Le rhumatisme, un déséquilibre énergétique pour la médecine chinoise
La médecine occidentale soulage les rhumatismes à coups d’anti-inflammatoires ou de myorelaxants mais ne parvient pas à freiner leur évolution. La médecine traditionnelle chinoise propose un remède ancestral à base de plantes qui va bien au-delà du traitement la douleur en s’attachant à restaurer l’équilibre de l’énergie vitale dans les deux organes responsables des rhumatismes : le foie et les reins.
Les rhumatismes sont une des pathologies les plus répandues parmi la population des plus de 50 ans. Pourtant, leur cause et leur traitement restent mal compris par la médecine occidentale classique, qui, lorsqu’il s’agit de soulager les rhumatismes ne voit comme solutions que la chirurgie ou le recours aux anti-inflammatoires et aux antalgiques (antidouleur).
En médecine traditionnelle chinoise (MTC), l’approche est tout autre. Les praticiens considèrent d’abord que le rhumatisme n’est pas seulement l’inflammation d’une articulation qui vieillit mais qu’il est lié à une faiblesse concomitante des tissus durs (les os et les moelles) et les tissus mous (les tendons, les ligaments, les muscles mais aussi les vaisseaux sanguins et le tissu adipeux). La médecine traditionnelle chinoise s’attache ainsi à traiter les organes qui gouvernent les deux types de tissus et à y rétablir l’équilibre énergétique qui a été rompu.
Le rôle clé de deux organes : le foie et le rein
En MTC, chaque organe est relié à un éventail de fonctions physiologiques et d’états psychologiques. Dans le cas des rhumatismes, les organes en cause sont le rein et le foie.
Le rein est associé aux tissus durs et nourrit les os et les moelles. Il est également lié à des émotions telles que la peur et les angoisses.
Le foie, lui, est associé aux tissus mous. Il gouverne les muscles et les tendons. Il est aussi lié à la colère, à l’irritabilité et à la détermination.
Un déséquilibre de l’énergie des organes
Aucune pathologie n’est, en MTC, étrangère à une variation énergétique. Les rhumatismes n’échappent pas à cette règle. La substance vitale fondamentale en médecine traditionnelle chinoise est le qi que l’on peut traduire par fluide, énergie ou souffle. Le qi assure le bon fonctionnement du corps et de l’esprit. Lorsque l’équilibre du qi est rompu (pas assez de yin ou de yang), la douleur et la maladie apparaissent.
Cette notion, très orientale, ne nous est pas si inconnue. Lorsque, après un coup, nous frottons vivement l’endroit touché n’est-ce pas pour « remettre en circulation » une énergie bloquée ?
Dans le cas des rhumatismes, l’énergie n’est pas bloquée comme elle l’est après un coup, elle a seulement perdu son équilibre. Pas assez de yang dans le rein et c’est la qualité mécanique des os qui diminue, provoquant, par contrecoup, la dégradation de leur matière et leur effritement. C’est ce qui se passe dans le cas de l’ostéoporose, lorsque la dureté de l’os diminue. Pas assez de yin dans le foie et c’est la matière des tissus mous qui s’abîme, provoquant par contrecoup, la perte de leur qualité mécanique. C’est ce qui advient dans une tendinite lorsque la matière du tendon se détériore par manque d’eau provoquant, ensuite, la perte de leur élasticité.
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