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L’hydrothérapie du côlon, qu’est-ce que c’est?

L’hydrothérapie du côlon est une technique de nettoyage du gros intestin qui utilise de l’eau à laquelle on ajoute parfois des plantes ou des probiotiques. L’eau est délicatement injectée dans le côlon par le rectum, à l’aide d’un tuyau relié à un appareil conçu à cette fin. Maintenu à l’intérieur de l’intestin, le liquide déloge ce qui s’y trouve (selles, mucus, toxines, etc.) jusque dans les moindres replis. Puis, l’eau ressort entraînant les déchets avec elle. Comme tout se fait en « circuit fermé », le processus est complètement inodore. L’appareil permet d’ajuster et de contrôler la température, la pression et la quantité d’eau.

Hydrothérapie : le lavement version moderne

Cette technique est en quelque sorte la version moderne du lavement classique. Ce traitement était pratiqué par plusieurs civilisations anciennes, dont les Égyptiens. Le lavement a connu son heure de gloire dans l’Europe du XVIIe siècle. Il était alors bien vu pour un Parisien de bonne société de se prêter à 3 ou 4 lavements par jour! À l’époque, l’hygiène interne était perçue comme une condition essentielle au bien-être corporel.


En 1917, le Dr Kellogg (frère du fondateur de la compagnie de céréales) signe un article majeur dans le Journal of American Medicine. Il rapporte avoir traité des milliers de personnes atteintes de différentes maladies gastro-intestinales sans avoir eu recours à la chirurgie. Sa méthode : exercice, régime diététique et hydrothérapie du côlon. Le traitement se popularise jusqu’à devenir une pratique courante de la médecine classique. Changement de cap à partir des années 1950 : l’hydrothérapie du côlon perd en crédibilité au profit d’autres techniques et médications, dont les laxatifs. Sauf à quelques fins bien précises, telles que certains soins préopératoires, l’hydrothérapie du côlon n’est plus pratiquée en milieu hospitalier ni en clinique médicale depuis les années 1970. Elle est aujourd’hui l’apanage presque exclusif des hygiénistes du côlon.

Recherches

Traiter la constipation et l’incontinence fécale. En pratique, le principal motif de consultation en hydrothérapie du côlon est un problème de constipation. En 2007, une revue systématique a révélé que l’hydrothérapie du côlon pouvait être une option de traitement pour certaines personnes présentant des problèmes fonctionnels de l’intestin (comme la constipation et l’incontinence fécale).

Plus récemment, une étude prospective, réalisée auprès de 39 patients souffrant d’incontinence fécale ou de constipation, a montré que l’irrigation du côlon, pratiquée par un médecin, pouvait être considérée comme un traitement valable.

Mises en garde

Les personnes atteintes de la maladie de Crohn, d'hémorroïdes graves, de tumeurs rectales ou intestinales, de colites ulcéreuses ou de diverticulites ne devraient pas avoir recours à l'hydrothérapie du côlon à moins d'un avis du médecin. Les traitements fréquents sont à éviter pour les personnes souffrant de troubles cardiovasculaires ou rénaux.

Pratiquée de façon abusive (plusieurs fois par semaine pendant plusieurs semaines), l'hydrothérapie du côlon peut causer de sérieux problèmes de santé, comme une détérioration de la flore intestinale ou un déficit en minéraux.


L’hydrothérapie du côlon en pratique

Comment ça se passe?

Premier rendez-vous ne rime pas nécessairement avec premier traitement. Tout hygiéniste qui se respecte prendra le temps de discuter avec son patient avant de procéder à l’intervention. L’entrevue sert à dresser un bilan de santé, bien sûr, mais également, et même surtout, à établir une relation de confiance entre le thérapeute et le patient. L’hydrothérapie du côlon est un traitement qui réclame l’intimité; l’aspect psychologique doit donc être considéré.

Au moment de la rencontre, l’hygiéniste devra se montrer ouvert aux inquiétudes et aux questionnements de son patient. Il devrait lui communiquer toute l’information requise quant au déroulement de la séance, incluant le fonctionnement des appareils. Selon le cas, l’hygiéniste recommandera au patient un régime particulier et la prise de produits à base de plantes, telles que le psyllium, quelques jours ou quelques semaines avant la première séance. L’objectif est de préparer l’intestin afin que le traitement soit plus efficace et moins douloureux.


Le traitement

Pendant le traitement, le patient, couvert d’un drap ou d’une grande serviette, est allongé confortablement sur le côté ou sur le dos (ou tour à tour dans l’une et l’autre position) selon l’équipement et la méthode de l’hygiéniste. Une canule reliée à l’appareil, munie de deux conduits indépendants, est introduite dans le rectum. L’eau est acheminée dans l’intestin par un des conduits. Elle y demeure ensuite pendant quelques minutes afin de déloger selles, mucus et autres déchets. Le praticien peut alors procéder à des massages de l’abdomen afin de favoriser la mise en suspension des résidus. À cette étape, le patient ressent un certain inconfort, voire une sensation qui évoque des crampes intestinales. Puis, soulagement : l’eau usée est évacuée à l’extérieur du corps par le second conduit. Le patient peut constater le résultat de ses yeux puisque le conduit est transparent.

L’opération est répétée à quelques reprises au cours de la séance, laquelle dure de 45 à 60 minutes. À la fin du traitement, l’hygiéniste peut ajouter certains produits à l’eau afin de favoriser l’équilibre de la flore intestinale.

Pour un « grand nettoyage », on conseille généralement de procéder à quelques traitements à l’intérieur d’une courte période. Puis, à moins d’un problème chronique, on refait 1 ou 2 hydrothérapies par année.

 

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