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Remettre sa pendule alimentaire à l’heure grâce à la chrono-nutrition et à l'hygiénisme
- Par vogot
- Le 04/11/2021
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Chrono-nutrition, qu'est-ce que c'est ?
Souvent vous avez dû entendre des discussions ou observer ci et là, des sujets sur la chrono-nutrition.
Certains professionnels de santé vous diront que c'est l'art d’adapter votre alimentation au fonctionnement de vos organes, une sorte de « régime » qui va à l’encontre de vos habitudes alimentaires. Quelques précisions, néanmoins, sont à ajouter.
Il s’agit donc de manger en fonction des sécrétions enzymatiques et hormonales avec une notion d’horaires très importante. Elle tire ses racines dans l’Ayurveda et la médecine chinoise traditionnelle.
Oui mais comment retrouver un rythme alimentaire sain ?
C'est en 1986 que le nutritionniste français Alain Delabos a développé le concept de chrono-nutrition. Ce mode alimentaire est basé sur le fait que la dénutrition des personnes âgées est souvent lié à la fixité des repas tant dans les horaires que la composition. Après avoir étudié différents paramètres comme les rythmes biologiques et les habitudes alimentaires instinctives de nos ancêtres, il a constaté que ce n'est pas le choix des aliments qui fait défaut mais plutôt le moment de leur consommation dans la journée. Plusieurs grands principes sont regroupés dans cette méthode comme :
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ne pas consommer d'aliments allégés ;
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ne pas changer l'ordre des repas ;
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la possibilité d'avoir deux repas joker par semaine, entre autres.
Il est recommandé de manger plutôt gras et protéiné le matin, un repas riche à midi et un repas plus léger le soir car les sécrétions digestives sont plus faibles.
C'est le principe du repas de roi (le matin), repas de prince (le midi) et repas de mendiant (le soir).
La chrono-nutrition n'a finalement d'autre vocation que de rétablir un bon rythme des repas.
En naturopathie, on considère que l'on se nourrit de façon naturelle et de façon adaptée aux besoins de l'organisme. Ainsi, chaque organe possède son propre rythme circadien. Ce dernier régit les cycles physiques, mentaux et émotionnels du corps. Il est principalement affecté par la lumière et l'obscurité, l'influence du sommeil, la température corporelle et les hormones de l'appétit.
La chrono-nutrition prend en compte les mensurations globales
C'est un outil pour gérer la pression artérielle, stabiliser la glycémie, équilibrer les hormones et réguler le taux de cholestérol. Elle permet une meilleure digestion et absorption des nutriments et renforce le système immunitaire. Elle permet aussi une meilleure gestion du poids et de perte de graisses.
Mais contrairement à la chrono-nutrion, en hygiénisme, il n'est pas conseiller de planifier un petit-déjeuner nutritif riche en vitamines et acides gras, un déjeuner à base de protéines et de féculents, un goûter facultatif et un dîner léger composé de légumineuses et de légumes.
La différence tient dans les repas dissociés
Le petit-déjeuner doit couvrir les deux tiers des besoins quotidiens en protéines.
Les fruits doivent absolument être consommés seuls en dehors des repas ou bien aux collations de 10h et 16h. Les fruits acides ne seront jamais proposés au petit-déjeuner. Au revoir, le jus d'orange avec les tartines de confitures. Evitez également les trop célèbres salades de fruits, dont les fruits acides et les fruits alcalins obligent les enzymes digestives à réaliser une salsa démoniaque délétère.
Pour le repas du midi, protéines et légumes « verts » sont la meilleure association alimentaire.
Pour rappel : les protéines ne doivent jamais se retrouver, au cours du même repas, avec les féculents (amidons). C'est un principe de base primordial, penser différemment serait contraire aux lois de la physique et de la biologie digestive.
Un dîner léger composé d'aliments assimilables deux heures au moins avant le coucher (Féculents et légumes en soupe mixée par exemple). Les protéines sont à proscrire car elles créent des acides circulants, qui provoquent des réveils nocturnes par exemple ou bien des problèmes articulaires et/ou organiques à courts, moyens ou longs termes, selon les individus.
Conclusion
Plus un repas est simple, préparé par vos soins avec des légumes de saison, consommé selon les principes de la chrono-nutrition et de l'hygiénisme, plus vos enzymes digestives et vos cellules vous remercieront.
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Aliments acides, acidifiants et alcalinisants
- Par vogot
- Le 17/05/2021
- 2 commentaires
Souvent, lors de consultations, des questions récurrentes me sont posées. Les patients s'interrogent, après avoir compris l'importance des mauvaises associations alimentaires, qui produisent le lit de leurs maladies. Ils me disent souvent : " Mais pourquoi mon médecin ne me parle jamais de cela ? ".
A cette question, je leur réponds : " Chacun son métier, le mien est de tout faire pour prévenir les maladies, avant qu'elles ne s'installent. ". Comme le disait Hippocrate en son temps : " Primum non nocere" ce qui signifie : " En premier, ne pas nuire " ou " D'abord, ne pas faire de mal ". C'est le premier principe de prudence que j'ai appris en formation de naturopathie. Le chimique n'est pas la panacée, et des voies alternatives existent, heureusement. N'oubliez jamais que vous avez TOUJOURS le choix !
Pour commencer, voici quelques règles essentielles à retenir :
Faire la part belle :
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aux légumes (qui doivent représenter, minimum 50% de votre assiette ou encore mieux 70%) ;
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aux fruits de saison que vous prendrez soin de consommer hors repas (30 minutes avant ou 2 heures après) si vous êtes d'un naturel frileux. En effet, leur temps de digestion étant différent des autres aliments, ils peuvent fermenter et créer beaucoup d’acidité chez certaines personnes à la digestion plus difficile ;
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Les protéines sont à consommer au repas du midi avec des légumes verts et colorés (sauf exceptions);
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Les amidons, féculents sont à consommer au repas du soir avec des légumes verts et colorés (sauf exceptions).
Liste des aliments acides ou producteurs d’acides
Cette liste est indicative et regroupe les principaux aliments acides et acidifiants :
Les produits laitiers :
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Lait UHT, crème fraîche, fromages à pâte dure, fromages fermentés, yaourt, beurre.
Tolérance : laitages au lait cru, fromage frais (de chèvre ou de brebis).
Les protéines animales en général :
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Les viandes rouges (bœuf, mouton, cheval, porc), la charcuterie, les abats (foie, rognon, cervelle), les extraits de viande de type " maggi ".
Préférez tout en les limitant : les viandes blanches (poulet, dinde, lapin, veau, agneau).
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Les poissons gras (saumon, hareng, thon, carpe), les fruits de mer.
Penchez plutôt pour : les poissons maigres (cabillaud, bar, merlan, sole, truite), les huîtres.
Les œufs : préférez-les de qualité biologique et peu cuits (œufs à la coque ou mollets).
Les sucres (glucides) :
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Tous les sucres raffinés (pâtisseries, gâteaux, sucreries, bonbons), le sucre blanc et roux, les édulcorants (de type aspartame), le chocolat, les confitures riches en sucre.
Favorisez (en boutique bio) le sucre intégral/complet cru (de type rapadura ou sucre de coco), le miel, le cacao cru, les confitures 100% fruits.
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Les céréales raffinées (semoule, pain blanc, pâtes blanches, riz blanc…), les céréales du petit-déjeuner (de type flocons de céréales), les céréales complètes et semi-complètes (riz, pâtes et pain complet…).
Préférez le sarrasin ou les légumes-féculents de type patate douce.
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Le pain blanc à la levure de boulangerie (de type baguette).
Favorisez le pain ½ complet au levain en boutique bio.
Les légumineuses :
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Les pois chiches, les haricots rouges.
Adoptez une alimentation à base de lentilles, flageolets, haricots blancs, tofu, pois verts, haricots verts. Afin d’abaisser l’acidité des légumineuses, faites les tremper et/ou germer.
Les corps gras et oléagineux :
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Toutes les graisses animales (peaux des animaux, saindoux, suif…).
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Les huiles végétales hydrogénées, raffinées, transformées, durcies (margarine).
Choisissez des huiles végétales de qualité extra-vierges ou vierges, de 1ère pression à froid et biologiques.
Les sauces et produits industriels :
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Mayonnaise, biscuits, pâtisseries, viennoiseries.
Certains oléagineux plus acidifiants que d’autres :
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Les noix sèches, pistaches, noisettes, cacahuètes, noix de pécan, pépins de courge, graines de tournesol et les olives vertes…
Ayez une préférence pour : les pignons de pin, sésame, noix de (coco, cajou), les amandes sans la peau, noix du Brésil et olives noires à l’huile ou nature.
Les fruits :
Les fruits pas mûrs (moins ils sont mûrs et plus ils sont acides). Souvent importés, ils "finissent de mûrir" dans les frigos et sur les étals.
Les agrumes en général pour les personnes frileuses (pamplemousse, orange, citron…), encore plus quand mangés le matin et hors saison.
Tous les fruits au goût acide (et leur jus) : ananas, fruit de la passion, kiwis, baies (groseilles, framboises, cassis…), certaines variétés de pommes (granny smith…), de cerises (griottes), d’abricots (même séchés), de prunes…
Les jus de fruits du commerce, le jus de citron (sauf si quelques gouttes dans une tasse d’eau chaude). Les " Nectars " sont des concentrés acides de fruits auxquels de l'eau et du sucre plus ou moins raffiné ont été ajoutés, sans parler des conservateurs et autres additifs. A bannir !
Préférez les jus de fruits 100% fruits.
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Certains fruits séchés : les abricots acides.
Tolérance : pruneaux, figues. Pour baisser leur acidité faites les tremper 4 heures ou toute une nuit et jetez l’eau de trempage.
Les légumes :
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La tomate souvent cueillie peu mûre (cuite et hors saison), l’oseille, les épinards cuits, la rhubarbe, la choucroute… Pour rappel, la tomate est un fruit.
Les condiments :
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Les vinaigres de vin (surtout balsamique), les légumes conservés au vinaigre, le ketchup, la moutarde, les pickles, les câpres…
Pour la vinaigrette, préférez le jus de citron, moins acidifiant que le vinaigre ou du vinaigre de cidre (issu de pommes).
Les boissons :
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Tous les sodas, café, eau du robinet, thé noir, les alcools (alcools forts, vin blanc, champagne…).
Préférez le thé vert. Une tasse de thé contient naturellement plusieurs centaines de substances actives. Les polyphénols sont présents dans les catéchines du thé (ce qu'on appelle communément les tannins). Ils donnent au thé sa couleur, son astringence, sa texture ainsi que sa puissance aromatique. Les alcaloïdes sont le second groupe de substances vecteur de propriétés significatives pour le thé. Le principal est la caféine (aussi nommée "théine" dans le cas du thé).
Les plats préparés, les boites de conserves :
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Pour certaines personnes qui ne digèrent pas les légumes soufrés : artichaut, asperge, bette, choux, cresson, poireaux, navets, oignons, ail…
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Pizzas, plats mijotés industriels, hamburgers, kebabs, sandwiches.
Autres facteurs acidifiants :
Les mauvaises associations alimentaires, le tabac, les médicaments (aspirine, pilule, les anti-inflammatoires, vitamines synthétiques), la déshydratation, le surmenage physique et psychique, le travail nocturne, le manque de sommeil, les contractures chroniques de stress, la sédentarité (insuffisance respiratoire, manque de transpiration…), le froid, l’insuffisance hépatique (drogues, alcool, tabac, médicaments, hépatites…), l’insuffisance rénale (manque d’eau pure, médicaments, stress…).
Solutions et clés de santé anti-acidité
Un bon moyen de désacidifier votre organisme est de faire une cure détox afin de neutraliser l’excès d’acidité de votre corps et de réguler " l’acidose ". Elle consiste entre autre à stopper tous les aliments acides et acidifiants et apporter une grande quantité d’aliments alcalins. Il sera ensuite beaucoup plus facile de modifier votre alimentation sur le long terme.
Quelques conseils généraux pour les terrains acidifiés :
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Buvez par jour au minimum 1,5 L d’une eau peu minéralisée (de type Rosée de la Reine, Montcalm, Mont Roucous).
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Pratiquez un exercice physique modéré telle que la marche au minimum 30 minutes par jour, s’oxygéner (dans la nature) ou/et pratiquer les techniques respiratoires en utilisant des huiles essentielles.
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Favorisez les aliments alcalinisants, les monodiètes (il s’agit de manger un seul type d’aliment au repas) de patate douce, banane, châtaigne, courge, légumes verts.
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Evitez au maximum les aliments acides ou producteurs d’acides encore plus le matin et l’hiver.
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Mangez seul en dehors des repas : les fruits, le melon, la pastèque, le miel, Evitez les salades de fruits !
Liste des aliments alcalins, alcalinisants ou basifiants
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Tous les jus de légumes crus (surtout à l’extracteur).
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Les graines germées (voir ici comment faire germer les graines).
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Les algues d’eau douce et marines fraîches, réhydratées, séchées (de type salade du pêcheur en boutique bio), en caviar, en poudre ou en comprimé (spiruline, klamath, chlorella).
Les féculents ou sucres :
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Les patates douces, pommes de terre (en-dehors des frites), châtaignes, courges (potiron, potimarron…), pâtisson, topinambour, manioc, igname…
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Le sarrasin appelé aussi blé noir, bien que ce ne soit pas du blé.
Les légumes :
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Les légumes colorés et/ou racines : les céleris, fenouils, betteraves, carottes, panais, courges, patates douces, choux rouges, etc.
Exception : la tomate (surtout cuite, hors saison et mélangée aux céréales de type riz, blé, etc.). N'oubliez pas que c'est un fruit, tout comme l'olive.
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Les légumes verts crus ou cuits (mais pas trop): les concombres, courgettes, toutes les sortes de salades (mâche…), haricots et choux (brocoli…), etc.
Exception : les épinards cuits, l’oseille, la rhubarbe, qui sont acidifiants.
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Les fruits doux et cueillis à maturité : les bananes (la plus alcalinisante), pommes douces, raisins doux, mangues, papayes, pastèque, melon.
Évitez les fruits acides de type agrumes, ananas…
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Les fruits séchés : les bananes, raisins, dattes, figues et abricot doux. La plupart des fruits séchés sont alcalinisants s’ils sont réhydratés au moins 4 heures, l’idéal étant de les faire tremper, la veille, dans un verre d’eau.
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Les aromates : toutes les herbes vertes fraîches telles que coriandre, basilic, ciboulette, persil, thym, romarin, etc.
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Les boissons : les infusions de plantes, les boissons végétales (amande, noisette, riz, soja…), les jus de légumes et de fruits doux (surtout à l’extracteur de jus).
Les corps gras et oléagineux :
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Les amandes sans la peau et noix de Brésil (encore mieux : trempées 12h). Pour les autres fruits secs (noisettes…), réhydratez-les avant de les consommer.
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Les olives noires nature ou à l’huile d’olive.
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L’avocat.
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Les huiles extra-vierges ou vierges, de première pression à froid et biologiques.
Maintenant, vous ne pouvez plus dire que vous ne savez pas !