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Régénération du cartilage, naturellement.
Par
vogot
Le 15/02/2021
A la suite d'un traumatisme, le cartilage du genou peut être abîmé ou fissuré, entraînant des douleurs et parfois une diminution de la mobilité.
Dans les cas extrêmes, et sans réponse autre de la part de la médecine allopathique, une chirurgie sera proposée en cas de clapet ou de fragment libre symptomatique, ou bien en présence d'un large défect cartilagineux. Le but de l'opération est la restitution d'une surface de glissement homogène soulageant ainsi les douleurs, les blocages et les gonflements. Elle permet alors la reprise normale de la marche et des activités et évite la dégradation progressive de l'articulation.
Bien sur avant d'en arriver là, il existe des solutions naturelles, efficaces et prouvées.
Qu'est-ce que le cartilage?
Le cartilage est un tissu conjonctif qui recouvre les extrémités osseuses et constitue une sorte de film protecteur de l’articulation. Il représente la pièce essentielle de l’articulation puisque c’est lui qui, lorsqu’il est intact, permet le glissement des os sans difficultés, ni douleurs. Ce tissu cartilagineux possède une extraordinaire capacité d’amortissement par rapport aux contraintes mécaniques lors des mouvements.
De quoi est-il composé?
Dans une proportion de 70 à 85 %, retenue par la substance fondamentale du cartilage, les chondrocytes composant le cartilage participent à la synthèse et au maintien du tissu cartilagineux. Ces cellules synthétisent et dégradent les principaux composants de ce tissu. La trame principale du tissu cartilagineux est constituée par la substance fondamentale, elle-même composée de protéoglycanes et de fibres de collagène (type 2 et 9) constituant l’armature qui structure l’ensemble.
Les protéoglycanes ont longtemps été désignés sous le terme de « mucopolysaccharides acides » en raison de leur forte capacité de rétention de l’eau, de leur nature glucidique et de leur caractère acide provenant de leurs multiples charges négatives. Ces longues chaînes protéiniques sont composées de molécules de base contenant de la glucosamine ou galactosamine, de l’acide glucuronique, de l’acide iduronique et du galactose.
La médecine allopathique considère trop souvent l’arthrose comme une fatalité qu’il faut subir en recourant à l’aspirine, aux anti-inflammatoires et autres procédés classiques délétères tels que les infiltrations par exemple.
Ne perdez JAMAIS de vue que votre corps possède un énorme potentiel de pouvoir de régénérescence, et que comme tous tissus humains, le cartilage articulaire est vivant, se nourrit, se reconstitue et se régénère tous les 3 mois. Cette régénérescence à lieu quel que soit l’âge du sujet, et peut être stimulée par des techniques douces, comme la naturopathie ou l’ostéopathie par exemple.
Contrairement aux idées reçues, une autre hypothèse intéressante émet que ce ne serait pas l’avancée en âge qui serait la cause principale de l’arthrose, mais plutôt un dysfonctionnement du métabolisme de régénération du cartilage favorisé par divers microtraumatismes conséquences du mode de vie du sujet.
Comme je vous l'ai expliqué ci-dessus, les chondrocytes génèrent la substance fondamentale du cartilage, c’est-à-dire les protéoglycanes et le collagène. En particulier le collagène de type II qui représente le véritable squelette du cartilage.
Dans la pathologie arthrosique, en naturopathie, nous avons constaté depuis longtemps, que la perte des protéoglycanes était rapide, mais réversible et rapidement remplacée.
Autres idées reçues, la perte du collagène serait beaucoup plus lente, mais irréversible.
Nous allons donc dans un premier temps préserver particulièrement le collagène.
Pour des raisons, dorénavant, bien connues (âge, obésité, déséquilibre alimentaire, malbouffe, hérédité, traumatismes, troubles de la posture, activités sportives intenses, activités professionnelles…), accompagnées ou non de sollicitations mécaniques anormales de l’articulation, des troubles enzymatiques de régénération du cartilage vont progressivement se manifester et modifier sa structure et sa constitution en particulier dans sa composante collagène.
Peu à peu, le cartilage va s’appauvrir, se déstructurer et s’amincir induisant ainsi ce que l’on nomme un état arthrosique.
Cette évolution arthrosique n’est pas inéluctable, si on prend soin de bien alimenter et entretenir la matrice cartilagineuse garante de la qualité du cartilage. L’arthrose peut être prévenue et freinée avant l’apparition des troubles mécaniques et grandement améliorée même si les douleurs sont déjà installées.
Il est évident que pour procurer au cartilage un maximum de chances de se reconstituer, il faut lui fournir de la matière première sous forme de nutriments ciblés grâce à des compléments alimentaires de qualité.
L’apport de nutriments adéquats peut avoir une action remarquable sur la physiologie, le métabolisme et la composition de la matrice cartilagineuse dont dépend l’état du cartilage et des articulations.
Par exemple, l’apport régulier de glucosamine fait partie depuis plusieurs années des moyens utilisés par la naturopathie afin de soulager et de pallier aux problème de santé des arthrosiques. Bien que de nombreuses personnes soient satisfaites de l’usage de certains complexes naturels et à base de glucosamine, les résultats, réels et documentés, ne sont cependant pas toujours identiques d’une personne à l’autre.
Dans un autre temps, votre professionnel de santé, vous aidera à effectuer un travail en profondeur sur votre terrain, grâce à un rééquilibrage alimentaire dissocié, personnalisé, bien ciblé. C'est la base de tout commencement, de prise en charge, par votre naturopathe.
Il est donc nécessaire d’avoir une alimentation adéquate qui permette aux tissus cartilagineux de se régénérer rapidement.
Quels aliments consommer?
L’un des acides aminés les plus importants pour une régénération rapide du cartilage est la lysine. Son rôle est d’absorber le calcium et de produire du collagène pour reconstruire le tissu endommagé, et aussi d’améliorer l’aspect de la peau et de consolider les tendons.
La quantité de lysine journalière qu’il faut consommer pour contribuer à une réparation plus rapide du cartilage est de 12 mg (milligrammes) de lysine par kilo de poids corporel. Les aliments qui contiennent une grande quantité de lysine sont les suivants :
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Les légumineuses
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Les fruits de mer et petits poissons
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Le soja
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Les fruits secs
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La levure de bière
Bien entendu, je ne peux vous suggérer de consommer des produits laitiers et de la viande rouge qui sont de grands destructeurs de cartilages et producteurs d'ostéoporose. Ces aliments sont à bannir de votre alimentation, car très acidifiants.
Évitez aussi le gluten et ses sous-produits, ainsi que les aliments contenants de la solanine.
La vitamine C est aussi indispensable pour augmenter les défenses de l’organisme. Mais elle a aussi la fonction d’assurer la production de collagène, en permettant que le sang soit constamment oxygéné. Et qu’en circulant dans les artères, il fournisse aux blessures les éléments nécessaires à leur reconstruction.
Une grande carence en vitamine C peut immédiatement bloquer le processus de cicatrisation. De fait, les êtres humains ont besoin de plus de 75 mg journaliers de cette vitamine afin d’assurer une réparation constante des parties endommagées du corps. Les aliments qui en contiennent le plus sont, entre autres, les suivants :
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Le kiwi
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L’orange
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Les fraises
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Le citron
A consommer en dehors des repas, afin d'en tirer le meilleur bénéfice.
Comment limiter l'usure du cartilage?
À force d’exercer des contraintes sur les articulations, le cartilage se fragilise et s’érode. On veut justement éviter ce phénomène qui mène à des douleurs et des problèmes plus grands.
Comment faire ? Il y a de nombreuses solutions qu’il faut combiner aux remèdes pour soulager et réparer le cartilage. Si vous suivez mes conseils pour améliorer votre quotidien, vous en limiterez les dégâts !
Alimentation saine et adéquate
L’alimentation est un facteur extrêmement important ! La nourriture que vous consommez a un énorme impact sur votre santé et votre bien-être. C’est d’ailleurs le cas pour la grande majorité des problèmes de santé. Tandis que certains aliments favorisent le bien-être articulaire, d’autres sont néfastes. L’alimentation anti-arthrose existe, elle soulage les articulations et préserve les cartilages.
De manière générale, évitez tous les aliments néfastes à votre santé tels que les produits industriels et raffinés (café, sucre, farine…), les aliments acidifiants ainsi que les graisses saturées (viande, fromage, beurre…).
Préférez manger tout ce qui provient de la nature végétale, d’origine biologique au maximum pour éviter d’ingérer des substances toxiques comme les pesticides et les métaux lourds. Privilégiez donc les légumes, les fruits, les légumineuses et les épices qui apportent vitamines, minéraux et antioxydants qui neutralisent les radicaux libres responsables du vieillissement cellulaire et des inflammations.
Pensez aussi à boire suffisamment d’eau (entre 1,5 et 2 litres par jour selon le profil et le mode de vie), toujours en dehors des repas.
Perdre du poids
Le poids est un facteur aggravant. Perdre du poids permet de réduire la pression exercée sur les articulations. Vous ne pensez pas avoir du poids à perdre ? C’est possible, mais sachez que même quelques kilos feront une nette différence au quotidien. La somatropine naturelle permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses avantages amincissants et pour ses vertus contre le vieillissement.
Se muscler pour soulager les articulations
Vos muscles soutiennent vos articulations. Avec des muscles toniques, la pression exercée sur les articulations sera moins importante car elle sera mieux répartie et davantage soulagée par les muscles. Rien ne sert de prendre trop de muscle, l’idéal étant d’avoir des muscles toniques et pas trop lourds. Un vélo d'appartement sera une excellente option, dans un premier temps.
Massages, rééducation et étirements articulaires
Les massages, la rééducation et les étirements peuvent être très bénéfiques pour assouplir et guider les articulations. Un muscle détendu et un bonne santé sera plus enclin à soutenir correctement les articulations. La pression articulaire diminue et le cartilage est mieux préservé. Consultez votre professionnel de santé pour obtenir les meilleurs résultats possibles.
Quels compléments alimentaires utiliser?
Les compléments alimentaires peuvent être des remèdes très efficaces pour soulager les douleurs. Ils permettent aux articulations de rester souples et en meilleur état. Pour éviter de développer d’autres problèmes à cause de substances néfastes, préférez acheter des produits naturels de grande qualité, sans effets indésirables.
Les bienfaits seront plus puissants avec des compléments alimentaires de qualité. Je vous conseille quelques produits que je sais être de qualité, pour les avoir testé.
Efficacité de l’association: Harpagophytum, Uncaria Tomentosa, Curcuma
L'harpagophytum est une puissante plante médicinale anti-inflammatoire et analgésique efficace pour soulager les douleurs articulaires, musculaires et tendineuses.
Uncaria Tomentosa: Son emploi dans la journée atténuera ou fera disparaître la douleur du colon par un effet anti-inflammatoire.
Curcuma: Traditionnellement recommandé contre les lourdeurs digestives, les problèmes de peau et divers troubles inflammatoires, le curcuma possède de puissantes propriétés thérapeutiques.
La synergie des trois substances est régulièrement décrite comme «incroyable» et «spectaculaire». C'est le meilleur complément pour commencer la reconstitution du cartilage naturellement.
Confort articulaire
Synergie de 4 plantes qui favorisent le confort articulaire, pour la force et la santé de l'os, le complément Confort articulaire saura vous soulager efficacement.
Des recherches ont montré les propriétés anti-inflammatoires de l'harpagophytum. Certaines indiquent également que sa racine peut améliorer la mobilité et soulager la douleur en cas d'arthrose. La commission E et l'ESCOP ont reconnu son utilité pour contribuer au traitement des troubles dégénératifs du système locomoteur (squelette, muscle, articulation) ainsi que pour contrer la douleur accompagnant l'arthrose.
Le jus contenu dans la tige du bambou est très riche en silice qui permet de consolider les tissus cartilagineux.
C'est à partir de la reine des prés que l'on a pu synthétiser l'acide salicylique qui a servi à fabriquer l'aspirine. Elle est en effet riche en silicates.
L'ESCOP reconnaît l'usage des feuilles de cassis comme traitement adjuvant des troubles rhumatismaux, de part leur propriété anti-inflammatoires.
Arthro-souplesse
Cette synergie de plusieurs plantes, sous forme d'extrait aqueux, favorisera une meilleure mobilité et contribuera à soulager durablement vos articulations douloureuses. Chaque ingrédient du complément Arthro-souplesse, possède des composées qui vont agir sur vos articulations.
Vous pouvez prendre séparément:
Chondroïtine (sulfate)
La chondroïtine est naturellement présente dans le cartilage. Elle contribue à l’hydratation, la flexibilité, l’élasticité et la protection du tissu conjonctif.
La chondroïtine sulfate est souvent indiquée pour soulager les douleurs articulaires, favoriser la reconstruction du cartilage et du liquide synovial ainsi que pour ralentir la dégénérescence des tissus. Il est souvent recommandé d’associer la chondroïtine à la glucosamine pour une plus grande efficacité et de meilleurs résultats.
Glucosamine (HCL)
La glucosamine est naturellement présente dans le cartilage. Elle joue un rôle essentiel dans la bonne santé du cartilage et des articulations en favorisant la reconstruction des tissus, en ralentissant la dégradation du cartilage et en soulageant les douleurs articulaires.
Lorsque la glucosamine est moins bien synthétisée par l’organisme, l’arthrose s’installe. Association de la glucosamine HCL avec la chondroïtine très régulièrement recommandée.
Harpagophytum (griffe du diable)
L’harpagophytum est une plante médicinale anti-inflammatoire et analgésique très efficace pour soulager les douleurs articulaires, musculaires et tendineuses. Elle est notamment recommandée contre les maux liés aux rhumatismes, à l’arthrose et aux inflammations articulaires en tout genre. Je vous conseille d’acheter de l’harpagophytum de qualité sous forme de gélules ou liquide pour en ressentir tous les bienfaits. Pour l’arthrose, un traitement de 2 ou 3 mois est souvent nécessaire.
Acide hyaluronique
L’acide hyaluronique fait partie des éléments qui composent le cartilage et le liquide synovial (liquide qui protège l’articulation). Naturellement présent dans notre organisme, l’acide hyaluronique est de moins en moins synthétisé avec l’âge. Le mode de vie et l’alimentation ont aussi un impact sur sa production. Il peut donc être intéressant de se complémenter en acide hyaluronique pour limiter la dégénérescence et favoriser la reconstruction du cartilage.
Curcuma
Le curcuma est une plante médicinale anti-inflammatoire puissante et efficace. Il s’agit d’un remède naturel fréquemment utilisé contre l’arthrose, l’arthrite et toutes les inflammations des articulations et des os. Le curcuma de qualité, en quantité suffisante, en gélules ou liquide, soulage les douleurs articulaires, musculaires, tendineuses… Les arthrosiques qui en prennent sont ravis de ses bienfaits. Cet anti-inflammatoire naturel vaut vraiment le détour. Il ne réparera pas le cartilage, mais il vous soulagera.
Collagène
Le collagène est une protéine naturellement présente dans le cartilage et dans beaucoup d’autres parties du corps humain (tendons, ligaments, organes et peau). Il participe à la résistance et à l’élasticité des tissus, et aide à réparer le cartilage. De ce fait, il soulage les douleurs articulaires.
Le collagène est synthétisé par l’organisme mais avec l’âge, le mode de vie et le mode d’alimentation, il est rarement fabriqué en quantité suffisante. Il est possible de se supplémenter en collagène pur ou de consommer des aliments qui vont favoriser la synthèse du collagène par l’organisme. Pour produire plus de collagène il faut, entre autres, consommer des aliments ou compléments alimentaires qui contiennent de la lysine, comme nous l'avons vu ci-dessus, du magnésium, du zinc et de la vitamine C.
Une solution très efficace pour favoriser la production de collagène : la glycine. Seulement quelques grammes de glycine par jour suffisent à booster la production de collagène. Retrouvez ses bienfaits dans la Somatropine naturelle. Elle permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses avantages amincissants et pour ses vertus contre le vieillissement.
Silice / silicium organique
Le silicium organique (silice), oligo-élément naturel, est un composant naturellement présent dans l’organisme. Il a des effets positifs au niveau des articulations car il favorise la régénération du cartilage. Avec l’âge, la quantité de silicium présente dans l’organisme tend à diminuer et le mode de vie et d’alimentation peut contribuer à cette baisse. Le silicium est pourtant nécessaire à la synthèse des composants essentiels à la bonne santé du cartilage : glycosaminoglycane, collagène, acide hyaluronique et élastine. Voici un produit intéressant Silicium organique.
Bambou
Riche en silicium, le bambou stimule la production de collagène, qui facilite ensuite la reconstruction des cartilages. De quoi consolider vos os en cas de fracture ou en prévention de l'ostéoporose. Utile également en cas de problèmes articulaires.
Le bambou est la plante de choix par sa haute teneur en silice (77%), contenu dans ces exsudats. Cet oligoélément, abondant dans la nature, voit sa présence se raréfier dans la nourriture dévitalisée « moderne ». Pourtant, le silicium est une substance importante pour le corps, surtout pour la peau et les os. Il stimule la synthèse du collagène contenu dans les tissus osseux et conjonctifs et facilite ainsi la reconstitution du cartilage détruit au cours de maladies articulaires comme l'arthrose. À cette action bénéfique sur les articulations, s'ajoute un effet reminéralisant. Il permet d'éviter la déminéralisation osseuse responsable de la fragilité diffuse des os (ostéoporose) qui se produit notamment à la ménopause. Il est donc tout à fait opportun d'effectuer régulièrement une cure de bambou.
Vitamine D3
La vitamine D3 est nécessaire pour les os, les articulations et le cartilage. Une étude menée en 2009 confirme que l’exposition au soleil et la vitamine D, contribuent directement à une meilleure mobilité articulaire chez les personnes souffrantes de troubles articulaires. Préférez la vitamine D3 végétale ou la synergie Calcium citrate et vitamine D3.
Les aliments riches en vitamine A, aident également à la régénération du cartilage :
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Patate douce
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Carottes cuites et crues
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Potiron
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Pissenlit
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Persil
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Salade
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Épinards
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Blettes
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Thym
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Cresson
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Abricot
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Laitue
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Poivron
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Ciboulette
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Mangue
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Melon
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Mâche
Os et articulations : idées fausses et vraies solutions
Par
vogot
Le 12/02/2021
On ne cesse de répéter que, pour préserver son capital osseux, il faut «boire du lait».
Rien n’est plus inexact : la santé des os procède de mécanismes bien plus complexes et résulte généralement d’un équilibre alimentaire acquis dès le plus jeune âge. Ce capital précieux peut être préservé longtemps à l’aide de quelques remèdes naturels.
Sans magnésium, le lait ne sert à rien
Malheureusement, on voit aujourd’hui des personnes qui ont consommé toute leur vie des produits laitiers, notamment pendant leur enfance, souffrir à l’approche de la ménopause ou de la préretraite de troubles articulaires étonnants. Mais, pour un naturopathe, cela n’a rien d’étonnant…
Un apport en calcium n’a de sens que face à une carence de ce minéral. Chose rare de nos jours dans nos sociétés. On parle davantage de « bilan calcique », c’est-à-dire du bénéfice tiré entre les apports et les pertes.
Et c’est là que les choses se compliquent : l’assimilation du calcium se fait en lien avec le magnésium. Or le lait contient très peu de magnésium, contrairement aux légumes verts ou à d’autres aliments végétaux.
Le transport du calcium et sa fixation se font aussi en interaction étroite avec des mécanismes endocriniens et vitaminiques : la calcitonine sécrétée par les parathyroïdes, la vitamine D synthétisée dans la peau sous l’action de la lumière.
Enfin, le calcium est très sensible à l’équilibre acido-basique sanguin. Le calcium intervient en effet dans cet équilibre. Il sera mis à mal dans son assimilation en présence d’aliments dits acidifiants : le sucre blanc et tous ses acolytes, de nombreux hydrates de carbone, l’alcool, le tabac. Ces derniers rendent plus difficiles la digestion des viandes et l’élimination par les urines.
Bougez !
Cependant, à mes yeux, le facteur essentiel que l’on oublie, c’est la nécessité de se mouvoir.
C’est parce que les os sont soumis à des contraintes physiques de poids, de torsion et de pressions en tous sens que leur croissance est stimulée. En d’autres termes, cela veut dire qu’un enfant qui jouera, courra, qui aura des activités physiques multiples, aura une croissance osseuse harmonieuse. Au vu de la tendance actuelle à la sédentarité (« il préfère le jeu en ligne ou discuter sur les réseaux sociaux, à une ballade en forêt ») comme aux excès de sucres (sodas, sauces et autres…), les maladies d’aujourd’hui sont le diabète et le surpoids. Mais les pathologies de demain pourraient bien être des maladies osseuses…
Mangez des fruits et des légumes !
Parmi les pistes explorées par les chercheurs sur les moyens de préserver le capital osseux, la consommation de fruits est une voie prometteuse. Les arguments à l’origine de l’hypothèse du rôle protecteur des fruits ont été extrapolés de régions d’Europe où l’on a constaté un lien entre les taux de fractures de la hanche et la consommation en produits végétaux. On suppose que les polyphénols sont partie prenante dans cette explication. Mais les isoflavones, les fameuses molécules similaires (mais pas exactement pareilles) aux œstrogènes n’y seraient pas étrangères non plus…
Mieux vaut donc privilégier une alimentation riche en fruits et légumes, cela ne peut pas faire de mal !
Contre l’arthrose et l’arthrite
Avec le temps, apparaissent les fameuses pathologies articulaires arthrosiques et arthritiques. La terminologie médicale est riche de descriptions différentes mais, dans le principe, retenons d’abord la nécessité de modifier le terrain acide et enflammé. La griffe du diable (Harpagophytum procumbens) est une racine récoltée en Afrique du Sud aux propriétés anti-inflammatoires puissantes. Efficace sur les inflammations articulaires, son action sera rapide sur un traumatisme aigu ou chez une personne jeune, un peu plus lente chez une personne plus âgée ou sur une inflammation articulaire chronique.
Pour drainer et reminéraliser
Il faut aussi modifier le terrain arthritique et acide, d’où la nécessité d’employer des plantes drainantes : reine-des-prés, feuilles de cassis ou de bouleau, qui agissent sur la fonction rénale et favorisent l’élimination des acides. On les emploiera en infusions complémentaires.
Une autre plante bien de chez nous, la prêle des champs (Equisetum arvensis), présente deux vertus associées intéressantes : le drainage, tout comme les précédentes, et la reminéralisation, utile pour une action de reconstruction de l’os. La prêle est riche en silice. On pourra l’ajouter à une tisane de plantes drainantes ou l’utiliser en alternance avec ce mélange. Cela permettra notamment d’éviter la fatigue rénale que peut induire un usage trop régulier de prêle des champs. La prêle s’utilise à raison d’une à deux cuillers à soupe pour un litre d’eau à boire, en journée, pendant 7 à 21 jours.
À noter : une ébullition apportera davantage de principes à boire, mais le goût s’en trouvera plus fort.
Pour la colonne vertébrale
Autre remède naturel : la sève de bambou (Bambusa arundinacea), dont les effets thérapeutiques se signalent d’ailleurs sous forme imagée. Le bambou, qui construit sa tige à la façon d’un empilement de parties de bois, rappelle en effet notre colonne vertébrale. Essayez de casser un bambou et vous découvrirez son extraordinaire faculté à se plier et à reprendre sa position verticale.
Les éléments constituants de la sève de bambou ont un tropisme pour les disques intervertébraux, encore plus que les vertèbres elles-mêmes. Est-ce en raison de la richesse en silice de la sève de cette plante qui frôle les 99 % ?
Qu’importe, du moment que sa consommation à petites doses (une à deux gélules par jour qu’on préférera absorber en début de repas) aura des effets anti-inflammatoire, reminéralisant, voire restructurant et réparateur des traumatismes des disques intervertébraux.
Pour accélérer la réparation osseuse
L’os se construit sur sa partie externe grâce à une fine membrane appelée périoste. C’est un tissu fibreux au sein duquel se construit continuellement l’os. C’est à cet endroit précis qu’on retrouve une forte densité en silice, comme si cet élément minéral intervenait dans la fixation du calcium.
En cas de fracture, c’est ce périoste qui, en se développant, va assurer la soudure et la réparation du traumatisme. C’est un phénomène de cicatrisation interne particulier que l’on peut stimuler par une plante : la consoude (Symphytum officinalis).
Cette dernière doit d’ailleurs son nom à son pouvoir stimulant de l’activité du périoste : la consoude, c’est la plante qui soude. Devant une fracture, bien sûr, on fera appel et confiance aux professionnels de santé pour remettre en place l’os cassé. La consoude n’interviendra qu’ensuite.
On appliquera sa racine fraîche ou sèche, sous forme de poudre ou de broyat, tout autour de la partie traumatisée. Les applications peuvent être faites pendant plusieurs semaines au besoin, en laissant un cataplasme en place plusieurs heures par jour.
À partir d’une crème ou d’un baume acheté en boutique, il est possible d’obtenir des résultats équivalents. C’est une thérapeutique très intéressante chez la personne âgée victime d’une fracture, chez qui on veut accélérer le processus de réparation.
Contre l’inflammation et la douleur
Enfin, devant un traumatisme articulaire du type entorse, on aura recours à la fameuse arnica (Arnica montana) sous forme de cataplasmes de fleurs sèches ou de compresses imbibées d’alcoolat d’arnica. On veillera simplement à ne pas l’utiliser sur une plaie ouverte. On pourra y associer une teinture de romarin qui agira très bien sur la douleur des muscles concernés par le choc.
On utilisera aussi avec profit des huiles essentielles qui agiront autant sur la douleur que sur le drainage des éléments inflammatoires locaux : l’huile essentielle de romarin (Rosmarinum officinalis), plus adaptée encore que l’alcoolat car riche en camphre naturel, ou l’huile essentielle de gaulthérie (Gaultheria fragantissima ou procubens).
L’une comme l’autre peuvent être employées avec un support huileux pour calmer la douleur et drainer localement les acides inflammatoires.
La Glucosamine et chondroïtine pour la santé des cartilages
La glucosamine est une combinaison de glucose et de glutamine, un acide aminé. La glucosamine est naturellement fabriquée par notre organisme. Elle joue un rôle crucial dans la santé de nos articulations.
Toutefois, essentiellement à cause de l’âge, la glucosamine voit sa production baisser progressivement. En conséquence, l’arthrose s’installe devant une dégénérescence des cartilages.
La supplémentation en glucosamine calme les douleurs articulaires. Et dans un deuxième temps freine ou stoppe l’évolution de l’arthrose. On attribue à la glucosamine une action lubrifiante bien que les recherches actuelles soient encore tâtonnantes. La glucosamine que l’on trouve dans le commerce, sous forme de supplément, est extraite de carapaces de crustacés. Complémentation conseillée : 500 mg trois fois par jour pendant six semaines minimum.
La chondroïtine est un constituant du cartilage. C’est une molécule de taille beaucoup plus grosse que la glucosamine, extraite des tissus articulaires ou de la trachée de bovins. Les effets bénéfiques de la combinaison chondroïtine + glucosamine ont été démontrés.
Cette association est souvent proposée sous forme de compléments alimentaires.
Blé moderne et alimentation, attention danger
Par
vogot
Le 09/02/2021
Supprimer la consommation de blé moderne?!?!
Paracelse, médecin et alchimiste suisse du XVI siècle, disait, en son temps «Tout est poison, rien n’est poison, c’est la dose qui fait le poison»
A son époque, les aliments étaient sains. Il n'existait pas, encore, de produits phytosanitaires, ni de laboratoires et encore moins d'instituts de recherches agro-alimentaires.
Si aucun aliment n’est mauvais en soi et que son abus est néfaste à notre santé, malgré tout, je vais vous expliquer pourquoi il est important pour votre santé de limiter, voir de supprimer définitivement, la consommation du blé moderne, je dis bien, supprimer!
Évidemment, les grincheux vous diront que le gluten est essentiel dans votre alimentation, qu'il a des propriétés, des bienfaits, etc, etc...
Le gluten, qu'est-ce?
Dans les articles Sensibilité au gluten, ce n'est plus un mythe, GLUTEN, 14 signes cachés, je décrivais ce que représentait, actuellement le blé. Il comporte un certain nombre de constituants dont le fameux gluten. Gliadine, alpha-gliadine, zénine, aveline, panicine, sécaline, prolamine sont en quelques sortes des sous unités du gluten et ce sont elles qui sont souvent la cause d’allergies ou d’intolérance au gluten. Le raffinage des céréales accentue encore les réactions allergiques. On trouve du gluten dans un certain nombre de céréales, le blé, l’épeautre, le seigle, l’avoine, l’orge et le kamut. On trouve également du gluten dans de nombreux additifs alimentaires. Il est beaucoup trop présent dans la ration quotidienne de la plupart des consommateurs.
Le latin afin de mieux cerner
Le mot gluten signifie en latin «colle, glu ou encore gomme». C’est en effet une matière collante qui est utile dans la panification du pain, c’est elle qui le fait gonfler, qui lui donne de la consistance et qui lui confère son élasticité. Il se trouve que du gluten est souvent rajouté à la farine pour faciliter le travail du boulanger. Qui n’a pas fabriqué de la colle maison avec de la farine lorsqu’il était petit … Les importations de gluten en France ont augmenté de façon vertigineuse en un temps record.
Pourquoi devient-on sensible au blé moderne?
Pour des questions de rendement, le génome du blé a été modifié depuis quelques dizaines d’années, à l’aide de manipulations génétiques. Résultat, le blé d’aujourd’hui comprend 42 chromosomes, contre 14 à l’origine. C’est-à-dire que le patrimoine génétique du blé a été multiplié par trois de façon totalement artificielle. Je vous laisse imaginer ce que cela aurait comme conséquence sur l’homme si on procédait à de telles manipulations quand on voit déjà ce qu’il se passe quand il y a un chromosome en plus …
Quelles sont les conséquences sur la santé?
Le blé a été tellement transformé que notre organisme ne le reconnaît plus et devient donc allergisant ou intolérant. On imagine, aisément, les répercussions que cette substance collante peut avoir sur notre muqueuse intestinale, lorsqu’elle est absorbée de façon massive.
Vous trouverez de surcroît du gluten partout dans l’alimentation. Il provoque l’encrassement de l’organisme, on dit qu’il est muco-producteur, c’est-à-dire qu’il favorise les glaires, la toux grasse ou encore l‘acné, autrement dit "les colles", mot cher aux naturopathes. Par ailleurs, cela entraîne aussi une digestion plus difficile et donc une baisse d’énergie et des ballonnements.
En période de virus, est-ce réellement un plus pour votre organisme? J'en doute fortement.
Nos ancêtres n’étaient donc pas concernés, comme nous le sommes, par toutes ces maladies qui ont comme origine un intestin irritable ou poreux.
En revanche aujourd’hui l’abus de gluten favorise grandement les maladies inflammatoires qui prennent naissance à cause d’une hyper-perméabilité intestinale. On peut citer bien sûr les maladies digestives comme le côlon irritable, la maladie de Crohn, la candidose mais aussi l’eczéma, l’acné, le psoriasis, l’arthrose, l’autisme, la spondylarthrite ankylosante ou encore la fibromyalgie…
Et le cerveau dans tout ça …
Cela n’est plus un secret pour personne. Le cerveau et les intestins sont reliés par le nerf vague, ensemble de connexions neuronales qui sert de moyen de communication entre ces deux organes. Environ 80 % des informations vont dans le sens ascendant c’est-à-dire des intestins vers le cerveau. On peut donc en déduire que si les intestins sont englués par trop de gluten, le cerveau le sera aussi.
Quelle est donc la bonne attitude
Face aux nombreuses répercussions sur la santé, encore une fois retrouvons du bon sens. Si on consomme du gluten de temps en temps, l’organisme saura gérer tant bien que mal, sauf si bien sûr on est intolérant (maladie cœliaque).
En revanche si au quotidien nous absorbons du gluten en masse, l’inflammation pointera son nez avec son cortège d’ennuis. Cuisiner soi-même des produits frais est un préalable incontournable pour éviter les nombreux additifs à base de gluten.
Préférer des céréales complètes et variez avec les céréales ou pseudo-céréales sans gluten. Sarrasin, fonio, amarante, quinoa, sorgho, riz complet, tapioca sauront régaler vos papilles par leurs saveurs variées.
Par ailleurs ces céréales sont en général riches en acides aminés essentiels, en fibres et en minéraux. Vous pouvez les trouver sous forme de farine, semoule, graines et parfois pâtes. Le petit épeautre qui ne contient que 12 à 14 % d’alphagliadine est une céréale que je conseille sous certaines conditions car elle est assez proche en goût du blé et n’a pas été mutée, elle est souvent très bien tolérée.
Si pour le moment, vous ne pouvez vous en passer, il est essentiel de consommer du pain au levain. La fabrication au levain est ancestrale, elle est plus longue qu’avec de la levure et permet donc aux levures et aux bactéries de prendre le temps de digérer une partie du gluten contenu dans la farine, même si ce n'est pas la panacée.
Une dernière précaution
Je vous conseille de bien lire les étiquettes, de nombreux produits dits «sans gluten» sont constitués de farines de riz blanc et de maïs.
Ces deux céréales ont un index glycémique élevé et entraînent une absorption rapide du sucre dans le sang. Le sucre contenu dans ces aliments est donc rapidement assimilable et favorise à terme les mêmes problèmes de santé.
Pour les gourmands
Voici quelques recettes que j'ai perfectionnées et que j'utilise.
Pour la petite info, je fabrique moi-même les farines avec un moulin à café.
Cookies au chocolat sans gluten, ni lactose.
Pain brioché sans gluten, ni lactose.
Le rééquilibrage alimentaire alcalin pour lutter contre l'acidose métabolique
Par
vogot
Le 09/02/2021
Suite à mes articles: Quelles sont les causes de l'acidose ?, Kéto, kézako ?, je voulais aborder le thème du rééquilibrage alimentaire alcalin.
Depuis plusieurs décennies, l’alimentation occidentale industrialisée perturbe profondément l’équilibre acido-basique de notre organisme. Découvrez comment lutter contre cette acidification.
Équilibre acido-basique et révolution industrielle
La vie humaine requiert un niveau de pH dans le sérum sanguin très précis, aux alentours de 7,4. Ce niveau de pH est rendu possible par l’alimentation, elle-même influencée par le pH de l’environnement (terre et océans).
Or, l'arrivée de l’agriculture intensive et de l’industrialisation ont profondément modifié le pH du sol et le pH des océans. En outre, le développement de l’industrie agroalimentaire a accentué les déséquilibres avec un accroissement des matières grasses saturées, des sucres simples, des conservateurs et autres additifs.
Ainsi, l’alimentation occidentale contemporaine bouleverse les apports en minéraux, générant un déséquilibre entre potassium et sodium, au profit du sodium, et entre chlorure et bicarbonate, au profit du chlorure. Ces déséquilibres peuvent entraîner une acidose métabolique, dommageable notamment pour le squelette.
À savoir: les excès de sodium et de chlorures engendrent de l’acidité tandis que l'abondance de potassium, de bicarbonate et de magnésium induisent une alcalinité.
Les impacts du déséquilibre acido-basique sur l’organisme
Lorsque l’alimentation est trop acide, l’organisme va devoir rétablir l’équilibre acido-basique en puisant dans ses propres ressources en potassium et en calcium, des minéraux qui « basifient ».
Cette utilisation des ressources de l’organisme pour lutter contre les effets indésirables d’une alimentation déséquilibrée ainsi que de mauvaises associations alimentaires peut entraîner une déminéralisation. De fait, de nombreuses études suggèrent qu’une alimentation trop acide est néfaste pour la santé des os.
En outre, une alimentation trop acide, notamment si elle est trop riche en protéines animales non compensées par des aliments alcalins, peut entraîner une calciurie, c’est-à-dire la présence de calcium dans les urines. Ce que les personnes souffrant de calculs rénaux veulent absolument éviter par exemple. En naturopathie, nous parlons de cristaux.
Les chercheurs ont aussi pu démontrer qu'une alimentation plus alcaline était associée à des meilleurs indices de masse musculaire chez les femmes en bonne santé.
Le rééquilibrage alcalin: une solution naturelle
Quand la nourriture est métabolisée par l’organisme, la plupart des protéines produisent des acides tandis que la plupart des fruits et légumes produisent des «alcalis».
Il convient donc de rétablir l’équilibre acido-basique de l’organisme en adoptant en priorité une alimentation saine et riche en fruits et légumes (le rééquilibrage «alcalin» ou acido-basique). Et ce, sans tenir compte de l’acidité en bouche des aliments.
En effet, de façon totalement contre-intuitive, il apparaît que les aliments sucrés sont en réalités acidifiants pour l’organisme tandis que beaucoup d’aliments au goût acide sont au contraire basifiants. Par exemple, le sucre raffiné est l’un des principaux responsables du déséquilibre acido-basique tandis que le citron est l’un des aliments les plus basifiants !
L’indice PRAL: un outil bien pratique
PRAL est un acronyme signifiant: Potential Renal Acid Load (Charge acide rénale potentielle). Cet indice mesure en effet la charge acide rénale potentielle d’un aliment. Plus cet indice est élevé (supérieur à 0), plus l’aliment est acide pour l’organisme. Plus cet indice est faible (inférieur à 0) et plus il est alcalin.
C'est ici que nous voyons que l'indice Nutriscore tant apprécié des politiques est biaisé!
Exemples : la viande de bœuf présente un PRAL de +13,2 (effet acide), tandis que le radis présente un PRAL de -3,7 (effet basique).
C’est grâce à cet indice que les scientifiques ont pu classer les aliments selon leur potentiel acide sur l'organisme.
Liste des aliments les plus acides et les plus alcalins
Les aliments les plus acides sont ainsi:
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l’alcool, les sodas et le sucre raffiné (pH de 3 environ);
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les produits laitiers, le café, la viande rouge, les pâtisseries et les aliments transformés (pH de 4 environ).
Entre le pH 5 et le pH 8, on retrouve de nombreux aliments non transformés:
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riz, betterave, volaille, pain, pommes de terre et jus de fruits (pH de 5 environ);
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poissons, noix de coco, lait, œufs, légumineuses (pH de 6 environ);
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eau du robinet et huiles végétales (pH de 7 environ);
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maïs, bananes, pommes et poivrons (pH de 8 environ).
Les aliments les plus alcalins quant à eux sont:
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la salade, l’avocat, le kiwi, le céleri, l’aubergine mais aussi la papaye et le gingembre (pH de 9 environ).
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la spiruline, les brocolis, les carottes, le citron, l’artichaut, le radis, les asperges et les raisins secs (pH de 10 environ).
Car une alimentation équilibrée et dissociée ne consiste pas à évincer certains aliments jugés trop acides, à l’exception de ceux qui sont reconnus comme néfastes pour la santé (alcool, pâtisseries industrielle, aliments transformés, plats préparés, etc.). Il s’agit au contraire d’équilibrer la balance acido-basique.
À savoir: comme on le voit, l’eau du robinet se situe généralement dans la tranche la plus neutre en termes de pH, en fonction des régions. Dans certains départements, l’eau est légèrement plus acide, dans d’autres, elle est légèrement plus basique (parfois jusqu’à un pH de 8,4).
Quelques exemples concrets d’alimentation acido-basique
Rien n’interdit de s’offrir un bon barbecue, entre amis, même si la viande (en particulier bovine) grillée dans un barbecue à cuisson verticale est considérablement acidifiante. En revanche, il convient de compenser cette acidité par des quantités importantes de brocolis ou autres légumes au cours du même repas, tout en limitant les céréales. Ainsi vous comprenez mieux l’intérêt de consommer des protéines aux repas du midi (Acides circulants), sans amidons.
Vous pouvez aussi prendre des compléments alimentaires issus d’aliments alcalins, tels que le gingembre et la spiruline.
De même, pour vous assurer de vous hydrater avec un pH élevé, il peut être intéressant d’utiliser de l’eau alcalinisée (Bien lire les étiquettes). Cela permet d’augmenter considérablement le pH de l’eau et de contrer ainsi efficacement la consommation de boissons et aliments acides.
Pour rappel, conseils basiques
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Consommer les fruits en dehors des repas afin d'en préserver vitamines et sels minéraux.
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Boire de l'eau 15mn avant un repas ou 45mn après, pour ne pas diluer les vitamines hydrosolubles, entre autres.
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Pas de café à la fin d'un repas ! La digestion / le transit seraient ralentis.
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Bien suivre les associations alimentaires.
Vous disposez désormais de toutes les clés pour lutter contre l’acidification de votre organisme et pour rétablir votre équilibre acido-basique.
Vitamine D3, quelles synergies ?
Par
vogot
Le 09/02/2021
L'autre jour, un de mes amis me rapportait qu'en période de Coronavirus, l'intérêt indéniable de prendre de la vitamine D3 se faisait pressente.
Je l'informais que cela était nécessaire mais qu'il devait envisager en parallèle une refonte complète de son hygiène alimentaire.
Je perçu une forme de peur dans ses propos, car il aurait voulu beaucoup plus de prévention, quand je lui ai rappelé :«le mieux est souvent l'ennemi du bien».
Dans un premier temps un rééquilibrage alimentaire peut être très efficace, mais pas du style « régime équilibré », ou les fameux « 5 fruits et légumes par jour », non, non, non, votre corps mérite mieux. N'oubliez surtout pas que vous n'en avez qu'un!
Équilibré, certes, mais surtout dissocié, sinon à quoi cela sert-il de consommer tant de calories par jour, si c'est pour que votre corps dirige les nutriments vers la direction sortie "selles ou urine", sans que ceux-ci n'aient joué leurs fonctions premières?
Et puis, travailler sur un certain nombre de calories par jour à consommer, c'est un peu comme essayer de jouer au cerf-volant un jour sans vent. Vous aller devoir courir!
Donc pour en revenir à la vitamine D3, j'ai lu sur certains sites, qu'il fallait éviter d'en prendre associé à l'échinéacée. Cause première, l'orage ou tempête de cytokines. Tiens donc...
J'ai même été grandement surpris de lire qu'en période de Covid-19, la prise de compléments alimentaires devait être stoppée. Et hop ! Solution radicale s'il en est.
Bien entendu, à titre préventif, je vous déconseille fortement cela.
Vitamine D: rôle fondamental
La vitamine D a une action sur plus de 600 gênes au niveau des alvéoles pulmonaires. Le déficit en vitamine D semble contribuer au développement de la détresse respiratoire aiguë. Or la majorité de la population adulte manque cruellement de Vitamine D (Il faut la doser régulièrement). De plus la Vitamine D diminue la libération de cytokines inflammatoires, celles-là même qui provoquent les décès. Plusieurs chercheurs du monde entier ont montré que la supplémentation en vitamine D permettait de diminuer significativement les niveaux d’interleukine-6 (une cytokine pro-inflammatoire). Manquer de vitamine D est donc très certainement un facteur de risque d’inflammation excessive, y compris au niveau pulmonaire.
En 2017 le BMJ (British Medical Journal) publie une nouvelle méta-analyse montrant que «la vitamine D protège globalement des infections respiratoires». Dans cette étude également il est mis en évidence que les fortes doses prises tous les mois ou tous les trois mois via des ampoules sont inefficaces. C’est malheureusement la forme de vitamine D la plus souvent prescrite par les médecins.
Par ailleurs la vitamine D joue un rôle fondamental sur l’immunité. De plus, elle agit aussi en produisant des substances naturelles anti-infectieuses actives contre les virus.
Les Alkyglycérols
Les alkylglycérols sont des lipides-éthers présents naturellement chez l’être humain, dans la moelle osseuse, la rate, le foie et le lait maternel, c’est-à-dire dans les organes directement impliqués dans le système immunitaire.
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Stimulent la production des anticorps, des leucocytes (dont les Lymphocytes B), des érythrocytes et des plaquettes
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Aident à lutter contre les maladies infectieuses
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Ont un rôle bénéfique dans les allergies, les rhumatismes, le psoriasis et les inflammations
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Accélèrent la cicatrisation
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Favorisent l’élimination des métaux lourds et des pesticides…
D’autres stimulants immunitaires aident également comme l’Echinacée ou le Shiitaké …
Comme vous pouvez le voir, la prise de compléments alimentaires est une nécessité absolue. Bien entendu il existe certains intérêts économiques laissant préférer d'autres solutions à visées médicales. David contre Goliath, mais qu'en est-il d’Hippocrate et de son serment?
Vitamine D3 et synergies
Étant donné que les journaux ne cessent d'en parler...
Chacun connaît désormais le rôle essentiel de la vitamine D sur la santé.
Mais savez-vous quels composés bénéfiques associer à votre cure de Vitamine D3?
Plusieurs études ont montré que la vitamine D3 végétale est la forme la plus stable et la plus biodisponible pour l’organisme. Il est donc préférable de privilégier cette forme.
Première synergie très intéressante : unir ses bienfaits à ceux du magnésium.
Je vous rappelle que cet oligo-élément indispensable contribue à un métabolisme énergétique normal, joue un rôle dans la division des cellules...
Choisissez un complément hautement biodisponible, comme Magnésium marin + vitamine B6.
Par ailleurs, je vous conseille vivement d'associer vitamine D3 et Echinacea Purpurea & Angustifolia, comme démontré ci-dessus.
Cette super-plante est connue pour contribuer au fonctionnement du système de défense de l'organisme.
Choisissez plutôt un extrait d'échinacée, comme Echinacea Purpurea & Angustifolia.
Enfin, vous avez tout intérêt à combiner la « vitamine du soleil » avec une autre vitamine moins connue du grand public :
La vitamine K, qui contribue à la coagulation sanguine normale, au maintien d'os normaux, etc. Pour en bénéficier sous une forme des plus efficaces, optez pour l'Huile végétale de bourrache.
Déprime, moral dans les chaussettes: supplémentez-vous en cas de coup de blues
Par
vogot
Le 15/01/2021
Vous ressentez une baisse de moral ? Vous traversez une période compliquée ? Quelques substances naturelles peuvent vous aider à remonter la pente et à retrouver la forme.
Le millepertuis : une plante vivace longtemps utilisée pour «chasser le Diable»
Hypericum perforatum, herbe de la Saint-Jean, Saint-John’s wort : le millepertuis est une plante herbacée vivace qui pousse naturellement dans les talus et les prés, et qui connaît bien des noms et des usages, depuis des siècles, dans toute l’Europe.
Au Moyen-Âge, on l’utilisait en application locale contre les brûlures superficielles, les piqûres d’insectes... mais aussi et surtout comme « chasse diable » (autrement dit, pour faire fuir les esprits tourmenteurs).
Et en effet, si le millepertuis est aujourd'hui très étudié et utilisé, c’est surtout pour ses effets bénéfiques en cas d’anxiété et d'états de déprime. Le millepertuis contient en fait des substances actives qui agiraient comme inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, de la dopamine et de la noradrénaline, les fameuses «hormones du bonheur».
Ainsi, une cure de millepertuis (en gélules ou sous forme liquide) contribue à l'équilibre émotionnel et au bien-être général, tant sur le plan mental que physique, et participe à maintenir un sommeil de qualité et une humeur positive.
L’ashwaganda : une plante ayurvédique pour l'équilibre émotionnel
Aux côtés du basilic sacré, l’ashwagandha, Withania somnifera de son nom botanique, est l’une des plantes majeures de la tradition ayurvédique, cette médecine traditionnelle et millénaire indienne qui entend rééquilibrer le corps et l’esprit.
Riche en pipéridine, pyrazole, pyrrolidine et autres alcaloïdes, mais aussi en withanolides, bêta-sitostérol et autres phytostérols, l’ashwaganda a une composition proche de celle du ginseng, d’où son surnom de «ginseng indien». Cette plante ayurvédique contient également de nombreux acides aminés essentiels et des oligo-éléments.
Plante dite «adaptogène», c’est-à-dire que ses effets s’adapteraient aux besoins de l’organisme, elle est utilisée en médecine traditionnelle à de nombreux effets. Mais surtout, plusieurs études ont démontré que l’ashwagandha est un excellent support en période d’anxiété et de tension nerveuse et mentale car elle contribue à la relaxation, à l'équilibre émotionnel et au bien-être général.
Une cure d'ashwaganda peut donc se révéler très utile en cas de baisse de moral ou d’anxiété passagère.
La valériane : une plante médicinale qui contribue à soutenir le bien-être mental
Mentionnée déjà par plusieurs médecins grecs tels qu’Hippocrate, Dioscoride ou Galien, la valériane est une plante médicinale ancestrale en Europe et en Asie. On la retrouve aujourd’hui dans de nombreux traitements de phytothérapie, notamment pour le sommeil.
Acide valérénique, valépotriates, glutamine, etc. : la valériane contient de nombreuses molécules, certaines spécifiques, d’autres non.
Toutefois, il semble que l’administration de chacune de ces molécules de façon séparée n’ait pas d’effet significatif alors que l’administration d’extrait de Valeriana officinalis, le nom botanique de cette plante médicinale ancestrale, même en double aveugle, présente des résultats positifs tant sur l’anxiété que sur le sommeil.
Ainsi, si les mécanismes de la valériane restent aujourd’hui méconnus, il est admis que la plante aide à maintenir une qualité normale de sommeil, à faire face à un mode de vie chargé ou à un état d'irritabilité, et participe à induire un sentiment de bien-être. Sous la forme de bourgeons glycérinés, en gemmothérapie, la valériane, grâce à son action sédative, saura vous procurer un sommeil de meilleure qualité.
La mélisse : le piment des abeilles anti-stress
Elle est originaire d'Asie Mineure. C'est un arbrisseau vivace qui pousse sous forme de touffe. On le retrouve dans toutes les régions tempérées du globe.
Les feuilles ovales sont rugueuses et dégagent une odeur citronnée lorsqu'on les froisse. Les tiges sont dressées, velues et mesurent de 30 à 70 cm de haut. Les fleurs sont blanches et en forme de cloche. Elles produisent un nectar très apprécié des abeilles, qui l'utilisent pour le miel.
Son nom nous vient du grec «melissophullon» qui signifie «feuille à abeilles».
Aldéides terpéniques (citronellal et citral), flavonoïde, polyphenol (eugénol, géraniol), la mélisse contient de nombreuses molécules, certaines spécifiques, d’autres non.
La mélisse est la plante anti-stress par excellence. Elle est permet de se relaxer, calme la tachycardie, les palpitations cardiaques, combat les infections virales. La mélisse est sédative, traite les spasmes gastro-intestinaux, les flatulences, colites, crampes … , la nervosité, l'insomnie.
En usage interne, la mélisse est donc tout particulièrement indiquée pour ses propriétés calmantes globales.
En usage externe, la mélisse est utilisée pour combattre l'herpès labial, traiter les écorchures et coupures mineures.
La formule Mélisse et Valériane par exemple, contient de la valériane et de la mélisse, pour leurs capacités à contribuer à une relaxation optimale.
Le lithium orotate: redoutablement efficace en cas de dépression
Le lithium est un minéral alcalin appartenant à la même famille que le sodium et le potassium. Déjà utilisé dans l’Antiquité pour combattre les manies, il est toujours prescrit en médecine dans le traitement de la psychose maniaco-dépressive, encore nommée dépression bipolaire, où il se révèle redoutablement efficace.
Le lithium est également utilisé avec succès dans des cas de dépressions unipolaires récurrentes et de déficits sérotoninergiques entraînant des comportements compulsifs et toxicomaniaques (aide au sevrage du tabac et de l’alcool). Efficace sur les œdèmes et les excès de sodium. A utiliser en cas de migraines, pour en diminuer les douleurs. Aide à combattre les troubles de l’humeur. Le lithium orotate est indiqué pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. Ce complément est utile pour prévenir le déclin cognitif.
L’éleuthérocoque : l'excellent «ginseng de Sibérie»
Arbuste épineux dont on utilise la racine en phytothérapie, l’éleuthérocoque pousse dans des conditions extrêmes, au cœur de la Sibérie. Ce «ginseng sibérien» est lui aussi classé parmi les adaptogènes par les phytothérapeutes.
L’Eleutherococcus senticosus est réputé pour ses effets sur la santé physique et mentale. Il participerait notamment à soutenir la récupération en cas de faiblesse, d'épuisement, de fatigue ou pendant la convalescence, etc. D'une façon générale, on estime qu'il contribue à augmenter l'énergie mentale et physique.
Ce complément, sous forme de gélules ou liquide vous fera bénéficier d'un apport conséquent en éleuthérocoque. Cette plante sibérienne constitue une solution efficace pour vous aider en cas de coup de fatigue ou de passage à vide temporaire.
Par
vogot
Le 15/01/2021
Ça y est, c'est le moment d'arrêter de fumer. Comme je l'écrivais dans un article, c'est en janvier ou en septembre que vous devriez vous engager dans un sevrage tabagique.
Le tabac entraîne des carences car les nombreuses substances toxiques qui s’en dégagent sont de grandes consommatrices de nutriments indispensables à une bonne santé.
Le fumeur empoisonne non seulement son organisme mais il le prive également de vitamines, minéraux, oligo-éléments ou encore antioxydants…
Ces carences ont comme conséquences directes d’affaiblir l’ensemble de l’organisme notamment les systèmes immunitaire, pulmonaire, cardio-vasculaire ou encore hormonal.
Le tabagisme engendre également le vieillissement cellulaire et rend l’individu dépendant physiquement et psychologiquement.
En effet, la nicotine qui est un poison violent, entraîne l’addiction en agissant directement sur le système nerveux central. La cigarette procure un plaisir à court terme et permet souvent de gérer son stress et ses émotions.
C’est sur l’ensemble des ces phénomènes que le thérapeute va s’appuyer pour aider son consultant à stopper le tabac.
Le plus important passe par l’alimentation
Comme nous l’avons vu ci-dessus, le fumeur est particulièrement carencé. L’alimentation va donc jouer un rôle capital pour combler les manques en vitamines, minéraux et oligo-éléments.
Une alimentation équilibrée, dissociée, vivante, et riche en antioxydants sera ainsi préconisée, elle comportera un apport conséquent en légumes et fruits frais, des céréales complètes et des protéines de bonne qualité.
Les graines germées, la spiruline et le pollen que l’on appelle des super-aliments, seront très intéressants pour leur apport en nutriments essentiels et contribueront à retrouver une belle énergie vitale, le fumeur étant souvent fatigué suite aux carences.
Il faudra également s’intéresser à éviter la prise de poids en conseillant de bien mâcher et en mangeant en pleine conscience dans un environnement calme.
Il sera conseillé d’éviter la consommation des sucres raffinés et de toute alimentation industrielle et raffinée, riche en acides gras saturés, sucres cachés et additifs multiples, et de remplacer par des fruits frais, du chocolat noir à plus de 70 % ou encore des oléagineux.
Enfin, la cigarette est souvent associée à la consommation d’alcool ou de café, il sera indispensable pour éviter une dépendance comportementale de supprimer ces excitants et de proposer à la place des jus de fruits frais ou des tisanes relaxantes comme par exemple le tilleul, la camomille, la mélisse, le coquelicot ou la lavande.
Le drainage du foie est primordial
Le foie est un des cinq émonctoires du corps humain, chargé d’évacuer les toxines. Il est par contre le seul à évacuer les toxiques qui sont des polluants venant de l’extérieur et qui normalement n’ont rien à faire dans l’organisme.
Le drainage du foie sera donc essentiel à préconiser pour aider le foie dans sa lourde tâche.
On s’orientera vers du radis noir, artichaut, romarin … et vers du desmodium, chardon-marie ou du chrysanthellum americanum en cas de fatigue.
Pratiquer une activité physique
La pratique régulière d’un sport adapté à sa condition physique et à son tempérament est indispensable à plusieurs niveaux.
Elle apportera du bien-être, une meilleure gestion du stress et participera à un meilleur sommeil.
Elle évitera également la prise de poids souvent associée à l’arrêt du tabac.
Enfin elle contribuera au nettoyage des poumons en évacuant l’oxyde de carbone et en augmentant la consommation d’oxygène.
Ne pas rester seul et s’attaquer à la cause
Lorsqu’on souhaite arrêter de fumer, le plus important est d’être motivé et de ne pas rester seul, ce qui augmentera considérablement les chances de se libérer de l’emprise du tabac.
Arrêter seul peut être compliqué et il est important de comprendre les raisons qui ont amené à fumer afin de s’attaquer directement à la cause et éviter ainsi les rechutes.
La naturopathie, l’acupression, la pose de ventouses comme en cupping-thérapie, l’ostéopathie ou une écoute thérapeutique sont des techniques qui ont toute leur place dans l’accompagnement de l’arrêt du tabac.
Se relaxer, se détendre
Différentes disciplines peuvent contribuer à aider le patient dans sa démarche. L’hypnose, la sophrologie, la méditation ou toutes autres formes de relaxation sont des aides précieuses. La réflexologie plantaire ou les massages relaxants peuvent venir compléter efficacement ces protocoles. En prenant soin de soi, en se détendant et en se tournant vers d’autres plaisirs, il sera ainsi plus facile de se détourner de la cigarette.
Les fleurs de Bach pourront apporter une aide efficace lorsque les émotions en jeu dans le fait de fumer auront été identifiées.
L'homéopathie pourra également aider dans une autre mesure.
La supplémentation en phytothérapie
Il existe de nombreuses plantes qui pourront apporter une aide précieuse à l’arrêt du tabac, au niveau du stress et de l’addiction.
Des plantes relaxantes comme le millepertuis, la passiflore, la valériane, la synergie mélisse et valériane ou des plantes adaptogènes comme la rhodiola, l’éleuthérocoque (gélules ou sous forme de bourgeons) ou le schisandra, seront appréciables pour réduire les troubles nerveux et contribuer à un sommeil réparateur.
Le kudzu facilitera le sevrage.
Le choix des plantes et les posologies seront à déterminer par votre thérapeute en fonction de son anamnèse, ne jamais se supplémenter sans l’avis d’un professionnel, l’usage de la phytothérapie peut se révéler dangereux si les traitements ne sont pas adaptés ou si les contre-indications ne sont pas respectées.
En conclusion
Vous l’aurez compris, l’arrêt du tabac nécessite pour mettre toutes les chances de son côté de se faire accompagner, de comprendre la cause qui a amené à l’addiction et mettre en œuvre une hygiène de vie globale tout en conservant le plaisir.
Reconnaître et éviter les carences en potassium
Par
vogot
Le 15/01/2021
Qu'est-ce et quelle est son utilité?
Le potassium est un minéral essentiel pour l’organisme, impliqué dans le fonctionnement du système nerveux, des muscles... Autant dire qu'une carence en potassium peut vite s'avérer dangereuse. Voici comment identifier ce manque et en venir à bout.
Carence en potassium: quels en sont les symptômes?
La carence en potassium, ou hypokaliémie, se manifeste à plusieurs niveaux:
-
crampes, douleurs ou faiblesses musculaires;
-
fatigue;
-
paresse et douleurs intestinales et abdominales.
Toutefois, il est important de noter que l’hypokaliémie est souvent silencieuse. Cela ne l’empêche pas de faire courir des risques importants : des complications rénales d’une part, mais aussi le dysfonctionnement du muscle cardiaque. Pour être bien certain(e) de souffrir de ce manque, n'hésitez pas à demander conseil à un professionnel de santé.
Notez également que plusieurs causes différentes peuvent conduire à un manque de potassium. Certaines pathologies, mais aussi la prise excessive de médicaments diurétiques, l’alcoolisme, ou encore une diarrhée importante.
Quels sont les effets du potassium sur l'organisme?
Je vous rappelle que le potassium participe à plusieurs fonctions vitales de l'organisme. Il contribue en effet :
-
au fonctionnement normal du système nerveux. Capable de circuler à travers la membrane neuronale, l'ion potassium (K+) est impliqué dans la régulation des influx nerveux qui parcourent les neurones;
-
au bon fonctionnement du système musculaire. La force de la contraction musculaire dépend notamment de lui. Et ceci vaut pour tous les muscles, à contraction involontaire (muscles intestinaux, vasculaires, bronchiques, cardiaque) ou volontaire (muscles squelettiques);
-
à l'absorption des protéines et augmente l'apport en oxygène au cerveau pour une vigilance accrue;
-
à la stimulation du fonctionnement des reins, ainsi que la sécrétion d'insuline;
-
au maintien d'une pression sanguine normale. Il aurait plus précisément un rôle de vasodilatateur direct, qui permettrait une meilleure circulation du sang, et favoriserait également l’élimination du sodium (un vasoconstricteur qui peut s'avérer néfaste pour la santé cardiovasculaire);
-
à modification du terrain dans certaines manifestations musculaires fonctionnelles et dans le traitement des crampes.
Les besoins de votre organisme
La consommation de potassium dans nos sociétés occidentales se situe entre 2340 à 5850 mg par jour. Ces apports couvrent largement les besoins qui sont estimés à 390 à 585 mg par jour.
Le sujet en bonne santé peut faire face à de très grandes variations des apports sans qu'il en résulte un état de surcharge ou de carence. En revanche, le sujet âgé à besoin d'apports réguliers et suffisants pour éviter tout déséquilibre.
Où trouver ce minéral dans l’alimentation et dans les compléments alimentaires?
Pour limiter le risque de complications liées à une carence potassique, il convient de trouver dans votre consommation quotidienne une quantité suffisante de ce minéral si important.
Quels aliments contiennent du potassium?
De nombreux aliments sont capables de couvrir les besoins journaliers en potassium:
Aliments |
Potassium en mg/100g |
Abricots |
281 |
Abricots secs |
490 |
Asperges |
278 |
Avocat |
604 |
Banane |
569 |
Haricots blancs |
416 |
Haricots verts |
189 |
Brocoli |
267 |
Melon |
251 |
Carottes |
341 |
Dattes |
648 |
Pamplemousse |
135 |
Champignons |
414 |
Orange |
311 |
Jus d'Orange |
496 |
Pêche |
202 |
Cacahuètes |
740 |
Pomme de terre |
504 |
Pruneaux (secs) |
940 |
Raisins secs |
315 |
Épinards |
291 |
Graines de tournesol |
920 |
Patates douces |
367 |
Tomates |
244 |
Les compléments alimentaires qui contiennent du potassium
En plus d'une alimentation variée, équilibrée et dissociée, certains compléments alimentaires peuvent vous aider à augmenter votre taux de potassium: