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  • Chélation des métaux lourds: Détoxification naturelle

    Devant le danger représenté par les métaux lourds pour la santé, certains médecins et spécialistes recommandent la chélation chimique en lieu et place de la détoxification naturelle de l’organisme. Afin de libérer les cellules graisseuses des éléments toxiques, ils utilisent l’administration d’éléments biochimiques qui se lient et neutralisent le mercure ou le plomb, par exemple, et qui sont ensuite éliminés par le système urinaire. Cette méthode ne fait cependant pas l’unanimité, notamment chez les naturopathes, qui privilégient le pouvoir des plantes et des aliments.

    De plus en plus de chercheurs s’inquiètent des effets sur le long terme des polluants présents dans notre alimentation. Si ces polluants sont présents dans nos aliments à des doses infimes, l’exposition chronique à ces substances et leur accumulation dans notre organisme posent question. Pour se prémunir face à ces contaminants, des solutions simples existent en prévention ou en détoxification de l’organisme.

    Enjeu de santé publique

    Depuis plusieurs décennies, la pollution est devenue un véritable enjeu de santé publique. Si on évoque régulièrement la pollution atmosphérique, on oublie très souvent la présence et l’impact des polluants dans notre alimentation quotidienne. Qu’ils soient synthétiques ou naturels, ces polluants alimentaires peuvent avoir des origines très différentes. En effet, ces contaminants peuvent s’intégrer à nos aliments à différents stades de la chaîne alimentaire, depuis leur production jusqu’à leur consommation. Si l’usage intensif des pesticides joue un rôle évident dans la contamination alimentaire, d’autres polluants peuvent s’ajouter à nos aliments lors de leur production, leur transformation, leur conditionnement et leur préparation.

    Notre alimentation moderne nous expose ainsi quotidiennement à de nombreux polluants alimentaires dont l’impact sur la santé pose problème. Ces contaminants alimentaires ont d’ailleurs été au cœur de plusieurs scandales alimentaires ces dernières années. Face à ces constats alarmants, de nombreuses études scientifiques s’intéressent à identifier et limiter l’impact de ces polluants.

    Faisons le point sur ces polluants alimentaires : qui sont-ils ? d’où viennent-ils ? quels sont les dangers pour la santé ? comment les éviter et les éliminer ?

    Zoom sur la chélation naturelle des métaux lourds

    Il est fort heureusement possible d’acquérir des réflexes simples afin de faire disparaître le plomb, le cadmium, l’arsenic ou le mercure de l’organisme sans avoir recours aux méthodes chimiques. Ce processus est appelé chélation naturelle des métaux lourds. L’utilisation de la phytothérapie, par complémentation et un rééquilibrage alimentaire adapté permettent d’y contribuer de manière très efficace.

    Quels sont les polluants présents dans la chaîne alimentaire ?

    Cela fait déjà plusieurs années que nous, naturopathes, tirons la sonnette d’alarme face à la présence croissante de contaminants dans nos aliments. Ce sont d’ailleurs plus de 455 substances qui ont été identifiées dans nos aliments du quotidien. Ce résultat est issu d'une vaste étude réalisée entre 2006 et 2011. Une première édition de cette étude menée entre 2000 et 2004 avait d’ores et déjà pointé la présence de nombreux polluants alimentaires. Cette seconde édition a porté sur plus de 20 000 produits alimentaires consommés par la population française dont des viandes, des poissons, des crustacés, des céréales, des pâtes, des pains ou encore des fruits et des légumes.

    Heureusement, les 455 substances identifiées ne présentent pas toutes un caractère dangereux pour la santé. Néanmoins, on compte près d’une douzaine de substances qui présenteraient un risque sanitaire. Parmi ces contaminants, on retrouve notamment le plomb, le cadmium, l’arsenic inorganique, l’aluminium, le méthylmercure, les dioxines, les furanes et PCB de type dioxines, le déoxynivalénol (DON), l’acrylamide, ou encore les sulfites. On considère ces polluants comme persistants, c’est-à-dire qu’ils s’accumulent dans les aliments tout au long de la chaîne alimentaire avant de se retrouver dans nos assiettes.

    A l’inverse, on distingue des polluants dits non persistants. Si ces derniers peuvent se dégrader plus facilement que les polluants persistants, on peut malgré tout les retrouver dans notre alimentation. On trouve par exemple le bisphénol A et les phtalates dans cette classe de polluants.

    Les bisphénols A,S et F

    Le bisphénol A est un composé qui a été utilisé dans la fabrication industrielle des plastiques, en tant que monomère du polycarbonate et en tant qu’additif dans les résines époxy. On en retrouvait donc par exemple dans les boîtes de conserve ou les cannettes de boisson et même dans les tickets de caisse et pouvait être transféré dans les aliments ou par voie cutané avec le ticket de caisse.

    Sa toxicité a été bien étudiée. C’est un perturbateur endocrinien maintenant bien connu avec une  activité oestrogénomimétique, une toxicité sur la reproduction, une  activation de la lipogénèse, des effets sur la thyroïde, le développement suspecté de lésions de type néoplasique du sein après une exposition périnatale, sa fenêtre de tir préférentielle étant la période fœtale.

    Le BPA est interdit dans les biberons depuis 2011 et dans tout contenant alimentaire depuis 2015.

    L’un de ses cousins, le bisphénol S moins connu sur le plan toxicologique, tout comme le F, peut être utilisé comme substitut au BPA. On sait déjà, depuis une étude publiée en 2015, que l’exposition in vitro des testicules fœtaux humains aux bisphénols S ou F réduit la production de testostérone, de façon tout à fait identique à la réduction provoquée par le bisphénol A.

    Mais cela ne s’arrête pas là. Des études de 2016 ont montré que le BPS, sur des modèles murins, avait un effet obésogène égal, voire supérieur, au BPA en provoquant une accumulation de lipides et une augmentation de l’expression des gènes adipogéniques. Une étude sur un modèle de préadipocytes humains vient de confirmer cette accentuation de l’adipogénèse.

    Ces études montrent que le BPS a des effets aussi voire plus délétères que le BPA et ne devrait, à mon sens, ne plus être autorisé.

    A l’heure actuelle, vous ne saurez pas s’il y a du bisphénol S ou d’autres bisphénols de structure proche dans votre boîte de conserve ou dans votre canette car cela n’est pas mentionné. Pour cette raison, je vous recommande de privilégier les contenants en verre et de ne pas faire chauffer tout contenant plastique (je vous suggère d'éviter l'usage du four à micro-ondes !!!) car le chauffage accentue le transfert du contaminant chimique vers l’aliment.

    L’aluminium

    Ce métal est présent dans  :

    L’eau du robinet, car les stations d’épuration qui rendent l’eau potable utilisent du sulfate d’aluminium pour éliminer les matières organiques de l’eau.

    Les ustensiles de cuisine en aluminium, casseroles ou emballages (feuille d’alu, barquettes en alu) libèrent du métal dans les aliments (100 g de tomates conservées dans une feuille d’alu toute une nuit peuvent contenir jusqu’à 6,5 mg d’aluminium). Citons également les boîtes de conserve et les boissons en canette.

    Les additifs alimentaires sous forme de colorant (E173), d’épaississants, d’anti-agglomérants, d’émulsifiants (E520, E521, E522, E523).

    Le E541 dans les viennoiseries et les E554, E555, E556, E559, dans les aliments séchés en poudre ainsi que le sel raffiné et les fromages industriels.

    Certains dentifrices et déodorants contiennent du chlorure d’aluminium.

    La plupart des vaccins contiennent des doses d’aluminium 50 à 80 fois supérieures aux normes européennes (15 µg par litre).

    Certains médicaments, dont de nombreux antiacides, contiennent de l’hydroxyde d’aluminium parfois en forte dose, comme le Maalox (200 mg).

    Les effets de l’aluminium sur la santé :

    • L’aluminium est toxique pour le cerveau, il peut être à l’origine de pertes de mémoire ainsi que de la maladie d’Alzheimer. Plusieurs études démontrent que le risque de développer la maladie d’Alzheimer est huit fois plus élevé chez les personnes qui absorbent une quantité anormalement élevée d’aluminium

    • Il peut interférer avec l’assimilation du calcium et du phosphore. Cela empêche la croissance des os (rachitisme) et réduit la densité osseuse (ostéoporose).

    • Sa toxicité peut aussi avoir pour conséquence des douleurs musculaires, de l’anémie, des troubles digestifs, une perturbation de la fonction hépatique, des coliques et une insuffisance rénale.

    • Une pathologie musculaire inflammatoire (myofasciite à macrophages) dont les symptômes sont des douleurs musculaires et de la fatigue avec un peu de fièvre. Les biopsies musculaires (prélèvements de cellules) pratiquées sur ces malades révèlent alors la présence d’une concentration anormale d’aluminium au niveau du muscle où l’on a administré un vaccin contenant de l’aluminium.

    • Une perturbation du système immunitaire  : cause première des maladies auto-immunes.

    Le mercure

    Les sources de pollution au mercure sont diverses mais la pollution de loin la plus importante provient des amalgames dentaires. Une personne possédant huit amalgames métalliques en bouche (ce qui est la moyenne de la population française) peut s’intoxiquer au mercure à raison de 15 µg par jour. Toutefois, l’importance de la libération du mercure dans l’organisme est très variable. Le mercure est également utilisé comme conservateur dans les vaccins. Le thiomersal est un sel de mercure qui agit comme anti-infectieux et conservateur. Mais il existe d’autres sources de contamination : air pollué (usines), poissons et mollusques, plastiques, encres d’impression, certaines peintures, pesticides organo-mercuriels, en cas de bris de néon ou d’ampoules à économie d’énergie.

    Signes de l’excès de mercure :

    • Tremblements musculaires, paralysie, convulsions.

    • Hypersalivation, stomatite, parodontite.

    • Hyperactivité et troubles de l’attention chez les enfants.

    • Autisme.

    • Perturbations du système immunitaire, cause première des maladies auto-immunes.

    L’arsenic

    L’arsenic est largement répandu dans la biosphère sous forme d’élément trace. Dans certaines régions, les concentrations d’arsenic dans le sol et dans l’eau sont très élevées, que ce soit naturellement ou du fait de l’activité humaine. En effet, l’arsenic est employé comme insecticide dans l’agriculture. On en retrouve surtout dans les céréales (le riz et le blé), les légumes, les fruits de mer.

    À une moindre échelle, l’arsenic est utilisé pour le traitement du bois, dans les industries du verre et des pigments, dans les appareils électroniques et pour les alliages.

    Signes de l’excès d’arsenic  :

    • Faiblesse, somnolence.

    • Maux de tête, convulsions.

    • Douleurs musculaires.

    • Neuropathie périphérique.

    Le plomb

    Le plomb est un métal largement utilisé : dans les batteries de voiture, sous forme de tôles plombées dans le secteur de la construction, dans le plastique PVC, dans le cristal et la céramique, sous forme d’écran contre les radiations, dans certaines teintures pour cheveux.

    Signes de l’excès de plomb :

    • Effets sur le système nerveux  : hyperactivité, troubles de l’attention, faiblesse intellectuelle.

    • Effets sur la moelle osseuse et le sang : le plomb bloque plusieurs enzymes nécessaires à la synthèse de l’hémoglobine. Ces effets sanguins aboutissent à une diminution du nombre des globules rouges et à une anémie.

    • Effets gastro-intestinaux  : constipation ou diarrhée, goût de métal dans la bouche, douleurs ou crampes abdominales.

    Le cadmium

    Pour les fumeurs, la source majeure d’exposition au cadmium est la fumée de cigarette. Pour les non-fumeurs, la voie principale d’absorption du cadmium est l’ingestion de nourriture. Cela est dû au fait que ce métal, présent dans le sol, se retrouve à l’état de traces dans les légumes qui y poussent. On en trouve également dans les gaz d’échappement des automobiles.

    Signes de l’excès de cadmium :

    • Emphysème pulmonaire sans antécédent de bronchite chronique.

    • Insuffisance rénale.

    • Risque augmenté de fractures osseuses.

    L’antimoine

    La voie principale de contamination est la présence d’antimoine dans les eaux minérales embouteillées et stockées dans des récipients en plastique de type polyéthylène téréphtalate (PET) car l’antimoine est utilisé comme catalyseur de polymérisation du PET. La concentration d’antimoine est proportionnelle au temps de séjour de l’eau dans la bouteille en plastique qui, on le sait, peut-être assez long.

    L’antimoine entre dans la composition de nombreux alliages, auxquels il confère dureté et résistance à la corrosion. On l’utilise également dans les textiles comme retardateur de flamme.

    Signes de l’excès d’antimoine :

    • Irritation des voies aériennes supérieures (rhinite, laryngite, trachéite).

    • Problèmes cardiovasculaires (hypertension, arythmie…).

    • Troubles digestifs (gastro-entérites).

    • Troubles nerveux (céphalées…).

    Origine des polluants présents dans notre alimentation 

    Avant de se retrouver dans nos assiettes, les aliments peuvent être contaminés à différentes étapes de leur production, de leur transformation, de leur conditionnement et de leur préparation. Au niveau de la production agricole, on pense facilement aux pesticides et aux engrais, comme le cadmium, les dioxines et PCB, le diméthoane, l’hexachlorobenzène (HCB). Leurs effets néfastes pour la santé sont indéniables. Si certains agriculteurs commencent à s’engager dans une agriculture plus responsable et plus respectueuse de l’environnement, ils représentent malheureusement une minorité des exploitants agricoles à l’échelle du monde.

    En espérant que ces engagements soient durables, il faudra également compter de nombreuses années pour lutter contre les dommages causés par l’usage intensif de polluants. Au-delà des pesticides, nos aliments peuvent également être affectés par la pollution de l’air, des sols ou encore des cours d’eau. Bien que certains procédés de transformation permettent de détruire des polluants, ces techniques peuvent néanmoins introduire d’autres contaminants. En effet, ces derniers peuvent être liés à certains traitements des aliments, à des problèmes d’hygiène ou encore à l’ajout d’additifs.

    Plusieurs additifs ont d’ailleurs été remis en cause pour leur impact sur la santé, comme les sulfites, les nitrates et les nitrites. Au-delà de la production et de la transformation, l’emballage de nos aliments peut être à l’origine de la présence de certains contaminants, comme l’aluminium.

    Dangers des polluants alimentaires sur notre santé

    Bien que les intoxications alimentaires à cause de ces polluants soient rares, l’exposition répétée et chronique à ces contaminants peut présenter un risque pour votre santé. C’est l’enseignement de plusieurs études scientifiques dont une étude réalisée et parue en 2013. Les auteurs de cette étude ont montré qu’une association de polluants pourrait aggraver certains troubles métaboliques. Ces derniers seraient notamment connus pour augmenter le risque de survenue de maladies cardiovasculaires ou d’un diabète de type 2.

    Pour cette étude, un mélange de quatre polluants a été utilisé : le bisphénol A, le TCDD, le PCB 153 et un phtalate. Ce cocktail de contaminants a été administré à des souris avec un dosage similaire aux doses couramment évaluées dans nos aliments du quotidien. Ces polluants ont été intégrés dans une alimentation riche en gras, représentative de l’alimentation moderne. Une aggravation de l’intolérance au glucose et une altération de la voie des œstrogènes chez les souris femelles, a été constatée. Ce constat est d’autant plus alarmant que l’intolérance au glucose est une des perturbations impliquées dans l’apparition du syndrome métabolique.

    Ce syndrome constitue un facteur de risque important pour le développement de maladies cardiovasculaires et la survenue d’un diabète de type 2. Si les résultats furent moins marqués chez les souris mâles, les chercheurs ont mis en évidence une modification dans le métabolisme du cholestérol.

    Ce constat rejoint une étude récente sur l’impact des polluants persistants, dont les PCB. Parue en novembre 2016, cette étude associe des taux élevés en PCB et une altération des protéines HDL-cholestérol. Ces dernières sont considérées comme le « bon cholestérol » en raison de leur fonction de transport du cholestérol vers le foie pour favoriser son élimination. C’est pourquoi les auteurs de cette étude s’inquiètent sur le risque des PCB pour la survenue de maladies cardiovasculaires.

    Face à toutes ces conclusions, les polluants alimentaires posent question sur leurs effets sur la santé à long terme, leur accumulation au sein de l’organisme mais également l’effet cocktail qui pourrait accentuer leur impact.

    Solutions pour éliminer les polluants alimentaires

    Si notre organisme a la capacité de se défendre contre des contaminants, certains agents toxiques peuvent s’avérer difficiles à éliminer par l’organisme. En s’accumulant, ces polluants peuvent entraîner des désordres métaboliques et engendrer des complications pour la santé. Pour se prémunir face à ces effets néfastes, il est important d’adopter des mesures préventives pour éviter les polluants alimentaires et protéger l’organisme. 

    Des astuces pour éviter certains polluants alimentaires

    S’il est malheureusement difficile d’éviter les polluants dans l’air que vous respirez, il s’avère indispensable de limiter son exposition aux polluants présents dans les aliments. Pour cela, quelques conseils peuvent vous aider à faire le bon choix pour votre santé. Pour vos achats alimentaires, il est par exemple conseillé de privilégier des aliments non transformés, sans additifs alimentaires, issus de l’agriculture biologique et portant un label de qualité.

    Il convient également d’être vigilant aux emballages des produits alimentaires dont certains peuvent contenir de l’aluminium ou du bisphénol A. Au rayon des poissons, il peut être judicieux de préférer les petits poissons comme le hareng, la sardine, l’anchois ou le maquereau. Ces derniers sont connus pour contenir moins de métaux lourds que d’autres poissons. En cuisine, il est recommandé de bien nettoyer ses fruits et légumes, d’éviter les boîtes en plastique, d’éviter l’utilisation d’aluminium et de préférer des cuissons douces.

    Au restaurant, il est parfois difficile de connaître l’origine des produits mais une cuisine faite maison est souvent gage de qualité et de confiance. 

    Solutions pour détoxifier l’organisme des polluants alimentaires

    Malgré une sélection rigoureuse de ces aliments, il est impossible d’échapper totalement aux polluants alimentaires. Pour se défendre face à ces agents extérieurs, l’organisme dispose de différents systèmes de défense dont certains organes comme le foie et les reins. Ces organes vitaux participent à la détoxification de l’organisme, c’est-à-dire à l’élimination des toxines. Si leur action est indispensable, elle peut s’avérer insuffisante face à l’accumulation de certains polluants comme les métaux lourds.

    Heureusement, la communauté naturopathe est parvenue à identifier certaines substances pouvant favoriser la détoxification de l’organisme. Ces substances peuvent agir selon différents mécanismes d’action. Elles peuvent par exemple agir en contribuant à améliorer le fonctionnement du foie et des reins, ou encore en capturant certaines toxines.

    Cela est par exemple le cas de l’EDTA, qui est une molécule connue pour être un puissant chélateur du plomb et des métaux lourds. En se liant à ces polluants, l’EDTA permet de les conduire vers les voies naturelles d’élimination. De la même façon, l’acide malique agit comme un chélateur de l’aluminium. Pour capitaliser sur l’action de ces chélateurs, ces derniers sont formulés sous forme de compléments alimentaires pour une détoxification efficace de l’organisme. De plus, d’autres composés ont montré des résultats bénéfiques pour favoriser l’élimination des toxines. Une combinaison d’acide humique et d’acide fluvique a par exemple permis de drainer l’organisme et de faciliter l’excrétion des déchets. En plus de ces actions, cette association bénéfique permet de stimuler le système immunitaire. Véritable atout pour la protection de l’organisme, ce mélange d’acide humique et d’acide fluvique est proposé sous forme de supplément nutritionnel. 

    La phytothérapie, une aide précieuse pour la chélation naturelle des métaux lourds

    Les plantes aux secours de la santé humaine ? Exactement ! Celles-ci agissent en effet sur nos différents systèmes d’épuration : les reins, le foie, les glandes sudoripares, les poumons, la peau, la vésicule biliaire, les intestins, etc.

    Points sur la désintoxication par la médecine naturelle

    On recourt en général à des substances chélatrices, capables de former avec les minéraux ionisés des complexes stables, inactifs et hydrosolubles, donc facilement évacuables par les voies urinaires.

    Certains de ces produits ont néanmoins un inconvénient majeur, leur non-sélectivité, de sorte que les minéraux indispensables subissent le même traitement, risquant de créer des déficits, voire des carences en calcium, fer, magnésium…

    Il n’est donc pas envisageable de s’engager dans une telle désintoxication au long cours sans l’avis, puis le suivi périodique d’un naturopathe. Ces substances ne doivent pas être prises pendant la grossesse ni l’allaitement.

    Les algues

    Outre l’EDTA qui est le plus ancien des traitements mais qui, molécule de synthèse oblige, n’a pas sa place ici, le second complément chélateur auquel je pense est la chlorella (Chlorella pyrenoidosa). Cette microalgue a d’abord été utilisée au Japon après la Seconde Guerre mondiale pour offrir des apports suffisants en protéines et vitamines. Dans un second temps, il s’est avéré que la chlorella possédait la propriété de chélater les minéraux, à raison de deux ou trois grammes (biologique indispensable !) par jour en continu, des mois durant. Toutefois, il est fréquent de ressentir un certain inconfort (maux de tête, malaise digestif, baisse de l’humeur, douleurs articulaires, etc.) après quelques jours de cure de désintoxication à la chlorella. Certains conseillent d’augmenter, parfois de façon considérable, la posologie. Ce genre de protocole pousse les émonctoires dans leurs limites, au risque de provoquer leur vieillissement accéléré.

    Face aux intoxications, il existe une autre algue capable de débarrasser notre organisme de ces métaux très nocifs. Des recherches mondiales ont démontré que la spiruline contient plusieurs principes actifs de la plus haute valeur thérapeutique dont l’alginate qui est un puissant capteur, ou chélateur, de métaux lourds.

    Par rapport à la chlorella, le traitement est plus rapide et surtout il ne présente pas ces phénomènes d’aggravation temporaire des symptômes.

    La durée du traitement dépend surtout de l’importance de l’intoxication (entre 3 et 6 mois) et il sera de préférence suivi par un naturopathe formé à la chélation.

    Propriétés de la chlorella

    La chlorella est une algue d’eau douce qui a été découverte en 1890 par le microbiologiste hollandais Martinus Willem Beijerinck. Encore assez peu connue en France, elle jouit d’une excellente réputation au Japon, où elle est employée de multiples façons depuis les années 1950.

    Le principal composant actif de la chlorella est la sporopolléine qui constitue sa membrane fibreuse. Celle-ci possède un excellent pouvoir d’absorption des métaux lourds, pesticides, insecticides et autres engrais chimiques divers. Véritable agent de chélation naturelle des métaux lourds, elle aide l’organisme à s’en débarrasser en les fixant et en les éliminant.

    Les atouts de la chlorella sont encore nombreux :

    • elle favorise l’oxygénation des tissus et assainit la flore intestinale (effet probiotique) grâce à sa haute teneur en chlorophylle ;

    • elle participe à l’augmentation des défenses naturelles (lymphocytes T) et à la préservation des cellules saines ;

    • elle régule et maintient l’équilibre acido-basique du corps ;

    • elle apaise le système nerveuxdiminue le stress et favorise le sommeil ;

    • elle diminue le mauvais cholestérol (LDL).

    Propriétés de la spiruline

    La spiruline est un agent chélateur ou détoxifiant, grâce à la chlorophylle qu’elle contient en grande quantité. Ainsi, elle constitue un allié pour la désintoxication du corps en cas d’exposition à des substances toxiques, principalement les métaux lourds tels que l’arsenic, le plomb, le mercure, etc.. Ceci est supporté par une étude réalisée par un groupe de scientifiques bangladais, au cours de laquelle des patients empoisonnés de manière chronique connurent une amélioration de leur condition en 16 semaines.

    Mais il n’y a pas que cela ; en tant que puissant antioxydant, la spiruline permet de combattre les radicaux libres, ces substances chimiques qui causent une oxydation cellulaire accélérant le processus de vieillissement et de dégénérescence des tissus organiques. Elle possède en ce sens des vertus tant régénératives que préventives contre l’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou la sclérose en plaques.

    Le Chardon-Marie

    Plante de la famille des astéracées, le Chardon-Marie n’est pas doté d’une action spécifique à l’élimination des métaux lourds. Il est par contre un puissant purificateur et détoxifiant naturel du foie, organe le plus sollicité dans la chélation naturelle des métaux lourds et l’élimination des produits toxiques circulant dans l’organisme.

    Le Chardon-Marie traite également le diabète et facilite la digestion des aliments.

    Attention aux émonctoires

    Quelle que soit l’intention que l’on a avant de démarrer une cure de désintoxication, il est indispensable de se rappeler que les fonctions émonctorielles vont être réquisitionnées alors qu’elles sont peut-être saturées, voire diminuées. Il est donc évident que la posologie des chélateurs ne doit pas être exagérée et que leur prise doit être associée à celle de certains draineurs.

    Exigez IMPERATIVEMENT des compléments alimentaires issus d'agriculture ou aquaculture biologique.

    Pour ce faire, en même temps qu’un dépistage des métaux toxiques, il est capital de faire dresser par son médecin traitant un bilan des fonctions hépatiques et rénales avant même de commencer la cure, puisque, de toutes les fonctions émonctorielles, ce sont ces deux-là qui sont majoritairement sollicitées: au minimum, dosages sanguins de la créatinine, des transaminases (ALAT, ASAT) et des gamma glutamyltranspeptidases (GGT).

    Ce premier état des lieux présente d’ailleurs un double intérêt : adapter au mieux, la posologie des chélateurs et des draineurs, par votre naturopathe, et servir de repère lorsque de nouveaux contrôles seront pratiqués.

  • Bisphénol S et métaux lourds

    L’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a lâché une bombe dernièrement. 

    Elle a classé le bisphénol A dans la catégorie des substances extrêmement préoccupantes, soit le plus haut niveau de toxicité selon les critères de l'Agence européenne. 

    Cette victoire intervient peut-être trop tard : les effets désastreux du bisphénol A affectent déjà des millions de citoyens victimes de cancer du sein, malformations génitales, diabète, troubles du comportements (autisme, hyperactivité, etc.) ! 

    Le biphénol A n’est plus le problème. Interdit depuis le 1er janvier 2015 dans les récipients alimentaires, il a été remplacé par le bisphénol S, son frère jumeau en pire ! 

    Bisphénol S plus persistant dans l'environnement

    Utilisé comme substitut au bisphénol A (BPA), c'est un perturbateur endocrinien, même à très faible dose. Une étude, menée par l’université du Texas et publiée dans la revue Environmental Health Perspectives, décrit pour la première fois comment le BPS perturbe la réponse hormonale de cellules de rats à des doses très faibles. Aucune étude précédente n’avait passé en revue les mécanismes d’action non génomiques du BPS, ni travaillé à partir de concentrations si basses, conformes à celles que l’on trouve dans l’alimentation, dans l’environnement et dans des échantillons d’urines humaines.

    Bien que moins susceptible de migrer sous l’effet de la chaleur ou de la lumière que le BPA, le BPS a une capacité de migration en petites quantités et en usage normal. Cette découverte est une douche froide, tant chez les industriels que pour les pouvoirs publics, lancés dans une course contre la montre pour proposer des substituts sans danger au très controversé BPA.

    La plupart des biberons garantis "sans bisphénol A" sont composés de polyéthersulfone (PES), un plastique qui contient du bisphénol S (BPS). Ce dernier est bien plus toxique, car il s'agit aussi d'un perturbateur endocrinien.

    Aujourd’hui, il semblerait que le BPS soit notamment utilisé dans les papiers thermiques (facturettes de cartes bancaires, reçus, lotos, tickets de cinéma et de concert, étiquettes d’identification, badges d’identification).

    Je pense notamment aux tickets de caisse, ceux-là mêmes qui portent la mention «ne contient pas de BPA» ! C’est le cas aux Etats-Unis. Et en France? Impossible de le savoir pour l’instant.

    Oser regarder la situation en face

    Nous savons que deux siècles de développement industriel ont abouti à ce que notre environnement, notre nourriture et donc nos corps eux-mêmes, soient désormais envahis par :

    • Les POP, ou « polluants organiques persistants » (PCB, benzène, chlordane, toxaphène). Ce sont des molécules capables de bio-accumulation dans les tissus vivants. Leur quantité s’accroît au long de la chaîne alimentaire. Chez les hommes, on les retrouve concentrés dans le cerveau, le foie, les tissus adipeux où ils provoquent tumeurs, troubles du comportement, diabète, syndrome métabolique, stérilité ; 

    • Les perturbateurs endocriniens, qui imitent les propriétés des hormones et provoquent des anomalies physiologiques (dans le fonctionnement des organes), notamment les organes reproducteurs ; ils agissent à très faible dose et perturbent l’organisme, souvent de façon discrète. Ce sont les pesticides organo-chlorés, les plastifiants comme les phtalates, les médicaments en particulier les pilules contraceptives ; le bisphénol A en fait partie, rappelons qu’il s’agit d’une molécule très proche du Distilbène, un médicament censé éviter les fausses couches, mais qui fut à l’origine de milliers de malformations chez les enfants; (aujourd’hui, le Distilbène est interdit sauf chez l’homme dans le traitement du cancer de la prostate) ; 

    • Les additifs alimentaires nuisibles comme l’aspartame, le glutamate monosodique utilisé notamment dans les plats cuisinés asiatiques en remplacement du sel car moins cher, la saccharine, les inosinates, le jaune de quinoléine, la tartrazine et bien d’autres ; 

    • Les produits cosmétiques classiques qui contiennent du chlorhydrate d’aluminium, des parabènes, du propylèneglycol, du triclosan et d’autres toxines qui s’infiltrent à travers la peau, surtout au niveau des aisselles où ils peuvent migrer et provoquer le cancer du sein.

    En parallèle, le mode de vie moderne nous expose également à de nombreuses toxines qui agissent comme des poisons sur l’organisme : particules fines issues des moteurs diesel, métaux lourds (plomb, mercure, cadmium), les polluants des nappes phréatiques issus de l’agriculture conventionnelle, les dioxines dues aux incinérateurs de déchets ménagers. 

    Face à ces menaces, manger biologique est devenu indispensable, et surtout sélectionner les aliments entiers, que l’on peut reconnaître, par opposition aux plats préparés et aliments transformés.

    Autres précautions indispensables

    Eviter les plastiques, surtout dans l’alimentation et en particulier pour les cuissons et les plats réchauffés au micro-onde : utiliser bouteilles et récipients en verre, en céramique, terre cuite. Ne pas se laisser impressionner par les labels « sans bisphénol A » qui ont fleuri partout, puisqu’ils contiennent pratiquement à coup sûr d’autres types de bisphénols, tout aussi nuisibles. 

    Pratiquer régulièrement des cures de détox, périodes de jeune, et consommer des produits drainants et purifiants. 

    Detox-FortHuile essentielle Pamplemousse Bio

    Je pense en particulier à cette micro-algue extraordinaire qu’est la chlorella, qui bloque les métaux lourds et augmente l’excrétion urinaire (élimination par les urines) du métal lourd cadmium.

    Spiruline biologique & Chlorella* Chlorella bio en poudre


    Traditionnellement, nos ancêtres consommaient aux changements de saison des aliments qui avaient la réputation de "nettoyer le sang" : cure de sève de bouleau au printemps, pissenlit pour stimuler le foie et le pancréas et extraire les toxines du sang, carottes crues pour nettoyer le foie, myrtilles et jus de myrtille en été, pommes crues et jus de pomme frais à l’automne réputés pour « éloigner le médecin », ainsi que les cures de raisins, ail toute l’année.

    Jus de myrtilleJus de cranberryAil désodorisé

    Eliminer les métaux lourds grâce à l’alimentation

    Éliminer les métaux lourds prends plusieurs mois, voire des années. Il faut donc en attendant se protéger des contaminants, et consommer le plus d’aliments antioxydants possible pour neutraliser au maximum l’effet pro-oxydant des métaux lourds et enfin les éliminer. 

    La cure sans produits laitier ni gluten 

    Il est très fréquent que les symptômes d’une intoxication aux métaux lourds s’améliorent grandement après la mise en pratique d’une cure sans produit laitier, ni gluten. Les métaux lourds empêchent le fonctionnement des enzymes, notamment digestives. Hors, la caséine (la protéine du lait) et le gluten sont très difficile à digérer pour de nombreuses personnes en temps normal. Les métaux lourds amplifient cette problématique au point que des substances indésirables pénètrent la barrière intestinale et sature le corps de toxines. Le plus souvent l’effet de cette diète se fait sentir en moins d’un mois, mais des fois plus.

    Permettre au foie de se nettoyer

    La première chose à faire est de permettre à nos organes émonctoires (le foie, les reins et la peau principalement) de se « décrasser », afin qu’ils puissent éliminer du mieux possible ces substances. Vous ressentez un problème de foie, que lorsque celui-ci est à 30 % de son potentiel. Il y a souvent un effet seuil : tout va bien jusqu’à un abus de trop (des fois juste un repas ou la prise de substances fragilisantes pour le foie). Vous ferez face alors à une série de malaises qui peuvent aller de la simple nausée ou migraine à la crise de foie, en passant par les problèmes de peau.

    Si vous faites attention à votre alimentation, souvent les symptômes disparaissent. Prendre l’habitude de faire une cure de détox une à deux fois par an, principalement au printemps et à l’automne, permet de ne pas accumuler les toxines et d’avoir une meilleur marge afin de prévenir ces crises. Les cures de nettoyage du foie sont indispensables en cas d’intoxication aux métaux lourds. Si vous vous sentez trop faible ou avez un doute, n’hésitez pas à consulter un thérapeute compétant, qui pourra vous recommander une cure de détox par les plantes.

    Beaucoup de légumes qui peuvent être mangés au quotidien aident le foie à se nettoyer et à fonctionner efficacement : notamment les légumes amers et source de souffre, (artichaut, radis noir, choux, légumes verts foncés…), le curcuma, la betterave, le citron, les orties, le romarin, mais aussi la vitamine C et le sélénium que l’on trouve dans l’ail et les oignons.

    Levure de sélénium & Vit. C

    Faire sortir les métaux lourds du corps

    Une grande partie des métaux lourds sont éliminés par la voie intestinale, après avoir été neutralisé par le foie, via la bile (mercure notamment), piégés par les fibres. Chaque repas doit donc contenir des fibres chélatrices, telles les fruits, les légumes, mais aussi les légumineuses et les céréales complètes. L’agar-agar, une algue utilisée en cuisine, est une chélatrice de métaux lourds… que l’on pourra l’utiliser en cuisine pour épaissir les sauces et desserts. Voici enfin les douceurs détox ! Le psyllium blond, utilisé en complément, aide efficacement à coller les métaux lours et favorise un transit régulé.

    Les algues sont particulièrement intéressantes comme le kelp (appelé aussi varech), le wakamé, le kombu et la plupart des algues rouges, vertes et brunes. Elles sont d’excellentes chélatrices de métaux lourds et radio-actifs. La cuisine à base d’algues est pleine de surprises gustatives. La spiruline est à la fois chélatrice et antioxydante. La coriandre et l’ail des ours, sous forme d’herbes fraîches, aident à déloger les métaux lourds en douceur.

    Spiruline biologique en poudreChlorella bio en poudreGuide : Les bienfaits de la mer

    Faire le plein d’antioxydant

    Certains aliments vont renforcer les défenses naturelles du corps, d’autres vont capter les métaux lourds et faciliter leur élimination.

    Comme les métaux lourds sont très oxydants, privilégiez une alimentation riche en vitamines, minéraux et antioxydants. Les fruits et légumes en sont d’excellentes sources, avec notamment beaucoup de vitamine C qui est très efficace pour éliminer le plomb du sang. Une consommation quotidienne de 1000 mg de vitamine C fait baisser de 80 % la quantité de plomb circulant au bout d’un mois. 

    Formule Multivitamines

    Le glutathion (GSH) est un antioxydant et un agent de détoxication extrêmement protecteur. Il est synthétisé rapidement dans le foie et les reins. On peut aussi le trouver dans les choux, les asperges, les avocats, les courges, les chou-fleurs, les brocolis, les pommes de terre, les épinards, les noix, l’ail, et les tomates crues. Avec seulement 500 mg de vitamine C le foie fabrique deux fois plus de son super antioxydant le glutathion.

    Sachez que 1000 mg de poudre d’acérola contient 180 mg de vitamine C. Une orange épluchée de 150 g en contient 80 mg, mais 100 g de persil en apporte le double. Dans les fruits et légumes, on trouve aussi les flavonoïdes, antioxydants très efficaces pour neutraliser les effets des métaux lourds. Il est important de panacher différents flavonoïdes. Comment être sur d’en prendre une large variété ? Simplement en choisissant des légumes de couleurs différentes. En effet, les flavonoïdes sont très souvent colorés. En médecine chinoise, on recommande que chaque repas contienne 5 couleurs différentes.

    Acérola bioINCAFORCE

    Si vous souhaitez manger beaucoup de légumes… Buvez les ! Faites vous des jus de légumes le plus souvent possible (consommez-en plusieurs fois dans la journée, tous les jours). 

    Les graines germées sont une excellente source des tous ces nutriments protecteurs. Elles sont de véritables concentrés de légumes. Le vert des plantes devrait être plus souvent présent dans nos assiettes, car il marque la présence de chlorophylle, détoxifiante général et revitalisante. Pensons aux légumes verts, aux jus d’herbes, mais aussi aux fanes de nos légumes.

    Les métaux lourds ont tendance à prendre la place des bons minéraux. Il est important d’avoir une alimentation très riches en minéraux (algues, légumes, noix, graines germées). Notamment en zinc qui, avec le sélénium, est un très bon antioxydant. On les trouve dans les amandes et les noix (dont celles du Brésil), les oléagineux, les fruits de mer, les poissons, les champignons (notamment le shiitaké), les viandes en général et les légumineuses.

    Shiitake Bio (<em>Lentinula edodes</em>)Souchet bio

    Les métaux lourds adorent le gras, et donc favorisent l’oxydation des graisses avec pour conséquence une augmentation des risques cardiovasculaires et une fragilisation du système nerveux (très riche en gras). Les oméga 3 servent à remplacer les acides gras oxydés du corps. La vitamine E est un antioxydant spécialiste des graisses. On les trouve dans les huiles végétales et les fruits à coque. Le colza est une bonne source d’oméga 3, l’huile de germe de blé de vitamine E, une cuillère à café nous apporte notre minimum syndical (Apport Journalier Recommandé), mais 2 par jour apporteront un surplus de protection, nécessaire en cas d’intoxication aux métaux lourds. L’huile de chanvre, les graines et la farine de chanvre, peuvent apporter aussi une bonne portion de vitamine E, d’oméga 3 et aussi une variété d’oméga 6, rare et très bénéfique pour la réparation des tissus, l’acide Gamma-linolénique (GLA), que l’on trouve aussi dans l’huile de bourrache.

    Guide : Le pouvoir des omega-3OMÉGA 3  - EPA +Huile de bourrache

    Les végétariens et les végétaliens intoxiqué veillerons à apporter suffisamment de protéines, car les métaux lourds neutralisent une partie de nos protéines.

    Bien sur la méthode alimentaire vise surtout à réduire lentement la surcharge de métaux lourds. Si vous êtes particulièrement intoxiqué je vous recommande de consulter un thérapeute maîtrisant les différentes méthodes de détoxification, naturelles ou chimiques, dont je fais partie. Ils sont hélas trop rare en France.

    Mais elles demandent une certaine maîtrise, aussi je vous déconseille d’explorer seul la chlorella et les extraits concentrés de coriandre, qui peuvent se révéler trop efficaces à déloger les métaux lourds et en faire surgir des effets indésirables.

    Buvez de la bonne eau

    La bonne eau permet de nettoyer le sang, les reins, d’évacuer les toxines de tout l’organisme. 

    C'est celle qui est le moins chargée possible en chlore, résidus de médicaments, plomb, aluminium et phtalates, tous produits malheureusement présents dans l’eau du robinet.

    L’idéal est d’installer un filtre à osmose inverse pour filtrer l’eau du robinet. 

    La seconde solution est de boire de l’eau de source en bouteille.

    Ces deux solutions sont coûteuses. L’eau en bouteille en plastique produit beaucoup de déchets. C’est donc un problème qu’il va falloir traiter collectivement.

    Et les textiles ?...

    Enfin, il faut absolument penser aux textiles que l’on porte : les fibres et teintures synthétiques sont une source majeure de polluants volatiles. Nous les respirons, elles forment un " bain " d’effluves invisibles.

    De plus, l’industrie du textile est en seconde position, la plus polluante derrière celle du pétrole. Elle est le principal producteur de chrome hexavalent.

    L’idéal est de choisir des vêtements en laine, coton, lin ou autres fibres végétales, colorés par des teintures naturelles. Je vous conseille un rapprochement vers des producteurs locaux. (Le fil du rouet par exemple, si vous habitez dans le sud-ouest de la France, entre Toulouse et Tarbes).

    Le problème des vêtements est le même que celui des textiles et revêtements qui nous entourent en voiture, à la maison et dans les lieux publics. Si vous avez la possibilité, comme moi, de vivre dans une maison ancienne faite de bois, brique, pierre, chaux, ou mieux encore, de terre crue, c’est autant de polluants que vous ne respirerez plus. 

    Dans la famille bisphénol, il n’existe pas que le bisphénol A ni le bisphénol S, mais aussi le F….

    Alors, après le BPA, le BPS  lequel sera le prochain ? Affaire à suivre...