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Le réveil des sens

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emonctoire

  • Constipation: Approche et interventions naturopathiques

    Qui parle de " constipation " parle d'intestin et qui parle d'intestin parle d'émonctoire.

    En naturopathie, l'intestin se classe parmi les 5 émonctoires principaux régulièrement sollicités dans le drainage des déchets emmagasinés et retenus dans l'organisme.

    Il est évident que l'émonctoire intestinal, intervenant pour l'exemple, dans le cas ou l'élimination des déchets portera sur des métabolites colloïdaux, devra être en parfaite condition de fonctionnement, afin de remplir le rôle pour lequel il est destiné.

    Dans le cas de la constipation, l'émonctoire intestinal ne pouvant plus remplir normalement son office, devra être remplacé par un émonctoire dit de substitution, jouant le même rôle.

    Mais le fait de devoir procéder à ce remplacement, dénote un affaiblissement notoire d'un des organes les plus importants de notre corps, prélude à des problèmes de santé plus graves dans le futur.

    La constipation provoquant une accumulation de matières indésirables, dans l'intestin, favorise un milieu malsain entraînant des putréfactions et la présence de parasites, vers, champignons,... et l'apparition de lésions contre lesquelles, l'intestin va se défendre, en sécrétant une plus grande quantité de mucus, jusqu'à épuisement et assèchement de la paroi.

    Nous voyons pourquoi, une constipation qui prend au tout début de la manifestation, une allure de trouble fonctionnel, devra être appréhendée au plus vite, afin d'éviter que ce trouble ne s'installe dans le temps, débouchant sur un état de chronicité, se transformant par la suite en véritable maladie, ce que nous devons absolument éviter.

    Rappel des 5 émonctoires principaux

    Les émonctoires sont les portes de sortie des toxines. Il existe aussi des émonctoires secondaires. 

    Les 5 émonctoires principaux sont: 

    • le foie - vésicule biliaire

    • les intestins

    • les reins

    • la peau

    • les voies respiratoires

    4 émonctoires secondaires (plus difficiles à drainer):

    • les glandes salivaires

    • l'utérus

    • les glandes lacrymales

    • les amygdales

    et deux groupes de déchets:

    • les cristaux

    • les colles (glaires)

    Nous pouvons distinguer 2 types de constipations 

    La première est une " constipation dite vraie " ou constipation primitive, qui correspond à notre mode de vie.

    La seconde est " dite dépendante " ou constipation secondaire, qui est consécutive à des maladies ou fait suite à un acte chirurgical.

    Nous allons étudier le premier type de constipation ou " constipation dite vraie " qui touche aujourd'hui toutes les catégories et tous les âges de la population.

    La constipation, représente un des troubles les plus fréquents, rencontrés en naturopathie, puisqu'il représente plus de 10% des consultations.

    La constipation vraie ou primitive se décompose en deux aspects:

    • Constipation colitique, se définissant comme un ralentissement du transit, le long du côlon, dans ce cas, les selles ne peuvent apparaîtrent que 2 ou 3 fois par semaine.

    • Constipation distale, pour laquelle le ralentissement se situe au niveau rectosigmoïdien. Cette constipation est caractérisée par des difficultés d'exonération et l'absence de besoin.

    La constipation est souvent due au mode de vie, qui est directement liée à des erreurs d'hygiène vitales (terme générique pour évoquer toutes les erreurs, que l'on peut commettre par méconnaissance ou par facilité dans des domaines tels que l'alimentation, le comportement émotionnel, physique, professionnel, relationnel etc.).

    Il est impératif de ne jamais s'habituer à un état de constipation prolongé, car les selles retenues à l'intérieur du colon, vont provoquer une accumulation de toxines, qui vont agir comme des poisons vis à vis de l'organisme tout entier.

    Echelle de Bristol

    On classe les selles selon une échelle, appelée échelle de Bristol.

    C’est un outil intéressant pour le naturopathe qui lui permet d’identifier un trouble ou d’évaluer l’efficacité d’un traitement.

    Un peu d'anatomie

    • Le gros intestin ou côlon : est un organe d'évacuation et correspond à la partie terminale de ce que l'on appelle : l'appareil digestif. Ce tuyau souple qui s'étend de l'iléum (extrémité de l'intestin grêle) à l'anus, mesure environ 1,50m de longueur et à un diamètre de 3 à 8 cm. Il entoure l'intestin grêle et se divise en 6 parties  principales :

    • Caecum : se situe à la jonction de l'intestin grêle et du côlon, séparés par une valvule ou sorte de clapet anti-retour, qui empêche les déchets de remonter dans l'intestin grêle (iléum à ce niveau).

    • Appendice : est annexée au caecum d'une longueur comprise entre 2cm et 20 cm, d'un diamètre d'environ 1cm et qui fait partie du système immunologique de défense de l'organisme.

    • Côlon ascendan t: remonte le long du flanc droit de l'abdomen et se limite au dessous du foie, dans l'angle hépatique, en formant un angle de 90° environ, maintenu par le méso-côlon ascendant.

    • Côlon transverse : légèrement fléchi qui passe au dessous de l'ombilic et rejoint le flanc gauche sous l'angle splénique, en décrivant un nouvel angle de 90°, maintenu par le méso-côlon transverse.

    • Côlon descendant : part de l'angle splénique, longe le flanc gauche, jusqu'à la hauteur de la crête iliaque ou il forme une courbure en forme de « S » rejoignant le centre de l'abdomen et donne naissance au côlon sigmoïde, fixé par le méso-côlon descendant.

    • Rectum ou partie terminale du côlon : fait suite au côlon sigmoïde situé dans la concavité du sacrum et débouche à l'extérieur par l'anus.

    • Anus : lui-même entouré de muscles sphinctériens, externes et internes. Ces muscles ferment l'orifice anal et contrôlent la défécation.

    Rappel de la physiologie intestinale

    Voyons brièvement comment fonctionne notre intestin. Pour être plus précis nous allons parler du gros intestin ou côlon puisque c'est dans cette partie plus exactement (arrivée du bol fécal), que se produit le trouble de la constipation.

    Le côlon est un organe excréteur, il ne secrète pas de sucs digestifs. Sa fonction principale est de conduire vers l'extérieur toutes les matières (bol alimentaire à l'origine) qui ne peuvent être assimilées par l'organisme.

    Ce bol alimentaire revêt plusieurs noms différents selon l'endroit qu'il traverse. Appelé " chyme " lors de son passage dans l'estomac, puis " chyle " lorsqu'il parcourt l'intestin grêle, devient les " fèces " ou " matières fécales " ou tout simplement " bol fécal " dès qu'il franchit la " valve iléo-caecale ". Le transit intestinal qui permet l'acheminement des déchets vers l'extérieur de l'organisme dépend des contractions musculaires de la paroi du côlon ou péristaltisme intestinal et du volume du bol fécal.

    Le côlon héberge une flore microbienne ou bactéries amies encore appelée " flore colique" ou "flore intestinale" ou "microflore", qui digère la cellulose contenue dans les fibres végétales et participe à la synthèse de diverses vitamines comme la K (contrôlant la coagulation sanguine) et celles du groupe B.

    La flore intestinale est également à l'origine de la formation de sucres de haute qualité biologique à partir de la digestion des celluloses.

    Pour terminer ce chapitre, il ne faut pas oublier le rôle très important joué par la flore intestinale dans la lutte contre les infections d'où l'intérêt de la conserver en bon état et enfin son action immunitaire qui conjuguée à la précédente vont s'opposer aux développement des bactéries pathogènes, sources de nombreuses maladies.

    Manifestations de la constipation

    La constipation est la stase intestinale, c'est-à-dire une inertie totale ou partielle de l'intestin.

    Elle se définit comme un retard à l'évacuation des matières fécales dont le séjour dans l'intestin est trop prolongé (trouble de la progression), entraînant une surdigestion et une déshydratation des selles.

    Les fèces sont alors dures, rares, fétides, accompagnées d'émissions de gaz. Présence de ballonnements. Parfois, des douleurs intestinales et abdominales sont ressenties.

    Ce sont aussi des lourdeurs, des gènes pour se mouvoir dues à l'encombrement du côlon. Sensation de fatigue, digestion fortement perturbée. La constipation peut occasionner des migraines, des névralgies voire des troubles nerveux.

    D'une façon générale, la constipation a un retentissement dans tout l'organisme. Il faut savoir que la plupart des maladies n'ont pas d'autres points de départ que la constipation.

    L'accumulation des matières dans le côlon entretient un milieu malsain, propice à la naissance et à la prolifération de bactéries pathogènes. Nous pouvons également citer les parasitoses, les lésions intestinales, les problèmes hépatiques qui trouvent leurs origines dans la constipation.

    Principales causes de la constipation

    Cinq erreurs importantes sont à l'origine de la constipation à savoir :

    L'ALIMENTATION inadaptée (mauvaises associations alimentaires), défectueuse, dénaturée, etc.,

    L'ENERVATION ou affaiblissement de l'énergie nerveuse. Cette déficience de l'influx nerveux à destination des viscères et en particulier de l'intestin grêle et du côlon, contribue à créer des états de constipation.

    La SEDENTARITE et INSUFFISANCE D' EXERCICES PHYSIQUES: la musculature s'affaiblit, la sangle abdominale perd son tonus.

    La FATIGUE et les EXCES dans tous les domaines: les habitudes de vie excitent le système nerveux et conduisent à des dérèglements, heures tardives, hâte, course effrénée, excès sexuels, etc.

    La maladie c est cela

    Les CONDITIONS MENTALES DEFECTUEUSES occasionnées entre autres par les soucis, la peur, l'angoisse, le doute, la jalousie, le pessimisme, le harcèlement conduisent à des constipations d'ordre psychologique.

    La CONSTIPATION IATROGENE provoquée par les médicaments.

    Causes immédiates de la constipation 

    Les causes principales sont:

    • Usage immodéré de médicaments.

    • Mauvaise qualité du liquide absorbé.

    • Pas assez de liquide absorbé.

    • Dérèglement du pancréas.

    • Dérèglement du système parasympathique.

    • Endommagement de la flore intestinale.

    • Etat de stress quasi permanent.

    • Manque d'activité physique.

    • Manque de conscience du ventre que l'on oubli de programmer.

    • Manque de fibres dans l'alimentation.

    • Problème de sécrétion biliaire.

    • Régime trop carné.

    • Hypothyroïdie.

    • Inflammation ou pincement du disque lombaire.

    Complications d'une constipation chronique

    Une constipation chronique peut être à l'origine de fécalomes (amas de selles séchées et durcies ) dans le recto-sigmoïde pouvant entraîner un ulcère au niveau du fécalome, une perforation caecale suivie d'une péritonite, un prolapsus (descente d'un organe ou d'une partie d'organe) rectal ainsi que des poussées hémorroïdaires.

    Rôle préventif de la naturopathie

    Devant un problème de constipation, le naturopathe va d'abord intervenir sur la cause première du trouble puis dans un deuxième temps régénérer et réactiver l'émonctoire concerné. Il va enfin s'attacher à maintenir un état d'équilibre. Il est important de souligner que le processus utilisé sera le même pour tous les troubles de santé rencontrés. Seules les procédures établies et les protocoles mis en place vont être différents, car adaptés au cas traité, chaque individu étant différent et évoluant dans un environnement qui lui est propre (émotionnel, familial, professionnel, relationnel, climatique etc.).

    Pour effectuer son intervention, le naturopathe dispose d'un certains nombre d'outils et de techniques, qui vont avoir pour principal objectif, de faire remonter le niveau de vitalité, d'augmenter ainsi le potentiel énergétique de la personne et lui permettre en retrouvant son autonomie physiologique (fonctionnement normal de l'organisme) de faire face au trouble, en l'occurrence ici " la constipation ".

    Après avoir agit sur la ou les causes, le naturopathe va proposer un traitement à base de plantes, qui vont chacune répondre à un problème précis en fonction de leur propriété et de l'action recherchée et corriger.

    Attention règle très importante: ne jamais tomber dans le piège qui consiste à rechercher ou utiliser une plante qui répond directement aux symptômes, mais plutôt recourir à celles qui vont nettoyer l'intérieur de l'organisme en éliminant les toxines en surcharge puis, à celles qui vont revitaliser en apportant les éléments nutritionnels manquants et combler les carences.

    Interventions naturopathiques

    Les interventions naturopathiques se feront dans le cadre de consultations au cours desquelles, le naturopathe au moyen des 3 cures et des techniques dont il dispose, va informer, éduquer la personne, prévenir en lui indiquant les choses à ne plus faire, les précautions à prendre au travers d'une ANAMNESE ( fiche de renseignements ou questionnaire traitant de la personne depuis sa naissance à ce jour) et traiter le trouble par des moyens naturels non agressifs, tout en permettant à la personne de restaurer son capital santé, de façon globale ou Holistique (terme couramment employé en naturopathie, pour dire que rien n'est dissociable dans une maladie et que l'ensemble des systèmes et des organes les composant, ne font qu'un dans la genèse des troubles).

  • Hyperthermie: la fièvre qui vous veut du bien

    Qu'est-ce que l'hyperthermie?

    L’Hyperthermie ou élévation anormale de la température corporelle.

    Certains ne parlent d’hyperthermie que pour les montées en température « accidentelles » : coups de chaleur, déshydratation, efforts musculaires…pour d’autres, dont je suis, l’hyperthermie désigne toutes élévations de la température corporelle que celle-ci soit occasionnée ou non par la maladie, autrement dit c’est la fièvre. 

    Faut-il faire baisser la fièvre, faut-il la combattre?

    La fièvre est un processus utile, elle peut agir de deux manières:

    1. En ayant une action directe sur les agents pathogènes 

    2. De façon indirecte en stimulant les défenses de l'organisme.

    La fièvre apparaît lorsque l'organisme le juge utile ou nécessaire. 

    L'élévation de la température du corps permet de ramener certains dépôts, certaines substances à un état qui permettra leur mobilisation et leur transport par le sang dans le but de leur élimination (dépôts d'acide urique ou d'urates par exemple). 

    De nombreuses expériences ont montré qu'à partir d'une température de 39° ou 39,5°, la majorité des virus (y compris celui de la poliomyélite) sont inhibés ou détruits. 

    Des études sérieuses confirment cette position

    Il a été en effet observé que :

    • L'utilisation d'un « antipyrétique » comme l'aspirine par exemple, provoque des effets secondaires multiples; 

    • La modification de la température ambiante afin de diminuer la réaction fébrile met en jeu certains processus (frissons, mouvements musculaires, réactions hormonales) dont les effets sont défavorables.     

    Une région cérébrale est particulièrement concernée par la température c'est « L'HYPOTHALAMUS », région du diencéphale située sous le « THALAMUS » et reconnue comme un intermédiaire de la glande « PITUITAIRE ». Les informations thermiques concernant l'organisme y sont intégrés, et l'hypothalamus joue le rôle de « THERMOSTAT » pour réguler notre température corporelle.

    Lorsque la température de notre corps devient trop élevée, « L'HYPOTHALAMUS » envoi un message hormonal vers les glandes sudoripares pour que celles-ci sécrètent la sueur dont le processus d'évaporation va entraîner l'abaissement de la température du corps.

    C'est encore « L'HYPOTHALAMUS » qui va régler notre métabolisme pour augmenter ou diminuer : 

    • La production de chaleur interne, déclenchant le frisson (générateur de chaleur) ou

    • Le besoin d'être au chaud ou au frais.

    Les causes déclenchantes de la fièvre

    La fièvre est généralement provoquée par une :

    • infection bactérienne, 

    • infection virale, 

    • une maladie non infectieuse (ex : l'asthme)

    Principe de réaction de l'organisme

    Les «LEUCOCYTES» ou globules blancs de notre organisme réagissent à la présence de molécules se trouvant à la surface des bactéries, «les ENDOTOXINES ».

    Lorsque les leucocytes digèrent ces bactéries, ils fabriquent une petite protéine, « le PYROGENE ENDOGENE », qui circule dans l'organisme et va jusqu'à l'hypothalamus, qui va jouer son rôle de thermostat en déclenchant la fièvre.

    Ce PYROGENE active la production de substances quasi-hormonales, « les PROSTAGLANDINES », qui agissent directement sur le thermostat de l'hypotalamus. L'aspirine qui est souvent donné pour faire baisser la fièvre (action antipyrétique) entraîne une diminution du taux de prostaglandines dans le sang provoquant ainsi une réduction artificielle de la fièvre. La médication chimique opprime, frustre les effets naturels de la fièvre.

    Intervenir en respectant la fièvre 

    La fièvre est-elle ennemie ou amie?

    • Respecter la fièvre, c'est respecter l'énergie vitale de l'organisme face à un trouble de santé. 

    • L'élévation de la température dans le corps permet à celui-ci de mobiliser ses défenses immunitaires et ainsi reconnaître l'ennemi à combattre si le phénomène vient à se reproduire. 

    • La fièvre fait partie des remèdes naturels utilisés en naturopathie. Il faut la respecter dans la majorité des cas sauf si celle-ci intervient pendant un traitement médicamenteux.

    Respecter la fièvre oui, mais pourquoi ?

    • En respectant la fièvre, on respecte la vitalité du consultant, et le mode d'expression de celle-ci, qui à priori va s'exprimer avec sa réaction de défense symptomatique, 

    • Respecter la fièvre permet à l'organisme de choisir son mode de défense sélectivement le plus adapté au trouble à combattre, car cet organisme et lui seul, peut savoir ce qui lui convient le mieux à un instant précis, dans une situation précise, 

    • Le respect de la fièvre permet de respecter le tonus psychologique du consultant en lui ôtant toute peur et toute idée dépréciative vis-à-vis du symptôme qui doit être considéré comme un signe de défense de son organisme.

    La fièvre joue une triple action

    • Métabolique

    • Circulatoire

    • Immunitaire

    La fièvre agit comme stimulant sur les émonctoires

    • Intestins

    • Poumons

    • Peau

    • Reins

    Autres bénéfices de la fièvre

    • La fièvre qui s'accompagne de phénomènes d'asthénie, de soif et d'anorexie est bénéfique en ce sens qu'elle oblige l'organisme à se mettre au repos et à adopter une alimentation correcte. 

    • Elle permet au corps de lutter contre les cellules cancéreuses plus fragiles que les cellules saines. 

    • La fièvre joue le rôle d'antibiothérapie naturelle. 

    • Si la fièvre n'est pas réprimée par des traitements classiques, l'organisme n'aura pas à intervenir en plus du trouble causal, dans la métabolisation de produits chimiques sollicitant le foie et les reins ainsi que d'autres émonctoires déjà actifs dans d'autres tâches plus utiles. 

    • La fièvre permet en quelque sorte de défendre la santé en répondant aux maladies infectieuses par le déclenchement de « CATARRHES » (élimination de substances nocives) parades à la « TOXEMIE ». 

    • La fièvre et ses réactions annexes comme : les éruptions, les expectorations, les sécrétions de mucus sont le signe que le corps tout entier se monopolise pour se défendre et lutter contre l'envahisseur. 

    • HYPOCRATE disait à ce sujet « que la nature est le meilleur des médecins ».

    Action naturopathique dans la fièvre

    • Si la fièvre atteint 40° alors que le consultant à déjà été traité par des médicaments ou subit une vaccination, les processus organiques peuvent se trouver déréglés et de ce fait, le thermostat de l'hypothalamus peut ne plus jouer son rôle correctement. Seulement dans ce cas, une surveillance médicale sera nécessaire mais, le naturopathe pourra l'accompagner par une réforme générale à l'aide des techniques naturelles d'hygiène vitale mise à sa disposition. 

    • La fièvre est le résultat d'une décharge d'énergie.

    • En dehors d'un cas d'urgence ou si la vie du consultant en dépend, le naturopathe ne cherchera jamais à faire baisser la fièvre mais plutôt à l'accompagner par une remise en question de l'hygiène vitale. 

    • Tous les cas seront étudiés dans leur contexte global personnel. 

    • Les « Facteurs de Déstabilisation Psychophysiologiques » seront pris en considération.

    4 mesures principales sont à mettre en application dès l'apparition de la fièvre 

    1. Cesser toute alimentation,

    2. Boire beaucoup pour nettoyer l'organisme et le réhydrater (cette boisson sera composée d'eau plate, de source, peu minéralisée avec un PH approchant la neutralité, ou de tisanes non sucrées), 

    3. Veiller au bon fonctionnement des émonctoires en contrôlant que l'évacuation des déchets se fasse correctement, l'élimination des toxines a un rôle prioritaire,

    4. Se reposer le plus possible afin de reconstituer ses énergies et retrouver sa force vitale.

    Je préconise des bains de pieds chauds et des bains de siège froids selon votre sensibilité. Cherchez à transpirer le plus possible afin d'accélérer le rétablissement. Aucune action brutale ne sera entreprise, l'organisme doit moduler ses actions curatives en fonction de ses capacités du moment.

    Chez les enfants la fièvre est un symptôme courant, nécessitant juste une action complémentaire naturelle.

    On connait les risques de complications de l'élévation de la température chez l'enfant en bas âge, qui peuvent se résumer en trois points:

    1. Les convulsions fébriles qui sont déclenchées directement par la fièvre

    2. Les risques de déshydratation par perte hydrique qui se retrouve surtout chez le nourrisson

    3. L'hyperthermie avec atteinte pluriviscérale et neurologique avec accélération du pouls et de la respiration, frissons.

    Dans tous les cas rencontrés chez le nourrisson, même si le combat de la fièvre n'est pas automatique, elle doit faire l'objet d'une surveillance rigoureuse et doit être maitrisée si l'enfant présente une température de 41° car dans ce cas, les risques de lésions du cerveau sont toujours possibles. 

    Les convulsions apparaissent le plus souvent chez des nourrissons et enfants entre 9 mois et 24 mois.

    Ces risques sont très faibles chez un enfant à partir de 4 ans si ce dernier n'a jamais été sujet aux convulsions auparavant.

    Je citerais l'huile essentielle de pamplemousse en remplacement des antibiotiques, qui est anti-infectieux et l'huile essentielle Thym vulgaire à thymol plante antibactérienne à large spectre d’action, agissant aussi bien sur la sphère ORL, respiratoire et digestive et en particulier au niveau des intestins.

    A RETENIR

    • Surtout ne jamais oublier qu'une élévation de température est un signe de vitalité et que vouloir la combattre tient de la désinformation. 

    • La fièvre est un moyen naturel de défense contre toutes attaques étrangères à la physiologie de l'organisme. 

    • Plus la fièvre est élevée plus le niveau de vitalité est important. 

    • La fièvre est le signe que l'organisme a livré bataille à ses agresseurs et qu'il développe par la même ses propres défenses immunitaires.