Baobab
Un géant antidouleur et anti-âge
La pulpe de ce géant est anti-inflammatoire et c'est une mine d'antioxydants !
En Afrique, le baobab entre dans la pharmacopée traditionnelle et on emploie depuis toujours ses différentes parties (racines, feuilles, pulpe, graines…) à des fins thérapeutiques. La pulpe, appelée «pain de singe », et très riche en vitamine C (six fois plus concentrée que dans les oranges), en vitamines B1 et B2 et en antioxydants (la pulpe du baobab serait quatre fois plus antioxydante que le kiwi, 10 fois plus que l'orange et 15 fois plus que la pomme).
Un anti-inflammatoire naturel
La pulpe de baobab possède des vertus antalgiques (antidouleurs), anti fièvre est anti-inflammatoires comparables à celles de molécules médicamenteuses de synthèse (aspirine, phénylbutazone…). Et, comme elle est naturelle, on a bien moins à craindre d'effets secondaires.
Et d'autres vertus encore
Les fibres solubles de la pulpe de baobab ont des vertus prébiotiques, c'est-à-dire qu'elles stimulent le développement de la flore bactérienne dont dépend notre bonne santé ! Ses fibres insolubles, elles, facilitent le transit intestinal. C'est donc un remède efficace à la constipation. Et, bien que cela puisse sembler contradictoire, la pulpe est également un bon antidiarrhéique et un excellent réhydratant ! Riche en tanins et en mucilages, elle rend bien des services en cas de troubles dysentériques ! Par ailleurs, son efficacité anti-inflammatoire la fait conseiller en cas d'arthrose, d'arthrite, et plus généralement de rhumatismes.
Chez nous
Vous pouvez toujours planter un baobab dans votre jardin, mais il faudra attendre un certain temps avant de bénéficier de ses énormes fruits. En attendant, on trouve de la pulpe de baobab bio déshydratée, sous forme de complément alimentaire, dans les magasins de produits naturels et par correspondance.
Baobab et développement durable
Toutes les parties du baobab étant exploitées, la survie de cet arbre fut un moment menacée. Aujourd'hui, une culture de baobabs de petite taille a été entreprise pour préserver et protéger l'espèce. La valorisation de la pulpe entre aujourd'hui dans le cadre d'un vaste projet de développement durable (avant que l'on prenne conscience de la valeur de la pulpe, 80 % des fruits tombaient à terre et pourrissaient).
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