E. Coli et aromathérapie : une stratégie adéquate ?
Tout le monde parle de la bactérie tueuse E.coli (Escherichia coli) qui a récemment fait plusieurs victimes en Allemagne. Ce type de bactérie (il y en a en fait plusieurs) est bien connu des professionnels de l’aromathérapie. En effet, certaines huiles essentielles anti-infectieuses se sont révélées efficaces sur de nombreuses souches et beaucoup de publications en ont fait état.
Faut-il en conclure que la prise d’huiles essentielles pourrait prévenir l’infection à e.coli, voire même assainir durablement les voies digestives infectées ?
Faisons le point, de quoi parle-t-on quand on évoque la bactérie tueuse ?
Il faut d’abord donner une information générale et objective sur E. Coli (Escherichia Coli). C’est une bactérie fréquente du tube digestif des animaux et de l’homme. La plupart des souches de E. Coli sont inoffensives. Certaines souches entéro hémorragiques (ECEH) provoquent cependant parfois des intoxications alimentaires graves suite à la consommation d’aliments contaminés (viandes mal cuites, légumes mal lavés).
Les symptômes des affections provoquées par E. Coli sont les nausées, les crampes abdominales, les vomissements et les diarrhées évoluant vers des épisodes de diarrhées sanglantes. Chez la plupart des personnes atteintes, la guérison est obtenue en une dizaine de jours, mais chez certains, l’infection peut conduire à une affection mortelle caractérisée par une défaillance rénale aigüe, une anémie hémolytique et une thrombopénie.
Quels sont les traitements ?
On pense évidemment aux antibiotiques… Le problème réside cependant dans l’inefficacité apparente des antibiotiques sur cette souche bactérienne particulièrement résistante. On comprend mieux les craintes du monde médical devant le développement de cette infection sans aucun moyen pour l’arrêter.
Et les huiles essentielles ?
Nous connaissons l’activité bactéricide (destruction de la bactérie) de plusieurs huiles essentielles au spectre anti-infectieux large. L’une des plus puissantes et des plus indiquées dans cette situation est la cannelle de Chine et la cannelle de Ceylan (écorce). En effet, l’évaluation de leur activité se mesure par la même méthode de biologie clinique que celle utilisée pour les antibiotiques. Les preuves existent et permettent une alternative efficace aux antibiotiques et ce n’est pas la première fois que les huiles essentielles chémotypées soignent, par exemple, les infections urinaires à E. Coli.
Quelles recommandations en cette période de crise ?
La première recommandation concerne l’hygiène : laver les fruits et légumes plusieurs fois en ajoutant un peu de vinaigre à l’eau de lavage, cuire les viandes à risque suffisamment (attention aux burgers et américains !), se laver les mains avec un détergent avant le repas ou, à défaut, le gel antibactérien Santitizer.
Que faire en prévention ?
Pour une protection optimale, rien n’est plus simple : Huile essentielle d'origan: 2 gouttes matin et soir aux repas, cinq jours sur sept pendant 3 à 4 semaines. A répéter selon la présence du risque infectieux. Nous faisons donc la même prévention que celle nécessaire pour les voyages en régions tropicales. Pour les personnes très sensibles du foie ou ne supportant pas l’origan, on peut agir de la même façon avec les capsules d'origan (synergie d’huiles essentielles assainissantes contenant moins d’origan).
Et en cas d’infection avérée ?
Si il y a infection déclarée, il faut obligatoirement utiliser la voie orale avec les mêmes capsules à raison de 3 capsules 4 fois par jour pendant 3 jours, puis 3 capsules 3 fois par jour pendant 7 jours supplémentaires. De plus, la synergie suivante doit être combinée à la voie orale :
HECT Cannelle de Chine (antibactérien) 3 ml, HECT Giroflier (antibactérien) 3 ml, HECT Basilic exotique (antispasmodique) 3 ml, HECT Menthe poivrée (antispasmodique) 3 ml, HECT Ciste ladanifère (antihémorragique) 2 ml, HV Noyaux d’abricot 16 ml S/ 20 gouttes sur le ventre toutes les heures (8 à 10 fois par jour) pendant une durée minimale de 5 à 7 jours. Le traitement utilise des huiles essentielles caustiques, raison pour laquelle vous les diluerez dans une huile végétale. Il se pourrait cependant qu’une rougeur légère apparaisse. Rien de plus normal sauf si le patient a une peau très sensible et/ou allergique.
Des conclusions à tirer ?
Devant l’absence de moyens médicamenteux, il y a urgence d’ouvrir son esprit vers d’autres outils thérapeutiques actifs. En infectiologie, les huiles essentielles priment sur tous les autres moyens. Sachons nous rappeler que le Tea Tree ou Arbre à thé détruit, preuve à l’appui, un virus H1N1… l’histoire n’est qu’un éternel recommencement. Les huiles essentielles soignaient la peste au Moyen Age ; aujourd’hui, elles soignent d’autres fléaux à peine différents. Songez-y, car ce sont les médicaments du futur.
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