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Le réveil des sens

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Capteurs sensoriels (1)

 

Définition

Dans le réflexe myotatique, les récepteurs sensoriels sont les fuseaux neuro-musculaires. Le récepteur sensoriel est situé dans la partie charnue du muscle. Il est formé de quelques cellules musculaires transformées en récepteurs sensibles à l'étirement du muscle. Ce sont donc les fuseaux neuro-musculaires.

Réflexe myotatique

On appelle réflexe myotatique la contraction réflexe d'un muscle déclenchée par son propre étirement. De tels réflexes sont testés par les médecins, en particulier sur les muscles extenseurs des membres inférieurs. C'est ainsi que la percussion du tendon rotulien déclenche la contraction brutale et involontaire du muscle rattaché à ce tendon et situé à la face antérieure de la cuisse (muscle quadriceps). De même, la percussion du tendon d'Achille déclenche la contraction du muscle correspondant situé à l'arrière de la jambe (muscle triceps sural, extenseur du pied).

Le réflexe myotatique, également appelé réflexe monosynaptique ou réflexe d'étirement, correspond à la contraction d'un muscle en réponse à un étirement non sollicité.

On peut citer l'exemple du réflexe patellaire : lorsqu'on tape sur un genou, on observe une contraction de la jambe en réponse. En effet, frapper le genou a entraîné un étirement involontaire du muscle, qui répond par l'intermédiaire d'un mouvement observable au niveau de la jambe. Ce réflexe peut être utilisé par un médecin pour tester l'état de la moelle épinière et des structures cérébrales supérieures : si elles sont endommagées, le réflexe est exacerbé.

Le réflexe myotatique est un exemple de réflexe spinal ou médullaire, c'est-à-dire géré uniquement au niveau de la moelle épinière. Cela permet une réponse plus rapide que s'il y devait y avoir conscientisation du mouvement du muscle et ordre conscient de se contracter.

Le toucher et le cerveau

Le toucher est le plus important et le plus négligé des cinq sens. On peut survivre sans la vue, les aveugles le font. On peut survivre sans l'ouïe. Bien des gens ne goûtent rien. Quant à l'odorat. C’est le premier de nos sens à nous abandonner quand nous nous endormons et le dernier à nous revenir le matin.

Nos ancêtres anthropoïdes avaient le nez près du sol et les odeurs les alertaient des dangers; mais depuis le moment où ils entreprirent de se tenir debout, leur odorat se mit à s'atrophier lentement.

Les anthropologues nous expliquent que l'homo erectus commence à se redresser le jour où il réalise qu'il peut, grâce à ses pouces, saisir un caillou ou un bâton pour taper sur la gueule des voisins. L'utilisation du pouce serait à l'origine du développement du cerveau qui engendra l'homo sapiens : le développement de la capacité préhensile de la main libéra la mâchoire de la fonction de saisir, et les muscles maxillaires qui emprisonnaient la boîte crânienne purent se relâcher, permettant ainsi à la matière grise de prendre de l'expansion.

Quelle belle histoire, n'est-ce pas ? Vous cherchez le lien avec le toucher? Ça vient. À mesure que le cerveau se développe, notre lignée perd progressivement ses poils. Il y a un lien entre ces deux événements mais il faudra attendre les tout derniers développements des recherches en neurobiologie pour l'établir clairement.

Nous savons aujourd'hui que la peau et le système nerveux central proviennent du même tissu cellulaire, l'ectoderme, l'une des trois couches de la cellule primitive qui formera l'embryon; l'endoderme produira les organes internes et le mésoderme, les tissus conjonctifs, les os et les muscles.

On peut dire que la peau est quelque sorte la surface externe du cerveau. L'ensemble de la peau compte environ 640 000 capteurs sensoriels, reliés à la moelle épinière par plus d'un demi million de fibres nerveuses. C'est au bout des doigts et sur les lèvres que l'on retrouve la plus grande concentration de capteurs, alors que la plus faible se trouve dans le dos.

 

 

Ces capteurs ne font pas que nous donner de l'information sur les choses que nous touchons : «Chaque fois que je touche un objet, je suis conscient de la part de moi qui touche, et l'expérience tactile m'apprend autant sur moi-même que sur l'objet touché. Le sens de ma propre surface est très vague jusqu'à ce que je touche. C'est en touchant que je découvre que j'ai plus de cohésion que l'eau, que je suis plus mou que le fer, plus dur qu'une balle de coton, plus chaud que de la glace, plus tendre que l'écorce d'arbre, plus rugueux que la soie fine, plus humide que la farine.»

L'expérience tactile joue donc un rôle déterminant dans la constitution du «soi». On pourrait même dire que la première fonction des capteurs de la peau est de nous donner une information toujours plus profonde à propos de «qui nous sommes». La peau pense-t-elle?

La peau elle-même ne pense pas; mais chaque toucher initie une série de réponses mentales, et nulle part il n'est possible de tirer la ligne entre une périphérie qui ne fait que réagir et un système nerveux central qui ne fait que penser: «Mon expérience tactile,  est aussi centrale dans mon processus mental que la faculté de parler.»

Pour localiser efficacement les stimuli à la surface du corps, le cerveau dispose d'un circuit bien articulé: des terminaisons nerveuses sur des points précis de la peau transmettent à travers des fibres nerveuses des signaux reçus par des cellules spécifiques du cortex sensoriel. Pour mesurer ce phénomène de correspondance des points sur la peau et dans le cerveau on a prélevé un morceau de peau du ventre d'une grenouille, et un autre morceau dans son dos, puis réimplanté les deux pièces les inversant. Par la suite, lorsqu'on chatouillait la grenouille sur le ventre, elle se grattait le dos.

La cartographie du cerveau ainsi obtenue n'est pas une donnée transmise génétiquement; ce sont les stimuli des terminaisons nerveuses à la surface de la peau qui permettent d'organiser les connections dans le système nerveux central, et non l'inverse.

 

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