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Stéatose/Fibrose : Prise de poids, que deviennent vos cellules graisseuses ?
- Par vogot
- Le 29/08/2018
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Le surpoids correspond à une accumulation de graisses dans le tissu adipeux. Il est souvent causé par une alimentation trop calorique, riche en glucides et en graisses, associée à un manque d'exercice physique.
Le surpoids augmente le risque de développer des maladies chroniques comme le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, certains cancers ou de l'arthrose. Pour retrouver un poids normal et réduire les risques pour la santé, il est conseillé d'agir sur son alimentation, son activité physique et sa supplémentation.
Si vous êtes en surpoids ou si vous avez ce qu’on appelle un ventre bedonnant, vous êtes probablement victime d’une inflammation chronique du tissu adipeux. Parce que c’est un processus pathologique silencieux qui, tôt ou tard, finira par se manifester comme une bombe à retardement, vous feriez mieux de vous intéresser aux nouvelles découvertes et d’agir rapidement.
Que se passe-t-il lorsque vous prenez du poids ?
Prendre du poids est un processus tout à fait naturel pour notre organisme. C’est une astuce qui permet de mettre en réserve l’énergie dont on n’a pas immédiatement besoin. De cette façon, il n’y a jamais de gâchis et l’organisme peut facilement survivre aux périodes de disette. Malheureusement, ce qui était une bénédiction pour nos ancêtres est devenu une véritable malédiction dans nos sociétés d’opulence. La chute de l’activité physique, l’abondance des biens alimentaires, leur forte densité calorique et parfois leur mauvaise qualité ont parasité le mécanisme et provoqué des épidémies de surpoids spectaculaires.
Chez ces personnes, les apports caloriques ont été plus élevés que les dépenses pendant un certain temps : il a donc fallu stocker l’énergie en trop dans des cellules spécialisées, les adipocytes. Ce sont ces cellules qui forment l’essentiel du tissu adipeux, le tissu mou responsable des formes disgracieuses. Les réserves sont stockées sous forme de lipides : ils pénètrent dans les adipocytes qui enflent comme des ballons de baudruche à mesure que s’accumulent les graisses.
Si le déséquilibre calorique se poursuit, le tissu continue de s’étendre, obligeant l’organisme à recruter toujours plus de cellules graisseuses et à réaménager les voies de circulation sanguine pour les alimenter correctement. Mais si les adipocytes sont de trop grande taille, ils finissent par suffoquer et manquer d’oxygène : les vaisseaux sanguins ne parviennent plus jusqu’à eux et la distance de diffusion de l’oxygène peut être dépassée.
Ce manque d’oxygène, qu’on appelle hypoxie, va semer le chaos dans le tissu adipeux.
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Il provoque une inflammation chronique du tissu adipeux.
Cette même inflammation se propage ensuite vers la circulation sanguine, où on est d’ailleurs capable de la mesurer avec un test spécifique. L’inflammation s’accompagne d’une infiltration massive de macrophages, ces cellules immunitaires primitives attirées par certaines cytokines (le MCP-1 notamment) sécrétées par les adipocytes suffocants.
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Il provoque la formation d’un dépôt de collagène qui piège les adipocytes.
L’inflammation du tissu adipeux s’accompagne d’un dépôt de collagène (de type VI) qui va rendre le tissu rigide, fibreux. Des bandes fibreuses se forment dans le milieu extracellulaire, ce qui va grandement perturber le tissu. Ces bandes vont empêcher les adipocytes de gonfler et de stocker davantage de lipides excédentaires, les réorientant vers des organes vitaux comme le foie, les muscles et le cœur, ce qui augmente l’accumulation de dépôts lipidiques à des endroits inappropriés. Et c’est précisément cette réorientation des graisses qui est à l’origine de très nombreuses complications comme les troubles cardiovasculaires, l’insulinorésistance, le diabète de type II ou la stéatose hépatique.
Stéatose et fibrose: Explications
Important facteur de risque d’accidents cardio-vasculaires, de diabète et de cancers extra-hépatiques, la stéatose est, dans 10 % à 20 % des cas, associée à de l’inflammation et à une souffrance des cellules du foie, les hépatocytes, pouvant aller jusqu’à leur nécrose. Il ne s’agit plus alors de stéatose pure, mais d’une stéato-hépatite non alcoolique, véritable hépatite à la graisse, ou NASH (non alcoolic steatohepatitis) qui associe une inflammation, une nécrose et une fibrose hépatiques. Or la NASH, complètement silencieuse, asymptomatique, peut évoluer dangereusement.
Lorsque la souffrance hépatique devient chronique, les lésions du foie cicatrisent en formant de la fibrose. Cette fibrose s’installe plus ou moins vite selon les sujets. Dans environ 20 % des cas, elle va progresser jusqu’à la cirrhose. Dès lors, le foie, complètement déstructuré, ne peut plus fonctionner normalement, et des complications très graves peuvent survenir: hémorragies digestives, insuffisance hépatique, encéphalite hépatique, etc.
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Il complexifie la perte de poids.
C’est un fait démontré : plus le tissu graisseux contient de la fibrose, moins une personne a de chance de perdre du poids. Voilà pourquoi cette fibrose pathologique pourrait constituer une cible potentielle du traitement de l’obésité !
Ce phénomène est un véritable cercle vicieux : la réduction du flux sanguin vers le tissu gras fibrosé peut entraîner la nécrose des cellules graisseuses, ce qui attire d’autres macrophages et augmente encore le niveau de l’inflammation. Au final, les cellules du tissu gras progressent vers un état de sénescence très inquiétant.
Comment savoir si votre tissu adipeux est normal ?Cette « fibrose » du tissu graisseux ne survient pas uniquement chez les personnes obèses. Il peut également apparaître chez des personnes minces, ayant très peu de gras sous la peau, mais présentant cette forme de pomme caractéristique qu’on appelle familièrement la bedaine. Chez eux, le gras se dépose au niveau de l’abdomen, dans les couches profondes du ventre et autour de leurs organes internes. Or, c’est un dépôt de graisse particulièrement risqué pour la santé.
Il existe plusieurs grands dépôts de graisses : le tissu sous-cutané, le tissu viscéral, les hanches et tous ceux associés à des organes comme le cœur ou les reins. Chacun de ces dépôts a un profil endocrinien bien spécifique, c’est-à-dire qu’ils ne sécrètent pas les mêmes messagers, et donc les conséquences ne sont pas les mêmes si les dépôts s’agrandissent ou deviennent malades.
Par exemple, le tissu sous-cutané ne semble pas lié aux pathologies associées à l’obésité contrairement au tissu viscéral. C’est lui qui serait tout particulièrement sensible à ce phénomène de fibrose.
Comment savoir si votre tissu gras abdominal est concerné
Pour être tout à fait sûr, il faudrait mesurer le niveau d’inflammation et détecter ou non le phénomène de fibrose. Plus simplement, si vous avez l’impression d’avoir trop de gras au niveau abdominal, cela peut être un indicateur mais là encore, ça n’est pas systématique : il y a des personnes minces qui peuvent en être victimes et des personnes obèses « métaboliquement saines. »
Le ressenti, l’écoute du corps, les troubles inflammatoires divers, la fatigue et la difficulté à perdre du poids (même si l’excédent n’est pas énorme) sont donc des repères cruciaux. A partir de cet instant, une anamnèse devient nécessaire auprès de votre thérapeute.
Que se passe-t-il si rien n’est fait ?
Il faut savoir que le tissu adipeux n’est pas qu’une simple réserve de graisses : c’est un organe qui sécrète de nombreux messagers chimiques (leptine, adiponectine notamment) ayant des répercussions directes sur l’ensemble de l’organisme. Il intervient notamment dans la réponse immunitaire, la pression sanguine, l’hémostase, la régulation de la masse osseuse, la prise alimentaire, les fonctions assurées par la thyroïde et même la reproduction. Autrement dit, si votre tissu adipeux est fibrosé, c’est votre organisme tout entier qui en pâtit.
Il est donc urgent d’y remédier avant de voir apparaître le spectre du diabète de type II ou de l’athérosclérose. Plus vous attendez, et plus la fibrose risque de s’installer et gangréner l’ensemble du tissu. Voici quelques pistes d’action à envisager au plus vite pour diminuer le tissu graisseux et le niveau d’inflammation :
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L’activité physique est la condition indispensable à la fonte des graisses viscérales. C’est un impératif pour accroître et entretenir une masse musculaire souvent très réduite.
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La sécrétion de cortisol (une hormone produite en excès en cas de stress chronique) est corrélée avec une augmentation de la graisse abdominale. Il s’agit donc de tout mettre en œuvre pour retrouver des moments de détente ainsi qu’une plus grande sérénité.
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Le recrutement de cellules graisseuses est amplifié par certains facteurs alimentaires, comme un déséquilibre entre les apports en acides gras oméga-6 et en acides gras oméga-3. Veillez donc à diminuer vos apports en oméga-6 (qu’on trouve dans de très nombreux produits transformés) et à augmenter vos apports en oméga-3 (qu’on trouve en très bonne qualité dans l'OMÉGA 3 - EPA + et vitamine E).
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Le maintien d’une perte de poids passe par un rééquilibrage alimentaire forcément plus faible en calories. Il faut donc tenir le coup et ne pas négliger les stratégies d’accompagnement qu’elles soient psychologiques ou nutritionnelles (par exemple des coupe-faim d’origine naturelle comme les barres paléo).
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Considérez les produits spécifiquement conçus pour inhiber la formation des cellules graisseuses comme le konjac ou pour faire fondre la graisse viscérale comme MaxiCapsicum. Ne négligez pas non plus l’intérêt de la formule probiotiques dans la perte de poids et l’inflammation. La recherche a montré que le microbiote (flore intestinale) jouait un rôle de contrôle très important sur le tissu viscéral et sur l’inflammation : des souches de bactérie comme Lactobacillus acidophilus, Lactococcus lactis, Lactobacillus casei, Bifidobacterium bifidum et Lactobacillus delbrueckii bulgaricus aident à combattre l’inflammation et l’excès de poids.
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Si votre glycémie fait apparaître un « pré-diabète », vous pouvez faire appel au gymnema, sachant qu'il n'existe aucune contre-indication ni aucun effet indésirable connus. Le chrome est, quant à lui, le principal minéral qui intervient dans la sécrétion d'insuline. Il en accroît également la capacité à se lier aux cellules cibles. Les études cliniques montrent que le chrome peut être bénéfique pour ceux qui souffrent d'intolérance au glucose.
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La principale propriété du Chitosan est qu'il absorbe très bien les matières graisseuses. En effet, le Chitosan a la particularité, lorsqu'il est ingéré par une personne, de déposer une matière rappelant un gel, sur les parois de l'estomac, laquelle va protéger celui-ci contre les dépôts de graisse. D'un point de vue chimique, le Chitosan va, lorsqu'il entre en contact avec les lipides, se lier avec les graisses et les capter. En fait, il agit véritablement comme un piège à graisse. Le Chitosan peut ainsi attirer jusqu'à 15 fois son poids de matière graisseuse. Lorsque le Chitosan et les lipides se sont liés, ils ne peuvent pas être mélangés dans l'organisme, et de ce fait, ils seront évacués ensemble par les voies naturelles.
La somatropine naturelle et les cellules graisseuses
La somatropine permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses avantages amincissants et pour ses vertus contre le vieillissement.
Le sport et les aliments sains et équilibrés sont fortement recommandés. Ce n’est pas uniquement pour maigrir mais aussi pour maintenir un poids stable et une bonne santé au quotidien. Parfois, la prise de solutions plus radicales sont nécessaires pour des résultats rapides et convaincants en un rien de temps. Ici la somatropine assure pour perdre du poids rapidement.
Rôle essentiel:
La somatropine joue un rôle crucial dans la perte de poids. En effet, cette hormone de croissance synthétique aide à améliorer nettement le métabolisme des lipides, des protéines et d'autres éléments minéraux de l’organisme.On pourrait croire qu’elle ferait grossir, mais bien au contraire, elle agit sur les cellules grasses en les éliminant rapidement. Pour les pratiquants de sports fatigants, la somatropine est parfois une incroyable source d’énergie, de nombreux athlètes l’utilisent pour cette raison.
C’est d’ailleurs l’un des faits qui garantissent l’efficacité de cette hormone durant un régime minceur.
N’oubliez pas : laisser évoluer le surpoids, c’est entretenir un terrain inflammatoire qui sera forcément source de complications et qui finira tôt ou tard par être irréversible.