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Fatigue : symptôme ou maladie ?

La fatigue atteindrait plus d’un Français sur deux. Le rythme effréné de la vie moderne, allié à une mauvaise récupération, est la cause la plus fréquemment rencontrée. Mais de nombreuses maladies peuvent se cacher derrière ce symptôme banal. Il est souvent nécessaire de réaliser une enquête approfondie avant d’opter pour un traitement.

La fatigue, ou asthénie, est une « dépression de l’état général entraînant à sa suite des insuffisances fonctionnelles multiples ». En clair, elle entraîne un affaiblissement physique et psychique de la personne ce qui retentit à la longue sur le bon fonctionnement de ses organes.

Les signes de la fatigue

Une fatigue peut se traduire par différents signes d’appel qui sont parfois trompeurs :

Des signes physiques

  • Coups de pompe fréquents.
  • Baisse de la résistance musculaire à l’effort, diminution de la force musculaire, crampes, tremblements, courbatures, voire douleurs.
  • Maladresse gestuelle.
  • Troubles de l’équilibre.
  • Troubles du transit intestinal, inappétence ou au contraire fringales constantes, lenteur digestive, mauvaise haleine.
  • Baisse de la vision, de l’audition…
  • Palpitation, boule dans la gorge, mal de tête.
  • Cicatrisation lente.
  • Insomnie ou hypersomnie, difficulté d’endormissement, réveils fréquents…

Des signes psychiques

  • Baisse de la concentration et de l’attention, troubles de la mémoire, difficultés à mémoriser les événements, rendement intellectuel diminué, réactivité lente…
  • Baisse des performances intellectuelles.
  • Troubles de la vigilance.
  • Difficulté à y voir clair, à prendre des décisions.
  • Irritabilité, grande émotivité, forte sensibilité au stress, manque d’entrain, diminution du goût d’entreprendre, manque de patience, anxiété, angoisse, tristesse, pessimisme, idées noires récurrentes.
  • Intolérance aux bruits, à la chaleur, à la lumière.

Des signes sexuels

  • Baisse de la libido.
  • Frigidité, impuissance partielle ou complète.

Un nouveau rythme de vie

La fatigue (ou asthénie) provient la plupart du temps d’un surmenage physique, intellectuel ou professionnel, d’un manque de sommeil, d’un travail de nuit, mais cela peut être aussi une période de convalescence après une maladie (une infection hivernale, par exemple) ou après une intervention chirurgicale… C’est pourquoi aucun bilan n’est nécessaire dans un premier temps. L’accent sera d’abord mis sur le traitement ainsi que sur le rythme de vie. Ce n’est qu’en cas de persistance de l’asthénie, de son aggravation ou de l’apparition d’autres symptômes malgré le traitement entrepris qu’un bilan sera réalisé.

Ainsi, en période de fatigue, une reprise en main du rythme de vie est nécessaire pour que les choses rentrent rapidement dans l’ordre :

  • En tout premier lieu, il convient de veiller à avoir un temps de sommeil suffisant. Une moyenne de 8 heures par nuit semble un minimum si la personne désire récupérer. Il est également conseillé de se coucher tôt, car le sommeil avant minuit est généralement davantage récupérateur que le sommeil des heures suivantes. De même, il est indispensable de libérer des temps de repos, voire de sieste, régulièrement durant la journée.
  • Un peu d’exercice physique avec une bonne oxygénation permettra de se décrasser mais aussi de se détendre. Une bonne activité physique dans la journée assurera des nuits de sommeil approfondi. Mais aussi, comme une étude l’a démontré, une activité physique régulière réduit la fatigue et augmente le niveau d’énergie. En effet, l’activité permet d’augmenter le nombre de mitochondries dans les cellules. Or ce sont ces organites qui fabriquent l’ATP, principale source de l’énergie physique.
  • L’alimentation doit être légère et variée, riche en crudités, en fruits ainsi qu’en légumes. Légumineuses (lentilles, petits pois, haricots blancs…), viandes blanches et poissons, sont conseillés pour fournir de l’énergie. Il faudra en revanche veiller à limiter les sucreries, les laitages et les graisses cuites (fritures, sauces, charcuteries…). Cela permet d’avoir des digestions plus faciles mais aussi un sommeil plus récupérateur.
  • Boire beaucoup d’eau est toujours indispensable (sauf aux personnes ayant tendance à la rétention hydrique) : la déshydratation est la première cause de fatigue. Il faut donc boire souvent par petites quantités, des eaux de source de préférence.
  • Les contacts avec la nature sont à favoriser : les arbres, les végétaux, les ruisseaux, les bords de mer, apportent un équilibre bienfaisant.

 

La fatigue persistante

Lorsque la fatigue s’accompagne d’autres symptômes comme un amaigrissement sans raison, un essoufflement, des douleurs, une fièvre… ou si la fatigue persiste pendant plusieurs semaines de façon inexpliquée, il devient indispensable d’en rechercher la cause. De nombreux diagnostics peuvent être évoqués. Ils seront parfois orientés par les signes que présente la personne. Quoi qu’il en soit, il convient d’organiser un bilan complet de la personne.

Les plus fréquentes causes des fatigues persistantes, sont :
 

  • Certains médicaments qui peuvent avoir un effet sédatif, comme les somnifères, les anxiolytiques, les antidépresseurs, les neuroleptiques, les anticonvulsivants, les antalgiques, les antitussifs, les myorelaxants (décontracturants), les antihistaminiques (antiallergiques), etc. Les vaccins aussi peuvent générer des états de fatigue plus ou moins prolongés.
  • Un trouble du sommeil : difficultés d’endormissement, réveils nocturnes, levers précoces… peut masquer un burn-out, un surmenage, mais surtout un état anxieux, voire une dépression.
  • Un état dépressif, où la fatigue est davantage de type psychique que physique.
  • Une grossesse parfois.
  • Une anémie. Elle sera repérée sur une simple prise de sang. Un essoufflement peut aussi en être évocateur. Cette situation est classique chez les femmes dont les règles sont fréquentes ou abondantes. Mais il peut s’agir d’autres causes (saignements d’un polype intestinal, ou pertes sanguines urinaires…)
  • Une hémochromatose, qui provient d’un excès de fer dans le sang. S’y associent souvent des douleurs articulaires et des troubles de l’érection chez l’homme.
  • Un diabète. Il sera diagnostiqué par une simple prise de sang. Il peut déjà être évoqué en cas de soif intense et d’envies fréquentes d’uriner.
  • Un rhumatisme. L’atteinte articulaire est souvent visible.
  • Une maladie auto-immune.
  • Une fibromyalgie. La fatigue s’accompagne de douleurs dans des endroits spécifiques.
  • Une allergie chronique, mais des symptômes de l’allergie sont généralement évidents.
  • Un cancer. Un amaigrissement inexpliqué peut l’accompagner.
  • Une insuffisance rénale évoluée. Le bilan sanguin et urinaire permet le diagnostic.
  • Un problème hormonal, dont particulièrement une baisse du fonctionnement de la thyroïde (surtout), de la surrénale, voire un dérèglement hormonal ovarien : syndrome prémenstruel ou une préménopause.
  • Les infections chroniques, parfois silencieuses. Il existe de nombreux virus pouvant être responsables d’une fatigue : les virus des hépatites B et C, de la mononucléose infectieuse, du sida, du virus Epstein-Barr (EBV), du cytomégalovirus (CMV)… mais on peut évoquer également la présence de borrélies, de la maladie de Lyme.
  • Les atteintes musculaires (myosites). Elles seront diagnostiquées par la présence d’anticorps antisynthétase dans le sang.
  • Les maladies cardiovasculaires : insuffisance cardiaque, embolie pulmonaire, problème de tension artérielle (en plus ou en moins)…
  • Une carence en nutriments : vitamine D, magnésium, oméga 3, zinc, antioxydants… qui peuvent provenir d’une mauvaise alimentation (défaut d’apports) ou d’une malabsorption intestinale.
  • Le syndrome d’apnée du sommeil, qui induit des sommeils non récupérateurs, souvent sans même que la personne ne se rende compte du trouble.
  • Les problèmes respiratoires, l’asthme, les bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO)…
  • Le tabagisme et l’usage de marijuana induisent une mauvaise oxygénation du sang, responsable de fatigue.
  • Une intoxication, par une drogue, comme l’alcool, ou un polluant…

Ainsi, le diagnostic étiologique (de la cause) d’une fatigue chronique n’est pas toujours aisé. Les investigations seront orientées par les symptômes associés. Mais, en l’absence de ceux-ci, un examen complet de la personne suivi d’un bilan approfondi s’impose : prise de sang, radiographies, électrocardiogramme, etc. Le traitement dépendra évidemment de la cause trouvée.

Le syndrome de fatigue chronique

Parfois, malgré tous les examens effectués, aucune cause n’est retrouvée. Si la fatigue perdure depuis plus de six mois, les médecins évoquent alors le diagnostic de « syndrome de fatigue chronique ». Il toucherait selon les sources, entre 0,5 et 3 % de la population en France. Les premiers cas ont été signalés en Irlande en 1948, puis en Angleterre en 1955. Ensuite, ce fut aux USA où toute une population a été touchée par cette fatigue chronique à la suite d’une infection par le virus de l’herpès.

Plusieurs origines ont été évoquées pour expliquer cette maladie : nerveuse, infectieuse, génétique, auto-immune, psychologique… Les recherches sont toujours en cours. Mais la thèse infectieuse semble la mieux étayée.
En cas de syndrome de fatigue chronique, l’épuisement est intense. Il dure depuis plus de six mois. Cette fatigue est aggravée par les activités physiques même modérées ce qui entraîne une réduction de plus de la moitié de celles-ci. Parfois, il s’agit de coups de « pompe intenses » et répétés.

La fatigue s’accompagne d’un cortège de signes divers, souvent mal étiquetés mais très invalidants : troubles de la mémoire et de la concentration, irritations de la gorge, douleurs musculaires et articulaires, présence de ganglions douloureux au niveau du cou ou des aisselles, maux de tête, douleurs musculaires ou articulaires, sommeil non réparateur… et mauvaise récupération à l’effort. L’évolution est longue. Elle s’étend sur des mois et même des années avec parfois des rémissions spontanées.
L’examen clinique retrouve simplement une inflammation de la gorge ainsi que des ganglions axillaires et/ou cervicaux. Aucun autre signe ne sera découvert.
Les examens complémentaires sont normaux et le diagnostic de « syndrome de fatigue chronique » ne sera posé qu’une fois éliminés tous les autres diagnostics possibles, ce qui peut prendre bien du temps.
Le traitement conventionnel se limite souvent à soulager les symptômes, ce qui est certes important mais ne résout pas le problème. Il se compose de médicaments antidouleurs (antalgiques, anti-inflammatoires, cortisone, antidépresseurs…), mais aussi de médicaments plus spécifiques comme les antagonistes de la sérotonine (prégabaline, tropisétron), les agonistes dopaminergiques (pramipexole, ropinirole), l’exercice physique et les thérapies cognitives et comportementales.

Les traitements complémentaires apporteront des solutions très novatrices en cas de syndrome de fatigue chronique. Ils s’intéresseront notamment :

  • Au facteur déclenchant de la maladie : choc émotionnel, vaccin, intervention chirurgicale, infection… qu’il conviendra de traiter en premier lieu. L’homéopathie est ici très indiquée. La solution de ces facteurs peut suffire à guérir la fatigue chronique…
  • À l’alimentation, conseillant une alimentation méditerranéenne, variée, riche en crudités, fruits, huile d’olive et poissons… Elle doit aussi être exclusivement biologique et si possible pas trop cuite.
  • Aux troubles intestinaux souvent associés et pouvant être à l’origine d’encrassement de l’organisme, de carence, de réactivation infectieuse, de maladie auto-immune et d’allergie. Le régime du Dr Seignalet (exclusion des laitages et du gluten), la prise de probiotiques et de substances régénérant la muqueuse intestinale (glutamine, chlorophylle, argile, zinc…) sont indispensables.
  • Une détoxication de l’organisme des métaux lourds (mercure, nickel, argent), des pesticides et autres polluants, doit être réalisée lorsque les analyses indiquent l’existence d’une telle intoxication. Des intoxications au mercure ou au nickel sont souvent retrouvées. Pour détoxiquer, il est possible de faire appel à la vitamine C, au sélénium, au glutathion, à la spiruline, à la coriandre… mais aussi à l’Humifulvate, au DMPS, au DMSA…
  • Un apport de magnésium, de coenzyme Q10, d’antioxydants, de fer, de zinc, de vitamines D et B, d’iode… Ils seront orientés par les analyses sanguines.
  • La recherche de réactivations infectieuses : le Candida albicans est très souvent présent, ainsi que la borrélie, les mycoplasmes, le staphylocoque doré, les virus EBV ou CMV… Ils devront alors être systématiquement recherchés et traités par les traitements conventionnels (antimycotiques, antibiotiques, antiviraux…) ou naturels (extraits de pamplemousse (EPP), huiles essentielles, micro-immunothérapie…).
  • L’éloignement des champs électromagnétiques est aussi important. Ceux-ci peuvent induire des perturbations sournoises de la circulation énergétique du corps mais également provoquer des fuites énergétiques entraînant des baisses de niveau énergétique induisant la fatigue.
  • D’autres recherches seront intéressantes à réaliser : problème dentaire ou de l’articulé temporo-maxillaire (articulation de la mâchoire), problème ostéopathique, état nerveux, manque d’oxygène, acidose, maladie auto-immune…

C’est ainsi qu’à la difficulté de poser le diagnostic de « syndrome de fatigue chronique » s’ajoute celle de traiter cette maladie. Aussi, faut-il toujours s’armer de patience.

 

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