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Le réveil des sens

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Coopérative pour le bio à l’école

Par Jean Philippe Grand, Président de la commission Aménagement du territoire, délégué (auprès de Chantal Rebout, vice-présidente déléguée à l’Éducation et aux Lycées) pour la rénovation et l’entretien des bâtiments. Conseiller municipal d’opposition à la vile d’Orléans.

J’ai participé aujourd’hui à la présentation de Self Bio Centre avec une soixantaine de gestionnaires, chefs de cuisine ou proviseurs des lycées de la région. Marie-Madeleine mialot, vice-présidente en charge de l’économie et Chantal Rebout, vice-présidente en charge des lycées ont lancé officiellement cette SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) dont l’objectif est de proposer des denrées bio pour les restaurants scolaires. Nous nous sommes engagés pendant la campagne à introduire le bio dans les lycées à hauteur de 15% d’ici la fin de mandat soit 1 200 000 repas par an dans les 102 lycées de la Région Centre. Cette coopérative se chargera de collecter pour redistribuer dans les restaurants des lycées les produits bio de notre région ou des régions limitrophes. La mutualisation permettra d’obtenir des prix équitables pour le producteur et pour les lycées. Les premières estimations montrent par exemple que le pain bio coûte 10% moins cher par le biais de Self Bio Centre plutôt qu’un achat direct et à peine plus que pour le pain non bio. Ce sont des fruits, légumes, viandes, oeufs, beurre, pâtes, pain qui permettront de fournir soit des repas complets, soit des lignes de produits aux chefs de cuisine. Certains ont d’ailleurs déjà commencé et ils constatent que le bio attire puisque un lycée a vu son taux de présence passer de 70 à 98% lors d’une journée spéciale bio.

La Région Centre permettra aux producteurs de vendre à un bon prix; les lycées pourront proposer du bio sans faire exploser leur budget; les lycéens mangeront sainement; il y aura moins de pollution des sols et des nappes phréatiques; les denrées ne feront pas des milliers de kilomètres avant de rejoindre les assiettes; les exploitations bio créeront quatre fois plus d’emplois que le conventionnel dans notre région; l’effet de levier créé par les achats massifs de la Région permettront d’accélérer la nécessaire conversion de l’agriculture, bref, nous prouverons aux plus sceptiques que le bio dans les écoles c’est possible !

 

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