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alimentaires

  • Affiner sa silhouette grâce à la lipolyse

    Qu’est-ce que la lipolyse ?

    Si la liposuccion élimine en profondeur les surcharges de graisses localisées qui résistent à l'exercice physique ou aux régimes alimentaires, tout le monde ne peut avoir accès à cette technique de chirurgie esthétique onéreuse. Heureusement il existe des alternatives, notamment la lipolyse.

    La lipolyse, également appelée lipodissolution ou lipotomie, est un procédé non chirurgical qui consiste à détruire les adipocytes (cellules graisseuses) en surcharge dans le tissu sous-cutané.

    La lipolyse en détails

    La lipolyse est un phénomène naturel de déstockage des tissus adipeux, autrement dit de la graisse corporelle. Pour se faire une idée, ces amas graisseux représenteraient entre 15 à 25 % du poids total d’un individu (hommes et femmes confondus). Si ces cellules graisseuses prennent une si grande place dans notre organisme, c’est parce qu’elles lui sont nécessaires. En effet, ces graisses, appelées également lipides, représentent en fait notre stock d’énergie de secours. C’est dans ces réserves que vient puiser notre corps lorsqu’il ne reçoit pas assez d’apport énergétique.

    Il est bon de savoir que lorsque l’on perd du poids, on ne perd pas réellement de la masse graisseuse. En effet, les graisses stockées ne font que diminuer de volume mais ne disparaissent pas. C’est pourquoi lorsque l’on prend du poids, ces amas graisseux grossissent et peuvent même être multipliés.

    Une étude a prouvé ce phénomène et le fait que les cellules graisseuses ne meurent pas mais rétrécissent ou grossissent.

    Le sport déclenche la lipolyse, qui brûle les graisses et permet de mincir.

    Comment s'en servir pour mincir ?

    La lipolyse digestive, ou dégradation des lipides alimentaires

    Cette première lipolyse consiste à dégrader les graisses alimentaires, c’est-à-dire celles que l’on consomme en mangeant. Ces graisses sont en grande majorité des triglycérides, des lipides complexes et trop volumineux pour être absorbables. L’objectif est de les rendre digestes au moment de leur passage dans l’intestin : c’est à cet endroit qu’ils intègrent la circulation sanguine.

    La digestion des lipides alimentaires commence dans l’estomac, grâce aux lipases gastriques. Les lipases sont des enzymes qui “découpent” les lipides. Dans l’estomac, ces enzymes émulsionnent les triglycérides pour en faire des lipides plus petits (essentiellement des monoglycérides et des diglycérides).

    La production de monoglycérides déclenche ensuite la production de lipase pancréatique. Celle-ci agit dans l’intestin grêle et dégrade les trois quarts des triglycérides ingérés. C’est aussi dans l’intestin grêle qu’interviennent les acides biliaires (contenus dans la bile). Sécrétés par le foie et stockés dans la vésicule biliaires, ces acides facilitent la digestion des gros lipides en les émulsionnant en petites gouttelettes. Ainsi digérés par l’action commune des lipases et des sels biliaires, les lipides sont absorbés via la muqueuse intestinale. En cas d’excès de graisses alimentaires, celles-ci sont stockées sous forme de triglycérides dans les adipocytes. On appelle cela la lipogénèse.

    En cas d'effort, la lipolyse adipocytaire élimine les graisses stockées dans le tissu adipeux

    Les adipocytes sont des cellules dédiées au stockage des graisses : il s’agit du stock principal d’énergie disponible dans l’organisme. Les amas d’adipocytes forment le tissu adipeux, que l’on retrouve en proportion et en positions différentes en fonction des individus. Les hommes ont surtout du tissu adipeux au niveau abdominal, tandis que pour la majorité des femmes, on le retrouve au niveau des cuisses, des fesses, du ventre et des seins. L’excès de graisses entraîne notamment une forme de cellulite, responsable de la fameuse “peau d’orange”.

    La lipolyse adipocytaire a lieu lorsque l’organisme a besoin d’énergie (activité physique, jeûne...), et qu’il n’est pas en mesure d’en trouver directement grâce à l’alimentation.

    Dans ces conditions, l’organisme envoie des signaux hormonaux (adrénaline, noradrénaline, cortisol, ghréline...) qui déclenchent une cascade métabolique aboutissant à la mobilisation des lipases (encore elles !). Celles-ci vont dégrader les triglycérides présents dans les adipocytes, libérant du glycérol, des acides gras et... de l’énergie. Le glycérol est pour l’essentiel éliminé par les reins. Les acides gras eux, ont deux destins possibles. Ils peuvent être dégradés dans les mitochondries cellulaires pour la production d’énergie (bêta-oxydation). Lorsqu’ils sont présents en excès, ils peuvent aussi servir à la production de corps cétoniques dans le foie. Ceux-ci peuvent servir de source d’énergie au cerveau en cas de carence en glucose. Ils sont produits particulièrement en cas de jeûne prolongé, et sont toxiques en cas d’excès. Attention donc à la pratique du jeûne sans supervision.

    Booster la lipolyse pour brûler des graisses et mincir

    Pour brûler les graisses stockées dans le tissu adipeux, perdre du poids et mincir, il faut demander de l’énergie à l’organisme. Pour cela, il existe plusieurs solutions naturellement efficaces.

    L’activité physique durable provoque la sécrétion d’adrénaline et de noradrénaline, qui ont pour effet de mobiliser les réserves corporelles de sucre (glycogène du foie et des muscles) et de graisses (triglycérides adipeux). L’hyperglycémie et la lipolyse observées apportent de l’énergie directement utilisable par le corps pendant son exercice. Le sport entraîne aussi commodément une diminution du taux d’insuline afin d’assurer une glycémie et un apport d’énergie constants. On recommande de privilégier les efforts réguliers et de longue durée pour mobiliser le plus de graisses possibles !

    Le jeûne intermittent, ou “periodic fasting” est une version plus soft du jeûne, souvent trop éprouvant pour l’organisme. Il consiste à rester à jeûn pendant seize heures. On l’applique souvent entre le dîner (tôt) et le déjeuner, en sautant le petit-déjeuner. On peut aussi sauter l’un des deux autres repas principaux. Cette forme de restriction calorique activerait notamment une classe d’enzymes, les sirtuines, qui auraient une action positive sur la lypolyse.

    Certains compléments alimentaires sont aussi très efficaces pour activer la lipolyse, notamment ceux à base de café et thé vert (Café vert (Svetol®) + Thé vert), de moringa (Moringa Biologique ou naturel), de framboises (Cétones de framboises), de piment (MaxiCapsicum) ou de carnitine (Acétyl L-carnitine).

    Bon à savoir: Pour les envies de sucre, je vous suggère Gymnema et Chrome. Pour inhiber la perception des saveurs sucrées : ouvrir une gélule et en disposer le contenu directement sur la langue ou dans une infusion.

    Je ne le répèterai jamais assez, le plus important étant d'avoir une alimentation variée, équilibrée mais SURTOUT dissociée. Les associations alimentaires sont PRIMORDIALES !

    Vous disposez désormais d'une panoplie complète pour brûler les graisses superflues et affiner votre silhouette !

  • Cumul des compléments alimentaires: faisons le point

    Est-ce possible d’associer divers compléments alimentaires ? Comment bénéficier au mieux des effets combinés ? Toutes les réponses dans ce billet.

    Cumuler les compléments, est-ce une bonne idée ?

    Ma réponse est simplement : oui, mais...

    Vous pouvez parfaitement miser sur différents compléments alimentaires afin d'en augmenter et diversifier vos apports en vitamines, sels minéraux et nutriments , la seule et unique condition est qu’ils soient d'excellente qualité.

    L'association de certains suppléments peut être judicieuse pour bénéficier d’une action synergique venant potentialiser les effets escomptés, comme je vais vous le démontrer plus bas.

    Bien entendu, il convient forcément de respecter plusieurs règles préalables pour bénéficier d’une complémentation saine et sécuritaire.

    Posologies indiquées à respecter

    Avec un seul complément, le respect des posologies notifiées par le laboratoire est obligatoirement primordial. L'importance est d'autant plus grande quand vous en associez plusieurs.

    Combien de gélules prises quotidiennement, à quel moment les prises sont optimales, sous quelle forme est pris le traitement (poudre, gélules, liquide) etc., ces informations essentielles sont généralement indiquées sur l’emballage et vous assurent une absorption adéquate des nutriments. Votre thérapeute peut aussi vous indiquer comment les adapter à votre cas particulier. Référez-vous-y systématiquement.

    Cibler un ou plusieurs problèmes, en combinant

    Lorsqu’elles sont bien menées, les combinaisons de compléments offrent une vraie souplesse d’utilisation. C'est la synergie !

    On peut globalement associer les suppléments de deux manières principales:

    Appuyer sur un levier spécifique : vous pouvez jouer sur l’effet « synergie » pour normaliser sa situation, par exemple Eyes protect et Super curcuma, qui conjuguent ingénieusement l'action antioxydante du curcuma, de la myrtille, du cassis et du raisin, à l'action antioxydante de la vitamine C.

    Aborder simultanément d'autres aspects différents : chaque complément agit sur un point précis et vous pouvez juger de son efficacité individuelle - avant d'opter éventuellement pour d'autres compléments synergiques dans ces différents champs d'action.

    N'oubliez pas que vous avez libre-arbitre et qu'il existe TOUJOURS plusieurs solutions !

    Ne restez pas ancrés dans des croyances d'un autre temps. N'hésitez pas à faire le point avec votre thérapeute (professionnel de santé) qui saura définir à vos côtés une stratégie adaptée, suite à une anamnèse et un rééquilibrage alimentaire dissocié.

    Cumul des mêmes composés actifs

    Si vous voulez vous attaquer de front à certains problèmes, vous risquez de recouper parfois sans le vouloir les substances identiques (ou antagonistes, nous y reviendrons). Afin d'éviter tout risque de surdosage, la solution est simple : gardez un œil ouvert sur les différentes formulations.

    En voici un exemple : admettons que vous vous supplémentiez en coenzyme Q10, par exemple avec Coenzyme Q10 UBIQUI. Plutôt que d'y associer un autre complément riche en Q10, optez donc pour un complément qui contienne d'autres nutriments bons pour le cœur, comme Acide alpha-linolénique, riche en huile de graines de lin, titré à 50% en acide alpha-linolénique.

    Fenêtre thérapeutique

    Vous enchaînez et mélangez les suppléments sans vous arrêter?

    De temps à autres, laissez votre corps souffler, histoire qu’il ne s’habitue pas à une supplémentation donnée. Espacez donc vos cures d’un même complément de quelques semaines. C'est la fenêtre thérapeutique.

    Supplémentations antagonistes, mauvaise association

    Bien évidemment, certaines complémentations créent des effets contraires qu’il n’est pas pertinent de combiner.

    Voici un exemple simple : vous peinez à vous endormir dans les bras de Morphée. Vous envisagez donc de vous tourner vers une supplémentation à base de passiflore, plante qui favorise un sommeil réparateur, comme Vita Somn, qui renferme également de la Valériane et de l'Escholtzia. Ne pas l’associer simultanément avec de la caféine, de la théine ou Force des Incas qui contient du maca qui va venir brouiller le message !

    Rassurez-vous, toutefois : vous avez tout à fait la possibilité d'opter pour des compléments qui contiennent ces derniers composés en matinée, afin de démarrer la journée d'un meilleur pied. Les « excitants », le matin, les « relaxants » le soir. C'est bien faire preuve de logique.

    En cas de prise de médicaments

    Pour les traitements médicaux, faisons une pause un instant : dans des cas précis, une plus grande vigilance s’impose. Certains compléments alimentaires – tout particulièrement lorsqu’ils sont cumulés – peuvent interagir avec des médicaments. Ils sont alors susceptibles de réduire ou d’amplifier leur efficacité.

    Je citerais, par exemple le cas des anticoagulants, dont l’objectif premier reste de fluidifier le sang. Une complémentation de type ginkgo biloba et oméga-3+Vitamine E risque d'accentuer excessivement ce phénomène.

    Également, dans un même ordre d'idée, l'association Valériane + Passiflore peut renchérir les effets de somnolence des anxiolytiques et des antidépresseurs.

    Dernier exemple, et pas des moindres, une prise de lévothyroxine, souvent prescrite en cas d’hypothyroïdie, exige également quelques précautions. Si vous suivez des supplémentations en fer, zinc, calcium et/ou magnésium, pensez à les prendre à distance de votre traitement, sous peine d’altérer son action sur la thyroïde. Une nouvelle fois, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre thérapeute au moindre doute.

    Le bon moment

    Cumul ou pas, le contexte dans lequel le complément alimentaire est absorbé conditionne aussi son efficacité.

    Pour les vitamines, privilégiez les prises au moment des repas. Conjointement à un apport en graisses, les vitamines dites « liposolubles » (A, D, E et K) sont en effet mieux assimilées. N'oubliez pas que les liquides, et notamment l'eau, sont à boire 20 minutes avant un repas, ou 45 minutes après (hormis la petite quantité d'eau pour la prise de votre traitement), et que la prise de café à la fin d'un repas est la pire des idées que vous pourriez avoir. En effet, celui-ci ralenti fortement le transit, et donc la digestion, qui va créer une forte fermentation (le lit des maladies). Les vitamines hydrosolubles sont diluées dans un repas à forte charge liquide et ne donneront plus leurs fonctions premières.

    Dans le même ordre d'idée, il convient d'espacer de deux heures la prise d'un complément de fer et celle d'un complément de zinc, pour optimiser leur assimilation.

    Cures au rythme des saisons : harmonisation

    Au cours de l’année, votre corps subit des ruptures de rythme, notamment lors des changements de saison. Cumuler certaines complémentations de manière appropriée peut justement contribuer à rétablir cet équilibre.

    Vos cheveux se rebellent à l’arrivée de l’automne? Ce peut être le bon moment d’opter pour une cure de Somatropine naturelle et de Levure de bière Bio, qui participent toutes deux au maintien d’une chevelure normale.

    Les frimas de l’hiver se font sentir? La Gelée royale Bio et la Formule Vitaminéro qui contribuent au fonctionnement normal du système immunitaire, ont également leurs places.

    Personnes fragiles, attention

    Pour finir, voici un rappel important : malgré tous les bénéfices qu’ils peuvent apporter, les compléments alimentaires ne conviennent pas forcément aux plus fragiles.

    Je déconseille donc aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants et aux personnes souffrant de pathologies lourdes d’entreprendre seuls une auto-supplémentation. Je vous suggère de consulter, votre thérapeute, professionnel de santé qui saura adapter au plus juste, un traitement adéquat.