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L'oreille en médecine chinoise

Introduction

Les oreilles dominent l’ouïe et l’équilibre. Bien qu’elles soient un organe des sens bien localisé, on ne peut pas les séparer du reste du corps. On dit déjà dans un classique ancien, le Ling Shu, que : « les oreilles sont les endroits où les vaisseaux se rassemblent ». Cela veut dire que les oreilles communiquent avec toutes les parties du corps, les vaisseaux correspondant au système des voies de l’énergie. Ne croyons pas que ces voies de l’énergie, qu’on appelle communément les « méridiens », ne soient que des vues de l’esprit. Elles traduisent en effet toutes les liaisons neurologiques, vasculaires et humorales entre les différentes parties du corps.

Constatons ici que la médecine chinoise met en lumière certaines relations qui n’ont pas encore été décrites par la médecine occidentale, mais qui se révèlent exactes dans la pratique clinique.

Dans la pratique cela veut dire que les changements pathologiques et les dysfonctions d’un grand nombre d’organes et de systèmes, peuvent se répercuter sur l’oreille. Ce principe cadre parfaitement avec la vision holistique de la médecine chinoise, qui pose que le corps de l’homme est un ensemble unique dans lesquelles toutes les parties communiquent continuellement entre elles.

Les relations des oreilles avec les autres parties du corps

Suivant la théorie de la médecine chinoise les organes et les méridiens sont les deux systèmes fondamentaux du corps humain. Les organes sont la base de l’activité des fonctions physiologiques et des changements pathologiques, tandis que les méridiens sont les voies de circulation de l’énergie (qui comprend l’énergie, le sang, les liquides, les transmissions nerveuses, etc.) et de la communication entre les organes, les membres, le haut et le bas, la surface et l’interne du corps humain.

L’association de ces deux systèmes forme un ensemble organique composé des cinq organes principaux, des six entrailles, des quatre membres, des cent os, des cinq organes des sens, des neuf orifices, de la peau, des chairs, des ligaments et des vaisseaux, etc.

Les oreilles sont un des cinq organes de sens et un des neuf orifices. Elles sont un organe local et une partie de l’ensemble du corps. Comme chaque organe a ses propres fonctions physiologiques et comme chaque méridien a son propre parcours, leur relation avec les oreilles se manifeste différemment selon le cas : mais les changements pathologiques des différents organes et méridiens peuvent tous affecter les oreilles et causer des maladies.

Les organes qui sont le plus directement liés à l’oreille sont les reins, le cœur, le foie, la vésicule biliaire et la rate. Ces termes représentent une difficulté spéciale de compréhension pour le lecteur occidental. Quand on donne en médecine chinoise le nom d’un organe, cela ne correspond pas exactement à l’entité anatomique correspondante, bien qu’elle en fasse souvent partie ; de fait ces noms couvrent des ensembles de fonctions physiologiques, qui dans certains cas ne sont pas du tout liés aux organes anatomiques comme nous les connaissons.

Traduisant donc ces termes de façon approximative dans notre langage occidental, le rein est principalement responsable du système hormonal et humoral du corps ;

Le foie joue un rôle important dans l’équilibre du système nerveux et tout particulièrement dans la faculté d’encaissement de signaux extérieurs délétères d’ordre psychique et émotionnel (comme la frustration, le stress, les émotions fortes). Il participe aux fonctions hormonales et à la circulation sanguine.

Le cœur correspond d’une part au système circulatoire et vasculaire et d’autre part au système nerveux central (en quoi il recouvre la plupart des fonctions du cerveau) ;

La rate représente l’ensemble du système digestif. Comme la médecine chinoise est une science holistique, elle ne fait pas de différence entre l’organique, l’énergétique et le psychique.

Ainsi, considérant un organe, on le conçoit comme un système, qui englobe non seulement certaines parties anatomiques du corps (proches ou distaux), mais aussi un certain nombre d’aspects fonctionnels et psycho-émotionnels. Ce système est au début difficile à aborder, mais fonctionne bien dans l’approche clinique, qui en prouve la valeur.

Revenant à la relation entre les oreilles et les autres parties du corps, le lien le plus intime est celui entre les oreilles et les reins. On considère que c’est parce que l’énergie des reins monte aux oreilles, que celles-ci peuvent entendre. Donc quand l’énergie des reins diminue (par exemple par le vieillissement), l’ouïe diminue. On pourrait ainsi constater que certains médicaments qui sont ototoxiques, peuvent aussi avoir un effet négatif sur les reins.

Le cœur (donc ici le système nerveux central) est celui qui assure la clarté de l’ouïe. Quand le cœur s’affaiblit, celle-ci devient trouble. Par son contrôle sur la circulation sanguine, le foie joue un rôle important au niveau des fonctions des oreilles. Quand la circulation du sang stagne ou au contraire, quand le sang monte trop fortement ou s’accélère, le foie en est souvent le responsable et ce désordre se répercute sur les oreilles. D’ailleurs quand l’énergie du foie monte trop fort, il y aura des acouphènes et des vertiges. On dit dans ce cas que le foie attaque les oreilles. La vésicule biliaire est importante car sa voie énergétique entre dans l’interne de l’oreille. C’est pour cela que les désordres de cet organe (et du foie qui lui est directement relié) sont tellement souvent responsable des maladies de l’oreille.

La rate (et donc l’ensemble du système digestif) est l’origine première de la qualité de la vie au jour le jour, car toute notre énergie de chaque jour et tout le sang neuf qui est produit à chaque moment dans notre corps, sont déterminés directement par notre système digestif, car c’est lui qui transforme nos aliments et nos boissons de tous les jours en énergie et en sang. Ainsi quand le système digestif fonctionne bien, les oreilles sont bien activées et bien nourries et elles fonctionnent correctement. Mais quand la digestion fonctionne mal, des énergies et des liquides troubles sont produits et en suivant la voie des méridiens, ils peuvent envahir l’oreille et perturber ses fonctions.

Quand c’est la faiblesse du système digestif qui domine, l’énergie et le sang seront insuffisants et les oreilles seront insuffisamment nourries, ce qui peut encore influencer leurs fonctions. Il faut aussi tenir compte du système du poumon. Il ne représente pas uniquement notre système immunitaire, mais c’est lui aussi qui est le premier atteint par toutes sortes d’infections d’origine externe, comme les attaques virales. Quand le poumon est ainsi atteint, ce désordre peut être directement transmis aux oreilles.

En ce qui concerne les relations des oreilles avec les méridiens, elle est unique au sein des cinq organes des sens. Elles sont en effet liées directement ou indirectement à toutes les voies énergétiques du corps humain. Cela veut dire que le désordre local ou distal de n’importe quel méridien peut influencer le fonctionnement des oreilles. D’autre part cela explique aussi pourquoi tant de maladies peuvent être traitées au départ des oreilles. Ainsi les maladies de tous les méridiens et organes peuvent se répercuter sur les oreilles. Et vice-versa, cela explique comment l’acupuncture auriculaire peut traiter tant de maladies différentes par des piqûres dans certaines zones de l’oreille.

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