terrain
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La naturopathie au fil des saisons
- Par vogot
- Le 10/11/2014
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L’humain comme tous les êtres vivants est soumis aux cycles de la vie et aux rythmes des saisons.
Tout comme la plante, nous connaissons un réveil de vitalité au printemps qui s’épanouit en été pour se concentrer en hiver.
Ce mouvement d’expansion d’énergie et de rétraction s’auto perpétue. Ce cycle est nécessaire et indispensable à la vie.
Ce sont ces rythmes naturels que la naturopathie respecte et accompagne.
C’est pourquoi, les aliments consommés, les activités, les rythmes conseillés ne sont pas les mêmes au printemps qu’en hiver, nos besoins étant différents.
De même qu’il y a un temps pour nettoyer, drainer et un temps pour concentrer et intérioriser nos forces.
La consultation du naturopathe au changement de saison aura pour but :
- de vérifier votre état énergétique, sa cohérence avec la saison
- d’adapter l’hygiène alimentaire et de vie en conséquence
Cependant il n’y a pas de règle absolue. Et même si la saison se prête à un drainage, celui-ci peut ne pas être adapté à ce moment là, à tout le monde. Il convient de vérifier si l’organisme est prêt pour cela, c’est l’objectif du bilan de vitalité.
Les maux au fil des saisons …..
Certains symptômes sont la résultante d’un manque d’adaptation aux changements, c’est le cas par exemple de la dépression saisonnière ou des allergies qu’il est possible d’améliorer en naturopathie.
Dans le cas des pathologies hivernales (rhinites, laryngites, grippe, gastro-entérite, …), le naturopathe favorisera un accompagnement préventif afin de renforcer l’immunité. La démarche du naturopathe sera toujours d’améliorer le terrain de façon à optimiser vos réactions adaptatives.
Notion de terrain
Le terrain en naturopathie est constitué de l’ensemble des liquides dans lequel baigne notre organisme. Nous sommes fait à 70 % de liquide, c’est beaucoup….
Dans lequel baignent quelque chose comme 10 milliards de cellules…
Tout comme le terreau de votre jardin, les cellules dépendent du milieu dans lequel elles vivent : elles doivent en recevoir des éléments nutritifs, elles ont besoin d’échanger des informations pour coordonner le fonctionnement global du corps et elles ont aussi à évacuer des déchets ou des toxines.
Quand les cellules baignent dans un milieu acide et encrassé de déchets, elles ne peuvent pas remplir leur rôle et c’est l’organisme dans son entier qui fonctionne mal. L’acidification du terrain est la source de nombreux troubles de santé.
Le bon fonctionnement des cellules est totalement dépendant de la qualité du milieu qui les abrite, vous comprenez donc que l’environnement de vos cellules détermine votre état de santé.
Le corps cherche constamment à maintenir le milieu intérieur dans un équilibre parfait pour permettre le bon travail des cellules.
Plus le corps est chargé de toxines, plus il utilise d’énergie vitale pour se défendre, il s’y épuise !
Comment amorcer le changement de saison, particulièrement lorsqu’il s’agit de l’hiver et de tout son cortège de troubles qui l’accompagne ?
Souvent le changement de saison touche certains d’entre nous de façons particulières, troubles liées aux voies respiratoires, épisodes de refroidissement, réveil des douleurs rhumatismales… mais aussi troubles de l’humeur, fatigues…
Voici quelques pratiques, à portée de tout le monde (ou presque) qui vous aideront à éviter ou au moins à réduire la fréquence et l’intensité de toutes ces manifestations souvent handicapantes, lesquelles ne sont que des cris d’alarme que manifeste le corps à la situation de surcharge en toxines dans laquelle il se trouve.
1. Apprendre à connaître sa constitution soit en faisant une recherche personnelle (livres, internet), soit en consultant un praticien naturopathe.
2. Revoir son alimentation soit du point de vue de la constitution, soit du point de vue de l’état de santé actuelle.Alimentation
Concernant ce 2ème point, voici quelques orientations générales qui rendent de bons services à ceux qui les pratiquent :
* Manger lorsque le sentiment de faim se fais sentir (dans la mesure du possible), ce qui veut dire apprendre à différencier l’appétit physiologique de l’envie psychologique de manger (compensation), qui sont deux sentiments souvent confondus et dont l’origine est complètement différente.
* Supprimer ou réduire les produits alimentaires industriellement transformés, c'est-à- dire tous ceux qui ont subi la pasteurisation, l’UHT, la chaîne du froid ou l'irradiation, la conservation par cuisson, les additifs alimentaires, comme les colorants, les exhausteurs de goût, les antioxydants, les conservateurs…
* Dans la mesure du possible réduire voire supprimer complètement les produits issus de l’industrie du lait, comme par exemple les yoghourts, les fromages, le lait et tous les autres produits qui en contiennent.
* Agir de même avec le blé, qui pour information, n’a plus rien avoir avec le blé originel, il a subi excessivement des manipulations de toutes sortes, le rendant peu reconnaissable par la cellule humaine (incompatibilité moléculaire et énergétique).
* Manger simplement à chaque repas (deux à trois aliments par repas pas plus).
* Augmenter la ration de crudités, car c’est là que le corps (la cellule) peut trouver les matériaux essentiels et en bons états soit avec leurs pleins potentiels de vitamines (détruites par la chaleur et la manipulation), les sels minéraux (transformés par la chaleur et autres additifs), de même pour les oligoéléments, s'il en reste, les enzymes (complètement détruites à plus de 40°c pour la plus grande majorité, les bactéries, les ferments, ainsi que d’autres substances utiles à la vie, sans oublier tout l’aspect énergétique qui accompagne l’aliment.