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Le réveil des sens

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  • Déclin des poumons: Que pouvez-vous faire ?

    Saviez-vous que parmi tous vos organes, ce sont les poumons qui étaient les premiers sujets au vieillissement ?

    L’émonctoire pulmonaire comprend deux processus d’élimination distinct : l’un gazeux ou ventilatoire, l’autre muqueux ou sécrétoire. Les voies respiratoires, 5ème porte de sortie, éliminent principalement les déchets gazeux (gaz carbonique…) qui résultent des combustions organiques. Lorsqu’une personne est trop sédentaire et/ou ne s’oxygène pas suffisamment, le dioxyde de Carbone n’est pas entièrement éliminé et l’organisme s’asphyxie lentement.

    Le drainage du poumon est utile :

    • lorsque le milieu ambiant est malsain : fumeurs et fumée de cigarettes, univers de travail confiné mal aéré et poussières,

    • en période de convalescence,

    • pour les personnes hypersensibles aux pollens, poussières et micro-particules irritantes,

    • pour les personnes ayant une fragilité pulmonaire installée.

    Comme la peau, ils ont la particularité d’être exposés à la plus forte pression partielle d’oxygène que l’on puisse trouver dans l’organisme. Or, l’oxygène est un facteur du vieillissement bien connu. 

    Tous les animaux ont besoin d’oxygène pour produire de l’énergie, mais le mécanisme est imparfait : il engendre la formation d’espèces réactives de l’oxygène (ERO), des déchets potentiellement toxiques pour l’organisme. Ces déchets ont tendance à altérer tous les composants cellulaires qui les entourent, et il faut constamment une armée de molécules antioxydantes pour les en empêcher. Des antioxydants qui peuvent être synthétisés directement par l’organisme ou bien puisés parmi les aliments consommés. 

    Malheureusement, il arrive parfois que les antioxydants soient dépassés par les événements, et que les ERO se retrouvent momentanément ou durablement en surnombre (en cas d’infection, de pollution atmosphérique, de consommation tabagique ou de maladie chronique par exemple). C’est précisément ce déséquilibre qui permet aux ERO d’attaquer les tissus environnants, et autant dire que les tissus pulmonaires sont en première ligne. D’ailleurs, l’épithélium des voies aériennes est particulièrement sensible car les enzymes antioxydantes sont assez faiblement exprimées dans les cellules.

    Souvent, ces déséquilibres ne sont que temporaires, mais lorsqu’ils sont mis bout à bout, on s’aperçoit que les dégâts à long terme sont considérables. Et plus les dégâts sont nombreux, moins les défenses antioxydantes sont efficaces (car la « notice » ayant servi à leur fabrication est devenue illisible) et plus le vieillissement s’accélère ! 

    Le vieillissement « normal » des poumons commence à 30 ans 

    Que se passerait-il si l’homme était exposé à une atmosphère exclusivement composée de dioxygène ?

    Les recherches ont montré que des dégâts pulmonaires surviennent rapidement au niveau des barrières alvéolo-capillaires et que 24 heures suffisent pour provoquer un syndrome de détresse respiratoire aiguë. Cette toxicité s’explique principalement par la production d’espèces réactives de l’oxygène (ERO) à des concentrations qui dépassent les capacités antioxydantes de l’organisme. Ces déchets occasionnent des dégâts insurmontables qui déclenchent une réaction inflammatoire très importante. 

    Cependant, à des concentrations atmosphériques normales, les dégâts ne sont jamais très prononcés, d’autant que les systèmes antioxydants de l’organisme parviennent à limiter la casse au maximum.

    Mais à long terme, les petits dégâts s’accumulent et deviennent de grands dommages : c’est le vieillissement.

    Les télomères (impliqués dans la longévité) sont raccourcis, les mécanismes de réparation ne fonctionnent plus aussi bien, les systèmes antioxydants deviennent défaillants, ce qui augmente encore plus les effets du vieillissement. Les tissus pulmonaires deviennent moins élastiques, plus perméables : à partir de 30 ans, le volume expiratoire maximal par seconde (VEMS) diminue en moyenne de 30 ml tous les ans, mais la vitesse de ce déclin s’accélère avec le temps. Quant à la consommation maximale d’oxygène, elle passe de 45 ml/min/kg à l’âge de 20 ans à 18 ml/min/kg à 80 ans (soit 60 % de moins).

    Ces chiffres sont très parlants, mais ils ne reflètent pas la réalité. En vérité, vos poumons ont rarement le même âge que vous. De nombreux autres facteurs vont précipiter et accélérer ce phénomène naturel, si bien que des personnes de 35 ans peuvent se retrouver avec de véritables poumons de « vieillards ». Evidemment, l’aspect génétique rentre en jeu, mais les facteurs les plus importants sont de loin la pollution atmosphérique (les particules diesel et l’ozone notamment) et le tabac : on estime que les espèces réactives de l’oxygène sont augmentées d’un facteur 4 dans les poumons de sujets âgés fumeurs comparés à des non-fumeurs. C’est un chiffre considérable qui contribue au vieillissement rapide des poumons, d’autant que l’activité antioxydante des macrophages alvéolaires est aussi abaissée avec le temps en cas de tabagisme. 

    Comment ralentir ce déclin ? 

    Outre l’arrêt immédiat de la consommation de tabac, il existe deux grands moyens de s’opposer à ce terrifiant compte à rebours : l’activité physique et la consommation d’antioxydants censés neutraliser les espèces réactives de l’oxygène (ERO). L’activité physique joue, à tout âge, un rôle capital dans le maintien et l’amélioration des capacités respiratoires. Quiconque rompt ses mauvaises habitudes d’inactivité physique en s’adonnant à un sport adapté à son âge améliore immédiatement la condition de ses poumons et en ralentit le déclin. Cependant, il arrive que le déclin de la fonction respiratoire soit tellement avancé que l’activité physique n’est plus possible ou devient particulièrement pénible. C’est ce moment terrible qu’il faut éviter à tout prix sous peine de basculer dans une véritable spirale du vieillissement accéléré. 

    L’autre moyen de s’opposer au vieillissement des poumons consiste à augmenter sa consommation d’antioxydants. Une nouvelle étude parue en décembre 2017 montre que la consommation d’au moins 3 portions de fruits frais par jour, et notamment de tomates et de pommes, ralentit significativement le vieillissement naturel des poumons et contribue à réparer certains des dégâts déjà occasionnés. D’après ces travaux, le bénéfice est encore plus marqué chez les fumeurs et les anciens fumeurs. 

    Ces conclusions rejoignent les constats effectués par d’autres chercheurs selon lesquels la consommation de polyphénols et de caroténoïdes, les deux grandes classes de phytonutriments à propriétés antioxydantes, est associée à une meilleure fonctionnalité pulmonaire et à un ralentissement du déclin.

    Est-ce vraiment une surprise quand on sait que ces phytonutriments sont des molécules antioxydantes produites par les plantes pour se défendre contre les agressions (insectes, maladies, rayons ultra-violets) ou suffisamment intéressantes pour inciter les animaux à manger leurs fruits ?

    Il en existe d’ailleurs de très nombreuses sortes. Si l’on se fie à l’étude précédemment citée, deux d’entre eux semblent se détacher pour la protection des tissus pulmonaires :

    • Les flavonoïdes, qui sont une catégorie de polyphénols. Dans l’étude mentionnée, les chercheurs attribuent les effets bénéfiques des pommes à leur teneur en flavonoïdes. On retrouve ces phytonutriments antioxydants dans différents fruits ou dans des suppléments comme WFRUITS (Une synergie de super fruits au pouvoir antioxydant).

    • Les lycopènes, qui sont une catégorie de caroténoïdes. On les retrouve en abondance dans les tomates, qui sont les fruits mentionnés dans l’étude comme étant les plus efficaces contre le déclin respiratoire. Il existe d’ailleurs WPLANTS (Puissance 4 pour ce complexe antioxydant préventif reconnu par la communauté scientifique​) dont la mission principale est de prévenir les maladies et le vieillissement cellulaire.

    WfruitsWplants

    La recherche a par ailleurs montré combien il était important d’associer les antioxydants entre eux, pour profiter de leurs effets synergiques. En pratique, cela doit évidemment se traduire par une grande consommation de fruits et légumes frais, mais certains suppléments comme REDOX (Antioxydant fort & Efficacité prouvée, indice de protection élevée) s’appuient sur ces données en associant des extraits naturels contenant de nombreux polyphénols et caroténoïdes. 

    Redox

    Comme vous le voyez, il n’est jamais trop tard pour s’opposer au déclin, surtout lorsqu’il concerne une activité aussi primordiale que la respiration. Une bonne fonction respiratoire est essentielle pour maintenir une activité physique modérée, laquelle influe sur pratiquement toutes les fonctions de l’organisme, y compris la qualité de la réponse immunitaire et la longévité. 

  • Pourquoi mange-t-on ?

    Parce qu’on a faim, répondez-vous. Oui, mais pas seulement, et c’est bien là que les problèmes de poids commencent. On mange, sans faim, sous la pression sociale, sous le coup des émotions, lorsqu’on s’ennuie...

     

     

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    Comment perdre du poids quand l'ennui vous assaille et que le buffet vous tente ?

    Emmanuel se retrouve à une énième conférence liée à son travail, il n’est pas vraiment passionné par la teneur des débats. En revanche, un grand buffet est à la disposition des participants. Il a beau avoir pris un petit-déjeuner, ne ressentir aucun creux dans son estomac et souhaiter perdre du poids,  il se dirige vers le buffet et mange. La sensation d’ennui conjuguée à la disponibilité de la nourriture provoque cette réaction.

    La sensation de faim exprime un besoin physiologique, qu’il faut assouvir. C’est pour cela qu’on mange. Mais pas seulement ! Le plaisir, la frustration, les émotions en règle générale, mais aussi la pression sociale nous font manger. Et dans ces moments-là, nous avalons des calories dont notre corps n’a pas forcément besoin, ce qui peut provoquer des kilos en trop. Je distingue ainsi le mangeur biologique, qui mange pour assouvir une faim physiologique, et le mangeur social soumis aux influences diverses exercées par son environnement.

     

    Si vous ne pouvez résister à la tentation de manger, peut-être faut-il en rechercher la cause ?

     

    Rappelez-vous que nous sommes tous, adultes, des mangeurs autonomes. C’est-à-dire que notre libre arbitre peut intervenir à tout moment : nous pouvons arrêter de manger alors que nous ne sommes pas arrivés à satiété comme nous pouvons manger sans appétit. Le fonctionnement du cerveau prend alors le pas sur les facteurs physiologiques. La régulation du poids qui en découle peut être compliquée pour certaines personnes, ce qui conduit à des cas de maigreur ou au contraire d’obésité.

    Parfois, la multiplication des régimes trop stricts mène à ce genre de comportement : une personne se met d’abord dans un état de contrôle extrême pour ensuite perdre le contrôle et tomber dans la compulsion alimentaire.

     

    Le cercle vicieux des régimes alimentaires et des craquages est finalement très classique. Pour le comprendre, il faut noter que le régime restrictif va à l’encontre du phénomène de plaisir qu’apporte le fait de manger. La faim provoque une anxiété que le fait de manger apaise. Mais les restrictions empêchent ce phénomène de plaisir. La contrainte alors suscitée peut déboucher sur l’inverse du but recherché : on craque et mange plus encore pour se consoler !

     

    Sur ces réflexions cela mène à une conclusion assez évidente : sur le long terme, le régime restrictif ne fonctionne pas. En consultation, je préfère ainsi aborder votre comportement alimentaire et détecter ces fameuses émotions ou contextes sociaux qui vous poussent à manger trop plutôt que de vous interdire des aliments.

     

    Progressivement, vous apprenez à réguler votre appétit, à manger moins, seulement selon vos besoins, et ainsi vous mincissez durablement.

     

    Au plaisir de vous conseiller.

  • Pourquoi consulter un naturopathe ?

    Beaucoup auront comme réflexe de répondre qu'une visite est essentiellement afin de connaître quels sont les suppléments naturels appropriés afin d'éviter d'avoir recours à la médication chimique, de plus en plus répugnée par plusieurs en raisons des effets secondaires qui peuvent en résulter. C'est souvent un des facteurs principaux qui motivent de plus en plus de gens à consulter en naturopathie.

    La naturopathie est une demarche de l intelligence

    Mais détrompez-vous !

    Ce n'est pas le but d'une visite chez le naturopathe, même si parfois, les suppléments naturels sont des outils fort intéressants pour palier à des carences alimentaires et renforcer le potentiel vital.

    Le naturopathe a comme objectif principal de vous enseigner comment favoriser le maintien d'une santé optimale et des moyens pour y parvenir.

    Pour ce faire, il doit tout d'abord établir un profil de votre terrain par l'établissement d'un bilan naturopatique. Ce bilan permet d'avoir tous les aspects holistiques (qui tiennent compte de l'individu en entier : histoire, psyché, organes , habitudes alimentaires et comportementales, etc..) permettant d'accéder à une pleine compréhension de l'individu (unique), pour faire la lumière sur les causes et non sur l'effet, afin de prodiguer des conseils naturopathiques judicieux personnalisés en fonction de l'individu, lui permettant de modifier les effets engendrés par ses habitudes comportementales, alimentaires, aboutissant à un mal être et qui amène au fil du temps à dévier les courants vitaux engendrant un jour la maladie.

    Le travail du praticien ne consiste pas à faire un diagnostic médical , la plupart des individus ayant déjà reçu le diagnostic par le médecin avant de consulter en naturopathie, et ce dernier étant strictement réservé à la médecine. Le travail du naturopathe consiste à favoriser par des mesures hygiéno-diététiques par l'enseignement d'exercices, de méthodes naturelles accessibles à tous : comme la méditation, la respiration, gestion du stress, visualisation, supplémentation, alimentation en fonction du terrain de l'individu, prise de conscience et finalement permettant de favoriser par ces mesures son plein potentiel immunitaire et vital.

    Même s'il existe des suppléments naturels exceptionnels, le but principal de l'approche naturopathique n'est pas de conseiller des suppléments miracles pour diverses affections, mais bien de comprendre qu'il est primordial de réviser sa façon de vivre, de se comporter, de penser, de s'occuper de soi, par une meilleure connaissance de soi et de ses habitudes. Tous et chacun a d'abord la responsabilité primaire de sa propre vie et du maintien de sa santé. Elle nous appartient en propre. Nous devons en être le premier à s'en occuper par une bonne connaissance de soi-même et de l'incidence que nous avons sur elle.

    Quand on a recours à la médecine traditionnelle, c'est parce que vous êtes déjà arrivés à un point critique.

    Quand le feu est pris, on appelle les pompiers !

    Même la chimie est une fabuleuse découverte de notre temps, lorsque utilisée avec décence (ce qui n'est pas toujours le cas) !

    Arrive un jour où vous avez besoin de comprendre, d'en découvrir le sens et vous réalisez qu'il y a des causes qui ont fait en sorte que le feu soit pris et vous avez alors l'intention d'accéder à une connaissance plus approfondie de l'incidence que vous avez sur les effets, pour ne plus en arriver là et vous préserver.

    Vous ressentez alors le désir de considérer ces manifestations pour ne plus en être les victimes impuissantes.

    La maladie c'est un style de vie

    Il est d'une évidence que vous êtes les acteurs principaux de notre vie et que vous êtes concernés par ce qui vous arrive ou pourrait vous arriver. Vous avez hérité d'un bagage héréditaire, d'habitudes comportementales, alimentaires, de croyances et vous vivez dans un milieu de vie qui est propre à chacun, retentissant sur vous.

    Des facteurs génétiques vous prédisposent à des manifestations. Il en est de même des facteurs épigénétiques (hors de nos gènes) : climat, saison, terroir, interaction avec les individus, habitudes de vie etc., qui forgent votre individualité et façonnent votre existence.

    Mais comme la nature vous l'enseigne et si vous prenez le temps d'apprendre d'elle, tout est constamment en évolution : c'est ce que vous constatez – le caractère impermanent des choses. Tout doit évoluer, tout se transforme.

    Oui, tout se transforme par rapport à quelque chose !

    Par rapport aux informations qui président dans chaque chose et la matérialisation (l'effet – la résultante), est la révélation de ce qui présidait (qui était inscrite - imprégnée).

    Comme Hippocrate le disait si bien : " Quand quelqu'un vient vous consulter et désire recouvrir la santé, demandez-lui si il est prêt à changer quelque chose, alors seulement vous pourrez l'aider ! " Ce qu'il voulait insinuer, c'est qu'il y a des raisons qui conduisent à une manifestation et qu'il faut changer en quelque part : soit vos habitudes, vos pensées, votre façon de percevoir, vos habitudes alimentaires, la manière dont vous prenez soin de vous, etc.…

    La naturopathie ne consiste pas à conseiller des suppléments pour uniquement remédier à des carences, ou de mettre un baume sur une plaie, mais bien de vous faire découvrir qu'en apprenant à mieux manger, mieux respirer, mieux penser, mieux se connaître, mieux s'entretenir, mieux se prémunir, le miracle de la vie se révèle à vos yeux, et ce miracle c'est vous !

  • Le syndrome d'abandon

    Le syndrome d’abandon est une pathologie psychologique, altérant la personnalité d’un individu. Il s’agit d’une maladie assez courante chez les personnes ayant vécu des événements traumatisants dans le passé, notamment au cours de l’enfance. Par peur d’être abandonné – à nouveau –, le malade devient alors agressif ou décide de s’éloigner de la société. Zoom sur cette pathologie désormais déchiffrable.

    Séquelle d’un traumatisme

    Le syndrome d’abandon est fortement lié à l’environnement affectif dans lequel le malade a vécu tout au long de son enfance. Manque d’affection, séparations, décès, peut mener à ce trouble psychique, également nommé « abandonnite ». Dans l'abandon ou se sentant tout simplement délaissé lors de son enfance, l’individu se retrouve fréquemment sujet à un traumatisme quasi permanent. Il devient alors souvent hyperactif afin de passer le temps et soulager ses pensées. Il préfère s’isoler du monde extérieur par peur de se blesser à nouveau. La personne atteindre du syndrome d’abandon peut également présenter des signes d'agressivité. N’étant pas en paix avec elle-même, elle recherche une issue par la violence.

    Un père absent au cours de l’enfance, une mère continuellement occupée par le travail, le décès d’un oncle avec qui des liens forts s’étaient tissés… le syndrome d’abandon est la révélation d’une cicatrice longtemps refermée. Un jeune garçon chéri par sa mère, jusqu’à ce qu’une petite sœur arrive au monde, apparait naturellement déstabilisé. Même si ce n’est pas réellement le cas, il se sent abandonné, délaissé par ses parents. Le syndrome d’abandon témoigne avant tout de la conséquence d’une séparation mal vécue. Les parents n’ont pas su apprendre à faire confiance à l’enfant malgré la distance inéluctable. Ils ne font ainsi que renforcer la peine de leur enfant.

    Peur d’être délaissé à nouveau

    Les personnes ayant vécu des événements traumatisants au cours de leur enfance tentent souvent de les enterrer. Cette intention si instinctive s’avère pourtant irréalisable. Les émotions demeurent dans notre intérieur profond au grand regret des souvenirs mélancoliques et angoissants. À partir du moment où il n’y a pas de logique à éprouver ses émotions, il ne reste plus qu’à nier notre droit à les ressentir. Un droit qui, cependant, ne peut être ôté de son propriétaire. Et si, via des raisonnements logiques, on tente continuellement de jeter le passé aux oubliettes, la cicatrice reste. Il s’agit d’une trace indélébile de l’enfance.

    Conséquence d’un traumatisme important, le syndrome d’abandon reste surtout marqué par la peur. La personne atteinte par ce trouble, délaissée ou abandonnée lors de son enfance, affiche une crainte prononcée d’être rejeté. Deux possibilités se présentent alors : soit le malade s’oriente vers l’hyperagressivité pour se protéger, soit il tend à être très sociable pour recevoir de l’affection. Dans les deux cas, le syndrome d’abandon s’accompagne d’un grave manque de confiance en soi. Le malade peut se forger une bulle où il s'isolera. Fixé à l’idée que les autres peuvent l’abandonner tôt ou tard, il préfère anticiper. Toutefois, il peut tenter par tous les moyens de se faire aimer par son entourage, dans le but d’effacer l’idée qu’il n’est pas digne d’être accepté.

  • 6 raisons qui expliquent votre manque de motivation

    Peut-être ne faites-vous pas un bon usage de votre volonté. Voici six raisons qui pourraient expliquer pourquoi vous avez du mal à mener une vie saine.

    L’autodiscipline: qu’est-ce qui se cache derrière?

    Voici de quoi faire réfléchir: dans 88% des cas, nous n’arrivons pas à tenir les résolutions que nous prenons le Jour de l’an. Il semble bien que nous souffrions d’un manque chronique de volonté. Il n’y a rien là de bien étonnant; après tout, les tentations nous entourent de toutes parts. La camelote alimentaire est omniprésente et, reconnaissons-le, il est difficile de résister à toutes ces saveurs. Et puis, qui aurait envie de troquer son fauteuil pour une séance au gym, alors que l’écran de télé géant, le poker en ligne ou Twitter requièrent notre attention?

    Ce n’est pas que nous manquions de volonté, mais plutôt que nous n’avons jamais eu à la mettre véritablement à l’épreuve. Heureusement, il suffit de savoir en quoi consiste l’autodiscipline pour comprendre ce qui ne va pas et apporter les correctifs nécessaires.

    Voici six raisons qui expliquent le déclin de votre volonté ainsi que des solutions pour remédier au problème.

    1. Vous en demandez trop à votre volonté

    On a montré dans un grand nombre d’études que la volonté avait des limites. Autrement dit, quand vous avez épuisé vos réserves, vous êtes sans moyens. Au cours de l’une de ces études, on avait donné à un premier groupe (A) la consigne de regarder une scène vidéo ennuyeuse, mais pas au second (B). Puis on a demandé aux deux groupes d’encercler, sur un long document, toutes les lettres «e». Le groupe A, qui avait déjà épuisé une partie de sa volonté à regarder la vidéo, a abandonné plus rapidement que le groupe B.

    En d’autres mots: Si vous avez pris la décision d’arrêter de fumer et de faire de l’exercice cinq fois par semaine, ne faites pas les deux choses en même temps. Échelonnez vos objectifs sur un an. Et si possible, n’attendez pas la fin de la journée, alors que vos réserves de volonté sont déjà à moitié épuisées, pour entreprendre quelque chose d’exigeant.

    2. Vous choisissez mal votre moment

    Des chercheurs ont révélé que la volonté était sous la responsabilité du cortex préfrontal, qui gère également la mémoire à court terme et l’aptitude à se concentrer sur un problème et à le résoudre. C’est beaucoup pour une si petite partie du cerveau. En quoi cette découverte est-elle importante? Eh bien, quand ces deux autres fonctions réclament l’attention du cortex préfrontal, ce dernier manque tout simplement d’énergie pour stimuler la volonté. Lors d’une étude menée à l’Université de Stanford, on a donné à deux groupes la consigne de mémoriser un nombre, qui comprenait deux chiffres, pour le premier et sept, pour le second. Les deux groupes devaient ensuite emprunter un couloir au bout duquel on leur offrait de choisir entre deux collations, soit un morceau de gâteau au chocolat ou une salade aux fruits. Les sujets du groupe auquel on avait demandé de mémoriser le nombre à sept chiffres ont choisi deux fois plus souvent le gâteau que les fruits.

    En d’autres mots: si votre journée s’est avérée exigeante pour votre cortex préfrontal, par exemple si vous avez dû vous concentrer intensément, résoudre des problèmes abstraits ou exercer votre mémoire à court terme, adaptez votre emploi du temps de manière à faire appel à votre volonté plus tôt dans la journée, avant que votre cerveau ne soit fatigué: entraînez-vous le matin et évitez de faire les courses le soir et, si vous le devez, tenez-vous loin du rayon des friandises.

    3. Vous êtes à court de glucose

    La volonté nécessite une source d’énergie, plus précisément du glucose. On a montré dans plusieurs études que le recours à la volonté épuisait les réserves de ce sucre. Si vous négligez de refaire ces réserves, vous aurez beaucoup plus de mal à tenir vos résolutions. En revanche, il suffit de prendre une source de glucose, par exemple du jus ou un fruit pour corriger le déséquilibre. Cependant, il est important de prendre du vrai sucre: Roy Baumeister, psychologue à l’université d’état de la Floride, a fait la preuve que les sujets qui buvaient de la limonade édulcorée au succédané de sucre n’arrivaient pas à s’auto-discipliner autant que ceux dont la limonade était édulcorée au sucre.

    En d’autres mots: avant de baisser les bras, prenez un aliment sucré; il vaut mieux que ce soit un fruit, mais si vous n’avez qu’une boisson sucrée ou une friandise à portée de main, allez-y. Limitez-vous toutefois à quelques gorgées ou petites bouchées.

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