (Moringa Biologique ou naturel), de framboises (Cétones de framboises), de piment (MaxiCapsicum) ou de carnitine (Acétyl L-carnitine).

    Bon à savoir: Pour les envies de sucre, je vous suggère Gymnema et Chrome. Pour inhiber la perception des saveurs sucrées : ouvrir une gélule et en disposer le contenu directement sur la langue ou dans une infusion.

    Je ne le répèterai jamais assez, le plus important étant d'avoir une alimentation variée, équilibrée mais SURTOUT dissociée. Les associations alimentaires sont PRIMORDIALES !

    Vous disposez désormais d'une panoplie complète pour brûler les graisses superflues et affiner votre silhouette !

  • Compléments multivitaminés : quand les prendre, dans la journée?

    Vous prenez un complément alimentaire comme Quercétine Prémix, parfois on me demande quel serait le moment idéal pour maximiser l'absorption de tous les nutriments qu'il contient ?

    Quand prendre les compléments multivitaminés ?

    Moment idéal

    Pour profiter au maximum des bienfaits des compléments alimentaires multivitaminés, il est recommandé de les prendre au cours des repas, notamment les plus riches en graisses de la journée. Si votre petit-déjeuner comporte suffisamment de lipides, il permettra à l’organisme d'absorber correctement les vitamines liposolubles. Il s’agit des vitamines qui libèrent leurs composés uniquement dans les graisses : les vitamines A, D, E et K. 

    Pensez également à éviter de boire de l'eau (et des liquides en général), pendant les repas, hors prises de traitements, en faible quantité, car les vitamines hydrosolubles seraient fortement diluées, ne pouvant procéder à leurs actions véritables. A défaut, boire 20 minutes avant le repas, ou 45 minutes après, c'est juste une "histoire" de logique, comme souvent en naturopathie.

    Pour rappel, le café à la fin des repas, est une fausse bonne idée, et un non-sens allant à l'encontre d'une véritable digestion. Le "café" et son "pousse-café", souvent alcoolisé créants une fermentation poussée, provoquant le lit des maladies.

    Prendre vos compléments alimentaires au moment d’un repas limite aussi le risque d’avoir des maux d'estomac ou des nausées, ce qui peut arriver notamment s'ils contiennent du fer ou du zinc. Bien entendu, ils sont à bannir au repas du soir, car ils sont trop stimulants. La qualité de votre sommeil pourrait en être altéré.

    Prises d’autres compléments alimentaires ?

    Il faut les prendre à un autre moment : si vous prenez par exemple du calcium en quantité importante, il peut interférer avec l’absorption du magnésium, du fer, du cuivre et du zinc présents dans vos multivitamines. De la même manière, si vous prenez des vitamines A, D, E et K, elles peuvent diminuer l’efficacité des mêmes vitamines qui feraient partie des compléments multiples.

    Enfin, si vous vous supplémentez en vitamine B12, comme c'est souvent le cas si vous êtes végan, faites-le avec un écart d’au moins six heures par rapport aux autres compléments : mieux vaut une petite prise deux fois dans la journée plutôt qu’une seule grosse prise.

    Compléments multivitaminés : quel choix?

    En règle générale, choisissez plutôt les complexes multivitaminés qui apportent l’apport journalier recommandé pour chacun de ces éléments : tout surdosage est inutile, voire dangereux pour certains éléments. L'une des plus réputées est Quercétine Prémix: c'est indiscutablement la formule multivitaminée la plus complète que l’on puisse prendre en une seule gélule, avec des dosages et des formes optimales pour l’organisme. Il contient plusieurs ingrédients d'exception !

    Pensez aussi à la Formule Vitaminéro et au Complexe Antioxydant.

  • Cumul des compléments alimentaires: faisons le point

    Est-ce possible d’associer divers compléments alimentaires ? Comment bénéficier au mieux des effets combinés ? Toutes les réponses dans ce billet.

    Cumuler les compléments, est-ce une bonne idée ?

    Ma réponse est simplement : oui, mais...

    Vous pouvez parfaitement miser sur différents compléments alimentaires afin d'en augmenter et diversifier vos apports en vitamines, sels minéraux et nutriments , la seule et unique condition est qu’ils soient d'excellente qualité.

    L'association de certains suppléments peut être judicieuse pour bénéficier d’une action synergique venant potentialiser les effets escomptés, comme je vais vous le démontrer plus bas.

    Bien entendu, il convient forcément de respecter plusieurs règles préalables pour bénéficier d’une complémentation saine et sécuritaire.

    Posologies indiquées à respecter

    Avec un seul complément, le respect des posologies notifiées par le laboratoire est obligatoirement primordial. L'importance est d'autant plus grande quand vous en associez plusieurs.

    Combien de gélules prises quotidiennement, à quel moment les prises sont optimales, sous quelle forme est pris le traitement (poudre, gélules, liquide) etc., ces informations essentielles sont généralement indiquées sur l’emballage et vous assurent une absorption adéquate des nutriments. Votre thérapeute peut aussi vous indiquer comment les adapter à votre cas particulier. Référez-vous-y systématiquement.

    Cibler un ou plusieurs problèmes, en combinant

    Lorsqu’elles sont bien menées, les combinaisons de compléments offrent une vraie souplesse d’utilisation. C'est la synergie !

    On peut globalement associer les suppléments de deux manières principales:

    Appuyer sur un levier spécifique : vous pouvez jouer sur l’effet « synergie » pour normaliser sa situation, par exemple Eyes protect et Super curcuma, qui conjuguent ingénieusement l'action antioxydante du curcuma, de la myrtille, du cassis et du raisin, à l'action antioxydante de la vitamine C.

    Aborder simultanément d'autres aspects différents : chaque complément agit sur un point précis et vous pouvez juger de son efficacité individuelle - avant d'opter éventuellement pour d'autres compléments synergiques dans ces différents champs d'action.

    N'oubliez pas que vous avez libre-arbitre et qu'il existe TOUJOURS plusieurs solutions !

    Ne restez pas ancrés dans des croyances d'un autre temps. N'hésitez pas à faire le point avec votre thérapeute (professionnel de santé) qui saura définir à vos côtés une stratégie adaptée, suite à une anamnèse et un rééquilibrage alimentaire dissocié.

    Cumul des mêmes composés actifs

    Si vous voulez vous attaquer de front à certains problèmes, vous risquez de recouper parfois sans le vouloir les substances identiques (ou antagonistes, nous y reviendrons). Afin d'éviter tout risque de surdosage, la solution est simple : gardez un œil ouvert sur les différentes formulations.

    En voici un exemple : admettons que vous vous supplémentiez en coenzyme Q10, par exemple avec Coenzyme Q10 UBIQUI. Plutôt que d'y associer un autre complément riche en Q10, optez donc pour un complément qui contienne d'autres nutriments bons pour le cœur, comme Acide alpha-linolénique, riche en huile de graines de lin, titré à 50% en acide alpha-linolénique.

    Fenêtre thérapeutique

    Vous enchaînez et mélangez les suppléments sans vous arrêter?

    De temps à autres, laissez votre corps souffler, histoire qu’il ne s’habitue pas à une supplémentation donnée. Espacez donc vos cures d’un même complément de quelques semaines. C'est la fenêtre thérapeutique.

    Supplémentations antagonistes, mauvaise association

    Bien évidemment, certaines complémentations créent des effets contraires qu’il n’est pas pertinent de combiner.

    Voici un exemple simple : vous peinez à vous endormir dans les bras de Morphée. Vous envisagez donc de vous tourner vers une supplémentation à base de passiflore, plante qui favorise un sommeil réparateur, comme Vita Somn, qui renferme également de la Valériane et de l'Escholtzia. Ne pas l’associer simultanément avec de la caféine, de la théine ou Force des Incas qui contient du maca qui va venir brouiller le message !

    Rassurez-vous, toutefois : vous avez tout à fait la possibilité d'opter pour des compléments qui contiennent ces derniers composés en matinée, afin de démarrer la journée d'un meilleur pied. Les « excitants », le matin, les « relaxants » le soir. C'est bien faire preuve de logique.

    En cas de prise de médicaments

    Pour les traitements médicaux, faisons une pause un instant : dans des cas précis, une plus grande vigilance s’impose. Certains compléments alimentaires – tout particulièrement lorsqu’ils sont cumulés – peuvent interagir avec des médicaments. Ils sont alors susceptibles de réduire ou d’amplifier leur efficacité.

    Je citerais, par exemple le cas des anticoagulants, dont l’objectif premier reste de fluidifier le sang. Une complémentation de type ginkgo biloba et oméga-3+Vitamine E risque d'accentuer excessivement ce phénomène.

    Également, dans un même ordre d'idée, l'association Valériane + Passiflore peut renchérir les effets de somnolence des anxiolytiques et des antidépresseurs.

    Dernier exemple, et pas des moindres, une prise de lévothyroxine, souvent prescrite en cas d’hypothyroïdie, exige également quelques précautions. Si vous suivez des supplémentations en fer, zinc, calcium et/ou magnésium, pensez à les prendre à distance de votre traitement, sous peine d’altérer son action sur la thyroïde. Une nouvelle fois, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre thérapeute au moindre doute.

    Le bon moment

    Cumul ou pas, le contexte dans lequel le complément alimentaire est absorbé conditionne aussi son efficacité.

    Pour les vitamines, privilégiez les prises au moment des repas. Conjointement à un apport en graisses, les vitamines dites « liposolubles » (A, D, E et K) sont en effet mieux assimilées. N'oubliez pas que les liquides, et notamment l'eau, sont à boire 20 minutes avant un repas, ou 45 minutes après (hormis la petite quantité d'eau pour la prise de votre traitement), et que la prise de café à la fin d'un repas est la pire des idées que vous pourriez avoir. En effet, celui-ci ralenti fortement le transit, et donc la digestion, qui va créer une forte fermentation (le lit des maladies). Les vitamines hydrosolubles sont diluées dans un repas à forte charge liquide et ne donneront plus leurs fonctions premières.

    Dans le même ordre d'idée, il convient d'espacer de deux heures la prise d'un complément de fer et celle d'un complément de zinc, pour optimiser leur assimilation.

    Cures au rythme des saisons : harmonisation

    Au cours de l’année, votre corps subit des ruptures de rythme, notamment lors des changements de saison. Cumuler certaines complémentations de manière appropriée peut justement contribuer à rétablir cet équilibre.

    Vos cheveux se rebellent à l’arrivée de l’automne? Ce peut être le bon moment d’opter pour une cure de Somatropine naturelle et de Levure de bière Bio, qui participent toutes deux au maintien d’une chevelure normale.

    Les frimas de l’hiver se font sentir? La Gelée royale Bio et la Formule Vitaminéro qui contribuent au fonctionnement normal du système immunitaire, ont également leurs places.

    Personnes fragiles, attention

    Pour finir, voici un rappel important : malgré tous les bénéfices qu’ils peuvent apporter, les compléments alimentaires ne conviennent pas forcément aux plus fragiles.

    Je déconseille donc aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants et aux personnes souffrant de pathologies lourdes d’entreprendre seuls une auto-supplémentation. Je vous suggère de consulter, votre thérapeute, professionnel de santé qui saura adapter au plus juste, un traitement adéquat.

  • Fibromyalgie, cortisol, somatropine naturelle et adaptogènes

    Une diminution de la production de cortisol, l’hormone principale du stress, a été mis en évidence dans des maladies aussi diverses que les allergies, l’asthme et la fibromyalgie.

    La fibromyalgie revêt des aspects de pandémie avec une prévalence de l'ordre de 1 à 2 % dans la population générale, atteignant 2 à 6 % dans les consultations de médecine générale et jusqu'à 20 % dans celles de rhumatologie, spécialité à laquelle la fibromyalgie a été rattachée.

    Partant de ce principe attardons-nous sur deux éléments en lien direct :

    • la fibromyalgie

    • le cortisol

    Qu'est-ce que la fibromyalgie ?

    La fibromyalgie fait partie de ces nombreuses maladies invalidantes, en progression constante, contre lesquelles la médecine conventionnelle n’a pas grand-chose à proposer sinon d’essayer de les « stabiliser » ou d’en calmer les douleurs : ceux qui en souffrent en savent quelque chose.

    Encore mal connue, la fibromyalgie est l'objet de polémiques dans le milieu scientifique, ses causes n'étant toujours pas identifiées clairement. On la considérait jusqu'à il y a peu, comme une maladie psychiatrique.

    Aujourd'hui, en plus d'un profil psychologique particulier (états dépressifs, pessimisme, fatigue, lassitude), on pointe du doigt des facteurs physiologiques (perturbations métaboliques, hormonales, etc.), et un contexte de vie (stress, alimentation, sédentarité) qui y prédispose.

    S'il est important de ne pas méconnaître la dépression lorsqu'elle se traduit par des plaintes qui font surtout penser à un problème somatique, il l'est tout autant de ne pas étiqueter dépression et « dans la tête » toutes les expressions d'un déséquilibre organique (notamment toxique) sous-jacent.

    Facteurs d'influence

    • Troubles du sommeil

    • Dépression

    • Temps humide et froid

    • Obésité, hyperlaxité, anomalies posturales

    • Facteurs métaboliques, neurohormonaux

    • Anxiété, stress

    • Inactivité physique, faiblesse musculaire

    • Hyperactivité physique, traumatismes

    • Environnement social défavorable

    • Attitude négative des médecins

    • Spasmes musculaires, paresthésies

    Personnes à risque

    • Les femmes. Elles sont plus susceptibles de souffrir de la fibromyalgie que les hommes, dans un rapport d'environ quatre pour un.

    • Chez les femmes, la maladie apparaît entre 30 à 50 ans, et généralement aux environs de l'âge de la ménopause, période caractérisée par une baisse en oestrogènes. Chez certaines femmes, la ménopause favorise un état dépressif propice à la survenue de la fibromyalgie.

    • Les personnes âgées de plus de 50 ans.

    • Les personnes dont un membre de la famille a souffert de fibromyalgie.

    • Les personnes qui ont des troubles du sommeil dus à des spasmes musculaires nocturnes ou un syndrome des jambes sans repos.

    Modifier son alimentation

    Dans certains cas de syndrome fibromyalgique, j'ai a pu mettre en évidence de l'hypersensibilité ou intolérance alimentaire.

    L'intolérance alimentaire est, au sens large, une réaction adverse reproductible vis-à-vis d'un ou plusieurs constituants alimentaires, non liés à un désordre psychiques, pouvant être causée par des mécanismes immunologiques (hypersensibilité) ou non-immunologiques (déficiences enzymatiques en lactase, peptidases,...).

    Ces hypersensibiltés alimentaires basées sur des réponses immunologiques tardives à igg, qui se manifestent aussi bien au niveau digestif que sur les organes extra-intestinaux (SNC, endocrinien, articulaire,...) peuvent être mises en évidence par une méthode de dosage quantitatif d'igg spécifiques.

    J’émets quelques recommandations d'ordre diététique à l'intention des personnes atteintes de fibromyalgie:

    • éliminer de son alimentation les huiles végétales hydrogénées (comme certaines margarines qui restent solides à la température de la pièce) et les aliments dont la teneur en acides gras trans est élevée (comme les fritures, les pâtisseries et les biscuits),

    • augmenter son apport en acides gras oméga-3, un acide gras essentiel au bon fonctionnement de l'organisme. Les graines de lin, l'huile de lin et les huiles de poisson (contenues dans les poissons gras sauvages comme le maquereau et le saumon) en sont des sources importantes,

    • manger suffisamment de fruits et légumes (5 à 10 portions ),

    • incorporer dans ses mets le gingembre et le curcuma.

    Les signes de la fibromyalgie

    La fibromyalgie présente peu de signes pouvant permettre d’affirmer le diagnostic à coup sûr. C’est pourquoi beaucoup de médecins refusaient (et refusent encore) de reconnaître qu’il s’agit d’une maladie, parlant alors plutôt de problèmes psychiques…

    C’est ainsi que les malades doivent souvent attendre plusieurs mois et effectuer des consultations chez plusieurs médecins avant d’être enfin dépistées. Un véritable calvaire, qui place ces personnes dans l’incertitude de leur diagnostic, mais aussi dans l’incompréhension de leur entourage, de leur employeur et souvent aussi de leur médecin.

    Cette absence de reconnaissance de leur souffrance place les fibromyalgiques dans des situations extrêmement pénibles.

    À côté de ces troubles presque systématiquement rencontrés lors d’une fibromyalgie, d’autres peuvent survenir. Ils sont extrêmement nombreux et variés : maux de tête, vessie instable, troubles de règles, frilosité, bourdonnements d’oreille, crampes, troubles sexuels, transpiration, bouche sèche, etc.

    Quant à l’évolution de la maladie, elle est chronique et fluctuante sur plusieurs années. La plupart des auteurs d'études considèrent que la guérison n’est pas possible, tout au plus peut-on espérer une amélioration…

    Pour ma part , je demeure convaincu que la guérison est réalisable si le traitement vise bien la cause et non simplement les symptômes. Cependant, la personne gardera toujours une certaine fragilité.

    Tout cela fait que la fibromyalgie peut perdurer pendant des années, alors que des solutions, autres que conventionnelles, existent…

    Les 18 points douloureux de la fibromyalgie

    Pour ce test, il faut exercer sur chaque point, une pression. Celle-ci doit correspondre au moment où l’ongle du pouce de l’examinateur blanchit lors de l’appui. Les 18 points douloureux correspondent à 9 paires de points (droite et gauche) :

    • Occiput, à l’arrière du crâne.

    • Région cervicale basse.

    • Trapèze de l’épaule, partie moyenne du bord supérieur.

    • Omoplate, dans sa partie supérieure.

    • Deuxième côte.

    • Coude, dans sa partie externe.

    • Fessier, quadrant supéro-externe de la fesse.

    • Hanche, juste en arrière du grand trochanter.

    • Genou, dans sa partie interne.

    Les facteurs déclenchants

    Ils sont importants à connaître. Ils seront à traiter en première intention dans tous les cas de fibromyalgie. Car il arrive souvent que leur seul traitement la soulage, l’améliore voire  la  guérisse :

    • D’abord, cette maladie touche des personnalités particulières : hyperactifs, impatients, perfectionnistes… qui n’arrêtent pas de travailler et qui ne respectent pas les besoins de leur corps…

    • Un choc est souvent le facteur déclenchant : anesthésie, vaccins, stress excessif, chirurgie, accident, conflit, décès… mais aussi un abus sexuel (pouvant remonter à l’enfance), une maltraitance, un harcèlement… sont souvent rencontrés.

    • Comme déjà évoqué, cela peut être aussi : une infection, la disparition d’une MAI (maladie auto-immune), une intoxication par les métaux lourds, des problèmes digestifs…

    Les causes de la fibromyalgie

    La thèse sensitive est la plus accréditée actuellement. Elle explique que la fibromyalgie proviendrait d’une anomalie dans le processus du contrôle de la douleur. De nombreux signes convergents semblent l’accréditer, notamment la présence de Substance P et du Nerve Growth Factor dans le liquide céphalo-rachidien (LCR), ce liquide où baignent le cerveau et la moelle épinière.

    Or ces substances interviennent dans les processus douloureux. Par ailleurs, l’hyperactivité du sympathique et la baisse des neuromédiateurs de sérotonine et de noradrénaline semblent également appuyer cette thèse.

     Cependant, d’autres éléments doivent également être pris en compte :

    • Des facteurs héréditaires, car un allèle plus court du gène du transport de la sérotonine a été retrouvé chez de nombreux fibromyalgiques.

    • Un état inflammatoire chronique est aussi souvent noté.

    • Un surmenage et un stress extrêmes, alliés à une mauvaise récupération inaugurent souvent la fibromyalgie.

    • Une maladie auto-immune (MAI) est souvent rencontrée au cours des fibromyalgies : la polyarthrite rhumatoïde se rencontre dans 30% des fibromyalgies, le lupus érythémateux disséminé dans 31%... dans d’autres cas, une maladie auto-immune disparaît juste avant le commencement de la maladie.

    • Les infections comme la maladie de Lyme, la mononucléose infectieuse, les viroses herpétiques (EBV)… sont souvent présentes.

    • Le syndrome métabolique (constitué d’un surpoids, d’un excès de cholestérol et de triglycérides, d’un diabète et d’une hypertension artérielle) est présent chez 50 % des fibromyalgiques.

    • Des troubles digestifs chroniques.

    • Des intoxications aux métaux lourds, surtout le mercure et le nickel.

    Les traitements conventionnels

    Les traitements conventionnels s’articuleront sur trois axes principaux :

    Les médicaments.

    Les antalgiques, les anti-inflammatoires et la cortisone n’ont que peu d’effet sur les douleurs de la fibromyalgie. Il faut davantage avoir recours aux antidépresseurs (amitriptyline) et aux anticonvulsivants (prégabaline) à faibles doses. Certains autres remèdes agissent sur les neuromédiateurs déficitaires comme :

    Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (milnacipran et duloxétine).

    Les antagonistes de la sérotonine (tropisétron).

    Les agonistes dopaminergiques (pramipexole).

    À signaler enfin, que les injections d’immunoglobulines G auraient aussi eu un effet bénéfique sur la maladie.

    La thérapie cognitive et comportementale permet d’accepter sa maladie (ce qui ne veut pas dire baisser les bras face à elle), d’apprécier les besoins de son corps, et aussi d’adopter de nouveaux comportements face à la maladie et à ses troubles.

    L’exercice physique : kinésithérapie, physiothérapie, ergothérapie… apporteront un assouplissement du corps, un réentraînement à l’effort et un regain d’énergie. Celui-ci se fera de manière douce et progressive en respectant les réactions du corps.

    Les autres approches

    Mais, à côté de la médecine allopathique qui agit sur les symptômes, d’autres approches réalisées par des chercheurs, français, allemands, italiens et américains se tournent davantage vers les racines de la maladie.

    Plusieurs approches sont ainsi possibles. Afin de déterminer laquelle pourrait convenir le mieux à la personne, il faudra se pencher sur ses antécédents et sur les facteurs déclenchants. Quoi qu’il en soit, voici les principales pistes pouvant mener à la guérison :

    • Changer de point de vue sur la vie. C’est le premier temps : apprendre à prendre son temps, à se détendre, à assurer de bonnes nuits de sommeil, à se faire plaisir, à être ici et maintenant…

    • Traiter le facteur déclenchant. Il est toujours indispensable d’identifier et de traiter le facteur déclenchant : digestion d’un choc émotionnel, isothérapie d’un vaccin ou d’une anesthésie…

    • Suivre une alimentation équilibrée. Choisir une alimentation biologique et riche en crudités, en fruits, en légumes, en poissons et en huiles d’olive, de noix et de colza… Supprimer les sucreries, les excitants et l’aspartame qui peuvent aggraver les douleurs.

    • En cas de problème digestif. Suivre un régime Seignalet sans laitages ni gluten, associé à une prise de probiotiques, d’argile et de chlorophylle (ou de glutamine) pour reconstituer la muqueuse intestinale.

    • Détoxiner l’organisme. Les polluants, au premier rang desquels figurent les pesticides et les métaux lourds (mercure, nickel, argent, aluminium…), doivent être évacués de l’organisme. Pour cela, il est possible de faire appel aux nutriments (vitamine C, sélénium, zinc, glutathion…) et aux rplantes médicinales (aloé vera, spiruline, ail des ours, coriandre, chlorella, chardon-Marie…)

    • Rechercher d’éventuelles carences (zinc, fer, iode, vitamines D et B) à l’aide d’une prise de sang. Quoi qu’il en soit, magnésium (pyrophosphate de magnésium) et coenzyme Q10 sont à prendre quasi systématiquement. Le silicium organique peut aussi avoir un intérêt.

    Contrôler l’articulé dentaire

    Un syndrome algodysfonctionnel de l’appareil manducateur (SADAM) est souvent évoqué en cas de fibromyalgie. Le test de la cale affirmera le diagnostic (disparition des douleurs lorsqu’une cale est placée entre les molaires d’un côté puis de l’autre). Un traitement par un orthodontiste résoudra ensuite le problème.

    Rechercher une infection

    Cette recherche est à effectuer principalement en cas de maladie de Lyme, de brucellose, de dengue, d’herpès, de candidose, d’infections à staphylocoque ou à mycoplasme, dans les antécédents. Une simple prise de sang (typage lymphocytaire et sérologie) permettra le diagnostic par votre médecin, tant soit-il qu'il reconnaisse la fibromyalgie (et là, c'est pas gagné!).

    Le traitement fera appel aux traitements classiques (antibiotiques, antiviraux, antimycosiques, huiles essentielles, extraits de pamplemousse, ail, probiotiques…) ou mieux à la micro-immunothérapie.

    En cas de maladie auto-immune associée, le traitement de la fibromyalgie sera entièrement lié au traitement de cette maladie.

    Rechercher une acidose de l’organisme

    L’acidose est facile à repérer à l’aide de quelques bandelettes urinaires réalisées pendant quelques jours. En cas de besoin, une alimentation surtout végétarienne, sans alcool ni café, associée à une prise de lithothamne améliorera le trouble.

    S’éloigner des champs électromagnétiques. D’une manière générale, il est prudent de fuir tout champ électromagnétique artificiel : circuits électriques, lignes à haute tension, antennes-relais, téléphone portable et sans fil, four à micro-ondes, radars, WiFi, etc., qui, s’ils ne sont pas la cause (?), risquent du moins d’aggraver les symptômes présentés, notamment douleurs et fatigue.

    Suivre les cures thermales qui sont maintenant organisées dans de nombreuses stations à l’intention des personnes atteintes de fibromyalgie.

    Les autres traitements, sérocytols, bilans du CEIA, soins énergétiques, géobiologie… présentent aussi un intérêt. Ces traitements de fond ne doivent pas faire oublier l’intérêt des traitements naturels pour tous les troubles de la vie quotidienne comme la douleur, avec l’acupuncture, la mésothérapie, l’harpagophytum, la sophrologie, l’EFT, les huiles essentielles…

    Et le cortisol me direz-vous ?

    J'y viens !

    Le cortisol est la principale hormone glucocorticoïde. Sa sécrétion est contrôlée par l'ACTH et varie au cours de la journée. Son rôle est de réguler le métabolisme des glucides, lipides, protides, des ions et de l'eau pour limiter toute variation trop brutale de l'équilibre physiologique de l'organisme.

    Le cortisol est sécrété par les glandes corticosurrénales à partir du cholestérol. Sa sécrétion dépend également d’une autre hormone, l’ACTH produite par l’hypophyse dans le cerveau (ACTH pour adrénocorticotrophine).

    Cette hormone intervient dans la gestion du stress par l’organisme (adaptation de l’organisme au stress). En cas de stress, elle permet une libération de sucre à partir des réserves de l’organisme pour répondre à une demande accentuée en énergie pour les muscles, le cœur, le cerveau…

    Cette hormone joue également un rôle dans le métabolisme des aliments : régulation des glucides, des lipides, des protides, des ions et de l’eau pour préserver l’équilibre physiologique de l’organisme. Elle joue également un rôle à la réaction anti-inflammatoire, la régulation de la pression artérielle, la croissance osseuse et participe à la régulation du sommeil et du système immunitaire.

    Sa sécrétion suit un rythme "circadien" ou "nycthéméral" fixe : elle est maximale entre 6h et 8h du matin, puis décroît jusqu’au soir où elle est minimale.

    Variations physiologiques du cortisol dans le sang

    La sécrétion du cortisol varie au cours de la journée : les taux à 20h sont environ la moitié de ceux constatés à 8h. Le minimum est à minuit. En cas d’hypersécrétion, ces variations au cours de la journée ont tendance à disparaître. Les personnes travaillant de nuit sur de longues périodes peuvent connaître des variations différentes au cours de la journée.

    On sait que les valeurs sont 50 % plus faibles avant 10 ans. Par ailleurs, les estrogènes (contraception, grossesse) augmente. Entre le 3e et le 9E mois, la cortisolémie est 50 % plus élevée pour revenir à la normale une semaine après l’accouchement.

    En cas d’obésité, la production de cortisol est plus importante, sans modification du cortisol libre plasmatique, ni de la cortisolurie.

    Enfin, le stress physique et émotionnel, l’hyperthyroïdie, la maladie peuvent augmenter la production de cortisol.

    A l’inverse, l’hypothyroïdie ou un traitement par hydrocortisone ou corticoïdes de synthèse va diminuer le taux de cortisol.

    En résumé, certains médicaments peuvent influer sur le taux de cortisol : corticoïdes, oestrogènes et amphétamines.

    Un excès de cortisol peut favoriser l’hypertension, le diabète, l’obésité, une faiblesse musculaire, l’ostéoporose, une aménorrhée, un hirsutisme chez la femme, un retard de croissance chez l’enfant.

    Taux de cortisol élevé

    Un taux trop élevé de cortisol traduit une probable atteinte des glandes surrénales ou de l’hypophyse. Les résultats d'une anamnèse sont:

    • Hypercorticisme 

    • Maladie de Cushing ( adénome hypophysaire). 

    • Adénome surrénalien. 

    • Tumeur sécrétant de l'ACTH. 

    • Tumeur corticosurrénale bénigne ou maligne. 

    • Infections aiguës. 

    • Anorexie mentale. 

    • Alcoolisme, cirrhose du foie. 

    • Certaines maladies neuropsychiatriques. 

    • Etats de choc, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral.

    Taux de cortisol bas

    Une sécrétion insuffisante de cortisol peut entraîner une perte de poids, une faiblesse musculaire, une fatigue, une baisse de la pression artérielle, des douleurs abdominales… Une insuffisance surrénale constitue une urgence médicale.

    Un taux faible de cortisol traduit une insuffisance cortico-surrénalienne, une insuffisance du fonctionnement de l’hypophyse ou de l’hypothalamus, ou une maladie d’Addison. Les résultats d'une anamnèse sont :

    • Insuffisance corticosurrénalienne :  

    • Maladie d'Addison. 

    • Hyperplasie congénitale des surrénales. 

    • Insuffisance de fonctionnement de l' hypophyse ou de l' hypothalamus. 

    • Corticothérapie prolongée.

    • Fibromyalgie.

    Nous y venons.....

    Comme vous pouvez le constater, la fibromyalgie est due à un niveau de cortisol souvent bas.

    Comment s’organise la réaction au stress ?

    Plusieurs structures du cerveau sont impliquées.

     

    • L’hippocampe, saturé en cortisol (et ayant subi toutes les modifications physiologiques de la plasticité neuronale) ne peut plus assurer son rôle de régulateur du stress, de protection de la neurogenèse. Il est atrophié. Le patient a du mal à contrôler tous les stress de la vie. Il ne peut plus facilement mémoriser et apprendre de nouveaux comportements...

     

    • L’amygdale est suractivée. Le patient même au repos est hyperactif, hypersensible.

     

    • Le cortex cingulaire antérieur assure les différentes réactions physiologiques entre les structures limbiques (amygdale et hippocampe) et le cortex préfrontal.

    Dans la fibromyalgie, ce cortex cingulaire n’assure plus son rôle de médiateur.

    Le malade fibromyalgique ne parvient plus à réguler ses émotions.

    Ses états d’anxiété et de dépression reflètent aussi le fonctionnement au ralenti des neurones. Le fonctionnement de toutes ces structures nécessite la présence de neuromédiateurs efficaces et de récepteurs fonctionnels. Les médicaments antidépresseurs sont redoutablement inefficaces, dans certains cas.

    Qu'est-ce que la fatigue surrénale ?

    La fatigue surrénale se définit par toute diminution de la capacité des glandes surrénales à fonctionner normalement. Cela se produit lorsque l'organisme est submergé, quand le stress sur-accroît sa capacité à compenser et à récupérer. Les surrénales se fatiguent alors et deviennent incapables de continuer à répondre de façon appropriée à de nouveaux stress.

    A ce stade, la plupart des gens entrent dans un cercle vicieux et s'en remettent au café, au coca cola et à d'autres excitants pour lutter contre la sensation de fatigue et tenir tout au long de la journée. Ils trouvent éventuellement un second souffle et finissent de travailler très tard dans la nuit. Il leur devient alors de plus en plus difficile de commencer le matin et ils boivent davantage de caféine, perpétuant ainsi le cycle.

    Mais ce n'est que le commencement

    La fatigue surrénale se manifeste par toute une batterie de signes et de symptômes dont le plus important est la fatigue. D'autres pathologies peuvent apparaître y compris des affections respiratoires, de l'asthme, des allergies, un syndrome de fatigue chronique, une fibromyalgie ou d'autres désordres immunitaires.

    Le traitement de la fatigue surrénale

    Pour que les glandes surrénales puissent travailler efficacement, il faut les soutenir nutritionnellement. Des modifications du style de vie accompagnées de suppléments nutritionnels facilitent grandement le rétablissement. Les règles sont simples et similaires aux principes généraux pour rester en bonne santé. Un style de vie modéré avec des aliments de haute qualité, la pratique régulière d'exercices physiques, beaucoup de repos conjugués avec une attitude mentale saine doivent concourir à conserver des glandes surrénales fortes et résistantes.

    Comment équilibrer son taux de cortisol naturellement ?

    Commencez par adopter un mode de vie sain

     

    La première étape pour avoir un taux de cortisol équilibré et correct est de vivre sainement. Cela peut aller de modifier son cycle de sommeil à changer son alimentation. Parmi les façons de vivre sainement et d’améliorer son taux de cortisol, on peut citer :

    • éliminer le stress

    • se coucher et se réveiller à la même heure tous les jours, même en fin de semaine

    • éviter la caféine et l’alcool

    • pratiquer une activité physique

    • faire du yoga, de la méditation et de la visualisation positive

    • manger des avocats, du poisson gras, des noix, de l’huile d’olive et de l’huile de noix de coco

    • éviter le sucre, la nourriture industrielle et les aliments à réchauffer

    Gérez votre stress

     

    Si votre taux de cortisol est bas, mais pas assez pour nécessiter une thérapie de substitution hormonale, il reste toujours important de garder votre stress aussi bas que possible. Apprendre à gérer et à réduire votre stress permet au taux de cortisol dans votre organisme d’augmenter progressivement plutôt que d’être produit en une seule fois dans des situations très stressantes. Plus vous serez stressé, plus vite votre cortisol va s’épuiser.

     

    • Essayez des techniques de gestion du stress comme la rédaction d’un journal, le yoga ou la méditation pour apprendre à votre corps à produire régulièrement du cortisol et à rester à un niveau sain.

    Adoptez un horaire de sommeil régulier

     

    Le corps produit naturellement du cortisol durant le sommeil. Dormez 6 à 8 heures par nuit et essayez de vous coucher à la même heure tous les soirs.

     

    • Créez un environnement paisible sans bruit ou lumière pour dormir profondément et augmenter votre taux de cortisol.

    Mangez équilibré

     

    Les aliments riches en sucre et la farine raffinée peut faire monter ou descendre votre taux de cortisol à des niveaux néfastes. Mangez beaucoup de grains entiers ainsi que des fruits et des légumes pour le conserver à un niveau sain.

    Fonction thyroïdienne

    Il existe une certaine analogie entre les symptômes de l'hypothyroïdie périphérique et ceux de la fibromyalgie. L'asthénie, la fatigabilité, les myalgies et les crampes musculaires sont souvent révélatrices d'une hypothyroïdie. Les douleurs ostéoarticulaires sont présentes dans 20 % des cas d'hypothyroïdie et les enthésopathies dans près de 10 %. La fibromyalgie elle-même serait plus fréquente (3 à 4 %). Le traitement substitutif en TSH améliore ou fait disparaître la plupart de ces troubles.

    L'axe somatrope: une véritable avancée révolutionnaire

    Dans une étude de plus grande ampleur portant sur 500 malades atteints de fibromyalgie, une dysfonction somatotrope inconstante est observée chez 30 % des malades.

    La diminution de l'IGF-1 est franche (138 ± 56 ng/ml contre 215 ± 86 ng/ml chez les témoins) et ce indépendamment de toute prise médicamenteuse ou de pathologie associée. Le taux d'IGF-1 décroît avec l'ancienneté de la fibromyalgie.

    Chez certains de ces patients, la réactivité de la GH (Growth hormone, « hormone de croissance » en anglais) à la clonidine et à la L-Dopa est diminuée. Dans une étude plus systématique de la fonction somatotrope la sécrétion spontanée moyenne de GH durant le nycthémère (espace de temps comprenant un jour et une nuit (24 h) et correspondant à un cycle biologique), est réduite de moitié par rapport aux témoins. Il en est de même des pics secrétoires et de l'aire sous la courbe des pics sécrétoires (p < 0,05). En revanche la réponse de GH à une stimulation par la GHRH est comparable à celle des témoins.

    La diminution de la GH avec dysfonction somatotrope observée chez un tiers des malades a conduit à envisager un traitement substitutif à la somatropine naturelle, d'autant plus que certains troubles rapportés dans la fibromyalgie se rapprochent de ceux décrits dans le déficit en GH de l'adulte : diminution de l'élan vital, dysphorie, troubles de la concentration, fatigabilité musculaire, frilosité.

    Somatropine naturelle bio 1

    L'intérêt thérapeutique de la GH a été évalué dans un essai en double insu contre placebo mené pendant 9 mois chez 50 femmes atteintes de fibromyalgie. Une amélioration du score d'un questionnaire validé (anamnèse) sur l'impact de la fibromyalgie et une diminution de la douleur à la pression des points spécifiques sont notés dans le groupe traité par somatropine naturelle.

     

    Une amélioration globale est ressentie par 15 sujets du groupe traité contre 6 du groupe placébo (p < 0,02).

     

    L'amélioration est ressentie après 6 mois de traitement.

     

    L'interruption du traitement est suivie d'une aggravation des symptômes. Ces résultats encourageants accréditent l'hypothèse d'un rôle du déficit somatotrope observé chez certains patients dans l'expression symptomatique de la fibromyalgie.

    Les adaptogènes

    Je vais vous lister quelques plantes adaptogènes qui peuvent vous aider à équilibrer votre taux de cortisol, afin de contrecarrer les effets du stress pour retrouver vos performances intellectuelles.

    L'Eleuthéroccocus ou Ginseng sibérien, le Schisandra ou le Tribulus terrestris, entre autres, aident à restaurer la sensibilité des récepteurs hypothalamiques et périphériques aux effets du cortisol et d'autres hormones surrénales. De cette manière, les adaptogènes aident l'organisme à construire une réponse adaptée au stress avec des quantités de cortisol plus faibles que celles qui seraient nécessaires sans leur utilisation. Ils facilitent ainsi un retour à la normale plus rapide des surrénales. Des cliniciens ont montré que ces adaptogènes peuvent agir de façon synergique.

    Eleutherococcus ou Ginseng sibérien,

    Des études conduites par des chercheurs soviétiques ont montré que l'Eleuthérococcus a des propriétés anti-fatigue encore plus efficaces que celles du Panax ginseng. Leurs travaux ont été réalisés dans le cadre d'un programme massif de tests avec des études cliniques réalisées à travers toute l'ancienne URSS sur des ouvriers d'usines, des conducteurs de camions, des marins au long cours et des personnels militaires soumis à des stress très importants. Ces études sur le stress ont révélé que l'Eleutherococcus améliore la résistance, augmente la consommation d'oxygène, renforce l'énergie physique et la performance et réduit la pression sanguine. En 1962, l'Eleutherococcus a été déclaré par le Ministre de la Santé de l'URSS médicament officiel de phytothérapie et inclus dans le guide national des médicaments, la pharmacopée soviétique. L'Eleutherococcus a rapidement été largement disponible et patients, athlètes, cosmonautes et soldats l'ont régulièrement utilisé comme fortifiant.

    Le Schisandra

    Le Schisandra est une herbe largement utilisée dans la Chine ancienne et contemporaine pour traiter un grand nombre de maladies. C'est un puissant antioxydant et un agent anabolisant. Le Schisandra favorise également la glycogenèse, le processus qui convertit les hydrates de carbone en glycogène. Le glycogène est stocké dans le foie et les muscles jusqu'à ce qu'il soit utilisé et converti en glucose.

    Ce processus aide à produire l'énergie nécessaire à la revitalisation des cellules «stressées». 

    Les recherches indiquent que le Schisandra stimule le système nerveux central, probablement en augmentant la dopamine et ses métabolites dans le striatum et l'hypothalamus. La dopamine, une catécholamine sécrétée par les glandes surrénales, est un précurseur immédiat dans la synthèse de la noradrénaline qui joue un rôle pivot en aidant l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien à s'adapter au stress.

    Le Tribulus terrestris

    Dans une étude, des hommes en bonne santé ont reçu 750 mg de Tribulus terrestris quotidiennement pendant 5 jours. Leurs niveaux d'hormone lutéinisante (LH) ont augmenté de 72% et ceux de testostérone de 40%. Produite par les glandes surrénales chez les hommes comme chez les femmes, la testostérone est une importante hormone anabolisante anti-stress. Elle accélère la croissance dans les tissus, stimule le flux sanguin et affecte un grand nombre d'activités métaboliques.

    Ashwagandha

    L'Ashwagandha est une plante originaire de l'Inde particulièrement utile dans le traitement de la fatigue surrénale. Elle est également considérée comme une substance adaptogène qui normalise les fonctions de l'organisme et l'aide à s'adapter à toute une série de situations stressantes.

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