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Les antidouleurs naturels de la tête aux pieds
- Par vogot
- Le 26/04/2021
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La douleur est angoissante. Lorsqu’elle survient, on ne sait jamais vraiment à quel moment elle s’évanouira. Dans de nombreux cas, elle nous taraudera pendant de longues années (sept ans en moyenne selon une étude récente). La douleur s’accompagne en outre d’un cortège de conséquences psychologiques et sociales comme la dépression et l’isolement.
Beaucoup de patients souffrant de douleurs chroniques se plaignent de l’inefficacité des traitements qui leur sont proposés par la médecine allopathique et des effets secondaires qu’ils entraînent. Une autre voie est possible et ce sont les plantes médicinales qui montrent le chemin.
Tous les peuples, de toutes les civilisations, ont, d’une manière ou d’une autre, pris conscience de la relation douleur/maladie et ont ainsi développé, à partir des plantes qui les entouraient, une importante pharmacopée destinée à traiter spécifiquement la douleur tout en mettant au point parallèlement des remèdes adaptés à chaque affection. Les laboratoires pharmaceutiques ont fait de même, avec des molécules chimiques.
Ces nouveaux traitements n’ont pourtant rien enlevé à la puissance des traitements antalgiques extraits des plantes qui présentent par ailleurs l’avantage de générer peu d’effets secondaires et de ne pas masquer totalement la sensation douloureuse, permettant ainsi au patient de rester conscient de sa souffrance et de mieux la maîtriser.
J'ai extrait de cette pharmacopée mondiale les plantes les plus efficaces, celles qui vous permettront tout à la fois d’agir sur vos douleurs et même de vous apporter une sensation de bien-être, de la tête aux pieds.
Maux de tête
La grande camomille, appelée encore partenelle (Tanacetum parthenium) est utilisée depuis quelques années seulement pour ses vertus antimigraineuses. Rappelons simplement que cette plante s’utilise sous forme de gélules ou d'extrait liquide, quotidiennement, à titre préventif, mais que ses effets peuvent se faire sentir dès le premier jour de la cure. Elle agit sur la fonction hépatique et favorise un effet décontractant et antispasmodique du système circulatoire cérébral. Ses principes actifs agissent aussi en inhibant l’agrégation plaquettaire.
Dans le même registre, la migraine cède devant une application de menthe (Mentha x piperita var. officinalis) sous forme d’essence à toute petite dose sur les tempes.
Les névralgies de la tête sont souvent d’origine articulaire (vertèbres, mâchoires…). Si le thérapeute manuel (ostéopathe, chiropracteur, étiopathe, vertèbrologue…) est d’un grand secours dans ce cas-là, le millepertuis (Hypericum perforatum), sous forme d’infusion, sera aussi d’une grande utilité. Ne pas hésiter dans ce cas à boire 3 tasses par jour, à raison d’une cuiller à café de plante laissée infusée 10 minutes environ.
En gélules, il sera très efficace, principalement indiqué pour le traitement des épisodes dépressifs légers et modérés, l'anxiété, les terreurs nocturnes, les troubles neurovégétatifs associés à la ménopause (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes ...) et les troubles du sommeil. 1 gélule par jour à prendre avec un demi-verre d'eau, au moment du repas.
Douleurs dentaires
Certains thérapeutes conseillent l’infusion de millepertuis aussi dans les névralgies dentaires. Mais il y a parfois des douleurs de dents dues à des caries ou des agents agressifs comme des bactéries. Si le girofle (Eugenia caryophylla) est connu pour son effet analgésique, mieux vaut avoir dans sa trousse d’urgence de l’huile essentielle de laurier noble (Laurus nobilis) dont les propriétés antalgiques face à une rage de dents seront plus marquées.
Le laurier noble s’utilisera aussi avec profit devant des douleurs buccales dues à des infections, des mycoses (dont le fameux muguet). Face à une muqueuse sensible, on associera à l’huile essentielle de laurier une huile végétale alimentaire, par exemple l’olive.
Les dentistes aromathérapeutes, friands des pouvoirs antalgiques et antiseptiques du laurier noble utilisent aussi la menthe poivrée en complément du laurier.
Douleurs articulaires
Si vous recherchez une plante aux vertus antalgiques articulaires, vous serez tenté de prendre quelques gélules de la célèbre griffe du diable (Harpagophytum procumbens). Sans effet secondaire, ni sur la muqueuse de l’estomac, ni sur un quelconque autre endroit du corps, cette plante a connu en trente ans un succès croissant. Est-ce parce qu’elle se pose en concurrente face aux anti-inflammatoires allopathiques qu’elle est sur la liste des plantes susceptibles d’une interdiction de vente en France ?
Espérons que cette perspective sombre ne s’étende pas au Suma (Pfaffia paniculata), dont la racine que l’on récolte en Amazonie est utilisée comme fortifiant général (comme le ginseng) et contre les douleurs articulaires. Cette plante, très recherchée actuellement est aussi utilisée par certains laboratoires cosmétiques. Pour ses vertus antalgiques, on utilisera 2 à 3 gélules de Suma en cure de fond (3 semaines par mois, renouvelables) que l’on prendra de préférence le matin, en raison de ses effets toniques.
Il n’est pourtant pas nécessaire d’aller en Afrique ou en Amazonie pour récolter soi-même trois plantes qui calment les douleurs articulaires. Les feuilles du cassis (Ribes nigrum) et la sommité de la reine-des-prés (Spirea ulmaria) s’utilisent en infusion de 10 minutes, jusqu’à un litre par jour, pour calmer les douleurs rhumatismales. La prêle (Equisetum arvensis) souvent conseillée aussi, agira sur la gestion des oligo-éléments et favorisera une reminéralisation des tissus articulaires, cet effet s’accompagnant d’une baisse des douleurs articulaires. Avec le même principe d’action, la sève de bambou est surtout à conseiller chez une personne souffrant de douleurs dorsales. Ces deux plantes sont riches en silice. Elles s’utilisent avec succès à raison de 2 à 3 gélules par jour en traitement de 2 à 3 semaines par mois.
Douleurs musculaires
On peut parfois se tromper en croyant avoir mal à une articulation alors que la douleur est due à un muscle ou à un tendon. L’huile essentielle de romarin à camphre (Rosmarinus officinalis camphorifera) sera un très bon antalgique musculaire à conseiller aux sportifs qui peuvent en plus bénéficier d’un effet chauffant s’il est utilisé en préventif. Le wintergreen (Gaultheria procumbens), sous forme d’huile essentielle aussi, sera beaucoup plus indiqué devant une tendinite où, on ne le répétera jamais assez, le repos est un facteur de guérison essentiel. La gaulthérie ne fera que raccourcir cette période de convalescence tout en levant la douleur qui y est associée. Dans les deux cas, on pourra utiliser avec profit l’essence de niaouli (Melaleuca quinquenervia) dont les effets calmants renforceront ceux du romarin et du wintergreen. Ces huiles peuvent s’utiliser pures ou associées à une huile végétale pour favoriser le massage.
L’huile de Sana crue et organique contient tout le spectre avec toutes les propriétés saines. Cela signifie que ces gouttes sont absorbées rapidement et efficacement. Les propriétés étonnantes de Sana telles que les terpènes et les flavonoïdes contribuent à un effet accru.
Les gouttes n’ont jamais été chauffées ou traitées. Cela signifie que le Sana contient le véritable éventail complet de nutriments de la plante. L’avantage de ces gouttes est qu’elles sont absorbées rapidement et efficacement dans le corps et directement vers les cellules.
Cultivée biologiquement en Italie, sans aucun recours à des pesticides ou à des herbicides.
Produite et testée dans des laboratoires tiers et certifiée sous les aspects de sa pureté et de sa sécurité, selon des réglementations strictes et sévères.
Favorise la récupération musculaire et aide contre les douleurs chroniques causées par la pratique excessive du sport ou un entraînement intense.
Les huiles de Sana offrent tous les ingrédients de la plante. Le jus pressé à froid est immédiatement congelé, puis lyophilisé. Le jus de Sana contient donc des vitamines naturelles, des minéraux et des oméga 3 + 6 acides gras. Ces huiles enrichissantes sont une source naturelle d’antioxydants, tels que les flavonoïdes et les polysaccharides.
Mal au ventre
Mais face à des maladies redoutables comme la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, mieux vaut se tourner vers la griffe du chat (Uncaria tomentosa), elle aussi d’origine amazonienne. Son emploi à raison de 2 à 4 gélules réparties dans la journée atténuera ou fera disparaître la douleur du colon par un effet anti-inflammatoire. Son effet calmant se double d’une activité immunitaire salvatrice pour tout ce qui touche la sphère colique. Même si dans le principe on déconseille des cures sur de longues durées, la griffe du chat prise pendant une longue période ne présente pas d’inconvénient.
Peau douloureuse
Qui dit massage, dit derme. Or la peau est aussi un organe qui peut devenir douloureux. Que ce soit face à une brûlure légère, une piqûre d’insecte, une mycose, un frottement excessif ou toute autre forme de rougeur, l’huile essentielle de tea tree (Melaleuca alternifolia) sera d’un grand secours. Pure ou diluée avec une huile, l’arbre à thé calmera en un temps record brûlures, démangeaisons et piqûres en tous genres. Un produit à toujours avoir sur soi, en voiture, en voyage, à la campagne, dans sa trousse d’urgence. D’autant que cet arbre d’où l’on extrait l’essence par distillation des feuilles est maintenant cultivé à grande échelle en Nouvelles Galles du Sud en Australie, seule région réellement propice à cet arbre si bénéfique pour tous.
Sur le bassin méditerranéen, on utilise traditionnellement les lavandes officinale (Lavandula angustifolia) et aspic (Lavandula spica) pour les mêmes indications et pour les mêmes cas de figure. Si vous devez associer à ces huiles essentielles une huile grasse pour servir de support, alors n’hésitez pas : choisissez l’huile rouge au millepertuis qui, à elle seule, calmera les douleurs dermatologiques. Cicatrisante et fortifiante, l’huile au millepertuis est utilisée par de nombreux guérisseurs et masseurs dans leur travail quotidien.
Ce sont d’ailleurs ces mêmes guérisseurs qui préconisent des cataplasmes de feuilles de mauve (Malva sylvestris) pour calmer les inflammations de la peau. Si ces conseils tombent aujourd'hui en désuétude, l’infusion des fleurs de mauve reste bien d’actualité pour calmer les douleurs de la gorge et surtout celles du ventre.
Le pavot officinal, roi des antidouleurs
Cousin du coquelicot, le pavot officinal ou pavot somnifère est célèbre depuis l’Antiquité pour les vertus hypnotiques et analgésiques du latex laiteux obtenu en incisant les capsules vertes de graines avant leur maturité. C’est ce latex séché qui constitue l’opium brut. Les Sumériens et les Égyptiens l’utilisaient comme sédatif.
Narcotique, antispasmodique et analgésique puissant, l’opium est largement cultivé dans le monde pour une utilisation médicale moderne et phytothérapique mais aussi pour la production illicite d’opium et d’héroïne. Ses principaux dérivés sont la morphine, principalement utilisée dans les phases terminales de certaines maladies et la codéine, analgésique plus léger, prescrite contre les maux de tête et autres douleurs. Drogue dure, le pavot officinal appartient à la législation des stupéfiants. Sa consommation entraîne un état de dépendance sévère.
Jambes douloureuses
Revenons-en encore à l’aromathérapie pour des effets calmants face à une gêne circulatoire veineuse. Bien sûr, une douleur, quelle qu’elle soit, doit entraîner le réflexe d’une consultation médicale, mais l’huile essentielle de cyprès associée à un petit peu de menthe atténuera la gêne circulatoire sur des jambes lourdes et la douleur qui y est associée. Le cyprès (Cupressus semperivens) sera à la fois antispasmodique et tonique de la circulation veineuse. La menthe apportera en complément à cette action une sensation de fraîcheur, ces deux effets combinés lèveront alors ponctuellement la gêne circulatoire.
On ne peut pas omettre de citer la feuille de vigne rouge (Vitis vinifera) qui a depuis toujours soulagé chez l’homme les troubles circulatoires. Cultivée depuis la préhistoire, la vigne a suivi l’évolution de notre espèce. Les vrilles, la sève, les fruits verts, les fruits secs, son jus et enfin le marc étaient dans les temps anciens utilisés pour des vertus thérapeutiques spécifiques. Encore une fois, la nature nous offre une abondance de vertus…
Je vous suggère de découvrir, également, d'autres antidouleurs, dans le catalogue de la CYBERBOUTIQUE VOGOT.
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L'anti-inflammatoire naturel qui soulage efficacement les douleurs articulaires
- Par vogot
- Le 06/10/2017
- 0 commentaire
Les traités de médecine ayurvédique accordent une large place à la résine de boswellia qui est utilisée seule (sous le nom de Salai guggul) ou en complexe associée à d’autres plantes indiennes. Les praticiens la recommandent pour le traitement des douleurs rhumatismales, de l’inflammation du tube digestif et des voies respiratoires. En usage externe, le Salai guggul est prescrit pour les problèmes d’acné, les infections fongiques et les furoncles. On utilise également les fumigations à base de cette résine pour purifier les vêtements, les maisons et les cheveux.
Le boswellia serrata est utilisé dans diverses préparations en cosmétologie et en phytothérapie. Seul ou associé à d'autres plantes, il permet de soulager certains symptômes. À titre individuel, il est surtout utilisé pour ses propriétés anti-inflammatoires.
Je vais vous faire découvrir les propriétés du boswellia ainsi que les précautions d'emploi à observer avant utilisation.
Boswellia serrata : propriétés
Le boswellia ou boswellie est riche en acide boswellique. Grâce à ses principes actifs, le boswellia serrata se révèle un excellent anti-inflammatoire. Ainsi, il est utilisé depuis longtemps en médecine ayurvédique, mais aussi en phytothérapie pour soulager les douleurs dues :
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aux rhumatismes ;
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à l'arthrite ;
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à la polyarthrite rhumatoïde ;
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à l'arthrose ;
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à certaines pathologies des voies respiratoires telles que l'asthme ;
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aux maladies inflammatoires intestinales comme la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse, le syndrome de l'affection de l'intestin émotif, ou la maladie cœliaque due à l'intolérance au gluten.
Le pouvoir anti-inflammatoire du boswellia serrata est réputé pour être plus important que celui des AINS (Anti-inflammatoires non stéroïdiens) chimiques.
Mais le boswellia est aussi reconnu pour son action sur :
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le diabète ;
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les maladies cardiovasculaires ;
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la dysenterie ;
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les troubles neurologiques.
Pour amplifier l'action du boswellia, n'hésitez pas à l'associer à la curcumine présente dans le curcuma.
Bon à savoir : des recherches scientifiques sont menées sur les propriétés anticancéreuses du boswellia et sur les effets de l'acide boswellique en cas de chimiothérapie.
Boswellia serrata : effets secondaires et précautions d'emploi
Attention : la résine de Boswellia est à proscrire chez la femme enceinte, car elle peut entraîner un avortement spontané.
En dehors d'un état de grossesse qui interdit l'usage du Boswellia serrata, quelques effets secondaires ont pu être constatés sur des cas isolés. Il peut s'agir :
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d'une légère allergie cutanée ;
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d'un malaise gastro-intestinal sans gravité.
À ce jour, il n'a pas été relevé de risques d'interactions avec des suppléments alimentaires ou d'autres produits de phytothérapie. De même, aucune contre-indication n'est pour l'heure reconnue, en dehors des risques d'avortement spontané.
En aucun cas le boswellia serrata, comme toute plante médicinale d'ailleurs, ne doit être utilisé en remplacement d'un traitement médicamenteux prescrit par un professionnel de la santé, sauf avis contraire.
Au moindre doute, il est vivement recommandé de demander conseil à votre thérapeute. Il est aussi très important de n'acheter que des produits à base de boswellia d'excellente qualité. L'idéal est de se procurer ce type de produit titré à 80 % en acide boswellique biologique, sous forme de gélules uniquement.
Bon à savoir : certaines préparations cosmétiques, ainsi que des pommades analgésiques peuvent contenir des extraits de boswellia.
Les personnes ayant déjà constaté une réaction gastro-intestinale ou cutanée suite à une prise de boswellia doivent demander conseil à leur thérapeute.
Soulager les douleurs articulaires
De plus en plus fréquentes avec l’âge, les douleurs articulaires affectent le quotidien de nombreuses personnes à travers le monde.
Heureusement, plusieurs groupes de recherche travaillent sur le sujet pour proposer des remèdes efficaces contre ces douleurs. Parue en 2016 dans la revue European Journal of Biomedical and Pharmaceutical Sciences, une étude pourrait bien améliorer le confort articulaire de plusieurs milliers de personnes grâce à l’utilisation du Boswellia serrata.
Des effets positifs lors de douleurs articulaires aux genoux
L’étude a été menée sur huit semaines auprès de plusieurs adultes japonais, se plaignant de douleurs articulaires au genou. Les chercheurs ont comparé l’effet d’un traitement à base d’un extrait de la plante Boswellia serrata face à un traitement allopathique. Pour cela, ils ont utilisé différentes mesures standardisées.
Ces analyses permettent de suivre la douleur perçue par le sujet et d’évaluer l’efficacité du traitement. A l’issue de l’étude, le traitement à base de Boswellia serrata a révélé des scores positifs en comparaison au traitement médicamenteux. Cette plante médicinale pourrait ainsi être un atout non négligeable pour diminuer les douleurs articulaires au niveau des genoux.
L’action bénéfique du Boswellia serrata
Pour mieux comprendre l’action de cette plante médicinale, les chercheurs ont également mené d’autres analyses. Ils ont par exemple mesuré les taux en protéine C réactive et en acide hyaluronique dans le sérum des patients. En effet, les taux de ces molécules dans le sérum sont généralement plus élevées lors de douleurs articulaires. Cela s’explique notamment par la dégradation de l’acide hyaluronique qui est naturellement présent dans le fluide synovial pour protéger le cartilage articulaire. Sous l’action de l’enzyme hyaluronidase, l’acide hyaluronique est dégradée et se retrouve en plus grande quantité dans le sérum. De plus, l’acide hyaluronique ne peut plus jouer son rôle protecteur au niveau des articulations, d’où l’apparition de douleurs persistantes. Suite aux travaux des chercheurs, le Boswellia serrata lutte contre ce phénomène en limitant la dégradation d’acide hyaluronique au sein des articulations.
Le Boswellia est en quelque sorte un AINS naturel bien toléré. En réduisant l’inflammation, l’extrait de Boswellia réduit le gonflement, la douleur et la raideur lors de la mise en route matinale. Il est non seulement efficace au cours de l’arthrose quelle que soit sa localisation, mais aussi dans la polyarthrite rhumatoïde.
Dans un cas comme dans l’autre, il permet la réduction significative des médicaments allopathiques. Et dans un certain nombre de cas, il va jusqu’à les remplacer totalement, selon avis thérapeutique.
Cet effet est d’autant plus net que l’extrait de Boswellia est pris régulièrement, en tant que traitement de fond plutôt que comme traitement des crises.
Au niveau intestinal
Tout d’abord au cours des maladies intestinales chroniques inflammatoires (MICI). De toutes les utilisations du Boswellia Serrata, le syndrome de l'affection de l'intestin émotif (A.I.E.) ou intestin poreux devrait figurer en haut de liste avec la sphère respiratoire. Car son action anti-inflammatoire est très efficace mais surtout n’a pas les effets secondaires de certains AINS. Il est conseillé de faire une cure d’au moins 21 à 45 jours de boswellia avant d’y d’ajouter des probiotiques.
Il faut citer aussi une nouvelle découverte très prometteuse concernant l’utilisation du Boswellia : l’hypertrophie bénigne de la prostate et des prostatites d’une manière générale.
Asthme : 70 % de rémission
Puisque les leucotriènes interviennent spécifiquement dans la bronchoconstriction, des chercheurs ont eu l’idée d’étudier les propriétés du boswellia dans les pathologies respiratoirestelles que l’asthme. Au cours d’un essai clinique mené par l’équipe du Dr Gupta de la Faculté de médecine de Los Angeles, les chercheurs ont constaté une nette amélioration des symptômes de l’asthme chez les patients traités par le Boswellia serrata. Les trois quarts d’entre eux ont vu disparaître ce que l’on appelle « le ronchu », qui est le râle caractéristique de la difficulté à respirer lors d’une crise.
Le volume respiratoire s’est nettement amélioré, le nombre de crises s’est espacé dans le temps et leur intensité a diminué de façon significative. Après six semaines d’un traitement aux acides boswelliques, la rémission de l’asthme a été constatée pour 70 % des patients, dont aucun n’a reçu d’autre traitement médical.
Le Boswellia serrata recèle donc de multiples propriétés thérapeutiques encore trop mal exploitées aujourd’hui très utiles au quotidien.
Les Broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)
La cause principale de cette maladie est le tabagisme. Au niveau respiratoire, la BPCO est caractérisée par une obstruction lente et progressive des voies aériennes et des poumons. Elle diminue la capacité respiratoire de façon souvent irréversible.
Il s'agit principalement de la bronchite chronique et de l'emphysème.
Le boswellia, diminue de façon sensible ces troubles, en apportant une amélioration au niveau de l’essoufflement et de la gène respiratoire, il peut être une aide non négligeable pour ces personnes. Néanmoins il sera nécessaire de prendre des doses continues à raison de 6 fois 300mg par jour.
INGRÉDIENTS :
Pour 3 gélules : 900 mg d'extrait sec de gomme-résine de boswellia (Boswellia serrata Roxb. ex Colebr.) titré à 80 % en acide boswellique (soit 720 mg).
CONSEILS D'UTILISATION :
3 gélules par jour à prendre avec un demi-verre d'eau, au moment des repas.
PRÉCAUTIONS D'EMPLOI :
Déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée.
Autant dire que cette plante médicinale pourrait rapidement devenir un allié précieux comme anti-inflammatoire et pour soulager les douleurs articulaires !