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  • CBD et douleurs – Apprenez à bien maîtriser le concept

    • Par vogot
    • Le 14/06/2021

    Comme je l'écrivais, à juste titre, dans l'article CBD : l'anti-inflammatoire du 21ème siècle, que je vous conseille de lire (ou de relire), vous pourriez être amenés à confondre trop souvent, au sujet du cannabis, le THC et le cannabidiol (CBD ou Huile de Sana). Et pourtant, le second se distingue du premier par ses bénéfices sur la santé et son utilisation dans un cadre paramédical.

    Le CBD présente un grand potentiel pour soulager de nombreux types de douleurs. Démélons le vrai du faux!

    Que dit la loi ?

    La France doit assouplir sa réglementation sur la vente du cannabis "bien-être", le CBD ou huile de Sana: c'est la recommandation d'un rapport parlementaire. Nous sommes dans un république qui fait du surplace, et qui se voudrait en marche. En Europe certains pays autorisent l'utilisation du cbd de façon légale depuis plusieurs années. Tout comme la reconnaissance des naturopathes, la France traîne des pieds, tout en étant dans l'illégalité par rapport aux préconisations voulues par l'Europe. Merci de signer la pétition: Reconnaissance de la naturopathie en France.

    Sana huile et capsules

    Un véritable savoir-faire en France

    Nous avons dans nos champs du chanvre, des têtes, des fleurs, que les agriculteurs ne peuvent absolument pas utiliser, alors que ce serait intéressant financièrement et qu'on a une filière complète capable de travailler ce produit.

    D'autant plus que la France est le premier pays producteur de chanvre industriel de l'Union Européenne : C'est ubuesque, mais c'est un classique.

    Pourquoi, également, puisqu'il existe encore des déserts médicaux dans le monde rural, ne pas donner aux naturopathes les zones rurales, et garder aux médecins, les zones urbaines, tout comme il est ainsi pour la police ( zones urbaines ) et la gendarmerie ( zones rurales ) ?

    Un point sur les pays Européens

    En Europe, de nombreux pays ont pris la décision de ne pas interdire totalement le cannabis. Le Royaume-Uni, la Norvège, la Finlande, l’Espagne, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suisse, la Pologne, la Lituanie, la République Tchèque, l’Autriche la Slovénie, l’Italie, la Macédoine, la Grèce et la Turquie autorisent tous le cannabis thérapeutique.

    Le Portugal, la Belgique et la Russie ont choisi quant à eux de dépénaliser le cannabis. Seule la Géorgie autorise pleinement la consommation de cannabis récréative et thérapeutique.

    En ce qui concerne le CBD, beaucoup de gouvernements de pays européens n’ont pas encore instauré de restrictions à ce sujet. En effet, cette substance est plutôt récente et ne faisait autrefois pas partie des préoccupations.

    À l’heure actuelle, quelques pays autorisent pleinement le CBD, tandis que la majorité a choisi, comme la France, de le tolérer si son taux de THC ne dépasse pas 0%, 0,2% ou 0,3 %. De la même manière, la plupart des pays européens tolèrent l’huile de CBD, même si dans la majorité des territoires aucune loi explicite ne l’indique.

    Statistiques sur la douleur et le CBD

    Aujourd’hui, en tant que maladie, l’arthrose touche entre 9 et 10 millions de Français, dont 65 % ont plus de 65 ans. C’est devenu un réel problème de santé publique. Parmi les symptômes, on observe une inflammation des articulations causant des douleurs de modérées à extrêmes et des limitations du mouvement de plus en plus importantes au fur et à mesure que la maladie évolue.

    Pour plusieurs de ces patients, les médicaments actuellement disponibles ne leur procurent pas un soulagement complet. De plus, les analgésiques ont généralement des effets secondaires qui peuvent limiter leur utilité.

    Des données préliminaires montrent que le CBD peut être un moyen sûr et efficace de gérer la douleur pour diverses causes.

    Toutefois, bien que le CBD ait démontré des effets bénéfiques dans des conditions expérimentales, peu d’essais cliniques chez l’homme ont été menés à ce jour, et son efficacité dans la gestion de la douleur chez l’homme reste encore largement non prouvée.

    Comment fonctionne le CBD ?

    Dans quelle mesure peut-il aider à gérer la douleur ?

    Dans cet article, j'explore le rôle du CBD dans la gestion de la douleur, ce que dit la recherche et j'aborde certaines de ses limites.

    Deux types de douleurs et effets potentiels du CBD

    Alors que la douleur peut être décrite en fonction de ses qualités, telles qu’aiguë ou terne, chaude ou froide, engourdie, etc., pour les besoins du traitement, la douleur est souvent divisée en deux catégories, selon sa cause :

    - Douleurs inflammatoires

    L’inflammation est une fonction du système immunitaire et constitue la réponse initiale de votre corps à l’irritation ou aux dommages causés aux tissus du corps — comme lorsque la zone autour d’une éraflure devient rouge et bouffie.

    Le processus inflammatoire peut se produire en réponse à une infection ou à une blessure physique (bosses, ecchymoses, fractures) ainsi qu’à des conditions métaboliques, dégénératives et auto-immunes.

    • Lorsque vous souffrez d’une blessure aiguë, telle qu’une entorse à la cheville, l’inflammation est très visible. Mais lorsque l’inflammation se produit à l’intérieur de l’organisme à des niveaux inférieurs dans le cas d’affections chroniques comme le syndrome du côlon irritable, les maladies cardiaques ou le diabète, les signes peuvent passer inaperçus, ce qui peut entraîner des lésions tissulaires importantes.

    Il existe deux types de douleurs inflammatoires :

    • Douleurs inflammatoires aiguës

    L’inflammation aiguë constitue le premier stade de l’inflammation. Elle s’enclenche rapidement et devrait idéalement disparaître rapidement une fois que le tissu est réparé. Une inflammation de moins de trois semaines est considérée comme aiguë.

    Ce type de douleur inflammatoire comprend le gonflement, l’inflammation et la migration des globules blancs dans la région affectée.

    Au cours de cette phase, des molécules pro-inflammatoires appelées cytokines sont libérées, déclenchant une cascade de réactions qui entraînent un gonflement, des rougeurs et de la chaleur dans la région blessée.

    Ces mêmes cytokines activent également les récepteurs de la douleur, qui envoient des signaux de douleur à votre cerveau.

    • Douleurs inflammatoires chroniques

    Cette forme de douleurs s’installe lorsque l’inflammation ne disparaît pas après quelques semaines. Lorsque cela se produit, les capteurs de douleur deviennent souvent hyper-réactifs, ce qui entraîne une sensibilité accrue à des niveaux de douleur plus faibles. Ce qui signifie que le signal de douleur est déclenché beaucoup plus tôt qu’il ne le serait normalement.

    Les douleurs inflammatoires chroniques peuvent résulter de maladies auto-immunes, de maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2, de troubles gastro-intestinaux et autres.

    Stopper l’inflammation chronique constitue une étape importante dans le soulagement de la douleur chronique et une cible majeure dans le développement de médicaments pharmaceutiques. Il a été démontré que le CBD augmente directement les niveaux de cytokines anti-inflammatoires (molécules messagères) et diminue les niveaux de cytokines pro-inflammatoires — réduisant ainsi l’inflammation.

    - Douleurs neuropathiques

    Ce type de douleurs survient lorsqu’il y a lésion des nerfs périphériques, c’est-à-dire des nerfs situés à l’extérieur de la moelle épinière et du cerveau. Les lésions nerveuses périphériques peuvent entraîner une altération persistante de la fonction nerveuse même après que le nerf se soit rétabli de sa blessure initiale.

    Les causes de lésions nerveuses peuvent inclure :

    • Traumatisme ou blessure

    • Exposition à des substances neurotoxiques

    • Trouble métabolique (comme le diabète ou une maladie cardiovasculaire)

    • Maladies auto-immunes (comme la polyarthrite rhumatoïde).

    Tout comme la douleur inflammatoire chronique, la douleur neuropathique peut causer une hypersensibilisation aux signaux de douleur.

    En revanche, alors que la douleur inflammatoire chronique répond généralement bien aux anti-inflammatoires, la douleur neuropathique n’y répond pas. Au lieu de cela, les médicaments de type opiacé (Oxycontin, morphine), les anticonvulsivants, les anesthésiques et les antidépresseurs sont souvent utilisés pour gérer la douleur neuropathique.

    Ces médicaments peuvent avoir des effets secondaires importants qui peuvent être intolérables pour certains patients, notamment :

    • Étourdissements

    • Somnolence

    • Troubles de la coordination

    • Troubles de la vision

    • Perte de mémoire

    • Troubles de l’élocution

    • Sensibilité accrue aux infections virales.

    Comment le CBD peut aider à soulager la douleur neuropathique

    Le système endocannabinoïde contrôle la transmission de la douleur nerveuse à de nombreux endroits différents le long de la voie de la douleur.

    Réduire la transmission de la douleur

    Le contrôle se produit au niveau des nerfs sensoriels responsables de la transmission des premiers signaux de douleur à partir des tissus endommagés, ainsi qu’au niveau des zones du système nerveux central qui contrôlent l’intensité de la douleur qui atteint le cerveau.

    L’une des façons dont le CBD et d’autres cannabinoïdes réduisent la transmission de la douleur réside dans l’activation des récepteurs de glycine dans la moelle épinière, ce qui a des effets inhibiteurs sur les messages de douleur.

    Si moins de signaux de douleur atteignent le cerveau, nous ressentons moins de douleur.

    Protéger le tissu nerveux contre les lésions

    Le CBD offre également des effets protecteurs sur les nerfs, ce qui peut prévenir ou réduire les lésions nerveuses. C’est ce qu’ont démontré des recherches sur les effets protecteurs du CBD sur les lésions nerveuses induites par la chimiothérapie.

    Réduire l’inflammation

    De plus, les effets anti-inflammatoires du CBD peuvent empêcher les conditions inflammatoires de causer des dommages aux nerfs — ce qui, à nouveau, entraîne moins de douleur neuropathique.

    Soutenir la microglie dans la moelle épinière

    Le CBD inhibe l’activité des cellules du cerveau et de la moelle épinière appelées microglies.

    Ces cellules dérivées du système immunitaire sont chargées de protéger et de soutenir les cellules nerveuses, et sont connues pour s’accumuler dans le cas des syndromes douloureux neuropathiques. En inhibant la microglie, le CBD peut empêcher la réponse douloureuse neuropathique de s’intensifier.

    Contrairement à certains analgésiques conventionnels, le CBD n’entraîne pas d’accoutumance, un processus à travers lequel la même dose devient moins efficace avec le temps, ce qui incite l’utilisateur à prendre progressivement des doses plus élevées.

    Douleur amplifiée par votre cerveau

    Lorsque la douleur persiste et devient chronique, les mécanismes d’interprétation dans votre cerveau peuvent se dérégler — entraînant une hypersensibilisation, une amplification des messages de douleur et une aggravation des symptômes de douleur chronique.

    Ce processus peut causer des changements physiques dans le cerveau, ce qui a été démontré par des études de neuro-imagerie montrant une connectivité réduite entre les zones du cerveau et de la moelle épinière où les messages de douleur sont traités.

    Cela signifie essentiellement que plus vous ressentez de douleur, plus il est facile de ressentir à nouveau la douleur, c’est-à-dire que le seuil est abaissé, de sorte que de petits stimuli peuvent entraîner des réactions douloureuses inappropriées.

    L’altération de la communication avec le système nerveux réduit la capacité de votre corps à interpréter la douleur et à y répondre de façon appropriée, ce qui entraîne une augmentation de l’activité de la cascade inflammatoire. Les tests de laboratoire révèlent des niveaux élevés de molécules de signalisation pro-inflammatoires et des niveaux réduits de molécules inhibitrices de la douleur, comme l’IL-10.

    Ces changements sont plus évidents dans le cas des syndromes douloureux neuropathiques, mais on a également constaté qu’ils se produisent dans le cas des états inflammatoires chroniques. Pour ce type de conditions, la douleur peut persister même une fois l’inflammation maîtrisée.

    Douleur et état émotionnel

    La douleur, l’anxiété et la dépression sont intimement liées - elles surviennent souvent ensemble.

    Bien qu’il soit facile de voir comment la douleur inflammatoire ou neuropathique chronique peut mener à l’anxiété et à la dépression, l’inverse peut aussi se produire. Ces états émotionnels négatifs peuvent causer des changements physiologiques dans le cerveau et le corps qui favorisent la douleur.

    Ce qui rend la gestion de la douleur beaucoup plus compliquée puisque l’aspect émotionnel doit désormais être pris en considération également.

    Anxiété et douleur attisent la flamme

    Les personnes souffrant de douleurs chroniques deviennent souvent anxieuses au sujet de leur état. Une fois que l’anxiété s’installe, elle active la réponse au stress, ce qui entraîne des niveaux élevés de produits chimiques du stress, notamment le cortisol et les cytokines pro-inflammatoires.

    Des études montrent que ces produits chimiques antistress peuvent rendre les zones du cerveau et de la moelle épinière qui traitent la douleur, hypersensibles aux messages de douleur — une condition connue sous le nom d’hyperalgésie induite par l’anxiété.

    Cela signifie essentiellement que lorsque nous sommes stressés, nous ressentons plus d’inflammation et de douleur.

    Dépression et douleur : un cycle auto-entretenu

    La mutualité de la relation entre la dépression et la douleur chronique peut se renforcer.

    La douleur chronique peut causer la dépression en inhibant la sécrétion de dopamine, un neurotransmetteur responsable des sentiments de récompense et d’accomplissement — comme lorsque vous réussissez bien à l’école ou au travail, ou lorsque vous réussissez un marathon.

    Inversement, la dépression, c'est-à-dire un faible niveau de dopamine, supprime l’activité dans certaines régions du cerveau qui inhibent les messages de douleur, ce qui entraîne une perception accrue de la douleur.

    Pour résumer, la douleur provoque la dépression en abaissant les niveaux de dopamine — et une faible quantité de dopamine provoque la douleur en supprimant les zones du cerveau responsables du contrôle de la douleur.

    Anxiété et dépression

    Il existe des preuves encourageantes que le CBD offre des avantages dans le traitement des syndromes douloureux, complexes, impliquant l’anxiété et la dépression.

    Une vaste étude clinique menée auprès de patients psychiatriques souffrant d’anxiété et de troubles du sommeil a révélé que l’anxiété diminuait et que la qualité du sommeil s’améliorait considérablement au cours du premier mois de supplémentation en CBD.

    Le CBD diminue les symptômes de dépression, c'est un fait incontestable.

    Toutefois, il reste encore beaucoup à apprendre sur la relation complexe de cause à effet entre la douleur, l’anxiété et la dépression, et le CBD peut s’avérer utile pour certaines personnes, à cet égard, mais moins pour d’autres.

    CBD et soulagement de la douleur

    Le CBD peut fonctionner grâce à des mécanismes qui s’attaquent à la réponse à la douleur à tous les niveaux du système nerveux périphérique et central. Grâce à ces effets, le CBD peut soulager les douleurs inflammatoires et neuropathiques aiguës et chroniques.

    CBD sur le site de la lésion

    Le CBD a démontré de puissants effets anti-inflammatoires qui, dans des études précliniques, ont permis d’inhiber la douleur et de prévenir la destruction des tissus.

    Dans le cas des maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde, le diabète de type 1 et d’autres maladies, l’inflammation et la destruction des tissus connexes se produisent de façon continue et constituent l’une des causes sous-jacentes de la douleur.

    L’activité anti-inflammatoire du CBD peut jouer un rôle clé dans la gestion de la douleur pour ce type de cas ainsi que dans le cas des maladies dégénératives métaboliques et neurologiques comme le diabète de type 2, l’athérosclérose et la maladie d’Alzheimer, où l’inflammation joue également un rôle clé.

    CBD dans la moelle épinière sur la voie du cerveau

    Le CBD semble prometteur selon les premières études pour sa capacité à affecter les messages de douleur au niveau de la moelle épinière. Il interagit avec les récepteurs de la glycine — un neurotransmetteur calmant qui module la transmission de la douleur dans le cerveau et la moelle épinière.

    Cela peut indiquer un rôle potentiel du CBD dans la prévention ou la gestion de la douleur chronique sans causer les effets sédatifs qui se produisent généralement avec d’autres analgésiques.

    CBD dans le cerveau : dopamine et sérotonine

    Les récepteurs endocannabinoïdes (récepteurs CB1 et CB2) fonctionnent dans le cerveau où les messages de douleur sont interprétés. L’activation des récepteurs CB2, en particulier, aide à favoriser la libération de dopamine — qui possède une activité inhibitrice de la douleur.

    Il est prouvé que le CBD agit dans les zones du cerveau où les souvenirs sont stockés pour supprimer les souvenirs nocifs ou effrayants qui déclenchent l’anxiété. Cela pourrait prévenir la réaction de stress à certains souvenirs (pour des troubles comme le SSPT –Syndrome de Stress Post-Traumatique) qui contribuent à l’image globale de la douleur.

    Le CBD peut soulager la douleur en augmentant l’activité de la sérotonine — un des neurotransmetteurs calmants de l’organisme. Il existe des preuves que la sérotonine peut avoir des effets anti-inflammatoires et antioxydants qui aident également à moduler la douleur. Les médicaments qui augmentent l’activité sérotoninergique, connus sous le nom d’Inhibiteurs Sélectif de Recapture de la Sérotonine (ISRS), sont largement utilisés pour soulager la dépression et l’anxiété, et sont par ailleurs souvent prescrits pour le traitement de la douleur chronique. Cependant, les ISRS comportent de nombreux effets secondaires, notamment :

    • Vision trouble

    • Perturbations de l’appareil digestif

    • Insomnie

    • Dysfonctionnement sexuel

    • Gain de poids

    Des preuves préliminaires montrent également que le CBD peut affecter les conditions inflammatoires en augmentant l’activité de l’adénosine — un neuromodulateur dans le cerveau qui « refuse » l’inflammation provoquée par l’hyperactivité du système immunitaire.

    CBD dans le tractus gastro-intestinal

    Le système endocannabinoïde joue un rôle important dans le maintien de l’équilibre du système gastro-intestinal. Le CBD peut s’avérer utile dans la prise en charge des syndromes de douleurs gastro-intestinales chroniques, tels que la maladie de Crohn, le syndrome du côlon irritable (ou affection de l'intestin émotif) et la colite ulcéreuse.

    CBD pour des affections douloureuses spécifiques

    Les essais cliniques chez l’humain sont la norme d’excellence pour toutes les thérapies médicales. Cependant, la plupart des recherches sur les cannabinoïdes chez l’humain portent principalement sur des formulations qui contiennent des niveaux plus élevés de THC, souvent dans un rapport de 1:1 avec le CBD.

    Les essais cliniques sur l’homme et les études prometteuses sur l’animal qui suivent mettent en évidence certains des bienfaits prouvés et du potentiel prometteur du CBD pour des conditions spécifiques :

    Douleurs causées par la chimiothérapie

    Une étude animale a révélé que le CBD peut prévenir l’hypersensibilisation douloureuse des récepteurs nerveux à la température et à la pression, un effet secondaire des médicaments de chimiothérapie. L’étude a montré que le CBD soulageait la douleur en se liant directement aux récepteurs de sérotonine dans le cerveau.

    Douleur chronique induite par les AINS

    Les AINS (Anti-Inflammatoire Non Stéroïdien) sont une classe courante d’anti-inflammatoires comme l’aspirine et l’ibuprofène.

    De nombreux patients ayant subi une transplantation rénale ressentent des douleurs chroniques dues aux effets toxiques des AINS sur les reins — qu’ils doivent prendre après une opération chirurgicale.

    Lors d’un petit essai clinique, des patients ayant subi une transplantation rénale ont reçu des doses de 50 à 150 mg de CBD deux fois par jour. Les résultats ont montré un soulagement partiel ou complet de la douleur chez la majorité des participants au cours des 15 premiers jours de cette étude de 3 semaines.

    Douleurs neuropathiques

    Un petit essai clinique de patients souffrant de douleurs neuropathiques d’origines diverses a comparé les effets d’une pulvérisation sublinguale de THC, de CBD, ou d’une combinaison 1:1 des deux, pendant 12 semaines . Bien que les résultats aient montré que les thérapies à base de THC et combinées THC:CBD étaient plus efficaces que le CBD, seul, pour réduire la douleur, le CBD a produit moins d’effets secondaires — comme la somnolence et la sécheresse buccale, tout en apportant un soulagement modeste.

    Le CBD utilisée dans l’étude n’était pas un extrait à spectre complet et n’offrait donc pas les avantages synergiques de l’effet d’entourage — la présence d’autres ingrédients dans le chanvre (comme le THC et d’autres cannabinoïdes) rend les effets globaux plus forts.

    Par conséquent, lors de l’utilisation d’isolats purifiés de CBD, des doses plus élevées pourraient s’avérer être nécessaires pour obtenir des effets comparables à ceux qui ont été utilisés dans cette étude.

    Douleurs musculaires et articulaires chez l’enfant

    Des enfants atteints de troubles douloureux des mouvements congénitaux ont reçu soit de l’huile de CBD, soit une combinaison 20:1 de CBD avec THC, soit une combinaison 6:1 de CBD avec THC pendant 5 mois lors d’un essai clinique. Les résultats ont montré une amélioration significative de la gravité de la douleur ainsi qu’une diminution de la fréquence et de la durée de la douleur dans les trois groupes.

    Dans le groupe 20:1, un questionnaire mesurant la qualité de vie globale, notamment les niveaux de douleur, a montré une amélioration des scores à une dose moyenne de 92 mg par jour de CBD.

    Fibromyalgie

    La fibromyalgie, une affection difficile à traiter, entraîne des douleurs musculaires et articulaires chroniques dans tout le corps, ainsi que de la fatigue, des troubles du sommeil et des troubles cognitifs. Lors d’un essai clinique, les participants ont reçu une forme de cannabis médical, parmi trois, dont l’une présentait un rapport CBD:THC élevé de près de 20:1.

    Les résultats ont révélé qu’aucune de ces souches de cannabis n’a procuré un soulagement de la douleur supérieur à celui du placebo. Toutefois, un examen plus approfondi de l’étude soulève certaines questions quant à l’efficacité de sa conception.

    Dans le cadre de cette étude, les participants ont reçu du cannabis vaporisé à raison de quatre séances de traitement espacées d’au moins deux semaines. Comme les cannabinoïdes inhalés sont rapidement absorbés mais aussi rapidement éliminés de la circulation sanguine, cette méthode d’inhalation produit des pics élevés, mais une biodisponibilité globale inférieure par rapport aux autres formes d’administration.

    Ainsi, une forme d’administration différente ou un schéma posologique plus fréquent qui augmenterait et maintiendrait les concentrations sanguines et tissulaires de CBD pourrait-il produire des résultats différents pour les patients atteints de fibromyalgie ? Possible, mais d’autres recherches sont nécessaires pour explorer cet effet.

    Meilleures formes et dosages de CBD pour le soulagement de la douleur

    Les doses recommandées pour le CBD varient considérablement. Il existe de nombreux facteurs à prendre en compte pour déterminer la meilleure dose, notamment :

    • L’affection traitée

    • La gravité des symptômes

    • La réponse individuelle au CBD

    • La forme de CBD utilisée (capsules, sprays, vapoteuses, etc.)

    • La présence d’autres drogues ou médicaments

    • Les conditions médicales sous-jacentes

    • Le poids et la taille de la personne qui prend le CBD

    • L’âge et le sexe de la personne qui prend le CBD

    Dans les études animales, les doses peuvent varier de 1 à 20 mg/kg de poids corporel. Dans des études sur les troubles convulsifs chez les enfants, les doses varient entre 0,5 et 300 mg/kg de poids corporel par jour.

    Il s’agit d’une gamme de dosage très large.

    Afin de déterminer le meilleur dosage pour vos besoins de soulagement de la douleur tout en évitant les effets secondaires inconfortables, il est préférable d’adopter une approche prudente lorsque vous prenez du CBD, et d’augmenter progressivement sur une période de deux semaines ou plus.

    Par une anamnèse, votre naturopathe, professionnel de santé peut vous aider à déterminer dans quelle mesure vous répondez à un produit ou à une dose en particulier.

    Voie orale

    Les formes d’administration orale comprennent les huiles de CBD, les capsules, et les comestibles.

    Le CBD incorporé dans les aliments et les boissons entre dans le système plus lentement, et reste en circulation plus longtemps que les autres formes.

    Le CBD par voie orale est souvent recommandé comme principale méthode d’administration pour la prise en charge de la douleur chronique, mais il est mal absorbé comparativement à d’autres méthodes.

    Pour améliorer la biodisponibilité orale du CBD, la nanotechnologie est utilisée pour convertir les molécules de CBD hautement liposolubles, qui sont difficiles à absorber, en minuscules nanoparticules qui sont plus facilement absorbées dans le tractus intestinal.

    Vapotage

    Les méthodes d’action plus rapides, telles que les e-liquides CBD et les vaporisateurs stylos sont utiles en cas d’apparition soudaine ou récente de douleurs, ou de poussées de douleurs chroniques. Cependant, le vapotage peut se révéler contre-productif pour la gestion de la douleur dans certains cas, car il peut irriter les poumons et augmenter l’inflammation dans le corps.

    Topique

    Les opinions varient en ce qui concerne les produits topiques au CBD. Le CBD topique comprend les pommades, les onguents et les patchs.

    Certains experts affirment que le meilleur usage des produits topiques réside dans le traitement localisé sur une surface de blessures musculaires ou articulaires, comme une entorse à la cheville ou une traction des ischio-jambiers.

    D’autres affirment que le CBD topique, qui est lentement absorbé dans la circulation sanguine, peut être utilisé comme une forme d’administration systémique. Ces experts prédisent que le CBD topique pourrait s’avérer particulièrement efficace pour maintenir des niveaux sanguins constants de CBD chez les patients souffrant de douleurs chroniques, en particulier chez ceux qui ne peuvent tolérer le CBD oral ou d’autres formes d’administration en raison de problèmes digestifs ou autres. Comme souvent des batailles d'experts... Faites vous vos idées par vous-même.

    Suppositoires

    Les suppositoires au CBD constituent une autre option pour les patients pour lesquels la consommation orale n’est pas recommandée, comme ceux qui souffrent de troubles gastro-intestinaux et qui peuvent avoir des difficultés à absorber le CBD oral, ou pour les patients très jeunes ou âgés.

    Comment choisir VOTRE dosage de CBD

    Estimez votre dosage en fonction de votre poids corporel

    Comme pour la plupart des substances, les personnes ayant plus de masse corporelle auront besoin de plus de CBD pour en ressentir les effets. Ceci étant dit, une bonne règle de base pour déterminer la dose appropriée de CBD est de prendre de 1mg à 6mg de CBD par tranche de 5 kilos de poids corporel en fonction des besoins.

    Par exemple, pour un patient de 90 kg, un dosage journalier oscillant de 20mg à 33mg serait un excellent dosage de départ, Tandis qu’un dosage de départ oscillant entre 15mg et 25mg par jour serait davantage approprié pour une personne qui pèse 70 kg.

    Commencez petit et augmentez graduellement

    Supposons que vous avez un ami qui ne pèse pas plus de 90 kg et qui prend 50mg de CBD en huile CBD deux fois par jour, ce qui lui procure toutes sortes d’avantages. Comme vous avez à peu près le même poids, il vous recommande le même dosage. Voici pourquoi ce n’est pas la meilleure façon de choisir votre dosage :

    Non seulement nous sommes tous fait différemment, mais nous avons chacun notre propre historique avec l’utilisation de substances, de médicaments, de suppléments et autres que nous donnons à notre corps. Pour cette raison, nous avons tous une chimie corporelle différente, et cela affecte la façon dont le corps réagit au CBD. Comme je dis souvent aux patients, ce qui marche pour votre ami, ne marche peut-être pas pour vous.

    Cela dit, il est important de déterminer d’abord votre dosage théorique en fonction de votre poids, d’évaluer comment votre corps réagit à cette quantité de CBD, et d’augmenter graduellement tout en continuant à surveiller le ressenti et résultats, jusqu’à trouver le dosage de CBD qui vous convient.

    Évaluez votre dosage de CBD en fonction de votre condition médicale

    Il est évident que la quantité de CBD nécessaire dans le cadre de symptômes légers ou bien dans le cadre de symptômes plus lourds ne va pas être la même. Mais comment savoir quelle quantité de CBD prendre en fonction d’un cas précis ?

    Je prône une approche progressive et recommande de commencer le dosage avec des « micro doses », « doses standard » ou « macro doses » en fonction des types de pathologies et d’augmenter les dosages de CBD toutes les semaines afin de trouver votre dosage idéal.

    Microdosage CBD

    De 0,5 à 20 mg par jour selon le poids. Le micro dosage convient aux troubles du sommeil et de l’humeur, au stress, aux nausées, aux maux de tête et au rééquilibrage du métabolisme. Pour cette tranche de dosage, je recommande les huiles CBD ou capsules CBD entre 5 et 10% de concentration (soit de 500 à 1000mg)

    Dosage standard CBD

    De 10 à 100 mg par jour selon le poids. Ce dosage standard est recommandée pour les douleurs, inflammations, anxiété, dépression, maladie de Lyme, fibromyalgie, arthrite, autisme, maladie de Crohn, sclérose en plaques. Pour cette tranche de dosage, je recommande les huiles CBD ou capsules CBD supérieures à 10% de concentration (soit 1000mg ).

    Macrodosage CBD

    Les macro dosages de CBD sont très larges puisqu’ils se situent de 100 à 800 mg par jour en fonction du poids. Aussi appelée dosage thérapeutique, je préconise dans les cas les plus graves (épilepsie, cancer, etc..). Ces indications sont purement théoriques et ne constituent en aucun cas une posologie. Elles ne prennent pas en compte vos antécédents médicaux, l’intensité des problèmes, votre métabolisme, votre sensibilité au cannabidiol et les possibles interactions médicamenteuses. C’est pourquoi je vous conseille vivement de solliciter un avis thérapeutique, auprès de votre naturopathe, ou professionnel de santé, afin d’obtenir un dosage de CBD optimal.

    Consultez votre thérapeute

    En cas de doute, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre thérapeute, surtout si vous avez un problème de santé existant. L'auto-médication n'est pas toujours bonne conseillère.

    Maintenant que vous avez un aperçu du dosage de CBD, vient alors une nouvelle question d’importance : Comment mesurer avec précision son dosage de CBD ?

    Sans comprendre comment mesurer correctement votre dosage, savoir combien de CBD vous devriez prendre est à peu près inutile. Surtout lorsque l’on prend en considération les différentes façons de consommer le CBD.

    Comment mesurer son dosage d’huile CBD

    L’utilisation d’une huile CBD est l’une des façons les plus facile de prendre du CBD. Il suffit de remplir le compte-gouttes, de déposer le nombre de gouttes souhaité sous la langue, puis de les garder en bouche de 1 à 2 minutes avant de déglutir.

    Alors, combien de gouttes d’huile CBD au total ?

    Avec quelques règles mathématiques simples, vous pouvez facilement vous y retrouver :

    Étant donné que le compte-gouttes est assez répandu parmi les fabricants d’huile de CBD, commencez par déterminer quelle quantité de CBD se trouve dans un compte-gouttes plein, ou bien dans une seule goutte. Une fois que vous le savez, vous pouvez évaluer la quantité de CBD que vous prenez. Vous référez au tableau calculateur de dosage plus bas.

    Comment savoir combien de CBD il y a dans un compte-gouttes ou une goutte ?

    Typiquement, un compte-gouttes contient 1 ml de liquide. Si vous connaissez le nombre de millilitres contenus dans votre bouteille d’huile CBD, vous pouvez utiliser cette formule simple pour déterminer la quantité de CBD contenue dans son compte-gouttes :

    Total CBD dans la bouteille ÷ Nombre de millilitres dans la bouteille = MG de CBD dans un compte-gouttes

    Par exemple, prenons une huile CBD de 10 ml qui contient 500 mg de CBD (5%) : 500 ÷ 10 = 50mg de CBD par compte-gouttes rempli.

    Vous pouvez tout aussi bien déterminer la quantité de CBD contenue dans une seule goutte et ainsi calculer le nombre de gouttes qu’il vous faut pour arriver à votre dosage. En moyenne, on estime qu’un flacon de 10ml contient 240 gouttes au total. De la même façon avec un flacon de 10ml avec 500mg de CBD : 500 ÷ 240 = environ 2mg de CBD par goutte

    Bien sûr, cette méthode n’est pas précise à 100 %, mais elle permet de contrôler, et maîtriser son dosage avant tout.

    La façon vraiment précise de doser le CBD

    Puisque les méthodes que j'ai mentionnées jusqu’à présent ne sont pas ultra-précises, existe-t-il un moyen 100% précis de prendre du CBD ?

    Il y en a certainement une : les capsules CBD.

    Parce que les capsules de CBD sont remplies d’une quantité exacte de CBD, elles fournissent une façon vraiment précise de doser le CBD. Si votre dosage optimal de CBD est 10mg-20mg, alors achetez simplement des capsules de 10mg et vous êtes bons. De plus, il n’y a rien de plus facile que de prendre une capsule.

    D’autres méthodes de consommation qui sont tout aussi précises comprennent les produits comestibles au CBD, les chewing-gums au CBD et les boissons au CBD ; bien qu’elles puissent ne pas être aussi pratiques que des capsules.

    Attention, toutes les façons de prendre du CBD ne se valent pas.

    Par voie orale, le foie bloque en fait une partie du CBD et ne va laisser passer que 20% des composés actifs. En clair, lorsque vous prenez une gélule de 10 mg de CBD, seuls 20% au mieux vous parviennent, soit 2 mg.

    La voie sublinguale, l’huile CBD permet une meilleure absorption que la voie orale car le CBD est mélangé avec des lipides et est directement, via les muqueuses orales, en contact avec le flux sanguin.

    Les formes de CBD liposomales sont beaucoup plus biodisponibles et considérés comme 4 à 5 fois plus puissantes qu’une prise de CBD orale classique.

    Qu’est-ce qu’une formule liposomale au CBD ?

    Pour résumé un peu vulgairement, l’extrait de CBD, avec son contenu de cannabinoides et autres principes actifs de la plante, est fractionné jusqu’à ce que les molécules obtiennent une dimension minuscule et puissent ainsi être véhiculées plus facilement et plus efficacement dans l’organisme. Le procédé en question s’appelle une nano-émulsion et la petite taille des molécules une fois fractionnées permet un voyage à travers les liposomes.

    Pour résumer brièvement

    • Le CBD agit sur le système endocannabinoïde, qui fonctionne principalement pour maintenir l’homéostasie ou l’équilibre dans le corps, notamment en agissant comme l’un des systèmes inhérents à la gestion de la douleur du corps.

    • Le CBD agit à de nombreux niveaux dans les voies de traitement de la douleur, du niveau tissulaire où la douleur est générée jusqu’à la moelle épinière, et, au cerveau, où la douleur est interprétée et gérée.

    • Des études montrent que le CBD peut offrir des bénéfices considérables pour soulager la douleur ayant trait à une grande variété de syndromes douloureux.

    • Le dosage avec le CBD pour la douleur est très individuel. Il est recommandé de commencer par une faible dose et de l’augmenter lentement afin de trouver la dose optimale pour vos besoins particuliers.

    Bien que d’autres recherches soient nécessaires pour confirmer les effets du CBD sur différents types de douleur, elles sont très prometteuses jusqu’à présent.

    En conclusion

    La douleur est un processus complexe qui implique une communication finement coordonnée entre le corps et le cerveau. Les capteurs de douleur sont d’abord activés en réponse à un stimulus, comme une lésion des tissus, et envoient des messages qui voyagent vers le cerveau et la moelle épinière.

    Une fois dans le cerveau, les signaux de douleur sont interprétés, ce qui nous fait ressentir ce que nous considérons comme de la douleur.

    D’après ce que nous savons des mécanismes de la douleur et du rôle du système endocannabinoïde dans la gestion de la douleur, le CBD pourrait jouer un rôle considérable.

  • Cumul des compléments alimentaires: faisons le point

    • Par vogot
    • Le 11/06/2021

    Est-ce possible d’associer divers compléments alimentaires ? Comment bénéficier au mieux des effets combinés ? Toutes les réponses dans ce billet.

    Cumuler les compléments, est-ce une bonne idée ?

    Ma réponse est simplement : oui, mais...

    Vous pouvez parfaitement miser sur différents compléments alimentaires afin d'en augmenter et diversifier vos apports en vitamines, sels minéraux et nutriments , la seule et unique condition est qu’ils soient d'excellente qualité.

    L'association de certains suppléments peut être judicieuse pour bénéficier d’une action synergique venant potentialiser les effets escomptés, comme je vais vous le démontrer plus bas.

    Bien entendu, il convient forcément de respecter plusieurs règles préalables pour bénéficier d’une complémentation saine et sécuritaire.

    Posologies indiquées à respecter

    Avec un seul complément, le respect des posologies notifiées par le laboratoire est obligatoirement primordial. L'importance est d'autant plus grande quand vous en associez plusieurs.

    Combien de gélules prises quotidiennement, à quel moment les prises sont optimales, sous quelle forme est pris le traitement (poudre, gélules, liquide) etc., ces informations essentielles sont généralement indiquées sur l’emballage et vous assurent une absorption adéquate des nutriments. Votre thérapeute peut aussi vous indiquer comment les adapter à votre cas particulier. Référez-vous-y systématiquement.

    Cibler un ou plusieurs problèmes, en combinant

    Lorsqu’elles sont bien menées, les combinaisons de compléments offrent une vraie souplesse d’utilisation. C'est la synergie !

    On peut globalement associer les suppléments de deux manières principales:

    Appuyer sur un levier spécifique : vous pouvez jouer sur l’effet « synergie » pour normaliser sa situation, par exemple Eyes protect et Super curcuma, qui conjuguent ingénieusement l'action antioxydante du curcuma, de la myrtille, du cassis et du raisin, à l'action antioxydante de la vitamine C.

    Aborder simultanément d'autres aspects différents : chaque complément agit sur un point précis et vous pouvez juger de son efficacité individuelle - avant d'opter éventuellement pour d'autres compléments synergiques dans ces différents champs d'action.

    N'oubliez pas que vous avez libre-arbitre et qu'il existe TOUJOURS plusieurs solutions !

    Ne restez pas ancrés dans des croyances d'un autre temps. N'hésitez pas à faire le point avec votre thérapeute (professionnel de santé) qui saura définir à vos côtés une stratégie adaptée, suite à une anamnèse et un rééquilibrage alimentaire dissocié.

    Cumul des mêmes composés actifs

    Si vous voulez vous attaquer de front à certains problèmes, vous risquez de recouper parfois sans le vouloir les substances identiques (ou antagonistes, nous y reviendrons). Afin d'éviter tout risque de surdosage, la solution est simple : gardez un œil ouvert sur les différentes formulations.

    En voici un exemple : admettons que vous vous supplémentiez en coenzyme Q10, par exemple avec Coenzyme Q10 UBIQUI. Plutôt que d'y associer un autre complément riche en Q10, optez donc pour un complément qui contienne d'autres nutriments bons pour le cœur, comme Acide alpha-linolénique, riche en huile de graines de lin, titré à 50% en acide alpha-linolénique.

    Fenêtre thérapeutique

    Vous enchaînez et mélangez les suppléments sans vous arrêter?

    De temps à autres, laissez votre corps souffler, histoire qu’il ne s’habitue pas à une supplémentation donnée. Espacez donc vos cures d’un même complément de quelques semaines. C'est la fenêtre thérapeutique.

    Supplémentations antagonistes, mauvaise association

    Bien évidemment, certaines complémentations créent des effets contraires qu’il n’est pas pertinent de combiner.

    Voici un exemple simple : vous peinez à vous endormir dans les bras de Morphée. Vous envisagez donc de vous tourner vers une supplémentation à base de passiflore, plante qui favorise un sommeil réparateur, comme Vita Somn, qui renferme également de la Valériane et de l'Escholtzia. Ne pas l’associer simultanément avec de la caféine, de la théine ou Force des Incas qui contient du maca qui va venir brouiller le message !

    Rassurez-vous, toutefois : vous avez tout à fait la possibilité d'opter pour des compléments qui contiennent ces derniers composés en matinée, afin de démarrer la journée d'un meilleur pied. Les « excitants », le matin, les « relaxants » le soir. C'est bien faire preuve de logique.

    En cas de prise de médicaments

    Pour les traitements médicaux, faisons une pause un instant : dans des cas précis, une plus grande vigilance s’impose. Certains compléments alimentaires – tout particulièrement lorsqu’ils sont cumulés – peuvent interagir avec des médicaments. Ils sont alors susceptibles de réduire ou d’amplifier leur efficacité.

    Je citerais, par exemple le cas des anticoagulants, dont l’objectif premier reste de fluidifier le sang. Une complémentation de type ginkgo biloba et oméga-3+Vitamine E risque d'accentuer excessivement ce phénomène.

    Également, dans un même ordre d'idée, l'association Valériane + Passiflore peut renchérir les effets de somnolence des anxiolytiques et des antidépresseurs.

    Dernier exemple, et pas des moindres, une prise de lévothyroxine, souvent prescrite en cas d’hypothyroïdie, exige également quelques précautions. Si vous suivez des supplémentations en fer, zinc, calcium et/ou magnésium, pensez à les prendre à distance de votre traitement, sous peine d’altérer son action sur la thyroïde. Une nouvelle fois, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre thérapeute au moindre doute.

    Le bon moment

    Cumul ou pas, le contexte dans lequel le complément alimentaire est absorbé conditionne aussi son efficacité.

    Pour les vitamines, privilégiez les prises au moment des repas. Conjointement à un apport en graisses, les vitamines dites « liposolubles » (A, D, E et K) sont en effet mieux assimilées. N'oubliez pas que les liquides, et notamment l'eau, sont à boire 20 minutes avant un repas, ou 45 minutes après (hormis la petite quantité d'eau pour la prise de votre traitement), et que la prise de café à la fin d'un repas est la pire des idées que vous pourriez avoir. En effet, celui-ci ralenti fortement le transit, et donc la digestion, qui va créer une forte fermentation (le lit des maladies). Les vitamines hydrosolubles sont diluées dans un repas à forte charge liquide et ne donneront plus leurs fonctions premières.

    Dans le même ordre d'idée, il convient d'espacer de deux heures la prise d'un complément de fer et celle d'un complément de zinc, pour optimiser leur assimilation.

    Cures au rythme des saisons : harmonisation

    Au cours de l’année, votre corps subit des ruptures de rythme, notamment lors des changements de saison. Cumuler certaines complémentations de manière appropriée peut justement contribuer à rétablir cet équilibre.

    Vos cheveux se rebellent à l’arrivée de l’automne? Ce peut être le bon moment d’opter pour une cure de Somatropine naturelle et de Levure de bière Bio, qui participent toutes deux au maintien d’une chevelure normale.

    Les frimas de l’hiver se font sentir? La Gelée royale Bio et la Formule Vitaminéro qui contribuent au fonctionnement normal du système immunitaire, ont également leurs places.

    Personnes fragiles, attention

    Pour finir, voici un rappel important : malgré tous les bénéfices qu’ils peuvent apporter, les compléments alimentaires ne conviennent pas forcément aux plus fragiles.

    Je déconseille donc aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants et aux personnes souffrant de pathologies lourdes d’entreprendre seuls une auto-supplémentation. Je vous suggère de consulter, votre thérapeute, professionnel de santé qui saura adapter au plus juste, un traitement adéquat.

  • Naturopathie et animaux de compagnie – Approche holistique et solutions naturelles

    • Par vogot
    • Le 07/06/2021

    Depuis des siècles, l'homme utilise les plantes pour se soigner. On trouve dans la nature de nombreuses plantes ayant des bienfaits pour le corps et l'esprit. Alors, pourquoi ne pas les utiliser aussi pour soigner son chat ou son chien. La phytothérapie offre une alternative plus douce et naturelle par rapport aux médicaments traditionnels.

    Qu'est-ce que la naturopathie ?

    La naturopathie, aussi appelée médecine naturelle, prend en compte l’individu dans son contexte de vie. Les naturopathes font généralement appel aux éléments naturels tels que les huiles essentielles, les plantes… pour traiter différents troubles, mais surtout aux rééquilibrages alimentaires qui comprennent bien évidemment les associations alimentaires. Parler d'alimentation équilibrée n'est pas la panacée.

    Cependant, cette pratique n’est pas exclusivement dédiée à l’être humain, mais également à vos animaux domestiques.

    Les animaux domestiques sont de véritables compagnons de vie pour les êtres humains. Ils apportent pour certains une compagnie pour les personnes esseulées, ou tout simplement une harmonie au sein d’une famille.

    Les Français, entre autres, sont très attachés à leur animal de compagnie et en prennent grand soin.

    La naturopathie est l’une des solutions permettant de soigner votre chat, votre chien ou encore votre cheval.

    Quels animaux peuvent en bénéficier ?

    Tous les animaux malades peuvent bénéficier des bienfaits de la naturopathie, ceci quelle que soit leur pathologie. La naturopathie a un effet très bénéfique sur les animaux. Sachez, qu'ils ne vous ont pas attendu pour se soigner grâce à la nature. Depuis la nuit des temps, et bien avant que l'être humain ne fasse surface dans notre univers, les animaux connaissaient déjà les plantes bienfaitrices et celles qu'ils devaient absolument éviter. Nous n'avons rien inventé, mais juste appris à rechercher comment faire de même.

    La naturopathie permet en outre de recréer un milieu favorisant l’épanouissement des animaux.

    Il leur est possible de renforcer leur système immunitaire et de se rétablir plus rapidement. Le renouvellement des cellules sera stimulé par les produits naturels utilisés comme les argiles, les fleurs de Bach, les huiles essentielles. La naturopathie a également des effets positifs sur le comportement de l’animal.

    L'éléphant ou le rhinocéros se baignant dans une mare d'argile afin d'éliminer ses parasites, le chat mâchant des plantes purgatives, afin de régurgiter des boules de poils, les exemples sont pléthores.

    Les méthodes naturelles restent aujourd’hui une alternative intéressante pour soigner vos animaux de compagnie. La naturopathie offre de nombreux avantages. Elle limite en outre la consommation d’antibiotiques et favorise le respect de la nature.

    Une autre harmonie, une autre philosophie

    Vous êtes de plus en plus nombreux à prendre soin de votre chien ou de votre chat de manière naturelle, afin de rester en harmonie avec ses besoins biologiques. Je vous propose une approche saine et holistique, tant au niveau de l'alimentation que du traitement des maladies, lorsque le pronostic vital n'est pas engagé, bien entendu, mais aussi s'il l'est, et qu'il est encore possible de retrouver cette énergie.

    Vous trouverez des traitements naturels soigneusement sélectionnés, ainsi que leur posologie, pour traiter les affections les plus répandues, en CYBERBOUTIQUE VOGOT, dans la « Gamme VETO ».

    Des problèmes de comportement en passant par l'obésité, la constipation ou les troubles urinaires, vous pourrez soigner votre animal de compagnie de manière efficace et sans effets secondaires, en ayant recours à la phytothérapie ou l'aromathérapie. Et pour que votre animal de compagnie reste en bonne santé, je vous propose des conseils alimentaires et nutritionnels à suivre au quotidien, en prenant rendez-vous, pour consultations.

    Action / Réaction

    Comme pour le suivi des humains, j'établis un bilan naturopathique, une anamnèse. Après avoir écouté les préoccupations de l'humain concernant son animal, je communique avec celui-ci afin de connaître son point de vue sur sa santé, son propre ressenti physique et son état moral / mental / émotionnel.

    Je définis le tempérament de l'animal, son terrain, et le niveau d'action (physique, mental, émotionnel) par lequel faire évoluer la situation pour une meilleure santé. Le suivi est en général bien plus court pour les animaux pour deux raisons : les signes, les indications ont tendance à évoluer plus vite que chez les humains, le retour à l'homéostasie (stabilisation de certaines caractéristiques physiologiques (pression artérielle, température, etc.), se fait rapidement et il est plus simple de mettre en place des changements (notamment alimentaires) plus efficaces.

    Tel animal, tel maître

    Il n'est pas rare, lorsque l'on parle de santé animale, d'observer les mêmes signes, les mêmes prédispositions pathologiques, chez un animal que chez l'humain qui partage son quotidien.

    En effet, par un phénomène dit de "résonance", l'humain et l'animal qui vivent ensemble partagent leurs émotions, leurs états d'âme et tout naturellement, leurs états physiques. Par ce même phénomène de résonance, il est donc possible d'avoir un impact positif sur la santé de son animal de compagnie tout simplement en prenant soin de sa propre santé! Et la boucle est bouclée.

    Quelques exemples de traitements naturels

    • Homéopathie : des granules d'Arnica soulageront la douleur d'un traumatisme sans gravité, Apis mellifica sera utile en cas de piqûre d'insecte, Gelsemium pour calmer le stress, Cocculus si votre animal souffre du mal des transports, etc.

    • Fleurs de Bach : notamment "Rescue" sera précieux si votre animal est stressé, ou a subi un choc émotionnel fort (abandon…) ; il existe des complexes floraux exclusivement destinés au bien-être des animaux domestiques.

    • Aromathérapie : l'utilisation des huiles essentielles est la méthode qui comporte des bémols du fait que les animaux ont souvent un odorat très développé et particulièrement sensible avec, en outre, des pratiques de toilettage par le léchage, notamment chez le chat, qui entraînent l'ingestion des huiles normalement proscrite. Pour votre chat, tournez vous plutôt vers les eaux florales et les hydrolats, moins concentrés. Pour les chiens, des préparations à base de différentes huiles essentielles (lavandin, géranium rosat, eucalyptus citronné) s'avèrent efficaces contre les puces en pulvérisation. L'application locale d'huiles essentielles (toujours diluées) permet également de soulager des douleurs articulaires, des dermatoses, des hématomes, etc. Complexe Répuls'tiques, mélange d'huiles essentielles, faites partir les tiques de la peau de votre animal.

    • Phytothérapie : en vieillissant, les chats et les chiens souffrent de douleurs articulaires qui peuvent être calmées par des plantes comme l'harpagophytum, la prêle, le cassis, l'ortie. Complexe Vieillesse, ce mélange de plantes va avoir une action générale sur l’organisme de votre animal. La prêle, l’ortie et le cassis vont permettre de soulager les maux articulaires de votre compagnon, lui rendant sa mobilité. La gentiane va améliorer la digestion alors que l’angélique fortifiera son organisme. L’Aloès contribuera au bien-être général de votre animal. Enfin, l’harpagophytum, l’eleuthérocoque et le ginseng lui redonneront du tonus.

    • Argile : en cataplasme sur de l'eczéma, une peau abîmée, blessée, meurtrie, pour reconstituer les tissus.

    • Charbon actif : en mini-cure pour prendre soin de l'appareil digestif.

    • Equilibre Flore probiotique : Complexe de plantes probiotiques pour votre chien ou votre chat.

    • Aloe vera : en externe l'aloe vera sera utile pour soigner une blessure, apaiser de l'eczéma, et en interne pour renforcer les défenses naturelles et conserver un bon équilibre au système digestif.

    • Levure de bière : en complément alimentaire pour améliorer l'état de la peau et du pelage.

    En conclusion

    Il n'est pas rare de constater que les animaux de compagnie sont en proie au surpoids généralement dû à une alimentation de piètre qualité couplée à une activité physique insuffisante. Or, la première des choses à faire consiste à tendre vers un meilleur équilibre naturel tant sur la qualité de la nourriture que sur l'environnement sain permettant une activité suffisante.

    Remplacez l'alimentation industrielle par des préparations « faites-maison », équilibrées mais surtout dissociées. Ainsi votre animal de compagnie n’aura pas de carences et développera moins de pathologies physiques (cancers, arthrose, etc) ou comportementales (hyperactivité, agressivité...).

  • Supplémentation du sportif : évaluez la balance risque / bénéfice

    • Par vogot
    • Le 24/05/2021

    Tout d'abord je rappelle la citation du célèbre médecin alchimiste Paracelse, fondateur de la toxicologie : « Tout est poison, rien n’est poison : c’est la dose qui fait le poison ».

    Prenez, avant tout, conscience de votre mode de vie : sommeil, alimentation, activité physique.

    Il n’est pas question ici de voir les compléments du sportif comme une opposition ami / ennemi mais plutôt de mettre en garde sur l’éventuelle balance bénéfice / risque et sensibiliser afin de comprendre que ces ajustements se font au cas par cas.

    Gardez en tête que deux personnes possèdent des métabolismes bien distincts et que par conséquent, les deux ne vont pas réagir de la même manière.

    Supplémentation du sportif : bonne ou mauvaise idée?

    L’idée d’une activité physique qui redessine le corps tout en permettant de se défouler et alléger la charge mentale d’une routine sans fin est très séduisante mais de nombreux sportifs s’adonnent à une prise de compléments afin d’augmenter les bénéfices des séances et obtenir des résultats visibles et de manière rapide.

    Avant toute chose, l’effet recherché est d’obtenir un bénéfice, tant sur le plan physique que mental.

    Quelles supplémentations choisir?

    La première question à se poser est déjà de savoir si le corps est en manque d’un élément que vous souhaitez lui apporter. Si la réponse est oui, la supplémentation n’est pas un problème, en revanche si la réponse cette fois-ci est non, vous risquez de provoquer une surcharge dans votre organisme et d’avoir des effets secondaires, parfois indésirables, plus ou moins marqués. Et là je dis STOP !

    Bon nombre de sportifs adaptent leur alimentation: apport plus conséquent en eau, en minéraux et en protéines, sans connaissance aucune de la morpho-physiologie du corps humain. Ce dernier change, commence à se sculpter et donne certaines fois envie d’avoir des résultats encore plus probants et rapides après les séances.

    C’est précisément là que certains compléments interviennent: vendus en salle de sport, en boutiques spécialisées ou même sur internet, ces produits sont devenus la clé de voûte de l’entraînement pour beaucoup d’individus.

    La consommation au début est régulée et occasionnelle puis devient par la suite plus importante et sur des périodes plus longues. Le sportif peut dans certains cas arriver a se convaincre que c’est par le biais de ces produits et non par l’activité en elle-même qu’apparaissent les résultats rapides de sa nouvelle apparence physique ainsi que l’amélioration de ses performances.

    Ces derniers apportent en effet des résultats probants sur la musculature dans un laps de temps minime mais ne sont hélas pas sans danger en fonction du métabolisme qui le reçoit.

    Le consommateur va avoir tendance à augmenter les doses et voir l’apparition d’effets nocifs sur son corps. Attention à l’effet de surcharge : une trop grosse quantité de protéines à métaboliser peut mettre le système digestif à rude épreuve, mais pas que.

    Lorsque le corps se retrouve en surplus ou ne tolère plus cette supplémentation, il commence à s’exprimer : discrètement au début et de manière beaucoup marquée par la suite afin d’alerter sur son état avec l’apparition de :

    • Douleur tendineuses

    • Ballonnements

    • Fatigue en fin de journée

    • Sommeil agité

    • Irritabilité

    • Et même dans certains cas : modification de certains marqueurs hépatiques et/ou hormonaux.

    De plus, Il n’est pas évident d’arrêter cette consommation : tout d’abord le sportif voit cette supplémentation comme faisant partie intégrante de son entraînement et d’un côté il a raison : résultat physique, récupération, gain de force etc… mais surtout le corps étant habitué à recevoir ses produits va se voir fondre à vue d’œil à l’arrêt.

    Cette perspective est donc peu encourageante pour le consommateur qui souhaiterait arrêter. L’envie et/ou la consigne de limiter voir interrompre cette prise de produits après autant d’heures passées à la salle pour obtenir son « corps parfait » est parfois recommandé voir inéluctable.

    Si votre corps ne supporte pas ces substances chimiques et peine à les filtrer n’oubliez pas que vous pouvez vous tourner vers d’autres alternatives, cette fois-ci naturelles : spiruline (Spiruline biologique (poudre, gélules ou comprimés), Spiruline isotonique en poudre), fenugrec, Somatropine naturelle (Poudre pour boisson), OMÉGA 3 + Vitamine E en fonction des résultats recherchés et de vos besoins.

    Il est par conséquent utile et recommandé avant de débuter une nouvelle activité physique d’en parler auprès d’un professionnel de santé (naturopathe-hygiéniste) et/ou préparateur physique afin de dessiner les différents contours et adapter au mieux votre pratique physique à vos besoins : (nombres de séances par semaines, équipement adapté, rééquilibrage alimentaire effectué par un naturopathe-hygiéniste, et bilan sanguin si le patient manifeste l’envie de se supplémenter avec les produits comme BCAA 4:1:1, BCAA 4:1:1 + L-Citrulline, Créatine monohydrate, etc…).

    Additifs et compléments : quelles différences?

    A la différence de l’additif alimentaire (mélangé directement à certains aliments), le complément alimentaire est, pour sa part, une source concentrée (vitamines, minéraux, acides gras, enzymes, acide aminés..) qui est vendue de façon isolée.

    Comme son nom l’indique, le complément alimentaire doit apporter des substances ayant un effet sur l’organisme et qui seraient manquantes ou en quantités insuffisantes dans le rééquilibrage alimentaire normal d’un individu!

    Mais, comment s’y retrouver parmi tous les produits proposés pour les sportifs?

    Points essentiels sur la supplémentation

    Premier point : demandez conseils sur le choix des compléments alimentaires à votre conseiller en santé naturopathe-hygiéniste, qui garantira la traçabilité et le contenu des produits. En effet un achat aléatoire de certains compléments alimentaires sur internet expose à des dangers de compositions frauduleuses, non respectées et donc potentiellement dangereuses pour la santé.

    Deuxième point : le danger des produits inadaptés au sport. Pour augmenter ses performances, chacun peut y aller de son médicament, son truc, son astuce, son plat, sa boisson fétiche mais attention concernant les médicaments et notamment les anti-douleurs de type aspirine et ibuprofène (les AINS : anti-inflammatoires non stéroïdiens) car ils ne sont pas sans danger.

    En effet, ils vont masquer la douleur et conduire à un plus grand risque de blessure au final. Une étude réalisée l’année dernière montre que la prise d’aspirine ou d’ibuprofène permettrait d’augmenter la performance en permettant une plus longue durée d’effort mais cette consommation augmenterait de manière significative le risque de blessure et surtout engendrerait une inhibition des processus de guérison ainsi qu’une inhibition du ressenti.

    En retardant la sensation de douleurs, ces produits permettent aux sportifs d’augmenter leurs entraînements au détriment des tissus qui se trouveraient encore plus fragilisés car les coureurs ne reçoivent plus la bonne information musculaire du fait du masquage de la douleur.

    Mais surtout ces médicaments de type aspirine et ibuprofène sont très néfastes pour les reins et le système gastro-intestinal, sans oublier le risque engendré sur les perturbations de la coagulation par la prise d’aspirine.

    Qu'en est-il du paracétamol?

    Certains sportifs restent très accros à leur cachet de paracétamol avant l’effort!

    Est considéré comme du dopage? Oui ! Ou tout du moins comme conduites dopantes car le paracétamol va diminuer la chaleur corporelle ce qui peut améliorer le confort du sportif mais le risque reste aussi le masquage d’une blessure et surtout une hépato-toxicité prouvée et dangereuse du paracétamol.

    Les différentes catégories de compléments

    Pour un sport d’endurance (la course à pied, natation, vélo), les compléments alimentaires ne seront pas les mêmes que pour un sport de force, de vitesse ou de puissance.

    Les acides aminés et les protéines

    Pour les sportifs d'endurance, la consommation de protéines autres que celles apportées par l'alimentation courante au quotidien n'est généralement pas nécessaire.

    Concernant les acides aminés, deux peuvent avoir un intérêt pour le sportif :

    • La glutamine : c’est pourtant l’acide aminé le plus abondant dans l’organisme, on peut donc se poser la question de l’intérêt d’en consommer en complément ?

    En fait l’activité physique vide les réserves de glutamine plus vite qu’elle ne se reforme, ce qui peut conduire l’organisme à détruire des cellules musculaires. De plus une supplémentation en glutamine peut réduire la vulnérabilité aux infections après de gros entraînements car une diminution de la glutamine dans l’organisme provoque un état de faiblesse du système immunitaire face aux infections post-entraînements. Je vous conseille L-glutamine en poudre.

    • Les BCAA : ce sont des acides aminés avec des chaînes ramifiées dans leur structure qui font partie des acides aminés dits essentiels dans notre organisme. Ils présentent un certain intérêt en nutrition sportive, car ce sont les premiers acides aminés dégradés lors d'un effort sportif.

    Une supplémentation peut donc être conseillée pour diminuer la dégradation des protéines dans les muscles squelettiques. Ils sont aussi reconnus pour leur action sur la diminution de la production d’acide lactique et ainsi favorisent aussi l’augmentation de l’endurance et la récupération. Mon conseil : BCAA 4:1:1BCAA 4:1:1 + L-Citrulline, en association : L-Citrulline-DL-Malate (2:1).

    • Les minéraux et oligo éléments : en principe, ils sont apportés en quantité suffisante par l'alimentation, en particulier par la consommation de fruits, légumes et eaux de boisson variées.

    Cependant, lors des efforts de longue durée avec de fortes sudations, les pertes en minéraux doivent être compensées. Boissons de réhydratation et énergétiques peuvent apporter un supplément de sodium et des différents minéraux éliminés lors de l’effort.

    • Les minéraux et oligoéléments essentiels : le fer est un allié (surtout pour les femmes qui sont souvent en déficit de fer) pour la synthèse des globules rouges et l’oxygénation des tissus.

      • La spiruline notamment est riche en vitamines et en fer. Elle est connue pour accroître la résistance et prévenir les crampes musculaires. Mon conseil : Spiruline isotonique en poudre.

      • Quant au zinc, il est présent dans notre organisme pour assurer le fonctionnement de plus de 200 enzymes qui permettent un métabolisme des glucides, lipides et protéines optimal. Mon conseil : Force des Incas.

      • Enfin, le magnésium participe à la transmission de l’influx nerveux et à la contraction musculaire en plus de sa participation à la solidité des os, des dents et au fonctionnement plus général de tous nos organes. Mon conseil : Magnésium Marin + Vitamine B6.

    • Les vitamines : elles sont apportées en quantités suffisantes dans le cadre d'un rééquilibrage alimentaire dissocié et équilibré. La consommation de vitamines en compléments alimentaires peut être envisagée en cas de fatigue prononcée ou lors des changements de saison. Mon conseil : Formule VitaMinéro.

    • Les acides gras polyinsaturés : pour atteindre les apports conseillés, il est nécessaire en premier lieu de consommer petits poissons gras et huiles qui contiennent ces acides gras polyinsaturés.

    • Compléments à effets ergogéniques : les produits, tels que caféine, cola, ginseng (Cerepuls), quinine, taurine (Taurine spécial végétarien), carnitine (Acétyl L-carnitine (ALC)), aux effets excitants restent cependant dans le haut du tableau des compléments alimentaires préférés des sportifs.

    Attention toutefois car ces produits consommés en grandes quantités peuvent avoir des effets gênants :

    • insomnie,

    • irritabilité,

    • agressivité,

    • trouble du rythme cardiaque,

    • hypertension,

    • troubles digestifs,

    • etc…

    Il convient de les utiliser avec parcimonie et toujours en ayant pris conseil précédemment, auprès de votre conseiller en santé, sur les potentiels effets secondaires et/ou indésirables.

    • Compléments à effet brûleur de graisses : la consommation de ces compléments est indiquée pour aider l’organisme à « brûler » plus de calories lors d’un effort sportif. Appelés aussi "Fat burner", les brûleurs de graisse déstockent et mobilisent les graisses emmagasinées dans l’organisme.

    Accompagnés d’une baisse des apports caloriques et d’une augmentation de l’activité physique, les brûleurs de graisse font maigrir sans risque de fatigue et ils sont également utilisé par les sportifs pour "sécher" c’est à dire perdre du poids sans perte de muscle. Mes conseils : Café vert (Svetol®) + Thé vert, ChitosanMaxiCapsicumCétones de Framboise à libération rapide.

    • Compléments à effet anti-inflammatoire et antidouleur : l'effet attendu est de limiter les effets douloureux de certaines pratiques sportives notamment au niveau des articulations et des douleurs musculaires.

      • Les oméga-3, acides gras polyinsaturées, permettent de réduire les processus inflammatoires mais comme indiqué plus haut une consommation régulière de poissons gras et huiles adaptées permet d’avoir un apport tout à fait convenable de ces oméga-3. Mon conseil : OMÉGA 3 + Vitamine E.

      • L’acide hyaluronique peut aussi être consommé par voie orale, il est naturellement présent dans la peau et il assure une très grand part de l’hydratation, de l’élasticité et de la tonicité des articulations. Mon conseil : Acide hyaluronique.

      • Le collagène, lui, garantit la souplesse et l’élasticité des articulations et de la peau. Il est produit naturellement dans l’organisme mais peut aussi être consommé sous forme de complément alimentaire. Mon conseil : Collagène marin.

      • La silice permet une régénération du cartilage et est naturellement présent dans les compléments alimentaires à base de bambou ou d’ortie. Mes conseils : Confort articulaireBambou ExtraitOrtie racinesOrtie BIOArthro-souplesse.

      • Veuillez noter que le curcuma, en complément alimentaire est un puissant anti-inflammatoire et antioxydant naturel permettant de maîtriser le phénomène inflammatoire et de lutter contre le vieillissement des articulations. Mes conseils : Super curcumaCurcuma BIODouleurs articulaires.

    Pour rappel, c'est la curcumine contenue dans le curcuma qui est le principe actif, et que dans la poudre de curcuma vendue en rayons épices et herbes aromatiques, vous ne retrouverez que 5% environ de ce principe actif.

    En nutrition sportive les compléments alimentaires constituent un appoint pour les sportifs de haut niveau comme pour les sportifs de niveau modeste qui s’entraînent régulièrement dans le but de se maintenir en forme.

    Même si une alimentation variée doit assurer l'apport complet des nutriments utiles à une bonne condition physique, le problème peut éventuellement venir de la qualité de l’alimentation souvent appauvrie. Les fameuses calories vides des produits raffinés remplacent les produits naturels (fruits et légumes de saisons par exemple) qui eux sont très riches nutritionnellement.

    Alors pensez d’abord au contenu de votre assiette, votre conseiller en santé naturopathe-hygiéniste saura adapter votre alimentation, la dissocier et en cas de carences avérées ou de gros efforts sportifs à venir, il saura bien sur utiliser des compléments alimentaires mais toujours de manière raisonnée et sur une période courte de 15 jours à 3 semaines maximum.

    Maintenant, vous savez !

  • Arthrose du genou : Plusieurs solutions naturelles et efficaces

    • Par vogot
    • Le 22/05/2021

    Dans cet article, je vais essayer de vous expliquer comment soulager l’arthrose du genou (gonarthrose) grâce à des traitements naturels et surtout efficaces.

    Qu'est-ce que l'arthrose du genou ?

    L’arthrose du genou correspond à un phénomène prématuré de vieillissement de l’articulation du genou, principalement des cartilages. Cette usure déclenche souvent des symptômes douloureux, une inflammation, et une raideur articulaire.

    Quand survient-elle ?

    L’arthrose du genou survient lorsque le cartilage protégeant une articulation commence à se détériorer. Cette usure prématurée empêche la bonne mobilité entre les os, entraînant ensuite une inflammation et une douleur.

    Arthrose du genou : que faire pour se soulager ?

    Prendre des médicaments, et tout particulièrement des médicaments anti-inflammatoires, n’est pas sans conséquence.

    Non seulement ils bloquent la réaction inflammatoire, nécessaire à la réparation des tissus endommagés, mais ils perturbent totalement le fonctionnement du système immunitaire.

    De plus, ils viennent détériorer l’équilibre de la flore intestinale. Un déséquilibre du microbiote peut alors augmenter l’inflammation qui devient chronique, avec ses effets secondaires, permettant les maladies de transfert.

    Je vous suggère la lecture de cet article : Les médicaments contre l’arthrose sont prouvés inefficaces !

    Pour ces raisons, il est préférable de soigner votre arthrose en utilisant des solutions naturelles, qui n’ont pas tous ces effets secondaires sur votre organisme.

    Mettre du chaud ou du froid

    Le chaud ou le froid peuvent être utilisés pour soulager votre arthrose du genou.

    Il est vrai que le froid est plus souvent conseillé que le chaud pour soulager la gonarthrose. Cependant, le chaud peut être utile lorsque le genou n’est pas en phase inflammatoire.

    Quand mettre du froid sur votre genou ?

    Lorsque votre genou souffre d’inflammation, il devient alors gonflé, chaud et plus raide.

    Dans ce cas, il est conseillé de mettre du froid. En effet, la glace est un moyen très efficace de soulager votre douleur, sans effet secondaire.

    Vous pouvez donc glacer votre genou 3 fois par jour, sur des périodes de 15 minutes.

    Utilisez une poche de glace, ou un sac de légumes surgelés. N’oubliez pas de placer un linge entre la glace et votre peau, pour éviter d’irriter le genou.

    Quand mettre du chaud sur votre genou ?

    Si vous avez mal au genou mais qu’il n’est pas chaud, ou rouge, ou gonflé, vous pouvez opter pour le chaud.

    En effet, le chaud augmente la circulation sanguine (vasodilatation) et l’activité cellulaire. Il diminue également la raideur articulaire, les contractures musculaires et la douleur.

    Dans cette situation, vous pouvez tester l’application d’une bouillotte souple sur votre genou, pendant 15 minutes, 3 fois par jour.

    Vous pouvez utiliser le chaud avant de pratiquer vos exercices, afin de relâcher les tissus articulaires et les muscles.

    Chaque personne étant différente, il faut tester pour voir quelle solution, entre le chaud et le froid, s’avère la plus adaptée à votre situation.

    Faire du vélo, de la piscine ou de la marche tous les jours

    Le mouvement est l’un des meilleurs remèdes pour soulager votre gonarthrose. Plus le genou reste inactif, plus il se raidit et plus l’inflammation et la douleur augmentent.

    Bien évidemment, toutes les activités physiques ne sont pas adaptées.

    Quels sports puis-je pratiquer en cas d’arthrose du genou ?

    La réponse est n’importe quel sport qui vous fait vous sentir bien et qui vous soulage. Malgré tout, éviter la course à pied qui donne un impact, de micro-chocs sur votre cartilage. Tous les types de sauts, sont à bannir, bien évidemment !

    En cas d’arthrose sévère, il faut privilégier les sports portés avec peu de contrainte de poids du corps. Les meilleurs choix sont alors le vélo, la piscine, le vélo elliptique ou le rameur.

    La marche est très souvent conseillée également. Elle a l’avantage d’ajouter des contraintes utiles au genou, mais les amplitudes du genou sont moindres que dans les autres activités.

    En cas d’arthrose modérée ou légère, vous pouvez pratiquer n’importe quelle activité physique non douloureuse.

    20 à 30 minutes quotidiennes de vélo, de marche, de piscine… sont le meilleur moyen de soigner votre arthrose du genou.

    Consommer des plantes et des compléments alimentaires

    C'est le domaine de votre naturopathe. N'hésitez pas à consulter, il saura vous conseiller. Les plantes et les compléments alimentaires suivants peuvent vous aider à soulager votre arthrose du genou, notamment grâce à leur action anti-inflammatoire.

    Le curcuma

    La curcumine est l’agent actif du curcuma permettant de réduire les douleurs articulaires et l’inflammation en bloquant les cytokines et les enzymes inflammatoires. La curcumine a des effets protecteurs sur le cartilage.

    Consommez alors très régulièrement du curcuma dans vos plats, associé au poivre noir pour augmenter son absorption. Attention toutefois, le curcuma vendu en poudre aux rayons épices et herbes aromatiques ne contient hélas qu'environ 5% de curcumine.

    Vous pouvez également consommer le curcuma sous forme de complément alimentaire (en gélules ou liquide). Un complexe Douleurs articulaires à base d'Harpagophytum, Uncaria Tomentosa, Curcuma est d'une efficacité redoutable. Une prise de plusieurs mois est nécessaire.

    Les oméga 3 (EPA-DHA)

    L’huile de poisson contient une quantité importante d’oméga 3 qui, après conversion par l’organisme, permet la synthèse de molécules ayant des propriétés anti-inflammatoires.

    Certaines études contrôlées comparant la prise d’ibuprofène (AINS) et un complément d’acides gras oméga-3 démontrent un effet équivalent dans la réduction de la douleur liée à l’arthrite.

    Vous pouvez donc consommer, plusieurs fois par semaine, des poissons gras comme le maquereau, l'anchois ou la sardine, uniquement de petits poissons, car ils contiennent moins de métaux lourds et créent moins d'acidose métabolique. Je vous suggère également la lecture de l'article suivant : Aliments acides, acidifiants et alcalinisants

    Il est également possible de prendre un complément alimentaire d’oméga 3 (EPA-DHA) quotidiennement.

    Le resvératrol

    Il s’agit d’un polyphénol naturellement présent dans les baies, les raisins et les cacahuètes.

    Certaines études montrent qu’il peut diminuer l’inflammation et protéger les articulations contre l’arthrose.

    Il semble difficile d’obtenir la quantité suffisante de resvératrol via votre alimentation pour observer ses effets.. Il faudrait consommer 10 000 myrtilles pour l’obtenir…

    Vous pouvez vous orienter vers un complément alimentaire en gélules, Resvératrol et OPC de raisin à base de renouée du japon et d'OPC de raisin.

    Autres plantes et compléments alimentaires

    D’autres plantes peuvent être utiles pour soulager votre arthrose. Vous pouvez tester le gingembre, la capsaïcine, la boswellia ou les compléments de glucosamine et chondroïtine. Je vous suggère fortement ce complément "Confort articulaire" qui donne d'excellents résultats. A prendre sur le long terme. Le collagène marin reste un incortournable dans la lutte contre les problèmes articulaires.

    Pratiquer des exercices de renforcement des jambes

    De nombreuses recherches démontrent clairement que les exercices sont bénéfiques pour les personnes souffrant d’arthrose du genou. L’exercice physique diminue la douleur et l’atrophie musculaire.

    Les exercices de renforcement peuvent améliorer votre qualité de vie et contribuer à retarder le recours à la chirurgie, dans les cas les plus sévères.

    En plus des activités cardiovasculaires, je vous conseille de consulter un thérapeute qui saura vous prodiguer efficacement et holistiquement des massages contre l’arthrose du genou. Des massages locaux s’avèrent souvent efficaces momentanément, mais démontrent leur inefficacité sur le long terme...

    Se masser le genou avec une huile essentielle

    Un massage simple du genou, tout autour de l’articulation, est un excellent moyen de soulager votre douleur, mais doit être complété par un ensemble de techniques holistiques.

    Je vous conseille de faire vous même votre huile de massage en mélangeant quelques gouttes d’huile essentielle de gaulthérie (30 gouttes) pour 500 ml d’huile de support (avocat, amande douce, olive, pépins de raisins, jojoba…).

    Il est également possible d’utiliser une pommade contenant de la capsaïcine, un anti-inflammatoire naturel très efficace contre l’arthrose.

    Dans les 2 cas, frictionnez votre genou jusqu’à ce que l’huile ait totalement pénétré, soit pendant 5 à 10 minutes.

    Perdre du poids en adoptant une alimentation anti-inflammatoire

    Le surpoids augmente les contraintes exercées sur votre genou. De plus, le fait de trop manger et d’être en surpoids augmentent la réponse immunitaire.

    Cette augmentation de la réponse immunitaire entraîne une inflammation excessive de l’organisme, pouvant entraîner un certain nombre de maladies chroniques, dont l’arthrose.

    Le meilleur moyen de réduire l’inflammation via l’alimentation sera de consommer des aliments anti-inflammatoires.

    En effet, même si aucun aliment miracle à lui seul ne pourra soulager votre arthrose, manger ou éviter certains aliments peut aider à combattre l’inflammation du corps. Votre naturopathe-hygiéniste, conseiller en santé vous fournira plusieurs conseils en la matière, notamment les « bonnes » associations alimentaires.

    Les aliments anti-inflammatoires

    En cas d’arthrose, veillez à consommer régulièrement les aliments suivants :

    • les poisson gras, tels que l'anchois, la sardine et le maquereau,

    • les légumes verts à feuille, racines et à bulbes,

    • les oléagineux et graines,

    • les viandes blanches et les œufs bio,

    • l’huile d’olive, de lin, d’avocat,

    • le thé vert.

    Les aliments pro-inflammatoires

    À l’inverse, limitez la consommation des aliments suivants :

    • les produits transformés (plats préparés, charcuterie, biscuits, desserts, pâtisseries, gâteaux),

    • les graisses hydrogénées ou trans,

    • les sucres et les céréales raffinées,

    • les jus de fruit et les sodas,

    • l’alcool.

    Je vous suggère la lecture de cet article : Aliments acides, acidifiants et alcalinisants

    Pratiquer la relaxation ou la méditation

    Le stress augmente l’inflammation dans votre organisme. De plus, il augmente la perception de l’intensité de la douleur, la rendant plus difficile à gérer au quotidien.

    Le meilleur moyen de diminuer votre stress reste la pratique de la relaxation ou de la méditation.

    Il existe également des exercices respiratoires simples, je vous suggère la lecture de cet article, au sujet du stress oxydatif.

    Tester l’homéopathie, l’acupression, le yoga, le Pilâtes, ou le taï-chi

    Ces alternatives sont à tester lorsque vous souffrez de douleurs articulaires. Chaque individu réagit différemment. C’est pourquoi, le meilleur moyen de savoir si cela vous aide, c’est de tester !

    Il semble y avoir un effet positif de l’homéopathie sur le traitement des patients atteints d’arthrose, même si les résultats peuvent être très variables d’un individu à l’autre.

    L'acupression permet essentiellement de diminuer la douleur et de libérer les tensions.

    Le yoga, le taï-chi ou encore le Pilâtes ont l’avantage de faire travailler votre flexibilité et vos articulations.

    Vous pouvez également tester des étirements pour travailler la souplesse de vos genoux et vos articulations.

    Quelles chaussures porter en cas d’arthrose du genou ?

    Le choix de vos chaussures est important lorsque vous souffrez de gonarthrose. Il est certain que les modèles avec talon sont à proscrire, car ils augmentent les contraintes articulaires du genou.

    Les chaussures dites “minimalistes”, avec une semelle plate, flexible et souple, sont à recommander.

    Elles permettent de laisser le pied fonctionner librement et diminuent les contraintes sur le genou.

    Les semelles orthopédiques peuvent également être utiles, mais ne doivent pas être prescrites automatiquement car ce n'est pas la panacée. Rechercher en premier la cause de l'arthrose est essentiel.

    Il faut d’abord commencer par utiliser les bonnes chaussures et si cela n’est pas concluant, consulter peut-être un podologue qui vous guidera.

    Je vous invite à lire l'article suivant : Semelles de soutien ou orthopédiques

    Voilà, je pense que maintenant vous pouvez utiliser ces solutions alternatives et extrêmement efficaces. Ça marche !

  • Aliments acides, acidifiants et alcalinisants

    • Par vogot
    • Le 17/05/2021

    Souvent, lors de consultations, des questions récurrentes me sont posées. Les patients s'interrogent, après avoir compris l'importance des mauvaises associations alimentaires, qui produisent le lit de leurs maladies. Ils me disent souvent : " Mais pourquoi mon médecin ne me parle jamais de cela ? ".

    A cette question, je leur réponds : " Chacun son métier, le mien est de tout faire pour prévenir les maladies, avant qu'elles ne s'installent. ". Comme le disait Hippocrate en son temps : " Primum non nocere" ce qui signifie : " En premier, ne pas nuire " ou " D'abord, ne pas faire de mal ". C'est le premier principe de prudence que j'ai appris en formation de naturopathie. Le chimique n'est pas la panacée, et des voies alternatives existent, heureusement. N'oubliez jamais que vous avez TOUJOURS le choix !

    Pour commencer, voici quelques règles essentielles à retenir :

    Faire la part belle :

    • aux légumes (qui doivent représenter, minimum 50% de votre assiette ou encore mieux 70%) ;

    • aux fruits de saison que vous prendrez soin de consommer hors repas (30 minutes avant ou 2 heures après) si vous êtes d'un naturel frileux. En effet, leur temps de digestion étant différent des autres aliments, ils peuvent fermenter et créer beaucoup d’acidité chez certaines personnes à la digestion plus difficile ;

    • Les protéines sont à consommer au repas du midi avec des légumes verts et colorés (sauf exceptions);

    • Les amidons, féculents sont à consommer au repas du soir avec des légumes verts et colorés (sauf exceptions).

    Liste des aliments acides ou producteurs d’acides

    Cette liste est indicative et regroupe les principaux aliments acides et acidifiants :

    Les produits laitiers : 

    • Lait UHT, crème fraîche, fromages à pâte dure, fromages fermentés, yaourt, beurre.

    Tolérance : laitages au lait cru, fromage frais (de chèvre ou de brebis).

    Les protéines animales en général :

    • Les viandes rouges (bœuf, mouton, cheval, porc), la charcuterie, les abats (foie, rognon, cervelle), les extraits de viande de type " maggi ".

    Préférez tout en les limitant : les viandes blanches (poulet, dinde, lapin, veau, agneau).

    • Les poissons gras (saumon, hareng, thon, carpe), les fruits de mer. 

    Penchez plutôt pour : les poissons maigres (cabillaud, bar, merlan, sole, truite), les huîtres.

    Les œufs : préférez-les de qualité biologique et peu cuits (œufs à la coque ou mollets).

    Les sucres (glucides) :

    • Tous les sucres raffinés (pâtisseries, gâteaux, sucreries, bonbons), le sucre blanc et roux, les édulcorants (de type aspartame), le chocolat, les confitures riches en sucre. 

    Favorisez (en boutique bio) le sucre intégral/complet cru (de type rapadura ou sucre de coco), le miel, le cacao cru, les confitures 100% fruits.

    • Les céréales raffinées (semoule, pain blanc, pâtes blanches, riz blanc…), les céréales du petit-déjeuner (de type flocons de céréales), les céréales complètes et semi-complètes (riz, pâtes et pain complet…). 

    Préférez le sarrasin ou les légumes-féculents de type patate douce.

    • Le pain blanc à la levure de boulangerie (de type baguette).

    Favorisez le pain ½ complet au levain en boutique bio.

    Les légumineuses : 

    • Les pois chiches, les haricots rouges. 

    Adoptez une alimentation à base de lentilles, flageolets, haricots blancs, tofu, pois verts, haricots verts. Afin d’abaisser l’acidité des légumineuses, faites les tremper et/ou germer.

    Les corps gras et oléagineux :

    • Toutes les graisses animales (peaux des animaux, saindoux, suif…).

    • Les huiles végétales hydrogénées, raffinées, transformées, durcies (margarine).

    Choisissez des huiles végétales de qualité extra-vierges ou vierges, de 1ère pression à froid et biologiques.

    Les sauces et produits industriels :

    • Mayonnaise, biscuits, pâtisseries, viennoiseries.

    Certains oléagineux plus acidifiants que d’autres :

    • Les noix sèches, pistaches, noisettes, cacahuètes, noix de pécan, pépins de courge, graines de tournesol et les olives vertes…

    Ayez une préférence pour : les pignons de pin, sésame, noix de (coco, cajou), les amandes sans la peau, noix du Brésil et olives noires à l’huile ou nature.

    Les fruits :

    Les fruits pas mûrs (moins ils sont mûrs et plus ils sont acides). Souvent importés, ils "finissent de mûrir" dans les frigos et sur les étals.

    Les agrumes en général pour les personnes frileuses (pamplemousse, orange, citron…), encore plus quand mangés le matin et hors saison.

    Tous les fruits au goût acide (et leur jus) : ananas, fruit de la passion, kiwis, baies (groseilles, framboises, cassis…), certaines variétés de pommes (granny smith…), de cerises (griottes), d’abricots (même séchés), de prunes…

    Les jus de fruits du commerce, le jus de citron (sauf si quelques gouttes dans une tasse d’eau chaude). Les " Nectars " sont des concentrés acides de fruits auxquels de l'eau et du sucre plus ou moins raffiné ont été ajoutés, sans parler des conservateurs et autres additifs. A bannir !

    Préférez les jus de fruits 100% fruits.

    • Certains fruits séchés : les abricots acides. 

    Tolérance : pruneaux, figues. Pour baisser leur acidité faites les tremper 4 heures ou toute une nuit et jetez l’eau de trempage.

    Les légumes : 

    • La tomate souvent cueillie peu mûre (cuite et hors saison), l’oseille, les épinards cuits, la rhubarbe, la choucroute… Pour rappel, la tomate est un fruit.

    Les condiments : 

    • Les vinaigres de vin (surtout balsamique), les légumes conservés au vinaigre, le ketchup, la moutarde, les pickles, les câpres…

    Pour la vinaigrette, préférez le jus de citron, moins acidifiant que le vinaigre ou du vinaigre de cidre (issu de pommes).

    Les boissons : 

    • Tous les sodas, café, eau du robinet, thé noir, les alcools (alcools forts, vin blanc, champagne…).

    Préférez le thé vert. Une tasse de thé contient naturellement plusieurs centaines de substances actives. Les polyphénols sont présents dans les catéchines du thé (ce qu'on appelle communément les tannins). Ils donnent au thé sa couleur, son astringence, sa texture ainsi que sa puissance aromatique. Les alcaloïdes sont le second groupe de substances vecteur de propriétés significatives pour le thé. Le principal est la caféine (aussi nommée "théine" dans le cas du thé).

    Les plats préparés, les boites de conserves :

    • Pour certaines personnes qui ne digèrent pas les légumes soufrés : artichaut, asperge, bette, choux, cresson, poireaux, navets, oignons, ail… 

    • Pizzas, plats mijotés industriels, hamburgers, kebabs, sandwiches.

    Autres facteurs acidifiants : 

    Les mauvaises associations alimentaires, le tabac, les médicaments (aspirine, pilule, les anti-inflammatoires, vitamines synthétiques), la déshydratation, le surmenage physique et psychique, le travail nocturne, le manque de sommeil, les contractures chroniques de stress, la sédentarité (insuffisance respiratoire, manque de transpiration…), le froid, l’insuffisance hépatique (drogues, alcool, tabac, médicaments, hépatites…), l’insuffisance rénale (manque d’eau pure, médicaments, stress…).

    Solutions et clés de santé anti-acidité

    Un bon moyen de désacidifier votre organisme est de faire une cure détox afin de neutraliser l’excès d’acidité de votre corps et de réguler " l’acidose ". Elle consiste entre autre à stopper tous les aliments acides et acidifiants et apporter une grande quantité d’aliments alcalins. Il sera ensuite beaucoup plus facile de modifier votre alimentation sur le long terme.

    Quelques conseils généraux pour les terrains acidifiés :

    • Buvez par jour au minimum 1,5 L d’une eau peu minéralisée (de type Rosée de la Reine, Montcalm, Mont Roucous).

    • Pratiquez un exercice physique modéré telle que la marche au minimum 30 minutes par jour, s’oxygéner (dans la nature) ou/et pratiquer les techniques respiratoires en utilisant des huiles essentielles.

    • Favorisez les aliments alcalinisants, les monodiètes (il s’agit de manger un seul type d’aliment au repas) de patate douce, banane, châtaigne, courge, légumes verts.

    • Evitez au maximum les aliments acides ou producteurs d’acides encore plus le matin et l’hiver.

    • Mangez seul en dehors des repas : les fruits, le melon, la pastèque, le miel, Evitez les salades de fruits !

    Liste des aliments alcalins, alcalinisants ou basifiants

    • Tous les jus de légumes crus (surtout à l’extracteur).

    • Les graines germées (voir ici comment faire germer les graines).

    • Les algues d’eau douce et marines fraîches, réhydratées, séchées (de type salade du pêcheur en boutique bio), en caviar, en poudre ou en comprimé (spiruline, klamath, chlorella).

    Les féculents ou sucres :

    • Les patates douces, pommes de terre (en-dehors des frites), châtaignes, courges (potiron, potimarron…), pâtisson, topinambour, manioc, igname…

    • Le sarrasin appelé aussi blé noir, bien que ce ne soit pas du blé.

    Les légumes :

    • Les légumes colorés et/ou racines : les céleris, fenouils, betteraves, carottes, panais, courges, patates douces, choux rouges, etc.

    Exception : la tomate (surtout cuite, hors saison et mélangée aux céréales de type riz, blé, etc.). N'oubliez pas que c'est un fruit, tout comme l'olive.

    • Les légumes verts crus ou cuits (mais pas trop): les concombres, courgettes, toutes les sortes de salades (mâche…), haricots et choux (brocoli…), etc.

    Exception : les épinards cuits, l’oseille, la rhubarbe, qui sont acidifiants.

    • Les fruits doux et cueillis à maturité : les bananes (la plus alcalinisante), pommes douces, raisins doux, mangues, papayes, pastèque, melon. 

    Évitez les fruits acides de type agrumes, ananas…

    • Les fruits séchés : les bananes, raisins, dattes, figues et abricot doux. La plupart des fruits séchés sont alcalinisants s’ils sont réhydratés  au moins 4 heures, l’idéal étant de les faire tremper, la veille, dans un verre d’eau.

    • Les aromates : toutes les herbes vertes fraîches telles que coriandre, basilic, ciboulette, persil, thym, romarin, etc.

    • Les boissons : les infusions de plantes, les boissons végétales (amande, noisette, riz, soja…), les jus de légumes et de fruits doux (surtout à l’extracteur de jus).

    Les corps gras et oléagineux :

    • Les amandes sans la peau et noix de Brésil (encore mieux : trempées 12h). Pour les autres fruits secs (noisettes…), réhydratez-les avant de les consommer.

    • Les olives noires nature ou à l’huile d’olive.

    • L’avocat.

    • Les huiles extra-vierges ou vierges, de première pression à froid et biologiques.

    Maintenant, vous ne pouvez plus dire que vous ne savez pas !

  • Surpoids émotionnel et aliments doudou

    • Par vogot
    • Le 05/05/2021

    Vous avez tendance à vous jeter sur la nourriture à la moindre contrariété ou à l'annonce d'une bonne nouvelle ? Vous êtes probablement en surpoids émotionnel.

    Je vais tenter de vous éclairer sur le sujet.

    Comment cela arrive-t-il ?

    Malgré des efforts fournis pour perdre du poids, ces kilos en surplus refusent de se détacher de vous ou bien, quand ils y parviennent, n’ont de cesse de revenir, et parfois plus nombreux encore. D’ailleurs, une mauvaise régulation des émotions peut induire des variations de poids sans qu’il existe de véritables excès alimentaires ou des troubles du comportement alimentaire.

    Hormones, éducation et souvenirs d’enfance

    Face à l’assiette, des mécanismes de consolation et de pulsion orale entrent en ligne de compte.

    Mesdames, peut-être avez-vous remarqué que vous prenez du poids quand vous avez des soucis. Cette impression correspond à une réalité. Le stress favorise bel et bien l'accumulation de graisses, en particulier au niveau de l'abdomen.

    L'anxiété incite les réserves du corps à libérer du sucre et met à votre disposition une énergie immédiate afin de parer à l'urgence. Si ce phénomène se répète trop souvent, vous allez prendre du poids : lorsque le taux de glycémie reste élevé, la plus grande partie du sucre finit par se transformer en graisses.

    La nourriture comme "système d’autosatisfaction"

    On sait néanmoins que les émotions qui les engendrent peuvent être négatives comme positives. D’un côté, il y a la colère, l’ennui, l’anxiété ou encore les idées noires : à chaque fois que l’on veut éviter de penser, on mange. C’est comme la vache qui rumine. Tout ce qui favorise les ruminations mentales peut favoriser les ruminations alimentaires, pour les éviter. De l’autre, le soulagement, la fierté ou encore la joie : dans ce cas, c’est souvent que l’on a été habitué à ce que l’amour passe par les aliments. Du coup, ça va de soi : à chaque fois que l’on est bien, on va manger.

    Aliments doudou

    Lors de ces compulsions alimentaires, certains aliments vont avoir tendance à nous attirer plus que d’autres : c’est ce que l’on appelle des aliments doudou. Ce sont les aliments qui renvoient à l’enfance, quand on a besoin de régresser, c’est-à-dire de revenir au temps où l’on se sentait protégé et consolé par ses parents, vous remplacez finalement vos parents par ces aliments. A noter que ces aliments doudou ne sont pas forcément gras ou sucrés : cela peut être du lait.

    Arrêtez de vous punir

    Beaucoup de femmes en surpoids mangent avec ou sans faim, par besoin, par envie, par habitude, par réflexe, par instinct, par ennui, pour calmer une anxiété ou une tristesse, camoufler des émotions... mais pas toujours par plaisir. Prendre du poids n'est pas non plus satisfaisant.

    Manger en excès et prendre du poids en conséquence s'inscrit parfois dans une conduite auto-agressive. Il s'agit de se faire du mal éventuellement dans un érotisme masochiste mais le plus souvent pour se punir de fautes commises réelles ou imaginaires.

    Pour savoir si vous vous punissez en mangeant excessivement, notez toutes les possibilités de bien-être auxquelles votre poids vous empêche d'avoir accès. Si la liste est bien plus longue que celles des bénéfices que vous procure la nourriture, vous pouvez suspecter un comportement auto-punitif. 

    Les raisons de se punir croissent au fil du temps et de nouvelles fautes réelles ou imaginaires qui s'accumulent. Parmi celles ci, le non-respect d'hygiène de vie que l'on s'est édictées et les différentes "rechutes" sont autant de fautes que l'on punira en ... mangeant davantage.

    Explications

    Par le pouvoir de nos émotions présentes, capables d’influer sur la sécrétion des neuromédiateurs impliqués dans l’appétit et le plaisir (sérotonine, mélatonine, dopamine). Dans le cerveau, nos comportements alimentaires sont entre autres régis par le système limbique et l’hippocampe, centres des émotions et de la mémoire. C’est ce qui explique que nos émotions passées, de notre vécu infantile notamment, jouent un rôle dans la prise de poids émotionnelle.

    L’éducation, et plus précisément l’apprentissage de la gestion des émotions, les habitudes alimentaires pendant l’enfance et le rapport à l’excès, à la surconsommation peuvent faire le lit de ces kilos, et par transfert, le lit des maladies. Le terrain est tout, tout est le terrain !

    Parler, bouger, consultez

    Pour vous libérer de cette surcharge émotionnelle, voici quelques conseils :

    Ne pas se priver à table: les régimes n’ont pas de prise sur les kilos émotionnels, au contraire ils les accroissent. Et à force, les restrictions alimentaires créent des frustrations et provoquent une mauvaise perception du sentiment de faim. Le mot régime alimentaire est à bannir, le mot régime aussi.

    Apprenez à manger quand vous avez vraiment faim uniquement. Pour vous détourner de l’absorption réflexe de nourriture, faîtes une liste d’activités, à sortir dès que vous vous sentez en proie à une pulsion alimentaire.

    Identifiez vos émotions dites «négatives», bien que le positif et le négatif n'existent pas, c'est un concept humaniste. Elles sont les plus difficiles à cerner tant elles peuvent remonter à loin et s’exprimer de façon ambivalente (la colère quand vous avez peur, le sourire quand vous êtes triste…). Définissez, donc, votre émotion « négative » avec un seul adjectif. Au calme, essayez de la ressentir expérimentalement en vous imaginant dans des situations susceptibles de la produire : observez ensuite ce que vous éprouvez, l’attitude que cette émotion suscite. Vous pourrez ensuite repérer la ou les situations dans lesquelles l’alimentation vient absorber vos secousses émotionnelles.

    Consultez un naturopathe-hygiéniste formé à la perte de poids émotionnel pour démêler les nœuds du passé, ou suivez une thérapie comportementale et cognitive pour apprendre à manger de façon apaisée.

    Faites du sport, défoulement essentiel à l’équilibre physique comme psychique. Pour stimuler le lien corps-esprit, la méditation, le yoga, l’acupression, le shiatsu peuvent aussi être de précieux alliés. Nous sommes ce que nous ressentons.

    Bon d'accord, vous allez me dire : « Comment faire pour les éliminer naturellement ? ».

    Je vais vous répondre, déjà commencez par appliquer les conseils ci-dessus et si cela ne suffit pas, des techniques sans « régimes » sont à votre portée.

    Comment gérer vos émotions et quelles techniques adoptées afin d’y faire face ?

    Je pourrais vous expliquer, également, l’inintérêt de ces nombreux régimes à la mode et totalement déséquilibrés, même si l'on vous assure du contraire, qui ne prennent pas en compte les associations alimentaires.

    Les conseils en matière de grignotage vous étonneront certainement, mais vous comprendrez bien vite que maigrir peut aussi rimer avec plaisir !

    Nous savons que notre jolie nature regorge de solutions saines et efficaces. Apprenez à mettre à profit les plantes et les élixirs floraux en fonction du profil personnel que vous aurez pu établir tout au long d'une consultation, auxquels s’ajouteront quelques exercices pratiques. Quelques exemples ci-dessous peuvent être mis en action dès à présent.

    L’exercice du sourire

    Il est d’une grande simplicité même s’il ne vous prend que très peu de temps. C’est la phase de « programmation positive ».

    Exercice en détail : vous êtes allongé sur votre lit. Les yeux fermés, dessinez mentalement un sourire sur vos lèvres (vous pouvez sourire vraiment si cela vous semble plus facile).

    Puis, au fil de votre respiration, faites monter ce sourire vers votre cerveau. Essayez de « ressentir » ce sourire qui baigne tout l’intérieur de votre boîte crânienne, véhiculant un sentiment de joie et de bien-être.

    Ensuite, faites descendre ce sourire mental dans vos bras, votre buste, votre abdomen et vos jambes. Il doit « couler » dans votre corps, vos cellules et l’inonder tout entier.

    Expirez et ouvrez les yeux. Vous êtes prêt à affronter la journée dans la joie et la sérénité. Le tout vous aura pris une vingtaine de secondes.

    Cohérence cardiaque

    Les régimes entraînent un stress pour le corps. Si l'origine de votre surpoids est liée au stress et à votre façon de le gérer, le régime pourrait renforcer le problème plus qu'il ne le résoudra. A long terme du moins. Mais la bonne nouvelle c'est qu'il existe un moyen de contrôler ses émotions et son stress pour réguler la prise de nourriture et de poids.

    Il est possible de reprendre contact avec ses sensations de faim, de goût, de satiété en travaillant son attention sur ces signaux corporels. En étant plus conscient de ses émotions et de ces signaux, il est possible de réduire la prise alimentaire et d'arrêter de manger trop en réponse à un stress.

    Cette technique s'appelle la cohérence cardiaque. C'est une forme de respiration rythmée qui peut être appliquée avec succès à la perte de poids.

    La cohérence cardiaque est une arme efficace, non médicamenteuse, de lutte contre l’excès de cortisol. Elle agit sur la perception du stress et donc, indirectement, sur la sécrétion de cortisol.

    Elle agit également aussi directement en augmentant la fabrication de la DHEA, ce qui modifie le rapport entre le cortisol et la DHEA, qui ont la même origine biochimique et qui sont sécrétés sur un mode « soit l’un, soit l’autre». Réduction du taux de cortisol et stimulation de la fabrication de DHEA sont l’un des modes d’action physiologique de la cohérence cardiaque.

    Exercice en détail : la cohérence cardiaque synchronise le rythme du cœur et celui de la respiration, elle s’obtient grâce à une respiration lente, ample et régulière de 6 cycles par minute. Pratiquée 5 minutes d'affilée, cette respiration en fréquence 6 permet de réduire le niveau de stress.

    L’exercice de déprogrammation émotionnelle

    Il permet de « déprogrammer » tout ce qui a été pénible au cours de votre journée afin de vous en débarrasser, et d’ancrer en vous le sentiment bienfaisant des événements heureux. Au début, vous mettrez peut-être un peu de temps pour parvenir au bout de l’exercice car vous aurez tendance à vous égarer en route. Mais il suffit de quelques jours de pratique pour l’effectuer en moins de 5 minutes.

    Exercice en détail : vous êtes allongé dans votre lit, dans une position confortable. Posez une main sur votre ventre pour « sentir » que votre abdomen monte et descend au rythme de votre souffle. L’autre main est posée sur votre cœur.

    Puis passez en revue tout ce qui s’est passé pendant la journée qui vient de s’écouler, en remontant le temps à l’envers : partez de l’instant présent et remontez jusqu’au moment du réveil.

    Lorsque vous rencontrez un événement agréable, fixez-y votre attention pendant quelques secondes en vous disant mentalement : « je ressens ce merveilleux sentiment de bonheur et je le garde en moi ».

    Lorsque vous rencontrez un événement désagréable voire carrément pénible, fixez-y votre attention quelques secondes en vous répétant mentalement : « J’ai conscience de ce qui s’est passé, et je sais que je ferai mieux la prochaine fois ».

    Dans tous les cas, imposez-vous de rester spectateur de la situation et non de la revivre émotionnellement. Pendant la première semaine, cela vous sera difficile. Vous aurez tendance à « revivre » ces émotions désagréables. Mais vous le ferez avec une légèreté croissante. Et plus vous serez spectateur de votre vie (comme si vous regardiez un film), plus les émotions négatives glisseront sur vous sans « abîmer » votre inconscient.

    Ces exercices vous aideront à mieux vivre vos émotions. Mais pour que cette amélioration puisse vous aider à perdre vos kilos émotionnels, il faudra aussi que vous agissiez sur les autres facteurs du Vivant : adopter une alimentation saine, équilibrée et dissociée (en surveillant l’Index glycémique et le potentiel acidifiant de vos repas), améliorer l’élimination de vos déchets, et pratiquer régulièrement des exercices respiratoires antistress et un peu d’activité physique.

    Cependant, prenez votre temps. Commencez par apprendre à mieux gérer vos émotions. Une fois que votre organisme sera apaisé, les autres pratiques donneront des résultats visibles. Ensemble, elles auront un effet rapide sur vos kilos émotionnels. Avouez que ça vaut le coup !

    L'impact émotionnel des régimes

    Un régime mal équilibré et mal associé entraîne des carences en certains nutriments qui ont un possible impact sur votre humeur, rajoutant du mal-être à votre fragilité émotionnelle.

    Par ailleurs, à force de fuir le gras et le sucre, on se détourne d'aliments appréciés et ce faisant on se prive d'une source de plaisir. On s'éloigne d'un bien-être physique mais aussi moral, puisque les aliments gras et surtout sucrés sont associés symboliquement à de bons souvenirs.

    Quand on mène un régime trop restrictif, on recherche habituellement sur le plan alimentaire de nouvelles saveurs qui soient coupe faim et peu caloriques en contrepartie des saveurs sucrées associées à un fort pouvoir énergétique. On se tourne alors vers des saveurs acides ou amères, du type de celles que fournissent les cornichons ou le pamplemousse. On boit beaucoup, on perd le plaisir de manger et l'on risque de devenir, à l'image des nouveaux condiments absorbés, des personnes acides et amères.

    Cela crée un manque d'apport symbolique et, sur le long terme, donne de soi même une image creuse qui favorise un sentiment de vide ou un état dépressif.

    Quand on suit un régime trop restrictif, on se prive aussi de la dimension sociale des prises alimentaires. On s'isole aussi mentalement quand bien même on continue de passer du temps avec les gens de son entourage. En effet, quand on mène un régime contraignant, on en vient à ne penser qu'à cela, à ce que l'on doit manger et à ce dont on doit se priver mais qui, en conséquence, tend à envahir notre esprit. Le sujet devient obsédant et occupe nos conversations et nos pensées. 

    Un rééquilibrage alimentaire prodigué par un professionnel de santé, naturopathe-hygiéniste, par exemple, aura plus d'impact que tous ces régimes que vous pouvez trouver dans les magazines, souvent à l'approche de l'été ou bien dans ces publicités distillées à longueur de journée sur vos supports visuels (télévision, internet...).

    Les aliments privilégiés par l'alimentation émotionnelle

    Les personnes qui se tournent vers la nourriture pour se sentir mieux privilégient des aliments très caloriques de type gâteaux, sucreries, chocolat ou chips, dont elles font au final une plus grande consommation que la moyenne.

    La consommation en excès de ces aliments fortement acides, pour combler des besoins non pas physiologiques mais émotionnels, explique aussi que l’alimentation émotionnelle favorise le surpoids et les prises de risques pour votre santé.

    Les aliments sont ici utilisés comme source de réconfort, alors que souvent la réaction face à un stress est plutôt de couper l’appétit.

    Les astuces 100% naturelles pour combattre les kilos émotionnels

    Pensez à l'équilibre acido-basique. Analysez votre alimentation en recherchant les aliments acidifiants et les aliments « basifiants ». Trouvez le juste équilibre afin d'être JUSTE envers vous.

    Puisque votre alimentation est le reflet de vos émotions, autant qu'elle soit apaisante, posée et réfléchie.

    Derniers points

    Si l’origine de votre embonpoint est liée à un mauvais contrôle de votre alimentation, qui lui est dû à une mauvaise gestion de votre stręss, alors il y a toute une éducation émotionnelle et alimentaire à instaurer. En étant plus conscient de vos émotions négatives et des signaux comportementaux qui s’en suivent, vous pourrez apprendre à mieux contrôler vos fringales.

    La solution aux problèmes émotionnels est une attitude zen et calme, idéale pour gérer votre stręss. Vous aurez alors la lucidité d’anticiper sur vos envies de trop manger par une réponse saine de nouvelles habitudes alimentaires. Pour cela, il est indispensable de solliciter l’assistance d’un conseiller en santé. Le suivi d’un naturopathe-hygiéniste, par exemple vous évitera de vous mettre dans une situation de carence alimentaire, en mangeant équilibré et surtout dissocié et à des heures précises.

    Privilégiez les repas à table, entre amis ou en famille, dans une ambiance d’échanges conviviaux et détendus. Pratiquez aussi des activités qui vous font plaisir, si possible avec des personnes qui savent vous mettre de bonne humeur. Cela dopera votre moral. Vous ne seriez plus obligés de vous réfugier dans la nourriture. Enfin, dans les moments d’émotions « négatives », il est bon de consommer certains types d’aliments. Il faut privilégier des aliments riches en protéines, en calcium, en magnésium, en fer, en oméga 3. Pensez alors à manger : des légumes, des fruits, des fruits de mer, de la viande blanche, des œufs… ou bien c'est peut-être le moment de vous mettre au végétarisme...

    En conclusion

    Perdre du poids n’est pas une question de volonté et de maîtrise ou de régime, ni d'I.M.C.. C’est une question de libération émotionnelle et de connaissance de soi. Pour cela, il faut tout d’abord apprendre à repérer les différentes émotions à l’origine de ses prises alimentaires, puis faire un travail singulier sur chaque émotion.

  • Alopécie et calvitie: comprendre et ralentir la chute

    • Par vogot
    • Le 04/05/2021

    Alopécie: de quoi parle-ton ?

    L'alopécie se définit comme une perte anormale de poils sur le corps (sourcils, cils, bras, jambes...) : lorsqu'elle se produit au niveau du cuir chevelu – c'est le cas le plus fréquent – on parle de calvitie.

    • On estime que près de 20 % des femmes sont touchées par l’alopécie androgénétique et il semble que ce nombre soit en augmentation depuis quelques années. S’il s’agit d’une pathologie bénigne sur le plan médical, en revanche, son impact au niveau psychologique est important, provoquant du stress et une baisse importante d’estime de soi chez la patiente malade.

    À l’inverse de la calvitie masculine, néanmoins, la perte de cheveux chez la femme est plus diffuse et progresse plus lentement, ce qui peut provoquer un stress important.

    Par ailleurs, l’alopécie androgénétique se distingue de deux autres phénomènes de perte capillaire :

    • l’effluvium télogène (chute importante de cheveux sans plaque) qui entraîne une alopécie diffuse et se résorbe souvent sans traitement,

    • la pelade qui provoque la chute soudaine de cheveux par plaque (dans les cas de pelade universelle, ce sont tous les poils du corps qui vont se mettre à tomber subitement).

    Perdre une quarantaine de cheveux par jour est un phénomène normal. Parfois les pertes peuvent avoisiner jusqu’à 80 cheveux sans que ce soit inquiétant. Seulement voilà, il y a quelques jours que vous remarquez que vous perdez de plus en plus vos cheveux. En vous brossant, sous la douche ou sur l’oreiller, ils sont là bien plus nombreux qu’à l’ordinaire… Quels sont les déclencheurs de la perte de cheveux et comment la ralentir ?

    Déclencheurs de la perte de cheveux

    Les facteurs déclenchant une perte de cheveux sont multiples : stress important, émotion intense, maladie, carence en fer, trouble de la thyroïde, perte de poids rapide, hérédité, modification hormonale (androgénétique), fatigue chronique, suite de maternité, arrêt de pilule contraceptive à base de progestérone, chimiothérapie, changement de saison surtout à l’automne et au printemps.

    Même si en soi une perte de cheveux ne signifie pas que le corps est en danger, elle est en général assez traumatisante, les cheveux étant un des reflets de notre identité et ils sont aussi associés à notre force, comme dans la légende de Samson…

    Causes principales de la perte de cheveux

    Une des raisons principales de la perte de cheveux est l’alopécie androgénétique, l’alopécie est le terme savant pour désigner la perte de cheveux.

    Cette perte représente plus de 95 % des cas chez les hommes et 90 % des cas chez les femmes.

    Elle concerne les hormones androgènes situées au niveau des follicules pileux, donc sur le crâne uniquement et ne signifie en rien que tout le système hormonal est perturbé.

    Signes de l’alopécie

    Les signes de l’alopécie que l’on retrouve dans la plupart des cas sont :

    • Une perte de cheveux progressive, à hauteur de plus de 100 cheveux par jour,

    • Un affinement progressif des cheveux qui repoussent, le cheveu devient plus fin,

    • Des zones d’éclaircissement sur les tempes, le dessus et parfois au-dessus du front,

    • Un phénomène qui dure plusieurs mois (au-delà de trois, quatre mois) et qui ne se stabilise pas seul.

    Quelques idées reçues

    Certaines idées ont la vie dure ! En voici quelques une à propos de la perte de cheveux :

    • La perte de cheveux n’est pas réservée aux hommes, ni aux plus de 50 ans.

    • Couper les cheveux ne permet pas une meilleure repousse : dites adieu à cette idée vieille comme le monde ! La coupe régulière des cheveux n’a jamais permis une repousse plus rapide. Certes, la chevelure paraît plus dense après un passage chez le coiffeur mais ce n’est malheureusement qu’une impression. Aucun effet fortifiant n’a été démontré jusqu’à présent : seules les fourches et les parties abîmées disparaissent de votre coiffure. Ainsi, se faire couper les cheveux est bénéfique mais n’accélère pas leur croissance.

    • Se laver trop fréquemment les cheveux ne les fait pas tomber : il n’y a aucun rapport entre se faire un shampoing et l’alopécie. Vous retrouvez des poignées entières de cheveux dans votre douche et êtes perplexe ? Rassurez-vous, vous n’allez pas devenir chauve ! En fait, se faire un shampoing permet uniquement d’enlever des cheveux déjà morts de votre crâne. La chute est donc tout à fait normale. Il faut savoir qu’en principe nous perdons entre 50 à 100 cheveux par jour.

    • On ne perd pas les cheveux qu'à partir de 50 ans : on peut perdre ses cheveux de l’enfance jusqu’à 120 ans. Il ne s’agit pas d’une évolution logique, mais plutôt d’une condition physique génétiquement marquée ou à un instant donné. Il est tout de même normal, alopécie mise à part, que la chevelure ait tendance à se clairsemer avec l’âge.

    Chez la femme, la chute de cheveux s’observe dans la majorité des cas après la grossesse, ou lors de la ménopause, deux grands bouleversements hormonaux. Elle peut s’étaler sur deux à trois ans, et peut être réversible ou irréversible en fonction des cas. Elle est rarement aussi radicale que chez l’homme.

    Chez l’homme, il n’y a pas autant de fluctuations. L’alopécie est plus linéaire. Les plus rapides peuvent aboutir à une calvitie au bout d’à peine 3 ans. Mais elles peuvent aussi s’étendre sur plusieurs dizaines d’années avant d’aboutir à une calvitie complète. Dans la majorité des cas, la chute des cheveux commence à partir de 35-40 ans. Dans des cas plus précoces, mais moins fréquents, l’alopécie peut débuter autour de 20 ans.

    • Porter des chapeaux ou des casquettes n’accroît pas la perte de cheveux : Les cheveux ne nécessitent pas d’oxygène par leurs racines mais par le sang. Les follicules pileux sont en effet alimentés par la circulation sanguine et ne sont pas directement impactés par le port d’une casquette ou d’un chapeau. Seuls un chapeau et une casquette vraiment trop serrés et portés quotidiennement peuvent engendrer une alopécie de traction (réversible et passagère).

    • Fumer ne provoque pas la chute de cheveux : Eh bien si, le lien entre cigarette et chute de cheveux existe. Ce lien, c'est la vascularisation du cuir chevelu. Chez un individu fumeur, le cuir chevelu serait donc moins bien vascularisé. En conséquence, les follicules du cheveu sont mal alimentés en nutriment, ce qui entraine la chute. Ce méfait est d’autant plus important dans les cas présentant un cheveu de nature fragile et une vascularisation à problème. Chez les fumeurs réguliers (à partir d’un paquet par jour), le risque de chute des cheveux augmente considérablement.

    • Les médicaments peuvent provoquer la chute de cheveux : Ils sont beaucoup trop nombreux pour être énumérés. Anticoagulants, anti-inflammatoires, traitements hormonaux … Si vous lisez les effets indésirables mentionnés sur les notices de vos médicaments, il y a de fortes chances pour que la chute de cheveux y soit mentionnée. Mais ces effets sont très variables en fonction de leur nature et de la sensibilité de chaque individu.

    • L’alopécie n’est pas toujours héréditaire : une chute de cheveux peut être provoquée par une affection dermatologique du cuir chevelu (mycose, lichen, etc.) ou par un choc psychologique ou un traitement médicamenteux. Aussi, une alopécie androgénétique (AAG) peut sauter une ou plusieurs générations.

    • Les petites nattes (tissage africain) comme les tresses n’accroît pas non plus la perte, elles rendent simplement le cheveu plus cassant.

    • La perte des cheveux est irréversible : c'est faux, l’alopécie non cicatricielle est réversible. Dans ce cas, les follicules pilaires sont altérés, mais ne sont pas détruits. Les cheveux peuvent donc repousser. Contrairement à l’alopécie cicatricielle, qui elle, est irréversible. Elle définit les affections qui détruisent la racine du cheveu. Dans ce cas, la chute peut parfois être ralentie mais jamais arrêtée.

    Les solutions naturelles pour ralentir la perte de cheveux

    Une fois vérifié que l’alopécie ne provient pas d’une carence en fer, ou d’un trouble hormonal, que ce soit androgénétique ou thyroïdien, il est possible de faire appel aux solutions naturelles pour freiner la perte de cheveux, voire de l’enrayer.

    Les solutions proposées ci-dessous devront être prise en cure de 3 mois minimum pour constater un effet comme le ralentissement de la perte de cheveux et prolonger encore de trois mois pour être certains d’activer une repousse vigoureuse du cheveu.

    • Le Wakamé : puissant antioxydant grâce à la fucoxanthine qu'il contient. Ces effets antioxydants en font l'allié de la lutte contre le cancer, la dégénérescence de la peau et des cheveux, et un atout pour la santé.

    • Vinaigre des 4 voleurs : ce macérât au vinaigre de cidre fut inscrit au Codex de la Pharmacopée française sous le nom de Vinaigre antiseptique dès 1748 et jusqu'en 1884 où il en disparut, et commercialisé en pharmacie pour usage externe pour ses propriétés antiseptiques naturelles. Décontamine et nettoie les blessures, la peau et les cheveux. Peut également servir pour des frictions, des compresses et fait briller les cheveux.

    • Café vert (Svetol®) + Thé vert : parfois utilisée contre la chute des cheveux.

    • L’ortie, la prêle, le bambou : comme nos os, nos cheveux (et nos ongles) ont besoin de minéraux pour être solide et notamment de silicium. On en trouve dans les orties qu’on peut manger en soupe, le bambou et la prêle (en décoction).

    • La somatropine naturelle: agit sur la repousse des cheveux et donne une certaine élasticité à la peau. Ses bienfaits passent aussi par une meilleure résistance à l’effort, un sommeil de plus grande qualité, une diminution de la pression artérielle et une activité cérébrale accrue. Elle aide également à lutter contre le stress et l’anxiété.

    • Les omégas-3 : les omégas-3 sont essentiels pour le fonctionnement du corps tout entier. Bien souvent notre alimentation est trop riche en omégas-6 et pas assez équilibrée en omégas-3. La nature nous offre pourtant tout ce qu’il faut dans les produits suivants : huiles de lin, de courge, de bourrache, de noix, de chanvre, de cameline, les graines servant à faire ces huiles, les petits poissons gras comme la sardine, le maquereau, le hareng, l’anchois et les huiles issues des mêmes poissons.

    • Le zinc : la carence en zinc fait partie des principaux responsables de l’alopécie. On le retrouve en grande quantité dans les huîtres et le foie de veau, mais aussi le germe de blé grillé, les shiitakés (champignons asiatiques) séchés, les graines de courge, le crabe et la langouste… On le trouve aussi sous forme de complément alimentaire (Shiitaké BioBaies de palmier nain et pépins de courgeCitrouille ou Courge BIO).

    • La myrtille : pour son action anti-oxydante et protectrice contre les radicaux libres. La myrtille est l’amie des cheveux mais aussi des yeux. A consommer frais de préférence !

    • La levure de bière : la levure de bière est riche en vitamines du groupe B (B1, B2, B3, B5, B6, B9 et B12) et en acides aminés, les constituants des protéines. Les vitamines B et  les acides aminés contribuent à une réduction de la fatigue et ils sont aussi essentiels pour la synthèse de la kératine et du collagène, les constituants principaux des cheveux. On trouve de la levure de bière sous forme de gélules ou de comprimés.

    Maintenant que vous savez, moins dure sera la chute...

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