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Affronter ses peurs et remettre en question ses croyances

  • Par vogot
  • Le 25/07/2011
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Les peurs et les croyances sont intimement reliées. Les croyances prennent habituellement la forme de mots ou d’images tandis que les peurs relèvent davantage de l’impression. En fait, mis à part les phobies, les peurs sont finalement des croyances qui limitent notre vie. Toute peur est une croyance négative poussée à l’extrême dont l’effet principal est de nous entretenir dans l’inaction.

Nous savons à quel point la peur paralyse : peur du rejet, de tomber en amour, de perdre son travail, de prendre la parole, de la mort, peur de perdre ce que nous avons, peur de l’échec, peur d’aimer ou de ne pas être aimé, peur de la peur, peur de la souffrance, peur de ne pas être respecté, peur de l’engagement, peur de parler en public, peur des entrevues, peur de tomber malade. Ces peurs sont davantage des anticipations d’évènements souvent le fruit d’un apprentissage inconscient. Elles nous empêchent d’avancer et nous laissent entrevoir le statu quo comme seule solution. Dans certains cas, cette réaction peut s’avérer efficace alors qu’à d’autres occasions il n’est pas nécessaire de surmonte sa peur. Celui qui a une peur bleue de prendre la parole en public n’a pas toujours de réels besoins de surmonter ce blocage. Par contre, les peurs et de façon générale, les croyances négatives restreignent nos vies et l’ensemble de l’expérience faite au quotidien.

Il devient nécessaire de recadrer et de surmonter nos peurs pour celles et ceux désirant s’épanouir pleinement. Pour y parvenir, étudions la remise en question de certaines peurs.

Surmonter ses peurs

Selon certaines études, il n’y aurait que deux peurs innées : la peur des hauteurs et celle des bruits violents et soudains. Toute autre peur est le fruit d’un apprentissage inconscient, organisé et entretenu par nos différents mécanismes cognitifs. La peur, ou plutôt son assimilation, est habituellement associée à des émotions fortes qui rendent son « désapprentissage » long et ardu.

Nous avons vu le lien intime entre le corps et les émotions. Lorsque le rythme cardiaque est en état de cohérence, non seulement l’état émotionnel est plus stable mais nos facultés cognitives deviennent plus accessibles. Mais confronté à la peur, le cerveau émotionnel a la faculté de se déconnecter du cortex préfrontal, siège de la pensée rationnelle. À cet instant, la capacité à agir avec jugement et rationalité cède la place aux réactions plus instinctives, alors contrôlées essentiellement par le cerveau émotionnel. Sans cet accès à la pensée rationnelle, notre vie est gouvernée par nos mécanismes de défense. La peur bloque donc l’accès à l’ensemble de nos capacités et son principal effet est de limiter notre épanouissement.

La plupart de nos peurs nous ont été léguées par les évènements importants de la vie ainsi que par les croyances inconscientes assimilées pendant  notre éducation. Le type d’interrelation avec nos parents, nos frères, nos sœurs et avec nos amis à l’école, nous a confinés, sans toujours le savoir, à une vision restreinte de nous-mêmes et du monde. Nos mécanismes de défense et de protection, malgré leur utilité indéniable ont contribué parfois, des années durant, à nous éloigner de nos besoins et de notre capacité à y répondre efficacement.  

«En rejetant l’autre, on se rejette soi-même. En ayant peur de l’inconnu, on a peur de l’inconnu qui se trouve en nous. Et on ne peut rien construire dans la peur » 

           Il est important de réaliser que seules les pensées que nous entretenons sur les évènements à venir nous empêchent d’apprécier vraiment la vie. Les scénarios négatifs sont avant tout orientés par notre manque de confiance et par nos nombreuses craintes de ne pouvoir contrôler le monde qui nous entoure. Si la peur est un élément réducteur de notre bien-être, elle peut être transformée en source d’épanouissement.

Face à la peur, nous nous créons des mécanismes de défense qui, s’ils sont efficaces pendant une certaine période, répondent totalement à nos besoins. Nous semblons être incapables de vivre positivement les évènements susceptibles de nous donner de réelles chances de grandir. Beaucoup d’entre nous se sentiront dépassés. Nous aurons alors tendance à perpétuer le mécanisme de défense en croyant fermement qu’en lui réside notre guérison et qu’il s’agit de la seul réponse valable. À travers des événements plus difficiles, nous avons tendance à nous refermer sur nous-mêmes sans doute pour nous protéger. Cette fermeture provoque un blocage de nos cadrans intuitifs et intellectuels ou rationnels.

Pour libérer notre esprit de ces craintes, nous devons considérer que les circonstances extérieures ne se déroulent pas toujours comme nous le souhaitons. En acceptant le caractère imprévisible de l’existence, nous nous décidons à aller de l’avant et à dépasser les obstacles, lesquels nous empêchent bien souvent d’avoir accès à notre plein potentiel et d’accéder à cette vie dont nous rêvons.

              La difficulté à lâcher prise sur les évènements extérieurs relève depuis longtemps de la croyance que, pour être heureux, il faut tout contrôler. La puissance de l’argent ne vient-elle pas de la volonté de tout contrôler!

              Pourtant, lorsque nous nous abandonnons aux situations incontrôlables, nous réalisons rapidement que chaque évènement est porteur de sens. 

L’activité suivante, divisée en cinq étapes, permettra de recadrer certaines peurs de reconnaître les nôtres tout en faisant comprendre leur origine.

 

1-. Faire une liste exhaustive de nos peurs.

2-. Pour chaque peur, répondre aux questions suivantes : Ai-je toujours eu cette peur? Y a-t-il certaines circonstances dans lesquelles cette peur est moins présente? Avec qui? Où? À quel moment? Y a-t-il certaines circonstances dans lesquelles cette peur est omniprésente? Qu’est-ce qui déclenche (évènements, paroles) habituellement mes pensées de peur? Durant l’enfance ou à l’adolescence, ai-je souvenir d’avoir eu ce sentiment? Qu’est-ce qui provoquait à l’époque cette émotion? Ces évènements se sont-ils reproduits souvent? Q’ai-je appris sur la vie avec ces évènements? Ai-je encore cette vision maintenant? Lorsque je suis confronté-e à cette crainte, quelles sont les phrases que je me répète à l’intérieur de moi? Avec ces réponses, qu’est-ce que je constate sur cette peur?

           Cette deuxième étape a pour but de nous faire comprendre un peu mieux l’impact des pensées négatives qui orientent parfois inconsciemment notre vie. Le dialogue intérieur face à une situation nous aide à comprendre un peu mieux les actions que nous posons à chaque instant.

3-. Déterminer les désirs se cachant sous chaque peur

Dans un de ses livres, Jacques Salomé parle du principe selon lequel, à l’intérieur de chaque peur, il y des désirs. Concentrons-nous alors sur la réalisation de nos désirs ou nos besoins et les peurs s’amenuiseront. Il s’agit d’une façon positive de voir les éléments de notre vie, souvent responsables du blocage de notre élan créateur. Répondre   aux désirs se cachant à l’intérieur de nos peurs est une des meilleures façons de diminuer nos peurs. La peur de s’engager dans une relation amoureuse est un exemple révélateur.

Certains désirs se retrouvent dans la peur de s’engager : désir de se sentir libre - désir de voyager - désir de faire de grands projets – désir de contrôler sa vie - désir d’être aimé pour soi - désir de s’exprimer librement -  désir d’être autonome.

En se concentrant sur l’actualisation de quelques désirs, nous verrons notre peur s’estomper de plus en plus. La simple capacité à exprimer ces désirs donnera à notre peur un caractère beaucoup plus réaliste. Pour chaque peur, il s’agit de déterminer les désirs qui s’y cachent.

4-. Pour chacun des désirs, identifier des moyens concrets et accessibles sur lesquels nous avons un réel contrôle. En répondant à nos besoins ou désir, nous nous donnons des outils afin de diminuer nos peurs de façon significative.

Exemple : Désir de contrôler sa vie

* Faire mes propres choix en fonction de mes valeurs et de mes goûts

* Affirmer mes besoins

* Prendre du temps seulement pour moi, au moins une fois par jour.

* Avoir un espace personnel dans lequel je peux me retrouver

* Exprimer mes craintes

5-. Reconnaître les croyances qui se cachent à l’intérieur de chacune de nos peurs. Elles ne sont pas arrivées par hasard. Des liens complexes d’associations se sont organisés en nous. À l’intérieur de chaque peur se cache généralement un évènement ou une période qui a contribué à nous les faire intégrer.     

Exemple : Peur de l’engagement

* Je suis faite pour rencontrer des gars à problèmes

* Si je me marie, je dois renoncer à ma liberté

* Je ne serai jamais capable de travailler au même endroit pendant plus de six mois

* Je vais devenir comme tout le monde

           Ces croyances réfèrent à des expériences vécues que notre cerveau émotionnel a enregistrées comme des vérités absolues. Le moindre élément touchant une partie de notre cerveau émotionnel peut faire revivre les mêmes émotions plusieurs années après l’évènement initial. En réalisant cela, nous devenons maître de nous.

Les tensions interethniques et le racisme représentent des cas très actuels des peurs qui donnent accès aux aspects négatifs de l’être humain. La peur bloque et empêche de canaliser l’énergie nécessaire pour atteindre des objectifs de vie. Réaliser nos peurs est une première étape et la remise en question débute quand nous saisissons la portée de notre réaction à ces craintes.

Les réactions causées par la peur sont de deux types : Tout d’abord le repli sur soi (fuite) et l’isolement du monde qui nous entoure. Les ghettos sont des endroits où les gens cherchent  à s’isoler afin de ne pas perdre leur culture. Confrontés à la culture occidentale, de nouveaux arrivants deviennent plus conservateurs dans leur vision du monde. Il s’agit d’une réaction normale face à la peur de perdre ses traditions et ses valeurs.

La deuxième réaction possible est l’agression. C’est cette réaction qui engendre la guerre. L’insécurité croissante semble donner tous les droits.

Surmonter ses croyances négatives

N’est-ce pas nos croyances sur le monde qui nous empêchent d’exprimer clairement nos émotions, notre amour, nos inconforts, notre incompréhension, notre douleur, nos espoirs? N’est-ce pas nos croyances sur l’idée d’une vie « réussie » qui nous empêchent de vivre pleinement une des facettes de notre personnalité? Les individus, capables de comprendre que la vie nous fournit immanquablement ce dont nous avons besoin, saisissent chaque situation comme une occasion de grandir et de s’épanouir.

Nous venons de voir que la croyances est une composante de la peur. Par contre, elle est plus concrète car elle se décrit habituellement en mot ou en image. Dans notre étude du mécanisme générant une expérience, nous avons vu que la croyance est un facteur important de perception du monde car celle-ci oriente l’information que notre cerveau traite et notre réaction se traduit toujours en fonction de ce que nos « croyons » voir.

Ainsi la différence fondamentale entre des croyances positives et des croyances négatives pourrait se résumer ainsi : la croyance positive entraîne des émotions positives qui se répercutent dans des actions alors que la croyance négative engendre des émotions négatives. Le mal-être provient de l’anxiété qui envahit notre esprit lorsque nous sommes confrontés à une situation que nous percevons négativement.

Jean provient d’une famille de classe moyenne.  Il aurait eu une existence comme les autres si son père n’était pas décédé lorsqu’il avait douze ans. Sa mère, suite au deuil, n’a pu fournir à ses enfants le réconfort et la présence dont lui et ses trois frères avaient besoin. Jean et ses frères furent placés dans des familles d’accueil et ces dernières n’ont malheureusement pas pu donner à Jean  l’attention et l’amour dont il avait tant besoin. Cette absence d’amour a tellement marqué Jean que celui-ci nourrit la croyance que le monde entier le rejette… bref, qu’il est de trop. À première vue, Jean a une apparence négligée. Comment pourrait-t-il en être autrement ? Lors d’ateliers de groupes, il a clairement exprimé qu’il ne croyait avoir aucune valeur et estime de soi. Ce que Jean et le reste du groupe ne savaient pas, c’est qu’en intervenant de cette façon, il pose des actions concrètes confirmant la croyance qu’il entretient sur lui-même. ll nous racontait que  tous les employeurs l’avaient remercié de ses services après quelques jours seulement.

À travers son parcours, Jean, comme bien d’autres, ne voyait absolument pas comment il contribuait à ses situations « injustes ». À chaque occasion, il renforçait sa croyance que la vie est injuste. Peu à peu, au cours des neuf  semaines de sa participation avec le groupe, j’ai pourtant constaté un changement dans l’attitude de Jean face à lui-même et au monde extérieur. En prenant conscience, de ses expériences négatives passées, il réalisait que ses silences, son aspect négligé et son manque d’intérêt pour le travail expliquaient davantage les réactions de ses anciens employeurs.

Le chemin que doit parcourir Jean est encore long avant d’en arriver à son idéal, mais il a découvert l’impact de ses croyances sur le monde. Il semble dorénavant décidé à affronter une nouvelle étape de vie dans laquelle il aura le pouvoir de la changer. En corrigeant et en élargissant sa vision de lui-même et des autres, Jean s’engage sur la voie du changement.

En réalité, rien ne garantit la véracité de notre « réalité ». C’est justement à cause de ce principe simple qu’il est urgent de garder une image positive du monde qui nous entoure. Il n’est pas nécessaire d’entretenir de fausses illusions que tout va bien. Il faut plutôt tenter d’aller chercher ce qui nous unit au monde tout en dépassant les croyances susceptibles de nous éloigner de notre idéal de vie. La personne qui maintient une vision positive pose des actions concrètes pour aller de l’avant et se libérer d’une situation fâcheuse plus rapidement que celle qui entretient des idées noires.

Il est évident que nous n’entrons pas en contact avec une désagréable de la même façon qu’avec une personne appréciée. Nous sommes habituellement à la recherche inconsciente du moindre signe répondant à notre perception. Nos croyances et nos préjugés, que nos actions, gestes, paroles et non-verbal traduisent, orientent notre disposition intérieure. Si nous avons des préjugés envers un individu, celui-ci percevra notre malaise. Il aura habituellement le réflexe d’agir de la même façon que nous. Il se refermera. Nous ne ferons alors que confirmer nos préjugés.

Heureusement, il arrive que certaines rencontres ou situations contredisent des croyances bien enracinées. Nous découvrons alors une vision de l’autre qui nous échappait au premier abord.

En conservant un esprit négatif sur la vie et les évènements à venir, nous nous confinons à l’expérimenter de façon concrète. Il est donc important d’en arriver à s’approprier des croyances positives. Ceci peut et doit se faire dès maintenant en réapprenant un nouveau dialogue intérieur.

L’être humain a une tendance naturelle à vouloir confirmer ses croyances par des éléments concrets de son environnement. Si les mécanismes cognitifs sont les responsables, il faut aller à contre-courant en tentant de percevoir une réalité plus large.

              Le personnage suivant pourrait bien être quelqu’un de connu. Nous verrons à travers celui-ci l’importance des croyances et ce qu’elles changent concrètement dans la vie.

 « Joëlle a 26 ans. Suite à certains évènements remplis d’émotions négatives, elle est convaincue qu’elle est née sous une mauvaise étoile et qu’elle est victime d’une malchance incroyable. Elle est seule et sans ami. Elle s’isole des autres et donne l’impression de ne pas vouloir se laisser approcher. Pourtant, elle aimerait tant être entourée, aimée et appréciée.

Sans travail, elle a perdu le goût de sortir et de soigner son apparence. Promue à un bel avenir, le suicide de son meilleur ami et la perte de son travail l’ont fait sombrer dans une dépression qui persiste 

Il faut comprendre que les croyances acquises par Joëlle ont un impact sur ses actions quotidiennes ou plutôt sur son inaction: en croyant qu’elle est née pour un petit pain, elle ne cherche pas d’emploi, elle ne se fait pas plaisir, elle se plaint et elle ne fait pas attention à elle. À quoi bon, se dit-elle?  Elle ne souhaite pas aller vers les autres car elle est convaincue de subir un rejet. Sans en être consciente, Joëlle agit pour confirmer sa croyance.

Avec la même croyance, chacun n’a pas les mêmes réactions Il faut observer dans notre vie quelles sont les croyances qui orientent nos actions. En étant persuadé qu’on ne vaut pas la peine d’être aimé ou d’être apprécié, il n’est pas facile d’agir en personne aimable et appréciable. En entretenues un dialogue intérieur négatif, on devient apte à créer les conditions nécessaires pour évoluer dans un monde idéalement recherché.

Posons-nous les questions suivantes :

Est-ce que cette croyance contribue à m’épanouir et à me rendre heureux?

Depuis quand ai-je cette croyance? Et pourquoi?

Voici l’expérience que j’en ai faite jusqu’à maintenant.

Pourrais-je en faire une expérience positive?

  Les changements les plus importants et les plus durables se produisent dans la douceur. En gardant une ouverture aux autres et à la nouveauté, nous nous permettons de faire de nouvelles expériences qui modifieront nos croyances en les rendant beaucoup plus positives.

 Je crois que nous trouvons toujours le courage pour les choses que nous considérons nécessaires à notre épanouissement. Le courage, c’est cette capacité de placer le goût de se réaliser plus haut que ses craintes.

Une même croyance peut être positive pour l'un et négative pour l'autre. Sa valeur dépend de ce qu'elle génère comme expérience. L'un peut croire en Dieu et tenter de vouer sa vie à la compassion et l'amour. L'autre peut entretenir la même croyance mais en tentant à tout prix de convaincre les autres de la réalité de "son" Dieu allant même jusqu’à rejeter ceux et celles qui n’y croient pas.

 

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