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Le réveil des sens

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En attendant le Printemps

Il symbolise la naissance, ou mieux dit, la renaissance, tant du Cosmos que des petits êtres vivants. C’est le réveil d’un sommeil, du sommeil de la mort ou du froid de l’hiver. Il exprime les valeurs de l’enfance et de l’adolescence et de la jeunesse initiale.

La symbolique du printemps 

Quand
l’adolescent arrivait à l’état d’adulte. Ce passage était fêté avec les rites du Printemps. En Grèce, par exemple, les grandes festivités coïncidaient avec l’ouverture au public des Petits Mystères, –tous les cinq ans -, qui, ultérieurement, coïncideront avec les Jeux Olympiques, avec aussi une signification sacrée. Ce moment était très attendu par les jeunes, qui se préparaient de façon à donner le meilleur d’eux-mêmes en jeunesse et en beauté. Le moment était arrivé de les mettre en contact avec les Mystères d’Apollon, les Mystères du Soleil ressuscité. Des représentations théâtrales de ces Mystères étaient aussi effectuées.

Dans l’Egypte classique était célébré un mystère similaire, en rapport avec l’Osiris ressuscité. Anubis réunissait ses morceaux et à partir de là le règne de la lumière revenait. À d’autres époques, on le reliait aux Mystères de Ra, quand il sortait de l’Amenti –le lieu obscur - et commençait à remonter dans le ciel.

En Egypte il y avait trois types de Mystères Solaires. Ceux de Memnon, ceux d’Amon et ceux de Mâamon, qui représentaient respectivement le Soleil dans sa naissance (jeunesse), dans sa plénitude (zénith) et dans son déclin (vieillesse).

Chez les Mayas et les Aztèques, ces fêtes existaient aussi. Le Printemps était personnifié par le Dieu des Fleurs, qui symbolisait aussi les fleurs spirituelles, c’est-à-dire les vertus intérieures. Il soulignait, de la même manière, le mythe de Quetzalcoatl, le serpent emplumé, la divinité extérieure et intérieure de l’homme. Ces fêtes étaient célébrées d’une façon très spéciale : les jeunes étaient préparés pendant une longue période pour « le sacrifice du cœur », qui, plus tard, malheureusement, fut interprété au pied de la lettre. Pour ces peuples, de même que pour l’ancienne Egypte, le cœur –Anahata – était comme l’Ego, comme un cœur métaphysique, un morceau de manas qui unifiait et réunissait les choses.

Chez les Incas aussi nous trouvons d’importantes réjouissances du printemps, et ce n’est pas étonnant si nous considérons que cette grande culture a été la synthèse d’autres cultures plus anciennes dont la divinité était le Soleil. Dans leurs céramiques ils nous ont laissé un témoignage de leur culte qui se réfère à un Soleil physique et à un Soleil spirituel qui a éclairé le premier couple humain.

Dans la Chine et dans l’Inde antique, les festivités printanières n’avaient pas autant de résonance que celles de la vieillesse, parce que ces peuples considéraient qu’un vieil homme était un homme vénérable par ses années et que tous les respects lui étaient dus.

En Inde le jeune était gardé dans la mesure du possible dans un rigoureux état d’innocence, comme nous pouvons le constater dans la vie du Bouddha. À mesure qu’il grandissait, on approchait pour lui les vérités de la vie, et lorsqu’il devait les affronter, le jeune y était préparé. Dans le cas de morts violentes – guerre, maladies -, on leur donnait une initiation rapide, accélérée, semblable à ce qu’aujourd’hui on connaît chez les chrétiens comme l’ « extrême-onction ».

 

Dans l’antique Babylone, les jeunes étaient initiés par des prêtresses aux Mystères de l’Amour. De cette façon ils restaient à l’abri des traumatismes et des problèmes psychologiques de la jeunesse actuelle, qui proviennent soit d’un excès de libéralité dans les coutumes, soit d’une inhibition ou d’une austérité circonstancielle imposée sans une réelle conviction intérieure de vertu. En Babylonie, ces initiations se passaient au plus haut niveau mystique, avec une élévation psychologique au niveau du sacré, de l’occulte.

 

En réalité, il n’y a aucun peuple qui n’ait pas fêté le printemps ; de nos jours encore la coutume est restée de consacrer cette saison à la Nature et à l’air libre..

 

Histoire et sens du mot "printemps"

Le premier sens du mot printemps désigne "la première des quatre saisons, comprise entre le 21 mars et le 21 juin dans l'hémisphère nord". Dans un sens figuré et littéraire, printemps désigne "l'âge jeune, l'époque du jeune âge". Printemps avait aussi le sens autrefois "d'année". Ce sens est resté aujourd'hui, mais est utilisé par plaisanterie, pour parler le plus souvent d'une personne assez âgée: on dit par exemple: "ma grand-mère va sur ses quatre-vingt-cinq printemps". On trouve dans Furetière (1690) un exemple de l'utilisation du mot printemps pour désigner la jeunesse:

printemps, se dit figurément de la jeunesse. C'est le printemps de son âge, c'est l'Avril de ses jours.

On constate par ailleurs que le mot avril a également le sens de jeunesse, de fleur de l'âge.

Par ailleurs, printemps a dans le domaine politique et social une signification bien précise désignant une période d'espérances de libération, de progrès économiques et sociaux sur le point de se réaliser (cf. le printemps de Prague). Par métonymie également, printemps a le sens de "période de vitalité ardente, d'épanouissement", comme dans l'expression: le printemps de l'amour.
 

Symbolique

 Il représente la résurrection de la Vie Universelle, de la vie humaine, de la végétation. Tout vient à commencer, en répétant dans les fêtes ce temps mythique où les Dieux ont donné naissance pour la première fois au Cosmos, c’est-à-dire, au Monde organisé et intelligent.

Les rituels sont typiquement dédiés à la végétation, dans lesquels les hommes participent comme partie active de la Nature. Ainsi les jeunes annoncent d’avance l’arrivée du printemps, qu’ils accélèrent avec des actes propitiatoires, comme l’arbre décoré qui passe en procession dans tout le peuple, pendant que brûle l’arbre de l’année précédente.

L’Arbre est, dans ce cas, le symbole par excellence de la vie cyclique, de la réalité éternelle, de la fécondité inépuisable.

Dans cette saison, on souligne spécialement la cyclicité cosmique sans fin, le réveil spirituel. C’est l’époque où Apollon revient sur la Terre. Le Dieu, qui était resté enseveli et était demeuré dans une longue nuit –le Soleil durant l’hiver-, était comparé aux semences enterrées qui ensuite revivent avec force et deviennent des arbres. On enseignait que l’arrivée des premiers rayons du Soleil du printemps, venaient accompagnés de quelques êtres dont les corps étaient faits de lumière, que les Grecs appelleront Hyperboréens. Ils sont le cortège d’Apollon et viennent réveiller la Nature pour un nouveau cycle de manifestation. C’est pourquoi on considère généralement le printemps comme la saison de la lumière croissante, de l’éclat, des réalisations, de la jeunesse et de la félicité. 

Ethymologie du mot "printemps" 

 Ce mot vient du latin primus tempus, qui signifie littéralement "premier temps" et qui avait le sens de "bonne saison".
On relève en ancien français la forme: primever, qui avait le sens de "printemps", qui a été éliminée par la forme printemps, pour désigner la saison; c'est ainsi que la forme qui désignait "la bonne saison" a remplacé la forme étymologique "conventionnelle" qui désignait la saison.
Primever est resté dans d'autres langues, sous la forme primevera (italien et espagnol) avec le sens de "printemps, la saison".
Primever a par ailleurs évolué en français moderne, sous la forme primevère, et désigne "une fleur, qui naît au printemps."
On relève également une forme un peu "étrange" dans un dictionnaire du XIIIème-XVIème siècle: Printens-temps.
On avait vers le XIIème siècle la forme prins tans, puis printans et enfin printemps, attestée dès la fin du XIIIème siècle.

Grand nettoyage de "printemps"

 

Votre appartement sent le renfermé ? Les rayons de soleil font ressortir toute la poussière accumulée dans votre maison ? La solution, c'est un grand nettoyage de printemps. Nos 7 conseils pour faire le propre dans sa maison sans trop polluer.

1. Trier ses vêtements d'hiver avant de ressortir ses tenues légères
2. Retourner son matelas et laver sa couette
3. Chasser les poussières...

4. ... et les fuites
5. Faire le point sur l'électricité

6. Nettoyer les sols en profondeur
7. Aérer au maximum 

1. Premier réflexe : faire le tri dans ses vêtements d'hiver
entre tout ce qui a "vécu", ce qui sera toujours d'actualité l'année prochaine et ce qui mérite un détour par le pressing (comme son manteau par exemple).

Pour certains vêtements un peu usés, un petit détour par la case "couture" pour réparer un accroc ou remettre un bouton suffira amplement à le rendre apte à passer une année supplémentaire. Economique... et écologique puisqu'on jette moins. Une fois le tri réalisé, il ne reste plus qu'à ranger tous ses vêtements chauds pour la durée de l'été et à ressortir les tenues légères.

2. Un lit propre
Du côté du lit, il faut penser à retourner le matelas. C'est l'occasion de l'aérer et de le secouer pour enlever la poussière, le mieux étant de le laisser dehors une journée. Si ce n'est pas possible, un petit coup d'aspirateur des deux côtés sera bénéfique. Même chose pour la couette qui a besoin d'être nettoyée régulièrement pour lutter contre les acariens. Un petit tour à la laverie automatique près de chez soi avec des noix de lavage ou une lessive écologique fera l'affaire. Et pour le séchage, pourquoi ne pas profiter du soleil au balcon ou dans le jardin ?

3. Chasser les poussières
Un coup d'aspirateur et de chiffon partout dans la maison ne sera pas un luxe. Et pour ce nettoyage de printemps, tous les coins et recoins doivent être visités. Le dessus des placards, le dessous de l'évier, les plinthes et interrupteurs, les lustres, les radiateurs, les bibliothèques... rien ne doit être laissé au hasard.

L'utilisation d'un simple bout de tissu en coton est suffisante pour faire office de chiffon. Et comme produit dépoussiérant, optez pour un produit écologique non allergène ou créer vous-même votre produit en mélangeant de la cire d'abeille et des huiles essentielles pour l'odeur.

4. Chasser les fuites
Passer partout dans la maison est une bonne opportunité pour identifier d'éventuelles fuites d'eau. En passant l'aspirateur dans les recoins, autant en profiter pour jeter un coup d'oeil sur les tuyaux et s'assurer qu'aucune trace humide n'est apparue et qu'aucun robinet ne goutte (ce qui correspond en moyenne à 120 litres d'eau gaspillés par jour).

 

 

Si c'est le cas, tentez la réparation minute ou direction un magasin de bricolage pour changer la pièce usagée. Par la même occasion, pourquoi ne pas en profiter pour installer des aérateurs d'eau. Pour un coût moyen de 10 euros environ, cet embout, qui injecte de minuscules bulles d’air dans l’eau en sortie de robinet, permet de réduire le débit d’eau de 30 à 40%.

5. Un point sur l'électricité
Pour limiter sa consommation d'électricité, il faut s'imposer un dépoussiérage régulier des convecteurs (meilleur transfert de la chaleur) mais aussi dégivrer son réfrigérateur tous les trois mois. Un nettoyage complet de celui-ci avec du jus de citron ou de l'eau vinaigrée est fortement conseillé pour ce nettoyage de printemps. Si vous avez accès à la grille située à l'arrière du frigo, un petit coup de chiffon lui fera le plus grand bien car le compresseur sera moins sollicité.

Dans le même ordre d'idée, c'est l'occasion de prendre son courage à deux mains et de nettoyer manuellement son four pour éviter au maximum les pyrolyses, très gourmandes en électricité. Là encore, de l'eau vinaigrée et beaucoup d'huile de coude sont recommandées.

6. Un nettoyage écologique pour ses sols
Optez pour des produits écologiques pour nettoyer vos sols. De la cire d'abeille écologique ou de l'huile de lin pour les parquets, de la pierre d'argile pour les carrelages et salles de bain. C'est un excellent nettoyant naturel, particulièrement efficace contre les traces d'eau et de tartre et pour faire les vitres. Enfin, pour donner de l'éclat à son carrelage, un peu de vinaigre blanc.

7. Faire circuler l'air
Pour venir à bout des mauvaises odeurs mais aussi et surtout faire disparaître tous les produits toxiques volatiles qui se sont accumulés dans l'air confiné de votre appartement ou de votre maison, une seule solution : aérer. C'est simple, parfaitement écologique et cela permet d'assainir considérablement son environnement. Dès qu'il fait beau et suffisamment chaud, il ne faut pas hésiter à ouvrir en grand ses fenêtres et à faire circuler l'air.

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