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  • Neurotransmetteurs et humeurs

    • Par vogot
    • Le 14/08/2020

    Je vous ai déjà parlé des humeurs et des liquides humoraux. En fin de page je vous donnerai les liens vers ces articles.

    Les neurotransmetteurs sont les messagers chimiques de notre corps.

    Avant tout, voici quelques idées reçues sur les neurotransmetteurs.

    Idée reçue numéro 1 : Les niveaux de neurotransmetteurs sont forcément les mêmes chez tout le monde.

    Non ! Il y a des niveaux différents et certaines personnes peuvent même être en carence ! Par exemple une personne dépressive peut être carencée en dopamine et sérotonine. Ce n’est pas forcément un trait de caractère, ni une hérédité. Il faut donc chercher un peu plus loin et voir comment on peut agir grâce aux neurotransmetteurs pour aider la personne.

     

    Idée reçue numéro 2 :Un neurone secrète un seul neurotransmetteur.

    Encore Non ! C’est ce qu’on a longtemps pensé mais en réalité, un neurone peut secréter plusieurs types de neurotransmetteurs.

    Idée reçue numéro 3 : Ce sont la dopamine et la sérotonine les plus importants.

    Encore et encore non ! Ce n’est pas qu’il y en ait de plus important, mais les neurones qui utilisent le GABA et le glutamate comme neurotransmetteurs sont utilisés par plus de 80 % des neurones du cerveau ! De plus c’est le GABA et le glutamane qui ont l’action la plus importante sur le système nerveux central (SNC) comme inhibiteur et comme excitant.

    Les neurotransmetteurs et les neurones

    Ils sont libérés par les neurones (et parfois par les cellules gliales) agissant (au niveau des synapses) sur d’autres neurones, appelés neurone post-synaptiques, ou, plus rarement, sur d’autres types de cellules.

    La molécule libérée par un neurone lors d’une stimulation se fixe à un récepteur sur un autre neurone, ce qui entraîne la transmission de l’influx nerveux, ou à un récepteur sur une cellule cible, ce qui entraîne divers effets dans un organe.

    A part l’acétylcholine, ce sont tous des acides aminés (ou amines) donc des protéines.

    On a identifié plus de 60 molécules qui agissent comme des neurotransmetteurs.

    Parmi celles-ci, il y en a six très importantes : l’acétylcholine donc, la dopamine, la sérotonine, le glutamate, le GABA (pour acide gamma-aminobutyrique) et la norédraline.

    Je vais vous montrer comment ils agissent.

    L’acétylcholine : l'excitateur

    L’acétylcholine est un neurotransmetteur très répandu. Son rôle est de déclencher la contraction des muscles, ainsi que de stimuler l’excrétion de certaines hormones. De ce fait, elle fait partie des “excitateurs”.

    Au niveau des émotions et des besoins, l’acétylcholine est impliqué dans l’éveil, l’attention, la soif, la colère, l’agressivité et la sexualité.

    La dopamine : le positivisme

    La dopamine est un neurotransmetteur qui est joue sur l’humeur et le renforcement positif, mais a contrario sur les dépendances. Elle aide aussi au contrôle du mouvement et de la posture. Les hommes sont plus touchés par la carence en dopamine.

    La sérotonine : l'humeur et la douleur

    La sérotonine (ou 5-hydroxytryptamine (5-HT)) contribue à réguler diverses fonctions comme la température, l’appétit, le sommeil, l’humeur et la douleur. Elle est synthétisée à partir du tryptophane qui entre pour une petite partie dans notre alimentation.

    La sérotonine pourrait agir dans le système nerveux central en contre-balançant les effets de la dopamine.

    La sérotonine interviendrait aussi lors du processus du vieillissement.

    Le glutamate : la mémoire

    C’est un excitateur majeur qui participe au bon fonctionnement cérébral et en particulier la mémoire et l’apprentissage.

    Le GABA : l'anxiété

    Le GABA est un neurotransmetteur très répandu dans le cortex. Son rôle porte sur le contrôle moteur, la vision et quelques autres fonctions.

    Au niveau des humeurs, il agit sur l’anxiété.

    La noradrénaline : le sommeil et l'apprentissage

    La noradrénaline est un neurotransmetteur important pour le sommeil et les rêves, pour l’attention et l’apprentissage.

    La noradrénaline est aussi une hormone où libérée dans les vaisseaux sanguins, elle agit sur la contraction du coeur (fréquence cardiaque) et des vaisseaux sanguins.

    Neurotransmetteurs et maladies

    Certaines maladies sont directement ou en partie liées à une carence d’un ou de plusieurs types de neurotransmetteurs.

    Par exemple, la maladie d’Alzheimer est directement liée à une carence d’acétylcholine dans certaines régions du cerveau, ainsi que le glutamate dont la carence se fait sentir au niveau de la mémoire des malades.

    La dépression et les comportements agressifs sont eux aussi directement sous l’influence d’une carence en neurotransmetteurs. Il s’agit ici de la noradrénaline et de la sérotonine.

    La dopamine, elle est reliée à la rigidité musculaire caractérisée de la maladie de Parkinson. On retrouve aussi sa carence dans les cas de dépendances mais aussi dans le syndrome de Gilles de la Tourette et dans la schizophrénie.

    Enfin on a remarqué qu’administrer des médicaments augmentant le niveau de GABA dans le cerveau permet de traiter les crises d’épilepsie (car agissant sur la contraction musculaire), ainsi que pour calmer les tremblements des gens atteints de la maladie de Huntington.

    Quelques réponses naturelles aux déficiences de neurotransmetteurs

    Griffonia et sérotonine

    La Griffonia contient une molécule qui calme l'appétit et améliore l'humeur : le 5-HTP.

    Le 5-HTP est une molécule que l'on trouve en grande quantité, à l'état naturel, dans les graines de la griffonia simplicifolia, un arbuste africain. Il s'agit d'un acide aminé très particulier qui, habituellement, est fabriqué par notre organisme à partir d'un autre acide aminé un peu plus connu : le tryptophane, lui-même très présent dans les aliments protéinés. Mais on peut aussi en fournir directement à notre organisme, pour gagner une étape vers la minceur et la bonne humeur.

    Les antidépresseurs de synthèse, par exemple, agissent sur la sécrétion de sérotonine pour moduler l'humeur ! Eh bien le 5-HTP aussi, avec l'avantage d'être naturel et, par conséquent, de ne pas présenter les mêmes effets indésirables. L'organisme se charge, avec le 5-HTP qu'on lui fournit, de fabriquer de la sérotonine pour retrouver la sérénité…

    Acétyl L-carnitine et mémoire

    Acétyl L-carnitine est la forme de L-carnitine la plus absorbable, un acide aminé responsable du transport des acides gras jusqu’aux mitochondries des cellules. À l’intérieur des mitochondries, les acides gras prennent part aux réactions biochimiques qui produisent de l’énergie. Cette énergie est ensuite utilisée lors de l’exercice physique.

    Grâce à ses groupes acétyles, l’ALC peut traverser la barrière hémato-encéphalique afin d’être utilisée pour produire de l’acétylcholine, le neurotransmetteur de la mémoire.

    Gattilier et dopamine

    Le gattilier est un excellent régulateur du système hormonal chez la femme (au niveau de l'hypophyse et de la régulation de l'hormone LH), galactagogue (favorise la lactation). Certains principes actifs de la plante ont un effet dopaminergique en se fixant aux récepteurs D2 à la dopamine.

    Sélénium et vitamine C

    Le sélénium est un oligo-élément antioxydant qui intervient dans le métabolisme des radicaux libres et d'autres substances produites par l'oxydation des lipides au niveau des membranes cellulaires. Il joue aussi un rôle dans le métabolisme au niveau du foie et contribue au maintien des muscles squelettiques et cardiaques et des spermatozoïdes. La vitamine C contribue à la production de neuromédiateurs appelés dopamine et noradrénaline, du collagène - une protéine de soutien présente dans la peau et dans les os, dont elle constitue la trame - et de la carnitine - qui permet aux cellules d’utiliser les graisses à des fins énergétiques. Une supplémentation en vitamines C et en sélénium, permet d'augmenter la réponse immunitaire en limitant le stress oxydatif.

    Mélatonine et sommeil

    La mélatonine est une hormone naturelle produite par la glande pinéale. La supplémentation en mélatonine soulage efficacement les troubles du sommeil.

    Somatropine et anxiété

    La somatropine naturelle augmente la libido, agit sur la repousse des cheveux et donne une certaine élasticité à la peau. Ses bienfaits passent aussi par une meilleure résistance à l’effort, un sommeil de plus grande qualité, une diminution de la pression artérielle et une activité cérébrale accrue. Elle aide également à lutter contre le stress et l’anxiété.

    Lire également: "Améliorez naturellement votre humeur". "Dans notre corps... nichons la bonne humeur". "Surpoids, anxiété, humeur dépressive, le rôle-clef de la sérotonine". "Les aliments qui déclenchent la mauvaise humeur".

  • L’œuf : statut protéique parfait

    • Par vogot
    • Le 14/08/2020

    Vous connaissez surement cette question: Qui de la poule ou de l'œuf était là le premier? Sans faire le Caliméro, je ne m'engagerai pas dans cette voie, un tantinet verglassée. Ils sont pourtant là depuis la nuit des temps.

    Les œufs sont connus pour être riches en nutriments, c’est pourquoi on les cuisine sous toute forme de recettes. D’autres les utilisent en cosmétiques. Quand je suis entré en formation de naturopathie, il y a quelques années, déjà, mes formateurs faisaient la part belle à cette protéine mise sur la première marche du podium.

    Végétaliens et végans

    Pour les végétaliens et les végans, les graines de chia [Prononcer TCHIA], sont une alternative aux œufs et pourront les remplacer efficacement. Les graines de chia sont une source naturelle d'oméga-3 végétal, de minéraux et de fibres. Intégrez ce superaliment à votre alimentation quotidienne !

    Pensez également à compenser les risques de carences avec la vitamine B12.

    Quelques bienfaits des œufs pour votre santé

    Si vous êtes adepte des œufs et de leurs bienfaits, vous ne les connaissez peut-être pas tous ! Voici une petite liste qui vous aidera peut-être à profiter de cet aliment sous toutes ses formes.

    Aliments très nutritifs

    Les œufs comptent parmi les aliments les plus nutritifs de la planète. Un œuf entier contient tous les nutriments nécessaires pour transformer une seule cellule en poussin.

    Un gros œuf à la coque contient :

    • Vitamine A : 6 % de l’ANR

    • Folate : 5 % de l’ANR

    • Vitamine B5 : 7 % de l’ANR

    • Vitamine B12 : 9% de l’ANR

    • Vitamine B2 : 15% de l’ANR

    • Phosphore : 9 % de l’ANR

    • Sélénium : 22 % de l’ANR

    Les œufs contiennent également des quantités importantes de vitamine D, vitamine E, vitamine K, vitamine B6, calcium et zinc.

    Le tout avec 77 calories, 6 grammes de protéines et 5 grammes de graisses saines.

    Les œufs contiennent également divers oligo-éléments importants pour la santé. En fait, les œufs sont pratiquement une nourriture parfaite. Ils contiennent un peu de presque tous les nutriments dont vous avez besoin pour votre santé.

    Aliments riches en cholestérol sans affecter le taux de cholestérol sanguin

    Il est vrai que les œufs sont riches en cholestérol. En fait, un seul œuf en contient 212 mg, ce qui représente plus de la moitié de l’apport quotidien recommandé de 300 mg. Cependant, il est important de garder à l’esprit que le cholestérol dans l’alimentation n’augmente pas nécessairement le cholestérol dans le sang. Certains médecins voyant votre taux de cholestérol élevé, vous suggère par erreur ou méconnaissances, de manger moins d’œufs, voir de les supprimer de votre alimentation. Quelle hérésie !

    Le foie produit en fait de grandes quantités de cholestérol chaque jour.

    Lorsque vous augmentez votre consommation de cholestérol alimentaire, votre foie produit tout simplement moins de cholestérol pour l’équilibrer. Oui, le corps humain est bien constitué.

    Néanmoins, la réponse à la consommation d’œufs varie d’un individu à l’autre :

    Dans 70 % des cas, les œufs n’augmentent pas du tout le cholestérol. Dans les 30 % restants (appelés ” hyperrépondants “), les œufs peuvent légèrement augmenter le cholestérol total et le cholestérol LDL. Cependant, les personnes atteintes de troubles génétiques comme l’hypercholestérolémie familiale ou une variante génétique appelée ApoE4 peuvent vouloir limiter ou éviter les œufs.

    Augmentation du cholestérol HDL (le “bon” cholestérol)

    HDL signifie high-density lipoprotein. On l’appelle souvent le “bon” cholestérol.

    Les personnes qui ont des taux plus élevés de HDL ont généralement un risque plus faible de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et d’autres problèmes de santé.

    Manger des œufs est un excellent moyen d’augmenter le HDL. Dans une étude, la consommation de deux œufs par jour pendant six semaines a augmenté les taux de HDL de 10 %.

    Protection contre les maladies cardiovasculaires

    Un œuf contient près de 25 % de l’AJR pour le sélénium, ce qui en fait l’une des meilleures sources alimentaires du minéral. Le sélénium est un puissant anti-inflammatoire qui a été directement lié à certains cas de maladies cardiovasculaires et d’arrêts cardiaques causés par une carence en minéraux.

    Une étude publiée dans l’International Journal of Cardiology a révélé que la supplémentation en sélénium, combinée à la CoQ10, a entrainé une diminution impressionnante de 50 % des décès dus à des incidents cardiovasculaires chez les personnes âgées.

    Source précieuse de choline

    La choline est un macronutriment essentiel à plusieurs fonctions physiologiques importantes, notamment le développement neurologique, la fonction nerveuse, le contrôle musculaire et le métabolisme. La choline ne figure sur aucune étiquette nutritionnelle, et beaucoup d’entre vous ne sont pas au courant des avantages importants de ce nutriment.

    Les œufs sont l’une des sources alimentaires les plus riches en choline. Un œuf de taille moyenne contient environ 100 mg de choline. Il n’y a pas de directives strictes sur la prise quotidienne de choline, mais il est recommandé aux femmes de prendre 425-500 mg de choline par jour, sauf si elles sont enceintes ou allaitent, auquel cas c’est un peu plus. Je conseille aux hommes adultes de prendre environ 550 mg par jour. Un œuf par jour vous permet d’atteindre cet objectif.

    Protection de vos yeux contre la dégénérescence liée à l’âge

    Malheureusement pour beaucoup d’entre vous, la dégénérescence maculaire est une partie presque inévitable du vieillissement. “Presque” inévitable, car certains nutriments peuvent aider à stopper ce processus dégénératif ou même à l’empêcher complètement. Deux de ces nutriments sont la lutéine et la zéaxanthine, que l’on trouve en abondance dans les jaunes d’œufs. Pour les végétaliens, il existe un complément alimentaire, antioxydant qui fait fonction de protection de votre vision: Eyes Protect.

    Des acides aminés qui créent la protéine parfaite

    Les œufs sont considérés comme l’une des sources les plus parfaites de protéines disponibles. La qualité globale d’une protéine est évaluée à l’aide de trois critères différents : la composition en acides aminés, la biodisponibilité des acides aminés et la digestibilité. Les acides aminés sont les éléments constitutifs des protéines. En tout, il y en a vingt et un, dont neuf que votre corps ne peut produire seul et qu’il doit obtenir de sources alimentaires. Les œufs sont riches en protéines, ce qui leur donne un statut protéique parfait.

    Perte de poids

    Non seulement l’œuf vous fournit les acides aminés nécessaires, mais il vous remplit également et vous donne de l’énergie, avec seulement 75 calories par œuf (de taille moyenne). Des études montrent que les personnes qui mangent des œufs au petit-déjeuner, par rapport aux céréales, consomment moins de calories pendant la journée parce qu’elles se sentent plus rassasiées et ont des niveaux d’énergie plus élevés pour les soutenir tout au long de la journée.

  • Maladies auto-immunes et lupus

    • Par vogot
    • Le 14/08/2020

    Les maladies auto-immunes représentent aujourd’hui la 3e cause de morbidité après les affections cardio-vasculaires et les cancers.

    Ces maladies résultent d’un dérèglement du système immunitaire qui va attaquer l’organisme de l’intérieur comme s’il s’agissait d’un corps étranger.

    Elles sont en recrudescence et on en parle de plus en plus. C’est un fait inquiétant, mais révélateur du fait qu’elles s’installent malheureusement de plus en plus dans notre paysage santé et bien-être.

    Comprendre la maladie auto-immune

    Les maladies auto–immunes résultent d’un dysfonctionnement du système immunitaire qui va alors s’attaquer aux constituants normaux de l’organisme.

    Il existe deux types de maladies auto-immunes :

    • systémiques

    • spécifiques d’organes et parmi elles :

    • Lupus érythémateux disséminé

    • Polymyosite

    • Sclérodermie

    • Artérite temporale

    • Syndrome de Sharp

    • Polyarthrite rhumatoïde

    • Syndrome de CREST

    • Thyroïdite de Hashimoto

    • Maladie de Basedow

    • Diabète de type 1

    • Maladie d’Addison

    • Anémie hémolytique

    • Hépatite auto-immune

    • Gastrite de type 1 et Anémie de Biermer

    • Myasthénie

    • Pemphigus

    • Syndrome de Gougerot-Sjögren

    • Maladie Coeliaque

    • Maladie de Biermer

    • Syndrome de Goodpasture

    • Cirrhose biliaire primitive

    • Dermatite herpétiforme

    • Maladie de Wegener

    • Vitiligo

    • Maladie de Crohn

    • Rectocolite hémorragique

    • Cystite interstitielle

    • Maladie de Behçet

    • Neuromyotonie

    • Psoriasis

    • Sclérose en plaque

    • Eczéma

    Parmi cette liste, certaines sont plus courantes que d’autres.

    Une même maladie auto-immune peut attaquer différents organes

    En effet, le syndrome de Gougerot-Sjögren qui est une maladie auto-immune qui s’attaque aux glandes qui produisent des sécrétions (lacrymales, salivaires, sébacées) peut également toucher les articulations, les reins, les poumons, etc. Deux mêmes personnes peuvent avoir des symptômes complètement différents, tout en ayant la même maladie.

    Bien qu’une maladie auto-immune touche le système immunitaire, elle s’exprime sous différentes formes.

    L’évolution de la maladie est très complexe. Elle dépendra de l’individu, de sa génétique, mais aussi par son comportement selon les organes visés, son environnement et surtout son alimentation, principe qui ne peut plus être mis en doute.

    La maladie c est cela

    La médecine allopathique dans l’impasse

    Les solutions que propose la médecine allopathique n’ont pas toujours les effets escomptés et les effets secondaires sont inquiétants.

    La naturopathie aurait à l’inverse des pistes.

    Le système immunitaire défend notre corps contre les infections et les cellules cancéreuses. Cette défense peut être défectueuse par insuffisance, à un ou plusieurs niveaux, de son fonctionnement. On parle alors de déficit immunologique.

    Elle peut aussi être défectueuse par excès : le système immunitaire s’attaque aux cellules ou constituants de notre propre corps. Il s’agit alors de maladies auto-immunes.

    Un système immunitaire défaillant peut en être la cause

    Normalement, le système immunitaire reconnaît les constituants de l’organisme dans lequel il exerce ses fonctions et ne l’attaque pas. Lorsque il se dérègle par excès, il y a production d’auto-anticorps dirigés contre l’organisme auquel il appartient, provoquant l’apparition de maladies auto-immunes.

    Parmi les autres causes probables: médicaments et vaccins, mais également alimentation déséquilibrée, ou mal associée.

    Origines multiples

    Elles peuvent être provoquées par certains médicaments qui dérèglent le système immunitaire.

    Elles peuvent aussi être induites par les vaccinations massives.

    Autre paramètre à prendre en considération: l’alimentation.

    Notre mode de nutrition actuel favorise en effet une perméabilité anormale de l’intestin grêle et la formation de déchets alimentaires et bactériens dangereux qui, en franchissant les « mailles élargies » de la muqueuse intestinale, comme les LGS (Leaky gut syndrome), peuvent provoquer des réactions immunologiques néfastes.

    On distingue deux types de maladies auto-immunes

    1. Les Maladies auto-immunes spécifiques d’organes

    Le diabète insulino-dépendant. Il est causé par un dérèglement du système immunitaire. Et s’attaque aux cellules pancréatiques qui fabriquent l’insuline.

    • La thyroïdite d’Haschimoto: La glande thyroïde ainsi que les glandes surrénales peuvent être atteintes de la même façon ainsi que les surrénales.

    • Ménopause précoce: Ce sont les ovaires qui sont atteints.

    • Stérilité: Le dérèglement touche les testicules.

    • Maladies sanguines auto-immunes: Ces maladies détruisent les globules rouges, les globules blancs ou les plaquettes.

    • Certaines maladies neurologiques (comme la sclérose en plaques), respiratoires, rénales, cutanées et digestives (maladie de Crohn, recto-colite hémorragique) sont également dues à un dérèglement du système immunitaire.

    2. les maladies auto-immunes non spécifiques d’organes

    Ces maladies auto-immunes systémiques touchent plusieurs parties du corps.

    • L’arthrite rhumatoïde: Atteinte des principales articulations.

    • Le syndrome de Sjögren: Atteinte des glandes salivaires, lacrymales et vaginales.

    • Les polymyosites. Atteinte des muscles.

    • La sclérodermie: Atteinte de la peau et des tissus conjonctifs.

    • Le lupus érythémateux disséminé: Ce cas est encore plus typique car la maladie touche les articulations, la peau, les vaisseaux, les reins, les poumons, le cœur et le tube digestif.

    • Le lupus érythémateux fixe: Ce lupus cutané est une maladie cutanée bénigne, elle se soigne plutôt facilement. Quant au lupus systémique ou érythémateux disséminé (LS, LEAD), c’est une maladie malheureusement complexe et imprévisible qui peut disparaître ou récidiver d’un seul coup.

    Lupus érythémateux

    L’allopathique n’a aucun moyen réellement efficace pour le soigner définitivement, les traitements médicamenteux actuels permettent uniquement d’empêcher “l’explosion” des symptômes, de les contenir.

    Néanmoins, à la longue, le lupus érythémateux peut entraîner une dégénérescence progressive de l’état général qui peut indirectement conduire, lorsqu’un organe vital est fortement touché, dans certains cas à la mort.

    Les solutions qui vous sont proposées ici concernent les deux formes de lupus érythémateux.

    Si vos traitements médicaux sont sans effet, cela vaut la peine d’essayer alors des méthodes naturelles.

    Le lupus en général signifie que le système immunitaire va attaquer vos propres tissus.

    Cette attaque va se manifester par une inflammation de la peau ( le visage se couvre d’une trace rouge qui fait ressembler à un loup…d’où Lupus), des vaisseaux sanguins et des articulations et provoquera une sorte de dermatite aussi bien sur la poitrine, que sur les bras, les épaules, les mains… ou le corps.

    L’origine

    Difficile à démontrer, la médecine allopathique évoque un virus méconnu ou des hormones sexuelles.

    Il y a deux sortes de Lupus : le lupus érythémateux disséminé (SLE) et le lupus érythémateux discoîde (DLE).

    Anamnèse naturopathique

    Lupus érythémateux disséminé (LES)

    Arthrite avec inflammation des articulations, puis éventuellement une fièvre soudaine qui sera suivie par l’inévitable irruption rouge sur les joues. On peut aussi souffrir d’aphtes dans la bouche, voir la gorge. 50% des patients de LES souffriront de néphrite (inflammation des reins). Dans les cas les plus sérieux, le cerveau, les poumons et la rate peuvent être affectés, ainsi que le système nerveux central (avec psychoses, paralysie, amnésie, dépression, maux de tête etc…)

    Lupus érythémateux discoïde (DLE)

    Moins grave, il se manifeste plus par l’irruption sur les joues et le nez (en forme de papillon) qui donne une tête de loup !

    Possiblement aussi des lésions sur le cuir chevelu, les oreilles, sous forme de petites cloques jaunâtres : elles laissent des cicatrices en disparaissant.

    Dans les deux cas, il y a des périodes de crise et des périodes de rémission.

    Attention à l’exposition aux ultra-violets et aux rayons du soleil cela peut déclencher une crise.

    Anamnèse naturopathique sur Lupus

    Pour être certain de diagnostiquer le Lupus, 4 de ces 8 symptômes doivent être identifiés, dont quelques-uns par votre médecin et d'autres par votre naturopathe en complément, par anamnèse :

    • Cellules anormales dans les urines,

    • Faible densité en globules blancs, faible densité en plaquettes,

    • Présence d’un anticorps trouvé dans 50% des personnes atteintes de Lupus,

    • Arthrite

    • Éruption en forme de papillon sur le visage

    • Aphtes dans la bouche

    • Psychose

    • Sensibilité au soleil

    Le traitement classique a des effets secondaires notoires

    Quand le Lupus n’est pas grave, pour atténuer les symptômes avec de l’Ibuprofène, de l’aspirine, des crèmes à la cortisone…. Et si c’est un Lupus grave, sous perfusion de corticostéroïdes, d’immunodépresseurs…

    Mais c’est une question de survie avant tout !

    Bien qu’il soit connu que les corticostéroïdes rendent plus sujets aux infections, à la hausse de pression artérielle et à l’ostéoporose. Les immunosuppresseurs accroissent aussi les risques d’infection, affaiblissent le foie, favorisent la fertilité et augmentent les risques de cancer.

    Pour les cas moins graves, les corticostéroïdes en crème, les stéroïdes oraux, et les médicaments anti-malaria comme par exemple le Plaquenil qui donne des problèmes de vue et d’affaiblissement musculaire.

    Des solutions naturelles sont aussi possibles

    Une politique des étapes, d’abord nettoyer votre organisme, pour rétablir votre immunité, changer votre façon de vous alimenter, grâce à votre naturopathe qui est un expert dans cette catégorie et prendre de l’aromathérapie.

    L’alimentation

    Le terrain et uniquement le terrain

    A privilégier:

    • L’ail, l’oignon et les œufs qui contiennent du sulfure, ce qui vous aidera à la réparation des os, du cartilage et des tissus conjonctifs.

    • Des oméga3, pour prévenir l’arthrite et protéger la peau

    • De l’ananas frais pour sa bromelaïne connue pour réduire l’inflammation

    • Du fer, sous forme de supplément qui va contribuer à la douleur, à l’inflammation et à la destruction des articulations. On trouve du fer dans les fruits secs (figues, dates, amandes, noix etc …), le foie, le tofu, les légumes secs., la mélasse .

    • Des fibres issues de grains complets tout en évitant le blé en général, des légumes verts frais, des fruits non acides (pas d’agrumes).

    • De l’huile d’olive et de colza de première pression à froid , des sardines.

    • Des jus de fruits et de légumes frais, un mélange carotte-céleri pour soutenir les reins.

    • De la racine de réglisse en infusion peut fournir des résultats comparables à ceux des immunodépresseurs, mais pas plus de sept jours de suite. N’en prenez pas si vous avez une pression artérielle élevée.

    Consommer des huiles vierges, obtenues par première pression à froid. L’huile d’olive du commerce est nécessaire, car elle est riche en acides gras mono-insaturés, mais elle n’est pas suffisante, comme nous l'avons vu dans l'article Où trouver les Oméga-3 et les Oméga-6. Elle sera complétée par d’autres huiles que l’on trouve dans les magasins spécialisés en diététique. Ainsi, l’huile de lin, riche en acide gras de type oméga-3 (54 % pour 14 % d’oméga-6) est parfaite en cas de maladie auto-immune.

    Opter pour des aliments de qualité : produits de l’agriculture et de l’élevage biologiques.

    A proscrire:

    • Le sucre, et dérivés.

    • les mauvaises huiles, les fritures, les produits laitiers, les viandes rouges, la caféine, le sel non iodé, le tabac, et certains légumes : pommes de terre, aubergine, tomates, poivrons, parce qu’ils contiennent de la Solanine, substance qui contribue à la douleur et à l’inflammation.

    • Le four à micro-ondes est à proscrire, nous l'avons vu dans l'article: «La cuisson affecte-t-elle le profil nutritionnel des aliments?».

    L’Aromathérapie peut aider à alléger les multiples symptômes

    La douleur articulaire ( les huiles essentielles)

    Massez vos articulations avec le mélange suivant : dans 5 ml d’huile de base, faites tomber

    • 3 gouttes l’huile essentielle de camomille romaine

    • 2 gouttes d’huile essentielle de Ciste ladanifère, la meilleure pour les maladies auto-immunes.

    Pour traiter la peau

    Afin de soulager les démangeaisons, du gel d’aloes additionné d’arbre à thé, de camomille bleue (ou marocaine) ou d’Achilée et de Palmarosa.

    Pour booster le système immunitaire

    Massez vous le ventre avec de l’huile essentielle de Palmarosa, d’épinette noire, de Ravensara et de citron.

    Pour soigner humeur et sommeil

    Massez vous le ventre et la poitrine avec de l’huile essentielle de Litsée citronnée, de Mandarine, de Néroli et de Lavande officinale.

    En conclusion pour faire face à la maladie, il conviendra d’adopter une hygiène de vie assez saine où il n’y aurait plus de place pour les émotions toxiques, la malbouffe, le stress ou la sédentarité.

    Car pour vous, il s’agit de vivre au quotidien l’équilibre anti douleur pour pouvoir apprendre à cohabiter sereinement avec la maladie.

    Une alimentation saine, exempte d’éléments allergènes, aidera à construire un solide système de défense.

    De plus, purifiez régulièrement votre système immunitaire avec des jeûnes, qu’ils soient complets ou à base de jus.

    Pour renforcer votre système immunitaire, faites appel aux super-plantes tous usages comme le ginseng, la sauge ou l'harpagophytum (la griffe du diable), ainsi qu'au complexe Douleurs articulaires.

    Ouvrez votre esprit et pensez Cannabidiol (sans THC).

    Sophrologie et méditation du sport peuvent aussi vous aider

    Il faut corriger toutes les causes habituelles de votre fatigue. Contrôlez l’anémie ou le manque de fer, qui sont très fréquents chez les femmes.

    Respectez vos rythmes naturels

    Pour retrouver la forme, faites de l’exercice. Cultivez un sommeil réparateur, il faut savoir se déconnecter des choses de la vie courante.

    Pour cela, la relaxation, la sophrologie, l’hypnose peuvent avoir des effets bénéfiques.

    Les somnifères de type benzodiazépine sont à proscrire. Ils ne donnent, en général, pas un bon sommeil réparateur. Préférez, la mélatonine ou un complexe Mélisse et valériane, tout aussi efficace sans les effets indésirables.

    Je vous suggère, également, de :

    • reprendre une activité physique régulière, progressive, comme la marche, la bicyclette, la natation.

    • avoir une alimentation équilibrée, en évitant de consommer trop de sucres car, ces derniers, stimulent les pics d’insuline et provoquent une chute brutale de la glycémie. L’hypoglycémie donne des « coups de pompe ». Il faut aussi éviter de consommer du chocolat le soir qui peut avoir l’effet d’une tasse de café.

    • maîtriser votre espace de travail, en limitant les contraintes quotidiennes liées au transport, au stress des relations professionnelles, à l’ordinateur…


     

  • Dérèglement de la thyroïde: stress et émotions fortes

    • Par vogot
    • Le 14/08/2020

    Comme je l'ai écrit dans les articles Solutions naturelles aux problèmes thyroïdiens, et La thyroïde en médecine traditionnelle chinoise, il est dit qu’un choc émotionnel peut être à la source de n’importe quelle maladie.

    Les troubles de la glande thyroïde, peuvent résulter d'une forte émotion due au stress.

    Les émotions, racine de la maladie

    Petit rappel: nos émotions ont un impact sur nos organes de manière ciblée :

    • les poumons sont liés à la tristesse,

    • le foie à la colère,

    • les reins à la peur,

    • l’estomac à l’inquiétude…

    Chez certaines personnes dont le corps est génétiquement prédisposé à réagir ainsi, le stress peut engendrer un désordre hormonal susceptible de modifier à la baisse leur système immunitaire et d’accélérer l’apparition d’un dérèglement thyroïdien, voire d’une maladie auto-immune.

    Les facteurs de stress les plus connus ayant un impact suffisamment forts pour impacter sur la thyroïde sont :

    • la perte d’un conjoint (décès ou divorce),

    • un licenciement,

    • des conflits familiaux,

    • un déménagement,

    • des problèmes professionnels,

    • des soucis financiers.

    A l’apparition de la maladie s’ajoute alors la peur de vivre avec… puis de vivre avec les troubles psychologiques qui y sont associés.

    En cas d’hyperthyroïdie, le futur patient peut présenter de l’anxiété, de la tension, de l’irritabilité, de la nervosité, de la dépression, de l’impatience, une sensibilité accrue au bruit ainsi que des troubles du sommeil (tout ou partie).

    En cas d’hypothyroïdie, il peut avoir le plus souvent des idées lentes ou confuses, un manque d’intérêt, une détérioration intellectuelle et/ou un processus mental ralenti (tout ou partie).

    Dans un cas comme dans l’autre, le stress est le chaînon qui entraîne le patient dans le cercle vicieux des thérapies allopathiques ne faisant qu’aggraver son état.

    Les thérapies contre le stress

    Si l’efficacité de la naturopathie n’est plus à démontrer pour la gestion des troubles liés à un dysfonctionnement de la thyroïde, elle ne l’est plus non plus en ce qui concerne le stress.

    Phytothérapie

    Les plantes du stress sont le romarin, l’extrait de pépin de pamplemousse, la rhodiola rosea.

    Aromathérapie

    Les huiles essentielles de petit grain bigaradier et de lavande aspic sont recommandées sur un coin de l’oreiller ou en brumisation.

    Sophrologie

    Elle permet d’aider le cerveau à lâcher le stress, à retrouver une certaine sérénité en induisant une “reprogrammation” de codes en place. Chaque séance doit être uniquement rédigée pour le malade en fonction des troubles qu’il présente et de ses attentes personnelles.

    Reiki

    Les soins Reiki (soins énergétiques) permettent du rétablir l’énergie dans les corps, de l’harmoniser. Ils génèrent une véritable relaxation dont l’effet est profond et immédiat.

    Pour en savoir davantage et surtout savoir ce qui vous est le plus adapté, n’hésitez pas à prendre contact avec votre naturopathe.

    Il ne remplacera en aucun cas une consultation avec votre médecin ou votre endocrinologue, mais il peut par son (ou ses) action(s) venir en complémentarité vous apporter la détente et le bien-être dont vous avez besoin pour vous sentir mieux, et vous aider pour renouveler votre stock de neurones fonctionnels et pour un rééquilibrage alimentaire par associations, qui est la base, le terrain favorable au réensemencement d'une thérapie redoutablement efficace.

    Impacter de manière positive sur le stress dans un dérèglement de la thyroïde, c’est faire le choix d’inverser la vapeur, de reprendre le contrôle de soi, de son corps, ne plus laisser l’émotionnel aux commandes.

  • Émotions et mémoire: quand l'affect agit

    • Par vogot
    • Le 08/08/2020

    La capacité du corps à digérer les émotions est un des fondamentaux de la psychologie biodynamique. Ce mécanisme de régulation psychologique de l’organisme est relié au système digestif et au système nerveux qui l’entoure.

    Nous avons constamment des émotions, comme nous avons constamment des sensations.

    Le film m'ennuie et mon ami(e) de cœur m'attend pour dîner.

    La décision est facile à prendre: je quitte le cinéma et j'accours chez lui ou elle. Mon enfant est malade, je suis inquiet(e). Malgré mon immense fatigue, je suis d'accord pour les nuits blanches qu'il m'impose.

    Voilà deux décisions prises à partir de l'information fournie par mes émotions. La plupart des émotions passent ainsi, presque inaperçues, car elles ne nous posent pas de problème.

    C'est lorsqu'elles nous dérangent que nous nous objectons et que nous tentons de les arrêter ou de les transformer artificiellement. Pourtant, qu'elles nous dérangent ou non, elles jouent le même rôle.

    Philosophes et scientifiques ont longtemps pensé que les émotions et la raison, au côté de laquelle on place traditionnellement la mémoire fonctionnaient différemment. L’émotion était considérée comme une pollution de la pensée.

    Aujourd’hui, les nouveaux outils de neurosciences permettent d’affirmer que les émotions sont nécessaires au fonctionnement cognitif, et à celui de la mémoire.

    Le corps a dans sa propre organisation, un mécanisme pour dissoudre et résoudre la matériel inconscient et le stress.

    Ce mécanisme est situé en profondeur, dans le système végétatif. Je l’ai appelé le psychopéristaltisme.

    Je le considère comme le principal régulateur de la décharge de l’énergie nerveuse, avec la possibilité de “digérer” les névroses et de gérer l’équilibre de l’énergie vitale de l’organisme.

    Le péristaltisme intestinal ne fait pas que décharger ce surplus, il stimule aussi une circulation énergétique correcte. Aussi, je vois également les organes intestinaux comme un mécanisme générateur qui, dans des conditions de relaxation et d’absence de conflit, permet le fonctionnement bioénergétique des cellules et des tissus.

    Emotions et mémoire: liens profonds

    Grâce aux nouvelles découvertes sur le cerveau humain, nous savons que plus le choc émotionnel est fort, plus le sillon creusé dans la mémoire sera profond.

    Et chaque fois qu’un événement viendra réveiller cette mémoire, il provoquera une réaction similaire à celle vécue autrefois. Ces répétitions nuisent fortement à notre santé.

    Raison et émotions agissent de pair. L’émotion jouerait un rôle essentiel dans les raisonnements et les prises de décisions.

    Les émotions ont une grande influence sur la mémoire, de sorte qu’elles se définissent comme un état affectif intense, lié à la mémorisation.

    On retient mieux les événements émotionnels que les événements neutres, n’ayant procuré aucune émotion particulière au sujet ?

    Quelqu’un de triste se rappellera mieux les événements tristes que les événements heureux.

    En d’autres termes, votre mémorisation dépendra de la sensibilité émotionnelle du moment.

    Ce point est capital, puisqu’il démontre que la mémoire n’est pas qu’une retenue des vécus, mais opère un tri des informations à mémoriser, cela en fonction des sensations ressenties et de notre humeur.

    Différents travaux montrent que les souvenirs neutres émotionnellement s’enracineraient moins profondément « dans la mémoire « que des souvenirs teintés de joie ou de tristesse, de mépris ou d’orgueil.

    En fait, l’émotion liée à notre propre image gouvernerait notre mémoire, lui ordonnant d’opérer tel tri et de ne retenir alors uniquement les éléments ayant un sens dans notre parcours.

    Libérer cette mémoire

    La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons libérer notre mémoire émotionnelle de ces traumatismes grâce à la plasticité de nos neurones.

    En se reconnectant à cette mémoire, nous pouvons lâcher les émotions vécues et porter un regard nouveau sur l’événement. Dans cette démarche, il est toujours préférable d’être accompagné pour recueillir et interpréter les ressentis du sujet.

    Aujourd’hui, les neurosciences et les sciences humaines révèlent ces liens profonds qui unissent notre mémoire à nos émotions.

    Au fur et à mesure que nous vivons ces phases de libération émotionnelle, les souvenirs ou les blessures d’enfance qui semblaient y être liées (et qui devaient certainement faire office d’amplificateurs ) s’estompent peu à peu .

    Ainsi, revivre sans les fuir ou revisiter émotionnellement et en conscience des événements du passé permettent de dissoudre les histoires associées.

    La volonté du sujet

    La construction du Soi dépendrait notamment des événements vécus avec émotion. Et ce, même si les êtres humains ne vivent pas tous leurs émotions de la même façon : certains occultent davantage que d’autres leur ressenti affectif.

    En effet, les personnes qui contrôlent leurs émotions se représentent mentalement les événements passés et futurs avec moins de détails sensoriels et contextuels.

    L’émotion est alors une sorte de loupe du souvenir, donnant de la substance à nos vécus ; pourtant celle-ci est plus ou moins sollicitée, dépendant en effet du bon vouloir de l’individu et de sa personnalité.

    Le sujet opère une influence réelle dans la construction du contenu mémorisé ; on appelle cela « oubli dirigé ».

    La volonté du sujet joue donc sur la construction de son identité.

    En effet, parce que j’ai estimé un élément moins important qu’un autre, je vais pouvoir le sacrifier au profit du rappel d’un autre.

    La mémoire est donc liée au caractère émotionnel d’un événement et est également clairement influencée par la sensibilité et la volonté du sujet.

    Ainsi, si le Soi se définit par la mémoire, il est aussi ce qui la rend efficace en la guidant personnellement. Mémoire et sujet sont bien entremêlés et fondateurs ensemble de l’identité.

    Les émotions montrent en quoi la mémoire est profondément intime et personnalisée chez une personne.

    La mémoire n’est pas qu’une somme de souvenirs, mais obéit à des affects personnels.

    Lire également: "Les émotions de l'odorat", "Importance des émotions", "Les émotions", "Emotions simples", "Emotions mixtes", "Emotions repoussées", "Pseudo-émotions".

  • Ventouses: Pose et effets

    • Par vogot
    • Le 08/08/2020

    Les ventouses régulent les flux de Qi et de sang. Elles contribuent à aspirer et éliminer des facteurs pathogènes externes comme le vent, le froid, l'humidité et la chaleur.

    Elles déplacent également le Qi et le sang et ouvrent les pores de la peau, facilitant l'extraction des pathogènes à travers la peau.
    Rien ne déplace plus rapidement le Qi et le sang que les ventouses. Dès le début de leur application, peut observer un mouvement de sang vers les cupules.

    Chez un patient carencé en énergie, ce mouvement sera lent et il sera beaucoup plus rapide si l'énergie abonde.
    Ce phénomène est facilement observable avec les cupules en plastique transparent. Les ventouses sont particulièrement efficaces quand le facteur pathogène se localise encore dans la surface énergétique superficielle externe de l'organisme, le niveau Wei Qi (défense-protection).

    Que ce soit le méridien choisi, les objectifs de traitement restent les mêmes, à savoir l'extraction des facteurs pathogènes de l'organisme et la restauration de la circulation du Qi, du sang et des liquides organiques, ce qui permet de recouvrer la santé.

    Effets sur la peau

    Le stimulus direct entraîne une augmentation de la circulation sanguine, élève la température cutanée et stimule le métabolisme dans les tissus cutanés.

    Il améliore le fonctionnement des glandes sudoripares et sébacées de la respiration cutanée et assure un apport suffisant de nutriments aux tissus.

    Objectifs : extraire le vieux sang stagnant de l'intérieur de la peau, ainsi que les substances vénéneuses de sa surface. Le traitement accélère la sécrétion de sels et de subsistance sébacée, et l'excrétion de l'eau.

    Il renforce le pouvoir de renouvellement de la peau et sa résistance à diverses atteintes.

    Effets sur les muscles

    L'aspiration à faible pression des ventouses stimule les vaisseaux capillaires sous-cutanés, ce qui active le fonctionnement des vaisseaux sanguins musculaires.

    Leur extension facilite l'écoulement du sang et à un effet remarquable sur une épaule ankylosée par exemple, en enlevant du sang congestionné.

    De plus, la circulation lymphatique est renforcée. Après le traitement, la peau est rayonnante du fait de l'augmentation de la température cutanée et des muscles, sous l'effet de l'augmentation du débit sanguin.

    Effets sur les articulations

    Les atteintes musculaires rhumatismales chroniques sont des affections pour lesquelles les ventouses sont efficaces.

    Dans ce cas, on concentre le traitement sur la zone articulaire concernée.

    Quand l'atteinte est modérée, une guérison quasi complète est envisageable, et cela est attribué à une amélioration de la circulation du sang dans l'articulation, de l'activité et de la sécrétion du liquide synovial.

    Des spasmes musculaires autour de l'articulation peuvent être levés.

    Effets sur les organes digestifs

    Comme le pouvoir de guérison naturelle tire son énergie essentiellement des organes digestifs, on met l'accent sur le traitement de l'estomac, de la rate et des intestins.

    Le pouvoir d'attraction d'une faible pression exercée sur le ventre stimule la partie interne des organes, leurs mouvements péristaltiques et la sécrétion des liquides digestifs, renforçant ainsi le pouvoir de sécrétion.

    Ce traitement a globalement des effets remarquables sur les atteintes gastro-entérites chroniques et sur la constipation. Il renforce également les muscles et les organes respiratoires.

    Beaucoup de patients ont faim après une application de ventouses dans la région abdominale. Les organes digestifs, notamment l'estomac et rate, sont considérés comme les plus importants en tant que moteur du corps humain.

    Effets généraux des ventouses

    La purification du sang

    Du fait de la traction exercée par la faible pression, le débit sanguin dans les artères et les veines augmente, mais dans le cas de ces dernières, on note des points de congestion locale qui apparaissent et disparaissent.

    La facilitation du débit sanguin est la caractéristique la plus importante de ce traitement. Il est très utile pour les artères indurées, les épaules raides, etc.

    Ce traitement augmenterait le nombre de globules rouges et blancs et rendrait alcalin ou neutre un sang acide. Le sang serait alors purifié.

    La stimulation du système nerveux

    Le traitement par ventouses stimule les nerfs sensitifs de la peau. Les effets inhibiteurs sur une douleur ne se cantonnent pas à la zone directement traitée, mais débordent sur les territoires des principaux nerfs concernés.

    Le traitement du dos porte principalement sur le niveau médian et les nerfs parasympathiques situés à côté. Leur stimulation à des effets favorables non seulement sur le système nerveux autonome lui-même, mais aussi sur plusieurs organes sous contrôle.

    Les ventouses sont, comme le massage, efficaces sur le syndrome dit de malaise général, avec des céphalées chroniques, les vertiges, une langueur, des épaules raides, une asthénie, etc. Ces troubles peuvent être dus à une anxiété, une inquiétude et une douleur corporelle.

    Les ventouses sont également efficaces contre des maladies comme l'hypertension artérielle, les névralgies et les rhumatismes.

    Les effets locaux généraux de ce traitement renforcent le pouvoir de guérison contre certaines maladies et, en association à des mesures diététiques et à une psychothérapie, peuvent guérir ou prévenir complètement la maladie.

    Le traitement par ventouses convient aux traitements des douleurs, aux syndromes Bi, aux maladies des systèmes digestifs, circulatoires et respiratoires, à certaines affections cutanées comme les furoncles et l'eczéma, aux attaques de vent (paralysie faciale), à la faiblesse musculaire, à l'hypertension artérielle et aux rhumes banaux.

  • Ventouses : Histoire à travers les siècles

    • Par vogot
    • Le 08/08/2020

    Les ventouses ont été utilisées depuis des temps immémoriaux, un peu partout le monde. Les premières ont vraisemblablement été confectionnées à partir de cornes animales évidées, à l'intérieur desquelles on allumait du feu afin de pouvoir créer un vide d'air et provoquer ainsi une aspiration.

    Elles servaient, à l'époque, à aspirer le pus et le sang dans le traitement des furoncles.

    Une autre technique empirique consistait à encouper la pointe et, dans ce cas, le praticien aspirait avec sa bouche pour créer le vide d'air. Et seule la longueur de la corne lui servait de protection…

    Par la suite, elles ont été utilisées comme méthode d'appoint en chirurgie traditionnelle chinoise, et elles se sont avérées efficaces de nombreuses autres applications. Elles ont finalement été reconnues comme méthode thérapeutique spécifique. La corne a été remplacée par du bambou, puis de la céramique ou du verre.

    Un dicton chinois dit que : « acupression et ventouses soignent plus de la moitié des maladies ».

    En Chine

    C'est dans le Bo Shu (livre ancien écrit sur la soie), découvert dans une tombe ancienne de la dynastie Han, qu'on trouve les plus anciens écrits de l'emploi des ventouses.

    Des cas de traitement de la tuberculose ont été rapportés dans le Weitaimiyao en 755 après Jésus-Christ. Après plusieurs centaines d'années d'accumulation d'expérience clinique, les applications du traitement par ventouses sont devenues de plus en plus vastes.

    Un grand nombre des écrits de l'époque seront détruits lors des nombreux autodafés qui ont ponctué l'histoire de ce pays.

    En Égypte ancienne

    Les Égyptiens anciens ont été les premiers à utiliser les ventouses de manière systématique.

    Le papyrus Ebers, que l'on pense le plus ancien texte de médecine, écrits aux alentours de 1550 ans avant Jésus-Christ en Égypte, décrit les saignées par ventouses dans le but « d'éliminer les substances étrangères de l'organisme ».

    On retrouve d'ailleurs à l'entrée d'une tombe égyptienne à Louxor la représentation des ventouses gravée dans la pierre.

    Chez les Égyptiens, qui introduisirent ensuite les saignées en Grèce, la pose de ventouses est le remède habituel contre pratiquement toutes les maladies, et ils ne doutaient pas de l'avoir héritée des plus anciennes nations orientales, dont ils avaient tiré tout leur savoir.

    On retrouve dans leurs écrits la description des metu (Méridiens) qui permettent la circulation de l'énergie, gage de bonne santé. Le singulier de metu est met. Les incendies qui ravagèrent à deux reprises la grande bibliothèque d'Alexandrie d'Égypte sont considérés par les érudits comme une catastrophe mondiale : plus de 80 % des archives des civilisations les plus cultivées du Moyen-Orient sont perdues à jamais.

    En Grèce antique

    Hippocrate (460-377 avant Jésus-Christ), considéré comme le père de la médecine, était notamment un ardent défenseur des ventouses, essentiellement avec saignement.

    D'après ses travaux, il apparaîtrait que de très grosses ventouses auraient été utilisées par les plus anciens médecins grecs pour la réduction des luxations vertébrales, en se fondant sur l'hypothèse selon laquelle « les os qui étaient enfoncés à l'intérieur pouvaient être ramenés en bonne place par l'aspiration des ventouses ».

    Non seulement les ventouses, mais les principes de base ressemblant singulièrement aux fondements de la médecine chinoise étaient acceptés, voire reconnus par Hippocrate, tels les méridiens qu'il appelle phlebs.

    Cette pratique existait également dans les anciennes civilisations d'autres pays, et même dans les tribus de certains sauvages incultes.

    On en retrouve les traces parmi les populations natives d'Amérique, les Hottentots, les hindous les habitants des îles du sud-est et de la nouvelle Hollande, les Japonais et les chinois, sans que l'origine exacte n'ait été clairement démontrée.

    En Inde ancienne

    Au XVe siècle avant Jésus-Christ, Chakara Samitha a décrit un système de voies « nadis » sur le corps, qui transporte le « rasa » (liquide vital), qui relie l'ensemble du corps à partir du nombril. La traduction chinoise de « nadis » est directement et sans détour « méridiens ».

    En Amérique du Sud

    La médecine Maya, par ailleurs, ressemble beaucoup à la médecine chinoise. Ce qui diffère de la théorie Yin-Yang est chez les Mayas, le dualisme Froid-Chaud.

    Sur leurs « canaux à vent », 50 points thérapeutiques sont éparpillés, qui ont un emplacement et des indications thérapeutiques identiques à celles de la médecine chinoise. Les méthodes thérapeutiques utilisées étaient l'acupuncture, la saignée, le massage, la moxibustion, la pose de ventouses, etc.

    En Asie

    Les Turcs Ottomans utilisaient eux aussi régulièrement les ventouses dans les Hammams, c'est dire s'ils étaient d'usage commun !

    En Europe

    Au Vème siècle, les invasions barbares mettent un terme à tous les arts utiles et intellectuels, y compris la médecine. Ce n'est qu'au IXème siècle qu'on retrouve les traces de l'usage des ventouses chez les Arabes en Espagne, où cette tradition va à nouveau s'épanouir pendant 300 ans. Les Espagnols ayant établi une correspondance médicale avec l'Italie, ce pays devient le principal centre de la médecine médicale. « En 1683, Bellini, un médecin italien renommé, a privilégié la pose sèche des ventouses ».

    Les médecins européens et américains ont employé les ventouses avec saignement pour traiter de nombreuses affections jusqu'à la fin des années 1860.

    Celle-ci sont alors délaissées au profit des ventouses sèches, qu'on utilise soit de manière révulsive, c'est-à-dire à distance pour éliminer un excès de sang dans la zone affectée, soit de manière dérivative, plus à proximité.

    Un poseur de ventouses de l'époque concluait ainsi : « la révultion n'est qu'une dérivation en un point distant » !

    Le débat était lancé, qui a animé les polémiques pendant de nombreuses années.

    C'est au début du XXe siècle que l'usage des ventouses se perd en Europe et en Amérique, alors qu'il reste courant en Turquie, en Grèce, et bien sûr en Chine.

    De nos jours, nous constatons un regain d'intérêt pour les médecines dites alternatives : homéopathie, réflexologie, chiropractie, ostéopathie, massage, acupuncture, Tui Na. Des formations de qualité sont organisées, avec des textes permettant une auto évaluation.

    Il est clairement établi que le traitement par ventouses, enseigné et utilisé correctement en tant que tel ou parallèlement à diverses thérapies par le toucher, peuvent influencer positivement et accélérer le processus de guérison naturelle du corps.

  • Médecine chinoise et méridiens

    • Par vogot
    • Le 08/08/2020

    Comme je l'explique souvent, l'acupuncture n'est pas une médecine douce dans le concept naturopathique, car elle est intrusive, c'est-à-dire qu'un élément étranger au corps humain (aiguille) est utilisé à des fins thérapeutiques. En naturopathie, nous préférons l'acupression.

    Je rappelle les 5 principes de la naturopathie, qui s'appuient sur les pensées hippocratiques:

    • Avant tout ne pas nuire (Primum non nocere) : minimiser le risque d’effets secondaires et éviter de supprimer les symptômes.

    • Le pouvoir de la nature guérit (Vis medicatrix naturae) : c’est le concept de vitalisme. L’énergie vitale permet l’auto-guérison. La naturopathie cherche à améliorer ce processus. Chaque être vivant est animée par une force vitale. Cette énergie de vie est une force intelligente qui tend toujours vers la santé, envers et contre tous les aléas de l’existence, et nous confère une capacité d’autoguérison. Une des actions les plus remarquables que révèle cette force autoguérisseuse est la cicatrisation : les plaies se referment et les os se ressoudent naturellement. 

    • Identifier et éliminer les causes (Tolle causam) : identifier les causes des désordres de santé et les traiter avec des méthodes naturelles. C’est le concept du causalisme : recherche des causes (origine) des troubles, alors que l’allopathie, se contente de soigner des symptômes. Supprimer tout simplement les symptômes (fièvres, douleurs, toux, boutons, etc.) sans en comprendre les causes, c’est agir à l’encontre de la Vie et préparer l’organisme aux véritables maladies lésionnelles ou dégénératives qui elles la détruisent à petit feu. 

    • Détoxifier et purifier l’organisme (Deinde purgare) : éliminer les toxines. C’est le concept de l’humorisme : la vieille théorie hippocratique des humeurs est modernisée. Le sang, la lymphe et les liquides intra et extracellulaires sont victimes d’encrassement, à l’origine des désordres de santé. Les déchets (ou toxines) qui ne sont pas éliminés naturellement provoquent la maladie (théorie de la toxémie). Ces toxines proviennent de l’extérieur (mauvaise alimentation, pollution, excitants, médicaments chimiques, cosmétiques…) ou de l’intérieur (carences, sédentarité, stress, dysfonctionnements du foie, des poumons, des reins, des intestins, mauvaise attitude mentale ou émotive).

    • La naturopathie enseigne (Docere) : techniques de prévention et d’éducation de la personne pour améliorer son hygiène de vie. Celle-ci pourra ainsi développer sa force vitale, se maintenir en santé et développer son pouvoir d’auto-guérison. C’est le concept de naturisme (pour les anglophones) ou hygiénisme (pour les français) : la volonté de vivre sainement et de se soigner par des techniques naturelles et la phytothérapie. 

    Je vais néanmoins vous partager les grandes lignes de cette vaste organisation. Vous pouvez malgré tout utiliser les méridiens pour vous former à l'acupression.

    Le système méridien, l’acupuncture 

    Selon la médecine traditionnelle chinoise, notre corps est constitué d’une toile géante appelée système des méridiens qui relie les différentes parties du corps entre elles. Cette toile constitue une carte corporelle complète mais complexe qui distribue le “Qi”, c’est à dire l’énergie vitale, dans chaque partie du corps. Cette énergie vitale facilite la distribution du sang et des fluides corporels, maintient l’équilibre entre les éléments yin et yang, et protège le corps contre les maladies.

    Les chinois parlent parfois de fleuves pour désigner ces canaux qui distribuent l’énergie. Mais le terme le plus couramment employé pour désigner ces canaux, ce sont les “méridiens”. Les Chinois ont identifié 71 méridiens dans le corps humain, selon une carte énergétique de base pour tous les êtres humains. Les méridiens sont souvent comparés à une série d’autoroutes interconnectées. Chacun des principaux organes du corps est associé à son propre méridien. Grâce au réseau de méridiens, les organes internes sont reliés à certaines zones et parties du corps, dont notamment les muscles, les os, les articulations et d’autres organes.

    Les Chinois estiment que la bonne santé est une manifestation d’un certain équilibre dans le corps, tant à l’intérieur du corps lui-même qu’entre le corps et l’environnement extérieur. Lorsque le corps est équilibré intérieurement et en harmonie avec l’environnement extérieur, le Qi s’écoule doucement à travers les méridiens pour nourrir les organes et les tissus. Si une obstruction survient dans l’un des méridiens, le Qi est perturbé et ne s’écoule pas correctement. Lorsque le Qi ne peut pas s’écouler correctement ou est contraint de s’écouler dans la direction opposée, l’équilibre inné du corps est perturbé et la maladie apparaît comme une conséquence de ce déséquilibre.

    Les points d’acupuncture sont les points spécifiques des méridiens où le “Qi” est à la fois concentré et accessible. L’acupuncture travaille sur le “Qi” en insérant des aiguilles sur ces points d’acupuncture très précis , le but étant de rétablir le flux correct du Qi. Au fur et à mesure que le corps retrouve son équilibre naturel, le bien-être revient.

    Les acupuncteurs travaillent donc sur ces points pour réguler les organes ou méridiens correspondants afin que le corps puisse retrouver son équilibre et sa santé.

    A quoi correspondent les méridiens ?

    Le système des méridiens est constitué d’une série de canaux qui séquencent la circulation du “Qi” (énergie vitale). Dans ce système, douze méridiens principaux forment la structure principale et le pilier de Tui Na (type de massage chinois); ils parcourent la poitrine, l’abdomen et la tête pour relier les organes internes; quinze collatéraux externes pour courir le long des membres et sur le tronc.

    Chaque Méridien est symétrique (gauche et droite), à son trajet propre, son horaire énergétique et correspond à un organe, à une entrailles ou à une fonction dont il porte le nom.

    On retrouve les 5 méridiens “Yin” suivants qui portent le nom des organes auxquels ils correspondent:

    On retrouve ensuite les 5 méridiens yang suivants :

    Ainsi que:

    Les méridiens travaillent en étroite collaboration les uns avec les autres, et le dysfonctionnement de l’un d’entre eux affecte généralement un autre. En médecine chinoise, la connaissance du système des méridiens est aussi importante que l’anatomie et la physiologie en médecine occidentale.

    Le méridien dans les médecines traditionnelles

    Il y a plus de 2000 ans, les cultures anciennes relataient déjà l’existence de ces canaux énergétiques (méridiens). On les appelait “sen” en Thaïlande, “nadis” en Inde,”méridiens”,”chenaux”, “navires”, “fleuves” en Chine et au Japon, et “chenaux” au Tibet. En Inde, où de nombreux arts de guérison orientaux se sont développés, on comptabilise 72 000 nadis ou voies énergétiques.

    Le point essentiel commun à toutes ces cultures, c’est que la maladie (au sens large et quelques soient les maladies) correspond en fait à un blocage dans le flux d’énergie de ces canaux. De nombreuses formes de médecine traditionnelle, notamment l’acupuncture, l’acupression, la réflexologie, le massage et le yoga, sont fondées sur le principe de l’existence de ces méridiens.

    Le décalage entre orient et occident

    La principale raison pour laquelle l’acupuncture est souvent méprisée par la médecine occidentale, c’est le manque de réalité scientifique substantielle derrière son fonctionnement. Les premières tentatives pour “expliquer” l’acupuncture ont très vite été décriées, les protocoles et méthodologies étant très incertains, mais l'ignorance des uns n'empêche pas la fonction de cette thérapie intemporelle. C'est une peu comme si la naturopathie était classée dans les médecines de charlatans!