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Mes 8 secrets pour ne plus être malade
- Par vogot
- Le 24/01/2018
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Cela fait des années que je n'ai pas consulté un médecin, sauf pour un bilan annuel et pour cause, je ne suis jamais malade. Je vais vous partager mon secret. N'oubliez pas que le hasard n'existe pas.
Chaque année, les mêmes personnes semblent passer miraculeusement entre les gouttes des épidémies de grippe ou de gastro-entérite. En réalité, la chance n’a rien à voir là-dedans : c’est la qualité de leurs réponses immunitaires qui leur garantit de passer l’hiver sereinement, et cette qualité dépend de 8 secrets bien gardés qu’ils exploitent au maximum. A vous de les mettre en pratique pour faire partie, vous aussi, de ces personnes qui ne sont jamais malades...
1) J'ai une alimentation riche en micronutriments.
Dans les pays riches, l’alimentation est devenue si pauvre que la carence en micronutriments est monnaie courante. Or, des études ont montré qu’une déficience en un seul des micronutriments suivants nuit aux fonctions immunitaires : le zinc, le sélénium, le fer, le cuivre, le calcium, l’acide folique ou les vitamines A, B6, C et E.
C’est prouvé : une supplémentation en micronutriments augmente significativement l’activité du glutathion, de la production d’anticorps et de cytokines immunitaires.
Mon coup de pouce : augmentez votre consommation de fruits et légumes frais, et laissez-vous tenter par cette formule multivitaminée audacieuse et pratique qui a déjà séduit des millions de personne.
2) Je dors suffisamment.
Une nuit de sommeil trop courte ne sape pas uniquement votre efficacité au travail. Lorsque vous dormez 5 heures au lieu des 8 heures habituelles, votre organisme interprète ce manque comme un stress physique et élève considérablement son niveau de cellules immunitaires pour le surmonter. Cette activité inhabituelle perturbe par la suite l’activité des granulocytes (un type de globules blancs) et diminue l’efficacité de votre système immunitaire pour les jours voire les semaines à venir.
C’est prouvé : une personne qui dort moins de 6 heures par nuit pendant une semaine, aurait 4,2 fois plus de risques d’attraper un rhume que ceux qui bénéficieraient de plus de 7 heures de sommeil durant le même temps.
Et l’effet ne s’arrête pas là : d’autres études ont montré qu’un déficit chronique de sommeil avait un impact sur le système immunitaire beaucoup plus lourd, creusant le lit de maladies chroniques bien plus délétères qu’un simple rhume.
Mon coup de pouce : retrouvez le sommeil en vous appuyant sur les plantes les plus étudiées pour favoriser l’endormissement (valériane, houblon, rhodiola, etc.) ou choisissant ces compléments, et évitez surtout les médicaments (somnifères, benzodiazépines) qui provoquent effets secondaires et addictions.
3) J'ai trouvé des moyens pour réduire mon niveau de stress.
Le stress entraîne la libération d’hormones du stress, comme le cortisol et l’adrénaline. Ce sont des molécules très utiles à court terme, mais qui nuisent directement aux défenses immunitaires en inhibant la production de cytokines lorsqu’elles sont produites de façon prolongée.
C’est prouvé : une étude a montré qu’en cas de stress chronique, les leucocytes (globules blancs) devenaient anormalement actifs et pouvaient à terme endommager les tissus sains de l’organisme.
Mon coup de pouce : Le yoga, le tai-chi et toute activité physique de manière générale offrent de très bonnes garanties contre le stress. De nombreuses plantes comme l'ashwagandha, la griffonia ou le jujubier contiennent des composés naturels qui agissent en synergie pour apaiser l’organisme et qui sont injustement délaissés au profit des médicaments. Certains suppléments sont justement étudiés pour rassembler les ingrédients naturels les plus actifs contre le stress : ne manquez pas l’occasion de les essayer et de juger par vous-même les effets qu’ils ont sur votre stress.
4) Je suis physiquement actif.
Les études montrent que l’activité physique stimule certaines composantes immunitaires. Elle entraîne notamment une meilleure répartition des populations cellulaires circulantes impliquées dans la réponse immunitaire à condition que l’exercice ne soit pas trop exténuant pour le muscle.
C’est prouvé : les fonctions immunitaires sont directement affectées par l’excès de tissu adipeux, lequel augmente spécifiquement le risque de contracter la grippe...
Mon coup de pouce : reprenez progressivement l’activité physique et aidez-vous d’extraits de plantes reconnues "coupe-faim" par la science comme le konjac ou le guarana et l'acerola présents dans cette formule optimisée pour booster votre énergie et votre cerveau.
5) Je mange des fruits et légumes frais sans pesticides.
L’exposition aux toxines et aux polluants atmosphériques réduit la qualité de la réponse immunitaire. Les pesticides, notamment, inhibent la capacité des cellules NK humaines à sécréter des protéines lytiques et ont un effet néfaste sur les lymphocytes T.
C’est prouvé : des études ont clairement montré que l’exposition chronique aux pesticides jouent un rôle dans le développement de certaines pathologies respiratoires comme l’asthme ou les bronchites.
Mon coup de pouce : Si vous êtes sujet régulièrement à des polluants (en habitant dans une grande ville par exemple), augmentez votre consommation d’antioxydants en achetant davantage de fruits et légumes issus de l’agriculture biologique ou en profitant de ces formules synergiques contenant plusieurs antioxydants redoutables.
6) Je suis heureux.
Voltaire l’avait résumé ainsi : "J’ai décidé d’être heureux, parce que c’est bon pour la santé". Et il avait raison. Être heureux, ça se décrète et ça affecte profondément notre vie, notre bien-être et notre santé.
C’est prouvé : les personnes qui sont plus connectées socialement à leur famille, leurs amis, leur communauté, sont plus heureuses, sont physiquement en meilleure santé, et vivent plus longtemps que celles qui sont moins bien connectées.
Mon coup de pouce : une des conditions pour être heureux, c’est d’être ouvert d'esprit et experimenter encore et encore, de penser ouverture du coeur, être altruiste et moins dans l'égo. Ne croyez pas ceux qui affirment posséder une recette miracle pour atteindre le bonheur. Le bonheur, il faut y travailler, se l’approprier, se le construire, sortir de sa zone de confort, souvent inconfortable, induisant contractions musculaires et douleurs articulaires.
7) Je reste au contact de la nature.
Vivre en ville a de nombreux avantages, mais le risque de souffrir de dépression y est aussi plus important. Or, il est certain aujourd’hui que les personnes tristes ou déprimées souffrent d’anomalies immunitaires, et notamment d’un excès de cytokines dans le sang qui induisent chez eux un syndrome inflammatoire et une réduction de la qualité des réponses immunitaires.
C’est prouvé : au bout de 90 minutes de marche en pleine nature, le cortex préfrontal, en hyperactivité lorsqu’on ressasse des idées noires, est moins sollicité, ce qui réduit le risque de dépression.
Mon coup de pouce: multipliez les balades au grand air, en forêt ou dans un parc si c’est possible et entourez-vous de verdure ! Une étude a même montré que le simple fait de "voir" la nature accélère le processus de guérison.
8) Je ne fume pas.
Les conséquences du tabac sur l’immunité sont catastrophiques. En plus d’une altération des moyens de défense mécaniques comme les cils bronchiques, la fumée de cigarette augmente drastiquement les niveaux d’inflammation tout en diminuant la qualité de la réponse immunitaire (activité des lymphocytes réduite, production plus faible d’anticorps, inhibition des cytokines).
C’est prouvé : la probabilité d'attraper la grippe quand on est fumeur, est multipliée par 4. Le tabac double même le risque de contracter une infection respiratoire et favorise les complications.
Mon coup de pouce : Arrêter de fumer est évidemment la solution, mais pour celles et ceux qui n’y parviennent pas immédiatement, une supplémentation en vitamine C devrait être envisagée. La recherche a montré que la cigarette épuisait plus rapidement les réserves de vitamine C, ce qui contribuait à aggraver leur situation immunitaire. Le kudzu vous aidera pendant la période de sevrage. La racine du Kudzu contient des isoflavones (daidzéine, puérarine, daidzine...) et a prouvé son efficacité pour réduire la consommation de nicotine. De plus, ces isoflavones ont un effet anxiolytique qui peut contribuer au traitement d'autres addictions comme l'alcool.
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Ionisation des aliments et de certains compléments alimentaires.
- Par vogot
- Le 05/01/2017
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Petite mise au point
Je vous signale que les cahiers des charges Agriculture biologique et Ecocert garantissent des denrées non irradiées. “Le traitement au moyen de rayons ionisants est interdit”, spécifie l'annexe du Règlement européen de 1991 de l'agriculture biologique.
Acheter des compléments alimentaires, OUI, mais BIO. C'est une garantie d'obtenir les principes actifs en quantités nécessaires.
En plus de la liste des aliments autorisés à l'ionisation en France, le risque est multiplié avec la mondialisation et la contre-saison. Un produit importé peut être irradié à l'étranger, et une fois dans l'Hexagone il devrait en principe être étiqueté. Mais les contrôles onéreux -entre 200 et 360 € affiche le laboratoire Aerial qui travaille pour les services de l'Etat- en rendent l'accès limité. Facteur propice à entretenir une certaine psychose.
Un sujet fort intéressant bien que largement ignoré
La question des vitamines et oligo-éléments contenus dans l’alimentation. Derrière cette question qui semble anodine, il y a l’enjeu de la santé publique. Certains veulent limiter ces vitamines - oligo-éléments ou carrément les interdire en tant que compléments alimentaires, comme la FAO ou l’OMS, les autres affirment qu’on connaît parfaitement les doses à ne pas dépasser et qu’il n’y a pas lieu de leur faire la chasse. Sauf, surement, pour enrichir l’industrie pharmaceutique…
Tandis que des associations réclament l'application du principe de précaution pour stopper la stérilisation des aliments par ionisation, les consommateurs s'interrogent sur les dangers réels du procédé.
Seize produits autorisés en France
De manière provisoire, les herbes aromatiques séchées, les épices et les condiments végétaux sont les seuls aliments autorisés par les deux directives de 1999 qui encadrent l'ionisation dans les pays de l'Union européenne. Toutefois, chaque pays peut étendre cette liste.
Ainsi, la France a la liste la plus longue parmi les Etats membres qui irradient, avec seize familles de produits susceptibles d'être ionisés (voir tableaux ci-dessous). Mais elle n'est pas la seule à avoir allongé la liste.
La Belgique, l'Italie, la Hollande et le Royaume-Uni l'ont également fait. Ce dernier ajoute notamment la catégorie fruits et légumes frais, ce qui est interdit dans l'Hexagone.
Les associations contre l'irradiation se battent pour voir adopter de manière définitive à toute l'Union européenne la version minimale qui n'autorise que les épices et herbes aromatiques séchées et condiments végétaux.
Pour l'industrie agroalimentaire, l'intérêt de l'ionisation est de garantir une denrée stérilisée. En réduisant de la sorte le nombre de micro-organismes vivants, la durée de conservation de la viande, volaille, et fruits de mer augmente, favorisant les longs transports. Mais ce n'est pas son seul atout. Stoppant la multiplication des cellules, ce traitement va inhiber la germination des oignons, aulx, pommes de terre. Par ailleurs, au niveau gustatif, l'effet est plus neutre qu'avec d'autres procédés comme la vapeur utilisée pour les épices, entraînant une perte aromatique. “En décembre dernier, m'a confié une amie des services de la Répression des fraudes, un fabricant de farce regrettait de ne pas pouvoir irradier un lot de champignons frais pour les assainir, une pratique interdite en France.” Mais, en contrepartie, l'ionisation génère des radicaux libres réputés cancérigènes, et détruit les vitamines A, B1, C, E et K.
Des effets méconnus sur la santé
Les traitements créent aussi de nouvelles molécules dont les effets restent peu connus sur l'homme. Les deux techniques employées agissent sur la structure des atomes à l'intérieur des molécules de l'aliment. L'ionisation s'effectue soit par des faisceaux d'électrons générés par des accélérateurs à particules, soit et surtout à l'aide de rayons gamma émis par des sources radioactives, essentiellement le cobalt 60, au pouvoir si pénétrant qu'ils opèrent sur des palettes entières... Les aliments soumis à ces rayons ne deviennent pas radioactifs, mais leur composition se transforme. Un certain nombre de molécules nouvelles, appelées les produits de radiolyse, apparaissent. En particulier dans les aliments gras comme la viande. Détecter leur présence fait d'ailleurs partie des moyens de reconnaître une denrée irradiée.
Mais les études scientifiques concernant l'impact à long terme sur la santé humaine manquent. De récents travaux franco-allemands financés par un programme européen en 2002 menés en laboratoire sur des rats ont simplement démontré l'existence d'une action biologique. “Le protocole consistait à mélanger la molécule pure avec de l'eau et à abreuver de cette mixture des rats, qui ont alors déclenché des débuts de tumeurs”, explique Eric Marchioni, l'un des auteurs, qui insiste sur la difficulté à divulguer de tels résultats à un public novice. De là à en déduire un effet cancérigène sur l'homme... certaines associations ont tiré un peu vite la sonnette d'alarme. “Il faudrait poursuivre et travailler à partir d'aliments irradiés, mais aujourd'hui plus personne ne veut financer un projet qui suscite autant de polémiques...”, déplore le chercheur de la faculté de Strasbourg.
Alors qu’en 50 ans, beaucoup d’aliments, à cause de la course au rendement, ont perdu la moitié de leur valeur nutritionnelle, les normes en matière d’alimentation font que les quelques vitamines et nutriments qui restent encore sont voués à disparaître totalement ou presque. Deux exemples parlants : la pomme de terre, qui a perdu la moitié de ses vitamines, de son fer et un quart de son calcium et le brocolis.
Pomme de terre de 136 gr. (pelée avant d'être bouillie)
Calcium
(mg)
Fer
(mg)
Vitamine A
(mg)
Vitamine C
(mg)
Vitamine B1
Thiamine
(mg)
Vitamine B2
Riboflavine
(mg)
Vitamine B3
Niacine
(mg)
1951
11
0.7
20
17
0.11
0.04
1.20
1972
5.74
0.49
0.00
16.39
0.09
0.03
1.15
1999
7.97
0.30
0.00
7.25
0.09
0.02
1.74
% différence
-27.55
-57.14
-100
-57.35
-18.18
-50.00
+45.00
Brocolis 93 gr. (3 lances, congelées)
Calcium
(mg)
Fer
(mg)
Vitamine A
(mg)
Vitamine C
(mg)
Vitamine B1
Thiamine
(mg)
Vitamine B2
Riboflavine
(mg)
Vitamine B3
Niacine
(mg)
1951
130
1.30
3500
104
0.10
0.21
1.10
1972
87.78
0.78
2500
90
0.09
0.20
0.78
1999
48.30
0.86
1542
93.5
0.06
0.12
1.07
% différence
-62.85
-33.85
-55.94
-10.10
-40
-42.86
-2.73
Les études ont montré que ces dernières années, les aliments ont perdu au moins 10% de leur teneur en fer, zinc, calcium, sélénium etc. ce qui diminue l’apport nutritionnel par calorie consommé et favorise donc l’obésité et l’affaiblissement de l’organisme. De son côté, l’agriculture bio, avec des rendements moindres, produit des aliments qui contiennent 20% de certains minéraux en plus et 30% d’anti oxydants en plus. Dans certaines tomates biologiques, on a même deux fois plus de certains anti-oxydants que pour les tomates « normales ».Aujourd’hui encore, il est question de diminuer l’apport en nutriments au nom de la santé publique. Ainsi, le sodium, par exemple, est dans la ligne de mire des autorités sanitaires . En effet, le sodium est accusé de favoriser l’hypertension. Alors, au lieu d’interdire l’alcool ou le stress au travail, on a mis en place des groupes de travail censés étudier une limitation de la teneur en sodium des aliments pour que la consommation soit diminuée.
En dehors de cela, certains éléments présents depuis peu dans l’alimentation, notamment les OGM, réduisent nos capacités à assimiler ces nutriments.
Sous prétexte de « sécurité alimentaire », on va finalement empêcher les gens de trouver des compléments alimentaires qui renforcent leur organisme (même si certains, trop chimiques, sont plus nocifs que bénéfiques pour l’organisme). Les apports nutritifs des aliments ont diminué de 50% depuis le milieu du XXème siècle, du fait de l’industrialisation, de la standardisation alimentaires.
Une autre étude dans le même style et tout aussi médiatisée à grand renfort de communiqués de presse a été publiée à peu près en même temps par Cochrane, juste avant une réunion du Codex alimentarius (un organisme censé légiférer en matière de norme alimentaires) qui portait sur ces compléments alimentaires à base de vitamines et de minéraux.
L’irradiation permet de retarder le mûrissement des fruits et légumes, peut tuer les bactéries responsables du pourrissement ou les insectes. En France, les herbes aromatiques surgelées sont ionisées, ainsi que l’ail, les oignons, les échalotes, qui normalement sont des aliments très nutritifs, mais aussi les germes de céréales pour produits laitiers, la farine de riz, la volaille, les cuisses de grenouille congelées, les crevettes congelées, le blanc d’œuf…
L’irradiation détruit par exemple 80% de la vitamine A présente dans les œufs et 48% du bêta carotène présent dans le jus d’orange.
En outre, l’irradiation qui détruit des éléments, en crée d’autres, dont certains sont cancérigènes comme les cyclobutanones qui apparaissent dans les aliments uniquement avec l’irradiation d‘acides gras et sont responsables de dommages génétiques chez les rats, le benzène, le xylène ou le toluène, responsables de l’apparition de cancers… Mais bien sûr, aucun risque pour la santé !Et puis, l’irradiation fait muter génétiquement les aliments: au bout d‘une heure de rayons gamma, toute la structure moléculaire de l’aliment est cassée, l’ADN est détruit et il n’y a plus rien de vivant à l’intérieur, sans que l’aliment en question ait changé de forme à l’extérieur.
Il y a donc une autorisation pour irradier un certain nombre d’aliments, mais en 2002 un rapport européen montrait que 2,7% des 5.000 échantillons alimentaires testés dans différents pays européens étaient irradiés et non étiquetés comme aliments irradiés. 29% des compléments alimentaires censés améliorer la santé étaient irradiés (Sauf les compléments alimentaires BIO !).
Des pays comme le Brésil, la Thaïlande ou l’Afrique du Sud ont l’habitude d’irradier les fruits et légumes exportés. La Chine a 50 centres d’irradiation pour l’alimentation, contre 7 en 2003, et en Europe, plus de 15.000 tonnes d’aliments ont été irradiées. Evidemment, les contrôles sont quasi inexistants, puisque d’après les scientifiques autorisés, il n’y a aucun risque. En France, on a ainsi eu droit à 216 contrôles pour 3.000 tonnes de produits alimentaires irradiés alors qu’en Allemagne, il y a eu plus de 4.000 contrôles pour 340 tonnes.
La chasse au millepertuis, concurrent du Prozac
Le cas du millepertuis, une plante utilisée depuis des siècles pour ses effets sur l’humeur et qui pousse partout, est également révélateur de cette tendance à empêcher les remèdes naturels de trouver leur place.
Le millepertuis, donc, s’utilise à l’état naturel pour régler les troubles de l’humeur (les dépressions « légères et moyennes » du moins, mais aussi l’asthme, les bronchites, les sciatiques…), et a l’avantage de ne pas entraîner d’effets secondaires, ce qui n’est absolument pas le cas des traitements chimiques. Mais surtout, il est au moins aussi efficace sur le long terme que les médicaments.
On sait en revanche que les « médicaments » contre la dépression ont une fâcheuse tendance à rendre suicidaires certains patients.
Dans un pays où un tiers des gens sont sous traitements chimiques pour une dépression ou quelque chose qui s’en approche, l’idée d’utiliser des plantes efficaces et sans effets secondaires devrait faire son chemin. Mais, non.... Le formatage médicamenteux a encore quelques beaux jours devant lui.Le problème du millepertuis ?
Certaines autorités sanitaires considèrent qu’il peut interagir avec des médicaments, et qu’il est, par conséquent, dangereux (mais pas l'inverse !!!!).
L’Allemagne l’a ainsi classé dans les anti-dépresseurs, et le millepertuis ne s’obtient plus que par ordonnance.
Et en France, la DGCCRF (directions générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a décidé de l’interdire en 2000 car il réduisait l’efficacité de certains médicaments comme le Prozac, selon l’Afssaps (Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé). Des agents de contrôle ont même fait le tour des pharmacies pour être sûrs qu’aucune boîte de millepertuis n’était vendue, ce qui a occasionné quelques saisies de la vilaine plante un peu partout en France.
En 2001, une seule société, Arkopharma, commercialise 80% du millepertuis vendu en France, car l’autorisation de fabriquer des produits à base de millepertuis n’est octroyée qu’au compte goutte par l’Afssaps.
Pendant ce temps-là, les cultivateurs bio et autres qui en cultivent se voient saisis et poursuivis puisqu’il est interdit de consommer et de produire cette plante (à cause des interactions avec les médicaments). D’autres plantes séchées vendues en sachet sont interdites, comme le buis, le bleuet, la prêle, le souci, connaissent le même sort…
En 2002, il revient… avec le statut de médicament. On ne peut donc plus s’en procurer normalement (dans les herboristeries par exemple), et la production est contrôlée.
Depuis 2000 environ, le millepertuis est la cible de nombreux articles qui pointent sa dangerosité. The Lancet l’a fait, mais le Quotidien du Médecin, en France, l’a fait aussi presque en même temps.
Plus récemment, en 2005, l’Afssaps a décidé de retirer de la vente et d’interdire la fabrication de tout un tas de produits utilisés en phytothérapie, qui sont en France considérés comme des médicaments « par fonction ». C’est-à-dire que sans être des médicaments, on les utilise pour se soigner et donc ce sont des médicaments, réglementés et contrôlés comme tels. Enfin, beaucoup plus que les vrais médicaments pour lesquels les effets secondaires ne sont pas vraiment un frein. Parmi ces produits, le millepertuis, mais aussi l’aloe vera, l’ephedra, le gui, la rhubarbe…
Quels produits sont concernés ?
Les produits qui peuvent être légalement irradiés en France
Liste obligatoire de l’Union Européenne :
• les herbes aromatiques,
• les épices,
• les condiments.
Liste spécifique à la France :
• l'oignon,
• l'ail,
• l'échalote,
• les légumes et fruits secs,
• les flocons et germes de céréales pour produits laitiers,
• la farine de riz,
• la gomme arabique,
• la volaille,
• les cuisses de grenouilles congelées,
• le sang séché et le plasma,
• les crevettes,
• l'ovalbumine (additif alimentaire),
• la caséine et les caséinates (additifs alimentaires).
L’irradiation détruit les bactéries, mais pas les toxines qu’elles sécrètent, or ce sont ces dernières qui sont responsables des intoxications alimentaires.
La seule manière de se prémunir des aliments irradiés est de consommer local.
Chez Anastore c'est BIO, fabriqué en France, donc non-ionisé bien évidemment !!!!
Maintenant, vous ne pourrez plus dire que vous ne savez pas.
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La santé a un prix ?
- Par vogot
- Le 11/11/2014
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Les deux tiers des Français considèrent que les dépenses de santé pèsent de plus en plus sur leur budget annuel, d'après l'Insee. Les personnes interrogées affirment dépenser en moyenne 570€ par an pour la santé. Ce prix prend en compte le "reste à charge" des usagers, soit la somme dépensée pour la mutuelle, les tarifs non pris en charge par l'assurance maladie et la mutuelle, ou encore les médicaments et autres produits de santé non remboursés.
Comme attendu, le budget santé annuel moyen restant à la charge des Français varie fortement en fonction de l'âge et des revenus de chacun. Les sondés déclarant des revenus de plus de 3.500€ par mois évoquent un budget santé de 844€, alors que les revenus les plus modestes, soit environ 1.000€ par mois, déclarent un budget santé de près de 300€.
Dans le même registre, le budget santé annuel des seniors est estimé à 911€ en moyenne, contre 255€ pour les jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans.
L'étude révèle que 60% des personnes interrogées avouent avoir déjà décalé ou renoncé à des soins et des achats médicaux. C'est notamment le cas pour l'achat de lunettes, de lentilles et de prothèses dentaires (48%), les consultations chez un spécialiste (35%), ou encore l'achat de médicaments (26%).
Face à la hausse constante des dépenses de santé, les Français se tournent vers des solutions plus économiques, les médecines alternatives.
N'est-ce pas Albert Einstein qui disait qu'il ne sert à rien de combattre le froid ou l'obscurité, et qu'il suffit de mettre de la chaleur pour avoir chaud et de la lumière pour y voir clair?Le Chèque santé, ou comment se faire offrir une consultation de naturopathie par son patron
Durée et prix d’une séance de naturopathie
Une séance de naturopathie dure entre 30 minutes et deux heures, parfois plus selon les cas. Son prix moyen se situe entre 50 et 80 euros. C'est un prix moyen qui varie selon le lieu, la région où vous habitez. Renseignez-vous auprès de votre praticien santé.
Les tarifs de consultations sont souvent moins onéreux en ligne via skype.... et les modalités EXACTEMENT les mêmes que dans un cabinet. [Lire la suite...]Une consultation de naturopathie, c’est quoi ?
La Naturopathie reste encore trop abstraite pour vous ? Cette rubrique va vous expliquer ce qui vous attend… [Lire la suite...]