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  • Quand on “prêche” le faux par la rumeur, quelles en sont les finalités ?

    • Par vogot
    • Le 15/06/2011

    “D’abord un bruit léger [...] pianissimo, murmure et file et sème en courant le trait empoisonné. [...] Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine et rinforzando, il va le diable. [...] Vous voyez la calomnie se dresser, siffler [...] et devenir un cri général, crescendo public, un chorus de haine et de proscriptions”. (Beaumarchais, dans le Barbier de Séville). On peut appliquer à la rumeur ce que dit Beaumarchais de la calomnie.

    Il s’agit, en effet, d’une nouvelle qui se répand et s’amplifie au sein d’un groupe ou d’une société jusqu’à devenir une vérité apparente alors qu’elle n’a fait l’objet d’aucune vérification, la rumeur a pu être qualifiée par Jean-Noël Kapferer de “plus vieux média du monde”. Au XXe siècle, ce phénomène sociologique, souvent sous-tendu de haine, continue d’avoir lieu, alimenté par les peurs et les croyances qu’il alimente aussi. Un fait n’ayant jamais existé devient donc une vérité acceptée par un nombre croissant de personnes. Le sociologue Edgar Morin dans “ La Rumeur d’Orléans ” fait apparaître qu’une rumeur se développe à partir de mythes ancrés dans la société et toujours en fonction d’une peur de l’Autre, de celui qui est différent (femme, étranger,...). La fable fonctionne car elle sert de justification à des préjugés, à des représentations ou à des sentiments.

    Les rumeurs étant pour la plupart fausses, selon les experts, je ne traiterai dans ce blog que les rumeurs “ volontaires ” et “ fausses ”. j'essayerai de vous faire comprendre les causes et leurs fins, car, loin d’être mystérieuses, puisqu’elles évoquent souvent pour le public un phénomène presque magique, les rumeurs obéissent à une logique forte dont il est possible de comprendre les finalités.

    Quand on “ prêche ” le faux par la rumeur, quelles en sont les finalités ?

    Je tâcherai de répondre à cette question en essayant dans un premier temps de vous faire comprendre le phénomène de rumeur puis, en évoquant Internet, outil de propagation idéal pour les rumeurs et à travers un champ d’application étayé d’exemples : le marketing.

    – CONCEPT DE LA RUMEUR

    Il n’existe pas une définition pour la rumeur mais une multitude allant de la légende au mythe, en passant par le conte, la désinformation et la contre-information. La rumeur englobe donc plusieurs termes et domaines d’action qu’il s’agit d’identifier pour savoir et pouvoir les gérer.

    A. Qu’est-ce que le phénomène de la rumeur ?


    1. Identité des phénomènes proches de la rumeur


    De manière générale, les rumeurs sont souvent comparées aux contes populaires (mythes et légendes), désignant différents types de récits véhiculés par les traditions orales et écrites du monde entier. Bien que les contes populaires, qui appartiennent au folklore, soient généralement transmis par le bouche-à-oreille de génération en génération, et
    connaissent, de ce fait, de nombreuses altérations et de profondes variantes. D’autres concepts, tels que les propagandes sont également à lier au phénomène de rumeur.


    - Les mythes et légendes


    Les légendes sont des contes populaires qui, bien que traitant de sujets religieux, diffèrent des mythes en ce qu’elles évoquent ce qui s’est passé dans le monde après sa création. Les sujets en sont variés (vie des saints, histoires de loups-garous ou de fantômes, aventures surnaturelles mettant en cause le monde réel, etc.). De leur côté, au sens strict, les mythes sont des contes populaires à portée religieuse qui ont pour vocation d’expliquer l’univers et le sens de la vie. Ces histoires sont tenues pour vraies par le narrateur et par son public.


    - Les propagandes


    Les propagandes sont des diffusions d’idées, de doctrines ou d’opinions destinées à influencer ou à conditionner le comportement humain. Fréquemment employé pour dénoncer une pratique trompeuse ou mensongère, le terme de “propagande” a une connotation péjorative. Il n’en reste pas moins que toute forme de communication de masse, on désigne par cette expression toute technique permettant de diffuser à un large public toutes sortes de messages de natures et de finalités diverses, peut être appelée propagande. On parle ainsi de propagande religieuse ou politique, mais on peut également parler de propagande au sujet de la publicité, de l’information ou de l’éducation. Cependant, le
    terme désigne moins couramment une action dont le but est d’influencer l’opinion qu’une pratique vise à convaincre par le recours à la manipulation. La propagande est inhérente à la vie sociale. Toute personne ou tout groupe de personnes désirant rallier des partisans à une cause déterminée ou désirant provoquer un comportement spécifique, use d’une forme de propagande. Quel que soit son objectif, la propagande a recours à différentes techniques de persuasion rendues explicites par la psychologie expérimentale et la psychologie sociale.

    2. Définition, naissance et gestion des rumeurs


    - La définition et naissance de la rumeur


    · Définition


    Chacun défini la rumeur à sa façon, nous pourrions cependant retenir la définition suivante : “ La rumeur est un récit qui véhicule sous une forme symbolique des peurs, des fantasmes, des espoirs et tout ce qui ne peut pas être dit autrement. À ce titre, les rumeurs ont pour fonction première de faire passer des "messages" indicibles directement. Elles sont donc une photographie de l’état d’esprit d’une société à un moment donné, un formidable révélateur de ce que pensent et croient les individus. Elles sont inséparables des échanges oraux entre individus dont elles constituent la partie la plus vivante ”.
    Les rumeurs et les légendes contemporaines changent en permanence, et leur durée de vie n’est pas très grande. De plus, l’histoire qu’elles racontent est souvent pessimiste ou horrifique. Si elles se déposent dans l’inconscient c’est donc sous une forme négative, posant que derrière l’apparence normale des choses existe un univers terrible dans lequel on peut basculer à tout moment.


    · Naissance de la rumeur


    Comment passe-t-on des phénomènes de "on-dit" au phénomène de rumeur ?
    C’est un mélange entre le contenu et le contexte. Il faut que le contenu intéresse le cercle d’individus dans lequel la rumeur va essayer de fonctionner (en effet, on ne trouve pas toujours les mêmes rumeurs partout, il s’agit de viser les bonnes personnes). Il y a donc une appropriation entre le contenu et le public.
    S’il n’y a pas cette consistance, il n’y a pas de rumeur. Il doit y avoir une consistance dans le social et pour qu’une rumeur s’amplifie il doit y avoir des propagateurs qui vont pouvoir s’emparer de cette rumeur. Pour des rumeurs nationales ce sont les médias. Les scoops journalistiques sont souvent à l’origine de rumeurs. Les informations subissent des pressions, des manipulations. C’est par ce processus d’adhésion et de mobilisation d’un groupe social qui répand l’information, le message entendu, qui constitue la rumeur. Ce n’est pas par la simple apparition spontanée ou manipulée d’un message. On peut noter certaines étapes initiales de déclenchement des rumeurs :


    - L’apparition spontanée d’experts qui interprètent, accusent et révèlent la vérité sur la
    situation qui est objet de rumeurs.
    - L’apparition d’un fait troublant et ambigu à l’origine du déclenchement de rumeurs
    alarmistes.
    - Les manipulations et les confidences. Dans le domaine commercial, comme dans celui des
    rumeurs visant des personnes, les rumeurs apparaissent souvent à la suite de bruits lancés
    par des groupes ou des personnes hostiles.

    · La gestion de crise


    Option 1 : stopper l’attaque en utilisant les moyens légaux. Il faut identifier, via les sources ouvertes, le responsable de cette attaque. Il s’agit ensuite de rechercher les faiblesses de l’adversaire, repérer les contradictions dans son discours d’attaque, les fausses informations qu’il a peut-être distillées.


    Option 2 : démarrer un processus de négociation. Exploiter les failles de l’adversaire, en déclenchant une polémique publique, est une voie possible. La détection et l’identification des menaces peuvent faire reculer l’entreprise prédatrice qui n’a pas l’habitude de voir ses victimes réagir.


    Option 3 : ne pas s’ériger en victime. Trop d’entreprises sont effrayées à l’idée d’attaquer leur adversaire. Dès qu’on est soupçonné, on est coupable. De même, cette attitude est commercialement dangereuse car elle peut effrayer les clients.


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  • Le pauvre bilan des régimes célèbres

    • Par vogot
    • Le 14/06/2011

    Certains régimes ont frappé les esprits, soit parce qu’ils semblent se fonder sur des éléments scientifiques incontestables, soit parce qu’ils ont été suivis avec succès par des personnalités, soit enfin parce qu’ils s’appuient sur une croyance, quasi religieuse. Mais au final, parmi les régimes les plus connus, aucun n’atteint vraiment le but recherché. Pire, certains mettent en danger votre santé.

    Les régimes hypocaloriques

    Les régimes hypocaloriques sont l’une des formes les plus anciennes de régimes. Leur fondement est simple : pour obtenir une perte pondérale rapide, une restriction sévère est prescrite (jusqu’à 600 kcal par jour au lieu des 1 700 à 2 200 selon le sexe). Des médicaments sont même associés à ce type de régime pour accélérer l’amai­grissement (diurétiques, extraits thyroïdiens, anorexigènes). Ils sont aujourd’hui reconnus comme dangereux, même sans adjonction de médicaments. À maigrir trop vite (jusqu’à 10 kg par mois), des personnes ont déclaré des hépatites mortelles. Ces « cures » facilitent en outre la survenue de calculs biliaires, de crises de goutte.

    Le régime « Low-Carb »

    Primitivement appelé régime Atkins, ce régime consiste à exclure totalement toute forme de sucres et d’alcools (bière et cidre compris) au cours des premières semaines. Les apports en lipides et protides (graisses et protéines) étant, en revanche, à volonté. L’absence de frustration vis-à-vis des graisses évite le grignotage et favorise la consommation d’eau. En quelques jours, l’envie de manger diminue significativement, du fait de la monotonie des repas. La perte pondérale est rapide et spectaculaire, mais se fait principalement aux dépens de la masse musculaire.

    En dehors de la forte haleine acétonée (systématique), d’une fatigue et d’une constipation opiniâtre (fréquentes), il faut surtout redouter une aggravation d’un trouble métabolique déjà existant (hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie) susceptible de favoriser un accident cardiovasculaire (infarctus principalement). À éviter en cas d’antécédent cardiovasculaire, de diabète, de tabagisme…

    Le régime dissocié

    Il est basé sur la consommation exclusive d’un groupe d’aliments par unité de temps (d’un jour à une semaine), par exemple uniquement de la viande le 1er jour, des légumes le 2e, des fromages le 3e, des fruits le 4e, des œufs le 5e, etc.

    Du fait de la monotonie de chaque journée, l’appétit est rapidement et considérablement diminué. Mais c’est comme si on voulait faire fonctionner un moteur de voiture auquel on s’ingénierait à retirer un élément, différent chaque jour : le moteur tomberait rapidement en panne définitive. Ce régime aggrave non seulement les déficits en minéraux et vitamines déjà existants, mais il favorise un vieillissement accéléré.

    Le régime Sonia Dubois

    Tout est dans la motivation, la discipline et la recherche de plaisir. Le calendrier des repas est établi pour un mois, au bout duquel il est possible de recommencer à zéro, quelle que soit la saison… La répartition alimentaire n’est donc pas ici la priorité, mais plutôt la volonté. Encore faut-il apprendre à cultiver cette volonté pour arriver au résultat escompté car la simple lecture d’un ouvrage ne suffit pas à en acquérir les principes, la présence d’une personne expérimentée à côté de soi est nécessaire pendant un long moment…

    Le régime Fletcher

    C’est peut-être le plus ancien des régimes occidentaux puisque sa parution date de 1903. Et on ne peut plus simple puisqu’il consiste à mâcher chaque bouchée au moins une centaine de fois avant de l’avaler. Et tout ce qui ne peut être réduit à l’état liquide doit être recraché !

    Quand au bout d’environ 20 minutes arrive le signal de satiété, la quantité d’aliments consommés est très sensiblement diminuée par rapport à l’habitude. Et l’amai­grissement recherché suit rapidement (parfois jusqu’à 30 kg).

    Outre une persévérance hors du commun, il faut abandonner tout désir de trouver du plaisir dans les aliments comme tout espoir de convivialité ! Et ne pas craindre de se créer de nombreuses carences…

    Les régimes fruits et légumes

    Là, ce sont les fruits et les légumes qui sont consommés à volonté tandis que tous les autres aliments sont quasiment exclus.

    La perte de poids se fait essentiellement au niveau de la masse musculaire. Il en résulte de façon quasi systématique une fatigue intense et une tendance dépressive. Si, malgré cela, le régime est poursuivi, c’est la masse osseuse qui diminue. Le risque d’ostéoporose, déjà plus élevé chez l’obèse, est donc dans ce cas aggravé.

    Les régimes hyperprotéinés (Dukan, Suptiva et autres)

    Basé sur le constat que la digestion de 100 calories de protides demande à l’organisme d’en dépenser 18 à 25, alors qu’à apports égaux il n’en dépense que de 4 à 7 pour les glucides et de 2 à 4 pour les lipides, ce type de régime procure un amaigrissement rapide… mais temporaire car, 4 à 5 ans plus tard, plus de 80 % des personnes présentent un poids supérieur d’au moins 2 à 3 kg à celui de départ !

    Ces régimes nécessitent une importante complémentation en vitamines et minéraux et un nombre important de décès a été enregistré aux USA chez les sujets ayant pratiqué ce type de régime sur le long terme. De toute façon, ce sont des régimes acidifiants qui aggravent le terrain déjà souvent trop acide…

    Ce régime doit être évité particulièrement en cas de psychose, de grossesse, d’antécédent d’hépatite, d’insuffisance rénale ou/et cardiaque.

    Le régime de la Lune ou le conte d’Andersen

    S’il est indéniable que la Lune influence nombre de paramètres de notre vie (les marées notamment), il n’est nullement démontré comme l’affirme son créateur, le Dr Johann Andersen, que suivre un régime d’aliments « dynamisants » en Lune montante et d’aliments « désintoxicants » en Lune descendante correspond à la physiologie humaine.

    Lors de ce « régime », comme au cours de tout autre régime déséquilibré, l’organisme cherche à s’adapter. Cela se manifeste par une dépense énergétique accrue les premières semaines, et donc par une perte pondérale… sans lendemain.

    Le régime de la Mayo Clinic

    Ce régime de courte durée (15 jours) est basé sur une ration très hypocalorique (environ 600 kcal/j), un fort pourcentage de protéines et surtout l’évitement de tout écart. Dès le seizième jour, le retour à un régime normal est recommandé.

    Outre une fatigue intense (très fréquente), il expose à un syndrome dépressif parfois sévère avec risque de suicide et à une aggravation du déficit en calcium, en magnésium et en vitamines, déjà souvent présent chez la personne en surpoids.

    Le régime préhistorique ou régime du Dr Michael Eades

    Selon ce régime, il serait possible de maigrir durablement en modérant les apports en glucides, en augmentant ceux en protéines, en privilégiant les graisses riches en oméga 3 et en pratiquant une activité physique régulière. Très prisé aux USA où il a bénéficié d’expérimentations sérieuses, il est encore assez peu pratiqué en France.

    Le régime Weight Watchers

    C’est un régime hypocalorique moins dangereux que ses homologues car sa particularité est d’autoriser la consommation de tous les aliments (en quantité limitée), d’offrir une diversité des recettes (recherche d’une présentation soignée et d’une saveur agréable) et de proposer un suivi hebdomadaire par le biais d’une thérapie de groupe (dans le but de maintenir la motivation à un niveau suffisant).

    Malgré ses trente ans, c’est toujours un régime très utilisé et certainement un des plus sûrs, surtout du fait de la qualité du suivi. Cependant, il présente – à un moindre degré – les mêmes faiblesses que les autres régimes hypocaloriques. Ses autres inconvénients sont le coût des réunions (10 €) et l’acquisition d’un minimum de discipline culinaire.

    La dernière mode, les régimes « en ligne »

    Certaines propositions actuellement disponibles sur internet, connaissent un franc succès… commercial. C’est le cas de la méthode Savoir maigrir, du Dr Jean-Michel Cohen, « expert spécialiste en nutrition ». Ce prétendu régime qui permettrait de perdre 6 kg en 30 jours, serait basé sur la recherche simultanée d’un poids idéal et du plaisir de manger, comme de vivre. En fait, derrière ce mirage se cache un régime hypocalorique on ne peut plus classique (entre 1 200 et 1 400 kcal par jour les premières semaines) auquel est associé un soutien en ligne.

    La méthode Slim Data du Dr Yann Rougier

    Le principe avancé par ce régime est que, selon leur qualité, les aliments à quantité égale de calories ne sont pas digérés de la même façon. À partir de là, les aliments sont répartis en quatre classes selon leur IMG (index métabolique global) : depuis la zone verte qu’on peut consommer à volonté jusqu’à la zone violette à proscrire totalement, du moins les premières semaines. L’inconvénient de cette méthode est son principe même, la notion d’IMG : une façon personnelle de désigner le fait que la digestion des protides nécessite beaucoup plus d’énergie que celle des glucides et plus encore que celle des lipides. En fait, rien de nouveau sous le soleil…

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  • Arômes alimentaires : des allergènes plein l’assiette

    • Par vogot
    • Le 14/06/2011

    Les industriels de l’alimentation emploient aujourd’hui des milliers d’additifs alimentaires différents pour aromatiser leurs produits et les rendre plus appétants. De nombreux scientifiques admettent aujourd’hui que leurs pratiques sont une des raisons du développement exponentiel des allergies.

    Les Européens engloutissent chaque année 170 000 tonnes d’arômes industriels. Si l’on ajoute à ce chiffre, déjà ahurissant, les 95 000 tonnes de glutamate (l’exhausteur de goût le plus répandu) qu’ils ingèrent chaque année et les différents agents de filtration, d’enrobage, de lavage, les antimoussants, stabilisateurs de couleur, antiagglomérants, humectants, solvants, floculants… que l’on trouve à longueur de rayons dans les hypermarchés, on a sans doute compris pourquoi on assiste, depuis quelques années à une explosion des allergies.
    L’OMS estime qu’environ 15 % de la population européenne souffre d’allergies directement causées par les additifs alimentaires. Et selon une étude réalisée par l’hôpital pour enfants Hauner de Munich, 42 % des enfants seraient des allergiques « sains », dont la pathologie ne s’est pas encore déclarée. Le pire est donc encore à venir…

    Des copeaux de bois pour le goût fraise… ou vanille

    Le recours aux arômes chimiques est maintenant quasi-systématique dans les denrées alimentaires vendues couramment. Pourquoi ? Parce que la nature fournit des « produits » trop aléatoires… L’industrie alimentaire a donc choisi de pallier artificiellement à ses « déficiences » tout en dissimulant habilement ses manipulations. Ainsi, lorsque sur un yaourt à la fraise on peut lire « arôme naturel », il ne faut pas comprendre que les arômes sont extraits de la fraise. Ils sont en fait extraits d’une pâte obtenue après le mélange de copeaux d’un bois australien, d’eau, d’alcool et de quelques ingrédients secrets. Avec une recette légèrement modifiée de cette pâte, il est possible d’obtenir de l’arôme de framboise, de cacao, de chocolat ou de vanille. L’origine naturelle est incontestable, puisqu’il s’agit de bois… Quant aux morceaux de fruits, ils peuvent être remplacés par de la gélatine imitant leur consistance ou bien être intervertis et l’on se retrouve ainsi à manger de la pêche alors que l’étiquette indique de l’abricot.
    Cette falsification du goût des aliments n’est pas sans conséquence pour notre santé. Car, même si les industriels garantissent l’innocuité des additifs qu’ils emploient, ils ne disposent généralement d’aucune base scientifique pour le faire (tester 20 000 additifs coûterait trop cher et prendrait trop de temps). Quant aux interactions entre ces différents produits chimiques, elles ne sont jamais étudiées.


    Un casse-tête pour les allergologues

    Pour les allergologues, comme pour leurs patients, l’inflation permanente du nombre d’additifs alimentaires devient un véritable casse-tête car les additifs sont partout et peuvent être cachés là où on les attend le moins. Ainsi, il est possible de retrouver des traces de protéines de lait dans de la liqueur à la noix de coco, des peptides de gluten dans les caramels, les corn-flakes ou les bonbons, des traces de noisettes dans un gâteau au citron. Comment deviner que si une barre chocolatée provoque une réaction brutale chez une personne allergique au poisson, c’est parce que les œufs qui ont servi à sa fabrication proviennent de poules nourries avec des farines de poissons ?

    Plus grave encore, sous couvert de protection des secrets de fabrication, on dissimule systématiquement aux médecins et allergologues la composition exacte des aliments et on ne répond pas à leurs demandes de renseignements.
    Ce méli-mélo de saveurs, savamment occulté sur les étiquettes, représente désormais un grave danger pour la santé humaine en général et pour les personnes allergiques en particulier. Il est temps d’y mettre fin.

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  • 10 ans, 80 pesticides par jour

    • Par vogot
    • Le 14/06/2011

    Plus de 80 substances chimiques, dont certaines susceptibles d’être cancérogènes, sont ingérées en une seule journée par un enfant de 10 ans à travers ses repas composés suivant les recommandations du ministère de la Santé. C’est le résultat d’une étude du mouvement Générations futures et du réseau Health and Environnement Alliance, en partenariat avec WWF-France et le Réseau Environnement Santé.


    Ces repas types ont été examinés par plusieurs laboratoires indépendants en France et en Belgique à la recherche de substances chimiques, pesticides, métaux lourds et autres polluants. Le bilan de l’assiette, selon cette étude, est accablant : 128 résidus, 81 substances chimiques, dont 42 sont classées cancérogènes possibles ou probables et cinq substances classées cancérogènes certaines ainsi que 37 substances susceptibles d’agir comme perturbateurs endocriniens.

    Pour le petit-déjeuner, ils ont détecté plus d’une dizaine de résidus cancérogènes ainsi qu’une vingtaine de résidus susceptibles de perturber le système hormonal. La pomme importée du Brésil, prévue comme en-cas, présente des traces de six substances chimiques, dont un fongicide interdit en France. Même chose pour les haricots verts du Kenya du déjeuner et sur lesquels l’étude a mis en évidence des traces d’un insecticide puissant interdit dans l’Union européenne. Le steak haché, le thon en boîte, et même la baguette de pain sont truffés de pesticides et autres substances chimiques. Dans l’eau du robinet les analyses ont révélé la présence de nitrates et de chloroforme. Mais c’est le steak de saumon prévu pour le dîner qui s’est révélé le plus « riche » avec 34 résidus chimiques.

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  • Les premières fois… Vivre l’amour

    • Par vogot
    • Le 31/05/2011

    Successives ou simultanées, abstinence choisie ou involontaire…

    ◗ Garçons ou filles, certains sont attirés par des personnes du même sexe. Chacun, dans le respect de l’autre, doit pouvoir vivre la sexualité qui lui convient sans subir le mépris ou le rejet. Toutefois, il faut savoir que chaque société définit des règles et des limites dans le domaine de la sexualité, dans le but, notamment, de protéger les mineurs, de prévenir et de sanctionner les actes de violence. Les relations sexuelles, ce n’est pas toujours facile : il faut en avoir envie tous les deux et, si possible, au même moment, qu’on soit dans l’amour toujours ou dans l’amour d’un jour… S’aimer un peu, beaucoup, ou bien être simplement ensemble le temps d’une rencontre, ce qui compte, c’est que chacun s’intéresse à l’autre ; ce qui compte, c’est que chacun ait son mot à dire. Les relations amoureuses, ce n’est pas toujours facile. Pas facile de se rencontrer, de s’aborder, de se parler, de se comprendre. Souvent, pour les garçons, il faut surmonter la timidité, la peur de l’échec, ou bien, au contraire, il faut modérer des élans qui risquent d’être mal reçus.


    ◗ Garçon ou fille, ce qui est important, c’est que chacun puisse se sentir libre de proposer, d’hésiter, d’accepter ou de refuser ; libre d’avoir besoin de plus ou moins de temps avant de s’engager dans une relation amoureuse. Pas de place ici pour la violence, la contrainte, le mépris. Dans le domaine de la sexualité, garçons et filles doivent apprendre à accepter les orientations et les choix de chacun.

    ◗ Garçon ou fille, chacun découvre et vit à sa façon et à son rythme les plaisirs de la sexualité et de la relation de couple. Selon son tempérament et selon les circonstances, chacun peut être amené à connaître des formes diverses de la vie affective et sexuelle : fidélité, relations multiples.

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  • Développement durable

    • Par vogot
    • Le 27/05/2011

    Lors de ma dernière formation, une personne est venue nous présenter ce qu'était "le développement durable". Il nous a fait l'éloge du bien, du bon, du qualitatif, du quantitatif, des taxes, de la collecte, la valorisation des déchets, enfin bref (une histoire de gros sous).....le monsieur avait bien appris sa leçon et nous distillait ce que ses maîtres à penser lui avait fait ingéré durant les quelques années qu'il avait passé à avaler quelques finesses (QUI A DIT MANIPULATION ?). J'ai attendu patiemment qu'il ait fini son beau discours bien ficelé.

     

    UNE, DEUX, TROIS secondes et....Je lui ai alors posé une simple question qui me brulait les lèvres comme le soleil dans la région sud ouest de la FRANCE quand il fait 26°C à l'ombre, et 38°C  l'après-midi vers 14h00 de juillet à mi-septembre.

     

    Bonjour Monsieur, je suis............etc, etc (car je suis poli), pourriez-vous m'expliquer une chose ?

     

    Champs de mais
    Champs de maïs

     

    Pourquoi est-ce que BRUXELLES (et ses gestionnaires bienpensants) allouent des aident aux maïsiculteurs - producteurs de maïs (transgénique bien entendu) et à la botte des laboratoires BAYER, MONSANTO (j'en passe et des meilleurs) - afin de produire des hectares à perte de vue dans la région SUD-OUEST, alors que tout le monde sait (pas besoin d'être énarque pour le savoir), que cette céréale est EXTRÊMEMENT GOURMANDE EN EAU. Du reste, la région SUD-OUEST de la FRANCE (que je connais bien pour y avoir vécu une quarantaine d'années) a ses nappes phréatiques au plus bas pendant la période de montée du maïs, quand les graines ont besoin d'eau.

     

    N'est-ce pas là, le plus magnifique NON-SENS que BRUXELLES et l'INRA nous aient pondu ???

     

    N'ayant pas envie d'entrer dans les détails d'une polémique qu'il aurait eu du mal à défendre, il m'a simplement répondu:"En effet, ce n'est pas du développement durable", avec un petit sourire.

     

    Embarrassé, il est vite passé à un autre sujet.

     

    BRAVO, LE DÉVELOPPEMENT DURABLE !!!!

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  • Naturopathie : la trousse de secours du printemps

    • Par vogot
    • Le 23/04/2011

    Au printemps, les beaux jours ne reviennent pas seuls. Ils s’accompagnent aussi régulièrement de rhinites allergiques, de gênes oculaires, et parfois de menus problèmes de circulation et de peau. Pas forcément graves mais souvent irritants. Je vous livre mes conseils pour en finir avec ces maux printaniers et vivre pleinement la saison.

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  • Avez-vous un four à micro-ondes ? (comme tout le monde…)

    • Par vogot
    • Le 22/04/2011

    Un jour qu’un ami est entré dans la cuisine d’un de ses clients pour boire un café que l’on réchauffa dans le four à micro-ondes, il se sentit intérieurement stressé, avec la tête comme dans un étau. Comme il en fit part à ses hôtes, ceux-ci lui confièrent qu’ils avaient depuis des mois de plus en plus mal à la tête pendant leurs repas et qu’ils se demandaient bien à quoi l’attribuer.

    Mon ami proposa de placer dans le four – bien sûr éteint – son téléphone portable et demanda qu’on l’appelle à partir du téléphone fixe. Sitôt dit sitôt fait, le portable sonna allègrement dans le four, ce qui n’aurait pas dû se faire puisqu’un four à micro-ondes doit être par principe une stricte cage de Faraday pour la sécurité même des utilisateurs. Ce four fuyait donc comme une passoire, cuisant à petit feu tout ceux qui s’en approchaient. À chacun de faire ce test simple.

    Mais le mieux est quand même de jeter aux ordures cet engin de malheur (ou de l’offrir à quelqu’un que vous n’aimez pas). Rappelez-vous que la pièce maîtresse en est le klystron, issu des radars et qui est calé sur 2,4 gigahertz, la fréquence propre de la molécule d’eau, à savoir qu’un produit sec ne chauffe pas dans un micro-ondes. Le problème réside dans la violence du principe qui détruit tout ce qui a une vie (enzymes, vitamines, etc.) et qui, en plus de délivrer un aliment mort, génère des produits de transformation toxiques endommageant gravement à la longue les intestins.

    Alors que la congélation n’est pas vraiment un problème majeur puisqu’elle existe dans la nature, le passage délicat réside dans la décongélation, qui doit être, comme dans la nature, très progressive. Mettre un produit congelé au four à micro-ondes entraîne une véritable déflagration cellulaire des aliments, réduisant ceux-ci en une bouillie chimique. Et tant pis pour les gens pressés cédant à la séduction de la facilité. Et tant pis pour les gamins, et surtout les bébés, plombés dès le départ avec un lait déjà détruit par la pasteurisation, et qui n’a plus rien du lait à la sortie de cette machine infernale.

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