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naturopathie

  • Tomber enceinte - les meilleurs conseils en naturopathie et hygiénisme

    Si vous essayez de tomber enceinte, vous savez probablement qu’il existe des aliments qui augmentent la fertilité. Je vous suggèrerai une liste d’aliments pour la fertilité qui peuvent vous aider à améliorer votre fertilité et à tomber enceinte naturellement, mais également, quels aliments augmentent les taux de fertilité chez les hommes.

    Quelques thérapeutes vous parleront de super-aliments. Pour moi, il n'existe pas d'aliments supérieurs ou inférieurs. 

    Certains aliments pour la fertilité regorgent de nutriments et de vitamines et peuvent aider votre corps à être en bonne santé, prêt à concevoir.

    Avant de tomber enceinte, on vérifie ses habitudes alimentaires

    Idéalement, il s’agit d’éviter de consommer trop de produits gras, hypercaloriques, riches en sucre. Mieux vaut préférer les légumes et fruits frais, pour faire le plein de vitamines, le poisson riche en oméga 3, les viandes blanches (maigres), les produits céréaliers (blé, riz, pâtes, avoine) et d’une manière générale, tous les aliments riches en antioxydants. On ralentit sa consommation de café, tabac et alcool. J'y reviendrai plusieurs fois, en détail dans cet article.

    L’alimentation saine  et variée va aussi de pair avec une meilleure prise en compte de la façon de manger. En clair, fini les grignotages, les sandwichs pris sur le pouce. On évite aussi de sauter des repas. On prend le temps de se mettre à table à heures fixes et de faire de vrais repas.

    L’alimentation joue un rôle si important dans l’amélioration de la fertilité que certains médecins insistent pour que leurs patientes de FIV suivent un certain régime avant de pouvoir commencer les traitements. Malheureusement, la compétence médicale se borne à la nutrition ou à la diététique, tout en ignorant, peut-être par manque de savoir, qu'il existe des aliments incompatibles entre eux, au cours d'un même repas et des moments dans la journée où ils sont bénéfiques à consommer.

    En plus, ce sont des aliments sains qui augmentent la fertilité chez les hommes et les femmes afin que vous puissiez profiter des mêmes repas que votre partenaire.

    Un rééquilibrage alimentaire particulier (et non un régime - trop restrictif) associé à un contrôle du poids et à une activité physique régulière, peut permettre de tomber plus facilement enceinte en diminuant les troubles de l'ovulation, mise en cause dans près du tiers des causes d'infertilité.

    L'amélioration de sa fertilité passe par la consommation d'aliments riches en fibres (pain complet, pâtes, riz, fruits, légumes...), par l'augmentation de la consommation de protéines végétales (petits pois, lentilles, soja, amande, etc.).

    Existe-t-il des aliments qui causent l’infertilité féminine ?

    Je vous recommande d’éviter ce qui suit, si vous essayez de tomber enceinte :

    • Gras

    • Alcool excessif

    • Trop de caféine

    • Viandes transformées et viandes rouges en général

    • Poisson riche en mercure (préférez les poissons de petites tailles)

    Fondamentalement, tous les aliments que vous devriez éviter pendant la grossesse seraient également mieux évités pour une fertilité optimale.

    Attention, je lis trop souvent des informations fausses. Je vous recommande de ne pas consommer des produits laitiers, qu'ils soient entiers ou allégés :  en effet, la consommation de plusieurs portions de produits laitiers chaque semaine augmente les risques de troubles de l'ovulation, et par conséquence les risques d'infertilité.

    Consommez, également, moins de protéines animales (viandes rouges, œufs...), moins d'acide gras trans, retrouvés dans les produits industriels (pâtisseries...) et d'aliments sucrés (préférez les glucides complets - pâtes, riz...). Il est également recommandé de manger des aliments contenant du fer (petits poissons, sardines, maquereaux, anchois, hareng, haricots blancs, lentilles, pois chiches...), des aliments contenant des vitamines, comme par exemple les fruits et jus de fruits (VIT C), les épinards, cresson, pissenlit, mâche, noix (VIT B9).

    Faites des réserves essentielles

    La vitamine B9, ou folates ou acide folique, est indispensable pour la grossesse. Elle prévient le "spina bifida", une malformation congénitale grave.

    La vitamine B9 est utile à différents niveaux. Elle aide :

    • au processus de communication entre les neurones, donc à préserver la mémoire,

    • à la synthèse des protéines,

    • à la synthèse de l'ADN.

    Elle participe à la croissance et à la division des cellules sanguines et nerveuses.

    Elle aide aussi la future maman à renforcer son système immunitaire, à mieux résister à la fatigue, et à préserver sa mémoire.

    Mais surtout, elle est primordiale dès le début de la grossesse car la vitamine B9 aide à la fermeture du tube neural, qui devient par la suite le cerveau et la colonne vertébrale, donc le système nerveux de bébé ! Cette fermeture s'effectue entre le 22 ème et le 28 ème jour après la conception.

    Où trouver la vitamine B9 ?

    La vitamine B9, n'est pas synthétisée par l'organisme, ce qui veut dire que nous ne savons pas la fabriquer. Il faut donc compter sur les aliments riches en vitamine B9 avant et pendant la grossesse pour éviter les risques de malformations du système nerveux :

    • La levure en paillette (elle tient un taux record avec 200 microgrammes aux 100 g). N'hésitez pas à en mettre une cuillère dans vos salades par exemple. Complément alimentaire levure de riz rouge ou de bière.

    • Les salades comme la mâche, pissenlit, laitue, endive...

    • Les légumes à feuilles (épinard, cresson, poireaux, chou, oseille…)

    • Les légumes verts

    • Le melon

    • Les pois chiches

    • Les oléagineux comme les noix, les châtaignes, les amandes, les noix de cajou, les pistaches (non salés) …

    Sachez aussi que les fruits rouges, les œufs (avec modération), les féculents (comme les pommes de terre), ne sont pas très riches en vitamine B9, mais ils sont si souvent consommés qu’ils permettent quand même de faire le plein de folates.

    A noter : la vitamine B9, est relativement fragile. Ne faites pas cuire trop longtemps les aliments qui en contiennent. 

    La supplémentation en folates

    Une alimentation variée, avec les meilleures associations alimentaires, apporte normalement suffisamment de folates. Cependant, par précaution, je vous propose une supplémentation naturelle de folates dès votre projet de grossesse et pendant les premières semaines de grossesse. Alors n'hésitez pas...

    Complexe Vitamines BFormule VitaMinéro

    Calcium

    Pour assurer un bon développement de bébé, je vous recommande de consommer chaque jour 1 g (1 000  mg) de calcium au minimum, au moins au troisième trimestre de grossesse.

    Les aliments riches en calcium doivent donc, dans l'idéal, être présents à tous les repas. Par exemple, des noix, des amandes ou des noisettes au petit déjeuner couvrent plus de la moitié de vos besoins journaliers !

    Pour rappels, ces aliments couvrent 65% de vos besoins en calcium, à contrario, les produits laitiers n'en couvrent de 45%

    Normalement, une alimentation  riche en oléagineux suffit à couvrir vos besoins. Il n'y a donc pas de raison de prendre de suppléments. Mais en cas de doute, n'hésitez pas à consulter votre thérapeute. Il saura vous renseigner.

    Si vous ne pouvez vous passer de produits laitiers, je vous suggère ceux à base de lait de brebis ou de chèvre. Les produits laitiers à base de lait de vache sont trop acides et peuvent nuire à votre fertilité, plus tard créer une ostéoporose.

    En cas de carence en calcium, le risque est pour la future maman. Si vos besoins quotidiens ne sont pas couverts par votre alimentation, votre organisme va puiser dans vos réserves ce dont il a besoin pour le développement et la croissance de votre bébé. Vous risquez donc un problème de décalcification osseuse.

    Pour celles qui n’aiment pas les produits laitiers, il existe d’autres aliments riches en calcium comme les épinards, les oranges, les fruits secs et certains oléagineux. Pensez aussi aux eaux minérales riches en calcium comme la Vittel, la Contrex ou l’Hépar.

    La vitamine D étant indispensable pour fixer le calcium, pensez aussi à consommer des aliments qui en contiennent et à vous exposer à la lumière du jour tous les jours. Le soleil contribue largement à la production de vitamine D. 

    Une journée type riche en calcium (entre 800 mg et 1 gramme)

    Petit déjeuner

    - 1 thé vert - 60 g de pain complet (12 mg de calcium) - 1 yaourt au lait de chèvre (150 mg)  

    Collation (vers 10h00)

    - 15 cl de jus de fruits (45 mg) - Evitez de mélanger plus de 3 fruits.

    Déjeuner

    - 1 crudité avec de la vinaigrette - huile olive et vinaigre de cidre (30 mg) - 150g poisson ou oeufs (30 mg en moyenne) - 300g de légumes verts (120 mg) 

    Collation (vers 16h00)

    - 1 fruit (45 mg) - des fruits oléagineux (200 mg) - du chocolat noir - 4 carrés (15 mg)

    Dîner

    - 1 crudité avec de la vinaigrette - huile de colza, de tournesol et vinaigre de cidre (35 mg) - 150g de légumineuses - lentilles ou pois chiche (40 mg en moyenne) - 250g de légumes verts (100 mg) - 60 g de pain complet (12 mg) 

    Avocats

    Les avocats contiennent de nombreux ingrédients essentiels à la fertilité et à la santé maternelle.

    Les avocats contiennent des quantités élevées de nutriments clés, folate et potassium.

    Ils sont également d’excellentes sources de graisses monoinsaturées et d’antioxydants liposolubles, qui ont tous été associés à des améliorations de la santé maternelle, des résultats de l’accouchement et/ou de la qualité du lait maternel.

    Comme les avocats sont riches en matières grasses, vous ne voulez pas en abuser, mais ils sont parfaits dans les salades ou même les smoothies en remplacement des produits laitiers.

    Asperges

    L’asperge est un super aliment de fertilité qui regorge d’acide folique essentiel au développement des bébés. Il est également très riche en vitamines de fertilité telles que A, C et B.

    Comme les asperges sont faibles en calories et en matières grasses, vous pouvez en manger autant que vous le souhaitez dans le cadre d’un rééquilibrage alimentaire de fertilité sain.

    Noix

    Les noix sont l’un des meilleurs aliments qui augmentent la fertilité dans les repas.

    Ils sont riches en acides gras oméga-3 et oméga-6. Ces deux éléments sont considérés comme essentiels pour une fertilité optimale.

    Les noix peuvent augmenter la probabilité de fertilité chez les hommes souffrant d’infertilité masculine.

    Ceci est principalement dû à une amélioration à la fois de la motilité et de la morphologie des spermatozoïdes, qui sont des causes courantes d’infertilité masculine.

    Et qu’en est-il des femmes ? Les acides gras peuvent également être très bénéfiques pour la fertilité féminine, je vous recommande 3 noix entières par jour.

    Graines de lin

    Les graines de lin sont une autre source impressionnante d’acides gras essentiels oméga 3 et 6 dont votre corps a besoin pour équilibrer les hormones.

    Le déséquilibre hormonal est l’une des raisons les plus courantes de l’infertilité générale, car il peut provoquer des cycles irréguliers et une innovulation ainsi qu’une mauvaise qualité des œufs.

    Les graines de lin moulues sont les meilleures pour la fertilité et elles sont faciles à ajouter à votre alimentation.

    Épinards

    Ensuite, on privilégie les aliments riches en fer pour éviter un risque d’anémie les premiers mois de grossesse.

    Mangez donc davantage de légumes, de céréales, de légumineuses. L’iode est également à recommander pour permettre plus tard le bon développement du fœtus. Pensez à manger des œufs et des produits de la mer comme les huîtres.

    Comme je l'écrivais plus haut, les épinards et autres légumes-feuilles comme le chou frisé sont riches en fer, en acide folique et en zinc. Ce sont des minéraux essentiels à la santé maternelle.

    Le manque de fer en particulier peut entraîner une mauvaise qualité des œufs et des problèmes d’ovulation.

    Huitres et crustacés

    Les huîtres et autres crustacés sont riches en vitamine B12, en iode et en zinc, dont vous pouvez manquer dans votre alimentation, dans votre recherche de fertilité.

    Ils sont faibles en calories et riches en protéines, ce qui en fait l'aliment de fertilité parfait pour cette liste.

    Vous savez que les huîtres sont censées être un aphrodisiaque, ce qui ne peut être positif que lorsque vous essayez de tomber enceinte.

    Si vous n’aimez pas les huîtres, essayez les crevettes, les moules ou les palourdes pour leurs bienfaits pour la santé.

    Noix du Brésil

    Les noix du Brésil sont une excellente source de sélénium car elles peuvent avoir des effets positifs à la fois sur les femmes et sur la fertilité.

    Le sélénium aide à promouvoir des follicules d’œufs sains, donc consommer une ou deux noix du Brésil chaque jour peut également améliorer la qualité de vos œufs.

    Les noix du Brésil sont également un autre aliment qui augmente la fertilité chez les hommes. 

    Une supplémentation de sélénium peut augmenter la motilité des spermatozoïdes et améliorer les taux de grossesse.

    Complément alimentaire Vitamine C & Sélénium

    Haricots

    Les haricots regorgent de fer et constituent une excellente source de protéines, en particulier pour les végétariens. Une alimentation riche en haricots et en lentilles peut aider à équilibrer vos hormones et à améliorer vos chances de tomber enceinte.

    Si vous êtes végétalien ou végétarien, les haricots et les lentilles peuvent être une excellente source de protéines pour améliorer la qualité de vos œufs et vos taux de fécondation.

    Huile de noix de coco

    Les graisses saines sont essentielles à la croissance cellulaire. L’huile de coco est également un lubrifiant favorable à la fertilité qui n’est pas toxique pour les spermatozoïdes. L’huile de coco a également un très bon goût et a des propriétés antibactériennes.

    Graines de tournesol

    Les graines de tournesol sont des centrales de fertilité que vous pouvez grignoter quand vous le souhaitez. Elles sont riches en zinc, folate et sélénium.

    Elles sont parfaites pour la fertilité masculine et féminine.

    Les graines de tournesol sont également une bonne source d’acides gras oméga-6.

    Epices

    Les épices comme le clou de girofle, le gingembre, le romarin, le curcuma et l’ail ont des propriétés antibactériennes, antivirales, antifongiques et antioxydantes.

    La curcumine, un composé du curcuma, réduit l’inflammation dans le corps.

    Les propriétés anti-inflammatoires du gingembre sont louées depuis des siècles et des études scientifiques ont confirmé ses bienfaits.

    La cannelle a des propriétés anti-inflammatoires, ce qui peut aider à soulager les gonflements.

    Les framboises

    Tous les fruits peuvent aider à combattre l’inflammation car ils sont faibles en gras et en calories et riches en antioxydants. Les baies, en particulier, ont des propriétés anti-inflammatoires, grâce aux anthocyanes, les produits chimiques puissants qui leur donnent leur riche couleur.

    L’extrait de framboise rouge vous aidera à empêcher de développer l’arthrite ; les myrtilles peuvent aider à protéger contre l’inflammation intestinale et la colite ulcéreuse ; les femmes qui mangent plus de fraises ont des niveaux inférieurs de CRP dans leur sang.

    Complément alimentaire Cétones de Framboises

    Ail

    Les propriétés anti-inflammatoires de l’ail soulagent les symptômes de l’arthrite, excellent pour le système immunitaire et riche en sélénium. Les oignons et l’ail peuvent aider à augmenter vos niveaux d’un antioxydant appelé glutathion . C’est l’un des antioxydants les plus puissants pour lutter contre le SOPK et l’infertilité.

    La consommation d’aliments riches en soufre contenant du gluthiaone augmente le nombre de spermatozoïdes chez les hommes.

    La carence en glutathion est liée au vieillissement prématuré des ovaires  et même au cancer de l’ovaire.

    Complément alimentaire Ail désodorisé

    Ananas

    Les ananas sont un excellent aliment de fertilité car ils sont largement disponibles et abordables pour la plupart des gens.

    Une enzyme appelée bromélaïne est la raison pour laquelle l’ananas est devenu un symbole de fertilité dans le monde.

    La bromélaïne est connue comme un anticoagulant, elle agit donc de la même manière qu’une aspirine pour bébé pour améliorer l’implantation.

    Les anticoagulants aident à conduire le sang vers l’utérus et encouragent l’implantation et peuvent éventuellement prévenir les fausses couches.

    Bien que les ananas soient naturellement sucrés et délicieux, la partie la plus concentrée en bromélaïne est le noyau dur de l’ananas qui n’est pas très agréable à manger.

    Complément alimentaire Bromélaïne et Rutine

    Enceinte et végétarienne : est-ce compatible ?

    Le végétarisme est parfois un choix philosophique lié à une volonté de protéger le monde animal, refuser que l'homme soit un prédateur et dénoncer les conditions d'élevage et d'abattage des animaux. Il peut aussi résulter d'une désaffection progressive pour la viande, certaines personnes refusant, pour des raisons sentimentales, de consommer du lapin ou du cheval puis renonçant, en définitive, à toute alimentation carnée. 

    Enfin, on devient souvent végétarien pour préserver sa santé, la consommation excessive de viande et de graisses animales ayant démontré ses effets néfastes avec le développement du diabète, de l'obésité et des maladies cardiovasculaires.

    Les naturopathes considèrent que le régime végétarien n'est pas un danger en soi. Il n'y a donc pas lieu de pousser une femme à interrompre un mode alimentaire qu'elle a choisi lorsqu'elle est enceinte, à partir du moment ou :

    • elle est suivie de façon très régulière par son thérapeute et qui plus est s'il est hygiéniste,

    • elle réalise ses échographies normalement,

    • elle bénéficie d'apports suffisants en protéines, en calcium et en fer dans le cadre d'une alimentation variée en faisant très attention aux associations alimentaires (ou grâce à des supplémentations prescrites par un professionnel de santé).

    Végétarisme et grossesse 

    Où trouver les apports en protéines ?

    Les règles de l'équilibre alimentaire prévoient une alimentation comprenant :

    • 50 à 55 % de glucides,

    • 30 à 35 % de lipides,

    • 10 à 15 % de protéines.

    En cas de régime végétarien, l'absence de protéines animales doit être compensée par :

    • un apport suffisant en protéines issues des oeufs,

    • un apport suffisant en protéines issues des céréales (blé, riz, orge, avoine, maïs…), ils sont présents notamment dans le pain complet, les pâtes complètes, les farines complètes etc.,

    • un apport suffisant en protéines issues des légumineuses (lentilles, pois chiches, petits pois, pois cassés, haricots…), 

    • un apport suffisant en protéines issues des oléagineux (amandes, noix…), 

    Au cours des repas, il est recommandé d'associer les céréales aux légumineuses afin d'apporter l'ensemble des acides aminés nécessaires à l'organisme.

    A noter : concernant le soja, pas plus d'un aliment contenant du soja par jour pendant la durée de la grossesse mais aussi de l'allaitement.

    Où trouver les apports en fer et en calcium ?

    Pendant la grossesse, une femme a des besoins accrus en minéraux comme le fer et le calcium.

    En l'absence de consommation de viande, pour éviter toute carence en fer (responsable d'anomalies dans le développement du fœtus), il faut consommer :

    • des œufs (avec modération),

    • des légumes secs,

    • du persil (avec prudence),

    • de la salade (mâche).

    Le saviez-vous ? 

    Il est recommandé de manger à chaque repas des légumes riches en vitamine C, qui favorisent l'absorption du fer. Au contraire, je vous suggère d'éviter café, thé ou vin qui diminue son absorption. 

    Consommer aussi en dehors des repas (au collations) des fruits riches en vitamines de tous genres.

    Une femme enceinte, qu'elle soit végétarienne ou non, doit veiller à absorber en quantité suffisante du calcium, indispensable à la formation des os du foetus et contenu dans :

    • les produits laitiers à base de laits de brebis ou chèvre uniquement,

    • les oléagineux (graines de sésame, amandes, noix...).

    Par ailleurs, sachez que les repas végétariens variés en faisant attention aux associations alimentaires, apportent tous les minéraux et vitamines nécessaires à l'organisme.

    Faut-il se supplémenter si l'on est végétarienne ?

    Vous pouvez avoir des risques de carence, mais c'est seulement votre thérapeute qui évaluera si vos apports sont couvert ou non. Si vous êtes suivie par un naturopathe, comme c'est la coutume maintenant, celui-ci pourra vous prescrire des suppléments.

    Il est donc important de parler de votre végétarisme à votre thérapeute.

    Et les végétaliennes ?

    Lorsque l’on ne consomme aucun produit d’origine animale, on risque des carences graves en vitamine B12 conduisant à des anémies sévères.

    En effet, seuls les produits animaux contiennent cette vitamine. Même en parvenant à diversifier suffisamment leur alimentation, les personnes ayant une alimentation de type végétalien ou végan doivent donc, en lien avec son thérapeute, professionnel de santé, recevoir un supplément sous forme de complément alimentaire.

    Complément alimentaire Vitamine B12

    Pendant votre grossesse, veillez à avoir une attention nutritionnelle toute particulière compte tenu des difficultés que peut présenter un tel régime pour assurer la couverture de vos besoins.

    Le suivi thérapeutique pendant la grossesse

    La grossesse est un moment particulier dans la vie d'une femme qui, de mois en mois, pourra bénéficier d'un suivi thérapeutique.

    D'emblée, il est recommandé qu'elle parle à son thérapeute, professionnel de santé, de son régime alimentaire. En fonction des analyses biologiques sanguines, celui-ci pourra être amené à prescrire des suppléments en fer et en calcium pour assurer un bon développement de l'enfant à naître.

  • Très chère peau : l'importance sous-estimée de l'exfoliation

    Petit cours de biologie

    Les cellules mortes forment sur ​​la peau un mince film organique, qui encercle les nouvelles couches cutanées et gêne ainsi la "respiration" et la régénération de la peau. La peau est en fait composée de plusieurs couches, parmi lesquelles le derme, l'épiderme et la couche cornée (appartenant à l'épiderme), qui sont les trois plus importantes.

    Le processus de renouvellement cellulaire démarre à l'intérieur, en profondeur :

    • a) Les cellules composant le derme "glissent" chaque jour un peu plus vers le haut, vers les couches supérieures de la peau : elles deviennent alors de l'épiderme, et pour finir, atteignent la surface de la peau. Elles laissent ainsi de la place aux nouvelles générations de cellules, créées en profondeur et reproduisant le même cycle.

    • b) La couche cornée est la couche la plus externe de la peau et est divisée en deux parties, dont une extérieure, constituée d'éléments cellulaires morts, sans noyau : très plate, elle est complètement calleuse et ne détient qu'une faible teneur en eau. Les cellules mortes sont éliminées de manière naturelle via cette couche externe.

    Suite à ce petit cours de rappel sur l'anatomie, vous vous demandez peut-être : si les cellules mortes sont éliminées naturellement, pourquoi devriez-vous exfolier régulièrement votre peau ?

    Je vous pose donc, la question...

    Pourquoi devriez-vous exfolier régulièrement votre peau ?

    Plusieurs raisons à ceci, principalement liées à l'environnement dans lequel vous vivez, et votre mode de vie. Prenez par exemple la pollution, les agressions extérieures, les mauvaises habitudes affectant votre santé alimentaire et influençant votre métabolisme cellulaire, les causes hormonales. L'application de crèmes hydratantes a également un effet paradoxal sur le renouvellement naturel des cellules de la couche cornée, qu'elle ralentit.

    L'exfoliation permet de créer assez d'espace pour les nouvelles cellules et la nouvelle peau. 

    Elle stimule également la circulation sanguine ainsi que la production naturelle de collagène. 

    En outre, elle représente la meilleure arme anti-rides car elle repulpe et lisse la peau, prévenant ainsi l'apparition prématurée des rides. 

    Un problème auquel se confrontent de nombreuses femmes, ce sont les poils incarnés. Si vous êtes vous aussi dans ce cas, une exfoliation réguliere vous épargnera bien des soucis, car une peau suffisamment souple et douce entrave moins la pousse des poils. 

    Un autre problème, celui de la peau squameuse (ou écailleuse), à la fois inconfortable et d'apparence souvent gênante et brillante. Ceci est dû à l'extrême kératinisation des "vieilles" cellules, qui se mélangent au sébum, à la créatine produite par le corps et aux substances exogènes déposées sur la peau. La peau squameuse est donc très difficile à pénétrer, réduisant ainsi grandement l'efficacité de vos soins hydratants. En outre, la peau squameuse favorise la formation de champignons et d'infections fongiques. En un mot, plus votre peau sera squameuse, plus vous allez vous barbouiller de crèmes, de lotions et de gels de toutes sortes afin d'éliminer toutes ces toxines qui polluent votre peau. Résultat, si vous n'avez pas modifié votre terrain de l'intérieur, votre peau redeviendra squameuse. Ceal peut durer éternellement, enfin jusqu'à ce que vous preniez conscience du problème. Le serpent se mord la queue.

    Comme toute peau acnéique, que votre chérubin, après avoir consommé quantités incroyables de sucres et d'aliments favorisant cet état,  vous demandera, peut-être, de consulter un dermatologue qui lui prescrira des pommades ou des crèmes qui auront des effets visuels à court terme, enfin surtout une sensation que tout va mieux, jusqu'à la prochaine éruption, un pansement sur une jambe de bois. Que rajouter.... la vérité est ailleurs ?

    La beauté intérieure, est-ce que cette locution vous parle ?

    Avant toutes choses, la PLUS IMPORTANTE, je vous suggère une modification de vos habitudes alimentaires. En toute logique, avoir un terrain déséquilibré, produisant des celules mortes, éliminées par la peau, qui est une des 5 portes de sorties (émonctoires) des toxines, et se barbouiller de soins plus ou moins hydratants, est une illogique implacable. C'est comme planter des légumes sur un terrain très sec et sablonneux ou sur un terrain marécageux et se demander pourquoi votre production de tomates ou de haricots n'est pas à la hauteur de vos espérances.

    Si vous avez quelques difficultés à savoir par où commencer, je vous invite à vous rapprocher d'un professionnel de santé hygiéniste, qui lui seul pourra vous conseiller. Ou bien modifiez vos associations alimentaires et votre comportement face à la nourriture. N'oubliez jamais, que vous êtes ce que vous mangez!

    Tant que vous y êtes, pensez à vos types de repas, certains aliments sont à privilégier aux repas du midi, et d'autres au repas du soir. Consommer les fruits toujours en dehors des repas, vous permettra d'en tirer de meilleurs bénéfices. Il n'y a pas de repas plus important l'un que l'autre. Et si l'on vous parle de repas équilibrés fuyez vite, car cela ne veut rien dire (Equilibrés par rapport à qui, et par rapport à quoi ?)

    Une fois que vous aurez atteint votre objectif, alors à ce moment là et seulement à ce moment là, vous pourrez commencer à nettoyer votre peau. 

    Quels sont les bons gestes et produits à adopter ? 

    Ne faîtes pas de soin d'exfoliation tous les jours ! Une exfoliation quotidienne serait excessive et pourrait provoquer une déshydratation et un dessèchement de votre peau. Préférez une fréquence de une à deux fois par semaine, c'est la fréquence normale que je vous  recommande afin de ne pas perturber l'équilibre lipidique de la peau. Et naturellement, tournez-vous vers les procédés exfoliants naturels, et non ceux classiques bourrés de substances chimiques agressives ! 

    Rappelez vous que presque tous les soins cosmétiques, même bio, contiennent des additifs.

    Comment exfolier et faire un peeling le plus naturellement possible, sans agresser ma peau ?

    La partie superficielle de la peau est en réalité une accumulation de cellules de peau morte qui ont mûri et qui, de l’intérieur, sont remontées à la surface.

    Chaque jour nous perdons plus de 30 000 cellules de peau morte !

    Pour cette raison, si vous réalisez de temps en temps une exfoliation de notre peau, vous obtiendrez les avantages suivants :

    • Faire apparaitre de nouvelles cellules.

    • Activer de la production de collagène.

    • Améliorer la circulation sanguine.

    • Retarder l’apparition des rides et empêcher la peau de devenir flasque.

    • Rendre la peau plus douce.

    • Aider la peau à se débarrasser de ses toxines tout en lui permettant de mieux respirer à travers les pores.

    • Éviter l’apparition de taches et faciliter l’élimination de celles qui existent déjà.

    • Rendre son éclat naturel à la peau.

    Il ne faut pas, non plus, abuser des peelings. Car il est nécessaire de respecter le processus de régénération cellulaire. En tenant compte de ce fait, je vous recommande de n’en réaliser qu’un à deux maximum par semaine.

    Préparation des exfoliants naturels 

    Pour préparer votre exfoliant naturel, vous aurez tout d’abord besoin d’un ingrédient qui permet  d’effectuer une exfoliation. Vous devrez choisir l’un de ces trois ingrédients en fonction de la zone et du problème à traiter :

    • Bicarbonate. Le plus doux. Il a aussi une action alcalinisante. Idéal pour la peau du visage et pour les zones sensibles.

    • Sucre. Moyenne intensité.

    • Gros sel. Idéal pour les zones moins sensibles qui ont des problèmes circulatoires, de tissulite, de vergetures.

    Une fois que vous aurez sélectionné l’un de ces ingrédients de base, vous lui ajouterez une huile végétale en fonction de votre type de peau :

    • Sèches. Huile d’olive ou huile de rose musquée.

    • Mixtes et normales. Huile de coco ou huile de sésame.

    • Grasses. Gel d’aloe vera ou l’huile de coco.

    Afin de multiplier les bienfaits et aussi pour parfumer, vous ajouterez quelques gouttes de l’une de ces huiles essentielles :

    • Orange. Antidépresseur, tonifiant

    • Citron. Puissant dépurateur, désinfectant

    • Géranium. Pour régénérer la peau

    • Romarin. Pour améliorer la circulation

    • Arbre à thé. Pour les peaux acnéiques

    • Palmarosa. Pour les peaux très acnéiques

    Pour préparer les exfoliants naturels, il vous suffit de bien mélanger les ingrédients et de mettre ce mélange dans un pot en verre de préférence. Vous pourrez le conserver dans un endroit frais et sec ou bien au réfrigérateur.

    Si  vous désirez lui donner une touche d’originalité, vous pouvez également lui ajouter les ingrédients suivants :

    • Pour élaborer un peeling stimulant et aphrodisiaque. Cannelle en poudre, gingembre en poudre et quelques gouttes d’huile essentielle d’ylang-ylang.

    • Pour un peeling rafraîchissant et plein d’arôme. En plus de l’huile essentielle d’orange ou de mandarine, ajoutez-lui une écorce d’orange râpée.

    • Pour un peeling délicieux. Ajoutez-lui de la poudre de pur cacao et quelques gouttes d’huile essentielle de menthe.

    • Pour un peeling anti-acné. les ingrédients sont du bicarbonate de soude, du gel d’aloe vera, un peu d’huile de coco et quelques gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé et de palmarosa.

    Comment utiliser ces exfoliants naturels ?

    Appliquez un peu de crème exfoliante sur la peau préalablement lavée et encore humide. Ensuite, massez légèrement en formant des cercles sur toute la zone à traiter. Evitez surtout les parties sensibles comme le contour des yeux.

    Si vous réalisez le peeling sur les cuisses ou sur le fessier, vous pouvez exercer une plus grande pression en massant, jusqu’à ce que vous sentiez que la circulation s’active.

    Laissez agir le produit pendant une ou deux minutes puis rincez à l’eau. La peau sera bien hydratée grâce à l’action des huiles. Cependant, si votre peau est sèche, je vous recommande de l’hydrater à nouveau. 

    Petite astuce: vous pouvez réaliser ce peeling sous la douche.

    Quel soin ajouter à votre peau ?

    De prime abord, je vous suggère le sérum Acide Hyaluronique.

    L’acide hyaluronique apporte de la viscosité au liquide synovial permettant la lubrification des articulations. Il comble l’espace inter-cellulaire, hydratant et donnant ainsi de la cohésion au tissu.

    Il intervient dans les processus de cicatrisation, d’inflammation. Il s’oppose à l’angiogenèse d’où son intérêt dans les cancers.

    L’acide hyaluronique apportée par les thérapies anti-âge offre de multiples bénéfices pour la beauté peau :

    • booste la synthèse naturelle d’acide hyaluronique dans l’épiderme,

    • hydrate et repulpe,

    • lisse les rides et ridules,

    • raffermit, redensifie,

    • est antioxydante.

    Mais attention, il existe différents types d’acides hyaluroniques et tous n’ont pas les mêmes bénéfices car ils ne pénètrent pas dans la peau de la même façon. Tout dépend de leur taille. C’est là, la principale différence entre les différents types d’acides hyaluroniques. Je vous invite à lire l'article : " Acide Hyaluronique, quel sérum privilégier ? ". 

    Dans un soin, le sérum acide hyaluronique d’origine naturelle est donc un atout pour celles et ceux qui souhaitent afficher une peau bien hydratée et pulpeuse.

    Avec l'arrivée de l'été prochain, vous rêvez surement d'un beau bronzage, mais en réalité, beaucoup d'entre vous sont concernés par les taches solaires et irrégularités de pigmentation - une conséquence indirecte du mécanisme d'échange cellulaire expliqué plus haut. Le mécanisme biologique de renouvellement cellulaire se déroule de façon irrégulière, et les cellules mortes ne sont pas éliminées de manière uniforme. Une exfoliation réguliere vous permettra de contrecarrer ce problème.

    En conclusion, au-delà de l'aspect esthétique, une exfoliation régulière permet de conserver une peau belle et saine, qui continue à exercer toutes ses fonctions naturelles : être une enveloppe protectrice contre les agressions extérieures, en particulier contre le soleil et tous les types d'infections et de virus.

    De plus vous réaliserez des économies conséquentes.

  • Comment régénérer la myéline grâce à l'alimentation

    Dans l'article « Terminaisons nerveuses et neuropathie inflammatoire : comment appréhender la douleur en naturopathie ? », que vous avez été nombreuses et nombreux à lire, car ce billet a suscité votre curiosité, vous avez été plusieurs à me demander s'il existait des solutions afin de restaurer la myéline.

    Des solutions, il en existe certainement plusieurs, car, comme je ne cesse de le répéter, l'inflammation n'est pas une maladie mais un état.

    Je vais vous donner la solution qui me paraît être la plus pertinente et qui n'est plus à démontrer car elle a fait ses preuves.

    Qu'est-ce que la myéline ?

    Pour rappel, La myéline est un isolant produit par des cellules Oligodendrocytes, produites elles-mêmes par les cellules progénitrices Oligodendrocytes (OPCs) de la matière grise et de la substance blanche du cerveau.

    La myéline agit comme une gaine protectrice et isolante autour des axones permettant ainsi une communication ultrarapide entre les cellules nerveuses du cerveau humain.

    La myéline est une lipoprotéine présente dans l’organisme des vertébrés et qui recouvre la tige des neurones ou des cellules nerveuses et dont la fonction est la transmission et la conduction d’impulsions nerveuses ou électriques qui envoient et reçoivent des messages de tous types dans le corps. 

    Lorsque la myéline est perdue ou endommagée, l’influx nerveux ralentit (le processus du système nerveux ralentit) ou cesse de transmettre, il peut en résulter un court-circuit dans la conduction de l’influx nerveux pouvant générer un dysfonctionnement du système nerveux créant des déficiences sensorielles. vision floue, problèmes de coordination et d’identification de la latéralité, difficulté à marcher, aller aux toilettes (à cause d’un contrôle insuffisant des sphincters), paralysie, etc

    Alors que la perte de myéline entraîne un déclin cognitif et est au cœur de plusieurs maladies neurodégénératives, les cellules qui permettent sa réparation deviendraient moins efficaces avec le vieillissement, ce qui n'est pas prouvé. Les cellules souches peuvent être stimulées.

    Les cellules cérébrales qui produisent la myéline, les oligodendrocytes, doivent être renouvelées tout au long de la vie par des cellules souches appelées précurseurs d'oligodendrocytes. Selon certaines études, en cas d’échec de ce processus, il y a perte de myéline et de substance blanche, ce qui peut entraîner des effets dévastateurs sur la fonction cérébrale et accélérer le déclin cognitif.

    Régénérer la myéline et nourrir le cerveau

    Pour que la myéline soit produite correctement, il est essentiel de prendre en charge, de prévenir et de guérir la bonne transmission et la bonne conduction du système nerveux. Pour cela, il est essentiel de suivre un rééquilibrage alimentaire comprenant les aliments nécessaires à la bonne production et à la régénération, en donnant une attention forte aux associations alimentaires. Sans cela, vous aurez de grandes difficultés à régénérer la myéline. Ce n'est pas un simple travail de nutritionniste ou de diététicien, mais une recherche poussée et longuement réfléchie, prodiguée par un naturopathe-hygiéniste, spécialisé dans ce domaine.

    Certaines maladies auto-immunes et les facteurs chimiques extérieurs, tels que pesticides dans les aliments, peuvent endommager la gaine de myéline. Pour les aliments qui aident à la régénération de cette couverture nerveuse, vous devez éliminer les produits chimiques nocifs de l'alimentation et modifier votre mode de vie. En outre, vous aurez besoin de minéraux et de graisses spécifiques, de préférence obtenues grâce à une alimentation riche en nutriments.

    Aliments qui détériorent les gaines de myéline et les fonctions du système nerveux

    • Graisses nocives ou saturées 

    Evitez à tout prix les frites (les fritures en général), les saucisses (charcuteries en général), minimisez la viande rouge et le lait de vache et dérivés.

    • Sucre raffiné

    Ce glucide à absorption rapide est l’un des irritants les plus puissants du système nerveux, il le détériore et, pendant longtemps, il produit une myriade d’affections. Faites tout votre possible pour éviter les sodas, les aliments transformés, les plats cuisiné industriels qui contiennent souvent des sucres cachés, les gâteaux et les sucreries, le ketchup et tout ce qui en contient.

    •  Tous produits raffinés

    En plus du sucre blanc ou raffiné, évitez les farines blanches, le riz blanc, le pain blanc style " baguette quotidienne " ou les sandwiches vendus en restauration rapide de type hamburgers ...  car, qui dit raffiné, dit dépourvu de vitamines et de sels minéraux, de nutriments essentiels entre autres.

    Aliments qui nourrissent et réparent les gaines de myéline

    •  Mangez des aliments riches en choline et inositol

    Ces acides aminés sont essentiels à la gaine pour réparation de la myéline. La choline se trouve dans les œufs, le bœuf, les haricots et des noix. Elle aide à empêcher les dépôts gras de se former dans le corps. L'inositol, quant à lui, soutient un système nerveux sain en aidant à la création de la sérotonine. Noix, légumes et bananes contiennent l'inositol. Les deux acides aminés se combinent pour produire de la lécithine, ce qui réduit les mauvaises graisses dans le sang. Les taux élevés de cholestérol et de graisses sont connus pour empêcher la réparation de la gaine de la myéline.

    •  Mangez des aliments riches en vitamines du groupe B

    La vitamine B1, également appelé la thiamine, et B12 sont des composants physiques de la gaine de myéline. Les aliments contenant des B1 comprennent le riz, les épinards, les linteaux et le porc. La vitamine B5 peut être trouvée dans le yaourt au lait de chèvre ou de brebis et le maquereau ou la sardine. N'oubliez pas également que la vitamine B5 se trouve aussi dans les anchois. Les grains entiers sont riches en vitamines B et de nombreuses céréales sont enrichis avec eux. Les produits laitiers sont également riches en vitamine B. Ces nutriments augmentent le métabolisme, qui brûle les graisses du corps, et ils transportent l'oxygène.

    ATTENTION : évitez absolument tout produits laitiers à base de lait de vache, qui, comme nous l'avons vu plus haut, sont des destructeurs de la myéline.

    •  Ajoutez des aliments qui contiennent du cuivre

    La gaine de myéline se régénère en utilisant des lipides, qui ne peuvent être créés en utilisant une enzyme de cuivre-dépendante. Sans cette aide, d'autres nutriments ne peuvent pas faire leur travail. Le cuivre se rencontre dans les lentilles, les amandes, graines de citrouille, graines de sésame et chocolat noir. Le foie et les fruits de mer peuvent également contenir du cuivre dans des doses plus faibles. Les herbes séchées comme l'origan et le thym sont un moyen facile d'ajouter le minéral à votre régime alimentaire.

    Suppléments et vitamines

    Vous devez prendre des aliments et des suppléments riches en acide folique et en vitamine B12, vitamines essentielles à la protection du système nerveux et à la réparation adéquate de la myéline, ainsi qu’à la prévention des dommages. La recherche a confirmé que les personnes souffrant de sclérose en plaques qui avaient inclus dans leur rééquilibrage alimentaire un traitement d’acide folique, amélioraient de manière significative les symptômes et la réparation de la myéline.

    Voici quelques compléments alimentaires à avoir chez soi :

    Ultramax Anti-Oxydantsaide l’organisme à se protéger d’une des principales causes du vieillissement prématuré, le stress oxydatif, causé par les radicaux libres. En effet, de nombreux facteurs favorisent leur production. Cette espèce chimique très instable oxyde les cellules et fragilise le système immunitaire, provoquant l'apparition de certaines maladies comme le cancer. Seuls les antioxydants peuvent alors équilibrer les fonctions naturelles de l’organisme mis à mal. Grâce à sa formule unique en antioxydants végétaux, Ultramax Anti-Oxydants est un puissant anti-âge, qui redonne bien-être et vitalité.

    Lithium Orotate, utilisé pour prévenir le déclin cognitif. L’orotate de lithium connaît d’autres applications : il est neuroprotecteur et, de ce fait, il est très utile dans les pathologies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou encore la sclérose en plaques.

    Thé vert et herbes

    Inclure des plantes et herbes anti-inflammatoires dans le rééquilibrage alimentaire : pour protéger les gaines de myéline, il est nécessaire de réduire l’inflammation dans le corps, qui est le pilier du traitement de la sclérose en plaques ou autres maladies dégénératives. Le thé vert, par exemple, ainsi que le thé au saule blanc, au citron ou aux agrumes, la griffe du diable (Harpagophytum), ainsi que les vitamines C et D ne devraient pas manquer à votre alimentation.

    Vitamine C

    Excellent « nettoyant », anti-inflammatoire et antioxydant puissant. Elle est définitivement recommandée pour maintenir un corps en bon état avec un système immunitaire en meilleure santé, un corps exempt de graisses et de toxines et permet de réduire l’inflammation. Tout cela est nécessaire pour que le système nerveux fonctionne correctement et que la myéline soit bien protégée. La vitamine C peut être trouvée dans des aliments tels que les agrumes (oranges, citrons, etc.), brocolis, algues, goyaves, etc.

    Acides gras essentiels

    Doivent être inclus dans l’alimentation quotidienne, ils sont essentiels à la production et au maintien des gaines de myéline et, composés principalement d’acide oléique. Saviez-vous que votre cerveau est composé à 60% de graisse ? Mais à partir de matières grasses telles que les oméga-3 et les oméga-6.

    Acide oléique

    Les olives sont une source riche de cet acide essentiel, un oméga-6 que l’on trouve également dans les poissons, le poulet, les noix, l'avocat, l’huile d’olive extra vierge et les graines.

    Acide folique

    Essentiel au bon fonctionnement du système nerveux. Les aliments qui en contiennent sont : les graines entières, céréales intégrales, etc.

    Oméga-3

    Les poissons d’eaux profondes contiennent de bonnes quantités d’acides gras oméga-3, qui participent aux fonctions cérébrales en améliorant la transmission de l’influx nerveux, en plus de contribuer à réduire l’inflammation du corps.

    Vitamines A et D

    Il s’agit d’un soutien supplémentaire pour le système immunitaire dans des conditions optimales, ainsi que pour la guérison des dommages causés par la myéline ou en cas de maladies démyélinisantes. Les fruits et légumes oranges comme la papaye, l'orange, la carotte, etc., sont riches en vitamine A, l’huile de foie de morue est une bonne source de vitamine A, D et acides gras essentiels. La vitamine D est l’une des meilleures options pour réduire considérablement le risque de démyélinisation.

    Acides aminés

    Essentiels à la transmission des messages cérébraux, ils sont le fondement avec lesquelles les protéines sont construites, améliorant ainsi la capacité de communication interne du cerveau. Je vous recommande d’inclure dans votre rééquilibrage alimentaire l’amarante (qui contient tous les acides aminés essentiels dont votre corps a besoin), la levure de bière, les algues telles que la spiruline (qui est également riche en minéraux et en vitamines).

    Fruits

    Le sucre dans les fruits (fructose) est un élixir pour le cerveau. Consommez 3 ou 4 fruits par jour, mais évitez de les combiner avec d’autres aliments. Mangez les agrumes en collation vers 10 heures, jamais à jeun ou pendant le petit déjeuner, attendez 20 minutes qu’ils se digèrent. Exception faite au citron qui peut être consommé en jus, à jeun, car il génère des déchets basiques. Les pommes, les poires et les pêches sont excellentes, ainsi que la papaye ou l’ananas. Les raisins ou les canneberges se mangent entre les repas au lieu de friandises, 2 heures après avoir mangé. Prenez pour habitude de consommer des fruits de saison (manger des fraises en hiver est une aberration).

    En conclusion

    Vous devez équilibrer votre glycémie en tenant compte, dans votre rééquilibrage alimentaire, aux aliments riches en glucides à libération lente tels que les grains entiers, les légumes, etc. Ils constituent le meilleur carburant pour le cerveau et le système nerveux. Ils ne forment pas de substances toxiques dans le corps et ne libèrent pas leur énergie de manière constante et progressive.

    Attention également à votre équilibre acido-basique !

    Buvez suffisamment d’eau : saviez-vous que l’eau est la meilleure impulsion électrique conductrice ? Donc, dans votre alimentation, vous devriez boire au moins 2 litres d’eau pure par jour.

    Évitez les aliments très cuits car ils perdent beaucoup de leurs nutriments naturels. Essayez aussi, le plus possible de manger cru.

    Graines : les graines sont un excellent aliment pour toutes les fonctions du système nerveux.

    Et n’oubliez pas de faire de l’exercice, qui stimule vigoureusement les fonctions générales du corps, aide le cerveau à être bien oxygéné et diminue le stress. Essayez de choisir une activité que vous aimez beaucoup, car lorsque vous vous amusez, votre cerveau sécrète des hormones qui vous causent des états de joie et de bien-être, ce qui aide énormément à stimuler les connexions neuronales.

    Maintenant que je vous ai donné un moyen de régénérer votre myéline, vous ne pourrez plus dire que vous ne savez pas.

  • Terminaisons nerveuses et neuropathie inflammatoire : comment appréhender la douleur en naturopathie ?

    Définition : qu'est-ce qu'une neuropathie ?

    La neuropathie est une atteinte d'un ou de l'ensemble des nerfs du système nerveux périphérique. A l'origine de paresthésies (fourmillements, picotements...), elle peut conduire à la paralysie. Les causes sont nombreuses : diabète, éthylisme chronique ou insuffisance rénale.

    Une neuropathie correspond à une lésion ou à un dysfonctionnement du système nerveux périphérique. Les neuropathies périphériques peuvent ne concerner que l'atteinte d'un seul nerf, par exemple le syndrome du canal carpien ou la sciatique. On parle alors de mononévrite. Toutefois, dans le langage courant, lorsque l'on parle de neuropathie périphérique, on parle de l'atteinte de tous les nerfs en même temps soit une polyneuropathie, le plus souvent, les symptômes touchent d'abord les extrémités, les pieds et les mains, et remontent les jambes et les bras.

    Le terme de neuropathie est employé habituellement pour désigner la neuropathie périphérique, c'est-à-dire l'atteinte des nerfs du système nerveux périphérique, issus des racines de la moelle épinière et parcourant notre corps. Le système nerveux périphérique s'oppose au système nerveux central, qui comprend des neurones situés dans le cerveau et la moelle épinière. Il existe un très grand nombre de neuropathies, pouvant concerner un à plusieurs nerfs. Le système nerveux périphérique commence à la sortie de la moelle épinière. Les racines donnent naissance à plusieurs nerfs qui descendent dans les bras et les jambes et desservent des muscles. Les neuropathies périphériques se situent donc entre la moelle épinière et le muscle.

    Les terminaisons nerveuses sont les extrémités des nerfs qui se situent au niveau de la peau, mais aussi des viscères ou des muscles. Leur rôle est d'enregistrer les différentes sensations : le chaud, le froid, la douleur... Ainsi, lorsque ces terminaisons nerveuses captent un message, elles le transmettent au cerveau via les fibres nerveuses et la moëlle épinière (par exemple lors d'une brûlure). Le cerveau peut alors adopter la réponse adéquate, comme retirer sa main de la source de chaleur.

    Sans trop rentrer dans les détails, les terminaisons nerveuses se divisent en deux catégories :

    • les terminaisons libres : nociceptive (douleur) et thermoréceptrice (chaud/froid) ;

    • les terminaisons encapsulées : tacte (corpuscule de Meissner), pression et vibrations (corpuscule de Pacini).

    Plusieurs types de neuropathies existent, nous allons consacrer cet article sur la neuropathie inflammatoire.

    La neuropathie inflammatoire

    Certaines neuropathies sont dites inflammatoires, dues à des maladies générales comme les vascularites. On peut également citer la polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC), avec sa variante le syndrome de Lewis-Sumner, une maladie auto-immune dont les symptômes sont proches du syndrome de Guillain Barré (qui est une variante aiguë évoluant en moins de 2 mois et pouvant conduire en réanimation par atteinte des nerfs respiratoires).
    Pour la PIDC, il ne s'agit pas d'une atteinte de l'axone, mais des fibres myélinisées. On parle alors d'une atteinte des fibres myélinisées, un terme employé par la médecine allopathique.

    Quelles sont les causes d'une neuropathie ?

    Les causes d'une neuropathie sont extrêmement nombreuses, il en existe plusieurs centaines. Parmi ces causes, je citerais :

    • Les causes métaboliques : les plus importantes étant le diabète mal ou non controlé, l'insuffisance rénale ou encore la dénutrition liée à la consommation excessive d'alcool.

    • Les causes héréditaires : il est important d'y penser systématiquement car elles sont fréquentes en France. La principale maladie héréditaire responsable de neuropathie périphérique est la maladie de Charcot-Marie-Tooth.

    • Les causes toxiques : certains médicaments comme la Vincristine, utilisée dans certaines chimiothérapies, peut être à l'origine de neuropathies périphériques. Malheureusement, la liste des médicaments est très longue.

    • Les maladies systémiques comme les vascularites.

    Environ 50% des polyneuropathies axonales chroniques, les plus fréquentes, restent inexpliquées, même après un suivi médical de cinq ans. Mais, en général, ces neuropathies dont on ne trouve pas la cause ont une évolution bénigne.

    Qu'est-ce que la neuropathie axonale ?

    L'axone est une fibre nerveuse. L'atteinte de l'axone concerne l'immense majorité des polyneuropathies périphériques. Un nerf est constitué de fibres nerveuses qui sont soit des axones, soit des axones entourés d'une gaine de myéline qu'on appelle des fibres myélinisées. Une neuropathie peut atteindre l'axone ou la myéline.

    Quels sont les symptômes ?

    • Paralysie progressive d'un ou de plusieurs muscles.

    • Fourmillements, picotements, brûlures... : ensemble de symptômes sensitifs nommés paresthésies.

    • Diminution des réflexes

    Paralysie : causes, AVC, durée, que faire ?

    La paralysie dure parfois quelques minutes, mais elle peut être irréversible. Ses causes sont multiples : AVC, lésion, sclérose en plaques, maladie de Charcot. Il faut connaître les signes qui doivent alerter et les gestes à adopter dans l'urgence. Symptômes, diagnostic, traitements...

    Quel spécialiste consulter ?

    Le neurologue ou le rhumatologue sont les deux spécialistes allopathiques les plus concernés par les neuropathies périphériques. Toutefois l'exploration d'une polyneuropathie relève souvent d'un centre spécialisé. Il en existe une vingtaine en France, répartis sur tout le territoire, mais également d'un Naturopathe-Hygiéniste quand la médecine dite « traditionnelle » n'arrive pas ou plus à soulager ses patients.

    Quel est le diagnostic ?

    L'examen clinique doit être orienté vers la recherche d'une atteinte du système nerveux périphérique, la diminution ou l'abolition des réflexes en est le signe majeur. L'électroneuromyogramme (EMG) est une exploration qui permet d'étudier le fonctionnement des nerfs et des muscles. Cet examen est systématique pour confirmer le diagnostic. Il est réalisé le plus souvent par un neurologue mais aussi un rhumatologue. Des examens biologiques seront ensuite réalisés afin d'approfondir la cause. Dans le cas d'une maladie héréditaire, la maladie de Charcot-Marie-Tooth en premier lieu, des tests génétiques sont réalisés.

    Quels sont les traitements ?

    S'il s'agit d'une cause héréditaire, il n'y a actuellement pas de traitement médicamenteux. Mais l'évolution est assez bénigne et n'évoluera pas le plus souvent au-delà d'une gêne fonctionnelle.

    Lorsqu'il s'agit d'une cause métabolique, comme pour le diabète, alors il faut traiter cette cause, même chose pour les maladies générales.

    S'il s'agit d'une maladie générale liée à une neuropathie inflammatoire, c'est là encore la cause, la maladie que la médecine allopathique va traiter, même si cette médecine fait fausse route. Nous verrons pourquoi plus tard.

    Lorsqu'il s'agit d'une neuropathie due à la Vincristine, il sera décidé, avec l'oncologue de poursuivre ou non le traitement. Il faut savoir que dans le cadre d'une neuropathie causée par un médicament, le seul traitement est toujours l'arrêt de ce médicament, en accord avec votre spécialiste ou généraliste.

    La polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC) nécessite une prise en charge sur le long terme dans des centres spécialisés.

    Trois traitements existent : 

    • les corticostéroïdes,

    • les échanges (EP) plasmatiques,

    • les immunoglobulines intraveineuses (Ig-IV).

    Par ailleurs, il existe également des médicaments efficaces pour soulager les douleurs neuropathiques. Ces médicaments appartiennent à la classe des anti-épileptiques et sont à manier avec précaution car effets indésirables obligent.

    Neuropathie et naturopathie

    Comme nous venons de le voir, en médecine allopathique, après diagnostics, une panoplie de médicaments plus ou moins efficace sera prescrite au patient, ainsi que des examens approfondis visés par des spécialistes.

    La réponse à cette affection sera peut-être bien perçue dans le meilleur des cas, mais pourra laisser aussi une sensation d'inachevé pour une autre partie de patientèle qui se tournera vers les thérapies alternatives.

    A partir de là, et c'est bon à savoir, l'inflammation n'est pas une maladie, c'est un état dans lequel se retrouve l'organisme.

    Pour atténuer la douleur, l’alimentation fait partie des outils que l’on utilise en naturopathie. Un moyen naturel pour diminuer l’inflammation ! Je dirais que c'est le meilleur moyen, la base même. Tout naturopathe qui se respecte devra commencer, après anamnèse, par modifier vos habitudes alimentaires afin de transformer votre « terrain ».

    Changement de vision, l’inflammation, qu'est-ce que c'est exactement ?

    L’inflammation n’est pas une maladie à proprement parler mais un état. Elle est généralement activée par notre force vitale, pouvoir d’auto-guérison pour réparer notre organisme, en activant nos agents de défenses (contre un virus, une bactérie…) ou en éliminant nos déchets intérieurs. Elle répond donc a une agression traumatique, infectieuse ou auto-immune.

    L’inflammation provoque des symptômes douloureux qui indiquent sa présence.

    Elle devient un problème quand elle nuit plus qu’elle ne répare, le corps s’emballe et se retrouve complètement débordé par cette inflammation ! Il se retrouve à devoir gérer cet état au lieu de s’auto-réparer.

    Symptômes de l’inflammation

    L’inflammation se manifeste physiquement par une douleur (souvent plus intense la nuit), une tuméfaction, une chaleur locale, une rougeur.

    Il peut s’agir d’une inflammation cutanée ou sous-cutanée comme un abcès par exemple.

    L’inflammation est confirmée généralement par une prise de sang (sauf en fibromyalgie, comme il s’agit de micro-inflammation elle ne sont pas décelables par une prise de sang).

    L’inflammation crée la maladie, pas l’inverse. 

    Inflammation et chronicité

    Cet état d’inflammation peut dans certains cas durer dans le temps, dépassant de loin ses fonctions de défenses de l’organisme et devient pathologique (arthrite, goutte...). Le système immunitaire se retrouve complètement dépassé par cette réaction inflammatoire qui va laisser place à des pathologies plus lourdes (polyarthrite rhumatoïde, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, lupus, fibromyalgie…)

    Naturopathie et Inflammations

    La naturopathie intervient pour diminuer cet état inflammatoire et de ce fait diminuer la douleur et améliorer la qualité de vie. Pour cela nous disposons de plusieurs méthodes qui visent à drainer l’organisme pour faciliter l’élimination des déchets et ce, pour assainir votre terrain et pour diminuer l’inflammation en elle-même.

    L’inflammation est le résultat d’un encrassement de vos humeurs (vos liquides où baignent vos cellules). Drainer et éliminer ces déchets permet de diminuer l’inflammation, de sortir l’organisme de cet état d’inflammation chronique.

    L’alimentation, l’exercice physique, les plantes, la respiration, le massage sont des outils utilisés par le naturopathe en soutien et en accompagnement d'un traitement allopathique si nécessaire.

    L’alimentation, est à mon sens, à elle seule un excellent moyen de lutte contre cet état inflammatoire.

    L’alimentation : quel est son rôle dans l’état inflammatoire ?

    L’alimentation demande un gros travail de digestion. Le pancréas est très fortement sollicité, entraînant avec lui une suractivité du nerf vague. Cette situation favorise la congestion de l’organisme qui produit donc une inflammation et peut de ce fait conduire à une maladie inflammatoire. Je vous invite à lire l'article « Du vague à l'âme ».

    La stratégie est donc de connaître :

    • Les aliments anti-inflammatoires qui eux, ne sollicitent pas en excès le pancréas (que ce soit dans la gestion du taux de sucre dans le sang, que dans la digestion des protéines et des lipides).

    • Les aliments pro-inflammatoires, ceux qui favorisent cet état d’inflammation.

    Les aliments Anti-inflammatoires

    En règle générale, une alimentation anti-inflammatoire, est une alimentation bio ou de qualité, sans glucose et modérée en protéines et avec du bon gras (lipides). On optera pour une cuisson douce, vapeur ou court bouillon.

    Parmi les aliments à privilégier :

    • Les légumes et tout particulièrement les crucifères (choux, brocolis, choux de Bruxelles, navets, radis…) et légumes à feuilles comme les épinards.

    • Les fruits et surtout les fruits rouges

    • Les oléagineux : noix, amandes, noisettes…

    • Les légumes secs (sources de protéines végétales et de fibres)

    • Le riz (à privilégier plutôt que les pâtes)

    • Les farines de sarrasin, de riz, de seigle, de châtaigne, de maïs, de petit épeautre…

    • Les viandes blanches

    • Les poissons (sauvages) et plus particulièrement les poissons gras qui sont riches en Omega3

    • Le citron (pour rappel le citron devient alcalin dans l’estomac)

    • L’huile d’olive mais aussi l’huile de coco, de colza, de tournesol, de noix

    • Le sirop d’agave pour remplacer le sucre

    • Les eaux riches en bicarbonate : Vichy (St Yorre et Célestin), Badoit, mais aussi Mont Roucoux, Vittel, Hépar…

    • Les herbes et épices

    • Thé vert et chocolat noir

    Les aliments Pro-inflammatoires

    En plus d’augmenter sa consommation d’aliments anti-inflammatoires, il faut bien évidemment supprimer les aliments pro-inflammatoires (qui sollicitent trop le pancréas).

    Ces sont les aliments à diminuer significativement en cas de terrain inflammatoire et à supprimer en cas de maladies inflammatoires:

    • Les aliments acides dont le vinaigre de vin (sauf le vinaigre de Cidre qui crée des déchets basiques), les viandes rouges, l’ail et l’oignon en excès

    • Les produits laitiers (ils aggravent l’état inflammatoire)

    • Les farines raffinées (farines de blé blanches) choisir des farines complètes (sans gluten de préférence)

    • Le sucre est à bannir de l’alimentation mais aussi toutes les sources de glucose : pâtisseries, sucre blanc, complet, de canne, confiture, édulcorants, miel. Et bien évidemment on supprime tous les produis industriels qui contiennent du sucre/glucose.

    • Le thé noir, le café, l’alcool…

    Des méthodes alternatives apportent, également, leurs bienfaits

    Remèdes naturels pour soulager la douleur neuropathique

    • Curcuma

    L’une des épices les plus populaires pour les remèdes naturels, il n’est pas surprenant que le curcuma serait également bénéfique pour la neuropathie. Avec son ingrédient actif la curcumine, le curcuma offre de puissantes propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes pour le corps. Pour de meilleurs résultats, le curcuma peut être consommé sur différents aliments (Lire l'article sur le " Lait d'Or "), ou peut être mélangé avec de l’eau pour en faire une pâte. Il peut alors être appliqué topiquement sur les zones du corps qui sont atteintes par des picotements ou douleurs, comme les pieds ou les mains.

    • Massage

    Si vous êtes une victime chronique de douleur neuropathique, alors le massage peut être l’un des meilleurs moyens d’obtenir un soulagement. En massant la zone du corps atteinte de fourmillements, brûlures ou de sensation de picotements, vous pouvez augmenter le flux sanguin, ce qui fournira également l’oxygène dont les nerfs ont besoin pour fonctionner correctement. Vous pouvez effectuer ce massage sur vous-même (Do-In), ou par un masseur qualifié pour un massage encore plus profond et vous donner le soulagement nécessaire.

    • Acupression

    Depuis des milliers d’années, l’accupression a été utilisée pour éliminer la douleur en se concentrant sur des canaux d’énergie ou méridiens qui parcourent toute la surface du corps. Pour la douleur des nerfs, cette pratique a été prouvée particulièrement utile en raison de ses puissants effets sur la neuropathie.

    • Baies d’açai

    En matière de concentration d’antioxydants, les baies d’açai font partie des superaliments les plus impressionnants sur le marché. Ses composés stimulent la guérison, réduisent l’inflammation, éliminent les radicaux libres, équilibrent les hormones de stress, stimulent la circulation, aident sérieusement à éliminer la douleur des nerfs.

    • Arrêter de fumer

    Ce que beaucoup de gens ne comprennent pas est que le tabagisme a un effet astringent sur vos vaisseaux sanguins, ce qui signifie qu’il est plus difficile pour le sang de circuler correctement aux extrémités, ce qui rend beaucoup plus probable que les gens connaissent la neuropathie. En éliminant le tabagisme, non seulement vous améliorez votre santé globale des nerfs, mais aussi évitez la plupart des autres répercussions de l’usage du tabac, comme le cancer des poumons.

    • Réduire la consommation d’alcool

    L’alcool peut être une façon pour se détendre après une longue semaine, mais il y a peu de choses aussi déshydratantes que l’alcool. Quand votre corps ne contient pas assez d’ eau, il peut souvent resserrer ses vaisseaux sanguins afin de maintenir la pression artérielle, ce qui est l’une des principales causes de la neuropathie et le sang sera moins en mesure d’atteindre les nerfs.

    • Hydrater

    Comme mentionné ci-dessus, l’hydratation est essentielle au fonctionnement normal du corps comme les niveaux d’énergie, et l’équilibre des fluides dans le corps. Si vous êtes aux prises avec la neuropathie chronique, il y a une bonne chance que votre corps n’a tout simplement pas tous les fluides dont il a besoin. 8-10 verres d’eau par jour sont recommandés, mais boire plus que cela pour éliminer la douleur des nerfs n’est jamais une mauvaise idée !

    • Millepertuis

    Cette ancienne plante est excellente pour réduire l’inflammation et les niveaux d’hormones de stress dans le corps, tout en favorisant la guérison et la réduction de l’inflammation. Cela peut vous aider à éviter bon nombre des pires cas de douleur des nerfs, et ces suppléments sont également largement disponibles dans les magasins d’aliments naturels.

    • Yoga

    Depuis des milliers d’années, cette pratique ancienne a été utilisée pour améliorer les activités métaboliques et la détoxification du corps. Il est également connu pour améliorer la circulation et réduire l’inflammation, qui sont tous deux indispensables si vous voulez soulager la douleur de la neuropathie.

    • Perdre du poids

    La perte de poids peut contribuer de manière significative à la lutte contre la neuropathie, en particulier parce que l’obésité est étroitement associée au diabète, une cause fréquente de douleurs neuropathiques, en particulier dans les pieds. En perdant du poids, vous réduisez également le risque d’inflammation dans l’organisme, vous maintenez une circulation et un flux sanguin plus sains, en protégeant la santé du cœur et en réduisant les tissus adipeux. Le contrôle du poids par l’alimentation et l’exercice devrait être l’une des premières choses à faire si la douleur neuropathique est une partie constante de votre vie. Vous pouvez aussi affiner votre silhouette grâce à la lipolyse.

    • Reflexologie plantaire

    La réflexologie plantaire permet d’apaiser le corps en passant par le pied.

    Elle fait partie des techniques naturelles de la naturopathie.

    C’est une méthode manuelle ancestrale basée sur la stimulation de zones réflexes reliées aux différentes parties du corps par les terminaisons nerveuses des pieds.

    Un soin spécifique (lissage, reptation, pression) appliqué sur ces zones permet de rétablir l’équilibre du corps. La réflexologie libère les facultés d’auto-guérison de l’organisme et permet de soulager divers troubles.

    Grâce à son approche holistique, elle favorise aussi détente musculaire profonde et aide à la gestion du stress et de l’anxiété.

    « Lorsque l’on masse les pieds, on caresse l’âme » Proverbe chinois.

    • Crème de capsaïcine

    Alors que beaucoup de gens pensent le piment comme inflammatoire, la capsaïcine, la substance qui lui confère son goût piquant peut réellement aider à réduire l’inflammation en occupant les récepteurs que les histamines et les agents inflammatoires utiliseraient normalement. La crème de capsaïcine peut être faite à partir d’une pâte de piment mélangée avec une crème de support, et cela peut être appliqué sur la zone du corps où la douleur nerveuse est ressentie.

    • Méditation

    Bien que certains considèrent encore la méditation comme un remède naturel, les résultats mesurables de la méditation incluent des niveaux inférieurs d’hormones de stress, une meilleure circulation, une fréquence cardiaque au repos, et un métabolisme plus fort, qui peuvent améliorer la santé cardiaque, favoriser la perte de poids et réduire l’inflammation, ce qui empêche une grande partie de la douleur de la neuropathie.

    Qu'en est-il de la hijama ou cupping therapy ?

    Pour rappel, les troubles neurologiques sont les troubles du système nerveux. Ces troubles touchent le cerveau, la moelle épinière, les nerfs périphériques mais aussi la jonction neuro-musculaire, les muscles etc.

    La hijama, ou thérapie par les ventouses, possède une action épuratrice, hormonale.

    Cependant, c’est à son action neurologique et à son action sur la douleur que l’on va s’intéresser aujourd’hui. En effet, la cupping therapy constitue une solution naturelle pour soulager les affections neurologiques ou compléter leur traitement.

    La cupping therapy ou hijama consiste à placer des bocaux en verre, en plastique ou en bambou sur un point précis du corps. La mise en place de la ventouse permet de créer un vide en aspirant l’air afin de soulever la peau, et d’aspirer un peu de sang une fois la ventouse appliquée dans le cas d’une hijama humide. À contrario, dans le cas d’une hijama sèche, le sang n’est pas aspiré par la ventouse. Cette technique permet de stimuler le flux sanguin. Elle est aussi efficace pour éliminer les toxines des tissus du corps.

    Le système nerveux

    Le système nerveux gère les sensations, les mouvements musculaires et le fonctionnement des organes quand tout se passe bien.

    En revanche, il arrive que ce même système nerveux dysfonctionne suite à un vieillissement, des anomalies génétiques, des traumatismes physiques, des infections ou encore des intoxications. Il en résulte des maladies de type épilepsie, tremblements, neuropathies…

    Quelques définitions

    Le système nerveux se divise en 2 :

    • le système nerveux central (SNC), qui se compose de l’encéphale (cerveau, tronc cérébral et cervelet) et de la moelle épinière ;

    • le système nerveux périphérique, composé des nerfs et de l’ensemble des cellules nerveuses ou ganglions nerveux. Les nerfs sont sensitifs ou moteurs ; en général, ils sont issus du système nerveux central et se terminent au niveau d’un ou plusieurs organes (peau, muscle, viscère, …).

    En fait, les nerfs sensitifs détectent les informations à la périphérie (par exemple : la peau, les muscles, les tendons, les articulations) et les transmettent au SNC. Alors que les nerfs moteurs vont transmettent une commande du SNC aux muscles principalement.

    Le système nerveux reçoit, traite, intègre et émet des messages nerveux du corps vers le cerveau et du cerveau vers le corps.

    Enfin, il faut savoir que les cellules nerveuses sécrètent des composés chimiques appelés neurotransmetteurs, ou neuromédiateurs, qui vont agir sur une autre cellule nerveuse dans le but d’avoir une activité excitatrice ou inhibitrice sur cette dernière.

    Mécanisme de la douleur

    Si l’on se coince le doigt dans une porte, une contusion se crée. Il en découle une stimulation directe des récepteurs de la douleur : on a la première sensation douloureuse.

    La blessure va endommager des cellules de peau qui vont libérer des prostaglandines (on trouve des prostaglandines dans pratiquement tous les tissus et les organes). Ces mêmes prostaglandines vont à leur tour déclencher les terminaisons nerveuses. Ainsi le neurone est stimulé, le signal de la douleur est transmis au faisceau nerveux.

    Le signal électrique va être transformé en message chimique pour atteindre le neurone suivant.

    La moelle épinière, protégée par le rachis, transporte les messages vers le cerveau. Une fois le signal arrivé au cerveau, ces messages chimiques sont enregistrés en tant que douleur.

    L’action de la ventouse

    Nous venons de voir le mécanisme de la douleur. Eh bien, la pose de la ventouse va, en quelque sorte, court-circuiter la transmission de la douleur vers le cerveau. En effet, lorsque l’on pose la ventouse sur un endroit précis, on va stimuler des neurones qui, à leur tour, libèrent des enképhalines qui vont inhiber le message de douleur et ainsi la réduire, un peu comme le principe des analgésiques.

    D’autres parts, la pose de la ventouse crée une amélioration de la circulation sanguine, régule la tension artérielle et va stimuler la sécrétion d’endorphine, une hormone de bien-être, ce qui explique que certaines consultantes, lors de la hijama, sont détendues et ont envie de dormir !

    Par ailleurs, la hijama va entraîner une baisse des prostaglandines qui interviennent au départ d’une inflammation suite au trauma, blessure, ou même brûlure. Ainsi, elle agit sur les substances qui causent une douleur ou la maintiennent.

    Au niveau des organes, la hijama possède une activité régulatrice. En effet, de nombreux organes possèdent des muscles lisses. Ainsi on peut citer le foie, les reins, les intestins mais aussi le cerveau et les poumons. Il faut savoir que ces muscles lisses sont gérés de façon automatique par le système nerveux autonome (tout comme la digestion par exemple), c’est-à-dire qu’ils ne sont pas soumis à la volonté.

    En posant des ventouses sur les points correspondant à certains organes, tel que l’estomac, on peut ainsi agir directement sur cet organe.

    En définitive, la hijama représente une alternative intéressante pour soulager les névralgies comme la sciatique, les maux de tête, les dorsalgies, les cervicalgies, les hémiplégies, les paresthésies….

    Elle peut aider à soulager les effets secondaires d’un accident vasculaire cérébral. Des études ont ainsi mis en évidence une récupération significative de la force musculaire chez des patients victimes d’AVC. Une étude coréenne montre l’intérêt de la hijama pour la réhabilitation post AVC, notamment pour l’aphasie et le hoquet séquellaire. D’autres études restent toutefois nécessaires pour évaluer pleinement cette indication.

    Neuropathie et compléments alimentaires

    Jusqu'à présent la grande majorité des industriels de l'agroalimentaire ont presque toujours choisi la mauvaise voie pour assurer et augmenter leurs profits (ce qui est tout à fait légitime), en recherchant en permanence le moindre coût pour gagner sur la quantité et la masse. Malheureusement à nos dépens depuis de nombreuses décennies... plus d'un Français sur deux est en surpoids ou obèse, malgré les innombrables initiatives et programmes nutrition-santé qui se succèdent ! Le pauvre bilan des régimes célèbres.

    Pour avoir une nourriture de qualité, il faut nécessairement payer globalement un peu plus cher. Mais l'alimentation de qualité médiocre elle, coûte de plus en plus cher à la société en participant à l’explosion de nombreuses autres maladies chroniques non transmissibles (diabète, pathologies cardiovasculaires, cancers…), tout en fragilisant également les individus comme on le voit malheureusement par exemple avec la relation obésité-covid-19 qui a été mise en évidence.

    Le surcoût engendré par l'achat de produits de meilleure qualité peut très facilement être compensé par le « non-achat » de denrées de piètre qualité et surtout sans aucun intérêt, à part le fameux « plaisir » mis à toutes les sauces par les industriels pour nous déculpabiliser et nous inciter à acheter avec bonne conscience... sans oublier le petit slogan du genre « Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas » ou encore « Manger 5 fruits et légumes par jour » qui au final, boostent les ventes des plus mauvais produits ! Sans oublier le Nutriscore... 

    Formule novatrice

    Ultramax Anti-Oxydants est un complément naturel unique, dont les composés ont été soumis à de rigoureux tests scientifiques pour démontrer leur efficacité.

    Ultramax Anti-Oxydants accompagne les processus d’antioxydation et préserve l’organisme tout en lui redonnant vitalité et bien-être.

    Je vous invite à lire l'article « REDuire l'OXydation des cellules grâce à la naturopathie ».

    Ultramax Anti-Oxydants aide l’organisme à se protéger d’une des principales causes du vieillissement prématuré, le stress oxydatif, causé par les radicaux libres.

    En effet, de nombreux facteurs favorisent leur production. Cette espèce chimique très instable oxyde les cellules et fragilise le système immunitaire, provoquant l'apparition de certaines maladies comme le cancer.

    Seuls les antioxydants peuvent alors équilibrer les fonctions naturelles de l’organisme mis à mal.

    Grâce à sa formule unique en antioxydants végétaux, Ultramax Anti-Oxydants est un puissant anti-âge, qui redonne bien-être et vitalité.

    • Zinc

    Le zinc joue un rôle important dans le processus de division cellulaire. 

    • Spiruline

    L’extraordinaire valeur nutritionnelle de cette algue lui vaut le nom de “super-aliment”. 
    Riche en vitamines C et E, oligo éléments et minéraux protecteurs, notre spiruline issue de l’aquaculture biologique apporte le concentré d’antioxydants dont l’organisme a besoin.

    • Thé vert

    Les feuilles de thé vert (camelia sinensis) ont une action antioxydante hors du commun.
    Grâce à leur teneur en polyphénols, elles participent à la prévention de divers cancers, de maladies cardiovasculaires et de la hausse du taux de mauvais cholestérol.

    • Myrtille

    Capable de piéger les radicaux libres qui dégradent l'ADN. 

    Compléments à base de vitamines et minéraux

    Ces compléments alimentaires, tels que Formule VITAMINERO, permettant d’entretenir le système nerveux comprennent les différentes vitamines B telles que la vitamine B1, B5, B6, B9, B12.

    Ils servent en grande partie à traiter des carences dues à une mauvaise alimentation.

    • Vitamine B1

    Cette vitamine n’est pas produite par l’organisme. Son apport se fait essentiellement par l’alimentation ou l’utilisation de compléments alimentaires. Les suppléments alimentaires contenant la vitamine B1 servent à booster les facultés cérébrales, à traiter les signes de fatigue ou à soigner des troubles psychiatriques.

    • Vitamine B5

    La vitamine B5 est très peu transformée au sein du corps. Son apport par l’alimentation ou la prise de compléments alimentaires est incontournable. Les compléments alimentaires renfermant la vitamine B5 se présentent sous forme de gélules. Ils aident à renforcer la synthèse des neurotransmetteurs.

    • Vitamine B6

    Les compléments alimentaires à base de vitamine B6 agissent en grande partie sur le système nerveux. Ainsi, ces compléments alimentaires améliorent la transmission des messages entre les neurones.

    Attention tout de même, prise en quantité trop importante, la vitamine B6 peut engendrer des dérèglements du système nerveux périphérique, jusqu’à des atteintes parfois invalidantes. La supplémentation en vitamine B6 doit être rigoureusement contrôlée.

    Elle fait partie de la composition de ces compléments alimentaires que l’on achète sans trop se poser de questions, pour doper l’immunité ou agir contre le syndrome prémenstruel. Pourtant, la prise de vitamine B6 doit être entourée de précautions. Sauf exception, consommer de la vitamine B6 en plus de l’alimentation n’a aucune justification médicale.

    En cas de surdose, le risque de neuropathie périphérique existe : engourdissement des membres et des pieds, paresthésies, sensation de piqûre ou de brûlure, jusqu’aux troubles de la coordination quand la vitamine B6 a été prise en trop grande quantité, pendant une trop longue période. L’arrêt de cette vitamine entraîne généralement la fin progressive des symptômes, mais des séquelles peuvent subsister.

    En cas d’apparition de ces troubles, n’hésitez pas à vous tourner vers un professionnel de santé.

    A noter : cette vitamine est présente en quantité suffisante dans presque tous les aliments : viandes, volailles, poissons gras (thon, saumon, maquereau…), pommes de terre, céréales, œufs…

    • Vitamine B9

    En plus de renforcer les capacités cognitives, les compléments alimentaires renfermant la vitamine B9 permettent de limiter les chances d’apparition de malformation du système nerveux du fœtus.

    • Vitamine B12

    Une carence de cette vitamine peut causer de multiples troubles neurologiques ou psychiatriques. Les suppléments alimentaires contenant cette vitamine aident à réguler l’humeur et à consolider les capacités cognitives.

    Les minéraux

    Les compléments alimentaires à base de minéraux comme le magnésium ou le potassium constituent des nutriments essentiels pour le système nerveux.

    • Magnésium

    Ce nutriment est naturellement présent dans l’organisme. Il joue un rôle important dans le maintien du système nerveux. Les compléments alimentaires avec du magnésium concourent à la consolidation de l’activité cérébrale. Ils sont particulièrement utiles pour traiter les troubles du sommeil ou du comportement. L'eau de Rozana, est naturellement riche en magnésium.

    • Potassium

    Le potassium est l’un des minéraux incontournables de l’organisme. En effet, il rentre dans la synthèse de certaines protéines et facilite le fonctionnement des glandes surrénales et des reins. Au niveau du système nerveux, il intervient dans la transmission et la dissémination de l’influx nerveux. Utilisé comme suppléments alimentaires, il réduit l’apparition de troubles cognitifs.

    L’HUILE DE CBD CONTRE LA DOULEUR NEUROPATHIQUE

    Le CBD est un cannabinoïde extrait du chanvre, une plante de la famille du cannabis. Contrairement à sa cousine, la marijuana, le chanvre ne contient pas les quantités de cannabinoïde THC qui font planer les consommateurs de marijuana. Le THC est présent dans le chanvre, mais à des niveaux extrêmement faibles. Le CBD peut être utilisé en toute sécurité, même à des doses élevées.

    Les cannabinoïdes agissent en interagissant avec le système endocannabinoïde du corps, un système récemment découvert qui utilise les cannabinoïdes pour une variété d’effets thérapeutiques. L’intérêt pour l’huile de CBD ne cesse de croître, car il s’avère qu’elle apporte de nombreux avantages pour la santé et qu’elle est efficace pour aider à traiter de nombreuses affections, notamment la douleur neuropathique.

    De nombreuses personnes utilisent l’huile de CBD pour soulager la douleur, et elle constitue une bonne alternative aux analgésiques, ou peut réduire la quantité nécessaire pour gérer la douleur. Il a été démontré que le CBD soulage les douleurs modérées et chroniques, y compris les douleurs neuropathiques. Un article du Harvard Health Blog1 indique que le CBD peut offrir une option pour traiter différents types de douleurs chroniques. Une étude du European Journal of Pain a montré, qu'en utilisant un modèle animal, le CBD appliqué sur la peau pouvait aider à réduire la douleur et l’inflammation dues à l’arthrite. Une autre étude a démontré le mécanisme par lequel le CBD inhibe la douleur inflammatoire et neuropathique, deux des types de douleur chronique les plus difficiles à traiter.

    Même si les recherches actuelles sur le CBD et la douleur n’en sont qu’à leurs débuts, les preuves sont prometteuses. De plus, il existe une multitude de preuves anecdotiques chez les personnes utilisant le CBD pour la gestion de la douleur chronique. En outre, le CBD a également montré d’autres qualités bénéfiques pour la douleur neuropathique, comme le fait d’être un anti-inflammatoire naturel et un neuro-protecteur.

    La meilleure huile de CBD contre la douleur provient toujours d’un fournisseur réputé. Il est important de trouver une marque qui offre une transparence totale sur ses pratiques de fabrication, où et comment le chanvre est cultivé, comment le CBD est extrait, et qui fournit des analyses de laboratoire afin que les clients sachent exactement ce que contient le produit qu’ils achètent. Ceci afin de s’assurer que vous obtenez une huile de haute qualité pour les meilleurs effets thérapeutiques.

    Le dosage du CBD est une autre zone d’ombre lorsqu’on l’utilise pour gérer la douleur. Il n’existe pas de dosage unique pour l’huile de chanvre contre la douleur. Il faut tenir compte de facteurs tels que le poids, la taille, le sexe et l’âge, ainsi que de la gravité des symptômes. Par exemple, l’huile de CBD pour les douleurs dorsales peut nécessiter un dosage plus élevé ou plus faible que l’huile de CBD pour les douleurs articulaires, tout dépend de la réponse de l’individu au cannabinoïde.

    Le CBD est un moyen efficace pour aider à soulager de nombreux types de douleurs, et il peut également favoriser la santé et le bien-être en général. Il s’agit d’un complément utile que nous commençons tout juste à comprendre, et il a un énorme potentiel pour fournir de nouveaux traitements contre la douleur chronique et d’autres problèmes de santé.

    Huiles essentielles et neuropathie

    Recettes d’huiles essentielles pour contrer la neuropathie

    Recette N°1 :

    • 10 gouttes Juniperberry

    • 10 gouttes Géranium

    • 10 gouttes Helichrysum

    Recette N°2

    • 15 gouttes Géranium

    • 10 gouttes Helichrysum

    • 6 gouttes Cyprès

    • 10 gouttes Juniperberry

    • 5 gouttes de Menthe poivrée

    Mélanger la recette N°1 ou la recette N°2 avec de l’huile de support comme l'huile de pépin de raisin ou l’amande douce ou bien une lotion entièrement naturelle (qui ne contient aucun parfum de pétrole ou de synthèse). Appliquer à la zone dans le besoin jusqu’à 3 fois par jour.

    Conclusion

    Bien que la neuropathie puisse être une condition, à long terme, sans aucun remède, de graves douleurs nerveuses peuvent être indicatives d’une condition sous-jacente plus grave, ou des dommages à la moelle épinière. Si les symptômes persistent ou augmentent notamment la gravité, consultez un professionnel de santé hygiéniste. Ces remèdes et des modifications de style de vie vous aideront à soulager les symptômes.

  • CBD et douleurs – Apprenez à bien maîtriser le concept

    Comme je l'écrivais, à juste titre, dans l'article CBD : l'anti-inflammatoire du 21ème siècle, que je vous conseille de lire (ou de relire), vous pourriez être amenés à confondre trop souvent, au sujet du cannabis, le THC et le cannabidiol (CBD ou Huile de Sana). Et pourtant, le second se distingue du premier par ses bénéfices sur la santé et son utilisation dans un cadre paramédical.

    Le CBD présente un grand potentiel pour soulager de nombreux types de douleurs. Démélons le vrai du faux!

    Que dit la loi ?

    La France doit assouplir sa réglementation sur la vente du cannabis "bien-être", le CBD ou huile de Sana: c'est la recommandation d'un rapport parlementaire. Nous sommes dans un république qui fait du surplace, et qui se voudrait en marche. En Europe certains pays autorisent l'utilisation du cbd de façon légale depuis plusieurs années. Tout comme la reconnaissance des naturopathes, la France traîne des pieds, tout en étant dans l'illégalité par rapport aux préconisations voulues par l'Europe. Merci de signer la pétition: Reconnaissance de la naturopathie en France.

    Sana huile et capsules

    Un véritable savoir-faire en France

    Nous avons dans nos champs du chanvre, des têtes, des fleurs, que les agriculteurs ne peuvent absolument pas utiliser, alors que ce serait intéressant financièrement et qu'on a une filière complète capable de travailler ce produit.

    D'autant plus que la France est le premier pays producteur de chanvre industriel de l'Union Européenne : C'est ubuesque, mais c'est un classique.

    Pourquoi, également, puisqu'il existe encore des déserts médicaux dans le monde rural, ne pas donner aux naturopathes les zones rurales, et garder aux médecins, les zones urbaines, tout comme il est ainsi pour la police ( zones urbaines ) et la gendarmerie ( zones rurales ) ?

    Un point sur les pays Européens

    En Europe, de nombreux pays ont pris la décision de ne pas interdire totalement le cannabis. Le Royaume-Uni, la Norvège, la Finlande, l’Espagne, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suisse, la Pologne, la Lituanie, la République Tchèque, l’Autriche la Slovénie, l’Italie, la Macédoine, la Grèce et la Turquie autorisent tous le cannabis thérapeutique.

    Le Portugal, la Belgique et la Russie ont choisi quant à eux de dépénaliser le cannabis. Seule la Géorgie autorise pleinement la consommation de cannabis récréative et thérapeutique.

    En ce qui concerne le CBD, beaucoup de gouvernements de pays européens n’ont pas encore instauré de restrictions à ce sujet. En effet, cette substance est plutôt récente et ne faisait autrefois pas partie des préoccupations.

    À l’heure actuelle, quelques pays autorisent pleinement le CBD, tandis que la majorité a choisi, comme la France, de le tolérer si son taux de THC ne dépasse pas 0%, 0,2% ou 0,3 %. De la même manière, la plupart des pays européens tolèrent l’huile de CBD, même si dans la majorité des territoires aucune loi explicite ne l’indique.

    Statistiques sur la douleur et le CBD

    Aujourd’hui, en tant que maladie, l’arthrose touche entre 9 et 10 millions de Français, dont 65 % ont plus de 65 ans. C’est devenu un réel problème de santé publique. Parmi les symptômes, on observe une inflammation des articulations causant des douleurs de modérées à extrêmes et des limitations du mouvement de plus en plus importantes au fur et à mesure que la maladie évolue.

    Pour plusieurs de ces patients, les médicaments actuellement disponibles ne leur procurent pas un soulagement complet. De plus, les analgésiques ont généralement des effets secondaires qui peuvent limiter leur utilité.

    Des données préliminaires montrent que le CBD peut être un moyen sûr et efficace de gérer la douleur pour diverses causes.

    Toutefois, bien que le CBD ait démontré des effets bénéfiques dans des conditions expérimentales, peu d’essais cliniques chez l’homme ont été menés à ce jour, et son efficacité dans la gestion de la douleur chez l’homme reste encore largement non prouvée.

    Comment fonctionne le CBD ?

    Dans quelle mesure peut-il aider à gérer la douleur ?

    Dans cet article, j'explore le rôle du CBD dans la gestion de la douleur, ce que dit la recherche et j'aborde certaines de ses limites.

    Deux types de douleurs et effets potentiels du CBD

    Alors que la douleur peut être décrite en fonction de ses qualités, telles qu’aiguë ou terne, chaude ou froide, engourdie, etc., pour les besoins du traitement, la douleur est souvent divisée en deux catégories, selon sa cause :

    - Douleurs inflammatoires

    L’inflammation est une fonction du système immunitaire et constitue la réponse initiale de votre corps à l’irritation ou aux dommages causés aux tissus du corps — comme lorsque la zone autour d’une éraflure devient rouge et bouffie.

    Le processus inflammatoire peut se produire en réponse à une infection ou à une blessure physique (bosses, ecchymoses, fractures) ainsi qu’à des conditions métaboliques, dégénératives et auto-immunes.

    • Lorsque vous souffrez d’une blessure aiguë, telle qu’une entorse à la cheville, l’inflammation est très visible. Mais lorsque l’inflammation se produit à l’intérieur de l’organisme à des niveaux inférieurs dans le cas d’affections chroniques comme le syndrome du côlon irritable, les maladies cardiaques ou le diabète, les signes peuvent passer inaperçus, ce qui peut entraîner des lésions tissulaires importantes.

    Il existe deux types de douleurs inflammatoires :

    • Douleurs inflammatoires aiguës

    L’inflammation aiguë constitue le premier stade de l’inflammation. Elle s’enclenche rapidement et devrait idéalement disparaître rapidement une fois que le tissu est réparé. Une inflammation de moins de trois semaines est considérée comme aiguë.

    Ce type de douleur inflammatoire comprend le gonflement, l’inflammation et la migration des globules blancs dans la région affectée.

    Au cours de cette phase, des molécules pro-inflammatoires appelées cytokines sont libérées, déclenchant une cascade de réactions qui entraînent un gonflement, des rougeurs et de la chaleur dans la région blessée.

    Ces mêmes cytokines activent également les récepteurs de la douleur, qui envoient des signaux de douleur à votre cerveau.

    • Douleurs inflammatoires chroniques

    Cette forme de douleurs s’installe lorsque l’inflammation ne disparaît pas après quelques semaines. Lorsque cela se produit, les capteurs de douleur deviennent souvent hyper-réactifs, ce qui entraîne une sensibilité accrue à des niveaux de douleur plus faibles. Ce qui signifie que le signal de douleur est déclenché beaucoup plus tôt qu’il ne le serait normalement.

    Les douleurs inflammatoires chroniques peuvent résulter de maladies auto-immunes, de maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2, de troubles gastro-intestinaux et autres.

    Stopper l’inflammation chronique constitue une étape importante dans le soulagement de la douleur chronique et une cible majeure dans le développement de médicaments pharmaceutiques. Il a été démontré que le CBD augmente directement les niveaux de cytokines anti-inflammatoires (molécules messagères) et diminue les niveaux de cytokines pro-inflammatoires — réduisant ainsi l’inflammation.

    - Douleurs neuropathiques

    Ce type de douleurs survient lorsqu’il y a lésion des nerfs périphériques, c’est-à-dire des nerfs situés à l’extérieur de la moelle épinière et du cerveau. Les lésions nerveuses périphériques peuvent entraîner une altération persistante de la fonction nerveuse même après que le nerf se soit rétabli de sa blessure initiale.

    Les causes de lésions nerveuses peuvent inclure :

    • Traumatisme ou blessure

    • Exposition à des substances neurotoxiques

    • Trouble métabolique (comme le diabète ou une maladie cardiovasculaire)

    • Maladies auto-immunes (comme la polyarthrite rhumatoïde).

    Tout comme la douleur inflammatoire chronique, la douleur neuropathique peut causer une hypersensibilisation aux signaux de douleur.

    En revanche, alors que la douleur inflammatoire chronique répond généralement bien aux anti-inflammatoires, la douleur neuropathique n’y répond pas. Au lieu de cela, les médicaments de type opiacé (Oxycontin, morphine), les anticonvulsivants, les anesthésiques et les antidépresseurs sont souvent utilisés pour gérer la douleur neuropathique.

    Ces médicaments peuvent avoir des effets secondaires importants qui peuvent être intolérables pour certains patients, notamment :

    • Étourdissements

    • Somnolence

    • Troubles de la coordination

    • Troubles de la vision

    • Perte de mémoire

    • Troubles de l’élocution

    • Sensibilité accrue aux infections virales.

    Comment le CBD peut aider à soulager la douleur neuropathique

    Le système endocannabinoïde contrôle la transmission de la douleur nerveuse à de nombreux endroits différents le long de la voie de la douleur.

    Réduire la transmission de la douleur

    Le contrôle se produit au niveau des nerfs sensoriels responsables de la transmission des premiers signaux de douleur à partir des tissus endommagés, ainsi qu’au niveau des zones du système nerveux central qui contrôlent l’intensité de la douleur qui atteint le cerveau.

    L’une des façons dont le CBD et d’autres cannabinoïdes réduisent la transmission de la douleur réside dans l’activation des récepteurs de glycine dans la moelle épinière, ce qui a des effets inhibiteurs sur les messages de douleur.

    Si moins de signaux de douleur atteignent le cerveau, nous ressentons moins de douleur.

    Protéger le tissu nerveux contre les lésions

    Le CBD offre également des effets protecteurs sur les nerfs, ce qui peut prévenir ou réduire les lésions nerveuses. C’est ce qu’ont démontré des recherches sur les effets protecteurs du CBD sur les lésions nerveuses induites par la chimiothérapie.

    Réduire l’inflammation

    De plus, les effets anti-inflammatoires du CBD peuvent empêcher les conditions inflammatoires de causer des dommages aux nerfs — ce qui, à nouveau, entraîne moins de douleur neuropathique.

    Soutenir la microglie dans la moelle épinière

    Le CBD inhibe l’activité des cellules du cerveau et de la moelle épinière appelées microglies.

    Ces cellules dérivées du système immunitaire sont chargées de protéger et de soutenir les cellules nerveuses, et sont connues pour s’accumuler dans le cas des syndromes douloureux neuropathiques. En inhibant la microglie, le CBD peut empêcher la réponse douloureuse neuropathique de s’intensifier.

    Contrairement à certains analgésiques conventionnels, le CBD n’entraîne pas d’accoutumance, un processus à travers lequel la même dose devient moins efficace avec le temps, ce qui incite l’utilisateur à prendre progressivement des doses plus élevées.

    Douleur amplifiée par votre cerveau

    Lorsque la douleur persiste et devient chronique, les mécanismes d’interprétation dans votre cerveau peuvent se dérégler — entraînant une hypersensibilisation, une amplification des messages de douleur et une aggravation des symptômes de douleur chronique.

    Ce processus peut causer des changements physiques dans le cerveau, ce qui a été démontré par des études de neuro-imagerie montrant une connectivité réduite entre les zones du cerveau et de la moelle épinière où les messages de douleur sont traités.

    Cela signifie essentiellement que plus vous ressentez de douleur, plus il est facile de ressentir à nouveau la douleur, c’est-à-dire que le seuil est abaissé, de sorte que de petits stimuli peuvent entraîner des réactions douloureuses inappropriées.

    L’altération de la communication avec le système nerveux réduit la capacité de votre corps à interpréter la douleur et à y répondre de façon appropriée, ce qui entraîne une augmentation de l’activité de la cascade inflammatoire. Les tests de laboratoire révèlent des niveaux élevés de molécules de signalisation pro-inflammatoires et des niveaux réduits de molécules inhibitrices de la douleur, comme l’IL-10.

    Ces changements sont plus évidents dans le cas des syndromes douloureux neuropathiques, mais on a également constaté qu’ils se produisent dans le cas des états inflammatoires chroniques. Pour ce type de conditions, la douleur peut persister même une fois l’inflammation maîtrisée.

    Douleur et état émotionnel

    La douleur, l’anxiété et la dépression sont intimement liées - elles surviennent souvent ensemble.

    Bien qu’il soit facile de voir comment la douleur inflammatoire ou neuropathique chronique peut mener à l’anxiété et à la dépression, l’inverse peut aussi se produire. Ces états émotionnels négatifs peuvent causer des changements physiologiques dans le cerveau et le corps qui favorisent la douleur.

    Ce qui rend la gestion de la douleur beaucoup plus compliquée puisque l’aspect émotionnel doit désormais être pris en considération également.

    Anxiété et douleur attisent la flamme

    Les personnes souffrant de douleurs chroniques deviennent souvent anxieuses au sujet de leur état. Une fois que l’anxiété s’installe, elle active la réponse au stress, ce qui entraîne des niveaux élevés de produits chimiques du stress, notamment le cortisol et les cytokines pro-inflammatoires.

    Des études montrent que ces produits chimiques antistress peuvent rendre les zones du cerveau et de la moelle épinière qui traitent la douleur, hypersensibles aux messages de douleur — une condition connue sous le nom d’hyperalgésie induite par l’anxiété.

    Cela signifie essentiellement que lorsque nous sommes stressés, nous ressentons plus d’inflammation et de douleur.

    Dépression et douleur : un cycle auto-entretenu

    La mutualité de la relation entre la dépression et la douleur chronique peut se renforcer.

    La douleur chronique peut causer la dépression en inhibant la sécrétion de dopamine, un neurotransmetteur responsable des sentiments de récompense et d’accomplissement — comme lorsque vous réussissez bien à l’école ou au travail, ou lorsque vous réussissez un marathon.

    Inversement, la dépression, c'est-à-dire un faible niveau de dopamine, supprime l’activité dans certaines régions du cerveau qui inhibent les messages de douleur, ce qui entraîne une perception accrue de la douleur.

    Pour résumer, la douleur provoque la dépression en abaissant les niveaux de dopamine — et une faible quantité de dopamine provoque la douleur en supprimant les zones du cerveau responsables du contrôle de la douleur.

    Anxiété et dépression

    Il existe des preuves encourageantes que le CBD offre des avantages dans le traitement des syndromes douloureux, complexes, impliquant l’anxiété et la dépression.

    Une vaste étude clinique menée auprès de patients psychiatriques souffrant d’anxiété et de troubles du sommeil a révélé que l’anxiété diminuait et que la qualité du sommeil s’améliorait considérablement au cours du premier mois de supplémentation en CBD.

    Le CBD diminue les symptômes de dépression, c'est un fait incontestable.

    Toutefois, il reste encore beaucoup à apprendre sur la relation complexe de cause à effet entre la douleur, l’anxiété et la dépression, et le CBD peut s’avérer utile pour certaines personnes, à cet égard, mais moins pour d’autres.

    CBD et soulagement de la douleur

    Le CBD peut fonctionner grâce à des mécanismes qui s’attaquent à la réponse à la douleur à tous les niveaux du système nerveux périphérique et central. Grâce à ces effets, le CBD peut soulager les douleurs inflammatoires et neuropathiques aiguës et chroniques.

    CBD sur le site de la lésion

    Le CBD a démontré de puissants effets anti-inflammatoires qui, dans des études précliniques, ont permis d’inhiber la douleur et de prévenir la destruction des tissus.

    Dans le cas des maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde, le diabète de type 1 et d’autres maladies, l’inflammation et la destruction des tissus connexes se produisent de façon continue et constituent l’une des causes sous-jacentes de la douleur.

    L’activité anti-inflammatoire du CBD peut jouer un rôle clé dans la gestion de la douleur pour ce type de cas ainsi que dans le cas des maladies dégénératives métaboliques et neurologiques comme le diabète de type 2, l’athérosclérose et la maladie d’Alzheimer, où l’inflammation joue également un rôle clé.

    CBD dans la moelle épinière sur la voie du cerveau

    Le CBD semble prometteur selon les premières études pour sa capacité à affecter les messages de douleur au niveau de la moelle épinière. Il interagit avec les récepteurs de la glycine — un neurotransmetteur calmant qui module la transmission de la douleur dans le cerveau et la moelle épinière.

    Cela peut indiquer un rôle potentiel du CBD dans la prévention ou la gestion de la douleur chronique sans causer les effets sédatifs qui se produisent généralement avec d’autres analgésiques.

    CBD dans le cerveau : dopamine et sérotonine

    Les récepteurs endocannabinoïdes (récepteurs CB1 et CB2) fonctionnent dans le cerveau où les messages de douleur sont interprétés. L’activation des récepteurs CB2, en particulier, aide à favoriser la libération de dopamine — qui possède une activité inhibitrice de la douleur.

    Il est prouvé que le CBD agit dans les zones du cerveau où les souvenirs sont stockés pour supprimer les souvenirs nocifs ou effrayants qui déclenchent l’anxiété. Cela pourrait prévenir la réaction de stress à certains souvenirs (pour des troubles comme le SSPT –Syndrome de Stress Post-Traumatique) qui contribuent à l’image globale de la douleur.

    Le CBD peut soulager la douleur en augmentant l’activité de la sérotonine — un des neurotransmetteurs calmants de l’organisme. Il existe des preuves que la sérotonine peut avoir des effets anti-inflammatoires et antioxydants qui aident également à moduler la douleur. Les médicaments qui augmentent l’activité sérotoninergique, connus sous le nom d’Inhibiteurs Sélectif de Recapture de la Sérotonine (ISRS), sont largement utilisés pour soulager la dépression et l’anxiété, et sont par ailleurs souvent prescrits pour le traitement de la douleur chronique. Cependant, les ISRS comportent de nombreux effets secondaires, notamment :

    • Vision trouble

    • Perturbations de l’appareil digestif

    • Insomnie

    • Dysfonctionnement sexuel

    • Gain de poids

    Des preuves préliminaires montrent également que le CBD peut affecter les conditions inflammatoires en augmentant l’activité de l’adénosine — un neuromodulateur dans le cerveau qui « refuse » l’inflammation provoquée par l’hyperactivité du système immunitaire.

    CBD dans le tractus gastro-intestinal

    Le système endocannabinoïde joue un rôle important dans le maintien de l’équilibre du système gastro-intestinal. Le CBD peut s’avérer utile dans la prise en charge des syndromes de douleurs gastro-intestinales chroniques, tels que la maladie de Crohn, le syndrome du côlon irritable (ou affection de l'intestin émotif) et la colite ulcéreuse.

    CBD pour des affections douloureuses spécifiques

    Les essais cliniques chez l’humain sont la norme d’excellence pour toutes les thérapies médicales. Cependant, la plupart des recherches sur les cannabinoïdes chez l’humain portent principalement sur des formulations qui contiennent des niveaux plus élevés de THC, souvent dans un rapport de 1:1 avec le CBD.

    Les essais cliniques sur l’homme et les études prometteuses sur l’animal qui suivent mettent en évidence certains des bienfaits prouvés et du potentiel prometteur du CBD pour des conditions spécifiques :

    Douleurs causées par la chimiothérapie

    Une étude animale a révélé que le CBD peut prévenir l’hypersensibilisation douloureuse des récepteurs nerveux à la température et à la pression, un effet secondaire des médicaments de chimiothérapie. L’étude a montré que le CBD soulageait la douleur en se liant directement aux récepteurs de sérotonine dans le cerveau.

    Douleur chronique induite par les AINS

    Les AINS (Anti-Inflammatoire Non Stéroïdien) sont une classe courante d’anti-inflammatoires comme l’aspirine et l’ibuprofène.

    De nombreux patients ayant subi une transplantation rénale ressentent des douleurs chroniques dues aux effets toxiques des AINS sur les reins — qu’ils doivent prendre après une opération chirurgicale.

    Lors d’un petit essai clinique, des patients ayant subi une transplantation rénale ont reçu des doses de 50 à 150 mg de CBD deux fois par jour. Les résultats ont montré un soulagement partiel ou complet de la douleur chez la majorité des participants au cours des 15 premiers jours de cette étude de 3 semaines.

    Douleurs neuropathiques

    Un petit essai clinique de patients souffrant de douleurs neuropathiques d’origines diverses a comparé les effets d’une pulvérisation sublinguale de THC, de CBD, ou d’une combinaison 1:1 des deux, pendant 12 semaines . Bien que les résultats aient montré que les thérapies à base de THC et combinées THC:CBD étaient plus efficaces que le CBD, seul, pour réduire la douleur, le CBD a produit moins d’effets secondaires — comme la somnolence et la sécheresse buccale, tout en apportant un soulagement modeste.

    Le CBD utilisée dans l’étude n’était pas un extrait à spectre complet et n’offrait donc pas les avantages synergiques de l’effet d’entourage — la présence d’autres ingrédients dans le chanvre (comme le THC et d’autres cannabinoïdes) rend les effets globaux plus forts.

    Par conséquent, lors de l’utilisation d’isolats purifiés de CBD, des doses plus élevées pourraient s’avérer être nécessaires pour obtenir des effets comparables à ceux qui ont été utilisés dans cette étude.

    Douleurs musculaires et articulaires chez l’enfant

    Des enfants atteints de troubles douloureux des mouvements congénitaux ont reçu soit de l’huile de CBD, soit une combinaison 20:1 de CBD avec THC, soit une combinaison 6:1 de CBD avec THC pendant 5 mois lors d’un essai clinique. Les résultats ont montré une amélioration significative de la gravité de la douleur ainsi qu’une diminution de la fréquence et de la durée de la douleur dans les trois groupes.

    Dans le groupe 20:1, un questionnaire mesurant la qualité de vie globale, notamment les niveaux de douleur, a montré une amélioration des scores à une dose moyenne de 92 mg par jour de CBD.

    Fibromyalgie

    La fibromyalgie, une affection difficile à traiter, entraîne des douleurs musculaires et articulaires chroniques dans tout le corps, ainsi que de la fatigue, des troubles du sommeil et des troubles cognitifs. Lors d’un essai clinique, les participants ont reçu une forme de cannabis médical, parmi trois, dont l’une présentait un rapport CBD:THC élevé de près de 20:1.

    Les résultats ont révélé qu’aucune de ces souches de cannabis n’a procuré un soulagement de la douleur supérieur à celui du placebo. Toutefois, un examen plus approfondi de l’étude soulève certaines questions quant à l’efficacité de sa conception.

    Dans le cadre de cette étude, les participants ont reçu du cannabis vaporisé à raison de quatre séances de traitement espacées d’au moins deux semaines. Comme les cannabinoïdes inhalés sont rapidement absorbés mais aussi rapidement éliminés de la circulation sanguine, cette méthode d’inhalation produit des pics élevés, mais une biodisponibilité globale inférieure par rapport aux autres formes d’administration.

    Ainsi, une forme d’administration différente ou un schéma posologique plus fréquent qui augmenterait et maintiendrait les concentrations sanguines et tissulaires de CBD pourrait-il produire des résultats différents pour les patients atteints de fibromyalgie ? Possible, mais d’autres recherches sont nécessaires pour explorer cet effet.

    Meilleures formes et dosages de CBD pour le soulagement de la douleur

    Les doses recommandées pour le CBD varient considérablement. Il existe de nombreux facteurs à prendre en compte pour déterminer la meilleure dose, notamment :

    • L’affection traitée

    • La gravité des symptômes

    • La réponse individuelle au CBD

    • La forme de CBD utilisée (capsules, sprays, vapoteuses, etc.)

    • La présence d’autres drogues ou médicaments

    • Les conditions médicales sous-jacentes

    • Le poids et la taille de la personne qui prend le CBD

    • L’âge et le sexe de la personne qui prend le CBD

    Dans les études animales, les doses peuvent varier de 1 à 20 mg/kg de poids corporel. Dans des études sur les troubles convulsifs chez les enfants, les doses varient entre 0,5 et 300 mg/kg de poids corporel par jour.

    Il s’agit d’une gamme de dosage très large.

    Afin de déterminer le meilleur dosage pour vos besoins de soulagement de la douleur tout en évitant les effets secondaires inconfortables, il est préférable d’adopter une approche prudente lorsque vous prenez du CBD, et d’augmenter progressivement sur une période de deux semaines ou plus.

    Par une anamnèse, votre naturopathe, professionnel de santé peut vous aider à déterminer dans quelle mesure vous répondez à un produit ou à une dose en particulier.

    Voie orale

    Les formes d’administration orale comprennent les huiles de CBD, les capsules, et les comestibles.

    Le CBD incorporé dans les aliments et les boissons entre dans le système plus lentement, et reste en circulation plus longtemps que les autres formes.

    Le CBD par voie orale est souvent recommandé comme principale méthode d’administration pour la prise en charge de la douleur chronique, mais il est mal absorbé comparativement à d’autres méthodes.

    Pour améliorer la biodisponibilité orale du CBD, la nanotechnologie est utilisée pour convertir les molécules de CBD hautement liposolubles, qui sont difficiles à absorber, en minuscules nanoparticules qui sont plus facilement absorbées dans le tractus intestinal.

    Vapotage

    Les méthodes d’action plus rapides, telles que les e-liquides CBD et les vaporisateurs stylos sont utiles en cas d’apparition soudaine ou récente de douleurs, ou de poussées de douleurs chroniques. Cependant, le vapotage peut se révéler contre-productif pour la gestion de la douleur dans certains cas, car il peut irriter les poumons et augmenter l’inflammation dans le corps.

    Topique

    Les opinions varient en ce qui concerne les produits topiques au CBD. Le CBD topique comprend les pommades, les onguents et les patchs.

    Certains experts affirment que le meilleur usage des produits topiques réside dans le traitement localisé sur une surface de blessures musculaires ou articulaires, comme une entorse à la cheville ou une traction des ischio-jambiers.

    D’autres affirment que le CBD topique, qui est lentement absorbé dans la circulation sanguine, peut être utilisé comme une forme d’administration systémique. Ces experts prédisent que le CBD topique pourrait s’avérer particulièrement efficace pour maintenir des niveaux sanguins constants de CBD chez les patients souffrant de douleurs chroniques, en particulier chez ceux qui ne peuvent tolérer le CBD oral ou d’autres formes d’administration en raison de problèmes digestifs ou autres. Comme souvent des batailles d'experts... Faites vous vos idées par vous-même.

    Suppositoires

    Les suppositoires au CBD constituent une autre option pour les patients pour lesquels la consommation orale n’est pas recommandée, comme ceux qui souffrent de troubles gastro-intestinaux et qui peuvent avoir des difficultés à absorber le CBD oral, ou pour les patients très jeunes ou âgés.

    Comment choisir VOTRE dosage de CBD

    Estimez votre dosage en fonction de votre poids corporel

    Comme pour la plupart des substances, les personnes ayant plus de masse corporelle auront besoin de plus de CBD pour en ressentir les effets. Ceci étant dit, une bonne règle de base pour déterminer la dose appropriée de CBD est de prendre de 1mg à 6mg de CBD par tranche de 5 kilos de poids corporel en fonction des besoins.

    Par exemple, pour un patient de 90 kg, un dosage journalier oscillant de 20mg à 33mg serait un excellent dosage de départ, Tandis qu’un dosage de départ oscillant entre 15mg et 25mg par jour serait davantage approprié pour une personne qui pèse 70 kg.

    Commencez petit et augmentez graduellement

    Supposons que vous avez un ami qui ne pèse pas plus de 90 kg et qui prend 50mg de CBD en huile CBD deux fois par jour, ce qui lui procure toutes sortes d’avantages. Comme vous avez à peu près le même poids, il vous recommande le même dosage. Voici pourquoi ce n’est pas la meilleure façon de choisir votre dosage :

    Non seulement nous sommes tous fait différemment, mais nous avons chacun notre propre historique avec l’utilisation de substances, de médicaments, de suppléments et autres que nous donnons à notre corps. Pour cette raison, nous avons tous une chimie corporelle différente, et cela affecte la façon dont le corps réagit au CBD. Comme je dis souvent aux patients, ce qui marche pour votre ami, ne marche peut-être pas pour vous.

    Cela dit, il est important de déterminer d’abord votre dosage théorique en fonction de votre poids, d’évaluer comment votre corps réagit à cette quantité de CBD, et d’augmenter graduellement tout en continuant à surveiller le ressenti et résultats, jusqu’à trouver le dosage de CBD qui vous convient.

    Évaluez votre dosage de CBD en fonction de votre condition médicale

    Il est évident que la quantité de CBD nécessaire dans le cadre de symptômes légers ou bien dans le cadre de symptômes plus lourds ne va pas être la même. Mais comment savoir quelle quantité de CBD prendre en fonction d’un cas précis ?

    Je prône une approche progressive et recommande de commencer le dosage avec des « micro doses », « doses standard » ou « macro doses » en fonction des types de pathologies et d’augmenter les dosages de CBD toutes les semaines afin de trouver votre dosage idéal.

    Microdosage CBD

    De 0,5 à 20 mg par jour selon le poids. Le micro dosage convient aux troubles du sommeil et de l’humeur, au stress, aux nausées, aux maux de tête et au rééquilibrage du métabolisme. Pour cette tranche de dosage, je recommande les huiles CBD ou capsules CBD entre 5 et 10% de concentration (soit de 500 à 1000mg)

    Dosage standard CBD

    De 10 à 100 mg par jour selon le poids. Ce dosage standard est recommandée pour les douleurs, inflammations, anxiété, dépression, maladie de Lyme, fibromyalgie, arthrite, autisme, maladie de Crohn, sclérose en plaques. Pour cette tranche de dosage, je recommande les huiles CBD ou capsules CBD supérieures à 10% de concentration (soit 1000mg ).

    Macrodosage CBD

    Les macro dosages de CBD sont très larges puisqu’ils se situent de 100 à 800 mg par jour en fonction du poids. Aussi appelée dosage thérapeutique, je préconise dans les cas les plus graves (épilepsie, cancer, etc..). Ces indications sont purement théoriques et ne constituent en aucun cas une posologie. Elles ne prennent pas en compte vos antécédents médicaux, l’intensité des problèmes, votre métabolisme, votre sensibilité au cannabidiol et les possibles interactions médicamenteuses. C’est pourquoi je vous conseille vivement de solliciter un avis thérapeutique, auprès de votre naturopathe, ou professionnel de santé, afin d’obtenir un dosage de CBD optimal.

    Consultez votre thérapeute

    En cas de doute, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre thérapeute, surtout si vous avez un problème de santé existant. L'auto-médication n'est pas toujours bonne conseillère.

    Maintenant que vous avez un aperçu du dosage de CBD, vient alors une nouvelle question d’importance : Comment mesurer avec précision son dosage de CBD ?

    Sans comprendre comment mesurer correctement votre dosage, savoir combien de CBD vous devriez prendre est à peu près inutile. Surtout lorsque l’on prend en considération les différentes façons de consommer le CBD.

    Comment mesurer son dosage d’huile CBD

    L’utilisation d’une huile CBD est l’une des façons les plus facile de prendre du CBD. Il suffit de remplir le compte-gouttes, de déposer le nombre de gouttes souhaité sous la langue, puis de les garder en bouche de 1 à 2 minutes avant de déglutir.

    Alors, combien de gouttes d’huile CBD au total ?

    Avec quelques règles mathématiques simples, vous pouvez facilement vous y retrouver :

    Étant donné que le compte-gouttes est assez répandu parmi les fabricants d’huile de CBD, commencez par déterminer quelle quantité de CBD se trouve dans un compte-gouttes plein, ou bien dans une seule goutte. Une fois que vous le savez, vous pouvez évaluer la quantité de CBD que vous prenez. Vous référez au tableau calculateur de dosage plus bas.

    Comment savoir combien de CBD il y a dans un compte-gouttes ou une goutte ?

    Typiquement, un compte-gouttes contient 1 ml de liquide. Si vous connaissez le nombre de millilitres contenus dans votre bouteille d’huile CBD, vous pouvez utiliser cette formule simple pour déterminer la quantité de CBD contenue dans son compte-gouttes :

    Total CBD dans la bouteille ÷ Nombre de millilitres dans la bouteille = MG de CBD dans un compte-gouttes

    Par exemple, prenons une huile CBD de 10 ml qui contient 500 mg de CBD (5%) : 500 ÷ 10 = 50mg de CBD par compte-gouttes rempli.

    Vous pouvez tout aussi bien déterminer la quantité de CBD contenue dans une seule goutte et ainsi calculer le nombre de gouttes qu’il vous faut pour arriver à votre dosage. En moyenne, on estime qu’un flacon de 10ml contient 240 gouttes au total. De la même façon avec un flacon de 10ml avec 500mg de CBD : 500 ÷ 240 = environ 2mg de CBD par goutte

    Bien sûr, cette méthode n’est pas précise à 100 %, mais elle permet de contrôler, et maîtriser son dosage avant tout.

    La façon vraiment précise de doser le CBD

    Puisque les méthodes que j'ai mentionnées jusqu’à présent ne sont pas ultra-précises, existe-t-il un moyen 100% précis de prendre du CBD ?

    Il y en a certainement une : les capsules CBD.

    Parce que les capsules de CBD sont remplies d’une quantité exacte de CBD, elles fournissent une façon vraiment précise de doser le CBD. Si votre dosage optimal de CBD est 10mg-20mg, alors achetez simplement des capsules de 10mg et vous êtes bons. De plus, il n’y a rien de plus facile que de prendre une capsule.

    D’autres méthodes de consommation qui sont tout aussi précises comprennent les produits comestibles au CBD, les chewing-gums au CBD et les boissons au CBD ; bien qu’elles puissent ne pas être aussi pratiques que des capsules.

    Attention, toutes les façons de prendre du CBD ne se valent pas.

    Par voie orale, le foie bloque en fait une partie du CBD et ne va laisser passer que 20% des composés actifs. En clair, lorsque vous prenez une gélule de 10 mg de CBD, seuls 20% au mieux vous parviennent, soit 2 mg.

    La voie sublinguale, l’huile CBD permet une meilleure absorption que la voie orale car le CBD est mélangé avec des lipides et est directement, via les muqueuses orales, en contact avec le flux sanguin.

    Les formes de CBD liposomales sont beaucoup plus biodisponibles et considérés comme 4 à 5 fois plus puissantes qu’une prise de CBD orale classique.

    Qu’est-ce qu’une formule liposomale au CBD ?

    Pour résumé un peu vulgairement, l’extrait de CBD, avec son contenu de cannabinoides et autres principes actifs de la plante, est fractionné jusqu’à ce que les molécules obtiennent une dimension minuscule et puissent ainsi être véhiculées plus facilement et plus efficacement dans l’organisme. Le procédé en question s’appelle une nano-émulsion et la petite taille des molécules une fois fractionnées permet un voyage à travers les liposomes.

    Pour résumer brièvement

    • Le CBD agit sur le système endocannabinoïde, qui fonctionne principalement pour maintenir l’homéostasie ou l’équilibre dans le corps, notamment en agissant comme l’un des systèmes inhérents à la gestion de la douleur du corps.

    • Le CBD agit à de nombreux niveaux dans les voies de traitement de la douleur, du niveau tissulaire où la douleur est générée jusqu’à la moelle épinière, et, au cerveau, où la douleur est interprétée et gérée.

    • Des études montrent que le CBD peut offrir des bénéfices considérables pour soulager la douleur ayant trait à une grande variété de syndromes douloureux.

    • Le dosage avec le CBD pour la douleur est très individuel. Il est recommandé de commencer par une faible dose et de l’augmenter lentement afin de trouver la dose optimale pour vos besoins particuliers.

    Bien que d’autres recherches soient nécessaires pour confirmer les effets du CBD sur différents types de douleur, elles sont très prometteuses jusqu’à présent.

    En conclusion

    La douleur est un processus complexe qui implique une communication finement coordonnée entre le corps et le cerveau. Les capteurs de douleur sont d’abord activés en réponse à un stimulus, comme une lésion des tissus, et envoient des messages qui voyagent vers le cerveau et la moelle épinière.

    Une fois dans le cerveau, les signaux de douleur sont interprétés, ce qui nous fait ressentir ce que nous considérons comme de la douleur.

    D’après ce que nous savons des mécanismes de la douleur et du rôle du système endocannabinoïde dans la gestion de la douleur, le CBD pourrait jouer un rôle considérable.