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Antidouleurs: à lire avant de consommer des analgésiques

  • Par vogot
  • Le 05/09/2018
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Vous avez sans doute lu, çà et là certains articles sur le paracétamol.

Des chercheurs montrent un taux de mortalité accru pouvant atteindre jusqu'à 63%, chez les personnes qui consomment des doses importantes de manière répétée.

Médicament anti-douleur le plus vendu dans le monde, le paracétamol pourrait ne pas être aussi inoffensif que certains l'imaginent et accroître, à haute dose et à long terme, les risques rénaux et cardiovasculaires, selon une étude britannique.

Alors que l'on connaissait déjà, en cas d'abus, la toxicité du paracétamol pour le foie, des chercheurs britanniques se sont penchés sur les conséquences d'une prise régulière et à long terme du médicament.

Le paracétamol (ou acétaminophène) est vendu dans le monde, la plupart du temps sans ordonnance, sous des marques diverses (Doliprane ou Efferalgan en France, Tylenol en Amérique du nord).

La prise régulière de paracétamol augmente également le risque de maladies cardiovasculaires, d'hémorragies digestives et de problèmes rénaux.

Lorsque vous dépassez 3 grammes par jour pendant deux semaines ou plus vous commencez à rentrer dans un zone à risque plus élevé.

Toutefois, je  ne remets pas en cause les qualités du paracétamol qui reste un médicament très utile contre la douleur et la fièvre et qui présente moins d'effets secondaires que l'aspirine ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène. Il n'existe aucun médicament n'ayant pas d'effets indésirables mais il vaut mieux éviter de le prendre en continu pendant plus de deux à trois semaines.

Au XXIème siècle, il est impensable de subir des douleurs, qu'elles soient, musculaires, articulaires, ou autres.

Vous avez souvent des douleurs, et de temps à autres, vous êtes tenté(e) comme tout le monde de prendre quelques médicaments analgésiques…

Si c’est le cas, vous serez certainement intéressé(e) par ces nouvelles découvertes que j'ai listées sous forme d’affirmations. Un petit jeu, sous forme de devinettes est à votre disposition. La pseudo-science a certainement voulu vous faire croire que la vérité était une chose fixe et absolue. Je vous démontre si elles sont vraies ou fausses.

Certains termes vont vous paraître rébarbatifs ou scientifiques, je vais donc tenter d'utiliser des mots compréhensibles pour tout un chacun.

Analgésique et alcool

Avaler machinalement un médicament analgésique le lendemain d’une soirée très arrosée est dangereux.

C’est vrai.

Lorsque vous consommez une grande quantité d’alcool, votre foie se charge de le transformer d’abord en acétaldéhyde puis en acétate, un composé parfaitement inoffensif libéré dans la circulation générale.

Le problème c’est que l’acétaldéhyde, le composé intermédiaire, est un métabolite très toxique qui modifie les propriétés de certaines protéines et favorise la mort cellulaire. Il faut donc que cet intermédiaire soit transformé au plus vite en acétate, pour éviter qu’il ne fasse trop de dégâts dans l’organisme. Cette transformation vitale est assurée par une enzyme qu’on appelle l’ALDH. Elle met en jeu également plusieurs antioxydants endogènes comme le glutathion.

Le glutathion est une protéine naturelle qui protège les cellules, les tissus et les organes contre la maladie, le vieillissement et le cancer. Il se compose de trois acides aminés: la glycine, le glutamate et la cystéine. Les deux premiers se trouvent facilement et en quantité suffisante dans les cellules. Par contre le troisième, la cystéine, se trouve rarement dans l'alimentation et, pour ajouter au malheur, la cuisson des aliments le dénature, limitant d'autant plus la capacité du corps à produire le glutathion.

Après une forte alcoolisation, les disponiblités de l'ALDH et les stocks de glutathion sont donc fortement réduits. Or, les deux jouent également un rôle décisif dans la détoxication du paracétamol ! Celui-ci est transformé dans l’organisme en un composé très toxique pour le foie, la NAPQI, qui à son tour est normalement éliminé par les ALDH en conjugaison avec le glutathion.

Autrement dit, quand vous consommez trop d’alcool, vous épuisez vos chances de détoxifier correctement le paracétamol, au point de détruire des parties entières du foie : ce sont les lyses hépatiques. Je vous avais aussi parlé dans un article de fibrose et stéatose, petit rappel >> LIEN <<

Paracétamol et système antioxydant

Le paracétamol nuit au système antioxydant de l’organisme ?

Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est vrai.

Vous avez tendance à avaler un ou deux comprimés de paracétamol quand vous êtes malades pour vous sentir mieux. Mais cet automatisme qu’on imagine bénéfique pour améliorer votre état fait tout le contraire en nuisant à l’efficacité du système antioxydant enzymatique de l’organisme.

Bien que le paracétamol puisse lui-même être un antioxydant temporaire, sa métabolisation par l’organisme fait chuter les taux de glutathion, de glutathion peroxydase (GPx), de superoxyde dismutase ainsi que le statut antioxydant total de l’organisme. Or ces enzymes font partie des antioxydants les plus efficaces pour lutter contre les radicaux libres impliqués dans les maladies et le vieillissement…

Antidouleurs et informations

Les antidouleurs troublent le traitement des informations ?

C’est probablement vrai.

En fait, le mécanisme d’action complet du paracétamol n’est pas encore élucidé. Plusieurs hypothèses ont été avancées notamment celle selon laquelle certains neurones exerçant un contrôle inhibiteur sur les voies nociceptives (c’est-à-dire de la douleur) seraient potentialisés par la molécule.

On connaît donc encore bien peu de choses sur son impact sur le système nerveux central (SNC), bien qu’elle soit déjà connue depuis fort longtemps.

Au cours d’une étude, des volontaires ont pris part à un jeu qui nécessite de prendre des décisions à des moments opportuns. Les chercheurs ont découvert que les personnes ayant pris du paracétamol ont commis plus d’erreurs que ceux qui n’en avaient pas avalé. Cette expérience a conforté les auteurs de l’étude et s’ajoute à d’autres travaux ayant montré que l’usage de ces médicaments pouvait modifier vos émotions et vos modes de pensées.

Analgésiques et fatigue

Les médicaments analgésiques ne sont pas efficaces quand on est fatigué ?

Là encore, il semble que ce soit vrai.

Les effets des antidouleurs les plus courants sont considérablement réduits en cas de manque de sommeil. Il existerait d’ailleurs une forte relation entre la privation de sommeil et l’exacerbation de la douleur: nous (thérapeutes) sommes capables de prédire l’apparition et l’intensité des douleurs chez des personnes en bonne santé en prenant uniquement en compte la qualité et la durée du sommeil de la nuit précédente, grâce à une anamnèse ou en prenant le temps de discuter avec les patients.

Autrement dit, plus vous êtes fatigué(e), plus vous avez de chance de souffrir et moins les médicaments antidouleurs vous seront utiles.

Antidouleurs et effets secondaires

Les effets secondaires des antidouleurs ne sont pas graves pour la santé lorsqu’ils sont pris à des doses normales ?

C’est entièrement faux.

Vous pensez probablement que les antidouleurs ne provoquent que des effets secondaires mineurs. Les effets gastro-intestinaux, en particulier, sont bien connus du grand public. Certains médecins prescrivent des anti-acides pour palier aux effets du Paracétamol, une aubaine pour les grands groupes pharmaceutiques !

En réalité, les effets peuvent être graves dans de nombreux cas même à des doses thérapeutiques. C’est le cas en particulier chez les sujets âgés, les personnes aux fonctions hépatiques préalablement altérées (à la suite d’une consommation régulière d’alcool par exemple ou d’une alimentation médiocre), les personnes qui prennent d’autres médicaments en parallèle et celles qui présentent des risques sur le plan cardiovasculaire.

Aux Etats-Unis, par exemple, les chiffres officiels sont effarants : 1,9 millions d’américains sont dépendants aux traitements antidouleurs et 19 000 en meurent chaque année.

L’association française 60 millions de consommateurs a publié récemment un rapport dans lequel elle recommande de privilégier le paracétamol plutôt que l’ibuprofène (dont l’impact sur la fertilité et le système cardiovasculaire sont connus) et l’aspirine (qui fait courir un risque rénal et hépatique certain). Une étude récente a même indiqué qu’une personne sous ibuprofène avait 77 % de risques suppléments de mourir d’un AVC qu’une personne qui prend un simple placebo. Pour les risques d'A.V.C., je vous suggère la lecture de cet article >> LIEN <<.

Problème, le paracétamol n’est pas d’une grande utilité lorsque la douleur est d’origine inflammatoire, comme c’est le cas des douleurs arthrosiques… Et lui aussi pose de plus en plus de problèmes hépatiques : un panel de professionnels américains a émis la recommandation de faire passer la dose maximale d’un comprimé de 1 g à 650 mg, alors qu'en France, elle est de 3g maximum par jour toutes les 6h à 8h.

Douleurs et solutions naturelles

Pour soulager, il n’existe pas vraiment de solutions naturelles ?

Heureusement, vous savez que c’est faux.

C’est d’ailleurs cette voie qui est de plus en plus plébiscitée et conseillée par les naturopathes depuis fort longtemps, même s’il reste beaucoup de chemin à faire. Elle repose sur un principe simple : l’organisme est parfaitement capable de moduler lui-même les douleurs grâce à des composés qu’il fabrique ou qu’il puise dans son alimentation.

Les solutions naturelles consistent donc à aider l’organisme à mieux construire ces antidouleurs endogènes ou à les lui apporter par l’alimentation. Comme ce sont des composés structurels ou familiers de l’organisme, ils présentent l’avantage considérable de ne pas provoquer d’effets secondaires.

a) Les endorphines

Les endorphines sont de petites protéines capables de réduire la propagation du message douloureux jusqu’au cerveau, ce qui provoque un soulagement durable de la douleur. Elles agissent en se fixant sur des récepteurs opioïdes (les mêmes sur lesquels se fixe la morphine) présents à la surface des neurones impliqués dans le message de la douleur.

Nous connaissons plusieurs moyens de stimuler leur production :

  • La pratique du massage contribue à la production d’enképhaline, un type spécifique d’endorphine.

  • L’introduction des aiguillons d’acupuncture entraîne la libération d’endorphines. Ce sont les microtraumatismes causés par la rotation de l’aiguille effectuée par le praticien qui seraient responsables de cette réaction bénéfique. Bien que cette pratique ne soit pas prise en compte en naturopathie, je vous en parle tout de même.

  • Les exercices physiques augmentent les taux plasmatiques d’endorphines. Ils activent également des fibres sensitives qui augmentent le seuil d’activation des fibres de la douleur.

b) Les composés endogènes anti-inflammatoires comme le PEA

L’inflammation est une réponse cellulaire fondamentale qui permet à l’organisme d’initier les processus de réparation et de défense face aux agresseurs. C’est elle qui entraîne l’apparition de douleurs chroniques lorsqu’elle se prolonge trop longtemps et qui pourrait être à l’origine de nombreuses maladies neurodégénératives.

Pour se protéger de cette inflammation chronique, l’organisme fabrique un acide gras qu’on appelle le PEA (palmitoylethanolamide). C’est une petite molécule très simple fabriquée à la demande au niveau des membranes cellulaires. On le trouve dans toutes les cellules de l’organisme, mais sa concentration augmente dans le tissu cérébral et dans les zones qui sont douloureuses de façon chronique.

Le PEA exerce ses effets sur les cellules impliquées dans la génération et la transmission de la douleur et module l’activation de deux types de cellules impliquées dans la neuro-inflammation : les cellules de la microglie et les mastocytes.

Ces propriétés le rendent particulièrement intéressant pour soulager les douleurs neuropathiques et la neuro-inflammation qui joue un rôle crucial dans la pathogénèse des douleurs chroniques.

Pathogénèse: désigne le ou les processus responsable(s) du déclenchement et du développement d'une maladie donnée. On l'utilise aussi pour désigner les évènements ayant conduit à l'apparition d'une maladie et le déroulement de cette dernière. La pathogenèse peut impliquer les gènes, le mode de vie, l'environnement ainsi que tout autre facteur de risque spécifique à un individu (tant sur le plan physique que psychologique) ou non. L'identification de la pathogenèse d'une maladie insiste donc sur le déroulement et les processus physiopathologiques mis en jeu par l'organisme et le psychisme au cours d'une maladie.

La maladie c est 1

Ainsi, plutôt que d’avaler des médicaments complexes dont les mécanismes d’action ne sont toujours pas élucidés, l’intérêt d’une supplémentation en PEA aide naturellement l’organisme à lutter contre les douleurs chroniques d’origine inflammatoire et les douleurs neuropathiques. Comme les oméga-3 EPA+ et vitamine E, les vitamines ou la mélatonine, le PEA est une molécule naturellement présente dans l’organisme et n’est donc pas un médicament.

Les plus puissants composés naturels contre les douleurs articulaires

Formule douleurs articulaires contenant l'harpagophytum, l'uncaria tomentosa et le curcuma.

Harpagophytum

Si vous recherchez une plante aux vertus antalgiques articulaires, vous serez tenté de prendre quelques gélules de la célèbre griffe du diable (Harpagophytum procumbens). Sans effet secondaire, ni sur la muqueuse de l’estomac, ni sur un quelconque autre endroit du corps, cette plante a connu en trente ans un succès croissant.

Uncaria tomentosa

Mais face à des maladies redoutables comme la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, mieux vaut se tourner vers la griffe du chat (Uncaria tomentosa), elle aussi d’origine amazonienne. Son emploi dans la journée atténuera ou fera disparaître la douleur du colon par un effet anti-inflammatoire. Son effet calmant se double d’une activité immunitaire salvatrice pour tout ce qui touche la sphère colique. Même si dans le principe je déconseille des cures sur de longues durées, la griffe du chat prise pendant une longue période ne présente pas d’inconvénient.

Curcuma

En sanscrit, le curcuma se nomme haridra, il est utilisé en cuisine et en médecine Ayurvédique. Traditionnellement recommandé contre les lourdeurs digestives, les problèmes de peau et divers troubles inflammatoires, le curcuma possède de puissantes propriétés thérapeutiques. 

c) Enfin, il existe d'autres moyens naturels de soulager les douleurs

Lorsqu’elles deviennent chroniques, les douleurs deviennent complexes : les afférences nociceptives établissent petit à petit des liens directs vers le système limbique et le cortex frontal, deux régions associées à la mémoire et aux émotions. Si bien que les douleurs peuvent persister malgré la disparition totale des stimuli initiaux. Ce type de douleurs ne répond généralement pas aux traitements médicamenteux.

En revanche, l’ensemble des stratégies mentales et comportementales destinées à gérer la douleur et le stress peuvent être efficaces ! C’est le cas de la méditation de pleine conscience, du yoga et de toutes les disciplines orientales qui favorisent un point de vue calme sur la vie (Qi Gong, Tai-chi…), de la thérapie cognitivo-comportementale, de la sophrologie ou encore des approches créatrices comme la visualisation, les loisirs calmes et sans compétition (peinture, jardinage) …

Des solutions douces pour souffler

De nombreuses "bio" thérapies peuvent apporter un soulagement et éviter le recours systématique à ces médicaments aux effets pernicieux. Gemmothérapie, massothérapie, naturopathie... la liste est longue, on y trouve de quoi faire face à l'urgence, ou des traitements de fond pour renforcer le terrain. Sans entrer dans le détail des utilisations (faciles à trouver), retenons :

Pour les spasmes :

  • Les remèdes homéopathiques donnent parfois de très bons résultats : Colocynthis 5 CH (quand on est plié en deux), Cuprum Metallicum 5 CH associé à belladonna 5 CH et Raphanus 5 CH (quand ballonnements et gaz les accompagnent) ou China Complexe n°107.

  • L'huile essentielle de menthe poivrée a montré une efficacité antispasmodique comparable au Dicetel (un classique de l'allopathie) : sa capacité à soulager les symptômes du SII est reconnue par la Commission E.

Pour réguler le transit (diarrhée et constipation) :

  • La myrtille est parfaite devant les diarrhées. En décoction (baies) ou jus elle resserre les tissus et enraye (vite) l'emballement intestinal. On en trouve aussi en gélules.

  • L'argile verte apaise les petites inflammations et reminéralise les tissus.

  • Le psyllium adoucit la muqueuse intestinale par son apport en fibres bien toléré, comme les graines de lin (également reconnues par les autorités européennes pour leur effet calmant) et leurs fibres solubles, douces.

  • Certaines familles de probiotiques calment et soutiennent l'intestin tout en diminuant les épisodes douloureux, les ballonnements et les flatulences. Les plus efficaces à l'aune des dernières études seraient : Lactobacillus rhamnosus GG, Lactobacillus plantarum, Bifidobacterium infantis, Streptococcus faecium, Streptococcus thremophilus, Saccharomyces boulardii.

Pour les ballonements

  • Le charbon activé régularise le transit en nettoyant surtout le conduit intestinal. Il réduit très rapidement la fermentation et la production de gaz. Prenez-le à distance de vos autres médicaments ou compléments.

Pour l'anxiété et le stress :

  • L'hypnothérapie, les techniques de relaxation, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la sophrologie aident à surmonter les ruminations et l'état anxieux, modifient la perception de la douleur et les habitudes de défécation. Des tests positifs l'ont confirmé.

Pour le caractère inflammatoire :

  • Une plante traditionnelle, la Boswellia serrata, est connue pour réduire l’inflammation de la muqueuse intestinale. Son extrait doit être titré minimum à 65 % d’acide boswellique et on en prendra 1 à 1,5 g par jour pendant un minimum de trois mois avant de lui associer un probiotique et des prébiotiques. L’aloé vera se révèle aussi efficace (1 cuiller à café de gel deux fois par jour, voire plus après avis spécialisé).

  • Des compléments alimentaires à base de chlorophylle concentrée.  Elle neutralise de plus les toxines de certains germes et stimule fortement la régénération cellulaire.

Si vous aimez préparer vous-mêmes vos tisanes, pensez aux tisanes à base de plantes amères ! Drainantes, dépuratives, anti-inflammatoires, antispasmodiques (chardon-Marie, camomille, curcuma...), ces tisanes répondent bien au quotidien des troubles digestifs fonctionnels et du SII.

  • Repérer les aliments déclenchants et éviter les repas trop gras ou trop copieux qui ralentissent la digestion.

Il vous faudrait vous passer des aliments qui contiennent du blé, de l'orge et du seigle: pain, pâtes, céréales, pizzas, viennoiseries, gâteaux, crêpes, produits panés et en croûte, biscottes, semoule, bière et de nombreux plats industriels utilisant le gluten comme liant. Vous pourrez les remplacer par du riz, de la farine de maïs, de la fécule de pomme de terre...

Les aliments frits, grillés, rôtis, bien que délicieux, sont à limiter. Les hautes températures de cuisson favorisent un phénomène appelé la glycation ou encore la production de protéines glyquées. Des substances pas très recommandables, qui déclenchent une augmentation des cytokines inflammatoires, des ennemies de nos cartilages!

Il convient aussi de limiter les aliments qui favorisent l'inflammation. Les charcuteries car elles sont très chargées en oméga 6, des graisses pro-inflammatoires; le beurre cuit; les viandes très persillées, reconnaissables aux filaments blancs qui les zèbrent; le sucre et les produits sucrés et cela, d'autant plus qu'ils ont un index glycémique élevé, c'est-à-dire qu'ils font brutalement monter le taux de sucre dans le sang.

Mais alors....que consommer en cas de douleurs aigües ou chroniques

Les fruits et légumes sont "basifiants" grâce au potassium. L'idéal pour parvenir à un bon équilibre acide-base: 70% de fruits et légumes, 30% étant réservés à tout le reste. Un conseil pour tendre vers cet objectif: combinez vos repas, le déjeuner (repas du midi) les crudités, les légumes, la viande, le poisson ou le fromage (brebis ou chèvre) et le diner (le repas du soir) les crudités, les féculents, les légumes.

Les fruits toujours en dehors des repas (au collations par exemple: 10h00 ou 16h00). Principe simple et basique.

L'eau, la boisson idéale

Le cartilage des articulations étant composé à 75% d'eau, s'hydrater est primordial. Apprenez à écouter votre corps et à boire chaque fois que vous avez soif. Vous êtes trop nombreux à souvent différer la satisfaction de ce besoin sous prétexte que vous êtes occupés et avez d'autres choses plus urgentes à faire... L'eau reste la boisson idéale.

Si vous avez du mal à boire, vous pouvez agrémenter l'eau d'un citron pressé, un agrume qui, malgré son goût acide, a des effets "basifiants" dans l'organisme. Le thé vert s'avère également intéressant pour sa richesse en antioxydants.

Mais, ne jamais boire au cours des repas, privilégiez les boissons 1/4 d'heure avant ou 45 minutes après vos repas (sauf le petit-déjeuner, évidemment). En effet, les boissons diluent les vitamines hydro-solubles contenues dans votre alimentation, entre autres. Quand au café en fin de repas, oubliez-le définitivement.

Les antioxydants vous veulent du bien

Vitamines A, C, E, K, caroténoïdes, polyphénols sont des antioxydants qui veulent du bien à vos articulations. Ils ont en effet le mérite de neutraliser les radicaux libres, des substances très agressives contre l'organisme que nos cellules fabriquent au contact de l'oxygène, qui accélèrent le vieillissement des tissus et entraînent de l'oxydation. Encore de la "rouille" pour vos genoux et vos hanches!

On les trouve dans les fruits et légumes, toujours eux!

Parmi les fruits, privilégiez les baies et fruits rouges (myrtilles, fraises, framboises, mûres, groseilles, cerises), les agrumes, les prunes, les kiwis, l'ananas et les dattes, tous très riches en antioxydants.

Parmi les légumes, optez pour les crucifères (chou-fleur, chou rouge et blanc, chou de Bruxelles, chou frisé, brocoli, chou-rave, chou romanesco, radis noir, navet, rutabaga, raifort).

Les fruits et légumes bio ont une teneur en nutriments protecteurs supérieure à ceux issus de l'agriculture traditionnelle, et ils contiennent beaucoup moins de toxines, notamment de pesticides (le taux 0 est impossible à atteindre, même en agriculture biologique).

Si, hélas, vous n'aimez pas la saveur des fruits et des légumes, la Formule VitaMinéro est une formule dosée et complète qui contient une large sélection d’éléments essentiels.

Formule VitaMinéro aide en période de vie active: physiquement et mentalement. Elle contribue à un bon métabolisme énergétique et au bon fonctionnement cognitif.

 

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