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  • Rééquilibrage alimentaire dissocié: conseils éclairés

    • Par vogot
    • Le 26/10/2020

    Souvent, dans mes articles, je vous encourage à manger les protéines au repas du midi, et les féculents au repas du soir. Faisons le point sur cette pratique logique tant au point de vue digestion qu'au point de vue alimentation, et mes conseils pour le pratiquer en toute sécurité.

    En cas de digestion difficile, ou pour retrouver du dynamisme, dissociez les protéines et les féculents en les mangeant à deux repas différents. Le "régime" dissocié ou rééquilibrage alimentaire dissocié séduit un grand nombre de personnes. Basé sur des combinaisons d’aliments, il permet, entre autres, de maigrir rapidement et durablement.

    En fait il existe deux types de "régimes" dissociés:

    • Le "régime" dissocié horizontal (du lundi au dimanche)

    • Le "régime" dissocié vertical (du petit-déjeuner au diner)

    Régime dissocié horizontal

    Il consiste à consommer chaque jour un à deux aliments différents. Par exemple lundi : fruits, mardi : légumes avec exceptions, mercredi : légumes à volonté, jeudi : bananes et boisson végétale, vendredi : poulet/dinde et tomates, samedi : viande, etc. pendant une semaine.

    Regime dissocie hebdomadaire

    Historique et principes

    On retrouve les principes du "régime" dissocié dans l'ayurveda, la médecine traditionnelle indienne. C’est au début du 20e siècle que les américains s’emparent du sujet. Le Dr Hay en formalise les règles principales, avant que le Dr Shelton n'en propose une vision plus poussée dans un ouvrage paru en 1951.

    Le "régime" dissocié repose sur deux grands principes :

    • les aliments sont digérés à l'aide d'enzymes gastriques : celles-ci ont besoin d’un milieu au PH spécifique pour fonctionner de façon optimale. Combiner des aliments qui n’ont pas le même effet sur l’acidité du milieu rend plus difficile leur assimilation,

    • les aliments ne sont pas tous assimilés par l'organisme à la même vitesse: combiner ces aliments complique donc le processus de digestion 

    Bienfaits

    Pratiquer le "régime" dissocié permet donc d'optimiser la digestion, et d’en limiter les manifestations désagréables. Cela diminue aussi la putréfaction néfaste des aliments dans l’estomac. En réduisant les efforts dédiés à la digestion, l’organisme peut par ailleurs accorder davantage de temps aux autres fonctions naturelles.

    Le "régime" dissocié permet aussi de perdre du poids rapidement, avec un sentiment de légèreté marqué et un gain d'énergie non négligeable.

    Enfin, ce rééquilibrage alimentaire permet d'éviter les mauvaises combinaisons d’aliments, qui libérent des toxines dans l’organisme et peuvent être à l'origine de pathologies. Plusieurs troubles peuvent être évités. Ce n'est pas une théorie, c'est un fait indéniable !

    Le rééquilibrage alimentaire dissocié, en pratique...

    Comment mettre en œuvre le régime dissocié au quotidien ? Il convient de respecter plusieurs principes de base :

    • Ne pas combiner les glucides avec les protéines animales au cours du même repas. En effet la digestion des protéines rend celles des féculents beaucoup plus compliquée. Cela signifie notamment renoncer à certaines pratiques bien ancrées dans le mode de vie occidental. Adieu, jambon coquillettes et saucisse purée !

    • Consommer les fruits en dehors des repasLa digestion de leurs sucres rapides se voit dégradée si l’organisme a déjà mobilisé ses ressources pour digérer d’autres éléments comme des protéines.

    • Ne pas consommer de féculents avec des aliments qui acidifient le milieu, comme les produits laitiers, les condiments, les épinards, les agrumes... En effet, la salive joue un rôle essentiel dans la digestion des glucides complexes, comme les pâtes, le riz ou les pommes de terre. Et cette digestion est seulement optimale dans un milieu au PH neutre.

    • Les produits laitiers doivent être consommés seuls, ou éventuellement avec des légumes. Cela exclut d’office l’association pain et fromage.

    • Prendre le temps de bien digérer entre les repas. Laisser passer au moins quatre heures après un repas de protéines, et au moins sept heures après un repas particulièrement gras.

    Régime dissocié vertical

    Ce type de rééquilibrage alimentaire est plus facile à suivre. Ces principes peuvent être appliqués au quotidien, en réservant un ou deux types d'aliments par repas, par exemple.

    Journée type avec 3 repas possibles

    • au petit déjeuner: des fruits (2/3 de fruits frais et 1/3 de fruits secs)

    • au déjeuner: de la viande ou du poisson, et des légumes verts

    • au dînerdes féculents et des légumes verts

    Dans quels cas pratiquer ?

    Plusieurs situations peuvent vous encourager à vouloir suivre efficacement un "régime" dissocié.

    • En cas de grosse fatigue

    Ce "régime" peut vous donner un coup de fouet en dispersant moins d'énergie dans le processus de digestion.

    Au cas où votre baisse de vitalité serait due à une carence nutritionnelle, vous pouvez aussi vous tourner vers un complément multivitaminé et riche en minéraux, comme Formule Vitaminéro. Notez que ce complexe de vitamines, de minéraux et de composés antioxydants est disponible sous la forme de gélules à libération prolongée : une prise par jour suffit pour profiter de ses bienfaits tout au long de la journée.

    • Pour les sportifs

    Ce "régime" dissocié est souvent cité. Il consiste à réduire fortement les glucides et à augmenter les protéines et les lipides plusieurs jours avant une épreuve d’endurance. Puis, trois jours avant cette épreuve, à inverser complètement la tendance. Cette pratique permet d’optimiser le taux de glycogène dans l’organisme, ce sucre étant directement utilisable pendant l’effort.

    Ami(e)s sportives et sportifs, je vous invite également à vous pencher sur les caractéristiques des compléments Cordyceps Sinensis, Somatropine naturelle ou Rhodiola rosea. Riches en actifs naturels, ces suppléments nutritionnels sont idéaux pour tous ceux qui exercent une activité physique.

    • Pour une cure détox

    Les vertus "détox" de ce mode d'alimentation sont avérées. Le "régime" dissocié, en effet, diminue le phénomène de fermentation des aliments, qui est agressif pour la muqueuse intestinale et pour le microbiote. Toute personne ayant développé une maladie coeliaque ou une A.I.E. devrait suivre ce principe.

    N'hésitez pas à combiner rééquilibrage alimentaire dissocié et compléments, comme Formule Detox, afin de bénéficier de tous les effets potentiellement détoxifiants des glucosinolates.

    Précautions à prendre avec ce type de régime

    Le "régime" dissocié, en général est tentant, car il est relativement simple à suivre si l’on parvient à bien compartimenter ses repas et ses journées. Par ailleurs, la perte de poids rapide est un argument convaincant.

    Je vous conseille de suivre le rééquilibrage alimentaire dissocié vertical sur le long terme. Il est en effet très bien équilibré pour être adapté à l’organisme. Il n'est pas difficile à suivre socialement, même si, ponctuellement, vous prenez un repas au restaurant ou en cantine collective, car vous pourrez reprendre cette pratique dès le repas suivant, sans contrainte aucune.

    En conclusion, si vous décidez de suivre un rééquilibrage alimentaire dissocié, soyez attentifs aux signaux que vous envoie votre corps. Il est important de rester à l'écoute de vos sensations mais aussi de vos besoins corporels dissociés. Un repas équilibré n'est pas la panacée si les aliments sont consommés avec de mauvaises associations toxinantes.

    Lire également: "Associations alimentaires", "Alimentation et émotions", "Alimentation et manque d'énergie", "Pourquoi consommer les fruits en dehors des repas ?", "Intestins poreux, troués et collagène", "Bombe à retardement dans vos intestins".

  • Alimentation et manque d'énergie

    • Par vogot
    • Le 16/10/2020

    Comme je le répète souvent, et cela n'est plus à démontrer, l'alimentation représente 65% de vos pathologies. Mais alors, quand on manque d'énergie, me direz-vous, que faut-il manger ?

    Je vous répondrai, bien évidemment, des aliments riches en vitamines C, D, B9, mais aussi riches en fer et en magnésium. C'est la base !

    Attention toutefois, pour rappel, les fruits sont à consommer en dehors des repas.

    Aliments riches en vitamine C

    L’acide ascorbique, plus connu sous le nom de vitamine C, est indispensable à la bonne santé de l’organisme et est reconnu comme un puissant antioxydant. Mais c’est aussi une vitamine importante pour être en forme puisqu’elle contribue:

    • à la réduction de la fatigue

    • au fonctionnement normal du système immunitaire

    • au fonctionnement normal du système nerveux

    • au métabolisme énergétique normal 

    Si vous souffrez de fatigue permanente, il est donc primordial de consommer beaucoup d’aliments riches en vitamine C. Et si les plus connus sont les agrumes, d’autres aliments contiennent beaucoup plus d’acide ascorbique que n’importe quelle orange :

    • le kiwi 

    • l’acérola 

    • le poivron

    • le cassis

    • le persil 

    Il est également possible d’opter pour une complémentation en vitamine C, avec Levure de sélénium et vitamine C par exemple.

    Aliments riches en vitamine D

    Les calciférols, plus connus sous le nom de vitamines D (D2 ou D3 principalement) sont indispensables à la bonne santé, notamment à la santé musculaire et osseuse. Or, selon l’Académie nationale de médecine, une grande partie de la population souffre d’une carence en vitamine D (80 % de la population française, par exemple). Cette dernière se manifeste notamment par une fatigue chronique.

    Consommer fréquemment des aliments riches en vitamine D vous aidera donc à lutter contre la fatigue:

    • les poissons gras (saumon, maquereau, sardine, etc.) 

    • les produits laitiers à base de lait de chèvre ou de brebis 

    • les huîtres 

    • les champignons 

    • le foie gras 

    • le foie de veau

    Cependant, comme le précise l’Académie nationale de médecine, l’alimentation, dans les pays développés, ne suffit pas à apporter les doses journalières nécessaires en vitamine D. Vous avez donc tout intérêt à opter pour une complémentation en Vitamine D3, ainsi que Calcium citrate et vitamine D3.

    Aliments riches en vitamine B9

    La vitamine B9, que l’on rencontre également sous la désignation d’acide folique (bien connue des femmes enceintes), est apportée à l’organisme par les aliments, sous forme de polyglutamates, que l’on appelle également les folates.

    Cette vitamine B9 est essentielle à la multiplication des cellules, à la régulation des gènes, à la fabrication des globules rouges et des globules blancs, etc. Et comme aucun surdosage n’est possible, il peut être très intéressant d’en consommer en grandes quantités car cette dernière contribue notamment à la réduction de la fatigue.

    On retrouve essentiellement la vitamine B9 dans les aliments suivants :

    • la levure de bière (également appelée levure diététique) 

    • le foie 

    • les asperges 

    • les oranges 

    • les légumes secs 

    • les légumes à feuille vert foncé comme le chou, la roquette, la mâche, les blettes, les épinards, etc.

    Il est à noter cependant que certains de ces aliments peuvent provoquer des effets indésirables s’ils sont consommés en trop grandes quantités. Levure de bière et choux provoquent des flatulences inconfortables tandis que les blettes et autres épinards favorisent les calculs rénaux chez les personnes déjà sujettes à ce type de pathologie.

    Pour éviter ces soucis, vous pouvez aussi entamer une cure de vitamine B9 sous forme de compléments alimentaires, comme Complexe de vitamines B.

    Aliments riches en fer 

    Alors que plus de 30 % de la population mondiale souffre d’anémie, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le fer est indispensable, comme de nombreux autres micronutriments, à la bonne santé de l’organisme. Intervenant dans la synthèse de l’hémoglobine et de la myoglobine, le fer contribue:

    • à la réduction de la fatigue

    • au métabolisme énergétique normal 

    • aux fonctions intellectuelles normales

    Il est donc important d’avoir une alimentation riche en fer afin d’éviter les problèmes d’anémie, en particulier pour certaines personnes (enfants, adolescentes, femmes en âge de procréer, femmes enceintes, femmes allaitantes, sportives de haut niveau) mais aussi les végétariens et les vegans.

    En effet, le fer d’origine végétale est 5 fois moins absorbé par l’organisme que le fer d’origine animale. À noter sur ce point qu’une complémentation en vitamine C permet de compenser potentiellement ce défaut en favorisant l’absorption du fer. Voici quelques aliments riches en fer :

    • abats 

    • viande rouge 

    • volaille 

    • poissons 

    • fruits de mer 

    • légumes secs 

    • fruits séchés 

    • graines et noix 

    • spiruline 

    Et si l’alimentation ne suffit pas, après avis thérapeutique, il est possible de pallier une carence avérée par une complémentation en fer, par exemple avec Chlorella et Spiruline ou Wakamé.

    Aliments riches en magnésium

    Intervenant dans la production d’énergie au niveau cellulaire, le magnésium est un sel minéral essentiel au bon fonctionnement de l’organisme. D’ailleurs, les premiers signes d’une carence en magnésium sont une fatigue persistante, des maux de tête, des maux de ventre et, évidemment, des crampes.

    Les aliments les plus riches en magnésium sont les suivants :

    • les légumes verts 

    • la levure de bière

    • les céréales complètes

    • les oléagineux

    • les légumes secs

    • le chocolat

    • les eaux minérales riches en magnésium

    Et bien sûr, il est possible de subvenir à ses besoins en magnésium avec des compléments alimentaires tels que Magnésium Marin + Vitamine B6 ou Magnésium marin.

    Pour conclure, une alimentation riche, équilibrée et bien associée faisant la part belle à tous les types d’aliments – légumes, fruits frais, céréales complètes, légumineuses, oléagineux, viandes, poissons, etc. est essentielle pour être en forme et moins ressentir la fatigue. En plus de ça, vous pouvez miser sur des compléments alimentaires qui vous aideront à retrouver toute votre vitalité.

    Mais alors, me direz-vous, si malgré tout vous tombez malade.

    Qu'est-ce que la maladie ?

    Face à la maladie, deux attitudes sont possibles:

    • D’un côté se dire que c’est le total fruit du hasard, la faute à pas de chance, pourtant le hasard n'existe pas…

    • De l’autre se poser la question de son origine et de ce que vous auriez pu mettre en place pour l’éviter.

    En effet, lorsque nous observons le langage populaire, celui-ci nous révèle que nous envisageons la maladie comme une sorte de fatalité. Un certain nombre d’expressions viennent d’ailleurs l’attester comme par exemple « tomber malade », « attraper un virus » ou encore « être frappé par la maladie ». Vous considérez probablement que c’est la maladie qui vous agresse et fait de vous des victimes innocentes. Serait-ce uniquement de la malchance? Je n'y ai jamais cru, cela serait tentant pourtant. La facilité serait d'attendre la maladie arriver et de soigner les symptômes. Je n'ai jamais plié devant la facilité.

    C'est donc surement la faute à certains dysfonctionnements. Seriez-vous donc totalement dépendants de micro-organismes extérieurs ?

    Le sort s’acharnerait-il contre vous ? L’hérédité serait-elle aussi un facteur inéluctable ? Et si au contraire vous y aviez une part de responsabilité ? Et si votre mode de vie y était pour quelque chose, hérédité ou pas…

    La maladie c'est un style de vie

    HIPPOCRATE, père de la médecine disait déjà en 400 ans avant JC : « Si tu es malade, recherche d’abord ce que tu as fait pour le devenir. » Il nous a transmis une façon différente d’appréhender la maladie, malheureusement souvent occultée par la médecine moderne.

    Nous observons que dans de nombreux cas la maladie est le résultat d’un non-respect des lois naturelles qui entraine des dysfonctionnements au sein de notre organisme.

    La maladie montre le plus souvent un encrassement du corps et cherche ainsi à se débarrasser d’un trop plein de déchets. Il est donc important d’identifier les causes de ce mauvais fonctionnement afin de modifier vos divers comportements, qu’ils soient alimentaires, physiques ou psychiques. C’est ainsi que l’hygiène de vie globale est au cœur des valeurs de la naturopathie.

    Quels sont ces déchets qui ne devraient pas se trouver dans l’organisme et qui lorsqu’ils sont en excès mènent à la maladie ?

    Ils sont un certain nombre et de natures différentes. Il y en a certains sur lesquels il reste compliqué d’intervenir, comme les divers polluants issus de la terre, de l’air et de l’eau.

    Cependant, nous avons le choix de devenir acteur de notre santé et de réduire, voire de supprimer un certain nombre de substances nocives, comme par exemple les additifs alimentaires, un excès de tabac ou d’alcool ou encore de médicaments, être très attentifs aux associations alimentaires. A vous de prendre la responsabilité de ce que vous ingérez. 

    Mettre un masque sur la bouche n'évitera pas le microbe ou le virus de vous parler. Par contre il risque de vous rendre muet devant l'adversité.

    Voici quelques exemples

    L’excès de sucre est à l’origine du diabète de type II. Hors, le diabète n'est pas une fatalité. Je vous suggère la lecture de ces articles:

    Diabète : des plantes pour dominer les effets du sucreBerbérine: Le diabète n'est pas une fatalitéDiabète type 2: Berbérine, arrêtez de vous faire sucrer !Diabète et pancréatite.

    Les acides gras saturés comme la charcuterie, les frites, les produits gras transformés… se transforment au sein de l’organisme en « mauvais » cholestérol et en triglycérides, ces derniers vont aller encrasser nos artères, les détériorer puis les boucher, amenant progressivement aux pathologies cardio-vasculaires.

    Une alimentation pro-inflammatoire entraînera la production d’acides et de cristaux qui enflammeront les articulations et conduiront aux maladies rhumatismales.

    Une consommation excessive de produits laitiers entrainera la production de mucus, de colles qui génèreront des maladies de la sphère ORL.

    Dans un article, j'avais évoqué en détail les colles, les cristaux, les déchets et les toxines: Comment rester en bonne santé ?

    Une alimentation industrielle apportera son lot de substances nocives, pesticides, conservateurs, hormones, herbicides et autres.

    Et puis, il y a tous ces médicaments que vous consommez en excès de vous-même et parfois sans avis médical, que ce soit des anti-inflammatoires, somnifères ou autres antidouleurs. Votre corps ne possède pas la capacité de les absorber en masse, ces substances l’agressent petit à petit, entrainent de l’inflammation et finissent par entrainer la maladie.

    Il est important d’écouter ce que la maladie vous dit et d’en comprendre la cause. En effet, si elle n’est pas comprise, elle pourra évoluer vers une baisse d’énergie vitale, un trop plein de toxines, une inflammation et pourra aller jusqu’à la cancérisation. Il est donc capital de comprendre ce qui se cache derrière les maux. N'oubliez pas que la naturopathie est une démarche de l'intelligence. Votre naturopathe saura vous expliquer en détail ce que la médecine allopathique met tant de mal à vous cacher.

    La maladie, c’est également l’expression de mots qui n’ont pas été verbalisés et qui vont évoluer en maux. Ainsi la « maladie » peut devenir le « mal-à-dit ». En effet, lorsqu’une émotion, une blessure ou une inquiétude n’a pas été exprimée et qu’elle est restée confinée dans votre corps, celui-ci va chercher à l’exprimer par des maux. C’est la solution que l’organisme a mis en place pour s’adapter. L'article Comment se faire une maladie! pourra vous éclairer sur le sujet.

    Ces maux vont toucher la partie du corps dont la fonction correspond le plus au trouble en question.

    Par exemple la gorge pourra être touchée s’il y a une difficulté à s’exprimer et l’estomac quand la capacité à digérer une émotion s’est avérée difficile. Une crise de foie pourra exprimer de la colère ou de la rancune et des douleurs cervicales une certaine rigidité au niveau du comportement. Les reins sont le foyer de la peur, les intestins symbolisent l'anxiété et les angoisses, la fameuse boule au ventre. Quant à la rate, elle est le siège de la rumination et des pensées excessives.

    On comprend donc que la maladie est là pour vous faire progresser, vous inciter à vous remettre en question et à vous apporter des réponses. Elle se manifeste pour vous maintenir en vie, aussi curieux que cela puisse paraitre. En ce sens elle peut être positive, dans la mesure où vous en comprenez ses intentions. Elle vous permet ainsi d’avancer, de vous remettre en question et de faire évoluer vos agissements.

  • Berbérine: Le diabète n'est pas une fatalité

    • Par vogot
    • Le 09/10/2020

    Comme je l'écrivais dans l'article Berbérine, des études récentes démontrent que la berbérine est un candidat de rêve au traitement du diabète. Elle présente des effets anti-hyperglycémiants et anti-hyperlipidémiques remarquables tout en influençant positivement le poids. La seule raison qui explique pourquoi elle n’est pas encore connue de tous c’est que son mécanisme d’action précis échappait toujours à la recherche, mais des avancées récentes en ce domaine ont été faites. En naturopathie, voici ce que l'on sait depuis longtemps.

    Nouvelle arme anti-âge, la berbérine est une substance d'origine végétale qui aiderait à améliorer la sensibilité à l’insuline et à faciliter le transport du glucose dans les cellules de l’organisme. Elle contribuerait ainsi à abaisser très efficacement la glycémie et à augmenter la longévité...

    Dans cet autre article, Diabète type 2: Berbérine, arrêtez de vous faire sucrer !, je vous révélais qu'une grande étude sur les effets des médicaments contre le diabète a dû être interrompue brutalement parce que les scientifiques se sont aperçus que les patients diabétiques qui prenaient le plus de médicaments avaient le plus fort risque d’infarctus, d’accident cardiovasculaire et de mort par maladie cardiaque !

    Contrairement à ce que l'on voudrait vous faire croire, et comme c'est souvent le cas dans les expertises, les contradictions sont nombreuses, la berbérine n'agit pas comme un médicament tant qu'elle est prise à des doses inférieures à 400 mg en principes actifs.

    Les uns disent que la berbérine a une action pharmacologique, réelle, importante et diverse. Elle a des effets établis sur le système nerveux central (anticonvulsion, antidouleur), sur le système cardiaque (antihypertenseur) et réduit le taux de certains lipides dans le sang. Elle agit particulièrement sur le métabolisme avec un effet hypoglycémiant (qui fait baisser le taux de sucre dans le sang). Les vendeurs de ces compléments alimentaires promeuvent leurs produits avec des mentions telles que « Maintien d’une glycémie normale » ou « Zéro sucres » voire en les recommandant comme traitement antidiabète.

    Ce serait ennuyeux, d'après eux, à double titre. D’une part ce genre d’allégations santé n’a pas été autorisé. D’autre part elles masquent une réalité autre : en fait, la berbérine ne maintient pas la glycémie (effet physiologique) mais elle la fait baisser (effet thérapeutique), comme plusieurs études cliniques l’ont démontré. La nuance peut sembler subtile mais c’est précisément ce qui fait la différence entre un aliment et un médicament.

    D'autres études sérieuses démontreraient qu'en régulant une protéine appelée AMPK qui à son tour régule le métabolisme énergétique, la berbérine jouerait un rôle primordial dans certaines pathologies métaboliques comme le diabète, l’insulino-résistance, l’obésité ou les complications liées au diabète. Nous y reviendrons...

    Les quatre atouts principaux de la berbérine :

    • abaissement notable de la glycémie

    • réduction des niveaux d’hémoglobine glyquée

    • rééquilibrage des taux circulants d’insuline

    • baisse des triglycérides, du LDL-cholestérol et du cholestérol total sanguins

    Les études les plus représentatives portent d’ailleurs sur l’efficacité de la berbérine permettant de se rapprocher de celle de la metformine, substance très utilisée en thérapeutique pour le traitement du diabète de type 2 et du surpoids lié au métabolisme du glucose.

    Alors qui croire ? Comme je le dis souvent, c'est vous et vous seul-e qui avez la réponse. Faites vous une idée PERSONNELLE en essayant, en utilisant, bien entendu, avec l'aide d'un praticien de santé ouvert d'esprit, qui, après anamnèse saura vous guider efficacement.

    Mais alors, la berbérine, c'est quoi ?

    Les médecines chinoises et ayurvédiques utilisent de nombreuses plantes encore méconnues de la médecine occidentale. Parmi elles, la Berberis vulgaris, encore nommée épine-vinette, contient en ses baies un alcaloïde végétal puissant : la berbérine.

    Cette substance se retrouve également dans d’autres plantes : Coptis chinensis, Berberis aquifolium et aristata, Hydrastis canadensis. Elle est employée traditionnellement depuis plus de 2 500 ans pour aider à soutenir l'organisme ou encore à calmer les troubles intestinaux.

    Mais depuis une décennie, les chercheurs lui portent un intérêt croissant pour ses effets sur les problèmes métaboliques et cardiovasculaires, en constante augmentation dans les sociétés occidentales, et sur son rôle crucial dans l’activation d’une enzyme clé du métabolisme : l’AMPK.

    Son mécanisme d'action relève essentiellement de l’activation de l’AMPK

    L’AMPK (Adenosine Monophosphate activated Protein Kinase) est une enzyme ubiquitaire fondamentale, qui joue un rôle dans l'homéostasie énergétique cellulaire. L’activation de l'AMPK a principalement pour effet :

    • de stimuler l’oxydation des acides gras hépatiques et la cétogenèse ;

    • d’inhiber la synthèse du cholestérol, la lipogénèse (formation de graisses) et la synthèse des triglycérides ;

    • de stimuler l'oxydation des acides gras dans les muscles squelettiques et l’absorption du glucose par les muscles ;

    • de moduler la sécrétion d'insuline par les cellules bêta du pancréas.

    L’AMPK est exprimée dans un certain nombre de tissus, y compris le foie, le cerveau et les muscles squelettiques, où elle agit comme un « interrupteur général métabolique » qui régule plusieurs systèmes intracellulaires, y compris l'absorption cellulaire du glucose, la bêta-oxydation des acides gras et la biogenèse du transporteur de glucose 4 (GLUT-4).

    L’AMPK : cette enzyme cellulaire qui favorise la longévité et aide à réduire le stockage des graisses

    Cette enzyme participe donc à la normalisation du métabolisme énergétique, à la régulation de la prise alimentaire et à la sensibilité des tissus. Elle possède ainsi un rôle clé dans la gestion de certains troubles métaboliques.

    Avec les années, l’activation de l’AMPK cellulaire diminue, entraînant entre autre un gain de poids - puisque c’est elle qui détermine la composition corporelle en graisses – et prédispose donc aux maladies qui lui sont liées. La plupart des humains des sociétés occidentales souffrent aujourd'hui d’une consommation excessive chronique de calories, perturbant des fonctions vitales comme la bonne absorption du glucose et des graisses sanguines, une accumulation de déchets cellulaires et une altération des gènes de longévité.

    Cela se traduit par un gain de poids non désiré, des troubles de la glycémie, des décès prématurés, etc. Peu de personnes étant capables de s’astreindre à une restriction calorique, les scientifiques ont heureusement identifié cette enzyme cellulaire, l’AMPK, qui lorsqu'elle est activée, mime les effets bénéfiques observés pendant une restriction calorique, y compris la perte de graisse corporelle excédentaire.

    Des recherches approfondies montrent qu'en augmentant l'activation de l'AMPK, bon nombre des facteurs du vieillissement peuvent être réduits, permettant aux cellules de retrouver leur vitalité juvénile.

    En recherche préclinique, le renforcement de l’activité de l'AMPK a été associé à :

    • une augmentation de 20 à 30 % de la durée de vie

    • une réduction du stockage des graisses (celles du ventre étant particulièrement dangereuses)

    • une augmentation de la sensibilité à l'insuline

    • la réduction du cholestérol et des triglycérides

    • une meilleure activation de l’enzyme SIRT1 (à la manière du resvératrol), etc.

    Berbérine et prostate

    Depuis quelques temps, les recherches scientifiques ont rajouté une nouvelle corde à son arc:  dans le traitement du syndrome des ovaires polykystiques. Les études ont indiqué un réel bénéfice de la berbérine sur le niveau d’androgènes et de testostérone, améliorant la santé et la fertilité des femmes malades. Autre argument de taille en faveur de notre plante surdouée, sa faculté à ralentir la progression du cancer de la prostate par son action bénéfique sur les récepteurs à la testostérone. Cette action spécifique sur les récepteurs permet d’obtenir un effet thérapeutique sans faire chuter les taux de cette hormone, déjà souvent trop basse avec l’âge.

    Effet sur la santé des femmes

    Le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) est une affection hormonale qui entraîne des difficultés de reproduction. Elle concerne environ 10 % des femmes et représente la première cause d’infertilité féminine. La metformine est un traitement communément administré afin de rétablir des rapports hormonaux corrects.

    Plusieurs études randomisées en double aveugle ont mis en évidence une plus grande efficacité suite à la prise régulière de berbérine, notamment dans le cadre de la procréation médicalement assistée. Elle présente en outre moins d’effets secondaires que la metformine.

    C’est aussi lors de la période délicate qu’est la ménopause que la berbérine se fait utile. Elle améliore le profil lipidique comme on l’a déjà constaté, mais elle apaise aussi les sautes d’humeur.‌

    Elle serait aussi une alternative thérapeutique d’avenir pour l’ostéoporose, cette affection qui fragilise les os, fréquente lors de la ménopause. Cette molécule équilibre l’activité des ostéoclastes et des ostéoblastes, des cellules qui respectivement détruisent et reconstruisent le capital osseux.

    Comment la berbérine contribuerait à réduire la glycémie (entre autres...)

    La berbérine, aux propriétés traditionnellement reconnues au niveau immunitaire et intestinal, apparaît comme un excellent supplément nutritionnel anti-âge, très facile d'emploi, relativement peu coûteux et parfaitement toléré. Elle est disponible sous la forme de complément alimentaire (par exemple le complément Berberine).

    La berbérine aiderait à induire, comme la restriction calorique, un stress minimal modéré au niveau cellulaire, favorable sur le long terme. En effet, quand une cellule subit un stress ponctuel, elle synthétise l’AMPK qui prévient ou répare les dégâts cellulaires en priorité, mettant de côté la synthèse de protéines, lipides ou glucides qui nécessitent beaucoup d’énergie. Ainsi, l’énergie disponible est en priorité affectée aux processus de prévention et de réparation cellulaires au détriment des autres fonctions accessoires qui sont mises au ralenti. Ce passage en « mode survie » oblige les cellules à retarder leurs fonctions non essentielles et à orienter les ressources vers la protection et la réparation.

    En aidant à activer l’AMPK, la berbérine pourrait donc agir à plusieurs niveaux :

    • en augmentant la production de GLUT4, un transporteur de glucose, qui ne se rencontre que dans les muscles et les cellules graisseuses, et en améliorant la sensibilité à l’insuline, elle faciliterait le transport du glucose intracellulaire, aidant ainsi l’organisme à mieux utiliser à la fois le glucose et l'insuline, et à abaisser la glycémie et l'hémoglobine glyquée (HbA1c) ;

    • en stimulant le métabolisme des acides gras dans les mitochondries, elle aiderait à réduire les niveaux sanguins des lipides circulants : triglycérides et LDL-cholestérol ;

    • en augmentant la combustion des graisses, elle contribuerait à la diminution du poids corporel ;

    • elle pourrait également favoriser une augmentation de la biogenèse mitochondriale et une meilleure évacuation des déchets de l’organisme (protéines non fonctionnelles par exemple) ;

    • en mimant la restriction calorique, elle prolongerait enfin la durée de vie de 20 à 30 %.

    La berbérine pourrait aussi imiter l’action de l’insuline

    La berbérine semble aussi imiter l'action de l'insuline en augmentant la capacité d'absorption du glucose par les adipocytes 3T3-L1 (cellules graisseuses) et les myocytes L6 (cellules musculaires) d'une manière indépendante de l'insuline. La berbérine aiderait à inhiber l'activité de la protéine tyrosine phosphatase 1B (un important régulateur négatif de signalisation de l'insuline et de la leptine in vivo).

    Elle aiderait également à augmenter la phosphorylation dans les adipocytes 3T3-L1. Chez les souris souffrant de troubles de la glycémie, elle contribuerait à réduire l'hyperglycémie et à améliorer la tolérance au glucose.

    La berbérine aiderait à lutter contre le surpoids

    L'obésité est une cause majeure du syndrome métabolique et est due à une augmentation du nombre et de la taille des adipocytes. Mais si la différenciation et la prolifération des adipocytes sont inhibées, alors le syndrome métabolique peut être traité et prévenu. Une nouvelle étude a examiné les effets de préparations de plantes traditionnelles chinoises sur la différenciation des pré-adipocytes 3T3-L1 à la recherche d'un médicament «anti-obésité».

    Parmi ces plantes, deux d’entre elles, le Coptidis rhizome et le Phellodendri cortex, contenant tous deux de la berbérine, ont montré une inhibition de la différenciation des adipocytes. En fait, la berbérine inhiberait l'ARNm et l'expression de la protéine du récepteur PPARy aussi bien que le C/EBPα (nécessaire à la fois pour l'adipogenèse, à savoir la création de cellules de graisse, et le fonctionnement normal des adipocytes) et elle inhiberait l'accumulation de lipides dans les adipocytes.

    Ces résultats suggèrent que la berbérine pourrait réduire la taille et le nombre des cellules graisseuses et ainsi posséder des effets «anti-obésité».

    Elle contribuerait à améliorer la mémoire

    Selon une récente étude effectuée chez les rats, la prise de berbérine serait efficace pour aider à améliorer la mémoire. Des recherches effectuées en Inde signalent que la berbérine inhibe l’activité de la cholinestérase et augmente la libération de glucagon-like peptide (GLP-1).

    La cholinestérase est l’enzyme qui décompose l'acétylcholine, un neurotransmetteur crucial pour la mémoire et la concentration. Le GLP-1, joue quant à lui un rôle essentiel dans le dysfonctionnement cognitif, l'apprentissage, et la neuroprotection. Lors de cette étude, la peroxydation lipidique, les niveaux de glutathion et l'activité de la cholinestérase ont été évalués dans le cortex cérébral et l'hippocampe. 30 jours après l'induction de troubles glycémiques, les rats ont montré un déficit sévère dans l'apprentissage et la mémoire, associé à une peroxydation lipidique accrue, une diminution du glutathion réduit et une élévation de l’activité de la cholinestérase.

    En revanche, une fois traités avec la berbérine, les rats ont augmenté leurs performances cognitives, réduit les hyperglycémies, le stress oxydatif et l'activité de la cholinestérase. Elle bloque l’activité de l’acétylcholinestérase, une enzyme qui empêche la transmission des messages nerveux. Un effet optimisé par les propriétés antioxydantes de l'alcaloïde.

    La berbérine est aussi porteuse de promesses en termes de protection du système nerveux. L’une de ses cibles thérapeutiques est la démence sénile, incluant la maladie d’Alzheimer.

    Elle protège notamment les neurones en empêchant la formation des plaques amyloïdes néfastes. Ses côtés anti-inflammatoires, hypolipémiant et hypoglycémiant permettent de réduire naturellement le risque de développer la maladie d’Alzheimer.

    C’est aussi le cas pour la maladie de Parkinson. Chez des souris, la berbérine diminue la mort des cellules nerveuses dopaminergiques, essentiels pour le contrôle des mouvements du corps. Des résultats à prendre avec précautions, le modèle de souris utilisé n’étant pas transposable de façon sûre à tous les mammifères pour cette pathologie.

    Enfin, cette dernière aurait un rôle protecteur vis-à-vis de la dépression, comme le suggèrent des études conduites sur des rongeurs.

    Plusieurs études ont été menées in vitro sur des lignées cellulaires de cancer (sein, foie, poumon, prostate…), afin de comprendre les mécanismes anti-tumoraux de la berbérine. Celle-ci a la capacité de bloquer le cycle cellulaire des cellules tumorales et empêche leur prolifération.

    Via son action sur l’AMPK ainsi que sa stimulation de la protéine P53, elle induit également l’apoptose, ou suicide des cellules cancéreuses. La berbérine inhibe aussi la formation de métastases en bloquant la réalisation des métalloprotéinases, qui en sont à l’origine, en partie. Elle bloque en outre l’angiogénèse, c’est-à-dire la formation des vaisseaux qui alimentent les tumeurs formées. 

    Enfin, elle a montré son efficacité en association avec la radiothérapie sur des cellules de cancer du foie.

    La posologie efficace

    D’après les recherches effectuées sur la berbérine, la posologie moyenne recommandée est d'environ 50 à 100 mg (en principes actifs) par jour, soit 1500 à 2500 mg (en composition totale) répartis en plusieurs prises suivant les formulations, avant les trois repas principaux.

    Pour en ressentir pleinement les effets, il est souhaitable d’effectuer une cure de trois mois minimum, puisque son action optimale s’observe après deux semaines de prise régulière. Mis à part quelques utilisateurs ayant noté une légère constipation temporaire en tout début de traitement ou des effets indésirables gastro-intestinaux transitoires, la berbérine est totalement dénuée d’effets secondaires, certifier le contraire est absolument faux.

    Démarrer une prise de berbérine pourrait donc vous aider à lutter :

    • contre le vieillissement

    • contre les troubles liés à la glycémie

    • contre les facteurs de risques des problèmes cardiovasculaires (LDL-cholestérol et triglycérides élevés)

    • et contre le surpoids abdominal

    Veillez à opter pour un complément de berbérine hautement qualitatif, comme le supplément Berberine.

    Toutefois, il existe quelques contre-indications

    Il recommandé de ne consommer que de la berbérine purifiée, d’une part. D’autre part, au vu de ses effets thérapeutiques puissants, il est fortement déconseillé d’en prendre si vous êtes sous traitement :

    • antidiabétique

    • anticoagulant

    • antihypertenseur artériel

    • sédatif (benzodiazépines, fentanyl…) 

    • immunosuppresseur (cyclosporines)

    Tout traitement ciblant les cytochromes P450 doit également empêcher la prise de cet alcaloïde. En effet, cette association représente un danger: la berbérine peut supprimer ou accélérer les effets des médicaments avec lesquels elle interagit. Aucun des deux cas n’est souhaitable.

    Usage déconseillé également aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants et adolescents.

    Il est donc recommandé de consulter un professionnel de santé avant toute prise de berbérine. Un naturopathe peut aussi vous aiguiller quant à vos besoins en compléments alimentaires. À consommer dans le cadre d'une alimentation variée, respectueuse des associations alimentaires et d'un mode de vie sain.

  • Autolyse et jeûnes thérapeutiques, l'éco-recylage

    • Par vogot
    • Le 08/09/2020

    Je dois vous avouer que l'éducation nationale n'a pas laisser de bons souvenirs dans ma mémoire, car sûrement inadaptée à mon cas. Mais, malgré tout certains professeurs, en cours de biologie, ont implanté dans mon cerveau le mot phagocytose, ou plus précisément autophagie (du grec αυτο : « soi-même », et φαγειν « manger »), qui n'est rien d'autre qu'une auto-phagocytose. Six mois de grec ancien et sept ans de latin ont laissé des traces. Ce terme est à rapprocher d'un autre terme familier que l'on utilise en naturopathie: Autolyse.

    Qu'est-ce que l'autolyse?

    L’autolyse (ou autophagie) permet aux cellules d’éliminer des particules ou substances indésirables qui ont pu pénétrer dans les cellules : virus, bactéries, toxines, protéines dégénérées… Ainsi, elle est impliquée dans des maladies infectieuses mais aussi des troubles neurodégénératifs, le cancer, etc… Elle améliore notre système immunitaire, réduit l’inflammation et protège notre système cardiovasculaire, parmi bien d’autres effets bénéfiques.

    Littéralement, ce mot signifie que nos cellules se «mangent elles-mêmes». En fait, elles disloquent en elles des particules usées ou étrangères (grâce à des enzymes) pour les utiliser éventuellement plus tard.

    Dans certains cas, elles peuvent «faire du neuf avec du vieux» et recycler des protéines dégradées en nouveaux composants cellulaires. Elles peuvent aussi en tirer de l’énergie, comme nous le verrons.

    Cette fonction existe en chacune de nos cellules. En fait, ce processus de nettoyage et de réparation se fait naturellement, de manière cyclique, pendant les phases où la cellule est en repos relatif, mais elle aurait tendance à devenir moins active avec l’avancée en âge.

    Autolyse sans affections

    Chaque jour, sur les millions de réactions qui se produisent dans nos cellules, certaines ont des «ratés» et produisent des composants anormaux ou trop usagés. Lors de l’autophagie de ces composants détériorés, une sorte de «recyclage des pièces défectueuses» de la cellule se fait. Ces composants peuvent être classés parmi nos fameuses toxines qui, avec le temps, «encrassent» notre corps.

    L’autophagie est aussi décrite comme une source alternative d’énergie pour la cellule, mise en œuvre lors de certains stress comme le jeûne, la baisse du sucre dans le sang, les efforts intenses, ou le manque d’oxygène… En clair, pendant ces périodes de stress, la cellule génère de l’énergie en «brûlant» ses déchets.

    Recyclage et auto-réparation

    Parmi les composants importants de la cellule, vous avez peut-être entendu parler des mitochondries, ces «petites chaudières» qui brûlent oxygène et nutriments pour produire l’énergie de votre corps.

    Étant le siège de fortes réactions oxydantes, leur mauvais fonctionnement ou leur détérioration est très préjudiciable à notre santé. En effet, des radicaux libres peuvent alors être produits en excès et abîmer à leur tour d’autres éléments de la cellule, voire son ADN (qui contient nos gênes) puis sortir de la cellule pour attaquer d’autres tissus.

    Ces réactions d’oxydation se poursuivent jusqu’à ce que notre système antioxydant les neutralise. Des études ont montré des corrélations entre ce phénomène et l’accélération du vieillissement, le cancer et des maladies dégénératives.

    Ainsi, l’autophagie peut apparaître comme le système anti-âge de notre corps. Ceci dit, n’oublions pas qu’il s’agit d’un phénomène normal et naturel, comme d’autres mécanismes de défense et de réparation de notre corps et pas d’un remède miracle.

    L’autophagie a tendance à se réduire avec l’âge et surtout avec notre mauvaise hygiène de vie, laissant ainsi s’installer les maladies dégénératives.

    La vraie découverte, c’est que l’on peut agir pour la réveiller et utiliser ce fabuleux outil, même en âge avancé.

    Et cerise sur le gâteau, l’autophagie induite lors d’un jeûne est accompagnée d’une production augmentée de cellules souches dans le corps, dont on sait qu’elles aident à régénérer les tissus et organes.

    Comment stimuler l’autophagie dans nos cellules ?

    Les diètes

    Bien que le terme diète caractérise tous les régimes alimentaires ayant un but hygiénique ou thérapeutique, il est le plus souvent utilisé pour les régimes restrictifs, ceux dans lesquels on prive le malade de certains aliments particuliers.

    Le jeûne complet et restrictif est sans conteste le régime le plus sévère puisqu’il consiste à ne plus absorber aucune nourriture ou boisson, excepté de l’eau. Viennent ensuite les mono-diètes, dans lesquels un seul (mono) aliment est autorisé.

    Il existe encore beaucoup d’autres régimes diététiques dans lesquelles les restrictions sont moins sévères que celles des jeûnes et des mono-diètes, mais dont l’éventail des aliments à consommer est cependant plus restreint que dans une alimentation normale (régimes hypocaloriques, sans viande, etc.).

    Les diètes sont utilisées pour leurs vertus curatives. De nombreuses maladies peuvent être guéries par des diètes bien choisies. Certains malades se sont même guéris de maladies graves par ce moyen. Le fait est assez connu, mais ce qui l’est moins ce sont les raisons pour lesquelles les diètes sont efficaces.

    Le jeûne intermittent et l'autolyse

    L’absence de nourriture entraîne une baisse de l’insuline et une élévation de l’hormone glucagon qui active l’autophagie.

    Le glucagon évolue en principe à l’inverse de l’insuline. L’autophagie est ainsi activée de façon intense avec 24 à 48 heures de jeûne mais elle pourrait déjà augmenter dès 16h sans nourriture. Cette activation serait d’autant plus rapide que le sujet aurait une alimentation à faible teneur glucidique pendant les autres jours.

    Le jeûne n’étant pas facile à suivre longtemps, il y a de plus en plus d’adeptes de jeunes courts répétés ou jeûnes intermittents qui fonctionnent bien aussi, d’après les études. D’ailleurs, il n’est pas dit qu’activer son autophagie en permanence soit très bon et certains articles scientifiques en ont évoqué des dangers. Certains patients se sont mis en jeûnes intermittents, bien sur c'est un concept assez difficile à suivre, mais les résultats sont bien là, et une perte de poids rapide s'ensuit. C'est parfois le résultat recherché.

    N'oubliez jamais les associations alimentaires. Manger seulement équilibré tient des croyances ancestrales, les associations alimentaires sont essentielles à la qualité de votre énergie vitale.

    Activant l’autophagie de façon cyclique, les jeunes intermittents sont, le plus souvent :

    • des jeûnes de 16 heures (16/8) en sautant soit le petit déjeuner, soit le repas du midi et en mangeant assez léger au repas précédant le jeûne, afin que la digestion soit la plus courte possible (ceci pourrait se faire aisément 1 à 3 fois par semaine, ou plus),

    • faire un seul repas dans la journée (c’est la diète dite «du guerrier», 20h de jeûne et 4h pour s’alimenter),

    • des jeûnes d’une journée (6:1 ou 5:2) : 1 ou 2 fois par semaine, etc…

    La durée et la répétition de ces jeûnes devraient s’adapter à chaque situation et à chaque personne selon sa constitution, comme toujours. Certaines personnes très fragiles ne devraient les mettre en pratique que sous avis naturopathique.

    Processus curatif

    Les enzymes peuvent être comparés à des «petits ouvriers» effectuant les transformations biochimiques dans le corps. Ils ne sont donc pas seulement actifs pendant les diètes, mais en tout temps. Leur travail consiste, soit à assembler des substances simples pour en faire une complexe, soit à diviser une substance complexe en ses constituants simples. Les enzymes ont donc aussi pour rôle de diviser les protéines en acides aminés, le glycogène en glucose, etc. Il existe de nombreuses enzymes différents, chacun spécialisé dans un travail précis.

    Les capacités de transformation que possèdent les enzymes se manifestent aussi bien sur des tissus sains que sur des tissus pathologiques. Les enzymes dégradent donc aussi bien des réserves saines que celles bouchant les vaisseaux sanguins, les protéines des muscles que les protéines d’une cellule cancéreuse, les minéraux de tissus osseux que ceux d’une excroissance kystique.

    Heureusement, l’autolyse n’attaque pas indifféremment l’ensemble des tissus, ravageant tout devant elle. Les personnes qui ont pratiqué de nombreuses diètes ont pu constater que les tissus les moins importants étaient auto-lysés avant ceux qui revêtaient une importance plus grande. Le fait a été confirmé par les études et recherches des physiologistes.

    Au cours de la diète, les tissus les plus vitaux de l’organisme reçoivent les substances nutritives qui leur sont nécessaires grâce à l’autolyse des tissus moins importants. Par tissus moins importants, il ne faut pas seulement comprendre muscles, cheveux, ongles, etc. par rapport au cerveau, cœur et système nerveux. Doivent aussi être comptés comme tissus «moins importants» les tumeurs, les goitres, les abcès, les excroissances, … ainsi que les toxines qui imprègnent les tissus et congestionnent les organes (colles dans les bronches, cristaux bloquant les articulations).

    Pendant les diètes, l’autolyse des toxines saturant le terrain s’effectue parallèlement à l’autolyse des tissus morbides. Ainsi, suivant la durée de la diète, non seulement la partie malade est enlevée, mais le terrain qui a permis son éclosion est aussi assaini.

    Les autres stress cellulaires activateurs de l’autophagie

    Jeûner est certainement l’activateur le plus puissant en privant la cellule de nutriments, mais d’autres situations de stress cellulaire peuvent aussi avoir cet effet stimulant. S’ils restent raisonnables, ils induisent un stress modéré pour le corps qui, en s’y adaptant, verra de nombreuses fonctions s’améliorer dont l’autophagie.

    Voici une liste des activateurs les plus connus :

    • L‘état de cétose par privation de glucides : lorsque nos cellules n’ont plus de glucose à brûler, elles utilisent les graisses pour faire de l’énergie, et fabriquent alors des corps cétoniques.

    • Un régime très hypocalorique et pauvre en protéines comme celui imitant le jeûne. Attention: Ne jamais suivre de régime hyperprotéiné, je vous en avais expliqué les dangers dans l'article "Le pauvre bilan des régimes célèbres".

    • L’activité physique et le sport : les exercices de haute intensité seraient les plus performants, et demandent seulement 30 mn pour commencer à être efficaces

    • L’exposition à la chaleur forte (comme le sauna)

    • L’exposition au froid intense

    • La privation momentanée d’oxygène pour la cellule, favorise également l’autophagie.

    Nous avons ici le fameux phénomène d’hormèse: un organisme vivant qui reçoit un stress suffisamment fort pour le faire réagir mais pas trop, pour qu’il s’en remette, va réagir en se renforçant et en augmentant ses fonctions de défense. L’autophagie fait partie de ces dernières.

    Autolyse efficace sur les kystes, tumeurs, mastoses, goitres, abcès, fibromes

    Ces maladies sont principalement dues à un dérèglement hormonal. Or le jeûne permet justement, par un nettoyage de la lymphe et des tissus, un rééquilibrage naturel des productions d’hormones.

    Lors du jeûne, il y a autolyse des tissus dans le sens inverse de leur importance pour le corps. Ainsi les premiers tissus utilisés pour nourrir les cellules sont les tissus inutiles et notamment les tumeurs, kystes, mastoses…

    Durant un jeûne, les tissus vitaux ou fonctionnels de l’organisme soumis au jeûne se nourrissent des réserves emmagasinées dans le corps. Ces réserves sont stockées sous forme de substances assez complexes, telles que le sucre (glycogène), les protéines, la graisse, etc. Avant de pouvoir passer dans le sang et être assimilées par les cellules, elles doivent être digérées.

    L’autolyse est courante dans la nature. Le têtard jeûne et autolyse sa queue pour fabriquer ses pattes. L’oignon de jacinthe dans un vase d’eau autolyse ses réserves pour fabriquer ses feuilles et fleurs.

    Il est intéressant de noter d’une part que l’autolyse s’étend également aux tissus malades, tel que tumeurs, kystes, mastoses, dépôts, écoulements, etc. et d’autre part que l’autolyse est dirigée avec une intelligence remarquable en commençant d’abord par les tissus malades, abîmés et inutiles pour le corps afin de continuer à nourrir les parties les plus essentielles et les plus vitales. En fait, c’est un recyclage interne des tissus inutiles pour le fonctionnement des organes vitaux.

    Rappels fondamentaux

    Ne jamais consommer les protéines le soir. 

    Ne jamais croiser au cours d'un même repas, protéines et amidons.

    Consommer toujours les fruits en dehors des repas.

    Mise à jour éliminatoire

    Les apports alimentaires étant en grande partie supprimés pendant les jeûnes ou diètes, le tube digestif est donc pratiquement au repos. Beaucoup d’énergies peuvent ainsi être économisées; les digestions représentent en effet un très grand travail pour l’organisme.

    Les énergies digestives économisées peuvent alors être dirigées vers d’autres tâches. Après les digestions, la deuxième grande tâche de l’organisme est d’éliminer les toxines dues en grande partie à la putréfaction, suite aux mauvaises combinaisons alimentaires, pour se préserver de l’empoisonnement. De manière générale, ce travail n’est jamais effectué de façon suffisante, justement parce que le gros des énergies est utilisé au pôle digestif. La conséquence en est que les toxines s’accumulent alors progressivement dans le corps, dégradant le terrain et préparant le lit des maladies futures.

    Avec les jeûnes intermittents par exemple, c’est l’inverse qui a lieu. Le corps a subitement beaucoup plus de forces à disposition pour les émonctoires.

    • Le foie filtre plus activement le sang, neutralise les déchets et poisons, et les rejette dans la bile.

    • Les intestins désassimilent par toute l’étendue de leur surface (600 m2). La langue blanche et chargée qui apparaît au cours des jeûnes thérapeutiques témoigne, au niveau supérieur et seul visible, de cette désassimilation du tube digestif. Les quantités de matières ainsi rejetées hors du corps vers l’émonctoire intestinal sont telles que, plusieurs semaines après le début d’un jeûne (donc en absence d’apports extérieurs), les intestins rejettent encore des matières.

    • A cause des nombreux déchets que les reins filtrent et rejettent dans les urines, l’urine est plus chargée. Elle prend une couleur plus foncée et une odeur plus forte.

    • L’émonctoire cutané élimine également de manière intense des déchets accumulés dans les différentes parties du corps. Des boutons, eczémas, démangeaisons, sudations nocturnes, etc. peuvent apparaître.

    • Au niveau respiratoire, de fortes expectorations peuvent aussi se manifester: les voies respiratoires rejettent quantités de glaires.

    Pendant les jeûnes, et suivant la sévérité de celles-ci, ce qui est nuisible au corps – les déchets et les tissus malades – est détruit et éliminé.

    Dans le meilleur des cas, le résultat de ce nettoyage est que le terrain organique retrouve sa composition idéale: le sang est épuré, la lymphe redevient propre, les cellules baignent dans des sérums débarrassés de toxines, et les organes peuvent à nouveau fonctionner librement. Ce processus de nettoyage a lieu quelle qu’ait été la ou les maladies dont souffrait au départ la personne qui a entrepris la diète.

    C’est dans ce nettoyage organique et la réfection du terrain qui en résulte que réside la valeur thérapeutique des jeûnes intermittents.

    Les aliments et produits naturels

    L’exposition modérée aux UV et sa production de vitamine D3, sont aussi activatrices.

    Certains produits naturels ont le même effet de stimulation sur l’autophagie : le resvératrol (et les autres polyphénols en général), les catéchines du thé vert, le berbéris (par sa berbérine), le complexe antioxydant, la spermidine, le curcuma, la vitamine K, la tréhalose des champignons comme le shiitaké, les sulforaphanes (crucifères : choux, brocolis…), la quercétine (oignon, raisin, pomme…), l’apigénine (orange, pomme, raisin…), la capsicaïne du piment, le café…

    Un autre produit comme le lithium orotate, par exemple, peut également activer les processus de l’autophagie. Il est connu pour être utilisé en médecine anti-âge.

    Pour conclure

    Les diètes, les jeunes courts et/ou intermittents, ne présentent pas de risques pour la santé malgré bien des sottises que j'ai pu entendre, comme «il ne faut surtout pas sauter un repas», ou «le jeûne fait perdre du muscle qu’on ne reprend jamais», ou bien encore «quand on jeûne, il ne faut rien faire», etc…

    Alors, en l’adaptant toujours à son cas personnel, pourquoi ne pas essayer pour se faire une idée ?

    Faites vous suivre par votre praticien de santé naturopathe, qui pourra vous coacher.

    L’autolyse est une grande découverte pour certains, en naturopathie elle est connue et reconnue depuis longtemps.

    C'est un phénomène de mode (parallèle à celle du jeune intermittent) ces dernières années. Ce n’est toutefois pas une nouvelle technique de réjuvénation ni une pilule magique, mais une fonction normale de nos cellules, que nous utilisons tous. Il y a donc 2 cas de figures :

    • votre autolyse est ralentie ou affaiblie par:
    1. l’âge,

    2. une alimentation trop riche, trop sucrée, trop fréquente,

    3. un manque de sommeil, un surmenage, etc…

    Dans ce cas, vous aurez tout à gagner à la stimuler et des résultats devraient être évidents. Le hasard n'existant pas, cela se fera surtout en améliorant votre hygiène de vie (manger moins souvent (voire manger moins), bouger, prendre des temps de repos…). Et si c’était cela le plus important ?

    • votre autolyse a déjà un bon niveau de fonctionnement.

    Dans ce cas, on peut penser que sa stimulation vous renforcera (comme avec l’hormèse) et ça sera possiblement le cas. Jusqu’à quel point ? C’est difficile à dire mais n’oublions pas que la science tend aussi à montrer que trop d’autophagie peut être néfaste pour la santé.

    Une fois de plus, c’est la voie du milieu que je vous recommanderai. Évitez les extrêmes, la santé est un équilibre.

    Il est logique de chercher à activer son autolyse pour lutter contre les effets indésirables de l’âge, et en particulier les risques de maladies dégénératives.

    Rien ne prouve à ce jour que vous vivrez 120 ans grâce à cela mais vous augmenterez certainement votre vitalité et repousserez votre obsolescence programmée.

    C’est déjà très bien.

  • Lithium orotate: maux de tête, migraines et AVC, le traitement idéal

    • Par vogot
    • Le 04/09/2020

    Le lithium, un oligo-élément dont votre corps a besoin, est tout cela et bien plus encore. Le lithium est mieux connu pour son humeur tonique, son amélioration de la concentration et son aide pour faire face au stress. Vous savez peut-être moins que le lithium offre une foule d’autres bienfaits thérapeutiques, dont beaucoup vont bien au-delà de votre cerveau.

    Qu’est-ce que le lithium ?

    Le lithium est dans la même classe que les électrolytes minéraux dont le sodium et le potassium. De nombreux experts considèrent le lithium comme un nutriment essentiel avec une dose journalière recommandée (DJR) provisoire de 1 mg (milligrammes) par jour pour un adulte de 70 kg.

    Le lithium nécessite un liant ou une molécule de transport pour que le corps puisse l’absorber. Quatre types de lithium couramment utilisés pour la consommation humaine ont chacun un liant différent. Ceux-ci sont :

    • Carbonate de lithium : lithium avec carbone et oxygène (carbonate); disponible en tant que médicament sur ordonnance.

    • Citrate de lithium : lithium lié à une molécule de citrate; disponible en tant que médicament sur ordonnance.

    • Aspartate de lithium : lithium associé à l’acide aminé aspartate (acide aspartique). En vente libre.

    • Orotate de lithium : lithium avec orotate – composé de sel dérivé de l’acide orotique. Votre corps produit de l’acide orotique dans les intestins. L’orotate de lithium est en vente libre, vous pouvez le retrouver en CYBERBOUTIQUE VOGOT.

    Comme je l'écrivais dans cet article - Lithium - les formes médicamenteuses de lithium (citrate ou carbonate) sont tellement mal absorbées par l’organisme qu’elles doivent être apportées en quantités très importantes, à la limite de la toxicité, pour être efficaces.

    De plus, à doses élevées, ces lithium favorise la libération de dopamine et provoque un abaissement de l’humeur ; par contre, son usage à faible dose stimule la synthèse de la sérotonine et lui confère un effet antidépresseur, ce qui est précisément le cas de l’orotate de lithium.

    Les bienfaits du lithium sur la santé

    Vous trouverez ci-dessous une brève liste des dix bienfaits les moins connus du lithium orotate pour la santé. Bien que cette liste ne soit pas exhaustive, elle fournit des informations sur la manière dont ce puissant nutriment peut améliorer votre bien-être général.

    1. Favorise la santé normale du cerveau

    Bien que la plupart des gens associent le lithium à la santé du cerveau, je vais tenter de vous faire comprendre les nombreuses façons dont cela aide. Le minéral peut stimuler la matière grise dans la région du cortex préfrontal du cerveau – la partie associée à l’émotion, la pensée et la personnalité – chez des individus par ailleurs en bonne santé, ainsi que la substance blanche. Des chercheurs ont suggéré que le lithium fait cela en stimulant le cerveau pour générer de nouvelles cellules souches, qui se développent ensuite en neurones.

    La recherche a montré que les propriétés de neuroprotection du lithium orotate peuvent révolutionner le domaine de la recherche sur le cerveau et les maladies neurodégénératives.

    Les recherches démontrent la capacité du lithium orotate à protéger le cerveau de l’usure normale (neuroprotection) et à décourager le rétrécissement normal du cerveau lié à l’âge.

    En utilisant de plus faibles quantités d’orotate de lithium vous maintenez les niveaux thérapeutiques de lithium dans le cerveau pendant de plus longues périodes et avec moins d’effets secondaires. Ces résultats pourraient révolutionner le domaine de la recherche sur le cerveau et des maladies neurodégénératives.

    2. Favorise la santé des os

    Les effets du calcium et du phosphore, deux minéraux essentiels à la formation osseuse, peuvent être renforcés par une supplémentation en lithium orotate. Certaines recherches indiquent que ce lithium peut renforcer la résistance des os.

    Le lithium orotate semble diminuer le risque de fracture osseuse. D’autres études ont montré que le sel de chlorure de lithium aidait les fractures osseuses à guérir en activant la “voie de signalisation WNT” – un moyen par lequel le corps communique pour réparer les tissus endommagés, y compris les os. La voie de signalisation WNT est cruciale dans la formation osseuse. L'orotate de lithium a également aidé à guérir le cartilage endommagé.

    Rappel: La voie de signalisation WNT est impliquée dans la différenciation des ostéoblastes et des chondrocytes, et permet le maintien de l'homéostasie de l'articulation.

    Au cours de l'arthrose, on observe une activation de cette voie dans l'os sous-chondral, le cartilage articulaire et la membrane synoviale.

    L'activation et l'inhibition de cette voie conduisent toutes deux à une aggravation des lésions arthrosiques, signant l'importance de la régulation de cette voie en physiologie.

    Des données précliniques indiquent qu'une inhibition locale de la voie WNT dans l'articulation permet de diminuer la sévérité des lésions arthrosiques induites.

    3. Améliore la concentration et l’attention

    Une étude randomisée en double aveugle a révélé que le lithium orotate agissait de manière comparable à un médicament populaire pour le traitement de la mémoire pour les symptômes les plus courants comme l’attention de courte durée et même des symptômes secondaires tels que le déséquilibre de l’humeur. L’étude a examiné spécifiquement comment le lithium orotate affecte l’irritabilité, les explosions agressives, le comportement antisocial, l’anxiété et la dépression chez les adultes. Il a également été testé la manière dont les adultes effectuaient des tests d’apprentissage verbal et une attention soutenue.

    4. Soutient la santé immunitaire

    Des recherches récentes ont montré que le lithium orotate pouvait avoir de puissants effets sur le renforcement immunitaire, exerçant simultanément des propriétés immunostimulantes et être une aide pour le corps à résister aux organismes nuisibles.

    Ce lithium semble normaliser les taux de prostaglandine – minuscules signaux de signalisation dans chaque cellule du corps qui modulent diverses actions métaboliques.

    Une activité excessive des prostaglandines peut affaiblir votre système immunitaire. Cependant, le lithium orotate peut jouer un rôle dans la prévention de ses effets immunosuppresseurs.

    5. Peut vous aider à vivre plus longtemps

    Des recherches passionnantes menées au Japon ont démontré une forte corrélation entre le lithium et votre durée de vie.

    L’étude a analysé 18 municipalités d’approvisionnement en eau comptant plus de 1,2 million d’habitants. Ils ont constaté des taux de mortalité plus faibles, toutes causes confondues, dans les groupes de population à taux de lithium plus élevé dans l’approvisionnement en eau.

    Des scientifiques ont découvert que lorsqu’ils ont donné à des vers ronds Caenorhabditis elegans (un organisme modèle souvent utilisé dans les études anti-vieillissement) des portions comparativement faibles de lithium, dont c'est le cas avec le lithium orotate, ils ont également prolongé leur vie.

    Ce lithium peut avoir des propriétés antioxydantes connues pour fournir des bienfaits anti-âge améliorant la longévité. Plus précisément, ce lithium réduit les dommages causés par les radicaux libres dans l’hippocampe du cerveau, bien que l’étude suggère que le minéral ne puisse pas contrer complètement les effets du stress chronique.

    6. Renforce la santé cardiovasculaire

    Le lithium peut améliorer la santé cardiaque et cardiovasculaire de manière surprenante. Une étude a montré que les électrocardiogrammes des personnes prenant du lithium présentaient une “amplitude de l’onde T” inférieure – un indicateur d’attaque cardiaque – sans dégradation de la fonction cardiaque. Dans ce cas, malheureusement, il s’agissait d’une dose thérapeutique relativement élevée de carbonate de lithium, disponible uniquement sous forme de prescription.

    Mais, de premières recherches ont également montré que le lithium orotate stimule la production de VEGF (facteur de croissance vasculaire endothélial), une protéine qui aide votre corps à former de nouveaux vaisseaux sanguins.

    Le VEGF fait partie du système qui rétablit l’oxygène dans les tissus lorsqu’ils ne reçoivent pas d’oxygène. Les chercheurs suggèrent que le lithium orotate pourrait aider les victimes d’AVC à récupérer en augmentant la vitesse à laquelle les vaisseaux sanguins se régénèrent dans le cerveau, également appelé «remodelage neurovasculaire».

    7. Améliore la fonction cognitive

    Ce lithium encourage les neurones à former des synapses, qui sont les connexions entre les cellules nerveuses. Des scientifiques ont cultivé des neurones de l’hippocampe chez le rat – la partie du cerveau qui organise les pensées et les souvenirs – et ont découvert que, lorsque les neurones du rat étaient cultivés en culture (boîtes de Pétri) avec du lithium orotate, ils formaient significativement plus de synapses que sans lithium, en seulement quatre heures .

    En encourageant les neurones à former des synapses et à se développer, ce lithium améliore vos capacités cognitives, votre mémoire et même votre concentration !

    Lorsque de nouveaux neurones se développent, cela améliore votre concentration, votre mémoire et vos fonctions cognitives (“capacités de réflexion”). Les auteurs de cette recherche suggèrent que cela pourrait expliquer l’augmentation de la matière grise observée dans certaines études. Des études ont également montré un renforcement des cellules souches neurales, cellules indifférenciées qui finiront par se transformer en neurones.

    Outre l’hippocampe, les scientifiques ont constaté une croissance de la partie du cerveau située dans le cortex frontal, qui influe sur les capacités cognitives, soutient l’humeur et améliore la concentration ainsi que la mémoire. Les personnes prenant du lithium avaient une matière grise supérieure de 15% par rapport à celles qui n’en prenaient pas. Cependant, c’était chez les patients prenant des médicaments sur ordonnance à des doses plus élevées, style carbonate ou citrate, dont on connaît les effets secondaires délétères.

    8. Stabilise l’humeur

    Le lithium orotate, lui, est connu pour normaliser l’humeur. Ce que vous savez peut-être moins, c’est que ce lithium peut normaliser l’humeur dans les micro-portions pour les personnes en bonne santé. Au-delà des sautes d’humeur typiques, des études ont montré que le lithium orotate réduisait même le risque de suicide, même à de très faibles quantités, telles que 70 à 170 µg (microgrammes).

    Une étude menée aux États-Unis a révélé que les taux de suicide, de crimes d’agression et d’arrestations pour drogue étaient systématiquement plus bas chez les personnes vivant dans des zones où la concentration de lithium dans l’eau était élevée. Des conclusions similaires ont été trouvées dans une étude japonaise, car vous pouvez trouver des traces de lithium dans votre eau de consommation courante.

    Pour la mauvaise humeur moins graves comme le blues, une faible consommation de lithium, comme c'est le cas dans l'orotate de lithium, peut également équilibrer les émotions et améliorer votre réponse à l’anxiété temporaire ou au stress. Une étude a montré que les personnes ayant reçu des micro-portions de lithium pendant quatre semaines ont signalé une amélioration constante de leur humeur dans les domaines liés au bonheur, à la convivialité et à l’énergie.

    9. Contre les maux de tête

    De nouvelles recherches prometteuses montrent que l’orotate de lithium est un remède efficace contre les maux de tête. Une étude montre que des chercheurs ont donné à 64 patients de l’orotate de lithium et ont conclu de son efficacité contre les maux de tête occasionnels (migraines ou céphalées).

    Saviez-vous que le lithium orotate est utile pour divers types de maux de tête occasionnels ?

    Une autre étude a montré que le lithium orotate peut atténuer la gravité des maux de tête.

    Ce lithium est également connu pour soulager les maux de tête hypnic ou «réveil» qui touchent souvent les personnes âgées, les sortant du sommeil à la même heure chaque nuit. Ces maux de tête nocturnes occasionnels perturbent autrement les rythmes circadiens et empêchent un sommeil réparateur. Les auteurs de cette étude suggèrent que ce lithium pourrait avoir une influence positive sur la sérotonine dans le corps, ce qui favorise le sommeil

    10. Peut aider avec les envies d’alcool

    Beaucoup de gens sont assez malheureux pour se tourner vers des sources de réconfort malsaines telles que l’alcool. Pour ces personnes, le lithium orotate peut réduire les envies.

    Dans une étude, 42 patients d’un établissement de rééducation pour alcoolisme ont reçu des doses quotidiennes d’orotate de lithium pendant six mois. Selon l’étude, “10 des patients n’avaient pas rechuté depuis plus de trois ans et jusqu’à dix ans, 13 patients étaient restés sans rechute pendant 1 à 3 ans et les 12 restants avaient eu une rechute entre 6 et 12 mois”. Ces derniers patients n'avaient malheureusement pas continué leur prise de lithium orotate, pensant qu'il n'était pas assez efficace. Ce qui est dommageable, bien évidemment.

    Les chercheurs ont conclu que l’orotate de lithium était utile pour améliorer les situations dans lesquelles l’alcool est à l’origine de problèmes. D’autres études ont confirmé que le lithium peut aider à maintenir la sobriété.

    Ne vous y méprenez pas, demandez de l’aide si vous êtes alcoolique ou toxicomane. Cependant, le lithium peut aider à maintenir le cap.

    Sources de lithium

    Tout comme le calcium et le potassium, notre corps a besoin de lithium en tant que micronutriment. Cela fonctionne avec d’autres enzymes, minéraux et vitamines dans le corps. Vous pouvez obtenir du lithium grâce à un rééquilibrage alimentaire afin que cela soit efficace et en prenant des suppléments. Demandez conseil à votre conseiller en santé naturopathe.

    Aliments contenant du lithium

    Le lithium est naturellement présent dans les sols et les eaux souterraines du monde entier. Pour cette raison, les plantes absorbent le minéral en le prenant par les racines. Bien que la quantité de lithium trouvée dans les plantes dépend du sol dans lequel il a été cultivé, les options ci-dessous contiennent généralement des quantités plus importantes de cet élément nutritif.

    • Plantes de la famille des solanacées comme les tomates et les poivrons, mais attention, je déconseille fortement aux personnes à type arthrosique ou ayant des douleurs articulaires.

    • Aliments à base de céréales comme le riz brun, le sarrasin ou le millet

    • Légumineuses comme les lentilles et les pois chiches

    • Herbes

    • Graines et noix , en particulier les pistaches

    Suppléments

    Bien que votre nourriture et votre eau contiennent probablement moins de lithium, les suppléments sont le moyen le plus simple d’incorporer une portion adéquate de lithium orotate dans votre alimentation. L’orotate de lithium et l’aspartate de lithium sont disponibles sans ordonnance en tant que suppléments nutritifs.

    Beaucoup de gens préfèrent l’orotate de lithium à l’aspartate de lithium car la petite molécule d’orotate lui permet de traverser la membrane cellulaire, augmentant ainsi son pouvoir.

    Votre corps produit naturellement de l’acide orotique dans le corps, il est donc facile à transformer physiologiquement. En tant que tel, il vous suffit de prendre de faibles quantités d’orotate de lithium pour avoir un impact positif sur votre santé physique et mentale.

    Précautions et effets secondaires

    De faibles quantités de lithium ne provoquent généralement pas d’effets secondaires indésirables, bien que vous puissiez rencontrer des troubles gastro-intestinaux, notamment des nausées et de la diarrhée, mais ces effets secondaires s'estompent avec le temps. Je vous suggère malgré tout de continuer sa prise.

    Une toxicité au lithium peut survenir si prise en grande quantité. Les symptômes de toxicité au lithium légers à modérés comprennent les nausées, les tremblements, l’apathie, la fatigue, la faiblesse musculaire et les douleurs d’estomac. Des quantités plus importantes peuvent également avoir des effets indésirables sur les fonctions rénale et thyroïdienne. Je le rappelle, cela n'est pas le cas du lithium orotate.

    Par contre, le lithium ne doit pas être pris par des personnes souffrant de maladie rénale ou de maladies de la thyroïde nécessitant des médicaments, ni par les enfants, ni par les femmes enceintes ou qui allaitent, sauf indication contraire de leur thérapeute. De plus, les personnes souffrant de problèmes cardiaques nécessitant des inhibiteurs de la MAO doivent en discuter avec leur praticien de santé.

    Certaines preuves suggèrent que l’aspartate est une excitotoxine, qui peut se lier aux cellules nerveuses et causer des dommages si vous prenez de l’aspartate de lithium, en particulier en trop grande quantité. C'est pour cela que je préconise l'orotate de lithium.

    De plus, si vous prenez plusieurs suppléments d’orotate tels que l’orotate de magnésium, l’orotate de calcium ou l’orotate de zinc, ainsi que l’orotate de lithium, vous pouvez vous retrouver avec des niveaux trop élevés d’acide orotique dans votre corps, ce qui peut entraîner des problèmes de santé. Demandez conseil à votre conseiller en santé naturopathe, il saura vous orienter.

    Des études de sécurité suggèrent qu’entre 50 et 100 mg/kg (milligrammes par kilogramme) de poids corporel sont sans danger, ce qui équivaut à 2 250 à 4500 mg d’acide orotique pour 46kg de poids corporel.

    Points à retenir

    Bien que peu connu du grand public, de nombreux experts de la communauté scientifique comprennent que le lithium est un nutriment dont nous avons besoin pour une santé optimale.

    Les bienfaits neuroprotecteurs du lithium orotate découragent le rétrécissement du cerveau, réduisant ainsi le risque de maladies liées au vieillissement. Il est également connu pour améliorer les capacités de réflexion (“fonction cognitive”) et renforcer votre capacité à vous concentrer.

    Chez les personnes en convalescence pour alcoolisme, le lithium peut réduire les envies de boire.

    En plus d’être utile pour équilibrer l’humeur et améliorer la santé du cerveau, le lithium orotate offre de nombreux autres bienfaits pour la santé peu connus. Ce lithium contribue à la santé du cœur, des os et du système immunitaire.

    Ce lithium peut également réduire la fréquence à laquelle certaines personnes souffrent de certains types de maux de tête (c’est-à-dire les céphalées en grappes).

    Les formes courantes de lithium comprennent le carbonate de lithium, le citrate de lithium, l’aspartate de lithium et l'orotate de lithium. Bien entendu, je vous suggère cette dernière forme de lithium qui est moins toxique et mieux assimilée, traversant efficacement la barrière hémato-encéphalique.

    À mesure que les chercheurs étudieront les bienfaits et les effets secondaires du lithium orotate, nous en apprendrons davantage sur le potentiel considérable de cet oligo-élément pour améliorer la santé et le bien-être.

  • Infections chroniques et biofilms bactériens

    • Par vogot
    • Le 31/08/2020

    Durant ces 20 dernières années, les microbiologistes ont pris conscience que le mode de croissance bactérien utilisé en laboratoire avait ses limites. En effet, dans leur environnement naturel, les micro-organismes sont attachés à une surface, organisés en communautés structurées, et englobés dans une matrice d’exopolysaccharide. Ce mode de développement, appelé biofilm, a pris une importance toute particulière lorsqu’il a été établi qu’il était impliqué dans un grand nombre d’infections bactériennes. Que de temps perdu !

    Les exopolysaccharides ou EPS sont des polysaccharides secrétés par certaines bactéries. Ils peuvent être définis comme de longues molécules formées de l'enchaînement de motifs similaires en l'occurrence de glucides appelés couramment sucres.

    Avez-vous entendu parler de biofilms bactériens?

    Parfois, en cabinet naturopathe, vous entendrez parler d'infections bactériennes ou fongiques au sein de votre microbiote et votre naturopathe pourra apporter des solutions efficaces pour y remédier.

    Mais savez-vous que face à vos défenses immunitaires, ces bactéries ont appris à s’organiser en une société parfaitement maîtrisée et résistante. Ce sont les biofilms.

    Qu’est-ce qu’un biofilm bactérien?

    Un biofilm bactérien est une matrice composée de bactéries et champignons présents dans votre corps qui se sont organisés pour former un tissu extrêmement résistant, recouvrant les parois de vos muqueuses. Ils forment une barrière pratiquement infranchissable un peu comme un ciment ou un maillage.

    Les biofilms bactériens sont capables de s’adapter très vite à leur environnement, par exemple en modifiant la vitesse de leur métabolisme pour s’adapter au niveau d’oxygène environnant.

    Ils s’adaptent et résistent aussi aux traitements antibiotiques et antifongiques connus en devenant plus forts et si besoin en régressant à l’état planctonique pour aller chercher une zone à coloniser dans votre corps plus favorable et hors de portée du traitement médicamenteux. C’est pour l’ensemble de ces raisons qu’ils sont aussi compliqués à éliminer. Ce sont les maladies de transfert, bien connues des naturopathes. Vous courrez de généraliste en spécialiste, et de spécialistes en spécialistes.

    Certains biofilms sont dits complexes :

    • ce sont les associations de bactéries d’espèces différentes qui communiquent entre elles pour s’organiser et se développer davantage dans le corps humain.

    D’autres biofilms sont dits mixtes :

    • ce sont les associations de bactéries et champignons qui là encore s’associent.

    Comment se forme un biofilm bactérien?

    Un biofilm se forme à la suite de traitements médicamenteux inadaptés, probablement par manque de temps donné à votre généraliste ou spécialiste qui aura survolé votre dossier médical (cela arrive trop souvent hélas), soit car pas assez suivi dans le temps, il en va de votre responsabilité, soit car ne ciblant pas efficacement l’agent pathogène par erreur de diagnostic, soit car trop fréquent ce qui permet aux bactéries de s’adapter et d’organiser leur défense… Le candida albicans est un grand spécialiste de l’organisation en biofilm. Le staphylocoque doré aussi.

    Quels troubles peut engendrer un biofilm ?

    Un biofilm présent chez une personne peut être directement responsable de nombreux troubles inflammatoires chroniques.

    Je peux notamment citer :

    • troubles ORL à répétition: sinusites, otites, angines, bronchites, rhinites,

    • problèmes de peau comme :acné, psoriasis, mycoses,

    • allergies multiples, diverses et variées,

    • douleurs musculaires et/ou articulaires,

    • dépression, troubles de la mémoire, baisse de la concentration, état dépressif, fatigue chronique, saute d’humeur, irritabilité,

    • compulsions sucrées et prise de poids associée,

    • caries, parodontites,

    • affections uro-génitales chroniques: cystites, mycoses vaginales, vaginites,

    • pathologies digestives comme le Syndrome du Côlon Irritable ou A.I.E. (Affection de l'Intestin Emotif), les colites, l’alternance diarrhée/constipation, une sensibilité aux gastro-entérites, une candidose chronique, le muguet.

    Comment lutter contre un biofilm?

    Pour lutter contre un biofilm bactérien, il faudra casser sa défense et la rendre perméable aux substances.

    Votre naturopathe utilisera deux ou trois thérapies en alternance tous les quinze jours pour ne pas laisser aux bactéries le temps de s’organiser et de résister.

    Les huiles essentielles, "bio" de préférence, sont efficaces pour cela. Particulièrement le laurier noble, le thym vulgaire à linalol, la cannelle de Ceylan, le romarin à cinéole, la sarriette des montagnes, le genévrier commun (rameau et baies).

    Attention il ne faut pas utiliser ces huiles essentielles chez les enfants de moins de 12 ans. Demandez conseil à votre conseiller en santé.

    Ensuite il apaisera l’inflammation locale grâce à un apport de curcumine qui est le principe actif principal du curcuma, grâce à une supplémentation: Super curcuma.

    Il pourra aussi utiliser du jus d’aloe vera pour réparer et réhydrater les muqueuses.

    Idéalement il apportera aussi à la muqueuse digestive son constituant essentiel qui est la phosphatidylcholine, plus connue sous le nom de «lécithine», que vous trouverez dans la somatropine naturelle, permettant d'améliorer votre masse musculaire et combattre la fatigue par un regain d'énergie.

    Enfin il réensemencera le microbiote avec des probiotiques variés et de qualité, car si cette étape est oubliée, la colonisation se refera seule de façon anarchique et pourra selon le milieu environnant, prédisposer à l’émergence d’un nouveau biofilm… C’est le cas de tous les bébés naissants par césarienne.

    Naturellement et normalement, le microbiote se fait grâce aux bactéries de la flore vaginale de la maman lors de la naissance par voie basse.

    Mais, lors d’une césarienne, cet ensemencement naturel ne peut pas se faire et le bébé fabrique sa flore avec les bactéries présentes dans l’environnement de naissance, la plupart du temps à l’hôpital ou en clinique.

    Votre naturopathe pensera à nourrir ce microbiote tout neuf pour les aider à s’installer et à se reproduire en leur donnant des fibres (légumes, fruits, légumineuses, psyllium blond).

    Par ailleurs, souvenez-vous que vous avez de façon normale plus de bactéries que de cellules au sein de votre corps et que ce sont elles qui forment la majorité de votre système immunitaire.

    Ce sont aussi elles qui font une partie du travail digestif en dégradant les nutriments que vous absorbez via les aliments. Sans elles, vous ne pourriez pas vivre. C’est surtout un état d’équilibre à conserver. La malbouffe détruit ces bactéries et avance la date d'échéance finale.

    Rééquilibrer ses micronutriments

    La complémentation micronutritionnelle est souvent nécessaire, car les apports nutritionnels recommandés ne sont pas satisfaits en raison des effets combinés de la faible densité en vitamines et minéraux essentiels des aliments industriels, de la pollution chimique environnementale et d'un niveau de stress psychologique sans cesse croissant.

    Le naturopathe qui procède à ce rééquilibrage veille toutefois à éviter la supplémentation en fer, en magnésium et en calcium, car le fer est nécessaire à la plupart des bactéries pour se répliquer tandis que le calcium et le magnésium facilitent la croissance du biofilm généré par certaines souches bactériennes.

    Lire également: "Toujours trop d’antibiotiques", "Microflore : quand le ventre va, tout va".

  • Solanine: Douleurs articulaires et maux de tête

    • Par vogot
    • Le 31/08/2020

    Vous souffrez d’inflammations diverses comme l'arthrite, les rhumatismes mais aussi des migraines et maux de tête que même les médicaments ne soulagent plus ? Et si c’était les solanacées ?

    Dans un avis scientifique paru le 11 août 2020, l’Efsa (agence européenne de sécurité des aliments) met en avant un problème de santé lié aux glyco-alcaloïdes pour les nourrissons et les adultes gros consommateurs de pommes de terre. Hors, en naturopathie, cela fait quelques années que nous connaissons ce problème récurrent.

    Qu'est-ce que la solanine?

    La solanine est un glyco-alcaloïde présent, comme la chaconine, dans de nombreux légumes de la famille des Solanacées. Elle appartient à la famille chimique des saponines. C'est une substance au goût amer, généralement toxique.

    Les glyco-alcaloïdes sont un groupe de composés contenant de l'azote. Ils sont naturellement présents dans diverses espèces de plantes cultivées et ornementales de la famille des solanacées.

    Lorsqu'ils sont consommés en hautes concentrations, les glyco-alcaloïdes sont toxiques pour les humains.

    Les glyco-alcaloïdes pourraient avoir évolué dans certaines espèces de plantes pour les protéger contre des prédateurs et des pathogènes comme les bactéries, les champignons, les virus, les insectes et les animaux. Les glyco-alcaloïdes confèrent aussi un goût particulier à certaines plantes. Par exemple, une faible concentration de glyco-alcaloïdes donne à la pomme de terre un goût recherché.

    Différentes espèces de plantes contiennent différents glyco-alcaloïdes dont la toxicité varie pour les humains. Par exemple, les tomates contiennent deux glyco-alcaloïdes, soit l'alpha-tomatine et le déhydrotomatine, tandis que la pomme de terre contient de l'alpha-chaconine et de l'alpha-solanine. Les glyco-alcaloïdes présents dans la pomme de terre sont plus toxiques que ceux que contiennent la tomate et son plant.

    Où trouve-t-on la solanine ?

    La solanine est un composé que l'on trouve dans les solanacées. Cette vaste famille de plantes comprend des légumes couramment consommés tels que l’aubergine, les pommes de terre, les tomates, les poivrons, les piments, le paprika et le poivre de Cayenne, les gombos …. mais aussi les bleuets, les airelles, les baies de goji et l'ashwaganda (Ginseng indien)…le tabac …

    Cette famille, présente dans le monde entier et plus spécialement en Amérique du Sud, revêt une grande importance économique car beaucoup de plantes ornementales (pétunia, datura, tabac), industrielles (tabac) et surtout bon nombre de fruits et légumes (tomate, aubergine, piments, poivrons, pomme de terre…) en sont issus. À celles-ci s’ajoutent des plantes officinales, toxiques, voire hallucinogènes, que le folklore associe à des histoires mythologiques et aux rituels de sorcellerie, telles que la belladone, la jusquiame, la stramoine et la mandragore.

    Le tabac, le pétunia et la morelle douce-amère constituent des exemples de solanacées non comestibles.

    Quels sont les effets indésirables ?

    Les effets indésirables pour la santé causés par l'ingestion de glyco-alcaloïdes en plus grande quantité sont habituellement provoqués par la consommation courante de pommes de terre abîmées ou dont l'aspect est altéré, ainsi que les pommes-de-terre actuelles, traitées par phyto-sanitaires (p. ex., en présence de germes, de verdissement et de meurtrissures). Une sensation d'amertume ou de brûlure dans la bouche, des signes semblables à ceux de la grippe tels que la nausée, les vomissements, les crampes abdominales et gastriques ainsi que la diarrhée comptent au nombre des symptômes liés à l'intoxication par les glyco-alcaloïdes issus de la pomme de terre.

    Dans les cas plus graves d'intoxication par les glyco-alcaloïdes, une variété d'effets neurologiques peut se manifester (la somnolence, l'apathie, l'agitation, les tremblements, la confusion, la faiblesse et les perturbations de la vue).

    Quelques décès attribués à l'exposition aux glyco-alcaloïdes issus de la pomme de terre, des feuilles de leurs plants et des baies de pommes de terre ont été signalés.

    Il n'existe que peu de données sur lesquelles fonder l'évaluation des effets d'une exposition à long terme à de faibles concentrations de glyco-alcaloïdes. Cependant, nous savons que le fait que les pommes de terre soient consommées régulièrement par des millions de personnes à l'échelle planétaire permet de présumer que les faibles concentrations de glyco-alcaloïdes normalement présentes dans les pommes de terre correctement conservées et manipulées suscitent une grande préoccupation. Ce n'est pas tant la quantité qui compte, serait-elle infime, mais la consommation à long terme, comme cela se retrouve dans les pathologies liées aux toxines.

    Que pouvez-vous faire ?

    Si votre terrain génétique ou pathologique indique une faiblesse arthrosique (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite, fibromyalgie ou à tendance arthritique), sachez que la cuisson (c'est-à-dire la cuisson au four, par ébullition, par friture, au four à micro-ondes) ne réduit pas dans une grande mesure la concentration en glyco-alcaloïdes des aliments.

    Toutefois, il est possible de prendre certaines mesures pour réduire au maximum l'exposition aux glyco-alcaloïdes dans les plantes alimentaires. Seules les consignes concernant les pommes de terre, les aubergines et les tomates sont présentées ci-dessous, car ces aliments sont consommés en quantités relativement plus élevées que les autres plantes alimentaires qui contiennent des glyco-alcaloïdes.

    Réduire au maximum l'exposition aux glyco-alcaloïdes issus des pommes de terre

    • Conservez les pommes de terre dans un endroit frais, sec et à l'abri de la lumière pour réduire la formation de glyco-alcaloïdes.

    • Coupez et jetez toute partie de la pomme de terre verdie, abîmée (portant des entailles ou des meurtrissures), qui présente des signes de pourriture ou de germination. Lorsqu'une pomme de terre est gravement altérée, jetez-la.

    • Pour réduire la concentration de glyco-alcaloïdes, pelez les pommes de terre, c'est essentiel, même si elles sont issues de l'agriculture biologique.

    • Ne tenez pas pour acquis que la concentration en glyco-alcaloïdes d'une pomme de terre a diminué si la couleur verte s'estompe après un séjour dans un endroit sombre.

    • Évitez de consommer les germes, les fleurs et la chair en périphérie des yeux des pommes de terre.

    • Ne mangez pas de pommes de terre crues ou cuites lorsque celles-ci ont un goût amer ou qu'elles provoquent une sensation de brûlure dans la bouche.

    Réduire au maximum l'exposition aux glyco-alcaloïdes issus des tomates

    • Consommez des tomates bien mûres, car la concentration de glyco-alcaloïdes diminue au fil de la maturation et du mûrissement du fruit.

    • Vous devriez toujours enlever le pédoncule car c’est là que se trouve la solanine.

    • Consommez avec modération les tomates vertes et les produits qui en contiennent.

    • Ne consommez pas les parties aériennes des plants de tomates (la tige et les feuilles).

    • Prudence avec les tomates encore vertes car elles contiennent également de la solanine dans le fruit: on peut s’attendre à des troubles dès qu’on en a mangé 80 grammes. Une consommation de 1 à 4 kg peut déjà être fatale.

    Concernant les aubergines

    • Il est conseillé de laisser mûrir les aubergines dures et pas encore à maturité avant la préparation. Cela diminue encore la teneur en solanine.

    La solanine est présente dans les pommes de terre vertes, dans les germes et la peau de toutes les pommes de terre, dans les baies vertes (groseilles par ex.), ainsi que dans les tomates, les aubergines, les poivrons et les piments.

    Je vous rappelle que la solanine est hydrosoluble, mais n’est pas détruite par la chaleur que la cuisson soit à l’eau, à sec ou en friture, qu’il s’agisse de préparation domestique ou industrielle, ne modifie pas sensiblement la teneur en solanine. En effet cette molécule n’est pas détruite durant la cuisson normale car elle commence à se décomposer à une température de 243 °C et son point de fusion est de 285 °C. La solanine n'est pas détruite par la cuisson, et n'est pas ventilée à l’intérieur du corps, mais doit être excrétée sous forme d'alpha-solanine. L'alpha-solanine est classée comme une neurotoxine. La plupart des «aliments» qui contiennent l’alpha-solanine contiennent aussi au moins 5 autres neurotoxines, y compris l’atropine et la nicotine.

    Mes conseils

    L’un des principaux problèmes attribués aux solanacées est l’arthrite. En fait, une personne sur trois arthritiques réagira mal aux solanacées. Je suis persuadé que l’arthrite est souvent mal diagnostiquée chez les personnes qui peuvent en fait seulement éprouver les effets de la consommation des solanacées.

    De même que les alcaloïdes semblent influer sur le métabolisme du calcium, ces aliments peuvent retirer le calcium des os et le déposer dans les tissus mous, et provoquer de l’arthrite.

    • Pour cette raison, je recommande fortement à toutes personnes atteintes d’arthrose, de polyarthrite rhumatoïde ou d’autres problèmes articulaires comme la goutte d’éliminer les solanacées de leur régime alimentaire.

    • Pour ceux qui souffrent d’arthrite ou d’une maladie de l’arthrite liée, comme le lupus, les rhumatismes, et d’autres troubles de la douleur musculo-squelettiques les aliments ou plantes de la famille des solanacées peuvent peut être négativement affecter leur santé.

    • De plus, si vous avez trop de chaleur au niveau du foie, il faudra éviter pendant quelques temps certains aliments de la famille des solanacées qui provoquent une chaleur (« Pitta » en médecine Ayurvédique). Ces aliments sont « trop chauffants ».

    Faites un test

    Si vous voulez savoir si les solanacées vous affectent, relevez le défi d’un mois et pour les plus courageux 3 mois ! Évitez tous les solanacées pendant 1 à 3 mois ainsi que les aliments et produits notés ci-dessous.

    Au bout de ce laps de temps commencez à réintroduire un aliment de la famille des solanacées (un à la fois).

    Tenez un carnet alimentaire et prenez note de toutes les douleurs, des raideurs , perte d’énergie, maux de tête, des problèmes respiratoires ou d’autres symptômes.

    Il est vrai que l’abandon des solanacées pourra être beaucoup plus difficile que d’abandonner le gluten ou des produits laitiers. Mais faire le test ne serait-ce que pendant un mois peut s’avérer très utile !

    L’élimination totale est une option, mais pour les personnes qui ne sont que légèrement sensibles, cela pourrait être juste assez de réduire la teneur en solanacées pour un rééquilibrage alimentaire, ou pour réduire les niveaux des divers produits chimiques problématiques en préparant correctement ces solanacées. 

    Si néanmoins, vous vous dirigez vers une réintroduction de quelques solanacées, n’oubliez pas de suivre tous les conseils donnés ci-dessus pour éliminer un maximum cette toxine de vos aliments.

    Liste des aliments à éviter en cas de douleurs articulaires ou maux de tête

    • tomates (toutes les variétés)

    • pommes de terre (toutes les variétés)

    • aubergine

    • gombo

    • poivrons (toutes les variétés telles que le poivron, la cire poivre, poivrons verts et rouges, piments, le poivre de Cayenne, le paprika, etc.)

    • baies de Goji

    • tomarillos (un fruit de prune originaire du Pérou)

    • oseille

    • airelle et bleuets (astéracée et non solanacées mais qui contiennent des alcaloïdes qui induisent l’inflammation)

    • groseilles

    • cerises de terre

    • pepino (Melon)

    • homéopathique « Belladonna »

    • tabac

    • paprika

    Autres ingrédients / Produits à éviter 

    • Les remèdes homéopathiques contenant Belladonna (connu sous le nom belladone).

    • Médicaments contenant de l’amidon de pomme de terre en tant qu’agent de charge.

    • Fleurs comestibles: pétunia, calice vigne, jasmin jour, ange et les trompettes du diable.

    • Atropine et scopolamine, utilisé dans des somnifères

    • Les médicaments topiques contre la douleur et l’inflammation contenant capsicum (dans le poivre de Cayenne).

    • Beaucoup de poudres de cuisson contiennent de l’amidon de pomme de terre

    • Ne pas lécher les enveloppes, de nombreux adhésifs contiennent de l’amidon de pomme de terre

    • Vodka (pommes de terre utilisées dans la production).

    Conclusion : Alors faut-il éviter solanacées?

    Je dirais que si vous essayez de guérir d’une maladie auto-immune (notamment la polyarthrite rhumatoïde, la fibromyalgie ou toute autre affection qui provoque des douleurs articulaires et l’inflammation qui est liée), éliminer les solanacées pendant 30 jours vaut vraiment le coup, vous pourriez être surpris par les avantages. 

    N’hésitez pas à consulter un naturopathe qui pourra vous aiguiller au mieux dans cette éviction et vous donner d'autres outils nécessaires.

    Lire également: "Soigner l'arthrose et ses douleurs: guide complet"

  • Soigner l'arthrose et ses douleurs: guide complet

    • Par vogot
    • Le 20/08/2020

    Comme je l'écrivais dans l'article "Les médicaments contre l’arthrose sont prouvés inefficaces !", à quoi bon soulager (plus ou moins) des douleurs avec un produit qui va occasionner d’autres ennuis de santé ?

    C’est le gros problème des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

    Il y a déjà des centaines d’études qui montrent qu’à long terme, leur utilisation entraîne des effets secondaires (risque accru d’épisode cardiovasculaires, perforations, toxicité gastrique), mais de nouvelles études s’ajoutent chaque semaine à la liste. L’une des dernières en date vient de démontrer qu’à long terme, ces antidouleurs augmentaient significativement le risque de perte auditive (en endommageant les poils minuscules qui tapissent l’oreille et en réduisant son approvisionnement en sang).

    L'arthrose est une maladie articulaire fréquente, mais pas inévitable. Quelques règles de santé permettent de garder de bonnes articulations sans médicaments. Mais, si par malheur, le mal progresse, de nombreux traitements naturels le ralentissent pour ne pas passer par la case chirurgie et prothèse. Prenez soin de vos articulations, votre naturopathe peut vous y aider.

    L'arthrose est une « maladie articulaire » fréquente. Outre la douleur, elle provoque une gêne au niveau de la mobilité de l'articulation touchée. Sans prise en charge, elle présente un risque d'aggravation nécessitant de la chirurgie et parfois la pose d'une prothèse. Heureusement, la médecine naturopathique propose aujourd'hui des traitements naturels pour prévenir et freiner la progression de la maladie.

    Découverte de l'arthrose et des prises en charge naturelles pour éviter le médecin, l'hôpital et l'opération.

    L'arthrose, qu'est-ce que c'est ?

    L'arthrose est une atteinte chronique des articulations. Elle entraîne la destruction du cartilage et des douleurs. Celles-ci augmentent au cours de la journée. Ce sont principalement les articulations de la hanche, du genou, de la main et de la colonne vertébrale qui sont touchées. Cette maladie invalidante est proche de l'arthrite, caractérisée par des poussées inflammatoires.

    Est-ce grave ?

    L'arthrose est fréquente, mais pas grave. En effet, comme toutes les maladies invalidantes, elle entrave la qualité de vie du patient, mais n'engage pas son pronostic vital. Certaines améliorations dans l'hygiène de vie et certains traitements ralentissent son évolution. Cependant, au cours du temps, la mobilité du patient se détériore et la chirurgie s'envisage parfois pour mettre fin aux douleurs.

    Les risques de l'arthrose

    L'arthrose ne provoque pas de risques au niveau de la santé, dans le sens où il ne s'agit pas d'une pathologie par laquelle on peut mourir. Cependant, l'arthrose, comme tous les types de douleurs articulaires, est très invalidante. En effet, en l'absence de prévention, l'arthrose doit se traiter avec des médicaments pour soulager la douleur et, à terme, la chirurgie est souvent indispensable avec le placement d'une prothèse (pour les hanches et les genoux en général).

    L'arthrose survient à quel âge ?

    Le diagnostic clinique de l'arthrose arrive souvent vers 60 ans. C'est à la décennie suivante que la majorité des patients ont malheureusement recours à la chirurgie pour la pose d'une prothèse.

    Cependant, vers 40 ans, l'arthrose commence à apparaître sur les radiographies, et ce, même sans douleurs aux articulations. Elle se dissimule, elle est vicieuse. Dans plus de 70 % des cas, la colonne lombaire est touchée. Les mains représentent 60 % des cas d'arthrose, le genou 30 % et la hanche ne représente que 10 %.

    Les dégâts de l'arthrose sur le cartilage sont donc présents avant l'apparition de la douleur et des autres symptômes. La recherche d'une arthrose naissante dès la quarantaine permet alors de corriger les facteurs d'aggravation et d'établir un protocole de prévention de qualité. Cela permet une prise en charge rapide pour soulager les futurs symptômes, mais surtout pour limiter leur apparition. C'est aussi le rôle du naturopathe de déceler cette pathologie avant qu'elle ne survienne, grâce à une anamnèse ciblée, puis d'en diminuer les douleurs voir de l'éviter par un rééquilibrage alimentaire complété dans quelques cas, et selon l'avancée de la « maladie » par une supplémentation.

    Quelles sont les causes de l'arthrose ?

    L'arthrose, et les « maladies » des articulations en général, ont de multiples causes totalement établies. Les causes principales de la détérioration du cartilage sont souvent d'ordre physiques, métaboliques, environnementales, génétiques et hormonale, mais surtout alimentaires, comme nous allons le voir.

    Quelles sont les causes physiques de l'arthrose ?

    L'arthrose est une usure anormale du cartilage d'une articulation. En général, cette usure du cartilage se manifeste par des microfissures de surface puis de profondeur. Ces microfissures sont favorisées par des traumatismes répétés ou violents sur l'articulation et son cartilage. Les contraintes physiques, aussi appelées mécaniques, sont alors pleinement mises en cause dans l'apparition des douleurs articulaires. 

    Quelles sont les causes métaboliques de l'arthrose ?

    Selon certaines observations épidémiologiques, le poids physique joue un rôle dans l'apparition des douleurs articulaires. En effet, l'obésité, et plus simplement le surpoids favorisent l'apparition de l'arthrose de la hanche et du genou. En médecine, l'obésité est un trouble métabolique qui doit être soigné dans un hôpital. En naturopathie, un suivi thérapeutique complété par un rééquilibrage alimentaire permet de palier aux carences et aux déséquilibres alimentaires, sources de l'arrivée de cette pathologie invalidante.

    En plus de la contrainte physique exercée par le poids, l'obésité engendre l'apparition ou l'aggravation de l'arthrose en raison des adipokines qui se logent autour des articulations.

    Les adipokines, ou adipocytokines, sont des cytokines sécrétées par le tissu adipeux. La première adipokine découverte a été la leptine en 1994. Depuis, des centaines d'adipokines ont été découvertes.

    Les cytokines sont un ensemble hétérogène de protéines ou des glycoprotéines solubles. Elles jouent le rôle de signaux permettant aux cellules d'agir à distance sur d'autres cellules pour en réguler l'activité et la fonction.

    Quelles sont les causes hormonales de l'arthrose ?

    Les incidences hormonales de l'arthrose concernent principalement les femmes. En effet, au-delà de la cinquantaine, l'équilibre hormonal féminin change. C'est à ce même moment que l'incidence de l'arthrose augmente de manière exponentielle. Si le mécanisme de protection articulaire n'est pas encore connu par la médecine allopathique, il semble que les œstrogènes et la progestérone puissent avoir un effet protecteur contre la dégradation du cartilage. Or, à la ménopause, leur fabrication diminue. Là encore, le rôle du naturopathe est essentiel.

    La prise de poids généralement observée à cet âge doit également être prise en considération dans les données épidémiologiques relatives aux facteurs hormonaux. En effet, la prise de poids accentue les contraintes physiques exercées sur les articulations et le cartilage. Ce qui explique notamment le nombre élevé de personnes âgées porteuses d'une prothèse de hanche ou de genou.

    Quels sont les symptômes de l'arthrose ?

    Les symptômes de la maladie arthrosique dépendent de l'articulation touchée. Dans tous les cas, elle provoque une douleur et une gêne fonctionnelle.

    La douleur de l'arthrose est de type « mécanique ». C'est-à-dire que la douleur se déclenche au moment des mouvements. Dans la phase la plus grave de la pathologie, la douleur peut être permanente et aggravée par l'activité. Il s'agit alors d'une forme invalidante qui doit être traitée par la chirurgie, quand la médecine allopathique a épuisé les solutions chimiques.

    D'une manière générale, la douleur apparaît lorsque l'articulation est soumise à un effort, il s'agit alors :

    • de la marche pour une arthrose de la hanche ;

    • de l'utilisation d'un escalier pour une arthrose du genou ;

    • d'un port de charge pour une arthrose de l'épaule.

    Au plus fort de la « maladie », la gêne fonctionnelle limite la mobilité de l'articulation touchée par l'arthrose. Cette gêne est variable suivant les cas. Elle est plus ou moins invalidante suivant l'activité du patient.

    D'une manière générale, les articulations atteintes d'une maladie arthrosique ne sont ni rouges ni chaudes. En effet, ces deux symptômes traduisent des portées inflammatoires liées à l'arthrite, et non pas à l'arthrose. Cependant, les deux maladies articulaires peuvent être concomitantes dans les articulations des patients.

    Comment la prévenir?

    Tout d'abord, en prenant rendez-vous avec votre naturopathe qui vous donnera les conseils essentiels afin de diminuer, réduire, voir éviter cette pathologie. Il prendra le temps nécessaire afin de vous suggérer avant tout une modification de votre alimentation qui est, je le rappelle, à 65% la cause des pathologies. Cela n'est plus à démontrer.

    La maladie c est cela

    L'arthrose est une maladie dégénérative de l'articulation et de son cartilage. Si certains facteurs de risque ne sont pas modifiables, d'autres, en revanche, préviennent l'apparition de la maladie et les traitements qui s'en suivent.

    Les facteurs de risques qui peuvent être influencés sont :

    • la prise ou la perte de poids ;

    • la recherche physique d'une usure anormale d'une articulation et de son cartilage ;

    • la pose d'une anamnèse, en prenant le temps nécessaire à la discussion, en cas de douleur ou de gêne (par votre naturopathe ou praticien de santé) ;

    • l'observance d'un mode vie sain et d'une alimentation équilibrée, grâce au rééquilibrage alimentaire et dissocié.

    Rappel : Les protéines se consomment au repas du midi, avec des légumes verts, et les féculents le soir avec des légumes verts. Ne jamais croiser dans un même repas, protéines et amidons. Quant aux fruits, ils seront consommés en dehors des repas. C'est une règle essentielle. Je vous invite à lire l'article: "Pourquoi consommer les fruits en dehors des repas".

    Évitez impérativement, les plats cuisinés industriels ainsi que les « fast-food », trop riches en sucres et lipides en tous genres et souvent mal équilibrés, n'en déplaisent à certains nutritionnistes. Quant au Nutriscore, je n'ai pas la même vision des choses.

    Evitez de préparer vos repas à l'avance

    Une nouvelle mode venue des Etats-Unis, le Batch Cooking, voudrait vous faire croire que, préparer vos repas le week-end et notamment le dimanche, pour mieux les consommer la semaine serait bénéfique à une meilleure organisation. Sauf que la perte de minéraux et de vitamines de vos plats, même "faits-maison" stockés le plus souvent au réfrigérateur puis réchauffés au micro-onde, c'est un non-sens que je qualifierais d'incompréhensible. Autant acheter des plats cuisinés, le résultat ne serait pas pire.

    Quel est le meilleur traitement pour l'arthrose ?

    L'arthrose n'est plus une maladie incurable contrairement à ce que l'on voudrait vous faire croire. Il est tout à fait possible de limiter l'usure du cartilage ainsi que les douleurs. Grâce à certains composés naturels, la chirurgie et la prothèse ne sont plus des fatalités.

    Voici un tour d'horizon

    Quelle alimentation pour freiner la progression de l'arthrose ?

    L'alimentation a un rôle essentiel sur la protection de la santé. Les articulations ne font pas exception. Certains aliments sont donc de nature à favoriser la bonne santé des articulations et du cartilage, tandis que d'autres sont délétères.

    Retour sur cette alimentation pro-inflammatoire et anti-inflammatoire

    Quels aliments à favoriser en cas d'arthrose ?

    En cas de « maladie » arthrosique, il convient de favoriser une alimentation riche en minéraux, en vitamines et en antioxydants. Il faut également faire la part belle aux aliments dits « anti-inflammatoires ».

    Pour la formation d'os et d'articulations solides, le calcium citrate et la vitamine D3, le magnésium marin et la vitamine B6 et le zinc présent dans la Cannelle de Ceylan sous forme d'aldéhyde ou dans Précurseur TSH sous forme de gluconate de zinc sont indispensables. Les produits laitiers en contiennent de bonnes quantités mais sont à éviter (sauf ceux fabriqués à partir de lait de brebis ou de chèvre, à consommer avec modération, si vous ne pouvez vous en passer). N'oubliez pas que les produits laitiers sont vos ennemis pour la vie et créeront avec le temps de l'ostéoporose. Par contre le "lait d'or" sera un partenaire et un allié essentiel à posséder chez vous. Il présente plus de 150 propriétés thérapeutiques, notamment antioxydantes, anti-inflammatoires et des propriétés anticancéreuses.

    Les vitamines du groupe B et les antioxydants préservent les articulations. Ils se trouvent dans les fruits et légumes et dans les céréales complètes.

    Du côté des aliments « anti-inflammatoires », il est opportun de consommer suffisamment de poissons gras, riches en oméga 3. Ils luttent contre les inflammations des articulations et contre la douleur. Bien entendu, évitez, là aussi, les gros prédateurs, riches en métaux lourds. Préférez de petits poissons sauvages comme le maquereau, l'anchois ou la sardine non issus d'élevages ou d'exploitations, même biologiques.

    Aliments à éviter en cas d'arthrose ?

    En cas d'arthrose, il est indispensable d'éviter l'inflammation des articulations. De même, l'alimentation limite l'inflammation générale de l'organisme, comme c'est souvent le cas lors du diabète ou de l'obésité.

    Par conséquent, pour les troubles articulaires, l'alimentation sera, autant que possible, dépourvue de sucre blanc, de riz blanc, de farine blanche, de sel blanc, dans la mesure du possible, là encore, évitez tout ce qui est raffiné donc dépourvu de sels minéraux et de vitamines ainsi que les boissons sucrées, les plats transformés ou industriels, les additifs alimentaires, mais également les alcools forts et le café fort et surtout en capsules d'aluminium. Ces aliments, une fois digérés difficilement, créent des inflammations et des déchets pro-inflammatoires qui détruisent vos cellules.

    Et les compléments alimentaires efficaces ?

    • Le gel d’Arnica, efficace en application pour soulager la douleur et améliorer la mobilité.

    • L’extrait de Cayenne (Capsicum frutescens) qui, en raison de sa teneur en capsaïcine fait partie des recommandations internationales pour soulager l’arthrose du genou (sous le nom de MaxiCapsicum).

    • L’extrait de Boswellia serrata, qui figure parmi les produits de santé naturels les plus employés à l’heure actuelle (sous le nom de Boswellia serrata).

    • L’extrait de griffe du diable (Harpagophytum procumbens), qui démontre une capacité à réduire l’inflammation et à améliorer la mobilité des articulations (sous le nom d'Harpagophytum).

    • Le complexe vitamine B est nécessaire au fonctionnement efficace de l'organisme.

    • La formule Vitaminéro est une formule dosée et complète qui contient une large sélection d’éléments essentiels. Formule VitaMinéro aide en période de vie active: physiquement et mentalement. Elle contribue à un bon métabolisme énergétique et au bon fonctionnement cognitif.

    • Harpagophytum, curcuma, uncaria tomentosa contenus dans le complexe douleurs articulaires, les plus puissants composés naturels, sauront être bien plus efficaces que les médicaments allopathiques, effets secondaires en moins.

    Il est possible également de puiser parmi les produits de santé naturels comme les suppléments de chondroïtine.

    Associée à la chondroïtine, la glucosamine soigne l'arthrite et les articulations en général en combinant deux actions complémentaires. Elle permet de stopper l'inflammation des tissus, qui cause la douleur et qui participe à la dégénérescence articulaire. De plus, elle a une action directe sur les cartilages, en stoppant leur destruction.

    Elle peut donc être utilisée par les personnes souffrant d'arthrite, mais aussi par les sportifs et notamment les haltérophiles ou les pratiquants de musculations, qui mettent leurs articulations à rude épreuve.

    La glucosamine HCL fournit 40% de glucosamine en plus, que le sulfate de glucosamine standard.

    D'autres compléments alimentaires existent, sans effets secondaires, ni accoutumances, qui sont des éléments majeurs lorsqu'on tombe dans le cercle vicieux des traitements allopathiques.

    Une gamme d'anti-inflammatoires sous forme liquide en gemmo-phytothérapie existe également. Elle a le privilège d'être mieux acceptée par les patients qui ont des difficultés à avaler les gélules.

    Et le petit nouveau, le CBD...

    Vous pourriez être amenés à confondre trop souvent, au sujet du cannabis, le THC et le cannabidiol (CBD). Et pourtant, le second se distingue du premier par ses bénéfices sur la santé et son utilisation dans un cadre paramédical.

    Des deux substances actives les plus connues du cannabis, le CBD sous forme de comprimés à sucer, de liquide et de gélules 10mg ou 25 mg est, en effet, la plus intéressante du point de vue des patients qui s’en servent pour apaiser douleurs, angoisses, inflammations, ainsi que de nombreux autres symptômes.

    Une sorte de cannabis light, cannabis thérapeutique désormais légalisé par de nombreux pays en raison de ses vertus thérapeutiques. 

    Je vous suggère la lecture de cet article: "CBD : l'anti-inflammatoire du 21ème siècle".

    Les plantes à consommer pour limiter les douleurs de l'arthrose ?

    Pour soulager l'arthrose, diminuer la douleur ou favoriser la souplesse des articulations, la nature offre plusieurs traitements.

    L’ortie peut être utilisée pour soulager l'arthrose. Reminéralisante, l'ortie favorise la reconstitution du cartilage. Cette plante est également connue pour son effet anti-inflammatoire naturel.

    La prêle agit d'une manière similaire à l'ortie pour lutter contre les symptômes de l'arthrose. Elle soulage les douleurs causées par la maladie arthrosique. La plante, aussi appelée « queue de rat », apporte une action anti-inflammatoire tout au long de la journée.

    Les feuilles de cassis possèdent aussi une action anti-inflammatoire pour soulager les douleurs d'une articulation. Cette plante est recommandée dans le traitement des douleurs articulaires liées à l'arthrose, au rhumatisme et à l'arthrite.

    Enfin, l'harpagophytum, comme nous l'avons vu ci-dessus, diminue la sensibilité des articulations à la douleur. Cette plante apporte une amélioration importante dans la souplesse des mouvements. Le traitement doit être utilisé sur le long cours pour apporter une évolution positive mesurable. Demandez conseil à votre naturopathe.

    Maintenant, vous ne pourrez plus dire que vous ne savez pas.
     

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