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  • Prostatite - Détection et approche naturopathique

    • Par vogot
    • Le 02/03/2021

    Introduction aux troubles prostatiques

    A différents degrés, tous les hommes sont concernés. 

    90% des hommes entre 70 et 80 ans peuvent s'attendrent à rencontrer des problèmes de prostate à un moment ou à un autre de leur vie. 

    Un homme à la quarantaine peut déjà ressentir les premiers signes de ces troubles. 

    La prostate touchant à la fois à la miction et à la sexualité, la plupart des hommes n'osent pas en parler. 

    Une connaissance élémentaire de cette glande, accompagnée d'une alimentation saine, variée, dissociée et de quelques exercices, peuvent éviter une bonne part de souffrance et de douleurs inutiles.

    Qu'est-ce que la prostate ? Que est son rôle ?

    La prostate petite glande sexuelle de la grosseur d'une châtaigne également appelée siège de la virilité est située juste devant le rectum et juste en dessous de la poche contenant l'urine, la vessie. 

    Elle mesure entre 3 et 4 cm de long et 3 à 5 cm de large. Chez l'homme jeune elle pèse environ 20 grammes et se remet à grossir après 25 ans pour peser alors environ 33 grammes. 

    La prostate entoure l'urètre, canal reliant la vessie au pénis et permettant l'évacuation de l'urine. 

    La glande est composée de 2 lobes, ou zones, recouverts d'une couche extérieure ou capsule de tissus. 

    Elle est composée majoritairement de glandes séminales, mais également de muscles et de tissus conjonctif. 

    D'un point de vue scientifique, toutes les fonctions de la prostate ne sont pas connues. 

    On sait qu'elle est essentielle au bon fonctionnement de la vessie et au contrôle du flux urinaire. 

    On sait aussi que l'une de ses fonctions essentielles est de fabriquer, puis de comprimer, le plasma séminal à l'intérieur de l'urètre afin de favoriser la mobilité du sperme à l'intérieur de celui-ci. 

    Les spermatozoïdes sont fabriqués par les testicules et stockés dans l'épididyme.

    Au cours de l'orgasme, les canaux déférents poussent le sperme dans le canal de l'urètre pour être évacuées hors du corps lors de la phase d'éjaculation. 

    La prostate est le moteur qui permet d'expulser le liquide séminal du pénis.

    On pourrait conclure en disant : pas de prostate, pas d'orgasme. 

    Principaux types de troubles rencontrés

    La prostatite qui est une inflammation aigüe ou chronique de la prostate. 

    L'hypertrophie bénigne de la prostate ou HBP

    A) La PROSTATITE

    La prostatite, infection ou inflammation de la prostate, peut se développer chez n'importe quel homme et à n'importe quel âge. 

    Contrairement à l'adénome, la prostatite peut toucher des hommes jeunes. 

    Cette maladie est très invalidante, provoquant de fortes douleurs, des complications urinaires, des dysfonctionnements sexuels, la stérilité et une diminution considérable de la qualité de vie. 

    Ce trouble peut se présenter une seule fois mais aussi être persistant et récurrent, s'installer dans la chronicité. 

    Des bactéries ou autres micro-organismes peuvent être à l'origine du trouble mais, l'infection peut être provoquée par d'autres facteurs.

    On distingue 2 types de prostatites :

    • La prostatite non bactérienne (ou non infectieuse) 

    • La prostatite bactérienne (ou infectieuse)

    La prostatite non bactérienne est une affection.

    On peut distinguer 2 catégories

    • La prostatite congestive 

    • La prostatalgie ou prostatodynie

    La prostatite congestive est due à un excès de sécrétions prostatiques (fluide laiteux du sperme) qui s'accumulent dans la prostate au lieu d'être évacuées par le pénis. On dit alors que la glande est « congestionnée » ou « engorgée ». 

    La prostatalgie est un état pathologique dans lequel la douleur semble provenir de la prostate alors qu'en fait, elle est provoquée par les muscles du plancher pelvien, une inflammation d'un ou plusieurs os pelviens ou d'un trouble du rectum. La prostatalgie est donc sans rapport avec la prostate.

    Les personnes consultées présentent souvent les symptômes suivants :

    • Douleurs dans le bas du dos, 

    • Brûlures et douleurs lors de la miction, 

    • Besoin fréquent d'uriner, 

    • Envie urgente d'uriner, 

    • Douleurs dans les zones profondes du rectum et du scrotum. 

    Parfois, d'autres problèmes peuvent apparaître :

    • Douleurs au cours de la défécation, 

    • Malaise généralisé, 

    • Douleurs articulaires, 

    • Douleurs musculaires, 

    • Fièvre, frissons, douleurs diffuses dans le pelvis (partie inférieure du bassin) et le scrotum.

    B) L'hypertrophie bénigne de la prostate ou adénome prostatique ou HBP 

    Le trouble de la prostate le plus courant est l'adénome prostatique, ou encore hypertrophie bénigne de la prostate ou hyperplasie. 

    L'adénome est un phénomène naturel lié à l'âge (tout comme l'apparition des cheveux gris ou encore de la calvitie) ou encore de type infectieux. 

    Les études réalisées au cours de ces dernières années auraient tendance à démontrer que les adénomes sont plus fréquents chez les hommes mariés que chez les célibataires. Mais ceci reste à confirmer. 

    Au cours de la vie d'un homme, la prostate connaît 2 phases de croissance.

    La première se produit lors de la puberté, au cours de laquelle la prostate double de volume. 

    La deuxième se remarque vers l'âge de 25 ans ou la glande recommence à grossir. 

    C'est cette seconde phase de croissance qui conduit bien des années plus tard, à un adénome. 

    Même si la prostate continue de grossir tout au long de la vie de l'homme, ce n'est qu'à un âge avancé qu'elle commence généralement à lui poser des problèmes.

    Les symptômes de l'adénome apparaissent rarement avant 40 ans ; en revanche, plus de la moitié des hommes âgés de 60 à 70 ans et 90% des hommes âgés de 70 à 90 ans voient apparaître les symptômes d'un adénome. 

    Un adénome peut empêcher la vessie de se vider complètement, ce qui va favoriser le développement des bactéries et déclencher une infection du canal urinaire ou de la vessie. 

    Outre la rétention d'urine, la surcharge de la vessie peut entraîner des infections de l'appareil urinaire, des lésions de la vessie ou des reins, des calculs vésicaux ou une incontinence (pertes d'urine incontrôlées).

    Une infection non traitée peut s'étendre à l'urètre et aux reins. 

    Si la vessie est en permanence endommagée, le traitement de l'adénome peut se révéler inefficace. 

    Dans le pire des cas, l'urine peut s'infiltrer dans le sang et provoquer un décès. 

    La détection d'un adénome au tout début évitera les risques de telles complications. 

    Il arrive parfois qu'un homme ignore totalement qu'il souffre d'une obstruction de la vessie, jusqu'à ce qu'il se retrouve dans l'incapacité totale d'uriner. 

    Cet état de complète rétention d'urine peut faire suite à la prise de médicaments pour soigner un rhume ou des allergies. 

    Les hommes atteints d'un adénome de la prostate accompagné de symptômes ont, en général besoin d'un traitement. 

    Toutefois de récentes études ont remis en cause la nécessité d'un traitement prématuré, lorsque la prostate n'a que légèrement grossie. 

    En effet, les symptômes de l'adénome disparaissent naturellement dans un tiers des cas légers.  

    Un adénome de la prostate étant souvent responsable d'une infection urinaire, la médecine allopathique interviendra d'abord sur l'infection à l'aide d'antibiotiques afin de l'enrayer avant de traiter l'adénome lui-même. Grossière erreur ! 

    Principaux signes observés

    Les symptômes observés dans l'adénome prostatique sont : 

    • Jet d'urine réduit et faible, 

    • Miction (vidange de la vessie) en deux temps, 

    • Retard à initier la miction, 

    • Egouttement terminal, 

    • Sensation de vidange vésicale incomplète, 

    • Incontinence d'urgence. 

    Au toucher rectal on peut constater une masse arrondie, dure, pouvant atteindre et même dépasser le volume d'une mandarine. 

    On retrouve une pollakiurie (besoin excessivement fréquent d'uriner) nocturne et une dysurie (rétention d'urine).

    Moyens de détection, examens pratiqués en médecine allopathique

    L'échographie prostatique consiste à introduire une sonde dans le rectum qui émet des ultras sons sur la prostate. La réflexion de ces ondes fait apparaître une image de la prostate sur un écran.

    L'urographie intraveineuse est un examen radiographique de l'appareil urinaire. Il consiste à injecter un colorant dans les veines et à prendre une radio.

    La cystoscopie lors de cet examen, on insère un petit tube dans le pénis par l'ouverture de l'urètre ceci sous anesthésie locale, le tube appelé cystoscope, est muni d'un système optique permettant au médecin d'explorer l'intérieur de la vessie et de l'urètre. On arrive ainsi à évaluer la taille de la prostate ainsi que l'emplacement et le degré d'obstruction.

    Le dosage sanguin du PSA ou APS (antigène prostatique spécifique). Ce marqueur effectué à partir du dosage sanguin du PSA est sans doute l'examen le plus répandu pour les problèmes liés à la prostate. Cet examen réalisé à partir d'une prise de sang permet de mesurer le taux sanguin d'une protéine produite par les cellules de la prostate.

    Une progression élevée du PSA n'est considérée comme anormale que si l'élévation a eu lieu sur deux années consécutives. Autrement dit, trois examens seront nécessaires pour valider un résultat.

    Les taux limites de PSA qui sont admis et généralement utilisés sont:

    • 2,5 ng/ml entre 40 et 49 ans, 

    • 3,5 ng/ml entre 50 et 59 ans, 

    • 4,5 ng/ml entre 60 et 69 ans, 

    • 6,5 ng/ml entre 70 et 79 ans. 

    Un examen sanguin révélant un taux plus élevé que les limites indiquées doit faire l'objet d'investigations supplémentaires.
    (ng = Nanogramme ou un millionième de milligramme; ml = Millilitre)

    Pour rassurer les hommes, le fait d'avoir une éjaculation avant le test n'a aucune influence sur sa fiabilité.

    Comme vous pouvez le lire, ces procédés ne sont pas toujours très agréables. Donc, bon courage, messieurs !

    Approche naturopathique

    Le toucher rectal le plus souvent remplacé par l'écographie.

    En PREVENTION:

    • Diminuer ou éliminer la caféïne, l'alcool, le tabac, les nourritures épicées et la graisse animale. 

    • Augmenter la consommation de fruits et légumes, d'acides gras essentiels (huile d'olive, d'onagre, de courge).

    L'approche naturelle des problèmes de PROSTATE se décompose en 4 points importants:

    1. Réduire la « congestion » dans la région pelvienne inférieure, c'est-à-dire améliorer le flux sanguin et l'énergie dans la zone de la prostate; la constipation et les problèmes lombaires sont parmi les causes qui peuvent entraver le flux urinaire. La situation peut être améliorée par des changements alimentaires adaptés, des thérapies à base de manipulations et de massages et des séances d'acupressions. 

    2. Adopter une alimentation visant à améliorer la santé de la prostate : Réduire ou supprimer les produits laitiers et tous les aliments contenant du gluten (produits à base de blé, seigle, orge, avoine..) pour donner la priorité aux produits sans gluten (riz, maïs, châtaignes, pomme de terre, quinoa, millet, graines germées..)Suppression du tabac, de l'excès de sel, des boissons alcoolisées y compris la bière, le café, diminution, si possible des médicaments, des drogues et de toutes les substances dites excitantes ou aphrodisiaques. Les aliments conseillés sont en priorité de provenances biologiques ou de cultures saines. On peut citer entres autres, le citron, les graines de courges, le pollen frais, les œufs, les poissons gras, les légumes (à consommer avec mesure sachant que tout excès de nitrates et nitrites est contre-indiqué). La spiruline, la chlorella etc.. 

    3. Apporter des suppléments et des nutriments favorables au bon fonctionnement de la prostate comme le zinc et la vitamine B qui associés ont la propriété de réguler «l'enzyme 5-alpha-réductase » responsable de la conversion de la TESTOSTERONE en DHT (dihydrotestostérone).  

    4. L'utilisation de plantes, celles-ci, ayant démontré leur propriétés dans le traitement des troubles de la prostate. 

    Autres conseils

    Le jeûne intervient positivement dans la réduction de L'HBP. 

    Les bains chauds vont favoriser la miction. 

    Des lavements anaux à l'eau tiède.

    Produits utilisés en naturopathie

    Je conseille généralement :

    Je peux, également, être amené à utiliser d'autres traitements, adaptés au cas par cas, après rééquilibrage alimentaire (varié et dissocié), suite à anamnèse.

    Conseils sur la prise des produits

    • Sabal serrulata (ou saw palmetto ou serenoa repens), en extrait à raison de 320mg/j en 2 prises.

    • Pygeum africanum (ou prunier d'Afrique), en extrait à raison de 50 à 100 mg 2fois/j.

    • L'urtica dioica (ou ortie piquante, racine), en extrait à raison de 300mg/j en 2 fois.

    Ces produits sont conditionnés en gélules. 

    Trois acides aminés peuvent également être utilisés pour aider à combattre un trouble de la prostate :

    Ces trois acides aminés sont présents dans le liquide prostatique et peuvent aider à combattre un adénome.

    Se souvenir que la prise en charge phytothérapeutique des troubles prostatiques fait appel aujourd'hui à deux plantes majeures :

    • Le palmier de Floride ou saw palmetto 

    • Le prunier d'Afrique ou pygeum africanum

    Je peux également conseiller sous forme de POCONEOLS les complexes suivants :

    • PROSTATITE : n° 1, 35, 56. 

    • HBP : n° 3, 35, 50. 

    En HOMEOPATHIE : 

    • Pour la prostatite

      • Chimaphila umbellata 5CH. 

      • Silicea 5CH. 3 granules de chaque en alternance 3x/j jusqu'à amélioration.

    • Pour l'HBP

      • Digitalis purpurea 5CH. 

      • Sabal serrulata 5CH. 

      • Selenium metallicum 5CH  3 granules de chaque en alternance 3x/j jusqu'à amélioration.

    En conclusion

    Il est important de se rappeler que, la mise en route d'un traitement à base de plantes, est indiqué dans les troubles de la prostate, en vue d'une amélioration des symptômes et de la qualité de vie des personnes qui, consultent mais également pour limiter les risques de complications. 

  • Surpoids, anxiété, humeur dépressive, le rôle-clef de la sérotonine

    • Par vogot
    • Le 23/02/2021

    En France, la consommation d’antidépresseurs a été multipliée par sept en vingt ans. Parmi les plus en vogue, ceux que l’on appelle les IRS (Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine) dont la fonction est d’éviter la pénurie de cette substance essentielle à l’échange d’informations entre les cellules nerveuses.

    La médecine naturelle raisonne autrement. Elle a découvert dans la graine d’une plante africaine, le Griffonia simplicifolia – un précurseur de la sérotonine – le 5-htp (5 hydroxy-tryptophane).

    Le rôle fondamental de la sérotonine

    Pour comprendre la fonction de la sérotonine, voici quelques éléments de biologie :

    La plupart des cellules vivantes sont rondes – comme un œuf au plat – avec le jaune au centre qui est le noyau.

    Du noyau des cellules nerveuses appelées neurones, partent des dendrites un peu comme les branches d'un arbre qui atteignent d’autres cellules voisines. Notre cerveau par exemple est un ensemble de neurones connectés entre eux par ce système.

    Les dendrites, semblables à des bras, permettent la communication entre les différents neurones.

    Les neurones ne sont pas soudés entre eux. Chacun est séparé de son voisin par un espace très mince. Ils se touchent un peu comme à la manière d’une poignée de mains. Cette dernière partie appelée synapse fait communiquer entre elles les cellules nerveuses en transmettant des messages grâce à des molécules chimiques : les neuromédiateurs. Parmi ceux-ci, la sérotonine est le plus important.

    La sérotonine agit à l’image d’un pont entre deux cellules. Un peu à la manière d’un messager, elle prévient et ordonne au cerveau par exemple de retirer la main d’une casserole trop chaude. Mais surtout elle participe à la régulation dans l’organisme de multiples fonctions indispensables : l’humeur, la satiété, le seuil de douleur, et a un rôle majeur dans le sommeil.

    À chaque respiration que nous prenons, chaque pensée que nous avons, chaque muscle que nous contractons, nos cellules nerveuses envoient des signaux électriques et chimiques à notre système nerveux si complexe. Sans sérotonine, on imagine aisément que les êtres humains ne pourraient pas vivre…

    La sérotonine est la substance la plus impliquée dans l’étymologie et le traitement de divers désordres, particulièrement ceux du système nerveux central, incluant l’anxiété, la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs (T.O.C), la schizophrénie, les crises de panique, l’obésité (avec certitude), la souffrance, les crises hypertensives ainsi que certains troubles vasculaires, la migraine, et la nausée.

    Sérotonine et dépression

    Une étude intéressante a été conduite dont le protocole consistait à nourrir des « cobayes » volontaires avec un mélange de tous les acides aminés essentiels, excepté en tryptophane (c’est à partir du tryptophane qu’est fabriquée la sérotonine).

    Ce type d’alimentation oblige l’organisme à utiliser des protéines, et tant qu’il a besoin de tryptophane, il le déloge dans le sang ou ailleurs dans les tissus de l’organisme.

    En l’espace de 5 heures, la quantité de tryptophane des sujets étudiés avait chuté de 80 %. Les chercheurs ont alors noté une baisse significative du niveau de sérotonine.

    Les scientifiques ont mis en évidence que, dans de nombreux cas et particulièrement chez les personnes ayant des antécédents d’épisodes dépressifs, qu’un véritable changement négatif de l’humeur s’opérait.

    Il existe donc une corrélation entre l’humeur et le faible niveau de sérotonine, et également entre des taux faibles de tryptophane et la dépression. D’ailleurs les antidépresseurs actuels tels que Prozac, Zoloft, Deroxat… sont appelés « Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine » (IRS) car ils économisent la sérotonine et gèrent ainsi la pénurie ! Mais hélas pas les effets secondaires.

    Douleurs et migraines

    Chez les migraineux, les crises débutent souvent lorsque les taux sanguins de sérotonine baissent significativement. Plusieurs tests ont d’ailleurs montré que les drogues qui faisaient baisser le taux de sérotonine induisaient une souffrance migraineuse. En augmentant les taux de sérotonine dans le système nerveux central, les scientifiques ont démontré que l’on pouvait augmenter le seuil de tolérance à la douleur, diminuant ainsi la souffrance et sa perception.

    Un autre élément important que les chercheurs ont mis en évidence est le fait que certains médecins prescrivent quelquefois des antidépresseurs dans l’indication de douleurs chroniques parce que ces derniers augmentent le taux de sérotonine au niveau du système nerveux central, soulageant ainsi la douleur chez certains patients ; c’est un traitement supplémentaire dans l’arsenal thérapeutique du traitement de la douleur chronique. Très certainement une grande part des thérapies nouvelles dans ce domaine sera issue de la recherche sur la sérotonine.

    Cette zone de recherche est, aujourd’hui, en plein développement et semble promise à un bel avenir, car le soulagement à long terme de la douleur reste une bataille importante pour la médecine. Et la sérotonine jouera incontestablement un rôle capital dans ce domaine.

    Sérotonine et surpoids

    L’idée que la sérotonine peut affecter l’appétit date d’à peine 25 ans. Actuellement, une théorie solidement étayée émerge de plusieurs programmes de recherche qui laisse à penser que lorsque le cerveau concentre plus de sérotonine au niveau de l’hypothalamus, la zone qui régule la satiété et la faim, la satiété augmente et l’on mange moins.

    Lorsque l’on augmente le taux de sérotonine dans l’organisme, la sensation de faim diminue et donne l’agréable sentiment d’être rassasié. En ce qui concerne la régulation de la satiété, la sérotonine est fortement impliquée dans ce processus (c’est-à-dire le fait de diminuer la sensation de faim pour diminuer les apports caloriques).

    Un exemple concret et frappant pour illustrer ces propos c’est la commercialisation, il y a quelques années, de deux médicaments pouvant réduire la sensation de faim (Isomeride, Sibutral) dans la lutte contre l’obésité. Ils sont aujourd’hui retirés du marché à cause des effets secondaires dus à leurs molécules chimiques très nocives, bien évidemment. Leur mode d’action principal était d’augmenter les taux de sérotonine et de noradrénaline, un autre neuro-médiateur, au niveau du système nerveux.

    Sérotonine et sommeil

    Le sommeil, ainsi que sa qualité sont largement fonction de la production de mélatonine. Cette hormone, qui règle les cycles de sommeil et de veille et qui est sécrétée au cours de la nuit au niveau de la glande pinéale, est produite à partir de la sérotonine qui, elle, est active pendant les périodes d’éveil et prépare le sommeil. Ainsi, un faible taux de sérotonine rend le sommeil plus difficile.

    Le 5-htp : un précurseur de la sérotonine

    Alors ne pourrait-on pas remédier à tous ces maux en prenant par exemple une gélule de sérotonine ?

    Hélas non ! Car la sérotonine est détruite au niveau de l’estomac par les sucs gastriques et ne peut pas parvenir jusqu’au système nerveux.

    Par contre on peut utiliser une substance, le 5-htp qui en est le précurseur (la sérotonine étant le 5-ht).

    La graine de Griffonia simplicifolia : du 5-htp 100 % naturel

    Les graines d’une plante que l’on trouve en Afrique – le Griffonia simplicifolia – contiennent, à l’état naturel environ 15 % de 5-htp, et même jusqu'à 30%. Là où la chimie propose d’économiser la sérotonine déjà présente dans l’organisme, la présence de son principal précurseur dans la graine de Griffonia permet d’en assurer un réapprovisionnement régulier, immédiatement utilisable par l’organisme.

    Il y a ainsi renouvellement de l’apport, mécanisme sans turbulences et plus conforme à la notion d’équilibre ou de rééquilibrage, principe majeur de la médecine holistique.

    Mode d’emploi

    Il est conseillé d’utiliser le Griffonia à l’état naturel car le 5-htp est fragile et il est préférable de ne pas prendre d’extraits ni d’autres formes altérées par le chauffage ou l’utilisation de solvants.

    La prise de vitamine B6, associée au magnésium et au calcium marin, lui confère une efficacité plus grande par un effet de synergie.

  • Spermidine - Vieillir n'est plus une fatalité

    • Par vogot
    • Le 17/02/2021

    Vous cherchez un moyen naturel de prolonger votre espérance de vie ?

    Sachez que toutes les cellules humaines contiennent un composé bien particulier : la spermidine.

    Passé un certain âge, il faut savoir adapter son alimentation et se tourner vers des aliments riches en spermidine. Ils permettent de vivre plus longtemps en bonne santé.

    L'alimentation doit être surveillée plus particulièrement passé un certain âge car les organes comme le foie ou les reins sont plus fragiles. En plus de privilégier des aliments riches en spermidine, il faut réduire : moins de calories, c'est plus de vie.

    Ne pas hésiter à user de coupe-faims naturels et à consulter votre professionnel de santé qui sera d'une grande aide.

    Compléments alimentaires et perte de poids

    Cétones de framboise

    Les cétones de framboise à libération rapide, sont un puissant brûleur de graisse facilitant la perte de poids naturellement. Elles favorisent la perte de poids en régulant l'appétit et le métabolisme des graisses. Ce complément alimentaire est particulièrement conseillé pour perdre du poids dans la zone abdominale et obtenir un ventre plus plat.

    Konjac

    Tous les thérapeutes qui s’intéressent au konjac ne tarissent pas d’éloges sur ce légume ultra-populaire au Japon mais encore très confidentiel chez nous. D’abord, il cale très rapidement ce qui permet un déclenchement rapide de la satiété (un élément capital quand on est en recherche de perte de poids).

    Autre point fort, ses fibres ralentissent la digestion et l’assimilation du sucre. Et enfin, il aurait une action de réduction du cholestérol et des triglycérides.

    Somatropine naturelle

    La somatropine permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses avantages amincissants et pour ses vertus contre le vieillissement.

    Wakamé

    Le Wakamé est un puissant antioxydant grâce à la fucoxanthine qu'il contient. Ces effets antioxydants en font l'allié de la lutte contre le cancer, la dégénérescence de la peau et des cheveux, et un atout pour la santé.

    Le Wakamé, riche en fibre, permet également de perdre du poids grâce au fait qu'il entraîne rapidement un sentiment de satiété, facilite le transit intestinal, agit contre la cellulite, pauvre en calories.

    Nopal

    Originaire du Mexique, le nopal, également appelé figuier de Barbarie, est un cactus arbustif qui pousse dans les lieux chauds, secs et pierreux.

    Propriétés:

    • Soutient et pallie aux carences durant un régime.

    • Effet « coupe-faim ».

    • Améliore le transit intestinal.

    • Soutient le système digestif (estomac et intestin).

    • Combat l’acidité et reminéralise.

    • Diminue le cholestérol et les triglycérides.

    • Lutte contre la fatigue et procure une sensation de bien-être.

    • Combat la rétention d’eau et soulage les effets de la « gueule de bois ».

    • Renforce les défenses naturelles.

    La spermidine joue plusieurs rôles cruciaux

    • favorise l'autophagie (le processus de nettoyage et de recyclage des cellules)

    • contribue à réguler la pression artérielle et la fonction cardiaque

    • aide à éviter la corruption des cellules

    • participe à repousser le vieillissement.

    On sait toutefois que les niveaux de spermidine intracellulaire diminuent fortement avec l'âge...

    Cette substance a hérité son nom du sperme grâce auquel elle a été découverte. Mais nul besoin de concocter une recette farfelue dont l’ingrédient miracle serait la semence masculine pour bénéficier de ses vertus.

    Un point sur l'autophagie

    L’autophagie est un mécanisme de mort programmée de la cellule, qui diffère de l’apoptose.

    En effet, l’apoptose mène systématiquement à la mort de la cellule: c’est un processus répondant à des conditions de stress ou de souffrance qui permet de maintenir le maximum de cellules en vie grâce à la destruction de certaines.

    L’autophagie, en revanche, est une sorte de cannibalisme cellulaire: la cellule, en réponse à des signaux extérieurs, va engager une dégradation de ses propres organites. C’est un mécanisme de survie dans le sens où, si les organites défectueux sont éliminés correctement, la cellule va pouvoir continuer à vivre.

    Néanmoins, si les organites altérés sont trop nombreux ou mal éliminés, la cellule enclenchera une mort programmée. Ce mécanisme est déclenché en réponse à différents facteurs, tels que le jeûne, le stress, certaines modifications de la chromatine…

    Une régulatrice de l’autophagie

    Le vieillissement résulte de plusieurs mécanismes dont des processus génétiques et épigénétiques (comportement, environnement) complexes déclenchés, entre autres, par des événements stressants et délétères pour nos cellules, résultant en une activation de la mort programmée.

    La spermidine, dont la concentration intracellulaire est diminuée lors du vieillissement (et augmentée dans le plasma), a un rôle anti-oxydant puissant permettant de lutter contre ces processus.

    Chez la levure, des études ont démontré que la spermidine permettait de déclencher des mécanismes de dé-acétylation des histones (les protéines qui maintiennent l’intégrité de notre ADN) diminuant ainsi le stress oxydant et la nécrose et permettant de réguler l’autophagie.

    D’autres actions centrales

    Des recherches récentes ont montré que la spermidine pouvait agir sur le vieillissement et l’allongement de la vie via d’autres processus, tels que l’inflammation, le métabolisme lipidique et la régulation de la prolifération cellulaire. Bien que l’action de la spermidine sur ces mécanismes ne soit pas encore bien connue, il semblerait qu’elle passe par la régulation d’une voie de signalisation majeure.

    On retrouve les polyamines, et notamment la spermidine, dans des aliments de tous les jours.

    Aliments contenants de la spermidine

    J'ai retiré de cette liste les produits laitiers et animaliers qui à mon sens ont plus d'inconvénients dans cette recherche et des effets secondaires délétères.

    Le germe de blé : 24,3mg / 100g

    Le germe de blé est un aliment absolument puissant et contient la plus forte teneur en spermidine de tous les aliments. Le germe de blé est la partie la plus précieuse du grain de blé et est trié lors de la production de la farine en raison de sa forte teneur en huile.

    Le soja séché : 20,7mg / 100g

    Les fèves de soja séchées et d’autres produits à base de soja, comme l'eau végétalisée au soja, le tofu, le miso ou le tempeh, contiennent beaucoup de spermidine. Cependant, ils ne sont pas non plus incontestés en raison de leur teneur élevée en phytoestrogènes et en méthionine, connue sous le nom de bloqueur d’autophagie.

    Champignons : 8,8mg / 100g

    Les champignons contiennent beaucoup de spermidine et sont également très sains grâce à leur teneur élevée en vitamine D, sélénium, niacine, potassium et phosphore.

    Pois : 6,5mg / 100g

    Les pois sont non seulement très savoureux et polyvalents, mais ils contiennent également de la spermidine. Bien que la teneur ne soit pas aussi élevée que celle du germe de blé, on peut y manger de plus grandes quantités sans problème et de manière très savoureuse.

    Son de riz : 5mg / 100g

    Le son de riz est constitué des couches les plus externes du grain de riz et contient de la spermidine ainsi que de nombreuses protéines, vitamines et fibres.

    Mangue : 3mg / 100g

    Les mangues sont non seulement rafraîchissantes et fruitées, mais aussi très riches en spermidine. Donc si vous l’aimez plutôt sucré, vous pouvez atteindre ce fruit délicieux en toute bonne conscience.

    Pois chiches : 2,9mg / 100g

    Les pois chiches ne sont pas seulement pleins de spermidine, ils sont aussi très polyvalents à préparer. Sous forme de houmous, de falafel ou simplement rôtis, ils constituent un délicieux en-cas ou un accompagnement sain.

    Chou-fleur / Brocoli : 2,5mg / 100g

    Le chou-fleur et le brocoli sont des aliments importants et riches en spermidine et sont facilement disponibles partout. Qu’ils soient verts, blancs ou violets, ces légumes étroitement apparentés sont en tout cas délicieux.

    La spermidine dans les légumes

    Parmi les légumes que je vous suggère également, il y a des sources de spermidine de très bonne qualité. Les graines de soja séchées ont la plus forte teneur en spermidine, suivies des champignons et des pois, comme nous l'avons vu ci-dessus.

     

    Spermidine 

    mg-ml / kg

      

     

    Spermidine 

    mg-ml / kg

    Aubergine   4,4   Chou-fleur 28,1
    Maïs 32,1   Carotte 6,4
    Brocoli 32,4   Champignon   88,6
    Pois 65,2   Riz 1,9
    Oignon de printemps 17   Céleri 26,7
    Fèves de soja séchées 207   Concombre 8,5
    Épinard 16   Chips de pommes de terre 17,1

    Pomme

    de terre

    14   Pois chiche 29
    Chou blanc 10,4   Ail 11
    Oignon 8,3   Laitue 18,8

     

    La spermidine dans les fruits

    Malheureusement, la teneur en spermidine des fruits est souvent très faible, les seules exceptions étant les mangues et les melons, qui ont tous deux une forte teneur en spermidine. Malgré tout, la banane peut être classé dans le trio de tête.

     

    Spermidine 

    mg-ml / kg

        

    Spermidine 

    mg-ml / kg

    Tomate 2,6   Ananas 4
    Citron 5   Pomme 1,6
    Banane 8,6   Mangue 30
    Poire 1,5   Melon 11,7
    Fraise 2   Orange 3,8
    Figue 5,2   Pêche 4,4
    Pamplemousse 7,3   Cerise 1,6
    Raisin 0,06   Kiwi 5,4

    La spermidine dans les céréales et le riz

    Parmi les céréales, la concentration la plus élevée de spermidine se trouve dans le germe de blé. Ces gènes sont également utilisés comme base pour les compléments alimentaires. Le son de riz a une teneur en spermidine beaucoup plus faible, mais toujours acceptable.

     

    Spermidine 

    mg-ml / kg

       

    Spermidine 

    mg-ml / kg

    Farine 7,3      Pain complet 17,8
    Nouilles  cuites 7,2   Le pain blanc 6,5
    Son de riz 50   Germe de blé 243


    La spermidine dans les noix et les fruits sec

    Dans les noix, seules les noisettes contiennent une dose importante de spermidine.

      Spermidine mg-ml / kg     Spermidine mg-ml / kg
    Noisette 21    Amande 6
    Raisin sec 0,4   Noix 0,2

    La spermidine dans d’autres aliments

     

    Spermidine 

    mg-ml / kg

       

    Spermidine 

    mg-ml / kg

    Œufs 0,6   Thé noir 2,4
    Chocolat 2,2      

  • Régénération du cartilage, naturellement.

    • Par vogot
    • Le 15/02/2021

    A la suite d'un traumatisme, le cartilage du genou peut être abîmé ou fissuré, entraînant des douleurs et parfois une diminution de la mobilité.

    Dans les cas extrêmes, et sans réponse autre de la part de la médecine allopathique, une chirurgie sera proposée en cas de clapet ou de fragment libre symptomatique, ou bien en présence d'un large défect cartilagineux. Le but de l'opération est la restitution d'une surface de glissement homogène soulageant ainsi les douleurs, les blocages et les gonflements. Elle permet alors la reprise normale de la marche et des activités et évite la dégradation progressive de l'articulation.

    Bien sur avant d'en arriver là, il existe des solutions naturelles, efficaces et prouvées.

    Qu'est-ce que le cartilage?

    Le cartilage est un tissu conjonctif qui recouvre les extrémités osseuses et constitue une sorte de film protecteur de l’articulation. Il représente la pièce essentielle de l’articulation puisque c’est lui qui, lorsqu’il est intact, permet le glissement des os sans difficultés, ni douleurs. Ce tissu cartilagineux possède une extraordinaire capacité d’amortissement par rapport aux contraintes mécaniques lors des mouvements.

    De quoi est-il composé?

    Dans une proportion de 70 à 85 %, retenue par la substance fondamentale du cartilage, les chondrocytes composant le cartilage participent à la synthèse et au maintien du tissu cartilagineux. Ces cellules synthétisent et dégradent les principaux composants de ce tissu. La trame principale du tissu cartilagineux est constituée par la substance fondamentale, elle-même composée de protéoglycanes et de fibres de collagène (type 2 et 9) constituant l’armature qui structure l’ensemble.

    Les protéoglycanes ont longtemps été désignés sous le terme de « mucopolysaccharides acides » en raison de leur forte capacité de rétention de l’eau, de leur nature glucidique et de leur caractère acide provenant de leurs multiples charges négatives. Ces longues chaînes protéiniques sont composées de molécules de base contenant de la glucosamine ou galactosamine, de l’acide glucuronique, de l’acide iduronique et du galactose.

    La médecine allopathique considère trop souvent l’arthrose comme une fatalité qu’il faut subir en recourant à l’aspirine, aux anti-inflammatoires et autres procédés classiques délétères tels que les infiltrations par exemple.

    Ne perdez JAMAIS de vue que votre corps possède un énorme potentiel de pouvoir de régénérescence, et que comme tous tissus humains, le cartilage articulaire est vivant, se nourrit, se reconstitue et se régénère tous les 3 mois. Cette régénérescence à lieu quel que soit l’âge du sujet, et peut être stimulée par des techniques douces, comme la naturopathie ou l’ostéopathie par exemple.

    Contrairement aux idées reçues, une autre hypothèse intéressante émet que ce ne serait pas l’avancée en âge qui serait la cause principale de l’arthrose, mais plutôt un dysfonctionnement du métabolisme de régénération du cartilage favorisé par divers microtraumatismes conséquences du mode de vie du sujet.

    Comme je vous l'ai expliqué ci-dessus, les chondrocytes génèrent la substance fondamentale du cartilage, c’est-à-dire les protéoglycanes et le collagène. En particulier le collagène de type II qui représente le véritable squelette du cartilage.

    Dans la pathologie arthrosique, en naturopathie, nous avons constaté depuis longtemps, que la perte des protéoglycanes était rapide, mais réversible et rapidement remplacée.

    Autres idées reçues, la perte du collagène serait beaucoup plus lente, mais irréversible.

    Nous allons donc dans un premier temps préserver particulièrement le collagène.

    Pour des raisons, dorénavant, bien connues (âge, obésité, déséquilibre alimentaire, malbouffe, hérédité, traumatismes, troubles de la posture, activités sportives intenses, activités professionnelles…), accompagnées ou non de sollicitations mécaniques anormales de l’articulation, des troubles enzymatiques de régénération du cartilage vont progressivement se manifester et modifier sa structure et sa constitution en particulier dans sa composante collagène.

    Peu à peu, le cartilage va s’appauvrir, se déstructurer et s’amincir induisant ainsi ce que l’on nomme un état arthrosique.

    Cette évolution arthrosique n’est pas inéluctable, si on prend soin de bien alimenter et entretenir la matrice cartilagineuse garante de la qualité du cartilage. L’arthrose peut être prévenue et freinée avant l’apparition des troubles mécaniques et grandement améliorée même si les douleurs sont déjà installées.

    Il est évident que pour procurer au cartilage un maximum de chances de se reconstituer, il faut lui fournir de la matière première sous forme de nutriments ciblés grâce à des compléments alimentaires de qualité.

    L’apport de nutriments adéquats peut avoir une action remarquable sur la physiologie, le métabolisme et la composition de la matrice cartilagineuse dont dépend l’état du cartilage et des articulations.

    Par exemple, l’apport régulier de glucosamine fait partie depuis plusieurs années des moyens utilisés par la naturopathie afin de soulager et de pallier aux problème de santé des arthrosiques. Bien que de nombreuses personnes soient satisfaites de l’usage de certains complexes naturels et à base de glucosamine, les résultats, réels et documentés, ne sont cependant pas toujours identiques d’une personne à l’autre.

    Dans un autre temps, votre professionnel de santé, vous aidera à effectuer un travail en profondeur sur votre terrain, grâce à un rééquilibrage alimentaire dissocié, personnalisé, bien ciblé. C'est la base de tout commencement, de prise en charge, par votre naturopathe.

    Il est donc nécessaire d’avoir une alimentation adéquate qui permette aux tissus cartilagineux de se régénérer rapidement.

    Quels aliments consommer?

    L’un des acides aminés les plus importants pour une régénération rapide du cartilage est la lysine. Son rôle est d’absorber le calcium et de produire du collagène pour reconstruire le tissu endommagé, et aussi d’améliorer l’aspect de la peau et de consolider les tendons.

    La quantité de lysine journalière qu’il faut consommer pour contribuer à une réparation plus rapide du cartilage est de 12 mg (milligrammes) de lysine par kilo de poids corporel. Les aliments qui contiennent une grande quantité de lysine sont les suivants :

    • Les légumineuses

    • Les fruits de mer et petits poissons

    • Le soja

    • Les fruits secs

    • La levure de bière

    Bien entendu, je ne peux vous suggérer de consommer des produits laitiers et de la viande rouge qui sont de grands destructeurs de cartilages et producteurs d'ostéoporose. Ces aliments sont à bannir de votre alimentation, car très acidifiants.

    Évitez aussi le gluten et ses sous-produits, ainsi que les aliments contenants de la solanine.

    La vitamine C est aussi indispensable pour augmenter les défenses de l’organisme. Mais elle a aussi la fonction d’assurer la production de collagène, en permettant que le sang soit constamment oxygéné. Et qu’en circulant dans les artères, il fournisse aux blessures les éléments nécessaires à leur reconstruction.

    Une grande carence en vitamine C peut immédiatement bloquer le processus de cicatrisation. De fait, les êtres humains ont besoin de plus de 75 mg journaliers de cette vitamine afin d’assurer une réparation constante des parties endommagées du corps. Les aliments qui en contiennent le plus sont, entre autres, les suivants :

    • Le kiwi

    • L’orange

    • Les fraises

    • Le citron

    A consommer en dehors des repas, afin d'en tirer le meilleur bénéfice.

    Comment limiter l'usure du cartilage?

    À force d’exercer des contraintes sur les articulations, le cartilage se fragilise et s’érode. On veut justement éviter ce phénomène qui mène à des douleurs et des problèmes plus grands.

    Comment faire ? Il y a de nombreuses solutions qu’il faut combiner aux remèdes pour soulager et réparer le cartilage. Si vous suivez mes conseils pour améliorer votre quotidien, vous en limiterez les dégâts !

    Alimentation saine et adéquate

    L’alimentation est un facteur extrêmement important ! La nourriture que vous consommez a un énorme impact sur votre santé et votre bien-être. C’est d’ailleurs le cas pour la grande majorité des problèmes de santé. Tandis que certains aliments favorisent le bien-être articulaire, d’autres sont néfastes. L’alimentation anti-arthrose existe, elle soulage les articulations et préserve les cartilages.

    De manière générale, évitez tous les aliments néfastes à votre santé tels que les produits industriels et raffinés (café, sucre, farine…), les aliments acidifiants ainsi que les graisses saturées (viande, fromage, beurre…).

    Préférez manger tout ce qui provient de la nature végétale, d’origine biologique au maximum pour éviter d’ingérer des substances toxiques comme les pesticides et les métaux lourds. Privilégiez donc les légumes, les fruits, les légumineuses et les épices qui apportent vitamines, minéraux et antioxydants qui neutralisent les radicaux libres responsables du vieillissement cellulaire et des inflammations.

    Pensez aussi à boire suffisamment d’eau (entre 1,5 et 2 litres par jour selon le profil et le mode de vie), toujours en dehors des repas.

    Perdre du poids

    Le poids est un facteur aggravant. Perdre du poids permet de réduire la pression exercée sur les articulations. Vous ne pensez pas avoir du poids à perdre ? C’est possible, mais sachez que même quelques kilos feront une nette différence au quotidien. La somatropine naturelle permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses avantages amincissants et pour ses vertus contre le vieillissement.

    Se muscler pour soulager les articulations

    Vos muscles soutiennent vos articulations. Avec des muscles toniques, la pression exercée sur les articulations sera moins importante car elle sera mieux répartie et davantage soulagée par les muscles. Rien ne sert de prendre trop de muscle, l’idéal étant d’avoir des muscles toniques et pas trop lourds. Un vélo d'appartement sera une excellente option, dans un premier temps.

    Massages, rééducation et étirements articulaires

    Les massages, la rééducation et les étirements peuvent être très bénéfiques pour assouplir et guider les articulations. Un muscle détendu et un bonne santé sera plus enclin à soutenir correctement les articulations. La pression articulaire diminue et le cartilage est mieux préservé. Consultez votre professionnel de santé pour obtenir les meilleurs résultats possibles.

    Quels compléments alimentaires utiliser?

    Les compléments alimentaires peuvent être des remèdes très efficaces pour soulager les douleurs. Ils permettent aux articulations de rester souples et en meilleur état. Pour éviter de développer d’autres problèmes à cause de substances néfastes, préférez acheter des produits naturels de grande qualité, sans effets indésirables.

    Les bienfaits seront plus puissants avec des compléments alimentaires de qualité. Je vous conseille quelques produits que je sais être de qualité, pour les avoir testé.

    Efficacité de l’association: Harpagophytum, Uncaria Tomentosa, Curcuma

    L'harpagophytum est une puissante plante médicinale anti-inflammatoire et analgésique efficace pour soulager les douleurs articulaires, musculaires et tendineuses.

    Uncaria Tomentosa: Son emploi dans la journée atténuera ou fera disparaître la douleur du colon par un effet anti-inflammatoire. 

    Curcuma: Traditionnellement recommandé contre les lourdeurs digestives, les problèmes de peau et divers troubles inflammatoires, le curcuma possède de puissantes propriétés thérapeutiques.

    La synergie des trois substances est régulièrement décrite comme «incroyable» et «spectaculaire». C'est le meilleur complément pour commencer la reconstitution du cartilage naturellement.

    Confort articulaire

    Synergie de 4 plantes qui favorisent le confort articulaire, pour la force et la santé de l'os, le complément Confort articulaire saura vous soulager efficacement.

    Des recherches ont montré les propriétés anti-inflammatoires de l'harpagophytum. Certaines indiquent également que sa racine peut améliorer la mobilité et soulager la douleur en cas d'arthrose. La commission E et l'ESCOP ont reconnu son utilité pour contribuer au traitement des troubles dégénératifs du système locomoteur (squelette, muscle, articulation) ainsi que pour contrer la douleur accompagnant l'arthrose.

    Le jus contenu dans la tige du bambou est très riche en silice qui permet de consolider les tissus cartilagineux.

    C'est à partir de la reine des prés que l'on a pu synthétiser l'acide salicylique qui a servi à fabriquer l'aspirine. Elle est en effet riche en silicates.

    L'ESCOP reconnaît l'usage des feuilles de cassis comme traitement adjuvant des troubles rhumatismaux, de part leur propriété anti-inflammatoires.

    Arthro-souplesse

    Cette synergie de plusieurs plantes, sous forme d'extrait aqueux, favorisera une meilleure mobilité et contribuera à soulager durablement vos articulations douloureuses. Chaque ingrédient du complément Arthro-souplesse, possède des composées qui vont agir sur vos articulations.

    Vous pouvez prendre séparément:

    Chondroïtine (sulfate)

    La chondroïtine est naturellement présente dans le cartilage. Elle contribue à l’hydratation, la flexibilité, l’élasticité et la protection du tissu conjonctif.

    La chondroïtine sulfate est souvent indiquée pour soulager les douleurs articulaires, favoriser la reconstruction du cartilage et du liquide synovial ainsi que pour ralentir la dégénérescence des tissus. Il est souvent recommandé d’associer la chondroïtine à la glucosamine pour une plus grande efficacité et de meilleurs résultats.

    Glucosamine (HCL)

    La glucosamine est naturellement présente dans le cartilage. Elle joue un rôle essentiel dans la bonne santé du cartilage et des articulations en favorisant la reconstruction des tissus, en ralentissant la dégradation du cartilage et en soulageant les douleurs articulaires.

    Lorsque la glucosamine est moins bien synthétisée par l’organisme, l’arthrose s’installe. Association de la glucosamine HCL avec la chondroïtine très régulièrement recommandée.

    Harpagophytum (griffe du diable)

    L’harpagophytum est une plante médicinale anti-inflammatoire et analgésique très efficace pour soulager les douleurs articulaires, musculaires et tendineuses. Elle est notamment recommandée contre les maux liés aux rhumatismes, à l’arthrose et aux inflammations articulaires en tout genre. Je vous conseille d’acheter de l’harpagophytum de qualité sous forme de gélules ou liquide pour en ressentir tous les bienfaits. Pour l’arthrose, un traitement de 2 ou 3 mois est souvent nécessaire.

    Acide hyaluronique

    L’acide hyaluronique fait partie des éléments qui composent le cartilage et le liquide synovial (liquide qui protège l’articulation). Naturellement présent dans notre organisme, l’acide hyaluronique est de moins en moins synthétisé avec l’âge. Le mode de vie et l’alimentation ont aussi un impact sur sa production. Il peut donc être intéressant de se complémenter en acide hyaluronique pour limiter la dégénérescence et favoriser la reconstruction du cartilage.

    Curcuma

    Le curcuma est une plante médicinale anti-inflammatoire puissante et efficace. Il s’agit d’un remède naturel fréquemment utilisé contre l’arthrose, l’arthrite et toutes les inflammations des articulations et des os. Le curcuma de qualité, en quantité suffisante, en gélules ou liquide, soulage les douleurs articulaires, musculaires, tendineuses… Les arthrosiques qui en prennent sont ravis de ses bienfaits. Cet anti-inflammatoire naturel vaut vraiment le détour. Il ne réparera pas le cartilage, mais il vous soulagera.

    Collagène

    Le collagène est une protéine naturellement présente dans le cartilage et dans beaucoup d’autres parties du corps humain (tendons, ligaments, organes et peau). Il participe à la résistance et à l’élasticité des tissus, et aide à réparer le cartilage. De ce fait, il soulage les douleurs articulaires.

    Le collagène est synthétisé par l’organisme mais avec l’âge, le mode de vie et le mode d’alimentation, il est rarement fabriqué en quantité suffisante. Il est possible de se supplémenter en collagène pur ou de consommer des aliments qui vont favoriser la synthèse du collagène par l’organisme. Pour produire plus de collagène il faut, entre autres, consommer des aliments ou compléments alimentaires qui contiennent de la lysine, comme nous l'avons vu ci-dessus, du magnésium, du zinc et de la vitamine C.

    Une solution très efficace pour favoriser la production de collagène : la glycine. Seulement quelques grammes de glycine par jour suffisent à booster la production de collagène. Retrouvez ses bienfaits dans la Somatropine naturelle. Elle permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses avantages amincissants et pour ses vertus contre le vieillissement.

    Silice / silicium organique

    Le silicium organique (silice), oligo-élément naturel, est un composant naturellement présent dans l’organisme. Il a des effets positifs au niveau des articulations car il favorise la régénération du cartilage. Avec l’âge, la quantité de silicium présente dans l’organisme tend à diminuer et le mode de vie et d’alimentation peut contribuer à cette baisse. Le silicium est pourtant nécessaire à la synthèse des composants essentiels à la bonne santé du cartilage : glycosaminoglycane, collagène, acide hyaluronique et élastine. Voici un produit intéressant Silicium organique.

    Bambou

    Riche en silicium, le bambou stimule la production de collagène, qui facilite ensuite la reconstruction des cartilages. De quoi consolider vos os en cas de fracture ou en prévention de l'ostéoporose. Utile également en cas de problèmes articulaires.

    Le bambou est la plante de choix par sa haute teneur en silice (77%), contenu dans ces exsudats. Cet oligoélément, abondant dans la nature, voit sa présence se raréfier dans la nourriture dévitalisée « moderne ». Pourtant, le silicium est une substance importante pour le corps, surtout pour la peau et les os. Il stimule la synthèse du collagène contenu dans les tissus osseux et conjonctifs et facilite ainsi la reconstitution du cartilage détruit au cours de maladies articulaires comme l'arthrose. À cette action bénéfique sur les articulations, s'ajoute un effet reminéralisant. Il permet d'éviter la déminéralisation osseuse responsable de la fragilité diffuse des os (ostéoporose) qui se produit notamment à la ménopause. Il est donc tout à fait opportun d'effectuer régulièrement une cure de bambou.

    Vitamine D3

    La vitamine D3 est nécessaire pour les os, les articulations et le cartilage. Une étude menée en 2009 confirme que l’exposition au soleil et la vitamine D, contribuent directement à une meilleure mobilité articulaire chez les personnes souffrantes de troubles articulaires. Préférez la vitamine D3 végétale ou la synergie Calcium citrate et vitamine D3.

    Les aliments riches en vitamine A, aident également à la régénération du cartilage :

    • Patate douce

    • Carottes cuites et crues

    • Potiron

    • Pissenlit

    • Persil

    • Salade

    • Épinards

    • Blettes

    • Thym

    • Cresson

    • Abricot

    • Laitue

    • Poivron

    • Ciboulette

    • Mangue

    • Melon

    • Mâche

  • Os et articulations : idées fausses et vraies solutions

    • Par vogot
    • Le 12/02/2021

    On ne cesse de répéter que, pour préserver son capital osseux, il faut «boire du lait».

    Rien n’est plus inexact : la santé des os procède de mécanismes bien plus complexes et résulte généralement d’un équilibre alimentaire acquis dès le plus jeune âge. Ce capital précieux peut être préservé longtemps à l’aide de quelques remèdes naturels.

    Sans magnésium, le lait ne sert à rien

    Malheureusement, on voit aujourd’hui des personnes qui ont consommé toute leur vie des produits laitiers, notamment pendant leur enfance, souffrir à l’approche de la ménopause ou de la préretraite de troubles articulaires étonnants. Mais, pour un naturopathe, cela n’a rien d’étonnant…

    Un apport en calcium n’a de sens que face à une carence de ce minéral. Chose rare de nos jours dans nos sociétés. On parle davantage de « bilan calcique », c’est-à-dire du bénéfice tiré entre les apports et les pertes.

    Et c’est là que les choses se compliquent : l’assimilation du calcium se fait en lien avec le magnésium. Or le lait contient très peu de magnésium, contrairement aux légumes verts ou à d’autres aliments végétaux.

    Le transport du calcium et sa fixation se font aussi en interaction étroite avec des mécanismes endocriniens et vitaminiques : la calcitonine sécrétée par les parathyroïdes, la vitamine D synthétisée dans la peau sous l’action de la lumière.

    Enfin, le calcium est très sensible à l’équilibre acido-basique sanguin. Le calcium intervient en effet dans cet équilibre. Il sera mis à mal dans son assimilation en présence d’aliments dits acidifiants : le sucre blanc et tous ses acolytes, de nombreux hydrates de carbone, l’alcool, le tabac. Ces derniers rendent plus difficiles la digestion des viandes et l’élimination par les urines.

    Bougez !

    Cependant, à mes yeux, le facteur essentiel que l’on oublie, c’est la nécessité de se mouvoir.

    C’est parce que les os sont soumis à des contraintes physiques de poids, de torsion et de pressions en tous sens que leur croissance est stimulée. En d’autres termes, cela veut dire qu’un enfant qui jouera, courra, qui aura des activités physiques multiples, aura une croissance osseuse harmonieuse. Au vu de la tendance ac­tuelle à la sédentarité (« il préfère le jeu en ligne ou discuter sur les réseaux sociaux, à une ballade en forêt ») comme aux excès de sucres (sodas, sauces et autres…), les maladies d’aujourd’hui sont le diabète et le surpoids. Mais les pathologies de demain pourraient bien être des maladies osseuses…

    Mangez des fruits et des légumes !

    Parmi les pistes explorées par les chercheurs sur les moyens de préserver le capital osseux, la consommation de fruits est une voie prometteuse. Les arguments à l’origine de l’hypothèse du rôle protecteur des fruits ont été extrapolés de régions d’Europe où l’on a constaté un lien entre les taux de fractures de la hanche­ et la consommation en produits végétaux. On suppose que les polyphénols sont partie prenante dans cette explication. Mais les isoflavones, les fameuses molécules similaires (mais pas exactement pareilles) aux œstrogènes n’y seraient pas étrangères non plus…

    Mieux vaut donc privilégier une alimentation riche en fruits et légumes, cela ne peut pas faire de mal !

    Contre l’arthrose et l’arthrite

    Avec le temps, apparaissent les fameuses pathologies articulaires arthrosiques et arthritiques. La terminologie médicale est riche de descriptions différentes mais, dans le principe, retenons d’abord la nécessité de modifier le terrain acide et enflammé. La griffe du diable (Harpagophytum procumbens) est une racine récoltée en Afrique du Sud aux propriétés anti-inflammatoires puissantes. Efficace sur les inflammations articulaires, son action sera rapide sur un traumatisme aigu ou chez une personne jeune, un peu plus lente chez une personne plus âgée ou sur une inflammation articulaire chronique.

    Pour drainer et reminéraliser

    Il faut aussi modifier le terrain arthritique et acide, d’où la nécessité d’employer des plantes drainantes : reine-des-prés, feuilles de cassis ou de bouleau, qui agissent sur la fonction rénale et favorisent l’élimination des acides. On les emploiera en infusions complémentaires.

    Une autre plante bien de chez nous, la prêle des champs (Equisetum arvensis), présente deux vertus associées intéressantes : le drainage, tout comme­ les précédentes, et la reminéralisation, utile pour une action de reconstruction de l’os. La prêle est riche en silice. On pourra l’ajouter à une tisane de plantes drainantes ou l’utiliser en alternance avec ce mélange. Cela permettra notamment d’éviter la fatigue rénale que peut induire un usage trop régulier de prêle des champs. La prêle s’utilise à raison d’une à deux cuillers à soupe pour un litre d’eau à boire, en journée, pendant 7 à 21 jours.

    À noter : une ébullition apportera davantage de principes à boire, mais le goût s’en trouvera plus fort.

    Pour la colonne vertébrale

    Autre remède naturel : la sève de bambou (Bambusa arundinacea), dont les effets thérapeutiques se signalent d’ailleurs sous forme imagée. Le bambou, qui construit sa tige à la façon d’un empilement de parties de bois, rappelle en effet notre colonne vertébrale. Essayez de casser un bambou et vous découvrirez son extra­or­di­naire faculté à se plier et à reprendre sa position verticale.

    Les éléments constituants de la sève de bambou ont un tropisme pour les disques intervertébraux, encore plus que les vertèbres elles-mêmes. Est-ce en raison de la richesse en silice de la sève de cette plante qui frôle les 99 % ?

    Qu’importe, du moment que sa consommation à petites doses (une à deux gélules par jour qu’on préférera absorber en début de repas) aura des effets anti-inflammatoire, reminéralisant, voire restructurant et réparateur des traumatismes des disques intervertébraux.

    Pour accélérer la réparation osseuse

    L’os se construit sur sa partie externe grâce à une fine membrane appelée périoste. C’est un tissu fibreux au sein duquel se construit continuellement l’os. C’est à cet endroit précis qu’on retrouve une forte densité en silice, comme si cet élément minéral intervenait dans la fixation du calcium.

    En cas de fracture, c’est ce périoste qui, en se développant, va assurer la soudure et la réparation du traumatisme. C’est un phénomène de cicatrisation interne particulier que l’on peut stimuler par une plante­ : la consoude (Symphytum officinalis).

    Cette dernière doit d’ailleurs son nom à son pouvoir stimulant de l’activité du périoste : la consoude, c’est la plante qui soude. Devant une fracture, bien sûr, on fera appel et confiance aux professionnels de santé pour remettre en place l’os cassé. La consoude n’interviendra qu’ensuite.

    On appliquera sa racine fraîche ou sèche, sous forme de poudre ou de broyat, tout autour de la partie traumatisée. Les applications peuvent être faites pendant plusieurs semaines au besoin, en laissant un cataplasme en place plusieurs heures par jour.

    À partir d’une crème ou d’un baume acheté en boutique, il est possible d’obtenir des résultats équivalents. C’est une thérapeutique très intéressante chez la personne âgée victime d’une fracture, chez qui on veut accélérer le processus de réparation.

    Contre l’inflammation et la douleur

    Enfin, devant un traumatisme articulaire du type entorse, on aura recours à la fameuse arnica (Arnica montana) sous forme de cata­plasmes de fleurs sèches ou de compresses imbibées d’alcoolat d’arnica. On veillera simplement à ne pas l’utiliser sur une plaie ouverte. On pourra y associer une teinture de romarin qui agira très bien sur la douleur des muscles concernés par le choc.

    On utilisera aussi avec profit des huiles­ essentielles qui agiront autant sur la douleur que sur le drainage des éléments inflammatoires locaux : l’huile essentielle de romarin (Rosmarinum officinalis), plus adaptée encore que l’alcoolat car riche en camphre naturel, ou l’huile essentielle de gaulthérie (Gaultheria fragantissima ou procubens).

    L’une comme l’autre peuvent être employées avec un support huileux pour calmer la douleur et drainer localement les acides inflammatoires. 

    La Glucosamine et chondroïtine pour la santé des cartilages

    La glucosamine est une combi­nai­son de glucose et de glutamine, un acide aminé. La glucosamine est naturellement fabriquée par notre organisme. Elle joue un rôle crucial dans la santé de nos articulations.

    Toutefois, essentiellement à cause de l’âge, la glucosamine voit sa production baisser progressivement. En conséquence, l’arthrose s’installe devant une dégénérescence des cartilages.

    La supplémentation en glucosamine calme les douleurs articulaires. Et dans un deuxième temps freine ou stoppe l’évolution de l’arthrose. On attribue à la glucosamine une action lubrifiante bien que les recherches actuelles soient encore tâtonnantes. La glucosamine que l’on trouve dans le commerce, sous forme de supplément, est extraite de carapaces de crustacés. Complémentation conseillée : 500 mg trois fois par jour pendant six semaines minimum.

    La chondroïtine est un constituant du cartilage. C’est une molécule de taille beaucoup plus grosse que la glucosamine, extraite des tissus articulaires ou de la trachée de bovins. Les effets bénéfiques de la combinaison chondroïtine + glucosamine ont été démontrés.

    Cette association est souvent proposée sous forme de compléments alimentaires.

    HarpagophytumCalcium citrate vitamine d3Glucosamine hclChondroitine sulfateHuile essentielle romarin a camphre

  • Blé moderne et alimentation, attention danger

    • Par vogot
    • Le 09/02/2021

    Supprimer la consommation de blé moderne?!?!

    Paracelse, médecin et alchimiste suisse du XVI siècle, disait, en son temps «Tout est poison, rien n’est poison, c’est la dose qui fait le poison»

    A son époque, les aliments étaient sains. Il n'existait pas, encore, de produits phytosanitaires, ni de laboratoires et encore moins d'instituts de recherches agro-alimentaires.

    Si aucun aliment n’est mauvais en soi et que son abus est néfaste à notre santé, malgré tout, je vais vous expliquer pourquoi il est important pour votre santé de limiter, voir de supprimer définitivement, la consommation du blé moderne, je dis bien, supprimer!

    Évidemment, les grincheux vous diront que le gluten est essentiel dans votre alimentation, qu'il a des propriétés, des bienfaits, etc, etc...

    Le gluten, qu'est-ce?

    Dans les articles Sensibilité au gluten, ce n'est plus un mytheGLUTEN, 14 signes cachés, je décrivais ce que représentait, actuellement le blé. Il comporte un certain nombre de constituants dont le fameux gluten. Gliadine, alpha-gliadine, zénine, aveline, panicine, sécaline, prolamine sont en quelques sortes des sous unités du gluten et ce sont elles qui sont souvent la cause d’allergies ou d’intolérance au gluten. Le raffinage des céréales accentue encore les réactions allergiques. On trouve du gluten dans un certain nombre de céréales, le blé, l’épeautre, le seigle, l’avoine, l’orge et le kamut. On trouve également du gluten dans de nombreux additifs alimentaires. Il est beaucoup trop présent dans la ration quotidienne de la plupart des consommateurs.

    Le latin afin de mieux cerner

    Le mot gluten signifie en latin «colle, glu ou encore gomme». C’est en effet une matière collante qui est utile dans la panification du pain, c’est elle qui le fait gonfler, qui lui donne de la consistance et qui lui confère son élasticité. Il se trouve que du gluten est souvent rajouté à la farine pour faciliter le travail du boulanger. Qui n’a pas fabriqué de la colle maison avec de la farine lorsqu’il était petit … Les importations de gluten en France ont augmenté de façon vertigineuse en un temps record.

    Pourquoi devient-on sensible au blé moderne?

    Pour des questions de rendement, le génome du blé a été modifié depuis quelques dizaines d’années, à l’aide de manipulations génétiques. Résultat, le blé d’aujourd’hui comprend 42 chromosomes, contre 14 à l’origine. C’est-à-dire que le patrimoine génétique du blé a été multiplié par trois de façon totalement artificielle. Je vous laisse imaginer ce que cela aurait comme conséquence sur l’homme si on procédait à de telles manipulations quand on voit déjà ce qu’il se passe quand il y a un chromosome en plus …

    Quelles sont les conséquences sur la santé?

    Le blé a été tellement transformé que notre organisme ne le reconnaît plus et devient donc allergisant ou intolérant. On imagine, aisément, les répercussions que cette substance collante peut avoir sur notre muqueuse intestinale, lorsqu’elle est absorbée de façon massive.

    Vous trouverez de surcroît du gluten partout dans l’alimentation. Il provoque l’encrassement de l’organisme, on dit qu’il est muco-producteur, c’est-à-dire qu’il favorise les glaires, la toux grasse ou encore l‘acné, autrement dit "les colles", mot cher aux naturopathes. Par ailleurs, cela entraîne aussi une digestion plus difficile et donc une baisse d’énergie et des ballonnements.

    En période de virus, est-ce réellement un plus pour votre organisme? J'en doute fortement.

    Nos ancêtres n’étaient donc pas concernés, comme nous le sommes, par toutes ces maladies qui ont comme origine un intestin irritable ou poreux.

    En revanche aujourd’hui l’abus de gluten favorise grandement les maladies inflammatoires qui prennent naissance à cause d’une hyper-perméabilité intestinale. On peut citer bien sûr les maladies digestives comme le côlon irritable, la maladie de Crohn, la candidose mais aussi l’eczéma, l’acné, le psoriasis, l’arthrose, l’autisme, la spondylarthrite ankylosante ou encore la fibromyalgie

    Et le cerveau dans tout ça …

    Cela n’est plus un secret pour personne. Le cerveau et les intestins sont reliés par le nerf vague, ensemble de connexions neuronales qui sert de moyen de communication entre ces deux organes. Environ 80 % des informations vont dans le sens ascendant c’est-à-dire des intestins vers le cerveau. On peut donc en déduire que si les intestins sont englués par trop de gluten, le cerveau le sera aussi.

    Quelle est donc la bonne attitude

    Face aux nombreuses répercussions sur la santé, encore une fois retrouvons du bon sens. Si on consomme du gluten de temps en temps, l’organisme saura gérer tant bien que mal, sauf si bien sûr on est intolérant (maladie cœliaque).

    En revanche si au quotidien nous absorbons du gluten en masse, l’inflammation pointera son nez avec son cortège d’ennuis. Cuisiner soi-même des produits frais est un préalable incontournable pour éviter les nombreux additifs à base de gluten.

    Préférer des céréales complètes et variez avec les céréales ou pseudo-céréales sans gluten. Sarrasin, fonio, amarante, quinoa, sorgho, riz complet, tapioca sauront régaler vos papilles par leurs saveurs variées.

    Par ailleurs ces céréales sont en général riches en acides aminés essentiels, en fibres et en minéraux. Vous pouvez les trouver sous forme de farine, semoule, graines et parfois pâtes. Le petit épeautre qui ne contient que 12 à 14 % d’alphagliadine est une céréale que je conseille sous certaines conditions car elle est assez proche en goût du blé et n’a pas été mutée, elle est souvent très bien tolérée.

    Si pour le moment, vous ne pouvez vous en passer, il est essentiel de consommer du pain au levain. La fabrication au levain est ancestrale, elle est plus longue qu’avec de la levure et permet donc aux levures et aux bactéries de prendre le temps de digérer une partie du gluten contenu dans la farine, même si ce n'est pas la panacée.

    Une dernière précaution

    Je vous conseille de bien lire les étiquettes, de nombreux produits dits «sans gluten» sont constitués de farines de riz blanc et de maïs.

    Ces deux céréales ont un index glycémique élevé et entraînent une absorption rapide du sucre dans le sang. Le sucre contenu dans ces aliments est donc rapidement assimilable et favorise à terme les mêmes problèmes de santé.

    Pour les gourmands

    Voici quelques recettes que j'ai perfectionnées et que j'utilise.

    Pour la petite info, je fabrique moi-même les farines avec un moulin à café.

    Cookies au chocolat sans gluten, ni lactose.

    Pain brioché sans gluten, ni lactose.

    Fondant au chocolat sans lactose et sans gluten

    Faire du pain ou des fonds de pâtes sans gluten

  • Le rééquilibrage alimentaire alcalin pour lutter contre l'acidose métabolique

    • Par vogot
    • Le 09/02/2021

    Suite à mes articles: Quelles sont les causes de l'acidose ?, Kéto, kézako ?, je voulais aborder le thème du rééquilibrage alimentaire alcalin.

    Depuis plusieurs décennies, l’alimentation occidentale industrialisée perturbe profondément l’équilibre acido-basique de notre organisme. Découvrez comment lutter contre cette acidification.

    Équilibre acido-basique et révolution industrielle

    La vie humaine requiert un niveau de pH dans le sérum sanguin très précis, aux alentours de 7,4. Ce niveau de pH est rendu possible par l’alimentation, elle-même influencée par le pH de l’environnement (terre et océans).

    Or, l'arrivée de l’agriculture intensive et de l’industrialisation ont profondément modifié le pH du sol et le pH des océans. En outre, le développement de l’industrie agroalimentaire a accentué les déséquilibres avec un accroissement des matières grasses saturées, des sucres simples, des conservateurs et autres additifs.

    Ainsi, l’alimentation occidentale contemporaine bouleverse les apports en minéraux, générant un déséquilibre entre potassium et sodium, au profit du sodium, et entre chlorure et bicarbonate, au profit du chlorure. Ces déséquilibres peuvent entraîner une acidose métabolique, dommageable notamment pour le squelette.

    À savoir: les excès de sodium et de chlorures engendrent de l’acidité tandis que l'abondance de potassium, de bicarbonate et de magnésium induisent une alcalinité.

    Les impacts du déséquilibre acido-basique sur l’organisme

    Lorsque l’alimentation est trop acide, l’organisme va devoir rétablir l’équilibre acido-basique en puisant dans ses propres ressources en potassium et en calcium, des minéraux qui « basifient ».

    Cette utilisation des ressources de l’organisme pour lutter contre les effets indésirables d’une alimentation déséquilibrée ainsi que de mauvaises associations alimentaires peut entraîner une déminéralisation. De fait, de nombreuses études suggèrent qu’une alimentation trop acide est néfaste pour la santé des os.

    En outre, une alimentation trop acide, notamment si elle est trop riche en protéines animales non compensées par des aliments alcalins, peut entraîner une calciurie, c’est-à-dire la présence de calcium dans les urines. Ce que les personnes souffrant de calculs rénaux veulent absolument éviter par exemple. En naturopathie, nous parlons de cristaux.

    Les chercheurs ont aussi pu démontrer qu'une alimentation plus alcaline était associée à des meilleurs indices de masse musculaire chez les femmes en bonne santé.

    Le rééquilibrage alcalin: une solution naturelle

    Quand la nourriture est métabolisée par l’organisme, la plupart des protéines produisent des acides tandis que la plupart des fruits et légumes produisent des «alcalis».

    Il convient donc de rétablir l’équilibre acido-basique de l’organisme en adoptant en priorité une alimentation saine et riche en fruits et légumes (le rééquilibrage «alcalin» ou acido-basique). Et ce, sans tenir compte de l’acidité en bouche des aliments.

    En effet, de façon totalement contre-intuitive, il apparaît que les aliments sucrés sont en réalités acidifiants pour l’organisme tandis que beaucoup d’aliments au goût acide sont au contraire basifiants. Par exemple, le sucre raffiné est l’un des principaux responsables du déséquilibre acido-basique tandis que le citron est l’un des aliments les plus basifiants !

    L’indice PRAL: un outil bien pratique

    PRAL est un acronyme signifiant: Potential Renal Acid Load (Charge acide rénale potentielle). Cet indice mesure en effet la charge acide rénale potentielle d’un aliment. Plus cet indice est élevé (supérieur à 0), plus l’aliment est acide pour l’organisme. Plus cet indice est faible (inférieur à 0) et plus il est alcalin.

    C'est ici que nous voyons que l'indice Nutriscore tant apprécié des politiques est biaisé!

    Exemples : la viande de bœuf présente un PRAL de +13,2 (effet acide), tandis que le radis présente un PRAL de -3,7 (effet basique).

    C’est grâce à cet indice que les scientifiques ont pu classer les aliments selon leur potentiel acide sur l'organisme.

    Liste des aliments les plus acides et les plus alcalins

    Les aliments les plus acides sont ainsi:

    • l’alcool, les sodas et le sucre raffiné (pH de 3 environ);

    • les produits laitiers, le café, la viande rouge, les pâtisseries et les aliments transformés (pH de 4 environ).

    Entre le pH 5 et le pH 8, on retrouve de nombreux aliments non transformés:

    • riz, betterave, volaille, pain, pommes de terre et jus de fruits (pH de 5 environ);

    • poissons, noix de coco, lait, œufs, légumineuses (pH de 6 environ);

    • eau du robinet et huiles végétales (pH de 7 environ);

    • maïs, bananes, pommes et poivrons (pH de 8 environ).

    Les aliments les plus alcalins quant à eux sont:

    • la salade, l’avocat, le kiwi, le céleri, l’aubergine mais aussi la papaye et le gingembre (pH de 9 environ).

    • la spiruline, les brocolis, les carottes, le citron, l’artichaut, le radis, les asperges et les raisins secs (pH de 10 environ).

    Car une alimentation équilibrée et dissociée ne consiste pas à évincer certains aliments jugés trop acides, à l’exception de ceux qui sont reconnus comme néfastes pour la santé (alcool, pâtisseries industrielle, aliments transformés, plats préparés, etc.). Il s’agit au contraire d’équilibrer la balance acido-basique.

    À savoir: comme on le voit, l’eau du robinet se situe généralement dans la tranche la plus neutre en termes de pH, en fonction des régions. Dans certains départements, l’eau est légèrement plus acide, dans d’autres, elle est légèrement plus basique (parfois jusqu’à un pH de 8,4).

    Quelques exemples concrets d’alimentation acido-basique

    Rien n’interdit de s’offrir un bon barbecue, entre amis, même si la viande (en particulier bovine) grillée dans un barbecue à cuisson verticale est considérablement acidifiante. En revanche, il convient de compenser cette acidité par des quantités importantes de brocolis ou autres légumes au cours du même repas, tout en limitant les céréales. Ainsi vous comprenez mieux l’intérêt de consommer des protéines aux repas du midi (Acides circulants), sans amidons.

    Vous pouvez aussi prendre des compléments alimentaires issus d’aliments alcalins, tels que le gingembre et la spiruline.

    De même, pour vous assurer de vous hydrater avec un pH élevé, il peut être intéressant d’utiliser de l’eau alcalinisée (Bien lire les étiquettes). Cela permet d’augmenter considérablement le pH de l’eau et de contrer ainsi efficacement la consommation de boissons et aliments acides.

    Pour rappel, conseils basiques

    • Consommer les fruits en dehors des repas afin d'en préserver vitamines et sels minéraux.

    • Boire de l'eau 15mn avant un repas ou 45mn après, pour ne pas diluer les vitamines hydrosolubles, entre autres.

    • Pas de café à la fin d'un repas ! La digestion / le transit seraient ralentis.

    • Bien suivre les associations alimentaires.

    Vous disposez désormais de toutes les clés pour lutter contre l’acidification de votre organisme et pour rétablir votre équilibre acido-basique.

  • Vitamine D3, quelles synergies ?

    • Par vogot
    • Le 09/02/2021

    L'autre jour, un de mes amis me rapportait qu'en période de Coronavirus, l'intérêt indéniable de prendre de la vitamine D3 se faisait pressente.

    Je l'informais que cela était nécessaire mais qu'il devait envisager en parallèle une refonte complète de son hygiène alimentaire.

    Je perçu une forme de peur dans ses propos, car il aurait voulu beaucoup plus de prévention, quand je lui ai rappelé :«le mieux est souvent l'ennemi du bien».

    Dans un premier temps un rééquilibrage alimentaire peut être très efficace, mais pas du style « régime équilibré », ou les fameux « 5 fruits et légumes par jour », non, non, non, votre corps mérite mieux. N'oubliez surtout pas que vous n'en avez qu'un!

    Équilibré, certes, mais surtout dissocié, sinon à quoi cela sert-il de consommer tant de calories par jour, si c'est pour que votre corps dirige les nutriments vers la direction sortie "selles ou urine", sans que ceux-ci n'aient joué leurs fonctions premières?

    Et puis, travailler sur un certain nombre de calories par jour à consommer, c'est un peu comme essayer de jouer au cerf-volant un jour sans vent. Vous aller devoir courir!

    Donc pour en revenir à la vitamine D3, j'ai lu sur certains sites, qu'il fallait éviter d'en prendre associé à l'échinéacée. Cause première, l'orage ou tempête de cytokines. Tiens donc...

    J'ai même été grandement surpris de lire qu'en période de Covid-19, la prise de compléments alimentaires devait être stoppée. Et hop ! Solution radicale s'il en est.

    Bien entendu, à titre préventif, je vous déconseille fortement cela.

    Vitamine D: rôle fondamental

    La vitamine D a une action sur plus de 600 gênes au niveau des alvéoles pulmonaires. Le déficit en vitamine D semble contribuer au développement de la détresse respiratoire aiguë. Or la majorité de la population adulte manque cruellement de Vitamine D (Il faut la doser régulièrement). De plus la Vitamine D diminue la libération de cytokines inflammatoires, celles-là même qui provoquent les décès. Plusieurs chercheurs du monde entier ont montré que la supplémentation en vitamine D permettait de diminuer significativement les niveaux d’interleukine-6 (une cytokine pro-inflammatoire). Manquer de vitamine D est donc très certainement un facteur de risque d’inflammation excessive, y compris au niveau pulmonaire.

    En 2017 le BMJ (British Medical Journal) publie une nouvelle méta-analyse montrant que «la vitamine D protège globalement des infections respiratoires». Dans cette étude également il est mis en évidence que les fortes doses prises tous les mois ou tous les trois mois via des ampoules sont inefficaces. C’est malheureusement la forme de vitamine D la plus souvent prescrite par les médecins.

    Par ailleurs la vitamine D joue un rôle fondamental sur l’immunité. De plus, elle agit aussi en produisant des substances naturelles anti-infectieuses actives contre les virus.

    Les Alkyglycérols

    Les alkylglycérols sont des lipides-éthers présents naturellement chez l’être humain, dans la moelle osseuse, la rate, le foie et le lait maternel, c’est-à-dire dans les organes directement impliqués dans le système immunitaire.

    • Stimulent la production des anticorps, des leucocytes (dont les Lymphocytes B), des érythrocytes et des plaquettes

    • Aident à lutter contre les maladies infectieuses

    • Ont un rôle bénéfique dans les allergies, les rhumatismes, le psoriasis et les inflammations

    • Accélèrent la cicatrisation

    • Favorisent l’élimination des métaux lourds et des pesticides…

    D’autres stimulants immunitaires aident également comme l’Echinacée ou le Shiitaké …

    Comme vous pouvez le voir, la prise de compléments alimentaires est une nécessité absolue. Bien entendu il existe certains intérêts économiques laissant préférer d'autres solutions à visées médicales. David contre Goliath, mais qu'en est-il d’Hippocrate et de son serment?

    Vitamine D3 et synergies

    Étant donné que les journaux ne cessent d'en parler...

    Chacun connaît désormais le rôle essentiel de la vitamine D sur la santé.

    Mais savez-vous quels composés bénéfiques associer à votre cure de Vitamine D3?

    Plusieurs études ont montré que la vitamine D3 végétale est la forme la plus stable et la plus biodisponible pour l’organisme. Il est donc préférable de privilégier cette forme.

    Première synergie très intéressante : unir ses bienfaits à ceux du magnésium.

    Je vous rappelle que cet oligo-élément indispensable contribue à un métabolisme énergétique normal, joue un rôle dans la division des cellules...

    Choisissez un complément hautement biodisponible, comme Magnésium marin + vitamine B6.

    Par ailleurs, je vous conseille vivement d'associer vitamine D3 et Echinacea Purpurea & Angustifolia, comme démontré ci-dessus.

    Cette super-plante est connue pour contribuer au fonctionnement du système de défense de l'organisme.

    Choisissez plutôt un extrait d'échinacée, comme Echinacea Purpurea & Angustifolia.

    Enfin, vous avez tout intérêt à combiner la « vitamine du soleil » avec une autre vitamine moins connue du grand public :

    La vitamine K, qui contribue à la coagulation sanguine normale, au maintien d'os normaux, etc. Pour en bénéficier sous une forme des plus efficaces, optez pour l'Huile végétale de bourrache.