utérus
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Fibrome utérin - Approche naturopathique, techniques et solutions pérennes
- Par vogot
- Le 04/04/2021
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Le fibrome est une tumeur bénigne hormonodépendante constituée par une prolifération du tissus fibreux. En général bien limité, elle peut se développer en des endroits très divers: peau, tissus mous, rein, ovaire, rhino-pharynx, etc.
Les fibromes forment des masses plus ou moins arrondies.
Trois localisations principales dans l'utérus :
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Fibrome sous muqueux : fait saillie dans la cavité de l'utérus et responsable de saignements et d'infertilité.
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Fibrome interstitiel ou intra-muraux : enchâssé dans le muscle utérin qui peut donner des douleurs, un état de pesanteur, entraîner une infertilité (près de 70% de l'ensemble des fibromes).
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Fibrome sous-séreux : qui fait saillie à l'extérieur de l'utérus et peut donner des douleurs et des pesanteurs (est parfois rattaché par un pédicule).
Rappel d'anatomie
Les fibromes utérins sont des tumeurs bénignes, développées à partir du muscle utérin ( myomètre ) et des tissus fibreux de l'utérus. Les termes « fibromes » et « myomes » sont synonymes. On dit d'un utérus qu'il est « polymyomateux » lorsqu'il comporte plusieurs fibromes.
Origine du trouble
La cause de l'apparition de fibrome est favorisée par les « oestrogènes », hormones sécrétées par l'ovaire. Ils régressent à la ménopause lorsque les ovaires ne sécrètent plus d'hormones. Plus forte apparition autour de la quarantaine et chez la population africaine.
Signes apparents
Un fibrome utérin peut se développer :
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dans la cavité intérieure de l'utérus ou endomètre,
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sur la surface extérieure,
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rester au sein de la paroi.
Pour se développer un fibrome a besoin de sang, c'est par l'artère utérine alimentant les vaisseaux qu'il est irrigué. Tous les fibromes ne donnent pas de signes apparents. Beaucoup sont silencieux et asymptomatiques. Les signes apparents ne sont pas liés au nombre de fibromes. L'existence d'un seul fibrome peut être gênant alors que plusieurs peuvent passer inaperçus. Les patientes consultent souvent à la suite de règles hémorragiques (ménorragies), trop abondantes ou trop prolongées avec formation de caillots. Le saignement provoqué s'arrête entre les règles. Des saignements entre les règles (métrorragies) sont malgré tout possibles.
D'autres signes peuvent alerter :
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douleurs au niveau de l'utérus,
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envies fréquentes d'uriner par compression de la vessie,
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impression de pesanteur sans véritable douleur,
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augmentation du volume abdominal,
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infertilité.
La présence d'un fibrome peut dans certains cas être responsable d'une stérilité ou d'une fausse couche.
Approches et techniques naturopathiques
Les résultats obtenus seront directement liés au respect des "3 cures naturopathiques".
En dehors d'un cas d'urgence, le naturopathe peut accompagner le consultant dans l'amélioration de son trouble et particulièrement sous l'aspect préventif afin d'éviter des récidives.
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Cure préparatoire
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Avant d'entreprendre la démarche naturopathique, recherche médicale d'un dysfonctionnement de la glande thyroïde et des parathyroïdes.
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Recherche des antécédents héréditaires.
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Petite réduction alimentaire.
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Oxygénation saine et naturelle.
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Entretien psychologique.
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Hygiène corporelle et environnementale.
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Il faut savoir que, les aliments vont influencer la quantité d'oestrogènes en circulation dans le corps. Eviter les viandes, la volaille, les œufs et les produits laitiers qui sont susceptibles de contenir des hormones. La mise en place d'une mono-diète ou de jeûnes de très courtes durées (1 jour par semaine) peut réduire le fibrome. Pratiquer des cures de raisin.
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Cure de désincrustation tissulaire
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Le drainage des émonctoires passera obligatoirement par le désencrassement des fluides (sang, lymphe et liquides intra et extra-cellulaires).
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Les graisses et les sucres seront fortement diminués (environ 25% de l'apport calorique total).
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Toujours s'assurer de l'état de vitalité du sujet.
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Cure d'harmonisation (Revitalisation et Stabilisation)
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Apport des nutriments essentiels à la conservation de l'équilibre du métabolisme: Alimentation adaptée, en évitant les carences nutritionnelles et en supprimant les aliments destructeurs.
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Rééquilibrage alimentaire par dissociation et association.
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Tous les facteurs hygiéniques devront être respectés et renforcés selon la personne en apportant une attention toute particulière à son cadre de vie.
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Maintien de l'équilibre de la flore intestinale.
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Redonner de la tonicité au foie.
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Les plantes qui soutiennent le foie peuvent aider à éliminer un excès d'oestrogènes.
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Augmenter la consommation d'oméga 3.
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Maintenir une alimentation régulière à base majoritaire de fruits et de légumes de préférence crus ou en jus.
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La visualisation et la pratique régulière d'exercices cardiovasculaires sont recommandées.
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Les techniques de drainage seront régulièrement effectuées.
Produits conseillés
En homéopathie
A prendre en priorité :
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Aurum muriaticum natronatum
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Sépia officinalis
En traitement de fond :
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Calcarea carbonica
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Kalium carbonicum
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Lachesis mutus
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Phosphorus
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Sépia officinalis,
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Silicea,
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Thuya occidentalis.
En oligothérapie
Au début :
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Manganèse et manganèse-cobalt (ménopause) qui permettent parfois l'arrêt de l'évolution et l'amélioration des ménorragies.
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Fer et cuivre vont améliorer l'anémie provoquée par ces hémorragies, caractérisées par une très forte baisse du taux d'hémoglobine dans le sang.
En phytothérapie
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Infusion (pendant 20 mn) de passiflore (fleurs), prendre 3 grammes/tasse.
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Gélules: Pétasite (Extrait), Moringa Biologique ou naturel, OMÉGA 3 + Vitamine E, Formule Probiotiques.
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Sous forme liquide: Passiflore, Vigne rouge, Hépato Vitalis.
En gemmothérapie
Bourgeons de Framboisier, Bourgeons de Séquoia, Bourgeons de Chêne. Prendre en dehors des repas 5 à 15 gouttes/j pures ou diluées dans très peu d'eau.
Les poconéols
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Poconéol n°4: Élimination des toxines stockées dans les organes génitaux.
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Poconéol n°5: Remède du tuberculinisme avec ses répercutions sur le métabolisme hormonal.
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Poconéol n°54: Troubles des règles (aménorrhées, dysménorrhées).
Après avoir terminé cette première partie du traitement (souvent après utilisation de 2 flacons, il sera prudent d'avoir recours à l'association suivante:
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Poconéol n°6: Stimulant et régulateur de la sécrétion glandulaire.
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Poconéol n°10: Remède des adénites et de la décalcification.
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Poconéol n° 13: Remède de l'ostéite, de l'inflammation osseuse.
Autres traitements
H.E (huile essentielle)
Les huiles essentielles « anti-stress » ont un effet positif sur l'équilibre thyroïdien. Suivant le cas, on utilisera soit des H.E stimulantes, soit des H.E relaxantes.
L' H.E spécifique est « la marjolaine » qui possède un effet régulateur.
Application locale de 5 à 10 gouttes 2 à 3 x/j.
Par voie interne, 1 à 2 gttes 2 à 3x/j.
Mise en garde : La consommation « d'igname sauvage » (Discorea villosa) est à déconseiller aux femmes souffrant de troubles hormonodépendants.