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  • Cétones de framboise : fonctionnement et perte de poids

    La perte de poids est le bienfait le plus communément rapporté avec la complémentation en cétones de framboise. Elle a été observée à diverses reprises avec des expérimentations à la fois sur les animaux et sur des cellules humaines.

    Mais au fait, la cétone de framboise, qu'est-ce que c'est ?

    La cétone de framboise est un composé phénolique. D’un point de vue chimique, elle a une structure proche de celle de la capsaïsine. Cette dernière est réputée pour réduire la sensation de faim et augmenter les dépenses énergétiques.

    La cétone de framboise permet donc de ressentir plus rapidement la sensation de rassasiement, et donc de diminuer naturellement le volume du bol alimentaire et la quantité de calories absorbées.

    Pour une efficacité optimale sur la perte de poids, il est néanmoins indispensable de rééquilibrer en parallèle son alimentation, de la dissocier et de pratiquer une activité physique régulière.

    Cetones de framboiseDes études récentes admettent d’ailleurs que la cétone de framboise semble stimuler la production de noradrénaline ce qui favoriserait la libération des réserves de graisse contenue dans les cellules adipeuses. C’est de cette manière que ce composé aurait un rôle efficace sur la perte de poids. Les bienfaits de la cétone de framboise sont nombreux et variés.

    Un peu d'histoire

    La cétone de framboise est un extrait du fruit communément utilisé dans les compléments alimentaires amincissants.

    La cétone de framboise est utilisée depuis les années 60 dans la fabrication de compléments alimentaires. Aujourd’hui, elle représente d’ailleurs un des composants les plus vendus sur le marché.

    Initialement destinée à aromatiser les douceurs et à fabriquer du parfum, la cétone de framboise est en réalité la molécule qui donne le goût si intense aux fruits.

    Extraire de la cétone naturelle est relativement cher puisqu’il faut compter environ 1 kg de baies pour extraire 1 à 4 mg de la substance.

    Des études ? Oui mais encore...

    C’est en 2005 que les premiers résultats révélateurs ont été enregistrés. Ils proviennent d’une étude de chercheurs japonais réalisée sur des souris.

    Celles-ci ont été nourries avec un régime hyper gras. Les souris qui ont reçu le complément de cétone n’ont pas pris de poids. Les chercheurs expliquent ce résultat par une probable stimulation de la production de noradrénaline en présence du composé phénolique.

    En 2012, une équipe de chercheurs chinois a mené des expériences sur des rats. La conclusion de l’étude mène à penser que la cétone de framboise stimule la libération de leptine, une hormone qui réduit l’appétit. Par ailleurs, des observations ont également été réalisées sur les réserves de graisse.

    La molécule serait donc intéressante pour les personnes qui souhaitent perdre du poids ou maigrir.

    En 2015, des expérimentations ont également eu lieu sur des adipocytes humains. Les chercheurs coréens ont alors observé, sur ces études en laboratoire, que la cétone de framboise limite l’accumulation des graisses dans les adipocytes et favorise la lipolyse. Ce résultat serait obtenu par la modulation de l’expression de certains gènes.

    En 2016, des chercheurs américains ont présenté des résultats équivalents. Des souris ont été mises à un régime gras et ont reçu ou non de la cétone de framboises. Le groupe de souris ayant reçu le composé phénolique a moins grossi que le groupe d’observation.

    Lors des études scientifiques, des bienfaits de la cétone de framboise sur la glycémie ont été répertoriés à maintes reprises.

    Sur une recherche effectuée sur des rats en 2012, des scientifiques ont observé que les cétones de framboise diminuent la résistance des cellules du foie à l’insuline. Cette résistance est généralement induite par une trop grande quantité de graisse présente dans l’organe. Ces résultats laissent présager une possible utilisation du composé phénolique dans la lutte et la prévention du diabète, principalement de type 2, et du syndrome métabolique.

    C’est notamment en 2016, lors d’une conférence à San Diego, que des chercheurs ont exposé ce potentiel. En effet, des études réalisées sur des souris ont démontré que, même soumises à un régime gras, celles qui ont reçu de la cétone de framboise ont conservé une insuline efficace pour réguler leur glycémie.

    Comme vous le constatez, de nombreuses études ont été faites sur les cétones de framboise et leurs résultats sont indéniables.

    À ce jour, aucune interaction médicamenteuse n’a été rapportée. Veuillez cependant prendre conseil auprès d’un professionnel de santé avant toute consommation.

    Comment cela fonctionne-t-il ?

    Beaucoup de personnes ne sont pas encore certaines que les cétones de framboise fonctionnent et surtout comment elles fonctionnent. En fait, les cétones de framboise agissent en éliminant le stockage des graisses dans le corps, et améliorent le métabolisme.

    Saviez vous que le corps humain produit naturellement des cétones ? Elles sont produites lorsque le corps est affamé. Les cétones vont « brûler » la graisse, qui est une réserve d’énergie quand on manque de sucre. Les cétones de framboise « trompent » l’organisme en modifiant le métabolisme des graisses.

    Cetones de framboise

    Quels bienfaits ?

    Les bienfaits des cétones de framboise sont variés :

    • Réduction de l'appétit

    • En cas de régime, stimulation de la perte de poids

    • Régulation de la glycémie

    • Diminution de l'accumulation de graisse

    • Protection contre le syndrome métabolique

    Rappel

    Le syndrome métabolique, aussi appelé syndrome de la bedaine ou encore syndrome X, n'est pas une pathologie mais un ensemble de signes physiologiques. Ces signes accroissent le risque de diabète de type 2, de maladies cardiaques et d'accident vasculaire cérébral. Il touche plus d'un adulte sur 6.

    Des contre-indications ?

    • Les femmes enceintes ou allaitantes et les enfants de moins de 16 ans.

    • Les personnes souffrant de troubles cardiaques, d'hypertension ou d'insuffisance rénale.

    • En cas d'allergie à la framboise, ne pas en ingérer.

    Dosage - Prises journalières

    Il est recommandé de prendre au minimum 200mg du composé phénolique par jour pour une efficacité optimale. Cependant je vous recommande de ne pas excéder 500mg.

    Prendre les compléments de cétones de framboise avant les repas principaux, afin que les effets rassasiant et brûle-graisse soient efficaces et optimums.

    La cétone de framboise est classée parmi les produits « généralement sans danger ».

    Cependant, à forte dose, la cétone de framboise entraînerait une forte sécrétion de noradrénaline, susceptible d’augmenter la tension artérielle et le rythme cardiaque, provoquant des palpitations et de la nervosité. Il est donc important de respecter les posologies indiquées.

    Demandez conseil à votre thérapeute, avant d'en consommer.

  • Perdre du poids grâce à la thermogenèse

    Qu'est-ce que la thermogenèse ?

    Si vous êtes fibromyalgique ou avez des problèmes articulaires ou digestifs, il peut-être pertinent de lire cet article.

    Que vous soyez en surcharge pondérale ou pas, vous avez sûrement entendu parler de thermogenèse et que vous pouviez compter sur elle pour perdre du poids.

    La thermogenèse est la production de chaleur réalisée par les animaux homéothermes ou "à sang chaud", contrairement aux animaux poïkilothermes ou pœcilotherme.

    Elle permet à ceux-ci de maintenir une température interne constante, nécessaire à leur survie. C’est aussi la thermogenèse qui permet de brûler les graisses et de les transformer en chaleur. Un défaut dans son fonctionnement est donc parfois mis en cause dans le surpoids et l’obésité.

    Enfin, la thermogenèse est stimulée également lorsque l’organisme doit se défendre contre des facteurs de stress comme le froid ou une infection : c’est la thermogenèse adaptative.

    Je vais aborder, maintenant, la thermogenèse chez l’être humain.

    Principaux mécanismes de la thermogenèse

    Il existe trois grandes voies de production de chaleur dans l’organisme humain : la thermorégulation hormonale, l’alimentation et l’activité physique.

    Côté hormonal, tout se passe au niveau de l’hypothalamus, cette glande localisée à la base du cerveau et qui contrôle un certain nombre de processus de l’organisme. Lorsque le corps se refroidit, c’est elle qui reçoit les signaux et déclenche les actions de réchauffement :

    • le frisson, provoqué par des contractions musculaires très rapides et rapprochées permet la libération immédiate de chaleur

    • la vasoconstriction, contraction des vaisseaux sanguins, limite la perte de chaleur au niveau du sang

    • la libération d’adrénaline stimule le métabolisme et augmente les procédés de production de chaleur dans l’organisme

    Du côté de l’alimentation, 40 % de la nourriture ingérée sert de combustible pour la production de chaleur, au cours de la digestion. Cette digestion a d’ailleurs un coût variable en termes d’énergie. Ce sont les lipides qui ont le meilleur rapport “qualité-énergie”, car ce sont eux qui demandent le moins d’effort à l’organisme.

    Inversement, ce sont les protéines (puis les glucides, dans une moindre mesure) qui demandent le plus d’énergie à digérer, et qui favorisent davantage la thermogenèse alimentaire, d'où la plus grande importance à faire attention aux associations alimentaires.

    Pour rappel, ne mélangez JAMAIS au cours d'un même repas, protéines et amidons!

    Tous les aliments ne sont pas égaux

    Il faut d’abord savoir que pour un aliment donné, la totalité des calories ne sera pas nécessairement assimilée. En d’autres termes, pour 100 kcal d’aliments, vous n’allez pas nécessairement assimiler 100 kcal, mais peut-être 90 ou 80 kcal.

    En premier lieu, dans ces calories, il y a une part qui peut ne pas être digérée (les fibres par exemple – bien que certaines peuvent être fermentées dans le colon – ou encore une partie des aliments qui peut se « lier » à ces fibres, etc.).

    Ensuite, pour être digéré et transformé, un aliment va nécessiter de l’énergie, ce que l’on nomme « effet thermique des aliments », ou encore « thermogenèse alimentaire ».

    Ainsi, les protéines sont les macronutriments les plus « gourmands en énergie » pour être digérés, suivi des glucides, et en bons derniers, des lipides.

    Tout cela se résumerait par une équation trop simpliste :

    Calories assimilées = Calories totales – [Calories non digestibles + Effet thermique de l’aliment]

    Le mythe des aliments à calories négatives

    Une simplification de cet effet thermique a entraîné des mythes aussi aberrants que tenaces : celui des aliments qui font maigrir, ou encore, des aliments à calories négatives !

    Ce mythe stipule que certains aliments demandent plus d’énergie au corps pour les digérer qu’ils n’en apportent, en conséquence de quoi… ils feraient maigrir ! ?

    L’aliment de référence à ce sujet est le céleri. En effet, il n’apporte que 16 kcal pour 100 g (ce qui est très peu), et est riche en fibres (qui ne sont pas digérées, donc une partie des calories liées à ces fibres est excrétée).

    Des chercheurs se sont dès lors penchés sur la question : il en résulte que sur 16 kcal ingérées, en retirant les fibres et la perte d’énergie due à l’effet thermique des aliments, 2,24 kcal étaient tout de même absorbés.

    Par ailleurs, il convient également d’éviter au maximum les produits transformés. En effet, à calories égales, les aliments industrialisés semblent induire un effet thermique significativement moins important que leur homologue non raffiné.

    Attention, penser seulement en thermes de calories est donc aberrant, si vous ne faites pas attention aux « cocktails que vous ingérez », c'est plus complexe qu'il n'y paraît.

    Faut-il fractionner au maximum ses repas dans la journée ?

    Là encore, perdure une croyance pourtant réfutée par la science. A calories égales, fractionner ses apports en plus de repas ne génère pas d’augmentation métabolique particulière.

    L’effet thermique des aliments ne dépend pas du nombre de repas, mais de la quantité d’aliments ingérée. Si vous divisez cette quantité, vous diviserez également leur effet thermique.

    Qu'en est-il de l'activité physique ?

    L’activité physique provoque des mouvements musculaires intenses, contractions et décontractions, qui provoquent la libération de chaleur.

    Variations dans la thermogenèse

    Notez aussi que les mécanismes de thermorégulation diffèrent en fonction du sexe et de l’âge.

    Par exemple, chez les femmes en âge de procréer, la température augmente lors de l’ovulation sous l’effet de la progestérone. À l'inverse chez les personnes âgées, la température corporelle tend naturellement à baisser.

    Enfin, l’organisme soumis à un régime trop strict et perdant rapidement des graisses réduit naturellement et durablement sa thermogenèse. C'est ce que l'on appelle familièrement le mode "famine". C’est un mécanisme qui favorise le stockage de lipides, comme ceux-ci sont peu coûteux en énergie. Il est donc responsable d'une reprise de poids rapide lors de l’arrêt du régime, c'est l'effet yo-yo.

    Tissu adipeux brun : rôle dans la thermogenèse et la prise de poids 

    C'est un tissu graisseux, responsable de la production de chaleur et que l’on retrouve donc chez les mammifères qui hibernent (les loirs, les hérissons, les ours (semi-hibernant), les moufettes, les chauves-souris...).

    On le trouve aussi chez les humains, essentiellement les nouveaux-nés. On le croise enfin dans une moindre mesure chez l’adulte, et en moindre quantité encore chez les personnes obèses.

    C'est une protéine spécifique du tissu adipeux brun, UCP1 (ou "thermogénine"), qui est responsable de l'émission de chaleur. Cette protéine dite découplante favorise le dégagement de chaleur au détriment de la production d'énergie.

    Par ailleurs, des chercheurs ont montré que certains acides aminés (valine, leucine et isoleucine que vous pouvez retrouver dans BCAA 4:1:1 + L-Citrulline), présents en excès dans l’organisme, faisaient courir un risque d’obésité et de diabète. Or ces mêmes chercheurs ont mis en évidence qu’il s’agissait des acides aminés utilisés en priorité par le tissu adipeux brun pour la production de chaleur. La stimulation de l’activité du tissu adipeux brun est donc l'une des pistes thérapeutiques les plus prometteuses pour promouvoir la perte de poids. 

    Comment booster naturellement la thermogenèse ? 

    En plus de l’activité physique, il est possible de stimuler la production de chaleur à l’aide d’aliments réputés pour leurs capacités thermogéniques : le piment, le thé et le café.

    Tous trois contiennent des principes actifs (respectivement de la capsaïcine et de la caféine) qui stimulent le système nerveux sympathique, principal moteur de la thermogenèse. Le gingembre augmenterait aussi la thermogenèse, tandis que la cannelle stimulerait le "brunissement" du tissu adipeux. 

    Des compléments alimentaires thermogéniques peuvent aussi vous aider à produire de la chaleur et ainsi augmenter la dépense calorique moyenne.

    C'est le cas des ingrédients naturels tels que l'extrait de café vert et thé vert, le guarana, la garcinia cambogia, l'inuline, la somatropine.

    En conclusion

    Après les conseils et astuces concernant les activités physiques à privilégier au régime, voici ceux qui vous permettront d’utiliser l’effet thermique des aliments à votre avantage :

    Privilégiez les protéines au déjeuner (repas du midi) avec des légumes verts de saison (carotte, chou, oignon, poireau, salade, tomate...), de même que les aliments non raffinés (céréales complètes), satiétogènes, riches en fibres (légumes verts, noix, konjac…) ;

    Ne vous couvrez pas trop et ne mettez pas votre chauffage trop fort (surtout l’hiver) : un peu de froid peut faire du bien (attention, pas chez tout le monde, personnes sensibles soyez vigilants).

    Comme vous le voyez, maintenir son métabolisme n'est pas évident, mais surtout, en dehors de la pratique sportive anaérobie, son effet est assez modeste. Le plus gros du travail se fera dès lors en jouant sur les associations alimentaires et la complémentation