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Voies respiratoires : vivez l’hiver à pleins poumons !

Au cœur de l’hiver, difficile d’échapper aux coups de froid et à leurs pénibles conséquences. Rhumes et bronchites nous empoisonnent la vie. Il est pourtant possible de se défendre et d’éviter bien des journées de désagrément respiratoire et de fatigue, coûteuses en énergie et en médicaments plus ou moins efficaces.

Face aux infections des voies respiratoires, il est bon de rappeler quelques précautions de base que l’on a parfois tendance à oublier. Gardons à l’esprit que rhumes et bronchites, qu’ils soient d’origine bactérienne ou virale, passent tous par nos voies respiratoires supérieures, par la bouche et le nez, autrement dit la base de notre arbre respiratoire (qu’il faut visualiser à l’envers, se terminant par nos bronches).

Lorsque le rhume est «dans l’air», quand ça tousse autour de nous, nous pouvons tous appliquer quelques mesures de prévention élémentaires. Elles consistent avant tout à se protéger des refroidissements (les cache- cols ou cache-nez protègent très bien). Le premier facteur déclenchant d’un rhume, en effet, est la baisse de température : le mucus secrété par nos muqueuses est un excellent protecteur qui retient les bactéries et virus puis les élimine sous forme de mucosités. Or le froid provoque une congestion inflammatoire des muqueuses qui favorise immédiatement la pénétration des microbes.

Ensuite, il est important de penser à humidifier l’air que nous respirons dans nos intérieurs de façon à ce que nos muqueuses ne s’assèchent pas (se gargariser la gorge avec de l’eau chaude en cas de refroidissement), à saliver autant que l’on peut car la salive contient de la mucine, une substance également antiseptique qui protège nos muqueuses de la pénétration bactérienne ou virale.

Il est aussi fortement recommandé de respirer toujours par le nez (surtout pas par la bouche) et, bien évidemment, de faire en sorte qu’une personne ne vous tousse pas à la figure. On évitera pour les mêmes raisons de serrer les mains en cas d’épidémie (ou alors on se les lavera avec un savon antiseptique). Quant à la traditionnelle bise, par temps de toussotements et d’éternuements, oublions-la !

Dans l’urgence d’un refroidissement

Malgré toutes ces précautions, on échappera difficilement à un coup de froid à un moment ou un autre. Alors que faire ? Trois plantes doivent être présentes dans une trousse d’herboristerie d’urgence : le thym, la cannelle et la fleur de sureau. Ces trois plantes peuvent être associées, en infusion de 10 mn, à hauteur d’une cuillerée à café de chacune pour un demi-litre d’eau. On boira aisément un litre de cette boisson dès qu’un rhume dû à un coup de froid fera son apparition. Tonique immunitaire, ce mélange apportera une réaction de chaleur et évitera un refroidissement. Il entraînera, au contraire, un effet sudorifique et diurétique en cas de fièvre défensive consécutive à ce coup de froid.

On peut également prendre des fleurs de sureau, seules, en infusion, ou recourir à la «tisane voies respiratoires» qui en contient en association avec de nombreuses plantes choisies pour leur effet fortifiant sur les voies respiratoires, l’arbre bronchique, les sinus et les voies nasales. Ce mélange présente par ailleurs l’avantage d’agir en cas de toux : comme adoucissant face à une toux sèche et comme expectorant face à une toux grasse !

Vous avez pris froid sous la pluie, à la pêche ou en ramassant les escargots ? Dans ce cas, faites confiance à la théorie des signatures et pensez à l’intérêt de la reine des prés. On dit en effet que cette plante pousse les pieds dans l’eau et qu’elle est utile contre les refroidissements consécutifs à un contact avec l’eau. Ce conseil s’applique aussi face à un rhume réactif ou des crises d’éternuements provoqués par un froid humide en particulier. Utilisez face à ces refroidissements la « tisane acidose ». Celle-ci n’a pas été conçue au départ dans ce but mais elle agit très efficacement : elle contient justement de la reine des prés et des feuilles de bouleau, un arbre affectionnant lui aussi les sols humides.

Par ailleurs, il existe un remède souverain pour éviter ou enrayer les maux consécutifs à un coup de froid : le fameux extrait de papaye fermenté (FPP) étudié et recommandé par le professeur Luc Montagnier. Si vous vous sentez contaminés – une congestion nasale, des éternuements fréquents, un petit point à la gorge -, prenez 1 ou 2 sachets de cet extrait, laissez la poudre se dissoudre sous la langue. Le problème disparaît généralement dans les heures qui suivent. Malgré tout, pour une immunisation complète contre l’agent infectieux, il est conseillé de poursuivre ce traitement pendant quelques jours.

Marre des rhumes à répétition ?

Nous avons vu brièvement  comment se protéger du rhume et de la grippe. Nous avons parlé en particulier de l’échinacéa, très utile face aux petits désordres pouvant s’exprimer au niveau du nez ou de la gorge. Cette plante originaire d’Amérique du Nord arrive en tête des remèdes naturels pour les personnes qui sont victimes de rhumes à répétition ou d’infections en tous genres de la sphère ORL. La fatigue au travail, à l’école, le manque de soleil, une petite déprime, un terrain fragile …

Voilà autant de facteurs perturbateurs qui favorisent, à la première occasion venue, la «prise» d’une bactérie ou d’un virus. L’organisme vit sur ses réserves et n’a plus de répondant. L’échinacéa, connue pour être un stimulant immunitaire spécifique des voies respiratoires est alors le complément idéal à une tisane pour les voies respiratoire ou à des huiles essentielles antiseptiques : une cure de 3 semaines d’échinacéa entraîne une remontée des capacités de défense du corps.

L’échinacéa est aujourd’hui très connue mais ce que l’on sait moins, c’est qu’il en existe trois espèces, dont deux que l’on utilise en phytothérapie : l’Echinacéa purpuréa et l’Echinacéa angustifolia. Les Indiens d’Amérique utilisaient semble-t-il ces deux espèces de façon indifférenciée. Mais des études américaines récentes ont montré que la première espèce contient des principes actifs facilement solubles dans l’eau alors que ceux de l’Echinacéa angustifolia sont plutôt solubles dans l’alcool ou dans un mélange d’alcool et d’eau. Pour des applications similaires, on prendra donc en priorité l’Echinacéa purpuréa sous forme de gélule et l’Echinacéa angustifolia sous forme de teinture-mère, celles-ci étant disponibles ici (cliquer sur les photos).

Comment nourrir l’arbre respiratoire…

« Le poumon, le poumon !», scandait le médecin du «Malade Imaginaire» de Molière. Belle farce, mais il est vrai que cet organe est particulièrement vulnérable et on observe souvent des phénomènes infectieux à ce stade. Généralement, ils relèvent du médecin. En naturopathie, on considère que le poumon, au cœur de notre arbre respiratoire est un point de prédilection des infections car c’est un organe d’élimination de toxines. S’il présente un terrain affaibli, il sera sujet à des infections chroniques. En cas de problèmes répétés, la logique veut donc que l’on recoure à des méthodes de drainage. Evidemment, en hiver, un drainage ne peut se faire comme au printemps ou en automne, par les plantes, notre organisme ayant particulièrement besoin de calories.

Pas question non plus de suivre un jeûne qui serait un moment très difficile à supporter en cette saison. Il y a cependant une solution : une alimentation énergétique équilibrée. La personne connaissant des problèmes pulmonaires à répétition devra prendre soin de bien se nourrir, en tenant compte d’un apport en calories suffisant, tout en évitant les produits trop riches qui encrassent et fatiguent le système digestif. Le critère principal est donc de retenir des aliments principalement très digestes, en quantité éventuellement, mais en privilégiant toujours les légumes et les fibres.

Il est notamment important de réduire sa consommation de produits laitiers et de sucres lents, en particulier les sucres à base de gluten. On pourra alors observer une diminution des «colloïdes», c’est-à-dire une élimination de chaînes longues de sucres, qui provoquent ce que l’on appelle en naturopathie les «colles», à savoir les mucosités évacuant des poumons les déchets du mucus. Les enfants connaissent souvent ce type de problème en hiver. Or il est possible de le combattre par l’alimentation. Une bonne solution est de supprimer tous les sucres à l’un des quatre repas (quatre heures compris !) des enfants dans la journée et de les retenir dans leurs envies de sucre en général. Quand ils goûtent, par exemple, on leur donnera soit un biscuit soit de la confiture, mais pas les deux !

De l’oxygène pour nos poumons !

Par contre, devant une infection aiguë du poumon, nécessitant un traitement antibiotique, les huiles essentielles seront efficaces en soutien. On peut les utiliser en aérosols, auquel cas le complexe ravintsara-niaouli-eucalyptus est idéal : il agit en profondeur comme antiseptique et comme fortifiant du poumon. J’ai mis au point une formule respiratoire particulière, un complexe d’huiles essentielles à utiliser avec un diffuseur. Ce mélange contient naturellement du ravintsara, du niaouli, de l’eucalyptus mais également un peu de menthe, qui est un tonique énergétique, et du romarin à cinéol, qui présente des vertus spécifiques (fortifiantes) sur l’arbre respiratoire.

J’ai ajouté à ce complexe de l’huile essentielle de cyprès : elle favorise un double effet réchauffant / réconfortant et en même temps tonique du système circulatoire (circulation sanguine et lymphatique).

Pour des bronches épanouies

Au bout de notre arbre respiratoire, se trouvent nos bronches, les branches et les feuilles de notre arbre respiratoire pour poursuivre l’image. Les huiles essentielles déjà citées agissent très bien à ce niveau. Cependant, dans les cas de bronchites «asthmatiformes» liées à un terrain fragile, et en complément à un traitement médical, on peut utiliser deux plantes.

D’abord, le plantain, qui peut se prendre en infusion ou en gélule. Dans les campagnes, on connaît très bien cette plante qui pousse un peu partout et on peut facilement ramasser du plantain près de chez soi. Il en existe trois espèces : le plantain lancéolé (Plantago lanceolata), le petit et le grand plantain. Mais à partir du moment où l’on est sûr que c’est du plantain, aucune de ces trois espèces n’est nocive et toutes les trois sont utilisables en infusion. C’est un excellent fortifiant une fois la crise aiguë calmée.

Deuxième plante intéressante, l’aunée : plus précisément sa racine, que l’on utilisera coupée en petits morceaux en infusion. On la trouve facilement en herboristerie. La racine d’aunée présente des vertus bronchodilatatrices et augmente notamment les capacités respiratoires chez une personne en proie à une crise d’asthme. J’utilise la propriété de cette plante dans ma «tisane voies respiratoires» : elle peut aussi avoir des vertus préventives intéressantes chez les personnes présentant ce terrain asthmatique.

Face à la grippe : buis, serpolet, cannelle et gingembre !

Le buis (Buxus sempervirens) est un arbuste mal aimé car on l’accuse, à tort, d’être toxique. Il possède pourtant des vertus antivirales qui ont été mises à profit à titre préventif et curatif par de nombreuses personnes en France. Difficile à boire en raison d’un goût très fort quand il a bouilli, je l’ai souvent recommandé en simple infusion de 5 mn, à raison d’une cuillère à café de feuilles sèches coupées pour un grand bol. De bons résultats peuvent être obtenus devant une maladie virale, notamment la grippe, surtout si cette cure est engagée dès les premiers symptômes.

On pourra y associer le gingembre, la cannelle et le serpolet de la même façon que le mélange décrit plus haut. On utilisera aussi avec profit l’huile essentielle de ravintsara (Cinnanomum camphorum) en complément à une cure de buis. Elle stimulera l’immunité afin que l’activité virale cesse son expression maladive.

On appliquera cette huile en massage léger sur toute la colonne vertébrale, chaque soir, et même plusieurs fois par jour. Toutes ces plantes sont disponibles au détail chez votre Herboriste ou dans la boutique VOGOT sous formes de gélules ou d'extraits.

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