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vogot
Le 29/07/2011
Nous connaissons tous, autour de nous, de ces personnes qui passent leur temps à interroger les autres, pour une raison ou pour une autre. Mais est-ce que nous savons tous que cet état d’esprit consiste en un « mécanisme de domination » dont le but est de s’approprier l’attention mentale d’autrui et de lui voler ainsi son énergie afin de l’affaiblir et de pouvoir ensuite lui imposer sa volonté sans rencontrer de grande résistance ?
En effet, si on vous interroge, vous êtes obligé de vous concentrer non seulement sur la réponse, mais également, sur la personne qui vous interroge. Ceci se fait à notre insu et sans que vous ayez le besoin de faire des efforts. Et se faisant, vous brûlez une précieuse énergie qui aurait pu servir à vous sentir plus fort, psychologiquement, plus sur de vous. Toutefois, cette double concentration est inutile car, au demeurant, vous ne devriez avoir qu’à vous concentrer sur une éventuelle réponse, puisqu’il est soit disant question d’une simple.. question !
Oui mais voilà : toutes les réponses se trouvant normalement en vous, vous allez avoir tendance à rechercher tout d’abord en vous-mêmes (mémoire, réflexion, intuition, imagination) la réponse puis, lorsque vous verrez (très vite d’ailleurs) qu’elle ne s’y trouve pas (et pour cause !) vous aurez le réflexe tout naturel de chercher à comprendre ce que peut bien vouloir dire (ou attendre de vous) l’interrogateur lui-même.
Affronter ses peurs et remettre en question ses croyances
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vogot
Le 25/07/2011
Les peurs et les croyances sont intimement reliées. Les croyances prennent habituellement la forme de mots ou d’images tandis que les peurs relèvent davantage de l’impression. En fait, mis à part les phobies, les peurs sont finalement des croyances qui limitent notre vie. Toute peur est une croyance négative poussée à l’extrême dont l’effet principal est de nous entretenir dans l’inaction.
Nous savons à quel point la peur paralyse : peur du rejet, de tomber en amour, de perdre son travail, de prendre la parole, de la mort, peur de perdre ce que nous avons, peur de l’échec, peur d’aimer ou de ne pas être aimé, peur de la peur, peur de la souffrance, peur de ne pas être respecté, peur de l’engagement, peur de parler en public, peur des entrevues, peur de tomber malade. Ces peurs sont davantage des anticipations d’évènements souvent le fruit d’un apprentissage inconscient. Elles nous empêchent d’avancer et nous laissent entrevoir le statu quo comme seule solution. Dans certains cas, cette réaction peut s’avérer efficace alors qu’à d’autres occasions il n’est pas nécessaire de surmonte sa peur. Celui qui a une peur bleue de prendre la parole en public n’a pas toujours de réels besoins de surmonter ce blocage. Par contre, les peurs et de façon générale, les croyances négatives restreignent nos vies et l’ensemble de l’expérience faite au quotidien.
Il devient nécessaire de recadrer et de surmonter nos peurs pour celles et ceux désirant s’épanouir pleinement. Pour y parvenir, étudions la remise en question de certaines peurs.
Puberté précoce: les perturbateurs endocriniens aussi suspectés
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vogot
Le 25/07/2011
Environ 15% des jeunes filles américaines atteignent l’âge de la puberté à 7 ans, selon une étude réalisée aux Etats-Unis sur 1.239 enfants et publiée l’année dernière dans la revue Pediatrics. Chez une jeune fille blanche sur 10, la poitrine commence à se développer à la même période. Ce chiffre a doublé depuis 1997, comme le relate un article publié le 11 avril dans USA Today.
Parmi les jeunes filles noires, la proportion est encore plus élevée: 23% d’entre elles entrent dans cette période de transformation à l’âge de 7 ans.
«Sur les 30 dernières années, l’enfance des jeunes filles s’est raccourci d’un an et demi», explique Sandra Steingraber, auteure d’un rapport sur la puberté précoce, publié en 2007 par le Fond de cancer du sein. «Ce n’est pas une bonne chose», précise-t-elle, car ces jeunes filles sont catapultées dans l’adolescence alors que leur cerveau n’est pas prêt pour de telles transformations physiques.
Les scientifiques ne comprennent pas entièrement le phénomène, ni les raisons pour laquelle l’âge de la puberté a chuté. La plupart s’accordent pour dire qu’il s’agit d’une conjonction de facteurs: de l’obésité aux perturbateurs endocriniens.
«Pour les garçons, aucune évidence de puberté précoce n’a été démontrée», précise Paul Kaplowitz, auteur de l’article «Puberté précoce chez les filles» et endocrinologue au Centre médical national pour enfants à Washington.
En 1840, par exemple, les jeunes Scandinaves n’avaient leurs premières règles pas avant 16 ou 17 ans. Avec l’amélioration des conditions de vie et de l’alimentation, l’âge des premières menstruations a été avancé d’environ 2 ou 3 mois tous les 10 ans.
En 1900, les jeunes Américaines atteignaient la puberté à 14 ans.
Manger des fruits et légumes de saison c’est mieux
Par
vogot
Le 29/06/2011
La question de la saisonnalité des fruits et légumes devient de plus en plus importante et nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir privilégier les produits de saison… Mais pourquoi est-il mieux de manger de saison ? Petits rappels :
-
le goût !
En effet, les fruits ramassés à maturité et ayant poussés sous un soleil naturel doivent être consommés rapidement. Ils conservent ainsi une saveur intacte par rapport à des fruits et légumes qui terminent leur maturité dans une camion ou un entrepôt.
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La santé !
Manger régulièrement des fruits et légumes est l’un des principaux outils de prévention contre l’apparition du cancer. On sait que les fruits mûris artificiellement ou cueillis avant leur maturité perdent plus de 70% des vitamines et nutriments qu’ils devraient nous apporter, donc 70% de leur efficacité.
-
Le prix !
Bien sûr on parle ici de produits de saison cultivés localement au plus près de chez soi !
Les fraises sont mûres avant la saison en Espagne ?
Patientez un petit mois et vous aurez des fraises locales délicieuses… L’énergie liée au transport de fruits et légumes hors saison n’est pas sans impact sur les prix des fruits et légumes. Les prix à la pompe à essence se répercutent forcément sur ces prix.
10 astuces pour trouver de l’inspiration pour écrire
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vogot
Le 19/06/2011
1 Écrire chaque jour
L’écriture est un muscle. Il faut l’entraîner chaque jour. Vous connaissez l’adage nulla dies sine linea (pas un jour sans une ligne). Ce conseil venu de l’antiquité est encore valable de nos jours.
Si l’on attend que l’inspiration nous tombe dessus, on peut attendre longtemps. L’inspiration nait du travail. Si vous travaillez sur un sujet pendant assez longtemps, vous finirez par avoir des idées.
On peut comparer l’inspiration aux performances des sportifs. Certains entraîneurs parlent de pics de performances. Ces pics de performances se produisent chez des sportifs qui ont déjà réalisé un ensemble de performances de bon niveau. Le jour où ils battent un record, c’est comme s’ils étaient inspirés.
Quand on tient un blog, il est souhaitable d’écrire chaque jour. Ça ne veut pas dire qu’on publie chaque jour. En effet, tout ce qu’on écrit n’est pas intéressant et, comme nous le verrons, il peut être intéressant de relire certains écrits, pour les améliorer.
2 Avoir son carnet de notes sur soi
Le carnet de notes est sans doute l’outil le plus utile de ceux qui tiennent un blog. Il sert à noter tout ce qui vous passe par la tête. Vous êtes dans la rue, une idée vous vient: vous la notez et vous n’y pensez plus.
Le carnet de notes peut être exploité de différentes façons. En le relisant, vous pouvez mettre en chantier des articles. Vous effacez une idée qui vous semblait géniale sur le moment et qui se révèle n’être qu’un lieu commun.
Ayez toujours votre carnet sur vous, car c’est toujours quand on n’a pas de quoi écrire qu’il vous vient des idées.
3. Dédramatiser l’écriture
Pour certains, l’écriture constitue un véritable blocage. Et, alors, tous les prétextes sont bons pour repousser le moment de prendre la plume ou de titiller le clavier. La crainte de mal écrire, le « à quoi bon? » ou des réticences plus profondes, les raisons de ne pas écrire sont multiples.
Pour surmonter ces blocages, un peu de retour sur soi est nécessaire. Quand survient cette sensation de blocages, essayez d’observer ce que vous ressentez. Quelles images, quelles pensées sont associées à cette crainte d’écrire?
Une fois analysées les causes du problème, forcez vous à écrire, en observant, là encore, ce que vous ressentez. En répétant plusieurs fois cette expérience, vous serez à même d’en savoir un peu plus sur cette difficulté. Et vous parviendrez, petit à petit, à la surmonter.
Quand vous vous lancez dans l’écriture d’un billet de blog, commencez par écrire une phrase, ou ne serait-ce qu’un mot. Écrivez quelque chose, n’importe quoi. Ensuite, vous corrigerez. Vous pouvez toujours effacer: il n’y a rien de dramatique. Il est bon de dédramatiser l’écriture.
4. Lire des livres
Lire des livres régulièrement est sans doute le meilleur moyen d’avoir des idées. Je parle de lire des livres et pas seulement de lire le journal ou sur Internet, car ce n’est pas la même chose.
Se plonger dans un roman ou lire de la poésie permet de reprendre contact avec les grandes idées des classiques. Vous pouvez également lire des livres traitant du sujet dont parle votre blog.
Et, surtout, le fait de lire des livres permet de vous confronter avec des textes structurés. Sur Internet, l’écrit est fractionné et, souvent, « prémâché ». Ce n’est qu’en lisant des livres qu’on appréhende l’intégralité d’une pensée ou d’un univers esthétique.
Quand on “prêche” le faux par la rumeur, quelles en sont les finalités ?
Par
vogot
Le 15/06/2011
“D’abord un bruit léger [...] pianissimo, murmure et file et sème en courant le trait empoisonné. [...] Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine et rinforzando, il va le diable. [...] Vous voyez la calomnie se dresser, siffler [...] et devenir un cri général, crescendo public, un chorus de haine et de proscriptions”. (Beaumarchais, dans le Barbier de Séville). On peut appliquer à la rumeur ce que dit Beaumarchais de la calomnie.
Il s’agit, en effet, d’une nouvelle qui se répand et s’amplifie au sein d’un groupe ou d’une société jusqu’à devenir une vérité apparente alors qu’elle n’a fait l’objet d’aucune vérification, la rumeur a pu être qualifiée par Jean-Noël Kapferer de “plus vieux média du monde”. Au XXe siècle, ce phénomène sociologique, souvent sous-tendu de haine, continue d’avoir lieu, alimenté par les peurs et les croyances qu’il alimente aussi. Un fait n’ayant jamais existé devient donc une vérité acceptée par un nombre croissant de personnes. Le sociologue Edgar Morin dans “ La Rumeur d’Orléans ” fait apparaître qu’une rumeur se développe à partir de mythes ancrés dans la société et toujours en fonction d’une peur de l’Autre, de celui qui est différent (femme, étranger,...). La fable fonctionne car elle sert de justification à des préjugés, à des représentations ou à des sentiments.
Les rumeurs étant pour la plupart fausses, selon les experts, je ne traiterai dans ce blog que les rumeurs “ volontaires ” et “ fausses ”. j'essayerai de vous faire comprendre les causes et leurs fins, car, loin d’être mystérieuses, puisqu’elles évoquent souvent pour le public un phénomène presque magique, les rumeurs obéissent à une logique forte dont il est possible de comprendre les finalités.
Quand on “ prêche ” le faux par la rumeur, quelles en sont les finalités ?
Je tâcherai de répondre à cette question en essayant dans un premier temps de vous faire comprendre le phénomène de rumeur puis, en évoquant Internet, outil de propagation idéal pour les rumeurs et à travers un champ d’application étayé d’exemples : le marketing.
– CONCEPT DE LA RUMEUR
Il n’existe pas une définition pour la rumeur mais une multitude allant de la légende au mythe, en passant par le conte, la désinformation et la contre-information. La rumeur englobe donc plusieurs termes et domaines d’action qu’il s’agit d’identifier pour savoir et pouvoir les gérer.
A. Qu’est-ce que le phénomène de la rumeur ?
1. Identité des phénomènes proches de la rumeur
De manière générale, les rumeurs sont souvent comparées aux contes populaires (mythes et légendes), désignant différents types de récits véhiculés par les traditions orales et écrites du monde entier. Bien que les contes populaires, qui appartiennent au folklore, soient généralement transmis par le bouche-à-oreille de génération en génération, et
connaissent, de ce fait, de nombreuses altérations et de profondes variantes. D’autres concepts, tels que les propagandes sont également à lier au phénomène de rumeur.
- Les mythes et légendes
Les légendes sont des contes populaires qui, bien que traitant de sujets religieux, diffèrent des mythes en ce qu’elles évoquent ce qui s’est passé dans le monde après sa création. Les sujets en sont variés (vie des saints, histoires de loups-garous ou de fantômes, aventures surnaturelles mettant en cause le monde réel, etc.). De leur côté, au sens strict, les mythes sont des contes populaires à portée religieuse qui ont pour vocation d’expliquer l’univers et le sens de la vie. Ces histoires sont tenues pour vraies par le narrateur et par son public.
- Les propagandes
Les propagandes sont des diffusions d’idées, de doctrines ou d’opinions destinées à influencer ou à conditionner le comportement humain. Fréquemment employé pour dénoncer une pratique trompeuse ou mensongère, le terme de “propagande” a une connotation péjorative. Il n’en reste pas moins que toute forme de communication de masse, on désigne par cette expression toute technique permettant de diffuser à un large public toutes sortes de messages de natures et de finalités diverses, peut être appelée propagande. On parle ainsi de propagande religieuse ou politique, mais on peut également parler de propagande au sujet de la publicité, de l’information ou de l’éducation. Cependant, le
terme désigne moins couramment une action dont le but est d’influencer l’opinion qu’une pratique vise à convaincre par le recours à la manipulation. La propagande est inhérente à la vie sociale. Toute personne ou tout groupe de personnes désirant rallier des partisans à une cause déterminée ou désirant provoquer un comportement spécifique, use d’une forme de propagande. Quel que soit son objectif, la propagande a recours à différentes techniques de persuasion rendues explicites par la psychologie expérimentale et la psychologie sociale.
2. Définition, naissance et gestion des rumeurs
- La définition et naissance de la rumeur
· Définition
Chacun défini la rumeur à sa façon, nous pourrions cependant retenir la définition suivante : “ La rumeur est un récit qui véhicule sous une forme symbolique des peurs, des fantasmes, des espoirs et tout ce qui ne peut pas être dit autrement. À ce titre, les rumeurs ont pour fonction première de faire passer des "messages" indicibles directement. Elles sont donc une photographie de l’état d’esprit d’une société à un moment donné, un formidable révélateur de ce que pensent et croient les individus. Elles sont inséparables des échanges oraux entre individus dont elles constituent la partie la plus vivante ”.
Les rumeurs et les légendes contemporaines changent en permanence, et leur durée de vie n’est pas très grande. De plus, l’histoire qu’elles racontent est souvent pessimiste ou horrifique. Si elles se déposent dans l’inconscient c’est donc sous une forme négative, posant que derrière l’apparence normale des choses existe un univers terrible dans lequel on peut basculer à tout moment.
· Naissance de la rumeur
Comment passe-t-on des phénomènes de "on-dit" au phénomène de rumeur ?
C’est un mélange entre le contenu et le contexte. Il faut que le contenu intéresse le cercle d’individus dans lequel la rumeur va essayer de fonctionner (en effet, on ne trouve pas toujours les mêmes rumeurs partout, il s’agit de viser les bonnes personnes). Il y a donc une appropriation entre le contenu et le public.
S’il n’y a pas cette consistance, il n’y a pas de rumeur. Il doit y avoir une consistance dans le social et pour qu’une rumeur s’amplifie il doit y avoir des propagateurs qui vont pouvoir s’emparer de cette rumeur. Pour des rumeurs nationales ce sont les médias. Les scoops journalistiques sont souvent à l’origine de rumeurs. Les informations subissent des pressions, des manipulations. C’est par ce processus d’adhésion et de mobilisation d’un groupe social qui répand l’information, le message entendu, qui constitue la rumeur. Ce n’est pas par la simple apparition spontanée ou manipulée d’un message. On peut noter certaines étapes initiales de déclenchement des rumeurs :
- L’apparition spontanée d’experts qui interprètent, accusent et révèlent la vérité sur la
situation qui est objet de rumeurs.
- L’apparition d’un fait troublant et ambigu à l’origine du déclenchement de rumeurs
alarmistes.
- Les manipulations et les confidences. Dans le domaine commercial, comme dans celui des
rumeurs visant des personnes, les rumeurs apparaissent souvent à la suite de bruits lancés
par des groupes ou des personnes hostiles.
· La gestion de crise
Option 1 : stopper l’attaque en utilisant les moyens légaux. Il faut identifier, via les sources ouvertes, le responsable de cette attaque. Il s’agit ensuite de rechercher les faiblesses de l’adversaire, repérer les contradictions dans son discours d’attaque, les fausses informations qu’il a peut-être distillées.
Option 2 : démarrer un processus de négociation. Exploiter les failles de l’adversaire, en déclenchant une polémique publique, est une voie possible. La détection et l’identification des menaces peuvent faire reculer l’entreprise prédatrice qui n’a pas l’habitude de voir ses victimes réagir.
Option 3 : ne pas s’ériger en victime. Trop d’entreprises sont effrayées à l’idée d’attaquer leur adversaire. Dès qu’on est soupçonné, on est coupable. De même, cette attitude est commercialement dangereuse car elle peut effrayer les clients.
Le pauvre bilan des régimes célèbres
Par
vogot
Le 14/06/2011
Certains régimes ont frappé les esprits, soit parce qu’ils semblent se fonder sur des éléments scientifiques incontestables, soit parce qu’ils ont été suivis avec succès par des personnalités, soit enfin parce qu’ils s’appuient sur une croyance, quasi religieuse. Mais au final, parmi les régimes les plus connus, aucun n’atteint vraiment le but recherché. Pire, certains mettent en danger votre santé.
Les régimes hypocaloriques
Les régimes hypocaloriques sont l’une des formes les plus anciennes de régimes. Leur fondement est simple : pour obtenir une perte pondérale rapide, une restriction sévère est prescrite (jusqu’à 600 kcal par jour au lieu des 1 700 à 2 200 selon le sexe). Des médicaments sont même associés à ce type de régime pour accélérer l’amaigrissement (diurétiques, extraits thyroïdiens, anorexigènes). Ils sont aujourd’hui reconnus comme dangereux, même sans adjonction de médicaments. À maigrir trop vite (jusqu’à 10 kg par mois), des personnes ont déclaré des hépatites mortelles. Ces « cures » facilitent en outre la survenue de calculs biliaires, de crises de goutte.
Le régime « Low-Carb »
Primitivement appelé régime Atkins, ce régime consiste à exclure totalement toute forme de sucres et d’alcools (bière et cidre compris) au cours des premières semaines. Les apports en lipides et protides (graisses et protéines) étant, en revanche, à volonté. L’absence de frustration vis-à-vis des graisses évite le grignotage et favorise la consommation d’eau. En quelques jours, l’envie de manger diminue significativement, du fait de la monotonie des repas. La perte pondérale est rapide et spectaculaire, mais se fait principalement aux dépens de la masse musculaire.
En dehors de la forte haleine acétonée (systématique), d’une fatigue et d’une constipation opiniâtre (fréquentes), il faut surtout redouter une aggravation d’un trouble métabolique déjà existant (hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie) susceptible de favoriser un accident cardiovasculaire (infarctus principalement). À éviter en cas d’antécédent cardiovasculaire, de diabète, de tabagisme…
Le régime dissocié
Il est basé sur la consommation exclusive d’un groupe d’aliments par unité de temps (d’un jour à une semaine), par exemple uniquement de la viande le 1er jour, des légumes le 2e, des fromages le 3e, des fruits le 4e, des œufs le 5e, etc.
Du fait de la monotonie de chaque journée, l’appétit est rapidement et considérablement diminué. Mais c’est comme si on voulait faire fonctionner un moteur de voiture auquel on s’ingénierait à retirer un élément, différent chaque jour : le moteur tomberait rapidement en panne définitive. Ce régime aggrave non seulement les déficits en minéraux et vitamines déjà existants, mais il favorise un vieillissement accéléré.
Le régime Sonia Dubois
Tout est dans la motivation, la discipline et la recherche de plaisir. Le calendrier des repas est établi pour un mois, au bout duquel il est possible de recommencer à zéro, quelle que soit la saison… La répartition alimentaire n’est donc pas ici la priorité, mais plutôt la volonté. Encore faut-il apprendre à cultiver cette volonté pour arriver au résultat escompté car la simple lecture d’un ouvrage ne suffit pas à en acquérir les principes, la présence d’une personne expérimentée à côté de soi est nécessaire pendant un long moment…
Le régime Fletcher
C’est peut-être le plus ancien des régimes occidentaux puisque sa parution date de 1903. Et on ne peut plus simple puisqu’il consiste à mâcher chaque bouchée au moins une centaine de fois avant de l’avaler. Et tout ce qui ne peut être réduit à l’état liquide doit être recraché !
Quand au bout d’environ 20 minutes arrive le signal de satiété, la quantité d’aliments consommés est très sensiblement diminuée par rapport à l’habitude. Et l’amaigrissement recherché suit rapidement (parfois jusqu’à 30 kg).
Outre une persévérance hors du commun, il faut abandonner tout désir de trouver du plaisir dans les aliments comme tout espoir de convivialité ! Et ne pas craindre de se créer de nombreuses carences…
Les régimes fruits et légumes
Là, ce sont les fruits et les légumes qui sont consommés à volonté tandis que tous les autres aliments sont quasiment exclus.
La perte de poids se fait essentiellement au niveau de la masse musculaire. Il en résulte de façon quasi systématique une fatigue intense et une tendance dépressive. Si, malgré cela, le régime est poursuivi, c’est la masse osseuse qui diminue. Le risque d’ostéoporose, déjà plus élevé chez l’obèse, est donc dans ce cas aggravé.
Les régimes hyperprotéinés (Dukan, Suptiva et autres)
Basé sur le constat que la digestion de 100 calories de protides demande à l’organisme d’en dépenser 18 à 25, alors qu’à apports égaux il n’en dépense que de 4 à 7 pour les glucides et de 2 à 4 pour les lipides, ce type de régime procure un amaigrissement rapide… mais temporaire car, 4 à 5 ans plus tard, plus de 80 % des personnes présentent un poids supérieur d’au moins 2 à 3 kg à celui de départ !
Ces régimes nécessitent une importante complémentation en vitamines et minéraux et un nombre important de décès a été enregistré aux USA chez les sujets ayant pratiqué ce type de régime sur le long terme. De toute façon, ce sont des régimes acidifiants qui aggravent le terrain déjà souvent trop acide…
Ce régime doit être évité particulièrement en cas de psychose, de grossesse, d’antécédent d’hépatite, d’insuffisance rénale ou/et cardiaque.
Le régime de la Lune ou le conte d’Andersen
S’il est indéniable que la Lune influence nombre de paramètres de notre vie (les marées notamment), il n’est nullement démontré comme l’affirme son créateur, le Dr Johann Andersen, que suivre un régime d’aliments « dynamisants » en Lune montante et d’aliments « désintoxicants » en Lune descendante correspond à la physiologie humaine.
Lors de ce « régime », comme au cours de tout autre régime déséquilibré, l’organisme cherche à s’adapter. Cela se manifeste par une dépense énergétique accrue les premières semaines, et donc par une perte pondérale… sans lendemain.
Le régime de la Mayo Clinic
Ce régime de courte durée (15 jours) est basé sur une ration très hypocalorique (environ 600 kcal/j), un fort pourcentage de protéines et surtout l’évitement de tout écart. Dès le seizième jour, le retour à un régime normal est recommandé.
Outre une fatigue intense (très fréquente), il expose à un syndrome dépressif parfois sévère avec risque de suicide et à une aggravation du déficit en calcium, en magnésium et en vitamines, déjà souvent présent chez la personne en surpoids.
Le régime préhistorique ou régime du Dr Michael Eades
Selon ce régime, il serait possible de maigrir durablement en modérant les apports en glucides, en augmentant ceux en protéines, en privilégiant les graisses riches en oméga 3 et en pratiquant une activité physique régulière. Très prisé aux USA où il a bénéficié d’expérimentations sérieuses, il est encore assez peu pratiqué en France.
Le régime Weight Watchers
C’est un régime hypocalorique moins dangereux que ses homologues car sa particularité est d’autoriser la consommation de tous les aliments (en quantité limitée), d’offrir une diversité des recettes (recherche d’une présentation soignée et d’une saveur agréable) et de proposer un suivi hebdomadaire par le biais d’une thérapie de groupe (dans le but de maintenir la motivation à un niveau suffisant).
Malgré ses trente ans, c’est toujours un régime très utilisé et certainement un des plus sûrs, surtout du fait de la qualité du suivi. Cependant, il présente – à un moindre degré – les mêmes faiblesses que les autres régimes hypocaloriques. Ses autres inconvénients sont le coût des réunions (10 €) et l’acquisition d’un minimum de discipline culinaire.
La dernière mode, les régimes « en ligne »
Certaines propositions actuellement disponibles sur internet, connaissent un franc succès… commercial. C’est le cas de la méthode Savoir maigrir, du Dr Jean-Michel Cohen, « expert spécialiste en nutrition ». Ce prétendu régime qui permettrait de perdre 6 kg en 30 jours, serait basé sur la recherche simultanée d’un poids idéal et du plaisir de manger, comme de vivre. En fait, derrière ce mirage se cache un régime hypocalorique on ne peut plus classique (entre 1 200 et 1 400 kcal par jour les premières semaines) auquel est associé un soutien en ligne.
La méthode Slim Data du Dr Yann Rougier
Le principe avancé par ce régime est que, selon leur qualité, les aliments à quantité égale de calories ne sont pas digérés de la même façon. À partir de là, les aliments sont répartis en quatre classes selon leur IMG (index métabolique global) : depuis la zone verte qu’on peut consommer à volonté jusqu’à la zone violette à proscrire totalement, du moins les premières semaines. L’inconvénient de cette méthode est son principe même, la notion d’IMG : une façon personnelle de désigner le fait que la digestion des protides nécessite beaucoup plus d’énergie que celle des glucides et plus encore que celle des lipides. En fait, rien de nouveau sous le soleil…
Arômes alimentaires : des allergènes plein l’assiette
Par
vogot
Le 14/06/2011
Les industriels de l’alimentation emploient aujourd’hui des milliers d’additifs alimentaires différents pour aromatiser leurs produits et les rendre plus appétants. De nombreux scientifiques admettent aujourd’hui que leurs pratiques sont une des raisons du développement exponentiel des allergies.
Les Européens engloutissent chaque année 170 000 tonnes d’arômes industriels. Si l’on ajoute à ce chiffre, déjà ahurissant, les 95 000 tonnes de glutamate (l’exhausteur de goût le plus répandu) qu’ils ingèrent chaque année et les différents agents de filtration, d’enrobage, de lavage, les antimoussants, stabilisateurs de couleur, antiagglomérants, humectants, solvants, floculants… que l’on trouve à longueur de rayons dans les hypermarchés, on a sans doute compris pourquoi on assiste, depuis quelques années à une explosion des allergies.
L’OMS estime qu’environ 15 % de la population européenne souffre d’allergies directement causées par les additifs alimentaires. Et selon une étude réalisée par l’hôpital pour enfants Hauner de Munich, 42 % des enfants seraient des allergiques « sains », dont la pathologie ne s’est pas encore déclarée. Le pire est donc encore à venir…
Des copeaux de bois pour le goût fraise… ou vanille
Le recours aux arômes chimiques est maintenant quasi-systématique dans les denrées alimentaires vendues couramment. Pourquoi ? Parce que la nature fournit des « produits » trop aléatoires… L’industrie alimentaire a donc choisi de pallier artificiellement à ses « déficiences » tout en dissimulant habilement ses manipulations. Ainsi, lorsque sur un yaourt à la fraise on peut lire « arôme naturel », il ne faut pas comprendre que les arômes sont extraits de la fraise. Ils sont en fait extraits d’une pâte obtenue après le mélange de copeaux d’un bois australien, d’eau, d’alcool et de quelques ingrédients secrets. Avec une recette légèrement modifiée de cette pâte, il est possible d’obtenir de l’arôme de framboise, de cacao, de chocolat ou de vanille. L’origine naturelle est incontestable, puisqu’il s’agit de bois… Quant aux morceaux de fruits, ils peuvent être remplacés par de la gélatine imitant leur consistance ou bien être intervertis et l’on se retrouve ainsi à manger de la pêche alors que l’étiquette indique de l’abricot.
Cette falsification du goût des aliments n’est pas sans conséquence pour notre santé. Car, même si les industriels garantissent l’innocuité des additifs qu’ils emploient, ils ne disposent généralement d’aucune base scientifique pour le faire (tester 20 000 additifs coûterait trop cher et prendrait trop de temps). Quant aux interactions entre ces différents produits chimiques, elles ne sont jamais étudiées.
Un casse-tête pour les allergologues
Pour les allergologues, comme pour leurs patients, l’inflation permanente du nombre d’additifs alimentaires devient un véritable casse-tête car les additifs sont partout et peuvent être cachés là où on les attend le moins. Ainsi, il est possible de retrouver des traces de protéines de lait dans de la liqueur à la noix de coco, des peptides de gluten dans les caramels, les corn-flakes ou les bonbons, des traces de noisettes dans un gâteau au citron. Comment deviner que si une barre chocolatée provoque une réaction brutale chez une personne allergique au poisson, c’est parce que les œufs qui ont servi à sa fabrication proviennent de poules nourries avec des farines de poissons ?
Plus grave encore, sous couvert de protection des secrets de fabrication, on dissimule systématiquement aux médecins et allergologues la composition exacte des aliments et on ne répond pas à leurs demandes de renseignements.
Ce méli-mélo de saveurs, savamment occulté sur les étiquettes, représente désormais un grave danger pour la santé humaine en général et pour les personnes allergiques en particulier. Il est temps d’y mettre fin.