enzymes
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Les indispensables à votre bon coeur
- Par vogot
- Le 05/12/2017
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Pourquoi les médicaments pour le cœur sont des pièges
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Les médicaments anticholestérol (statines) font bel et bien baisser votre taux de cholestérol. Mais ils ne prolongent pas votre vie d’un seul jour. Bien au contraire, ils provoquent des effets néfastes (pertes de mémoire, douleurs musculaires, rhabdomyolyse – une maladie mortelle) qui dégradent la vie quotidienne des patients. Les années qui leur restent à vivre peuvent ainsi être gâchées.
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Les médicaments contre l’hypertension (bêtabloquants) réduisent la pression artérielle. Mais ils provoquent simultanément une baisse d’énergie qui fait que votre vie est ralentie. En revanche, ils ne soignent rien du tout. Tout au contraire, vous risquez l’accident à tout moment si vous cessez de les prendre, car ils créent une dépendance.
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Les médicaments anticoagulants réduisent le risque de caillot, et donc d’infarctus. Moyennant quoi, ils élèvent fortement celui d’AVC. Car, si votre sang ne coagule plus, la moindre hémorragie dans le cerveau peut devenir fatale.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des produits naturels simples et bon marché qui maintiennent votre cœur en pleine forme.
Des produits naturels efficaces pour le cœur et les artères
Ces produits naturels ne font la fortune de personne. Mais ils peuvent vous assurer une vie plus longue et en meilleure santé.
Si vous avez eu des décès cardiaques dans votre entourage et que vous ne prenez aucun produit naturel pour le cœur, je vous invite très fortement à vous tourner vers :
1. L’huile de poisson
Les études ont montré que les acides gras oméga-3 présents dans l’huile de poisson pouvaient faire baisser le risque de maladies cardiaques jusqu’à 52 %.
Les huiles de poisson agissent en réduisant l’inflammation des artères et en assouplissant leur paroi. Car ce sont des chaînes souples qui structurent la paroi des cellules, qui deviennent elles aussi moins rigides. On distingue, parmi les meilleurs oméga-3, l’EPA et la DHA. Pour votre système cardio-vasculaire, choisissez une huile de poisson riche en DHA, à une dose quotidienne de 1 000 à 3 000 mg.
2. Le CoQ10 (coenzyme Q10)
Cet antioxydant se trouve partout dans le corps. Il sert à la production d’énergie cellulaire. Le cœur étant un des muscles les plus gourmands en énergie, et travaillant en permanence, il a besoin de CoQ10 pour battre efficacement.
Mais le CoQ10 a, lui aussi, un effet anti-inflammatoire. Il ralentit la formation des caillots et aide à réguler le rythme cardiaque (contre l’arythmie et les fibrillations). C’est le complément alimentaire phare de la santé cardio-vasculaire.
3. Vitamine C
N’oubliez jamais que nous sommes le seul mammifère à avoir perdu notre capacité de produire de la vitamine C. Probablement parce que nos ancêtres mangeaient tant de baies, de feuilles et de végétaux riches en vitamine C qu’il était inutile d’en produire en plus, de façon autonome.
Mais aujourd’hui, la malbouffe a remplacé les légumes et fruits frais, la teneur nutritionnelle des produits s’est fortement appauvrie et, sans complément de vitamine C, il est peu probable que vos apports soient suffisants. La vitamine C est, elle aussi, antioxydante et entre dans la synthèse du collagène, nécessaire à la souplesse des artères.
4. Autres antioxydants
D’une façon générale, vous lutterez contre la sclérose des artères par une forte consommation d’antioxydants comme la vitamine A, C et E et de phytonutriments comme les caroténoïdes, les polyphénols et les flavonoïdes.
Vous pouvez, par exemple, prendre des extraits de thé vert (appelés EGCG pour « épigallocatéchine gallate »), de raisin rouge (resvératrol), de pin (pycnogénol), de feuille d’olivier, de la curcumine, etc.
5. Aubépine
C’est la plante traditionnellement tout indiquée pour l’entretien de la santé du cœur : elle fait baisser la pression sanguine et renforce le muscle du cœur. L’aubépine est pleine de flavonoïdes et assure une protection antioxydante supplémentaire.
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Sécrétions digestives
- Par vogot
- Le 20/03/2017
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La digestion correspond à l’ensemble des transformations mécaniques et chimiques nécessaires pour que les aliments ingérés soient transformés en petites molécules, qualifiées de nutriments, seules capables de traverser la paroi intestinale et de passer dans le sang (absorption intestinale) qui les distribue à l’ensemble des cellules de l’organisme.
Au cours de la digestion, les aliments ingérés sont tout d’abord imbibés de salive et broyés dans la bouche. Le bol alimentaire qui en résulte est transporté ensuite par les mouvements de contraction de l’œsophage vers l’estomac où le brassage des aliments se poursuit.
Cependant, les transformations mécaniques subies par les aliments ne sont pas suffisantes pour que leurs constituants puissent être absorbés dans l’intestin.
En effet, si l’alimentation contient des petites molécules qui peuvent être absorbées par la paroi de l’intestin grêle sans transformation préalable, comme les sucres simples (glucose, galactose, fructose) ou des graisses, il n’en est pas de même des principaux constituants chimiques des aliments qui sont en majorité des macromolécules que l’intestin ne peut pas absorber directement. Les macromolécules des aliments sont pour l’essentiel des glucides complexes (amidon, glycogène et cellulose), c'est-à-dire des polymères de glucose, et des protéines, c'est-à-dire des polymères d’acides aminés.
Ces macromolécules doivent subir un véritable « découpage » chimique consistant à séparer les unes des autres leurs unités de construction qui sont de petites molécules, glucose dans le cas des glucides, acides aminés dans le cas des protéines.
Ce type de transformation chimique est appelée hydrolyse parce qu’elle nécessite l’intervention de molécules d’eau. Elle résulte de l'action de molécules spécialisées, appelées enzymes digestives, sécrétées par des glandes présentes à différents étages de l’appareil digestif (glandes salivaires, glandes gastriques, pancréas, glandes intestinales).
Toutefois, il est préférable de ne pas boire pendant les repas car les sucs gastriques seraient dilués et ne permettraient plus leur fonction principale. Boire de l'eau 15 minutes avant ou 45 minutes après le repas facilite la digestion. Le café, aliment acide par définition, en fin de repas rend la digestion difficile. L'alcool retarde la digestion.
Les macromolécules ne sont cependant pas les seuls constituants de l’alimentation à subir des transformations chimiques. Plusieurs glucides de l’alimentation comme le saccharose (sucre de betterave et de canne à sucre) ou le lactose (sucre du lait) doivent aussi subir une hydrolyse sous l’action d’enzymes pour que leurs constituants chimiques puissent être absorbés et certaines graisses doivent être émulsionnées par la bile soit pour être absorbées, soit pour être hydrolysées par des enzymes.
Les enzymes sont des catalyseurs biologiques, c'est-à-dire des molécules qui à des doses infimes accélèrent considérablement la vitesse d’une réaction chimique sans être modifiées au cours de la réaction. Ce sont des protéines dont l'activité dépend des conditions de l'environnement, notamment de la température et du pH. Chaque enzyme présente une activité maximale dans des conditions de température et de pH déterminées et n’accélère qu’une seule réaction chimique.
La diversité des enzymes digestives sécrétées par l’appareil digestif, conditionne en grande partie la nature des aliments qu’il est susceptible de digérer. Ainsi, l’appareil digestif humain ne produisant pas de cellulase, enzyme permettant la dégradation de la cellulose, les fibres végétales formées de cellulose ne sont pas digérées. Elles sont néanmoins utiles à l’alimentation et à la digestion car elles constituent un aliment de lest qui participe à la sensation de satiété et améliore le transit intestinal.
Salive
Définition
La salive est un liquide biologique sécrété par les glandes salivaires, à l'intérieur de la bouche. L'insalivation désigne l'imprégnation des aliments par la salive au cours de leur passage dans la bouche et de leur mastication.
Fonction
Le rôle de la salive est essentiellement mécanique. Toutefois, la salive n'a qu'une implication mineure dans la digestion des glucides et l’amylase salivaire est inactive chez de nombreuses personnes sans que cela les empêche de digérer normalement.
Composition
Elle contient cependant une enzyme, appelée amylase salivaire, capable d’hydrolyser l'amidon et le glycogène, comme on peut s’en rendre compte en mâchant un morceau de pain pendant une longue durée. Nous percevons alors un goût sucré résultant de la libération dans la bouche de certains constituants de l’amidon.
Sucs gastriques
Définition
Le suc gastrique est le liquide biologique produit par les glandes de la paroi de l'estomac (glandes gastriques).
Fonction
Ce suc gastrique sert à la digestion.
Composition
Il est composé de:
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l'acide gastrique pour diminuer la taille des aliments,
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la pepsine qui divise les protéines et produit les cellules principales à l'organisme
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la lipase gastrique hydrolysant des liaisons des triglycérides.
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le facteur intrinsèque, permettant l'absorption ultérieure de la vitamine B12.
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le mucus et les bicarbonates ayant un rôle de protection physique et chimique de la muqueuse de l'estomac.
L'estomac humain produit environ 2 litres de suc gastrique par jour, ainsi, les matières azotées sont correctement digérées.. Cette production dépend des besoins, elle est donc maximale au moment des repas.
Le simple fait de sentir l'odeur de la nourriture peut déclencher la production de suc gastrique.
Bile
Définition
La bile est un liquide biologique jaune-verdâtre, basique (pH compris entre 7,6 et 8,6) qui favorise la digestion, plus spécifiquement celle des lipides. Elle s’accumule et se concentre dans la vésicule biliaire entre les repas. C’est à la fois un suc digestif et une voie d’excrétion pour différentes substances hépatiques, notamment des protéines et pour le cholestérol et les hormones stéroïdes.
Fonction
La fonction digestive de la bile consiste surtout à émulsionner les graisses dans l’intestin, facilitant ainsi leur dégradation par les enzymes du pancréas et leur digestion. C’est l'arrivée de graisses dans l'intestin qui déclenche, par un réflexe neuro-humoral (à la fois nerveux et chimique), la contraction de la vésicule biliaire provoquant la libération de la bile dans le duodénum (partie haute de l’intestin grêle).
On estime que les 7/8 environ de la bile sont réabsorbés dans l'intestin, le reste étant éliminé avec les selles auxquelles elle donne leur couleur brune. C’est pourquoi, lors des hépatites (maladies du foie), les selles sont très claires.Suc pancréatique
Définition
Le suc pancréatique est un liquide biologique sécrété par le pancréas exocrine dans la lumière digestive. C'est le suc le plus complet.
Fonction
Sécrété par le pancréas et libéré dans le duodénum au moment de la digestion, le suc pancréatique est le plus important des sucs digestifs en raison de la diversité des enzymes qu’il contient et qui lui permettent d’hydrolyser pratiquement toutes les substances organiques qui constituent la nourriture humaine à l’exception de la cellulose.
Composition
On y trouve des enzymes capables d’hydrolyser les glucides (amylase), les lipides (lipases), les protéines (protéases) et leurs produits de dégradation résultant de l’action du suc gastrique (peptidases) ainsi que l’ADN (DNases).
La libération du suc pancréatique dans le duodénum est due à des mécanismes réflexes, à la fois nerveux et hormonal, déclenchés par l’arrivée dans le duodénum du chyme acide venant de l’estomac.
Le suc pancréatique contient aussi du bicarbonate de sodium permettant de neutraliser l'acidité du chyme. Le contenu intestinal se trouve dès lors à un pH de 8,3, optimum pour l’action des enzymes pancréatiques.
Suc intestinal
Définition
La paroi de l’intestin grêle sécrète du mucus, protecteur contre l’acidité du chyme, et des enzymes qui assurent la dégradation terminale en nutriments absorbables des molécules résultant de l’action des enzymes du suc pancréatique et celle de certains sucres, comme le saccharose (sucre de betterave), le maltose (présent dans le pain) et le lactose (sucre du lait).
C’est également au niveau de l’intestin grêle que se produit l’absorption, c'est-à-dire le passage des nutriments à travers la paroi intestinale vers le sang qui les distribue à l’ensemble des cellules de l’organisme.
Les sécrétions digestives représentent au total un volume de 7 à 10 litres d'eau par 24 h et une quantité importante d’ions minéraux dissous, mais la quasi-totalité est réabsorbée au niveau du gros intestin. Ce dernier héberge également une importante flore bactérienne dont l’activité est indispensable à la digestion et produit notamment des vitamines.
Comme nous pouvons le constater, certains aliments sont transformés en terrain acide, comme les protéines, et d'autres en terrain basique, comme les amidons. Cela démontre bien que ces deux aliments sont incompatibles en association dans un même repas.
Enzymes de la digestion
Enzymes
Source
Substrats
Produits
Amylase salivaire
Glandes salivaires Amidon Maltose (disaccharide) et petits polysaccharides
Lipase linguale Glandes de la langue
Triglycérides et lipides Acide gras et monoglycérides
Pepsine Estomac - Suc Gastrique
Protéines Peptides Amylase pancréatique Suc pancréatique Amidon Maltose (disaccharide) et petits polysaccharides Trypsine Suc pancréatique Protéines Peptides Chymotrypsine Suc pancréatique Protéines Peptides Carboxypeptidase Suc pancréatique Peptides Peptides plus petits et acides aminés Lipase pancréatique Suc pancréatique Triglycérides Acides gras et monoglycérides Ribonucléase Suc pancréatique
ARN Nucléotides Désoxyribonucléase Suc pancréatique ADN Nucléotides Maltase Intestin grêle - Suc intestinal Maltose Glucose Saccharase Intestin grêle - Suc intestinal
Saccharose Glucose et fructose Lactase Intestin grêle - Suc intestinal Lactose Glusose et galactose Aminopeptidase Intestin grêle - Suc intestinal Peptide Peptides plus petits et acides aminés Dipeptidase Intestin grêle - Suc intestinal Dipeptide Acides aminés Nucleosidases et phosphatases Intestin grêle - Suc intestinal Nucléotides Bases Azotés, pentose, et phosphates