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  • Prévention cancer : quelques mesures simples et efficaces

    Le terme « cancer » englobe un groupe de maladies se caractérisant par la multiplication et la propagation anarchiques de cellules anormales. Si les cellules cancéreuses ne sont pas éliminées, l’évolution de la maladie va mener plus ou moins rapidement au décès de la personne touchée.

    Un cancer peut être dû à des facteurs externes (mode de vie, facteurs environnementaux ou professionnels, infections), ou internes (mutations héréditaires, hormones, dérèglement du système immunitaire, etc.). Ces facteurs de risque peuvent agir ensemble ou de façon successive, et enclencher ou favoriser le développement du cancer.

    La maladie c'est un style de vie

    Souvent, plusieurs dizaines d’années séparent l’exposition à des facteurs externes et le déclenchement de la maladie.

    Un cancer débute quand de nombreux dégâts microscopiques se sont accumulés sans être réparés dans une cellule. Devenue cancéreuse, la cellule va se multiplier de façon incontrôlée. Une tumeur maligne (masse de cellules cancéreuses) se constitue petit à petit dans l’organe de départ du cancer. La tumeur grandit et envahit les tissus voisins de proche en proche.

    Plus de 5 millions de cancers pourraient être évités chaque année en adoptant quelques mesures simples et efficaces, Ces changements devraient être encouragés par les politiques de santé publique pour réduire drastiquement le nombre de diagnostics annuels. D’autant que certains d’entre eux vous sont plutôt méconnus.

    1) Arrêter de fumer

    Le tabagisme garde toujours la triste première place au classement des facteurs de risque du cancer. Néanmoins, les mesures de prévention commencent à payer puisque le nombre de fumeurs diminue lentement dans les pays occidentaux. Il faut dire que les statistiques sont effrayantes : le risque d'être atteint d'un cancer est de 10 à 50 fois supérieur pour un fumeur que pour un non-fumeur. En moyenne, il vit 10 ans de moins que les non-fumeurs tout en vieillissant moins bien : l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, les bronchites chroniques et la dysfonction érectile font généralement partie de son quotidien.

    Le mécanisme : la fumée brûlante du tabac altère progressivement la muqueuse bronchique et paralyse les cils protecteurs. A terme, ces cils disparaissent et l’évacuation des particules polluantes devient très difficile. L’irritation chronique perturbe alors les cellules de la muqueuse qui s’empilent au lieu de rester sur une seule couche.

    2) Perdre du poids

    L’excès de poids est le deuxième plus gros responsable des cancers dans le monde. Les auteurs de l’étude estiment que c’est une menace publique énorme compte tenu de l’épidémie d’obésité qui touche actuellement le monde occidental. Malheureusement, les gens ne réalisent pas à quel point ils mettent leur santé en danger.

    Le mécanisme : un excès de tissu adipeux (notamment près de l’abdomen) dérègle un nombre incalculable de mécanismes qui conduisent à un état d’inflammation chronique, une accélération du vieillissement, une résistance à l’insuline, une plus grande susceptibilité aux troubles cardiovasculaires et à un risque augmenté de cancers. Plus de 13 types de cancer seraient concernés, en particulier ceux de l’intestin, du sein, de l’utérus et du rein.

    3) Mieux préparer son corps au soleil et augmenter sa consommation d’antioxydants

    On estime à au moins 130 000 le nombre de mélanomes malins qui sont diagnostiqués chaque année dans le monde. Ce sont des tumeurs cancéreuses qui se forment au niveau des mélanocytes, les cellules de la peau qui produisent de la mélanine. Ils font partie des cancers qui progressent le plus rapidement et qui génèrent facilement des métastases. D’après les auteurs de l’étude, c’est l’exposition aux rayons UV du soleil qui serait le principal responsable de cette épidémie.

    Le mécanisme : en réalité, ce n’est pas l’exposition aux rayons du soleil en tant que telle qui est condamnable, mais notre façon de nous exposer. Comme nous passons le plus clair de notre temps dans des bureaux, notre peau ne s’habitue pas à la montée en puissance des rayons du soleil pendant le printemps. Sous l’action des rayons ultraviolets, les mélanocytes libèrent normalement de la mélanine, un pigment chargé de filtrer les rayons lors de la prochaine exposition. C’est le bronzage bien connu. Malheureusement, la plupart du temps, nous exposons notre corps insuffisamment préparé à des rayons UV très agressifs qui, en l’absence de mélanine, vont provoquer des mutations génétiques graves au niveau des cellules souches cutanées. Au fil des expositions imprudentes, les mutations s’accumulent jusqu’au jour où un simple coup de soleil provoque la mutation de trop et le développement d’un mélanome.

    Le conseil complémentaire : consommer régulièrement des aliments riches en quercétine (comme le raisin et les fruits rouges), en lycopène (la tomate), en lutéine (légumes à feuilles vert foncé comme le chou et les épinards) et en caroténoïdes (comme l’abricot, le melon, la carotte ou le poivron), surtout au printemps et en été. Ce sont des pigments qui vont contribuer à filtrer les rayons UV du soleil.

    Des suppléments de curcumine (Super curcuma), de flavonoïde et caféine (Café vert et thé vert), de Co-enzyme Q10, de Broméline + Rutine et d'antioxydant (Redox) sont également disponibles pour compenser la faible quantité et la qualité de plus en plus pauvre des fruits et légumes que nous consommons.

    4) Se protéger d’Helicobacter Pylori et du Papilloma Virus

    Helicobacter pylori colonise l’estomac d’une personne sur deux dans le monde. Aux dernières nouvelles, elle provoquerait la mort de plus de 600 000 personnes chaque année par l’intermédiaire du cancer de l’estomac.

    Le Papilloma virus, quand à lui, représente un groupe de virus extrêmement courants dans le monde qui se transmettent principalement par contact sexuel. Les plus agressifs d’entre eux sont les principaux responsables du cancer du col de l’utérus qui tue chaque année plus de 270 000 femmes.

    Les mécanismes : la plupart des infections au Papilloma virus sont inoffensives et disparaissent spontanément en moins de 2 ans. Mais il arrive que certaines souches agressives parviennent à s’intégrer dans les chromosomes de la cellule hôte et provoquent une mutation des cellules du col de l’utérus conduisant à l’apparition d’une tumeur.

    Helicobacter pylori sécrète une enzyme capable de couper les liaisons qui attachent les cellules de la muqueuse gastrique entre elles. L’imperméabilité de la couche protectrice de l’estomac n’est donc plus assurée et la bactérie peut s’immiscer dans les couches les plus profondes. C’est là-bas qu’elle libère une toxine, la protéine Cag A, capable de reprogrammer le fonctionnement génétique des cellules pour empêcher le système immunitaire de les détecter. Malheureusement, ce tour de passe-passe dérègle aussi une multitude de signaux secondaires dont certains sont associés au cancer.

    Le conseil complémentaire : en plus des traitements conventionnels, une supplémentation en Lactobacillus reuteri (H.E. de girofle), une huile essentielle inhibitrice d’Helicobacter pylori, L - Glutathion et Papaïne, Moringa, L-Glutamine, peut favoriser le renforcement de la barrière épithéliale et contribuer à accélérer sa réparation.

    5) Boire moins d’alcool

    La consommation d’alcool, même modérée, augmenterait le risque de cancer. Evidemment, plus on boit et plus ce risque augmente : au-delà de 10 verres par semaine, par exemple, l’espérance de vie est réduite en moyenne de deux ans.

    Le mécanisme : Quand vous buvez de l’alcool, l’organisme produit de l’acétaldéhyde, un produit chimique dangereux qui endommage les brins d’ADN des cellules souches. Certaines enzymes (les aldéhydes déhydrogénases) peuvent limiter la casse en transformant rapidement l’acétaldéhyde en acétate, mais il arrive fréquemment qu’elles soient défectueuses ou en nombre limité (chez les populations asiatiques notamment). Il existe également des mécanismes de réparation de l’ADN, mais les gènes qui s’occupent de les mettre en place peuvent à leur tour être endommagés. C’est la consommation d’alcool à long terme et l’accumulation des dégradations au niveau de l’ADN qui finissent par déclencher un cancer.

    6) Manger plus de fibres

    Pas de doute, les personnes qui consomment de grandes quantités de fibres alimentaires ont moins de risque de développer un cancer, notamment celui du sein et celui du côlon.

    Le mécanisme : les aliments riches en fibres aideraient à réduire les taux élevés d’œstrogènes sanguins qui sont fortement associés au cancer du sein. D’autres mécanismes sont avancés pour expliquer son effet préventif sur l’un des cancers les plus meurtriers, le cancer colorectal : diminution du temps de transit des déchets, favorisation de bactéries spécifiques qui produisent du butyrate, une source d’énergie pour les cellules du côlon qui aiderait à prévenir les tumeurs…

    Le conseil complémentaire : choisissez systématiquement des céréales à grains complets ou semi-complets, augmentez vos apports en fruits, en légumes et en légumineuses, et jetez votre dévolu sur des suppléments de fibres végétales comme le Psyllium Bio, conçu à partir de graines de psyllium.

    Sept autres mesures complémentaires :

    • Réduire fortement sa consommation de viandes transformées

    • Fuir la pollution de l’air

    • Eviter l’exposition à certaines substances (comme l’amiante)

    • Privilégier l’allaitement

    • Augmenter son niveau d’activité physique

    • Se montrer vigilant avec l'hormonothérapie de remplacement (HRT)

    • Eviter les rayons X non nécessaires

    Les points essentiels :

    • Environ 40 % des cancers sont liés à des facteurs de risque facilement évitables.

    • La consommation de tabac, l’excès de poids et l’exposition insuffisamment préparée aux rayons UV sont les 3 principaux facteurs de risque.

  • Le "mesure-main"

    Grand nombre de patientes et patients me posent souvent cette question:

    "Dites moi de quelles quantités ai-je besoin pour m'alimenter correctement ?".

    Si vous avez tendance à mesurer uniquement des aliments comme le riz avec les mains, sachez que vous pouvez baser toutes les quantités que vous consommez en fonction de leur taille.

    L’un des aspects dont vous devriez tenir compte au moment de choisir une alimentation est la quantité de nourriture que vous allez ingérer tout au long d’une journée.

    Si vous avez l’habitude de diviser vos portions de manière déterminée, certaines personnes ont des difficultés à s’alimenter avec précision.

    Et même si les nutritionnistes conseillent, malheureusement, de manger en petites quantités de nombreuses fois par jour, beaucoup continuent à prendre de mauvaises décisions dans leur rééquilibrage alimentaire.

    Heureusement, nul besoin d’investir de l’argent dans des balances ou des méthodes rigoureuses pour calculer combien doivent mesurer les rations d’aliments.

    La seule chose dont vous aurez besoin pour ne pas vous tromper sont vos mains.

    Même si beaucoup l’ignorent, les mains vous permettent de calculer à la perfection les quantités que vous devriez manger.

    Comment utiliser les mains pour mesurer les portions dont vous avez besoin ?

    Peut-être que vous connaissez déjà des méthodes qui utilisent les mains comme, par exemple, le fait qu’elles peuvent révéler des aspects de votre personnalité ou certains problèmes de santé.

    Mais, le fait qu’elles puissent mesurer la quantité de chaque groupe d’aliments est un aspect moins connu. 

    Comme je sais que cela vous intéresse de savoir comment cela peut être possible, je vais partager avec vous tous les détails pour que vous en teniez compte dès maintenant.

    Le "mesure-main"

    Vos mains vous indiquent

    Le "mesure-main", nom sous lequel je vous présente cette méthode qui consiste à mesurer la quantité d’aliments à ingérer.

    Elle est devenue populaire car elle respecte l’équilibre alimentaire, tout en évitant les régimes « miracles », qui ne fonctionnent jamais.

    Le surpoids est dû à l’excès de rations nécessaires à chaque organisme, pouvant être mesurées en fonction de la taille de la main.

    Par exemple, les portions de viande ne devraient pas être plus grande que la paume de la main et les hydrates de carbone ne pas dépasser le diamètre du poing fermé. 

    Cette méthode prend en considération que c’est une manière intéressante d’aider à comprendre que l’alimentation est une affaire personnelle. 

    La taille du poing fermé

    Ration ideale d aliments forts en

    La taille d’un poing serré doit être utilisée quand les aliments sont forts en hydrates de carbone.

    Voici des exemples :

    • Les pâtes
    • Le riz
    • Les pommes de terre
    • Le pain

    Le creux d’une main mesure la quantité adaptée de fruits que vous devriez consommer pendant la journée. 

    De même, l’espace que la paume de la main occupe depuis le poignet jusqu’au début du pouce, sert de mesure pour les aliments riches en protéines, comme les lentilles, le quinoa, le chia...

    La taille des deux mains

    Les deux mains ensembles, en forme de bol, sont idéales pour mesurer les rations de légumes.

    Ration ideale de legumes

    La taille de l'index et du majeur ensemble

    Si vous mesurez la taille de l'index et du majeur ensemble, vous pourrez choisir la portion correcte de fromage (de chèvre ou de brebis).

    La taille de la première phalange du pouce et de l'index

    C'est la quantité que je recommande pour les graisses (pouce) et les sucres (index).

    Il est primordial de savoir qu’il s’agit d’un groupe alimentaire que vous devriez ingérer avec modération pendant toute la journée.

    Autres conseils pour éviter les excès

    Même si les astuces de mesure avec les mains sont utiles pour faire des rations d’aliments, je vais vous donner d’autres conseils qui sont aussi importants.

    Ainsi, en plus de ce qui a été écrit, il est bon de :

    • Éviter de consommer des chips, des aliments transformés et conditionnés.

    • Modérer sa consommation d’aliments sucrés, même si vous avez tendance à y être addict.

    • Choisir de petites assiettes au moment de servir les plats.

    • Éviter de manger avec des distractions telles que la télévision, l’ordinateur ou le téléphone, entre autres.

    • Disposer d’au moins 30 minutes pour chaque repas, dans un lieu tranquille et sans bruit.

    • Ajouter plus de légumes dans chaque plat principal, de manière à ce qu’il en contienne un peu plus de la moitié.

    • Faire des exercices physiques modérés.

    • Augmenter sa consommation d’eau et de boissons faibles en calories, 15 minutes avant ou 45 minutes après les repas.

    • Faire très attention aux associations alimentaires.

    Comme vous venez de le lire, vous pouvez faire beaucoup pour diminuer et choisir les aliments que vous consommez. 

    Si ce n’est pas simple au début de mettre tout cela en pratique, avec le temps, votre corps s’habituera.

    Êtes-vous prêts ?