Diabète gestationnel (de grossesse)
Introduction
Vous venez d’apprendre que vous êtes atteinte de diabète gestationnel, ou de "diabète de grossesse", cet article s’adresse à vous.
Le but est de vous informer, vous rassurer et vous aider à faire face à cette situation de la façon la plus simple possible.
Définition du diabète gestationnel (de grossesse)
Qu’est-ce que le diabète gestationnel ou "diabète de grossesse" ?
Le diabète gestationnel se définit par un taux de sucre (glucose) élevé dans le sang qui survient ou que l’on détecte pour la première fois durant la grossesse. Pour la quasi-totalité des femmes (98 %), il disparaîtra après la naissance du bébé.
Comment cela arrive-t-il ?
L’insuline, une hormone sécrétée par le pancréas, permet au glucose de pénétrer dans les cellules du corps pour être utilisé comme source d’énergie. Durant la grossesse, le placenta produit des hormones qui contrecarrent l’action de l’insuline. Ceci peut entraîner, chez certaines femmes, l’augmentation du glucose dans le sang (hyperglycémie), vers la fin du 2e et au 3e trimestre. C’est ce que l’on appelle le diabète gestationnel.
La femme enceinte peut ressentir une fatigue inhabituelle, une soif exagérée ou même une tendance à uriner plus souvent et en grande quantité. Ces symptômes peuvent être confondus avec ceux de la grossesse.
Pourquoi vous ?
En général, entre 3,7 et 18,0 % des femmes en sont atteintes.
Certains facteurs augmentent les risques d’être atteinte de diabète gestationnel :
- être âgée de 35 ans ou plus,
- une histoire de diabète dans sa famille,
- l’obésité,
- avoir déjà fait un diabète de grossesse auparavant,
- avoir déjà accouché d’un bébé de plus de 4 kg,
- faire partie de certains groupes ethniques (femmes de descendance autochtone, latino-américaine, asiatique, sud-asiatique et africaine),
- si vous prenez des corticoïdes.
Même en l’absence de l’un ou plusieurs de ces facteurs, il est possible de développer le diabète gestationnel.
Pourquoi traiter le diabète gestationnel ?
Si le taux de glucose n’est pas contrôlé, les risques suivants peuvent survenir :
Pour la mère
- sensation de fatigue accentuée,
- risque accru d’infection (vessie, rein, vagin en particulier),
- surplus de liquide amniotique qui peut provoquer un accouchement prématuré (Polyhydramnios),
- risque plus élevé de césarienne,
- hypertension plus fréquente lors de grossesses diabétiques et représentant un facteur prédisposant à une grossesse à risque (Éclampsie ou prééclampsie).
Pour le fœtus
- naissance d’un bébé plus gros que la normale (Macrosomie), avec les difficultés que cela peut provoquer à l’accouchement (d’où une fréquence accrue de recours à la césarienne),
- hypoglycémie du nouveau-né : à la naissance, le bébé ne reçoit plus de glucose de sa mère. Comme son pancréas a été habitué à fabriquer plus d’insuline que la normale (en réaction au surplus de glucose que lui transmettait sa mère), la glycémie du nouveau-né risque alors de diminuer sous les valeurs normales,
- autres troubles : ictère néonatal (jaunisse), surtout si le bébé est prématuré, hypocalcémie (manque de calcium dans le sang) et certains troubles respiratoires.
N.B. : Le diabète gestationnel n’augmente pas les risques de malformations pour votre enfant. Toutes ces complications s’observent surtout lorsque le diabète gestationnel n’est pas contrôlé.
Le traitement et le contrôle du diabète gestationnel
Gymnéna et chrome
Le gymnema et le chrome offrent un moyen simple et efficace de maintenir un taux de glycémie optimum dans le sang. Utiles sous contrôle naturopathique aux diabétiques de type 1 et 2, ces actifs permettent à chacun d'entre nous de prévenir les divers risques liés à une mauvaise glycémie et de limiter l'embonpoint.
Le gymnema est une plante poussant dans les forêts tropicales du nord et de l'ouest de l'Inde, dont vertus thérapeutiques sont connues depuis longtemps. Elle contient en effet un ensemble de molécules, réunies sous le nom d'acide gymnémique, qui ont pour propriétés de régénérer les cellules du pancréas secrétant l'insuline (l'hormone chargée de l'assimilation du sucre par l'organisme) et d'améliorer l'assimilation du glucose en augmentant l'activité enzymatique à ce niveau. Le gymnema freine par ailleurs l'action stimulatrice de l'adrénaline sur le foie, réduisant ainsi la production de glucose et donc le taux de sucre dans le sang. Supprimant, enfin, la perception des saveurs sucrées, le gymnema est très utile pour les victimes du grignotage et des barres de chocolat...
Le chrome est, quant à lui, le principal minéral qui intervient dans la sécrétion d'insuline. Il en accroît également la capacité à se lier aux cellules cibles. Les études cliniques montrent que le chrome peut être bénéfique pour ceux qui souffrent d'intolérance au glucose.
Pour inhiber la perception des saveurs sucrées : ouvrir une gélule et en disposer le contenu directement sur la langue ou dans une infusion.
Que dois-je faire pour contrôler le diabète durant ma grossesse ?
L’action la plus importante est sans doute de bien suivre un rééquilibrage de votre alimentation. Il ne s’agit pas, bien sûr, de perdre du poids !
Vous devrez rencontrer un(e) naturopathe qui seul(e) vous expliquera en quoi consiste ce plan. Le suivi du plan d’alimentation et l’adoption de saines habitudes de vie (gestion du stress, activités physiques, sommeil et repos) seront suffisants pour contrôler le diabète de grossesse chez plus de la moitié des femmes.
Pour les autres, les traitements naturels de l'insuline seront nécessaires.
L’activité physique devrait être encouragée selon le type, la durée et l’intensité qui conviennent à la femme enceinte. On tiendra aussi compte des autres facteurs de risque de la grossesse.
Les activités physiques choisies doivent être effectuées en douceur et avec prudence. La marche, le yoga, la natation, la bicyclette, les travaux ménagers ainsi que les exercices prénataux supervisés constituent des activités physiques acceptables et peuvent contribuer à abaisser la glycémie. Il faut cependant discuter avec votre naturopathe avant de débuter tout programme d’activités physiques.
L’alimentation, plus importante que jamais !
Toutes les femmes enceintes devraient idéalement recevoir des conseils de rééquilibrages alimentaires sur leurs besoins en éléments nutritifs pendant la grossesse.
Toutefois, lorsque le diabète gestationnel se développe, il est essentiel d’avoir un suivi avec un(e) naturopathe. Une alimentation saine comblera vos besoins nutritionnels, ainsi que ceux de votre bébé, en plus de favoriser un gain pondéral suffisant et un contrôle optimal de votre glycémie. Il est essentiel de consommer 3 repas et 3 collations équilibrés par jour et ce, à des heures régulières. Ceci vous permettra de répartir votre consommation de glucides sur toute la journée et, conséquemment de rencontrer plus facilement vos besoins nutritionnels et de mieux contrôler votre glycémie.
De plus, en changeant la nature des glucides consommés et en privilégiant les aliments riches en fibres, vous favoriserez un meilleur contrôle des glycémies post-prandiales (après les repas). En attendant votre rencontre avec un(e) naturopathe, je vous donnerai des directions à privilégier (voir plus bas).
Collation du soir
Votre enfant a besoin de vous pour se nourrir. Il est important d’éviter les longues périodes sans manger. Une collation plus consistante en soirée est recommandée. Celle-ci doit comprendre une source de protéines et de glucides. Un bol de céréales à grains entiers avec du lait végétal (amande, riz, soja, coco) ou un yogourt avec des noix natures sont des choix intéressants.
Alcool
Vous devriez bannir toutes consommations alcoolisées durant votre grossesse. Le placenta ne filtre pas l’alcool, il passe donc directement du sang de la mère au sang du bébé pouvant ainsi lui causer des dommages importants. Les effets de la consommation occasionnelle d’une petite quantité sont inconnus, donc, mieux vaut s’abstenir.
Les substituts de sucre
La stévia
La stévia, traditionnellement utilisée par la phytothérapie en Amérique Latine a des effets hypoglycémiants (baisse du taux de sucre sanguin), hypotenseurs (baisse de la tension artérielle) et réduit la fertilité.
Autres considérations
Il pourrait être nécessaire de prendre des suppléments de vitamines (acide folique et vitamine D) et de minéraux (fer et calcium) durant votre grossesse.
Je vous encourage à prendre chaque jour une multivitamine contenant 0,4 mg d’acide folique et de vous assurer que celle-ci contienne également 16 à 20 mg de fer.
Parlez-en à votre naturopathe. Certains suppléments ou produits de santé naturels sont contre-indiqués lors d’une grossesse.
Si vous prenez des repas au restaurant, n’hésitez pas à demander de remplacer une portion de féculent par une portion de légumes et de demander un verre de thé vert plutôt qu’un café. En effet, la caféine traverse la barrière placentaire et est diffusée dans les tissus du fœtus. Il faudrait limiter votre consommation de boissons contenant de la caféine durant votre grossesse à deux tasses ou moins par jour (café et boissons gazeuses, le thé ayant des propriétés bénéfiques).
Quant à la consommation d'infusions, la modération est aussi à conseiller, compte tenu des effets indésirables de certaines d’entre elles (camomille). Je recommande tout au plus deux à trois tasses par jour.
La consommation réduite de toutes ces boissons est conseillée afin de ne pas compromettre la consommation de boissons plus nutritives, notamment les laits végétaux.
Je vous rappelle aussi l’importance de bien lire les étiquettes des plats cuisinés ou produits de grande distribution pour obtenir des informations nutritionnelles. D’ici votre consultation en naturopathie, notez vos questions et les sujets que vous désirez aborder (prise de substituts du sucre, valeurs nutritionnelles sur les étiquettes, choix de repas au restaurant) afin de ne rien oublier et de tirer le meilleur parti possible de cette rencontre.
Vous pourriez aussi apporter un journal alimentaire dans lequel vous auriez inscrit tout ce que vous avez mangé et bu durant 8 jours. En suivi thérapeutique, je vous fournis un dossier au format pdf.
Qu’arrivera-t-il après la grossesse ?
Votre enfant peut-il être diabétique à la naissance ?
Votre enfant ne court pas plus de risque d’être diabétique à la naissance qu’un enfant né d’une mère non atteinte de diabète gestationnel.
Pourrez-vous allaiter?
Je vous recommande fortement d’allaiter, étant donné les nombreux avantages pour vous et votre bébé. Si vous allaitez, vous n’avez qu’à suivre le même plan d’alimentation (qualité et quantité) que vous aviez à la fin de votre grossesse, en suivi naturopathique.
Serez-vous diabétique après la naissance de votre enfant ?
Comme je l’ai déjà mentionné plus tôt, chez 98 % des femmes, les glycémies redeviennent normales après l’accouchement, et souvent le jour même. En pratique, on vous demandera de faire un test d’hyperglycémie provoquée par voie orale dans les 6 mois suivant l’accouchement. Ceci a pour but de vérifier si votre tolérance au glucose est redevenue normale. Toutefois, sachez qu’avec les années qui passeront, les risques que vous deveniez diabétique de type 2 iront en augmentant, surtout si vous conservez un excès de poids après votre grossesse.
Pour cette raison, je vous conseille, après votre grossesse, de :
- continuer à surveiller votre poids et de maintenir une alimentation saine,
- cumuler au moins 30 minutes d’activités physiques de type aérobie, effectuées à une intensité modérée, tous les jours ou presque,
- passer un test de dépistage du diabète sur une base annuelle,
- consulter votre naturopathe si vous prévoyez une prochaine grossesse.
Sachant que le diabète peut augmenter à long terme les risques de maladies cardiovasculaires, je vous recommande dès maintenant de cesser de fumer définitivement et d’être suivie régulièrement par votre naturopathe si vous faites de l’hypertension artérielle (haute pression).
Principes de base d’une alimentation saine
À quoi sert de bien manger pour une personne prédiabétique ou diabétique ?
Une bonne alimentation permet de :
- mieux contrôler votre glycémie, votre tension artérielle et votre bilan lipidique (cholestérol et triglycérides),
- agir sur l’excès de poids,
- combler vos besoins en énergie, vitamines et minéraux,
- favoriser votre bien-être,
- profiter du plaisir qu’apporte un bon repas.
Pourquoi l’alimentation fait-elle varier votre glycémie ?
Votre glycémie est influencée en grande partie par les glucides que vous consommez. Les glucides sont des nutriments essentiels au fonctionnement de votre organisme. Il est donc important de ne pas les éliminer et de bien les répartir tout au long de votre journée. On retrouve des glucides sous forme naturelle dans plusieurs aliments : féculents, fruits, lait, yogourts, légumineuses.
Il y en a également sous forme ajoutée dans de nombreux autres aliments : boissons sucrées, bonbons, gâteaux, etc.
Qu’ils soient "naturels" ou pas, les glucides sont transformés en glucose pour fournir de l’énergie. En présence de diabète, l’organisme n’utilise pas efficacement le glucose, il peut ainsi s’accumuler dans le sang.
Quels sont les principes de base d’une alimentation saine ?
- prenez trois repas par jour à des heures régulières,
- évitez de sauter des repas,
- visez un intervalle de 4 à 6 heures entre les repas,
- limitez votre consommation d’aliments riches en sucres raffinés et peu nutritifs tels que les boissons gazeuses, gâteaux, tartes, biscuits, bonbons, confitures, chocolats, sirop, miel, etc.;
- privilégiez les aliments riches en fibres alimentaires : pains, céréales, légumes, fruits frais, légumineuses, noix et graines;
Comment planifier un repas équilibré ?
Commencez votre journée avec un déjeuner complet. Ce premier repas composé de céréales (protéines) et d’un fruit favorisera le contrôle de votre poids et de votre prédiabète ou de votre diabète. Du lait végétal peut également y être ajouté.
Hydratez-vous plusieurs fois par jour, l’eau est la boisson idéale lorsque vous avez soif !
La santé de votre bébé en dépend.
Le tableau suivant vous propose des choix alimentaires de qualité. Une entrevue avec un(e) naturopathe est essentielle afin de déterminer vos besoins spécifiques.
LEGUMES |
Mangez au moins un légume vert foncé et un légume orangé chaque jour. Consommez les légumes de préférence à leurs jus. Préparez-les avec peu ou pas de matières grasses et de sel. Exemples :
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FECULENTS |
Privilégiez les aliments sous forme de grains entiers riches en fibres alimentaires. Exemples :
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PROTEINES |
Assurez-vous d’avoir une source de protéines à chacun de vos 3 repas. Consommez au moins 2 repas de petits poissons (sardines, maquereaux, etc) par semaine. Consommez souvent les substituts de viande tels les légumineuses, la spiruline et le tofu. Bannissez les charcuteries et les viandes rouges. Enlevez le gras visible et évitez la peau des volailles. Exemples :
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FRUITS |
Privilégiez les fruits frais de préférence aux jus. Exemples :
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SUBSTITUTS DE LAIT |
Bannissez les produits laitiers. Ajoutez de la variété avec les boissons de soya. Exemples :
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Les collations sont-elles obligatoires ou des gourmandises ?
En plus des trois repas par jour, les collations peuvent faire partie d’une alimentation saine. Répartir les calories et les glucides tout au long de la journée permet au corps de les utiliser de façon plus efficace favorisant ainsi le contrôle des glycémies et même du poids.
Les signaux de faim, les glycémies capillaires et l’activité physique peuvent vous aider à savoir si vous avez besoin d’une collation. Celle-ci est souvent nécessaire s’il y a plus de 4 à 6 heures entre vos repas.
Favorisez le lait végétal et ses substituts ainsi que les aliments riches en fibres alimentaires (fruits, légumes, noix, produits céréaliers de grains entiers).
Les aliments peu nutritifs contenant des sucres concentrés et des matières grasses (galettes du commerce, gâteaux, boissons gazeuses, croustilles, etc.) ne sont pas recommandés car ils renferment souvent beaucoup de calories et plusieurs d’entre eux sont peu rassasiants.
Voici quelques suggestions de collations pouvant être intégrées à votre plan alimentaire :
- 250 ml (1 tasse) de lait végétal ou de boisson de soya enrichie;
- 125 ml (½ tasse) de yogourt aux fruits;
- 2 tranches d’ananas;
- 125 ml (½ tasse) de compote de pomme sans sucre ajouté et 12 amandes natures;
- 1 poire fraîche un fruit de saison);
- 250 ml (1 tasse) de crudités et quelques pois chiches;
- un mélange de graines (tournesol, pin, courge,...).
Toutefois, les collations ne sont pas obligatoires, ni systématiques. Intégrez-les dans la journée si vous en avez besoin.
La faim, la présence d’hypoglycémies fréquentes, un repas retardé ou incomplet nécessitent la prise d’une collation.
À quelle heure devez-vous prendre votre collation ?
La collation sert à combler un espace trop long entre deux repas. Idéalement, la collation se place 2 à 3 heures après un repas équilibré si la faim survient. Si vous êtes traité à l’insuline ou à risque d’hypoglycémie nocturne, je vous suggère de prendre une collation en soirée, juste avant d’aller au lit.
Est-ce que les jus de fruits sans sucre ajouté sont recommandés en collation ?
Non !!!! Je conseille de consommer les jus de fruits purs à 100 % en petite quantité (125 ml ou ½ tasse) accompagnés d’un repas pour limiter leur vitesse d’absorption de l’estomac vers l’intestin.
Les fruits entiers sont des choix à privilégier.
Astuce: Sachez différencier la collation du grignotage !
Pourquoi privilégier les aliments riches en fibres ?
Les fibres alimentaires sont une sorte de glucides résistant à la digestion. Elles ne font pas augmenter la glycémie et sont des "coupe-faim" efficaces par leur effet sur la satiété. En adoptant une alimentation riche en fibres alimentaires, vous aurez des bénéfices notoires sur le contrôle de votre diabète et de votre poids, en plus de réduire vos risques de maladies cardiovasculaires.
Les fibres jouent plusieurs rôles :
- ralentissent l’absorption des glucides dans le sang,
- abaissent le taux de cholestérol sanguin,
- diminuent les risques de maladies cardiovasculaires,
- favorisent le contrôle du poids,
- aident à la régularité de la fonction intestinale.
Meilleures sources:
- Légumes et fruits
- Produits céréaliers de grains entiers
- Légumineuses
- Noix et graines
- Psyllium
Comment pouvez-vous intégrer les oméga-3 dans votre alimentation ?
Les oméga-3 sont un type de matières grasses essentielles qui peuvent apporter plusieurs bienfaits à votre santé. Ceux-ci offrent une protection contre les maladies cardiovasculaires; ils agissent favorablement sur votre tension artérielle et vos triglycérides sanguins.
Voici quelques suggestions afin d’augmenter votre consommation en oméga-3 :
- privilégiez les petits poissons gras : sardine, maquereau,
- les graines de lin moulues peuvent être intégrées dans le yogourt, les céréales et les salades,
- utilisez l’huile de colza dans vos recettes et vinaigrettes (vinaigre de cidre),
- quelques noix de Grenoble peuvent constituer un bon choix de collation.
Ainsi, dans une saine alimentation, il est important de privilégier les bons gras en quantité modérée.
Le sodium
Est-ce qu’il y a des risques reliés à une consommation élevée de sodium (sel) ?
Le sodium est un élément à surveiller dans votre alimentation car il peut augmenter la tension artérielle ainsi que les risques de développer des maladies cardiovasculaires et rénales. Les aliments en conserve dont les soupes et sauces, les bouillons en poudre ou concentrés, les mets surgelés, les charcuteries et viandes fumées, les marinades et condiments sont tous des aliments à teneur élevée en sodium qui doivent être consommés le moins souvent possible.
Les meilleurs moyens de réduire votre apport en sodium sont de :
- cuisiner des repas à base de produits frais (légumes, fruits, produits céréaliers à grains entiers, viandes, volailles et poissons non transformés),
- limiter les mets de restaurants et autres plats cuisinés,
- remplacer la salière par des herbes fraîches ou séchées (mélange de céleri, romarin, basilic, persil, par exemple),
- rehausser les saveurs avec des vinaigres de cidre aromatisés, du jus de citron et des épices.
On sait maintenant (et depuis fort longtemps en naturopathie) que les régimes et les diètes restrictives sont infructueux pour la perte de poids à long terme. Un programme d’intervention basé sur l’amélioration graduelle de vos habitudes de vie est encouragé. Ces changements doivent inclure l’adoption de saines habitudes alimentaires, la pratique régulière d’activités physiques et une compréhension des comportements alimentaires (hyperphagie, boulimie, jeûne, etc.). Le support d’un(e) naturopathe peut s’avérer nécessaire dans votre démarche. L’intégration de nouvelles habitudes nécessite environ 3 à 4 semaines. Dans certaines situations, l’objectif sera de maintenir vos saines habitudes de vie afin de stabiliser votre poids actuel et d’éviter un gain.
Conclusion
Le suivi de votre diabète va peut-être vous sembler exigeant, mais il est primordial pour votre bien-être et celui de votre enfant. Alors, si vous avez des interrogations ou des inquiétudes, n’hésitez surtout pas à en parler avec un professionnel de la santé. Le médecin, l’infirmière, le pharmacien et le naturopathe font équipe avec vous afin de vous fournir l’information et le soutien nécessaires au bon cheminement de votre grossesse.
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