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Berbérine: Le diabète n'est pas une fatalité
- Par vogot
- Le 09/10/2020
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Comme je l'écrivais dans l'article Berbérine, des études récentes démontrent que la berbérine est un candidat de rêve au traitement du diabète. Elle présente des effets anti-hyperglycémiants et anti-hyperlipidémiques remarquables tout en influençant positivement le poids. La seule raison qui explique pourquoi elle n’est pas encore connue de tous c’est que son mécanisme d’action précis échappait toujours à la recherche, mais des avancées récentes en ce domaine ont été faites. En naturopathie, voici ce que l'on sait depuis longtemps.
Nouvelle arme anti-âge, la berbérine est une substance d'origine végétale qui aiderait à améliorer la sensibilité à l’insuline et à faciliter le transport du glucose dans les cellules de l’organisme. Elle contribuerait ainsi à abaisser très efficacement la glycémie et à augmenter la longévité...
Dans cet autre article, Diabète type 2: Berbérine, arrêtez de vous faire sucrer !, je vous révélais qu'une grande étude sur les effets des médicaments contre le diabète a dû être interrompue brutalement parce que les scientifiques se sont aperçus que les patients diabétiques qui prenaient le plus de médicaments avaient le plus fort risque d’infarctus, d’accident cardiovasculaire et de mort par maladie cardiaque !
Contrairement à ce que l'on voudrait vous faire croire, et comme c'est souvent le cas dans les expertises, les contradictions sont nombreuses, la berbérine n'agit pas comme un médicament tant qu'elle est prise à des doses inférieures à 400 mg en principes actifs.
Les uns disent que la berbérine a une action pharmacologique, réelle, importante et diverse. Elle a des effets établis sur le système nerveux central (anticonvulsion, antidouleur), sur le système cardiaque (antihypertenseur) et réduit le taux de certains lipides dans le sang. Elle agit particulièrement sur le métabolisme avec un effet hypoglycémiant (qui fait baisser le taux de sucre dans le sang). Les vendeurs de ces compléments alimentaires promeuvent leurs produits avec des mentions telles que « Maintien d’une glycémie normale » ou « Zéro sucres » voire en les recommandant comme traitement antidiabète.
Ce serait ennuyeux, d'après eux, à double titre. D’une part ce genre d’allégations santé n’a pas été autorisé. D’autre part elles masquent une réalité autre : en fait, la berbérine ne maintient pas la glycémie (effet physiologique) mais elle la fait baisser (effet thérapeutique), comme plusieurs études cliniques l’ont démontré. La nuance peut sembler subtile mais c’est précisément ce qui fait la différence entre un aliment et un médicament.
D'autres études sérieuses démontreraient qu'en régulant une protéine appelée AMPK qui à son tour régule le métabolisme énergétique, la berbérine jouerait un rôle primordial dans certaines pathologies métaboliques comme le diabète, l’insulino-résistance, l’obésité ou les complications liées au diabète. Nous y reviendrons...
Les quatre atouts principaux de la berbérine :
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abaissement notable de la glycémie
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réduction des niveaux d’hémoglobine glyquée
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rééquilibrage des taux circulants d’insuline
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baisse des triglycérides, du LDL-cholestérol et du cholestérol total sanguins
Les études les plus représentatives portent d’ailleurs sur l’efficacité de la berbérine permettant de se rapprocher de celle de la metformine, substance très utilisée en thérapeutique pour le traitement du diabète de type 2 et du surpoids lié au métabolisme du glucose.
Alors qui croire ? Comme je le dis souvent, c'est vous et vous seul-e qui avez la réponse. Faites vous une idée PERSONNELLE en essayant, en utilisant, bien entendu, avec l'aide d'un praticien de santé ouvert d'esprit, qui, après anamnèse saura vous guider efficacement.
Mais alors, la berbérine, c'est quoi ?
Les médecines chinoises et ayurvédiques utilisent de nombreuses plantes encore méconnues de la médecine occidentale. Parmi elles, la Berberis vulgaris, encore nommée épine-vinette, contient en ses baies un alcaloïde végétal puissant : la berbérine.
Cette substance se retrouve également dans d’autres plantes : Coptis chinensis, Berberis aquifolium et aristata, Hydrastis canadensis. Elle est employée traditionnellement depuis plus de 2 500 ans pour aider à soutenir l'organisme ou encore à calmer les troubles intestinaux.
Mais depuis une décennie, les chercheurs lui portent un intérêt croissant pour ses effets sur les problèmes métaboliques et cardiovasculaires, en constante augmentation dans les sociétés occidentales, et sur son rôle crucial dans l’activation d’une enzyme clé du métabolisme : l’AMPK.
Son mécanisme d'action relève essentiellement de l’activation de l’AMPK
L’AMPK (Adenosine Monophosphate activated Protein Kinase) est une enzyme ubiquitaire fondamentale, qui joue un rôle dans l'homéostasie énergétique cellulaire. L’activation de l'AMPK a principalement pour effet :
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de stimuler l’oxydation des acides gras hépatiques et la cétogenèse ;
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d’inhiber la synthèse du cholestérol, la lipogénèse (formation de graisses) et la synthèse des triglycérides ;
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de stimuler l'oxydation des acides gras dans les muscles squelettiques et l’absorption du glucose par les muscles ;
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de moduler la sécrétion d'insuline par les cellules bêta du pancréas.
L’AMPK est exprimée dans un certain nombre de tissus, y compris le foie, le cerveau et les muscles squelettiques, où elle agit comme un « interrupteur général métabolique » qui régule plusieurs systèmes intracellulaires, y compris l'absorption cellulaire du glucose, la bêta-oxydation des acides gras et la biogenèse du transporteur de glucose 4 (GLUT-4).
L’AMPK : cette enzyme cellulaire qui favorise la longévité et aide à réduire le stockage des graisses
Cette enzyme participe donc à la normalisation du métabolisme énergétique, à la régulation de la prise alimentaire et à la sensibilité des tissus. Elle possède ainsi un rôle clé dans la gestion de certains troubles métaboliques.
Avec les années, l’activation de l’AMPK cellulaire diminue, entraînant entre autre un gain de poids - puisque c’est elle qui détermine la composition corporelle en graisses – et prédispose donc aux maladies qui lui sont liées. La plupart des humains des sociétés occidentales souffrent aujourd'hui d’une consommation excessive chronique de calories, perturbant des fonctions vitales comme la bonne absorption du glucose et des graisses sanguines, une accumulation de déchets cellulaires et une altération des gènes de longévité.
Cela se traduit par un gain de poids non désiré, des troubles de la glycémie, des décès prématurés, etc. Peu de personnes étant capables de s’astreindre à une restriction calorique, les scientifiques ont heureusement identifié cette enzyme cellulaire, l’AMPK, qui lorsqu'elle est activée, mime les effets bénéfiques observés pendant une restriction calorique, y compris la perte de graisse corporelle excédentaire.
Des recherches approfondies montrent qu'en augmentant l'activation de l'AMPK, bon nombre des facteurs du vieillissement peuvent être réduits, permettant aux cellules de retrouver leur vitalité juvénile.
En recherche préclinique, le renforcement de l’activité de l'AMPK a été associé à :
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une augmentation de 20 à 30 % de la durée de vie
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une réduction du stockage des graisses (celles du ventre étant particulièrement dangereuses)
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une augmentation de la sensibilité à l'insuline
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la réduction du cholestérol et des triglycérides
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une meilleure activation de l’enzyme SIRT1 (à la manière du resvératrol), etc.
Berbérine et prostate
Depuis quelques temps, les recherches scientifiques ont rajouté une nouvelle corde à son arc: dans le traitement du syndrome des ovaires polykystiques. Les études ont indiqué un réel bénéfice de la berbérine sur le niveau d’androgènes et de testostérone, améliorant la santé et la fertilité des femmes malades. Autre argument de taille en faveur de notre plante surdouée, sa faculté à ralentir la progression du cancer de la prostate par son action bénéfique sur les récepteurs à la testostérone. Cette action spécifique sur les récepteurs permet d’obtenir un effet thérapeutique sans faire chuter les taux de cette hormone, déjà souvent trop basse avec l’âge.
Effet sur la santé des femmes
Le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) est une affection hormonale qui entraîne des difficultés de reproduction. Elle concerne environ 10 % des femmes et représente la première cause d’infertilité féminine. La metformine est un traitement communément administré afin de rétablir des rapports hormonaux corrects.
Plusieurs études randomisées en double aveugle ont mis en évidence une plus grande efficacité suite à la prise régulière de berbérine, notamment dans le cadre de la procréation médicalement assistée. Elle présente en outre moins d’effets secondaires que la metformine.
C’est aussi lors de la période délicate qu’est la ménopause que la berbérine se fait utile. Elle améliore le profil lipidique comme on l’a déjà constaté, mais elle apaise aussi les sautes d’humeur.
Elle serait aussi une alternative thérapeutique d’avenir pour l’ostéoporose, cette affection qui fragilise les os, fréquente lors de la ménopause. Cette molécule équilibre l’activité des ostéoclastes et des ostéoblastes, des cellules qui respectivement détruisent et reconstruisent le capital osseux.
Comment la berbérine contribuerait à réduire la glycémie (entre autres...)
La berbérine, aux propriétés traditionnellement reconnues au niveau immunitaire et intestinal, apparaît comme un excellent supplément nutritionnel anti-âge, très facile d'emploi, relativement peu coûteux et parfaitement toléré. Elle est disponible sous la forme de complément alimentaire (par exemple le complément Berberine).
La berbérine aiderait à induire, comme la restriction calorique, un stress minimal modéré au niveau cellulaire, favorable sur le long terme. En effet, quand une cellule subit un stress ponctuel, elle synthétise l’AMPK qui prévient ou répare les dégâts cellulaires en priorité, mettant de côté la synthèse de protéines, lipides ou glucides qui nécessitent beaucoup d’énergie. Ainsi, l’énergie disponible est en priorité affectée aux processus de prévention et de réparation cellulaires au détriment des autres fonctions accessoires qui sont mises au ralenti. Ce passage en « mode survie » oblige les cellules à retarder leurs fonctions non essentielles et à orienter les ressources vers la protection et la réparation.
En aidant à activer l’AMPK, la berbérine pourrait donc agir à plusieurs niveaux :
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en augmentant la production de GLUT4, un transporteur de glucose, qui ne se rencontre que dans les muscles et les cellules graisseuses, et en améliorant la sensibilité à l’insuline, elle faciliterait le transport du glucose intracellulaire, aidant ainsi l’organisme à mieux utiliser à la fois le glucose et l'insuline, et à abaisser la glycémie et l'hémoglobine glyquée (HbA1c) ;
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en stimulant le métabolisme des acides gras dans les mitochondries, elle aiderait à réduire les niveaux sanguins des lipides circulants : triglycérides et LDL-cholestérol ;
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en augmentant la combustion des graisses, elle contribuerait à la diminution du poids corporel ;
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elle pourrait également favoriser une augmentation de la biogenèse mitochondriale et une meilleure évacuation des déchets de l’organisme (protéines non fonctionnelles par exemple) ;
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en mimant la restriction calorique, elle prolongerait enfin la durée de vie de 20 à 30 %.
La berbérine pourrait aussi imiter l’action de l’insuline
La berbérine semble aussi imiter l'action de l'insuline en augmentant la capacité d'absorption du glucose par les adipocytes 3T3-L1 (cellules graisseuses) et les myocytes L6 (cellules musculaires) d'une manière indépendante de l'insuline. La berbérine aiderait à inhiber l'activité de la protéine tyrosine phosphatase 1B (un important régulateur négatif de signalisation de l'insuline et de la leptine in vivo).
Elle aiderait également à augmenter la phosphorylation dans les adipocytes 3T3-L1. Chez les souris souffrant de troubles de la glycémie, elle contribuerait à réduire l'hyperglycémie et à améliorer la tolérance au glucose.
La berbérine aiderait à lutter contre le surpoids
L'obésité est une cause majeure du syndrome métabolique et est due à une augmentation du nombre et de la taille des adipocytes. Mais si la différenciation et la prolifération des adipocytes sont inhibées, alors le syndrome métabolique peut être traité et prévenu. Une nouvelle étude a examiné les effets de préparations de plantes traditionnelles chinoises sur la différenciation des pré-adipocytes 3T3-L1 à la recherche d'un médicament «anti-obésité».
Parmi ces plantes, deux d’entre elles, le Coptidis rhizome et le Phellodendri cortex, contenant tous deux de la berbérine, ont montré une inhibition de la différenciation des adipocytes. En fait, la berbérine inhiberait l'ARNm et l'expression de la protéine du récepteur PPARy aussi bien que le C/EBPα (nécessaire à la fois pour l'adipogenèse, à savoir la création de cellules de graisse, et le fonctionnement normal des adipocytes) et elle inhiberait l'accumulation de lipides dans les adipocytes.
Ces résultats suggèrent que la berbérine pourrait réduire la taille et le nombre des cellules graisseuses et ainsi posséder des effets «anti-obésité».
Elle contribuerait à améliorer la mémoire
Selon une récente étude effectuée chez les rats, la prise de berbérine serait efficace pour aider à améliorer la mémoire. Des recherches effectuées en Inde signalent que la berbérine inhibe l’activité de la cholinestérase et augmente la libération de glucagon-like peptide (GLP-1).
La cholinestérase est l’enzyme qui décompose l'acétylcholine, un neurotransmetteur crucial pour la mémoire et la concentration. Le GLP-1, joue quant à lui un rôle essentiel dans le dysfonctionnement cognitif, l'apprentissage, et la neuroprotection. Lors de cette étude, la peroxydation lipidique, les niveaux de glutathion et l'activité de la cholinestérase ont été évalués dans le cortex cérébral et l'hippocampe. 30 jours après l'induction de troubles glycémiques, les rats ont montré un déficit sévère dans l'apprentissage et la mémoire, associé à une peroxydation lipidique accrue, une diminution du glutathion réduit et une élévation de l’activité de la cholinestérase.
En revanche, une fois traités avec la berbérine, les rats ont augmenté leurs performances cognitives, réduit les hyperglycémies, le stress oxydatif et l'activité de la cholinestérase. Elle bloque l’activité de l’acétylcholinestérase, une enzyme qui empêche la transmission des messages nerveux. Un effet optimisé par les propriétés antioxydantes de l'alcaloïde.
La berbérine est aussi porteuse de promesses en termes de protection du système nerveux. L’une de ses cibles thérapeutiques est la démence sénile, incluant la maladie d’Alzheimer.
Elle protège notamment les neurones en empêchant la formation des plaques amyloïdes néfastes. Ses côtés anti-inflammatoires, hypolipémiant et hypoglycémiant permettent de réduire naturellement le risque de développer la maladie d’Alzheimer.
C’est aussi le cas pour la maladie de Parkinson. Chez des souris, la berbérine diminue la mort des cellules nerveuses dopaminergiques, essentiels pour le contrôle des mouvements du corps. Des résultats à prendre avec précautions, le modèle de souris utilisé n’étant pas transposable de façon sûre à tous les mammifères pour cette pathologie.
Enfin, cette dernière aurait un rôle protecteur vis-à-vis de la dépression, comme le suggèrent des études conduites sur des rongeurs.
Plusieurs études ont été menées in vitro sur des lignées cellulaires de cancer (sein, foie, poumon, prostate…), afin de comprendre les mécanismes anti-tumoraux de la berbérine. Celle-ci a la capacité de bloquer le cycle cellulaire des cellules tumorales et empêche leur prolifération.
Via son action sur l’AMPK ainsi que sa stimulation de la protéine P53, elle induit également l’apoptose, ou suicide des cellules cancéreuses. La berbérine inhibe aussi la formation de métastases en bloquant la réalisation des métalloprotéinases, qui en sont à l’origine, en partie. Elle bloque en outre l’angiogénèse, c’est-à-dire la formation des vaisseaux qui alimentent les tumeurs formées.
Enfin, elle a montré son efficacité en association avec la radiothérapie sur des cellules de cancer du foie.
La posologie efficace
D’après les recherches effectuées sur la berbérine, la posologie moyenne recommandée est d'environ 50 à 100 mg (en principes actifs) par jour, soit 1500 à 2500 mg (en composition totale) répartis en plusieurs prises suivant les formulations, avant les trois repas principaux.
Pour en ressentir pleinement les effets, il est souhaitable d’effectuer une cure de trois mois minimum, puisque son action optimale s’observe après deux semaines de prise régulière. Mis à part quelques utilisateurs ayant noté une légère constipation temporaire en tout début de traitement ou des effets indésirables gastro-intestinaux transitoires, la berbérine est totalement dénuée d’effets secondaires, certifier le contraire est absolument faux.
Démarrer une prise de berbérine pourrait donc vous aider à lutter :
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contre le vieillissement
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contre les troubles liés à la glycémie
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contre les facteurs de risques des problèmes cardiovasculaires (LDL-cholestérol et triglycérides élevés)
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et contre le surpoids abdominal
Veillez à opter pour un complément de berbérine hautement qualitatif, comme le supplément Berberine.
Toutefois, il existe quelques contre-indications
Il recommandé de ne consommer que de la berbérine purifiée, d’une part. D’autre part, au vu de ses effets thérapeutiques puissants, il est fortement déconseillé d’en prendre si vous êtes sous traitement :
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antidiabétique
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anticoagulant
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antihypertenseur artériel
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sédatif (benzodiazépines, fentanyl…)
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immunosuppresseur (cyclosporines)
Tout traitement ciblant les cytochromes P450 doit également empêcher la prise de cet alcaloïde. En effet, cette association représente un danger: la berbérine peut supprimer ou accélérer les effets des médicaments avec lesquels elle interagit. Aucun des deux cas n’est souhaitable.
Usage déconseillé également aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants et adolescents.
Il est donc recommandé de consulter un professionnel de santé avant toute prise de berbérine. Un naturopathe peut aussi vous aiguiller quant à vos besoins en compléments alimentaires. À consommer dans le cadre d'une alimentation variée, respectueuse des associations alimentaires et d'un mode de vie sain.
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Diabète type 2: Berbérine, arrêtez de vous faire sucrer !
- Par vogot
- Le 26/09/2018
- 0 commentaire
Avec un risque d’accident cardiovasculaire 15 ans avant les personnes non diabétiques, avec un risque accru de problèmes nerveux, d’insuffisance rénale, d’impuissance, de cécité, un risque de surmortalité de 30 à 50 % à 5 ans, ou encore de faire partie des 8000 amputations de membre annuelles liées au diabète…, la France est devenue un pays producteur de diabétiques, avec quelques 3,5 millions de personnes concernées.
Ce que vous allez lire, ne doit surtout pas être partagé
Les experts recommandent que l’essentiel des calories glucidiques soit apporté par “le pain, les céréales, pommes de terre, légumes secs".
Du pain et des patates
Voilà avec quoi le ministère de la Santé a décidé de vous garder en forme !
Combien d'entre vous prennent encore un petit-déjeuner composé de pain blanc, de viennoiseries et de céréales ? Des encas faits de biscuits, barres chocolatées ? Des repas entiers de pâtes, de riz, pizzas, et pommes de terre ?
Ce désastre annoncé est d’autant plus révoltant qu’il est possible de guérir naturellement du diabète, sans médicament.
Je ne vous ne dit pas que ce sera facile
Mais si vous devez ne retenir qu’une chose de cet article, c’est qu’il faut en finir avec le mythe du diabète irréversible: de nombreuses études montrent au contraire que vous pouvez en guérir en travaillant sur votre rééquilibrage alimentaire.
Êtes-vous réellement diabétique ?
Le diabète provient d’un défaut de fonctionnement de l’insuline. Cette protéine sécrétée par notre pancréas fonctionne un peu comme un gardien du temple, chargé d’ouvrir la porte de nos cellules afin d’y permettre l’entrée des sucres ingérés, véritables carburants pour notre métabolisme.
Le taux du sucre sanguin (glycémie), qui en principe s’élève doucement après un repas contenant des glucides, revient à son taux normal grâce à l’insuline quelques heures après.
En cas de défaut de production de l’insuline par le pancréas, ou quand toute cellule devient résistante à son signal, le taux de sucre ne redescend pas suffisamment dans le sang, et reste trop élevé.
Dans le premier cas, il s’agit d’un diabète de type 1, traité alors par une insuline de substitution (injections, pompes), et dans le deuxième cas – résistance à l’insuline –, la médecine allopatique utilise habituellement des médicaments hypoglycémiants (qui font baisser le taux de sucre dans le sang). Ce dernier cas, représente 90 % environ des diabètes sucrés.
Dépister le diabète: dosage de la glycémie à jeun
Aujourd’hui, le diabète est défini par un taux de sucre dans le sang (ou glycémie) supérieur à 1,26 g/l, niveau à partir duquel les complications peuvent apparaître.
La glycémie normale est comprise entre 0,7 et 1,10 g/l.
Entre 1,10 et 1,26 g/l nous parlons parfois de prédiabète.
Le diabète est généralement traité soit par une insuline de substitution (injections, pompes), soit avec des médicaments hypoglycémiants (ceux qui font baisser le taux de sucre dans le sang).
Ces médicaments ont parfois des effets secondaires très lourds.
Une grande étude sur les effets des médicaments contre le diabète a dû être interrompue brutalement parce que les scientifiques se sont aperçus que les patients diabétiques qui prenaient le plus de médicaments avaient le plus fort risque d’infarctus, d’accident cardiovasculaire et de mort par maladie cardiaque !
Mais ce que la médecine allopatique évite soigneusement de dire, c’est que le diabète n’est pas une fatalité vouée aux seuls traitements par les médicaments.
Faites-le tout de suite !
Première chose à faire : supprimer de votre alimentation les aliments riches en amidon.
Concrètement il s’agit d’un réquilibrage alimentaire de type chasseur-cueilleur, sans produits céréaliers (pain, biscottes, viennoiseries, pizza, pâtes, riz etc.), remplacés par des légumes, des fruits (banane et raisin avec parcimonie car leur charge glycémique est élevée), les noix. Les légumes aident à réduire la glycémie et combattent le stress oxydatif, souvent élevé ; c’est notamment le cas des brocolis.
8 semaines pour en finir avec le diabète
Pour être efficace, ce rééquilibrage alimentaire doit être peu calorique.
Durant 8 semaines, vous allez consommer seulement 600 calories (kcal) par jour, sans le moindre amidon. Résultat : votre glycémie à jeun et après un repas, redeviendra normale et votre pancréas retrouvera ses capacités normales de production d’insuline. Trois mois après la fin de ce rééquilibrage alimentaire, vous ne devriez présenter aucun symptôme de la maladie.
600 calories par jour est un niveau très bas, mais vous pourriez penser qu’un rééquilibrage alimentaire un peu moins restrictif aurait les mêmes effets. Ce mode d'alimentation peut être complété avec du poisson, des coquillages, des crustacés, de la viande.
Les solutions du placard
Pour contrôler sa glycémie… il faut commencer par fouiller dans les placards de sa cuisine :
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La cannelle rendra les cellules du foie ainsi que les cellules musculaires plus sensibles à l’insuline. 2 gélules de cannelle dosées à 400mg, avant chaque repas soit un peu plus de 2g/jour) baisse de 12 à 30 % le taux de sucre dans le sang en 40 jours. En freinant le passage de la nourriture digérée dans l’intestin, la cannelle freine la diffusion du glucose vers le sang, régulant ainsi la glycémie.
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L'huile essentielle de clou de girofle est connue pour faire baisser le taux de glucose. De plus, elle contribue à prévenir la formation de caillots sanguins, cause potentielle d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral (AVC).
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Les graines de fenugrec contiennent un acide aminé (4-hydroxyisoleucine) qui peut améliorer la libération d’insuline et diminuer l’absorption des sucres. 2 gélules de 500mg de graines de fenugrec améliorent la glycémie en réduisant l’insulinorésistance. Vous pouvez également vous supplémenter avec cette Somatropine naturelle, contenant des graines de fénugrec et de la vitamine B6.
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La capsaïcine, contenue dans MaxiCapsicum, responsable du goût piquant du piment de Cayenne, augmente la production d’insuline par les cellules du pancréas. Elle a l’avantage de donner facilement la sensation de satiété.
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L’ajout d’un peu de vinaigre (acide acétique) au cours d’un repas comprenant des glucides permet de diminuer la glycémie dans les heures qui suivent, d’améliorer la réponse à l’insuline et d’augmenter la satiété. Il suffit de préparer une vinaigrette avec 1 cuillerée à soupe de vinaigre de cidre, pour 2 d'huile d'olive, afin d'accompagner une entrée de crudités, à chaque repas.
Je vous conseille de supprimer tous les vinaigres à base de raisin (riches en sucres). Le vinaigre balsamique désigne un ensemble de produits comprenant une part de moût de raisin concentré et d'acide acétique.
Le vinaigre balsamique traditionnel résulte d'une cuisson de moût de raisin qui est porté à ébullition en chaudron ouvert jusqu'à réduction d'environ 60 %. Le moût ainsi traité est longuement décanté puis est élevé en fût de chêne rouvre dans une acetaie jusqu'à sa piqûre acétique. Il est ensuite maturé dans un chai aéré où il continue de se concentrer, puis la moitié du fût est reversée dans un autre plus petit (en principe du merisier), le fût originel étant complété d'un nouveau moût cuit et ainsi de suite durant une très longue période. Ce mode "d'élevage" se poursuit dans des fûts de plus en plus petits et dont l'essence de bois diffère : mûrier, châtaignier, genévrier, frêne...
Mariage d’un sucre et d’une protéine
Prenez un verre d’eau et ajoutez-y une cuillerée de sucre. Touillez ce mélange avec votre doigt. Résultat : ça colle !
Imaginez maintenant l’état du réseau artériel soumis à un mélange saturé de sucre pendant des années, et vous comprendrez l’ensemble des complications que peut engendrer un diabète trop longtemps déséquilibré.
Ce principe de chimie s’appelle la glycation (caramélisation): le mariage d’un sucre et d’une protéine. Quand votre doigt colle avec l’eau sucrée, ce sont les protéines de votre peau qui se sont liées avec le sucre du mélange.
Une glycation… et la fonction protéique se corrompt, ouvrant la porte à une cascade de dysfonctionnements dans votre métabolisme cellulaire.
Trop de sucre circulant et trop longtemps, c’est l’altération fonctionnelle assurée. Les protéines visées en premier lieu seront celles de l’arbre vasculaire et notamment celles de la microcirculation des reins, des yeux et du cerveau.
L’ail : le témoin qui dit non au mariage
L’ail peut contribuer à empêcher la glycation. Vous pouvez l’utiliser dans vos recettes ou encore utiliser un extrait d’ail désodorisé, si son goût vous dérange. Vous pouvez aussi manger une à deux gousses d’ail cru hachées par jour, en supprimant le germe pour améliorer la digestion.
Oligo-éléments
Surveillez aussi vos apports de l’oligo-élément chrome, essentiel pour prévenir l’intolérance au glucose. Les levures, le foie, le jaune d’œuf, le poivre, le thym ou encore les feuilles de myrtilles en sont de bonnes sources alimentaires. En cas de diabète débutant ou installé, la consommation, sous forme de complément alimentaire, de Gymnéma et chrome est absolument bénéfique. Vous pouvez prendre 1 capsule par jour, avec un demi-verre d'eau, au moment des repas. Cette dose peut être doublée si l’action n’est pas suffisante.
Le zinc, que vous retrouvez dans l'extrait de Cannelle de Ceylan, est un composant de l’insuline, donc essentiel pour sa synthèse.
Or, les carences en zinc ne sont pas rares. Votre médecin peut faire doser votre taux de zinc. S’il est inférieur à 10 µmol/litre, je vous conseille d'envisager de vous supplémenter.
D’autant plus que le zinc a une action sur beaucoup d’enzymes impliquées dans le métabolisme du sucre. Vous constaterez que, si vous êtes diabétique, vos carences en zinc sont importantes.
On trouve du zinc dans les fruits de mer, mais il sera souvent nécessaire de se supplémenter avec des compléments alimentaires. Un apport de 15 à 30 mg de zinc par jour permet de réguler les taux de sucre dans le sang à condition de surveiller son taux sanguin de zinc pour ne pas dépasser les normes.
Antioxydants
L’hyperglycémie est indirectement génératrice de radicaux libres. Par conséquent, votre organisme a un besoin renforcé en micronutriments antioxydants. Le thé vert, en supplémentation si vous n'aimez pas son goût, possède des propriétés très intéressantes car il est à la fois antioxydant et antiglycation.
Pour pallier le manque probable en vitamines C, E, en sélénium, zinc et caroténoïdes, flavonoïdes, consommez des fruits et légumes : brocoli, citron, kiwi, luzerne, persil, huile de germe de blé, algues, aubergine, betterave rouge, ananas… La Formule VitaMinéro est une formule dosée et complète qui contient une large sélection d’éléments essentiels. Elle contribue à un bon métabolisme énergétique et au bon fonctionnement cognitif.
D'autres plantes et compléments alimentaires aident à réguler la glycémie
- Le Gymnema sylvestris
Le Gymnema sylvestris est utilisé par la médecine ayurvédique : il calme l’appétit et facilite la perte de poids, il anesthésie le goût du sucre et vous aide à vous libérer de la saveur sucrée. Après 18 mois de supplémentation avec 400 mg de gymnema, vous pourrez constater une amélioration du contrôle de la glycémie et la stimulation des cellules du pancréas productrices d’insuline.
- La berbérine
La berbérine, un alcaloïde tiré des baies de l’épine-vinette, améliore la sensibilité à l’insuline et facilite le transport du glucose dans les cellules. Son efficacité est comparable à la Metformine, le médicament allopathique du diabète, effets secondaires en moins. En bonus, elle agit aussi sur la régulation des lipides sanguins. Posologie : 500 mg 2 à 3 fois par jour avant les repas. Pas de stress, je vais vous donner de plus amples détails sur cette plante qui donne des résultats très surprenants !
Alors concrètement, comment guérir du diabète ?
Rappel du fonctionnement
Au cours des repas ou des collations, vous apportez à votre organisme un afflux massif de nutriments en tous genres qui vont servir de carburant à l’ensemble de vos cellules. Sans ces nutriments, les cellules ne seraient pas capables de survivre bien longtemps : elles y puisent l’énergie qui leur permet d’assurer toutes leurs fonctions physiologiques. Mais pour cela, il est impératif que les apports en énergie soient constants : la moindre période de disette leur serait fatale !
Une machine à laver fonctionne tant qu’elle est parcourue par un courant électrique en continu. Si vous débranchez le câble qui la relie à la prise électrique, vous la privez immédiatement d’énergie et la machine s’arrête. C’est un peu ce qui arriverait aux cellules si les apports énergétiques n’étaient pas continuels. A une différence près : lorsque vous rebranchez la machine, elle se remet en marche normalement tandis que la cellule, privée trop longtemps d’énergie, ne se relève jamais.
L’organisme a donc imaginé un système de régulation qui lui permet d’apporter toujours la même quantité de carburant aux cellules via la circulation sanguine. C’est un système parfaitement rôdé qui va stabiliser la teneur en glucose dans le sang.
Pourquoi en glucose ? Parce que c’est l’un des nutriments les plus énergétiques et que les enzymes digestives transforment de nombreuses grosses molécules en glucose.
Quand les quantités de glucose dans le sang augmentent, par exemple après un repas, un groupe de cellules situées dans le pancréas (les cellules bêta-pancréatiques) libère une substance qui va ordonner son absorption dans les cellules musculaires et les cellules graisseuses et permettre ainsi de retrouver un taux de sucre sanguin normal.
Cette substance, c’est l’insuline
Quant au sucre, stocké sous forme de graisses ou de glycogène, il pourra être réintroduit plus tard dans le sang, en cas de besoin.
Chez les personnes atteintes de diabète de type 2, ce système devient progressivement défaillant. Au départ, c’est vraisemblablement un problème d’alimentation. Des apports trop riches ou trop déséquilibrés entraînent régulièrement de fortes quantités de sucres dans le sang. L’organisme réagit, comme convenu, en libérant massivement de l’insuline, ce qui conduit au stockage des sucres excédentaires sous forme de graisses.
Si ces mauvais choix alimentaires sont occasionnels, ils ne poseront aucun problème, mais s’ils deviennent récurrents, les surprises ne tarderont pas à arriver. Lentement mais sûrement, les cellules graisseuses enflent comme des ballons de baudruche, poussant l’aiguille de la balance toujours plus loin sur l’axe des kilogrammes. Au bout d’un moment, ces réserves inutiles commencent sérieusement à devenir gênantes, surtout au niveau de l’abdomen. Elles devraient normalement inciter les personnes à se reprendre en main au plus vite, mais si ce signal est ignoré, la pathogénèse du diabète se poursuit.
A mesure qu’elles grossissent, les cellules graisseuses rechignent à faire entrer de nouvelles réserves énergétiques. On dit qu’elles deviennent petit à petit résistantes à l’insuline : la molécule n’arrive plus à se faire obéir aussi efficacement qu’avant. Conséquence inévitable, le sucre qui devrait normalement être stocké dans les cellules de réserve reste dans la circulation sanguine, ce qui conduit logiquement à une augmentation du taux de sucre sanguin.
Situation d’hyperglycémie chronique
C’est une situation dangereuse qui peut entraîner la dégradation progressive des nerfs, des vaisseaux sanguins, des yeux et des reins. D’ailleurs, elle est si dangereuse que l’organisme met rapidement en place une stratégie de défense : il fait libérer davantage d’insuline par les cellules béta-pancréatiques du pancréas. Puisque les cellules graisseuses n’obéissent plus aussi bien qu’avant à l’insuline, elles seront désormais confrontées à des quantités encore plus importantes de la même molécule.
C’est une stratégie pertinente, mais elle doit être constamment réajustée pour compenser la résistance toujours plus forte des cellules graisseuses. Il arrive un moment où la résistance devient presque une insurrection. Pour parvenir à faire entrer du sucre dans les cellules et garder une glycémie acceptable, il faut libérer des quantités astronomiques d’insuline, ce qui demande aux cellules béta-pancréatiques un rythme de production effréné, impossible à tenir dans le temps.
Au bout d’un certain temps, elles capitulent
Les cellules bêta qui ont survécu aux doses élevées de glucose sanguin perdent progressivement leur capacité à sécréter de l’insuline. C’est un moment particulièrement dramatique car l’insuline est la seule hormone de l’organisme capable de réduire la glycémie. Sans elle, la glycémie devient très aléatoire et conduit à des troubles de la santé qui peuvent être très graves.
C’est cette incapacité à produire des quantités normales d’insuline que vous pensiez irréversible. Or, les conclusions d'une étude récente sont formelles : à condition que le diabète ne soit pas installé depuis plus de 10 ans, les cellules béta-pancréatiques peuvent réapprendre à produire de l’insuline et redevenir « normales ». Pour cela, il faut que les facteurs qui ont conduit à la transformation des cellules béta-pancréatiques disparaissent. Autrement dit, il faut agir sur les trois grands mécanismes qui entrent en jeu dans le développement du diabète :
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La mauvaise alimentation qui conduit à un excès de poids.
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L’excès de poids qui conduit à une résistance des cellules à l’insuline.
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La résistance des cellules à l’insuline qui conduit d’abord à une augmentation de la production d’insuline, puis une à diminution progressive liée à la perte de sécrétion des cellules béta-pancréatiques.
3 plans d’action à mener pour y parvenir
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Agir sur l’excès de poids, en particulier au niveau abdominal pour améliorer l’insulino-résistance.
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Agir sur la glycémie pour ne pas que les cellules béta-pancréatiques s’épuisent à produire de l’insuline.
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Agir sur les complications du diabète pour éviter l’apparition de nouveaux problèmes de santé.
Pendant des années, les chercheurs ont tenté d’identifier un médicament capable d’agir sur les trois fronts en même temps. Ils ont cru y parvenir plusieurs fois mais chacune des substances mises sur le marché du médicament provoquaient des effets secondaires importants ou n’étaient pas adaptés à certaines personnes. Depuis peu, c’est un produit naturel qui est dans le viseur : la berbérine.
C’est une substance extraite de l’épine-vinette, un arbuste pouvant atteindre 2 à 3 mètres de haut, qui est utilisé traditionnellement depuis des millénaires pour « purifier le sang » et traiter les affections inflammatoires. Une fois de plus, la communauté scientifique s’est donc tournée vers la médecine traditionnelle. Une fois de plus, avec raison.
Des études récentes démontrent que la berbérine est un candidat de rêve au traitement du diabète. Elle présente des effets anti-hyperglycémiants et anti-hyperlipidémiques remarquables tout en influençant positivement le poids. La seule raison qui explique pourquoi elle n’est pas encore connue de tous c’est que son mécanisme d’action précis échappe toujours à la recherche.
En fait, contrairement aux médicaments, il semble qu’elle puisse influer sur de nombreux mécanismes associés au contrôle de la glycémie, à la lipogenèse (le processus de réserve énergétique des cellules graisseuses) ou à la sensibilité à l’insuline.
Un anti-hyperglycémique
La berbérine agit sur le métabolisme du glucose en augmentant la sécrétion d’insuline (ce qui stimule l’entrée du glucose dans les cellules), en améliorant la sensibilité des cellules à l’insuline et en stimulant la glycolyse (utilisation du glucose). Elle interfère également dans le petit intestin avec la glycosidase, une enzyme chargé du transport du glucose à travers l’épithélium intestinal. Elle ralentit donc probablement l’absorption du glucose dans l’organisme.
Un anti-adipogénique
Ce n’est pas parce que la berbérine réduit la glycémie qu’elle augmente le volume des cellules graisseuses. Au contraire : elle diminue l’expression de plusieurs gènes (par la diminution de certains facteurs de transcription) directement liés au tissu graisseux et à l’adipogénèse.
Un puissant antioxydant
Des études récentes ont montré que la génération de radicaux libres, associée à l’insulinorésistance, provoquait des dommages et des suicides massifs des cellules béta-pancréatiques. Le stress oxydatif contribue d’ailleurs directement au développement des complications chroniques du diabète telles que les néphropathies, les rétinopathies ou les neuropathies. Or, la berbérine est reconnue également pour sa capacité à atténuer l’oxydation, notamment en régulant à la hausse plusieurs antioxydants endogènes comme la superoxyde dismutase (SOD) et la glutathione, principalement au niveau du foie. Son effet bénéfique sur le stress oxydatif a été observé chez l’homme, une baisse spectaculaire des marqueurs de l’oxydation après une supplémentation d’un mois en berbérine, a été constatée.
Un excellent anti-inflammatoire
Le rôle de l’inflammation dans la pathogénèse du diabète est très bien document. Nous savons que de nombreuses cytokines pro-inflammatoires participent au développement de la résistance à l’insuline. Et là encore, la berbérine semble intervenir en réduisant l’activité de ces cytokines.
Constatations indéniables
Dans certaines études, les effets anti-diabétiques de la berbérine ont même été supérieurs aux traitements médicamenteux habituels tout en provoquant moins d’effets secondaires. Ces travaux récents confirment que la biodisponibilité par voie orale de la berbérine est bien réelle, contrairement à ce que pensaient initialement certains chercheurs. Si la concentration sanguine de berbérine est faible après son administration orale, c’est parce qu’elle est rapidement distribuée vers les organes comme le foie ou le pancréas, où elle est métabolisée en plusieurs métabolites actifs.
En fait, le succès populaire de la berbérine s’explique par son efficacité mesurable. Comme la glycémie est quelque chose qui se contrôle fréquemment chez les diabétiques, l’action de la berbérine est immédiatement vérifiable.
Personne ne peut dire que « c’est dans la tête », comme je l'entends souvent, de la bouche même de certains médecins, au sujet de la fibromyalgie. C’est quelque chose de strictement « objectif »: quelque chose qui apparait noir sur blanc sur les bulletins d’analyse.
5 astuces naturelles pour combattre et renverser le diabète
La nécessité de perdre du poids pour se débarrasser définitivement du diabète, est primordiale. Comment réussir à perdre plus de 10 kg de façon saine et durable tout en réduisant progressivement sa glycémie, sans bénéficier d’un tel encadrement ? En s’entourant de professionnels de santé naturopathe, en s’appuyant sur des aides naturelles et en respectant des consignes simples.
1) (Re)mettez-vous à la cuisine
C’est le conseil le plus important pour parvenir à perdre du poids abdominal : cessez de consommer ces aliments hyper-transformés qui contiennent ce qu’il y a de pire pour votre diabète : du sel, des acides gras saturés, des sucres cachés (du fructose notamment), des sources de radicaux libres… Cuisinez tous vos plats avec des produits bruts, en faisant la part belle aux légumes, et vous aurez déjà franchi un pas énorme vers votre objectif.
2) Appuyez-vous sur la berbérine
Les effets de la berbérine sur la glycémie et sur les processus de la lipogenèse sont suffisamment impressionnants pour l’intégrer à un programme de plusieurs mois (500 à 1000 mg par jour). C’est une aide précieuse à court terme (les épisodes d’hyperglycémie sont dangereux) comme à long terme (elle contribue à réduire la résistance à l’insuline).
3) Misez sur les aliments à faible index glycémique
Il est reconnu aujourd’hui que la prise en compte de l’index glycémique (IG) des aliments apporte des bénéfices chez les personnes diabétiques. Une alimentation à faible index glycémique permet d’avoir une glycémie moins élevée, un meilleur taux de lipides sanguin et un meilleur contrôle du poids.
4) Réconciliez-vous avec les fibres alimentaires
Les fibres solubles, que nous consommons de moins en moins, sont incontournables pour quiconque souhaite renverser le diabète. Elles permettent de retarder l’absorption du glucose et contribue à la fois à réduire les excès de poids et à diminuer la glycémie. Je recommande aux personnes diabétiques de consommer entre 25 et 50 g de fibres par jour, par le biais des fruits et légumes (navets, asperges, brocolis, choux, haricots, oignons, artichaut, orange, pêche, poire, pomme…) soit par le biais des suppléments en fibres (le psyllium à consommer avec un verre d’eau au moment des repas est redoutable : il diminue les taux de glucose et d’insuline de 10 à 20 %).
5) Faites confiance aux antioxydants
Les antioxydants qu’on trouve dans tous les fruits et légumes (et surtout les plus colorés) ne déçoivent jamais. Ils sont indispensables pour combattre de nombreuses pathologies et le diabète ne déroge pas à la règle : le stress oxydatif qui se manifeste au cours de cette pathologie entraîne des complications bien connues comme l’athérosclérose, l’insuffisance rénale ou encore la rétinopathie.