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  • Alopécie et calvitie: comprendre et ralentir la chute

    Alopécie: de quoi parle-ton ?

    L'alopécie se définit comme une perte anormale de poils sur le corps (sourcils, cils, bras, jambes...) : lorsqu'elle se produit au niveau du cuir chevelu – c'est le cas le plus fréquent – on parle de calvitie.

    • On estime que près de 20 % des femmes sont touchées par l’alopécie androgénétique et il semble que ce nombre soit en augmentation depuis quelques années. S’il s’agit d’une pathologie bénigne sur le plan médical, en revanche, son impact au niveau psychologique est important, provoquant du stress et une baisse importante d’estime de soi chez la patiente malade.

    À l’inverse de la calvitie masculine, néanmoins, la perte de cheveux chez la femme est plus diffuse et progresse plus lentement, ce qui peut provoquer un stress important.

    Par ailleurs, l’alopécie androgénétique se distingue de deux autres phénomènes de perte capillaire :

    • l’effluvium télogène (chute importante de cheveux sans plaque) qui entraîne une alopécie diffuse et se résorbe souvent sans traitement,

    • la pelade qui provoque la chute soudaine de cheveux par plaque (dans les cas de pelade universelle, ce sont tous les poils du corps qui vont se mettre à tomber subitement).

    Perdre une quarantaine de cheveux par jour est un phénomène normal. Parfois les pertes peuvent avoisiner jusqu’à 80 cheveux sans que ce soit inquiétant. Seulement voilà, il y a quelques jours que vous remarquez que vous perdez de plus en plus vos cheveux. En vous brossant, sous la douche ou sur l’oreiller, ils sont là bien plus nombreux qu’à l’ordinaire… Quels sont les déclencheurs de la perte de cheveux et comment la ralentir ?

    Déclencheurs de la perte de cheveux

    Les facteurs déclenchant une perte de cheveux sont multiples : stress important, émotion intense, maladie, carence en fer, trouble de la thyroïde, perte de poids rapide, hérédité, modification hormonale (androgénétique), fatigue chronique, suite de maternité, arrêt de pilule contraceptive à base de progestérone, chimiothérapie, changement de saison surtout à l’automne et au printemps.

    Même si en soi une perte de cheveux ne signifie pas que le corps est en danger, elle est en général assez traumatisante, les cheveux étant un des reflets de notre identité et ils sont aussi associés à notre force, comme dans la légende de Samson…

    Causes principales de la perte de cheveux

    Une des raisons principales de la perte de cheveux est l’alopécie androgénétique, l’alopécie est le terme savant pour désigner la perte de cheveux.

    Cette perte représente plus de 95 % des cas chez les hommes et 90 % des cas chez les femmes.

    Elle concerne les hormones androgènes situées au niveau des follicules pileux, donc sur le crâne uniquement et ne signifie en rien que tout le système hormonal est perturbé.

    Signes de l’alopécie

    Les signes de l’alopécie que l’on retrouve dans la plupart des cas sont :

    • Une perte de cheveux progressive, à hauteur de plus de 100 cheveux par jour,

    • Un affinement progressif des cheveux qui repoussent, le cheveu devient plus fin,

    • Des zones d’éclaircissement sur les tempes, le dessus et parfois au-dessus du front,

    • Un phénomène qui dure plusieurs mois (au-delà de trois, quatre mois) et qui ne se stabilise pas seul.

    Quelques idées reçues

    Certaines idées ont la vie dure ! En voici quelques une à propos de la perte de cheveux :

    • La perte de cheveux n’est pas réservée aux hommes, ni aux plus de 50 ans.

    • Couper les cheveux ne permet pas une meilleure repousse : dites adieu à cette idée vieille comme le monde ! La coupe régulière des cheveux n’a jamais permis une repousse plus rapide. Certes, la chevelure paraît plus dense après un passage chez le coiffeur mais ce n’est malheureusement qu’une impression. Aucun effet fortifiant n’a été démontré jusqu’à présent : seules les fourches et les parties abîmées disparaissent de votre coiffure. Ainsi, se faire couper les cheveux est bénéfique mais n’accélère pas leur croissance.

    • Se laver trop fréquemment les cheveux ne les fait pas tomber : il n’y a aucun rapport entre se faire un shampoing et l’alopécie. Vous retrouvez des poignées entières de cheveux dans votre douche et êtes perplexe ? Rassurez-vous, vous n’allez pas devenir chauve ! En fait, se faire un shampoing permet uniquement d’enlever des cheveux déjà morts de votre crâne. La chute est donc tout à fait normale. Il faut savoir qu’en principe nous perdons entre 50 à 100 cheveux par jour.

    • On ne perd pas les cheveux qu'à partir de 50 ans : on peut perdre ses cheveux de l’enfance jusqu’à 120 ans. Il ne s’agit pas d’une évolution logique, mais plutôt d’une condition physique génétiquement marquée ou à un instant donné. Il est tout de même normal, alopécie mise à part, que la chevelure ait tendance à se clairsemer avec l’âge.

    Chez la femme, la chute de cheveux s’observe dans la majorité des cas après la grossesse, ou lors de la ménopause, deux grands bouleversements hormonaux. Elle peut s’étaler sur deux à trois ans, et peut être réversible ou irréversible en fonction des cas. Elle est rarement aussi radicale que chez l’homme.

    Chez l’homme, il n’y a pas autant de fluctuations. L’alopécie est plus linéaire. Les plus rapides peuvent aboutir à une calvitie au bout d’à peine 3 ans. Mais elles peuvent aussi s’étendre sur plusieurs dizaines d’années avant d’aboutir à une calvitie complète. Dans la majorité des cas, la chute des cheveux commence à partir de 35-40 ans. Dans des cas plus précoces, mais moins fréquents, l’alopécie peut débuter autour de 20 ans.

    • Porter des chapeaux ou des casquettes n’accroît pas la perte de cheveux : Les cheveux ne nécessitent pas d’oxygène par leurs racines mais par le sang. Les follicules pileux sont en effet alimentés par la circulation sanguine et ne sont pas directement impactés par le port d’une casquette ou d’un chapeau. Seuls un chapeau et une casquette vraiment trop serrés et portés quotidiennement peuvent engendrer une alopécie de traction (réversible et passagère).

    • Fumer ne provoque pas la chute de cheveux : Eh bien si, le lien entre cigarette et chute de cheveux existe. Ce lien, c'est la vascularisation du cuir chevelu. Chez un individu fumeur, le cuir chevelu serait donc moins bien vascularisé. En conséquence, les follicules du cheveu sont mal alimentés en nutriment, ce qui entraine la chute. Ce méfait est d’autant plus important dans les cas présentant un cheveu de nature fragile et une vascularisation à problème. Chez les fumeurs réguliers (à partir d’un paquet par jour), le risque de chute des cheveux augmente considérablement.

    • Les médicaments peuvent provoquer la chute de cheveux : Ils sont beaucoup trop nombreux pour être énumérés. Anticoagulants, anti-inflammatoires, traitements hormonaux … Si vous lisez les effets indésirables mentionnés sur les notices de vos médicaments, il y a de fortes chances pour que la chute de cheveux y soit mentionnée. Mais ces effets sont très variables en fonction de leur nature et de la sensibilité de chaque individu.

    • L’alopécie n’est pas toujours héréditaire : une chute de cheveux peut être provoquée par une affection dermatologique du cuir chevelu (mycose, lichen, etc.) ou par un choc psychologique ou un traitement médicamenteux. Aussi, une alopécie androgénétique (AAG) peut sauter une ou plusieurs générations.

    • Les petites nattes (tissage africain) comme les tresses n’accroît pas non plus la perte, elles rendent simplement le cheveu plus cassant.

    • La perte des cheveux est irréversible : c'est faux, l’alopécie non cicatricielle est réversible. Dans ce cas, les follicules pilaires sont altérés, mais ne sont pas détruits. Les cheveux peuvent donc repousser. Contrairement à l’alopécie cicatricielle, qui elle, est irréversible. Elle définit les affections qui détruisent la racine du cheveu. Dans ce cas, la chute peut parfois être ralentie mais jamais arrêtée.

    Les solutions naturelles pour ralentir la perte de cheveux

    Une fois vérifié que l’alopécie ne provient pas d’une carence en fer, ou d’un trouble hormonal, que ce soit androgénétique ou thyroïdien, il est possible de faire appel aux solutions naturelles pour freiner la perte de cheveux, voire de l’enrayer.

    Les solutions proposées ci-dessous devront être prise en cure de 3 mois minimum pour constater un effet comme le ralentissement de la perte de cheveux et prolonger encore de trois mois pour être certains d’activer une repousse vigoureuse du cheveu.

    • Le Wakamé : puissant antioxydant grâce à la fucoxanthine qu'il contient. Ces effets antioxydants en font l'allié de la lutte contre le cancer, la dégénérescence de la peau et des cheveux, et un atout pour la santé.

    • Vinaigre des 4 voleurs : ce macérât au vinaigre de cidre fut inscrit au Codex de la Pharmacopée française sous le nom de Vinaigre antiseptique dès 1748 et jusqu'en 1884 où il en disparut, et commercialisé en pharmacie pour usage externe pour ses propriétés antiseptiques naturelles. Décontamine et nettoie les blessures, la peau et les cheveux. Peut également servir pour des frictions, des compresses et fait briller les cheveux.

    • Café vert (Svetol®) + Thé vert : parfois utilisée contre la chute des cheveux.

    • L’ortie, la prêle, le bambou : comme nos os, nos cheveux (et nos ongles) ont besoin de minéraux pour être solide et notamment de silicium. On en trouve dans les orties qu’on peut manger en soupe, le bambou et la prêle (en décoction).

    • La somatropine naturelle: agit sur la repousse des cheveux et donne une certaine élasticité à la peau. Ses bienfaits passent aussi par une meilleure résistance à l’effort, un sommeil de plus grande qualité, une diminution de la pression artérielle et une activité cérébrale accrue. Elle aide également à lutter contre le stress et l’anxiété.

    • Les omégas-3 : les omégas-3 sont essentiels pour le fonctionnement du corps tout entier. Bien souvent notre alimentation est trop riche en omégas-6 et pas assez équilibrée en omégas-3. La nature nous offre pourtant tout ce qu’il faut dans les produits suivants : huiles de lin, de courge, de bourrache, de noix, de chanvre, de cameline, les graines servant à faire ces huiles, les petits poissons gras comme la sardine, le maquereau, le hareng, l’anchois et les huiles issues des mêmes poissons.

    • Le zinc : la carence en zinc fait partie des principaux responsables de l’alopécie. On le retrouve en grande quantité dans les huîtres et le foie de veau, mais aussi le germe de blé grillé, les shiitakés (champignons asiatiques) séchés, les graines de courge, le crabe et la langouste… On le trouve aussi sous forme de complément alimentaire (Shiitaké BioBaies de palmier nain et pépins de courgeCitrouille ou Courge BIO).

    • La myrtille : pour son action anti-oxydante et protectrice contre les radicaux libres. La myrtille est l’amie des cheveux mais aussi des yeux. A consommer frais de préférence !

    • La levure de bière : la levure de bière est riche en vitamines du groupe B (B1, B2, B3, B5, B6, B9 et B12) et en acides aminés, les constituants des protéines. Les vitamines B et  les acides aminés contribuent à une réduction de la fatigue et ils sont aussi essentiels pour la synthèse de la kératine et du collagène, les constituants principaux des cheveux. On trouve de la levure de bière sous forme de gélules ou de comprimés.

    Maintenant que vous savez, moins dure sera la chute...

  • Fibrome utérin - Approche naturopathique, techniques et solutions pérennes

    Le fibrome est une tumeur bénigne hormonodépendante constituée par une prolifération du tissus fibreux. En général bien limité, elle peut se développer en des endroits très divers: peau, tissus mous, rein, ovaire, rhino-pharynx, etc. 

    Les fibromes forment des masses plus ou moins arrondies.

    Trois localisations principales dans l'utérus :

    • Fibrome sous muqueux : fait saillie dans la cavité de l'utérus et responsable de saignements et d'infertilité.

    • Fibrome interstitiel ou intra-muraux : enchâssé dans le muscle utérin qui peut donner des douleurs, un état de pesanteur, entraîner une infertilité (près de 70% de l'ensemble des fibromes).

    • Fibrome sous-séreux : qui fait saillie à l'extérieur de l'utérus et peut donner des douleurs et des pesanteurs (est parfois rattaché par un pédicule).

    Rappel d'anatomie

    Les fibromes utérins sont des tumeurs bénignes, développées à partir du muscle utérin ( myomètre ) et des tissus fibreux de l'utérus. Les termes « fibromes » et « myomes » sont synonymes. On dit d'un utérus qu'il est « polymyomateux » lorsqu'il comporte plusieurs fibromes.

    Origine du trouble

    La cause de l'apparition de fibrome est favorisée par les « oestrogènes », hormones sécrétées par l'ovaire. Ils régressent à la ménopause lorsque les ovaires ne sécrètent plus d'hormones. Plus forte apparition autour de la quarantaine et chez la population africaine.

    Signes apparents

    Un fibrome utérin peut se développer :

    • dans la cavité intérieure de l'utérus ou endomètre, 

    • sur la surface extérieure, 

    • rester au sein de la paroi. 

    Pour se développer un fibrome a besoin de sang, c'est par l'artère utérine alimentant les vaisseaux qu'il est irrigué. Tous les fibromes ne donnent pas de signes apparents. Beaucoup sont silencieux et asymptomatiques. Les signes apparents ne sont pas liés au nombre de fibromes. L'existence d'un seul fibrome peut être gênant alors que plusieurs peuvent passer inaperçus. Les patientes consultent souvent à la suite de règles hémorragiques (ménorragies), trop abondantes ou trop prolongées avec formation de caillots. Le saignement provoqué s'arrête entre les règles. Des saignements entre les règles (métrorragies) sont malgré tout possibles.

    D'autres signes peuvent alerter :

    • douleurs au niveau de l'utérus, 

    • envies fréquentes d'uriner par compression de la vessie, 

    • impression de pesanteur sans véritable douleur, 

    • augmentation du volume abdominal, 

    • infertilité. 

    La présence d'un fibrome peut dans certains cas être responsable d'une stérilité ou d'une fausse couche.

    Approches et techniques naturopathiques

    Les résultats obtenus seront directement liés au respect des "3 cures naturopathiques".

    En dehors d'un cas d'urgence, le naturopathe peut accompagner le consultant dans l'amélioration de son trouble et particulièrement sous l'aspect préventif afin d'éviter des récidives.

    • Cure préparatoire

      • Avant d'entreprendre la démarche naturopathique, recherche médicale d'un dysfonctionnement de la glande thyroïde et des parathyroïdes.

      • Recherche des antécédents héréditaires.

      • Petite réduction alimentaire.

      • Oxygénation saine et naturelle.

      • Entretien psychologique.

      • Hygiène corporelle et environnementale.

    Il faut savoir que, les aliments vont influencer la quantité d'oestrogènes en circulation dans le corps. Eviter les viandes, la volaille, les œufs et les produits laitiers qui sont susceptibles de contenir des hormones. La mise en place d'une mono-diète ou de jeûnes de très courtes durées (1 jour par semaine) peut réduire le fibrome. Pratiquer des cures de raisin.

    • Cure de désincrustation tissulaire

      • Le drainage des émonctoires passera obligatoirement par le désencrassement des fluides (sang, lymphe et liquides intra et extra-cellulaires). 

      • Les graisses et les sucres seront fortement diminués (environ 25% de l'apport calorique total).

    Toujours s'assurer de l'état de vitalité du sujet.

    • Cure d'harmonisation (Revitalisation et Stabilisation)

      • Apport des nutriments essentiels à la conservation de l'équilibre du métabolisme: Alimentation adaptée, en évitant les carences nutritionnelles et en supprimant les aliments destructeurs. 

      • Rééquilibrage alimentaire par dissociation et association.

      • Tous les facteurs hygiéniques devront être respectés et renforcés selon la personne en apportant une attention toute particulière à son cadre de vie. 

      • Maintien de l'équilibre de la flore intestinale.

      • Redonner de la tonicité au foie. 

      • Les plantes qui soutiennent le foie peuvent aider à éliminer un excès d'oestrogènes. 

      • Augmenter la consommation d'oméga 3. 

      • Maintenir une alimentation régulière à base majoritaire de fruits et de légumes de préférence crus ou en jus. 

      • La visualisation et la pratique régulière d'exercices cardiovasculaires sont recommandées. 

    Les techniques de drainage seront régulièrement effectuées.

    Produits conseillés

    En homéopathie

    A prendre en priorité :

    • Aurum muriaticum natronatum 

    • Sépia officinalis 

    En traitement de fond :

    • Calcarea carbonica 

    • Kalium carbonicum 

    • Lachesis mutus 

    • Phosphorus 

    • Sépia officinalis, 

    • Silicea, 

    • Thuya occidentalis.

    En oligothérapie

    Au début :

    • Manganèse et manganèse-cobalt (ménopause) qui permettent parfois l'arrêt de l'évolution et l'amélioration des ménorragies. 

    • Fer et cuivre vont améliorer l'anémie provoquée par ces hémorragies, caractérisées par une très forte baisse du taux d'hémoglobine dans le sang.

    En phytothérapie

    En gemmothérapie

    Bourgeons de FramboisierBourgeons de SéquoiaBourgeons de Chêne. Prendre en dehors des repas 5 à 15 gouttes/j pures ou diluées dans très peu d'eau.

    Les poconéols

    • Poconéol n°4: Élimination des toxines stockées dans les organes génitaux.

    • Poconéol n°5: Remède du tuberculinisme avec ses répercutions sur le métabolisme hormonal. 

    • Poconéol n°54: Troubles des règles (aménorrhées, dysménorrhées).

    Après avoir terminé cette première partie du traitement (souvent après utilisation de 2 flacons, il sera prudent d'avoir recours à l'association suivante:

    • Poconéol n°6: Stimulant et régulateur de la sécrétion glandulaire.

    • Poconéol n°10: Remède des adénites et de la décalcification. 

    • Poconéol n° 13: Remède de l'ostéite, de l'inflammation osseuse.

    Autres traitements

    H.E (huile essentielle)  

    Les huiles essentielles « anti-stress » ont un effet positif sur l'équilibre thyroïdien. Suivant le cas, on utilisera soit des H.E stimulantes, soit des H.E relaxantes.

    L' H.E spécifique est « la marjolaine » qui possède un effet régulateur. 

    Application locale de 5 à 10 gouttes 2 à 3 x/j. 

    Par voie interne, 1 à 2 gttes 2 à 3x/j.

    Mise en garde : La consommation « d'igname sauvage » (Discorea villosa) est à déconseiller aux femmes souffrant de troubles hormonodépendants.

  • Ventouses : Histoire à travers les siècles

    Les ventouses ont été utilisées depuis des temps immémoriaux, un peu partout le monde. Les premières ont vraisemblablement été confectionnées à partir de cornes animales évidées, à l'intérieur desquelles on allumait du feu afin de pouvoir créer un vide d'air et provoquer ainsi une aspiration.

    Elles servaient, à l'époque, à aspirer le pus et le sang dans le traitement des furoncles.

    Une autre technique empirique consistait à encouper la pointe et, dans ce cas, le praticien aspirait avec sa bouche pour créer le vide d'air. Et seule la longueur de la corne lui servait de protection…

    Par la suite, elles ont été utilisées comme méthode d'appoint en chirurgie traditionnelle chinoise, et elles se sont avérées efficaces de nombreuses autres applications. Elles ont finalement été reconnues comme méthode thérapeutique spécifique. La corne a été remplacée par du bambou, puis de la céramique ou du verre.

    Un dicton chinois dit que : « acupression et ventouses soignent plus de la moitié des maladies ».

    En Chine

    C'est dans le Bo Shu (livre ancien écrit sur la soie), découvert dans une tombe ancienne de la dynastie Han, qu'on trouve les plus anciens écrits de l'emploi des ventouses.

    Des cas de traitement de la tuberculose ont été rapportés dans le Weitaimiyao en 755 après Jésus-Christ. Après plusieurs centaines d'années d'accumulation d'expérience clinique, les applications du traitement par ventouses sont devenues de plus en plus vastes.

    Un grand nombre des écrits de l'époque seront détruits lors des nombreux autodafés qui ont ponctué l'histoire de ce pays.

    En Égypte ancienne

    Les Égyptiens anciens ont été les premiers à utiliser les ventouses de manière systématique.

    Le papyrus Ebers, que l'on pense le plus ancien texte de médecine, écrits aux alentours de 1550 ans avant Jésus-Christ en Égypte, décrit les saignées par ventouses dans le but « d'éliminer les substances étrangères de l'organisme ».

    On retrouve d'ailleurs à l'entrée d'une tombe égyptienne à Louxor la représentation des ventouses gravée dans la pierre.

    Chez les Égyptiens, qui introduisirent ensuite les saignées en Grèce, la pose de ventouses est le remède habituel contre pratiquement toutes les maladies, et ils ne doutaient pas de l'avoir héritée des plus anciennes nations orientales, dont ils avaient tiré tout leur savoir.

    On retrouve dans leurs écrits la description des metu (Méridiens) qui permettent la circulation de l'énergie, gage de bonne santé. Le singulier de metu est met. Les incendies qui ravagèrent à deux reprises la grande bibliothèque d'Alexandrie d'Égypte sont considérés par les érudits comme une catastrophe mondiale : plus de 80 % des archives des civilisations les plus cultivées du Moyen-Orient sont perdues à jamais.

    En Grèce antique

    Hippocrate (460-377 avant Jésus-Christ), considéré comme le père de la médecine, était notamment un ardent défenseur des ventouses, essentiellement avec saignement.

    D'après ses travaux, il apparaîtrait que de très grosses ventouses auraient été utilisées par les plus anciens médecins grecs pour la réduction des luxations vertébrales, en se fondant sur l'hypothèse selon laquelle « les os qui étaient enfoncés à l'intérieur pouvaient être ramenés en bonne place par l'aspiration des ventouses ».

    Non seulement les ventouses, mais les principes de base ressemblant singulièrement aux fondements de la médecine chinoise étaient acceptés, voire reconnus par Hippocrate, tels les méridiens qu'il appelle phlebs.

    Cette pratique existait également dans les anciennes civilisations d'autres pays, et même dans les tribus de certains sauvages incultes.

    On en retrouve les traces parmi les populations natives d'Amérique, les Hottentots, les hindous les habitants des îles du sud-est et de la nouvelle Hollande, les Japonais et les chinois, sans que l'origine exacte n'ait été clairement démontrée.

    En Inde ancienne

    Au XVe siècle avant Jésus-Christ, Chakara Samitha a décrit un système de voies « nadis » sur le corps, qui transporte le « rasa » (liquide vital), qui relie l'ensemble du corps à partir du nombril. La traduction chinoise de « nadis » est directement et sans détour « méridiens ».

    En Amérique du Sud

    La médecine Maya, par ailleurs, ressemble beaucoup à la médecine chinoise. Ce qui diffère de la théorie Yin-Yang est chez les Mayas, le dualisme Froid-Chaud.

    Sur leurs « canaux à vent », 50 points thérapeutiques sont éparpillés, qui ont un emplacement et des indications thérapeutiques identiques à celles de la médecine chinoise. Les méthodes thérapeutiques utilisées étaient l'acupuncture, la saignée, le massage, la moxibustion, la pose de ventouses, etc.

    En Asie

    Les Turcs Ottomans utilisaient eux aussi régulièrement les ventouses dans les Hammams, c'est dire s'ils étaient d'usage commun !

    En Europe

    Au Vème siècle, les invasions barbares mettent un terme à tous les arts utiles et intellectuels, y compris la médecine. Ce n'est qu'au IXème siècle qu'on retrouve les traces de l'usage des ventouses chez les Arabes en Espagne, où cette tradition va à nouveau s'épanouir pendant 300 ans. Les Espagnols ayant établi une correspondance médicale avec l'Italie, ce pays devient le principal centre de la médecine médicale. « En 1683, Bellini, un médecin italien renommé, a privilégié la pose sèche des ventouses ».

    Les médecins européens et américains ont employé les ventouses avec saignement pour traiter de nombreuses affections jusqu'à la fin des années 1860.

    Celle-ci sont alors délaissées au profit des ventouses sèches, qu'on utilise soit de manière révulsive, c'est-à-dire à distance pour éliminer un excès de sang dans la zone affectée, soit de manière dérivative, plus à proximité.

    Un poseur de ventouses de l'époque concluait ainsi : « la révultion n'est qu'une dérivation en un point distant » !

    Le débat était lancé, qui a animé les polémiques pendant de nombreuses années.

    C'est au début du XXe siècle que l'usage des ventouses se perd en Europe et en Amérique, alors qu'il reste courant en Turquie, en Grèce, et bien sûr en Chine.

    De nos jours, nous constatons un regain d'intérêt pour les médecines dites alternatives : homéopathie, réflexologie, chiropractie, ostéopathie, massage, acupuncture, Tui Na. Des formations de qualité sont organisées, avec des textes permettant une auto évaluation.

    Il est clairement établi que le traitement par ventouses, enseigné et utilisé correctement en tant que tel ou parallèlement à diverses thérapies par le toucher, peuvent influencer positivement et accélérer le processus de guérison naturelle du corps.

  • Maladie de Crohn: traitements naturels

    La maladie de Crohn est une MICI (maladie chronique inflammatoire de l’intestin). C’est également une pathologie auto-immune, elle résulte d'un dysfonctionnement du système immunitaire conduisant ce dernier à s'attaquer aux constituants normaux de l'organisme.

    C'est par exemple le cas dans le diabète de type 1, la sclérose en plaques ou encore la polyarthrite rhumatoïde.

    Elle peut toucher différentes parties du tube digestif, mais est localisée le plus fréquemment au niveau de l’iléon, partie basse de l’intestin grêle à la jonction du gros intestin, ou au niveau du côlon et du rectum.

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    Comment se manifeste-t-elle ?

    Des phases de poussées alternent avec des phases de rémission. Les phases de poussées s’accompagnent de diarrhées aiguës, et les phases de rémission sont de durées variables.

    L’inflammation chronique entraîne un épaississement de la paroi intestinale et peut conduire à des sténoses (rétrécissement du tube digestif), fistules (connexions anormales entre un organe du système gastro-intestinal et un autre organe), ou fissures qui peuvent se compliquer d'un abcès anal.

    Cette pathologie est très invalidante et douloureuse, elle a un grand retentissement sur la qualité de vie des malades.

    Quelles sont les origines ?

    Elles sont multifactorielles, ce qui rend les traitements compliqués. Les traitements conventionnels entraînent des effets secondaires délétères sur le long terme.

    Cette maladie touche aussi bien les hommes que les femmes assez jeunes, entre 20 et 40 ans. On la rencontre aussi chez les enfants.

    Elle peut être héréditaire, en effet, dans environ 20 % des cas, il y a un antécédent de pathologie inflammatoire de l’intestin dans la famille.

    Qu'en est-il des causes ?

    Il existe différents potentiels facteurs de risque, une alimentation pro-inflammatoire, riche en sucre et gras saturés, pauvre en fibres ainsi que le stress psychologique, mais surtout oxydatif.

    Attention, ne confondez pas stress oxydatif, qui s'observe au niveau cellulaire, avec stress psychologique, au niveau de l'organisme.

    Le tabagisme a une influence certaine ainsi que les facteurs environnementaux, on a en effet remarqué que la pathologie touche davantage les personnes vivant en zone urbaine et plutôt dans les climats nordiques, car le froid n'arrange rien, permettant un terrain toxémique.

    La maladie c est 1

    Elle est par ailleurs en constante progression, due à l'ignorance des associations alimentaires. Mise à part la connaissance des naturopathes dans ce domaine, je ne connais pas de professionnels de santé qui vous dirigera sur ce sujet, par ignorance surement.

    La microflore ou microbiote intestinal (anciennement appelée flore intestinale) a également une influence certaine dans la maladie. En effet on trouve dans les flores des personnes atteintes par Crohn une dysbiose (déséquilibre de l'écosystème bactérien) avec des bactéries pathogènes en excès comme Escherichia Coli et une diminution des espèces bénéfiques, notamment Bacteroïdes, Prevotella, Alistipes, Akkermansia, Oscillibacter, Clostridium, Faecalibacterium, Eubacterium, Ruminococcus, Roseburia, et Bifidobacterium, sans oublier Escherichia ,Lactobacillus, Fusobacterium, Lentisphaerae, Spirochaetes et bien d'autres...

    Je vous conseille de prendre cette Formule Probiotiques extrêmement complète.

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    Les symptômes de la maladie

    Ils sont essentiellement de nature digestive, diarrhées chroniques, qui peuvent être sanguinolentes, liquides et abondantes, accompagnées de glaires et de douleurs anales, spasmes et douleurs abdominales, perte d’appétit, vomissements et nausées.

    L’ensemble de ces symptômes conduit à de la fatigue et à une possible anémie suite à la fuite des minéraux dont le fer, les vitamines B9 et B12.

    Ici, la prise de Complexe Vitamines B ou bien de Formule Vitaminero prend tout son sens.

    Multivitamines bFormule vitaminero

     

    Ces symptômes peuvent être associés à :

    • des lésions cutanées (aphtes, érythèmes noueux, ulcères buccaux)

    • oculaires (inflammation de l’iris ou de la sclérotique)

    • des rhumatismes articulaires (arthrite, spondylarthrite)

    • des inflammations du foie et des voies biliaires (hépatite, calculs biliaires, stéatose).

    Les traitements conventionnels de la maladie

    Les traitements actuels ont pour but d’améliorer la qualité des malades en diminuant et en retardant les poussées, par contre, ils ne guérissent pas complètement la maladie.

    Lors des poussées, se produit une augmentation importante du TNF-alpha (Tumor Necrosis Factor), une cytokine impliquée dans le processus inflammatoire, ce qui va produire les différents signes cliniques décrits ci-dessus.

    Des traitements pour diminuer la production de TNF-alpha sont conseillés.

    Sont ainsi proposés des anti-inflammatoires à haute dose comme les corticoïdes, des dérivés aminosalicylés ou l’administration d’anticorps anti-TNF-alpha.

    Ces traitements entraînent malheureusement des effets secondaires indésirables et potentiellement graves comme des infections.

    Est également proposée toute une batterie « d'anti »

    • anti-diarrhéiques pour ralentir le transit intestinal,

    • antibiotiques pour éradiquer les bactéries,

    • antispasmodiques pour diminuer les spasmes et les douleurs

    • immunosuppresseurs pour diminuer l’activité du système immunitaire.

    Parfois, en cas de fistules ou sténoses venant compliquer la pathologie, des traitements chirurgicaux deviennent inévitables.

    Heureusement, il existe des traitements naturels !

    Le premier conseil que je donne, est de suivre un rééquilibrage alimentaire par associations. C'est essentiel et surtout à la portée de TOUTES et TOUS, même à titre préventif !

    L’alimentation

    Une alimentation anti-inflammatoire est fortement conseillée, avec l’éviction des produits laitiers, gras saturés, produits industriels, maïs, alcool, levures et gluten.

    Les aliments qui entraînent des ballonnements ou des flatulences sont à éviter ou à consommer avec modération, notamment les légumineuses, les oignons, les agrumes et les crucifères.

    De manière générale, je recommande de cuisiner de façon simple des produits frais de saison et de les agrémenter d’épices digestives.

    Le romarin, le gingembre, le curcuma, le fenouil, le thym, l’anis ont par exemple des vertus anti-inflammatoires ou/et digestives.

    Consommer des oméga-3, puissants anti-inflammatoires, sous forme de compléments alimentaires (Omega-3 + vitamine E) ou d’huiles de colza, noix, cameline ou chanvre, de petits poissons gras (maquereaux, sardines, harengs…), et des légumes colorés riches en antioxydants (l’épinard, le poivron, les choux, la carotte, le brocoli, la courgette, le navet, le lycopène dans la tomate).

    Il sera indispensable d’observer les réactions de chacun et de tenir un cahier pour évaluer les aliments qui posent problème. En période de poussées, il conviendra d’éviter les aliments contenant des fibres, fruits, légumes, céréales complètes.

    La mastication et manger dans le calme sont des pratiques primordiales pour permettre une meilleure digestion et favoriser une meilleure assimilation. La digestion commence dans la bouche!

    Il est indispensable de boire suffisamment d’eau pour compenser les pertes d’eau occasionnées par les diarrhées, pas d’eau gazeuse pour éviter les ballonnements. Des tisanes antispasmodiques comme la mélisse, ou digestive comme l’anis sont les bienvenues.

    L’exercice physique

    Il est ES-SEN-TIEL, car il améliore la fonction digestive et diminue le stress.

    Gérer son stress

    On ne connaît pas vraiment l’impact du stress psychologique sur la maladie de Crohn, cependant certaines pratiques peuvent aider à mieux gérer la douleur et améliorer la digestion. Toutefois, le stress oxydatif accentue les périodes de crises.

    A chacun de trouver la méthode qui lui correspond le mieux, cohérence cardiaque, yoga, méditation, respiration diaphragmatique …

    Les traitements naturels

    Réparer la muqueuse intestinale se fera à l’aide de différentes plantes, la réglisse anti-inflammatoire des muqueuses, le curcuma puissant anti-inflammatoire et la mélisse antispasmodique ou à l’aide de l’acide aminé glutamine (L-Glutamine). Le psyllium vous permettra de mieux protéger votre tube digestif. C'est un régulateur du transit extrêmement efficace.

    Repeupler la flore intestinale sera utile avec des probiotiques.

    Les champignons, shiitake, reishi, cordyceps sinensis ou maitake, contribueront à moduler le système immunitaire.

    La camomille allemande pourra soulager les troubles digestifs.

    Des études sont en cours pour démontrer l’efficacité associée du Resvératrol et du bêta-carotène, puissants anti-inflammatoires et antioxydants.

    L'utilisation de ce Complexe Antioxydant en traitement de fond me paraît fondamental.

    Complexe antioxydant