dépression
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Surpoids, anxiété, humeur dépressive, le rôle-clef de la sérotonine
- Par vogot
- Le 23/02/2021
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En France, la consommation d’antidépresseurs a été multipliée par sept en vingt ans. Parmi les plus en vogue, ceux que l’on appelle les IRS (Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine) dont la fonction est d’éviter la pénurie de cette substance essentielle à l’échange d’informations entre les cellules nerveuses.
La médecine naturelle raisonne autrement. Elle a découvert dans la graine d’une plante africaine, le Griffonia simplicifolia – un précurseur de la sérotonine – le 5-htp (5 hydroxy-tryptophane).
Le rôle fondamental de la sérotonine
Pour comprendre la fonction de la sérotonine, voici quelques éléments de biologie :
La plupart des cellules vivantes sont rondes – comme un œuf au plat – avec le jaune au centre qui est le noyau.
Du noyau des cellules nerveuses appelées neurones, partent des dendrites un peu comme les branches d'un arbre qui atteignent d’autres cellules voisines. Notre cerveau par exemple est un ensemble de neurones connectés entre eux par ce système.
Les dendrites, semblables à des bras, permettent la communication entre les différents neurones.
Les neurones ne sont pas soudés entre eux. Chacun est séparé de son voisin par un espace très mince. Ils se touchent un peu comme à la manière d’une poignée de mains. Cette dernière partie appelée synapse fait communiquer entre elles les cellules nerveuses en transmettant des messages grâce à des molécules chimiques : les neuromédiateurs. Parmi ceux-ci, la sérotonine est le plus important.
La sérotonine agit à l’image d’un pont entre deux cellules. Un peu à la manière d’un messager, elle prévient et ordonne au cerveau par exemple de retirer la main d’une casserole trop chaude. Mais surtout elle participe à la régulation dans l’organisme de multiples fonctions indispensables : l’humeur, la satiété, le seuil de douleur, et a un rôle majeur dans le sommeil.
À chaque respiration que nous prenons, chaque pensée que nous avons, chaque muscle que nous contractons, nos cellules nerveuses envoient des signaux électriques et chimiques à notre système nerveux si complexe. Sans sérotonine, on imagine aisément que les êtres humains ne pourraient pas vivre…
La sérotonine est la substance la plus impliquée dans l’étymologie et le traitement de divers désordres, particulièrement ceux du système nerveux central, incluant l’anxiété, la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs (T.O.C), la schizophrénie, les crises de panique, l’obésité (avec certitude), la souffrance, les crises hypertensives ainsi que certains troubles vasculaires, la migraine, et la nausée.
Sérotonine et dépression
Une étude intéressante a été conduite dont le protocole consistait à nourrir des « cobayes » volontaires avec un mélange de tous les acides aminés essentiels, excepté en tryptophane (c’est à partir du tryptophane qu’est fabriquée la sérotonine).
Ce type d’alimentation oblige l’organisme à utiliser des protéines, et tant qu’il a besoin de tryptophane, il le déloge dans le sang ou ailleurs dans les tissus de l’organisme.
En l’espace de 5 heures, la quantité de tryptophane des sujets étudiés avait chuté de 80 %. Les chercheurs ont alors noté une baisse significative du niveau de sérotonine.
Les scientifiques ont mis en évidence que, dans de nombreux cas et particulièrement chez les personnes ayant des antécédents d’épisodes dépressifs, qu’un véritable changement négatif de l’humeur s’opérait.
Il existe donc une corrélation entre l’humeur et le faible niveau de sérotonine, et également entre des taux faibles de tryptophane et la dépression. D’ailleurs les antidépresseurs actuels tels que Prozac, Zoloft, Deroxat… sont appelés « Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine » (IRS) car ils économisent la sérotonine et gèrent ainsi la pénurie ! Mais hélas pas les effets secondaires.
Douleurs et migraines
Chez les migraineux, les crises débutent souvent lorsque les taux sanguins de sérotonine baissent significativement. Plusieurs tests ont d’ailleurs montré que les drogues qui faisaient baisser le taux de sérotonine induisaient une souffrance migraineuse. En augmentant les taux de sérotonine dans le système nerveux central, les scientifiques ont démontré que l’on pouvait augmenter le seuil de tolérance à la douleur, diminuant ainsi la souffrance et sa perception.
Un autre élément important que les chercheurs ont mis en évidence est le fait que certains médecins prescrivent quelquefois des antidépresseurs dans l’indication de douleurs chroniques parce que ces derniers augmentent le taux de sérotonine au niveau du système nerveux central, soulageant ainsi la douleur chez certains patients ; c’est un traitement supplémentaire dans l’arsenal thérapeutique du traitement de la douleur chronique. Très certainement une grande part des thérapies nouvelles dans ce domaine sera issue de la recherche sur la sérotonine.
Cette zone de recherche est, aujourd’hui, en plein développement et semble promise à un bel avenir, car le soulagement à long terme de la douleur reste une bataille importante pour la médecine. Et la sérotonine jouera incontestablement un rôle capital dans ce domaine.
Sérotonine et surpoids
L’idée que la sérotonine peut affecter l’appétit date d’à peine 25 ans. Actuellement, une théorie solidement étayée émerge de plusieurs programmes de recherche qui laisse à penser que lorsque le cerveau concentre plus de sérotonine au niveau de l’hypothalamus, la zone qui régule la satiété et la faim, la satiété augmente et l’on mange moins.
Lorsque l’on augmente le taux de sérotonine dans l’organisme, la sensation de faim diminue et donne l’agréable sentiment d’être rassasié. En ce qui concerne la régulation de la satiété, la sérotonine est fortement impliquée dans ce processus (c’est-à-dire le fait de diminuer la sensation de faim pour diminuer les apports caloriques).
Un exemple concret et frappant pour illustrer ces propos c’est la commercialisation, il y a quelques années, de deux médicaments pouvant réduire la sensation de faim (Isomeride, Sibutral) dans la lutte contre l’obésité. Ils sont aujourd’hui retirés du marché à cause des effets secondaires dus à leurs molécules chimiques très nocives, bien évidemment. Leur mode d’action principal était d’augmenter les taux de sérotonine et de noradrénaline, un autre neuro-médiateur, au niveau du système nerveux.
Sérotonine et sommeil
Le sommeil, ainsi que sa qualité sont largement fonction de la production de mélatonine. Cette hormone, qui règle les cycles de sommeil et de veille et qui est sécrétée au cours de la nuit au niveau de la glande pinéale, est produite à partir de la sérotonine qui, elle, est active pendant les périodes d’éveil et prépare le sommeil. Ainsi, un faible taux de sérotonine rend le sommeil plus difficile.
Le 5-htp : un précurseur de la sérotonine
Alors ne pourrait-on pas remédier à tous ces maux en prenant par exemple une gélule de sérotonine ?
Hélas non ! Car la sérotonine est détruite au niveau de l’estomac par les sucs gastriques et ne peut pas parvenir jusqu’au système nerveux.
Par contre on peut utiliser une substance, le 5-htp qui en est le précurseur (la sérotonine étant le 5-ht).
La graine de Griffonia simplicifolia : du 5-htp 100 % naturel
Les graines d’une plante que l’on trouve en Afrique – le Griffonia simplicifolia – contiennent, à l’état naturel environ 15 % de 5-htp, et même jusqu'à 30%. Là où la chimie propose d’économiser la sérotonine déjà présente dans l’organisme, la présence de son principal précurseur dans la graine de Griffonia permet d’en assurer un réapprovisionnement régulier, immédiatement utilisable par l’organisme.
Il y a ainsi renouvellement de l’apport, mécanisme sans turbulences et plus conforme à la notion d’équilibre ou de rééquilibrage, principe majeur de la médecine holistique.
Mode d’emploi
Il est conseillé d’utiliser le Griffonia à l’état naturel car le 5-htp est fragile et il est préférable de ne pas prendre d’extraits ni d’autres formes altérées par le chauffage ou l’utilisation de solvants.
La prise de vitamine B6, associée au magnésium et au calcium marin, lui confère une efficacité plus grande par un effet de synergie.
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Déprime, moral dans les chaussettes: supplémentez-vous en cas de coup de blues
- Par vogot
- Le 15/01/2021
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Vous ressentez une baisse de moral ? Vous traversez une période compliquée ? Quelques substances naturelles peuvent vous aider à remonter la pente et à retrouver la forme.
Le millepertuis : une plante vivace longtemps utilisée pour «chasser le Diable»
Hypericum perforatum, herbe de la Saint-Jean, Saint-John’s wort : le millepertuis est une plante herbacée vivace qui pousse naturellement dans les talus et les prés, et qui connaît bien des noms et des usages, depuis des siècles, dans toute l’Europe.
Au Moyen-Âge, on l’utilisait en application locale contre les brûlures superficielles, les piqûres d’insectes... mais aussi et surtout comme « chasse diable » (autrement dit, pour faire fuir les esprits tourmenteurs).
Et en effet, si le millepertuis est aujourd'hui très étudié et utilisé, c’est surtout pour ses effets bénéfiques en cas d’anxiété et d'états de déprime. Le millepertuis contient en fait des substances actives qui agiraient comme inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, de la dopamine et de la noradrénaline, les fameuses «hormones du bonheur».
Ainsi, une cure de millepertuis (en gélules ou sous forme liquide) contribue à l'équilibre émotionnel et au bien-être général, tant sur le plan mental que physique, et participe à maintenir un sommeil de qualité et une humeur positive.
L’ashwaganda : une plante ayurvédique pour l'équilibre émotionnel
Aux côtés du basilic sacré, l’ashwagandha, Withania somnifera de son nom botanique, est l’une des plantes majeures de la tradition ayurvédique, cette médecine traditionnelle et millénaire indienne qui entend rééquilibrer le corps et l’esprit.
Riche en pipéridine, pyrazole, pyrrolidine et autres alcaloïdes, mais aussi en withanolides, bêta-sitostérol et autres phytostérols, l’ashwaganda a une composition proche de celle du ginseng, d’où son surnom de «ginseng indien». Cette plante ayurvédique contient également de nombreux acides aminés essentiels et des oligo-éléments.
Plante dite «adaptogène», c’est-à-dire que ses effets s’adapteraient aux besoins de l’organisme, elle est utilisée en médecine traditionnelle à de nombreux effets. Mais surtout, plusieurs études ont démontré que l’ashwagandha est un excellent support en période d’anxiété et de tension nerveuse et mentale car elle contribue à la relaxation, à l'équilibre émotionnel et au bien-être général.
Une cure d'ashwaganda peut donc se révéler très utile en cas de baisse de moral ou d’anxiété passagère.
La valériane : une plante médicinale qui contribue à soutenir le bien-être mental
Mentionnée déjà par plusieurs médecins grecs tels qu’Hippocrate, Dioscoride ou Galien, la valériane est une plante médicinale ancestrale en Europe et en Asie. On la retrouve aujourd’hui dans de nombreux traitements de phytothérapie, notamment pour le sommeil.
Acide valérénique, valépotriates, glutamine, etc. : la valériane contient de nombreuses molécules, certaines spécifiques, d’autres non.
Toutefois, il semble que l’administration de chacune de ces molécules de façon séparée n’ait pas d’effet significatif alors que l’administration d’extrait de Valeriana officinalis, le nom botanique de cette plante médicinale ancestrale, même en double aveugle, présente des résultats positifs tant sur l’anxiété que sur le sommeil.
Ainsi, si les mécanismes de la valériane restent aujourd’hui méconnus, il est admis que la plante aide à maintenir une qualité normale de sommeil, à faire face à un mode de vie chargé ou à un état d'irritabilité, et participe à induire un sentiment de bien-être. Sous la forme de bourgeons glycérinés, en gemmothérapie, la valériane, grâce à son action sédative, saura vous procurer un sommeil de meilleure qualité.
La mélisse : le piment des abeilles anti-stress
Elle est originaire d'Asie Mineure. C'est un arbrisseau vivace qui pousse sous forme de touffe. On le retrouve dans toutes les régions tempérées du globe.
Les feuilles ovales sont rugueuses et dégagent une odeur citronnée lorsqu'on les froisse. Les tiges sont dressées, velues et mesurent de 30 à 70 cm de haut. Les fleurs sont blanches et en forme de cloche. Elles produisent un nectar très apprécié des abeilles, qui l'utilisent pour le miel.
Son nom nous vient du grec «melissophullon» qui signifie «feuille à abeilles».
Aldéides terpéniques (citronellal et citral), flavonoïde, polyphenol (eugénol, géraniol), la mélisse contient de nombreuses molécules, certaines spécifiques, d’autres non.
La mélisse est la plante anti-stress par excellence. Elle est permet de se relaxer, calme la tachycardie, les palpitations cardiaques, combat les infections virales. La mélisse est sédative, traite les spasmes gastro-intestinaux, les flatulences, colites, crampes … , la nervosité, l'insomnie.
En usage interne, la mélisse est donc tout particulièrement indiquée pour ses propriétés calmantes globales.
En usage externe, la mélisse est utilisée pour combattre l'herpès labial, traiter les écorchures et coupures mineures.
La formule Mélisse et Valériane par exemple, contient de la valériane et de la mélisse, pour leurs capacités à contribuer à une relaxation optimale.
Le lithium orotate: redoutablement efficace en cas de dépression
Le lithium est un minéral alcalin appartenant à la même famille que le sodium et le potassium. Déjà utilisé dans l’Antiquité pour combattre les manies, il est toujours prescrit en médecine dans le traitement de la psychose maniaco-dépressive, encore nommée dépression bipolaire, où il se révèle redoutablement efficace.
Le lithium est également utilisé avec succès dans des cas de dépressions unipolaires récurrentes et de déficits sérotoninergiques entraînant des comportements compulsifs et toxicomaniaques (aide au sevrage du tabac et de l’alcool). Efficace sur les œdèmes et les excès de sodium. A utiliser en cas de migraines, pour en diminuer les douleurs. Aide à combattre les troubles de l’humeur. Le lithium orotate est indiqué pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. Ce complément est utile pour prévenir le déclin cognitif.
L’éleuthérocoque : l'excellent «ginseng de Sibérie»
Arbuste épineux dont on utilise la racine en phytothérapie, l’éleuthérocoque pousse dans des conditions extrêmes, au cœur de la Sibérie. Ce «ginseng sibérien» est lui aussi classé parmi les adaptogènes par les phytothérapeutes.
L’Eleutherococcus senticosus est réputé pour ses effets sur la santé physique et mentale. Il participerait notamment à soutenir la récupération en cas de faiblesse, d'épuisement, de fatigue ou pendant la convalescence, etc. D'une façon générale, on estime qu'il contribue à augmenter l'énergie mentale et physique.
Ce complément, sous forme de gélules ou liquide vous fera bénéficier d'un apport conséquent en éleuthérocoque. Cette plante sibérienne constitue une solution efficace pour vous aider en cas de coup de fatigue ou de passage à vide temporaire.