arthrose
Arthrose : comprendre, soulager et prévenir naturellement
Le 22/09/2025
L’arthrose touche des millions de personnes et peut impacter fortement la qualité de vie. Découvrez comment comprendre cette pathologie et agir naturellement pour soulager la douleur et préserver vos articulations.
Arthrose: les aliments que vous ne devriez plus consommer.
Le 16/06/2025
Pour les plus de 40 ans, l'arthrose reste un véritable fléau et restait incurable jusqu'à aujourd'hui. Une des meilleures stratégies consiste à atténuer les symptômes et à freiner sa progression en déjouant notamment les pièges alimentaires. Je vais vous faire (re)découvrir les aliments à éviter le plus possible, afin de rester maître de votre situation, de votre corps, de votre vie.
Arthrose du genou : Plusieurs solutions naturelles et efficaces
Le 22/05/2021
Dans cet article, je vais essayer de vous expliquer comment soulager l’arthrose du genou (gonarthrose) grâce à des traitements naturels et surtout efficaces.
Soigner l'arthrose et ses douleurs: guide complet
Le 20/08/2020
Comme je l'écrivais dans l'article "Les médicaments contre l’arthrose sont prouvés inefficaces !", à quoi bon soulager (plus ou moins) des douleurs avec un produit qui va occasionner d’autres ennuis de santé ?
C’est le gros problème des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Il y a déjà des centaines d’études qui montrent qu’à long terme, leur utilisation entraîne des effets secondaires (risque accru d’épisode cardiovasculaires, perforations, toxicité gastrique), mais de nouvelles études s’ajoutent chaque semaine à la liste. L’une des dernières en date vient de démontrer qu’à long terme, ces antidouleurs augmentaient significativement le risque de perte auditive (en endommageant les poils minuscules qui tapissent l’oreille et en réduisant son approvisionnement en sang).
L'arthrose est une maladie articulaire fréquente, mais pas inévitable. Quelques règles de santé permettent de garder de bonnes articulations sans médicaments. Mais, si par malheur, le mal progresse, de nombreux traitements naturels le ralentissent pour ne pas passer par la case chirurgie et prothèse. Prenez soin de vos articulations, votre naturopathe peut vous y aider.
L'arthrose est une « maladie articulaire » fréquente. Outre la douleur, elle provoque une gêne au niveau de la mobilité de l'articulation touchée. Sans prise en charge, elle présente un risque d'aggravation nécessitant de la chirurgie et parfois la pose d'une prothèse. Heureusement, la médecine naturopathique propose aujourd'hui des traitements naturels pour prévenir et freiner la progression de la maladie.
Découverte de l'arthrose et des prises en charge naturelles pour éviter le médecin, l'hôpital et l'opération.
L'arthrose, qu'est-ce que c'est ?
L'arthrose est une atteinte chronique des articulations. Elle entraîne la destruction du cartilage et des douleurs. Celles-ci augmentent au cours de la journée. Ce sont principalement les articulations de la hanche, du genou, de la main et de la colonne vertébrale qui sont touchées. Cette maladie invalidante est proche de l'arthrite, caractérisée par des poussées inflammatoires.
Est-ce grave ?
L'arthrose est fréquente, mais pas grave. En effet, comme toutes les maladies invalidantes, elle entrave la qualité de vie du patient, mais n'engage pas son pronostic vital. Certaines améliorations dans l'hygiène de vie et certains traitements ralentissent son évolution. Cependant, au cours du temps, la mobilité du patient se détériore et la chirurgie s'envisage parfois pour mettre fin aux douleurs.
Les risques de l'arthrose
L'arthrose ne provoque pas de risques au niveau de la santé, dans le sens où il ne s'agit pas d'une pathologie par laquelle on peut mourir. Cependant, l'arthrose, comme tous les types de douleurs articulaires, est très invalidante. En effet, en l'absence de prévention, l'arthrose doit se traiter avec des médicaments pour soulager la douleur et, à terme, la chirurgie est souvent indispensable avec le placement d'une prothèse (pour les hanches et les genoux en général).
L'arthrose survient à quel âge ?
Le diagnostic clinique de l'arthrose arrive souvent vers 60 ans. C'est à la décennie suivante que la majorité des patients ont malheureusement recours à la chirurgie pour la pose d'une prothèse.
Cependant, vers 40 ans, l'arthrose commence à apparaître sur les radiographies, et ce, même sans douleurs aux articulations. Elle se dissimule, elle est vicieuse. Dans plus de 70 % des cas, la colonne lombaire est touchée. Les mains représentent 60 % des cas d'arthrose, le genou 30 % et la hanche ne représente que 10 %.
Les dégâts de l'arthrose sur le cartilage sont donc présents avant l'apparition de la douleur et des autres symptômes. La recherche d'une arthrose naissante dès la quarantaine permet alors de corriger les facteurs d'aggravation et d'établir un protocole de prévention de qualité. Cela permet une prise en charge rapide pour soulager les futurs symptômes, mais surtout pour limiter leur apparition. C'est aussi le rôle du naturopathe de déceler cette pathologie avant qu'elle ne survienne, grâce à une anamnèse ciblée, puis d'en diminuer les douleurs voir de l'éviter par un rééquilibrage alimentaire complété dans quelques cas, et selon l'avancée de la « maladie » par une supplémentation.
Quelles sont les causes de l'arthrose ?
L'arthrose, et les « maladies » des articulations en général, ont de multiples causes totalement établies. Les causes principales de la détérioration du cartilage sont souvent d'ordre physiques, métaboliques, environnementales, génétiques et hormonale, mais surtout alimentaires, comme nous allons le voir.
Quelles sont les causes physiques de l'arthrose ?
L'arthrose est une usure anormale du cartilage d'une articulation. En général, cette usure du cartilage se manifeste par des microfissures de surface puis de profondeur. Ces microfissures sont favorisées par des traumatismes répétés ou violents sur l'articulation et son cartilage. Les contraintes physiques, aussi appelées mécaniques, sont alors pleinement mises en cause dans l'apparition des douleurs articulaires.
Quelles sont les causes métaboliques de l'arthrose ?
Selon certaines observations épidémiologiques, le poids physique joue un rôle dans l'apparition des douleurs articulaires. En effet, l'obésité, et plus simplement le surpoids favorisent l'apparition de l'arthrose de la hanche et du genou. En médecine, l'obésité est un trouble métabolique qui doit être soigné dans un hôpital. En naturopathie, un suivi thérapeutique complété par un rééquilibrage alimentaire permet de palier aux carences et aux déséquilibres alimentaires, sources de l'arrivée de cette pathologie invalidante.
En plus de la contrainte physique exercée par le poids, l'obésité engendre l'apparition ou l'aggravation de l'arthrose en raison des adipokines qui se logent autour des articulations.
Les adipokines, ou adipocytokines, sont des cytokines sécrétées par le tissu adipeux. La première adipokine découverte a été la leptine en 1994. Depuis, des centaines d'adipokines ont été découvertes.
Les cytokines sont un ensemble hétérogène de protéines ou des glycoprotéines solubles. Elles jouent le rôle de signaux permettant aux cellules d'agir à distance sur d'autres cellules pour en réguler l'activité et la fonction.
Quelles sont les causes hormonales de l'arthrose ?
Les incidences hormonales de l'arthrose concernent principalement les femmes. En effet, au-delà de la cinquantaine, l'équilibre hormonal féminin change. C'est à ce même moment que l'incidence de l'arthrose augmente de manière exponentielle. Si le mécanisme de protection articulaire n'est pas encore connu par la médecine allopathique, il semble que les œstrogènes et la progestérone puissent avoir un effet protecteur contre la dégradation du cartilage. Or, à la ménopause, leur fabrication diminue. Là encore, le rôle du naturopathe est essentiel.
La prise de poids généralement observée à cet âge doit également être prise en considération dans les données épidémiologiques relatives aux facteurs hormonaux. En effet, la prise de poids accentue les contraintes physiques exercées sur les articulations et le cartilage. Ce qui explique notamment le nombre élevé de personnes âgées porteuses d'une prothèse de hanche ou de genou.
Quels sont les symptômes de l'arthrose ?
Les symptômes de la maladie arthrosique dépendent de l'articulation touchée. Dans tous les cas, elle provoque une douleur et une gêne fonctionnelle.
La douleur de l'arthrose est de type « mécanique ». C'est-à-dire que la douleur se déclenche au moment des mouvements. Dans la phase la plus grave de la pathologie, la douleur peut être permanente et aggravée par l'activité. Il s'agit alors d'une forme invalidante qui doit être traitée par la chirurgie, quand la médecine allopathique a épuisé les solutions chimiques.
D'une manière générale, la douleur apparaît lorsque l'articulation est soumise à un effort, il s'agit alors :
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de la marche pour une arthrose de la hanche ;
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de l'utilisation d'un escalier pour une arthrose du genou ;
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d'un port de charge pour une arthrose de l'épaule.
Au plus fort de la « maladie », la gêne fonctionnelle limite la mobilité de l'articulation touchée par l'arthrose. Cette gêne est variable suivant les cas. Elle est plus ou moins invalidante suivant l'activité du patient.
D'une manière générale, les articulations atteintes d'une maladie arthrosique ne sont ni rouges ni chaudes. En effet, ces deux symptômes traduisent des portées inflammatoires liées à l'arthrite, et non pas à l'arthrose. Cependant, les deux maladies articulaires peuvent être concomitantes dans les articulations des patients.
Comment la prévenir?
Tout d'abord, en prenant rendez-vous avec votre naturopathe qui vous donnera les conseils essentiels afin de diminuer, réduire, voir éviter cette pathologie. Il prendra le temps nécessaire afin de vous suggérer avant tout une modification de votre alimentation qui est, je le rappelle, à 65% la cause des pathologies. Cela n'est plus à démontrer.
L'arthrose est une maladie dégénérative de l'articulation et de son cartilage. Si certains facteurs de risque ne sont pas modifiables, d'autres, en revanche, préviennent l'apparition de la maladie et les traitements qui s'en suivent.
Les facteurs de risques qui peuvent être influencés sont :
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la prise ou la perte de poids ;
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la recherche physique d'une usure anormale d'une articulation et de son cartilage ;
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la pose d'une anamnèse, en prenant le temps nécessaire à la discussion, en cas de douleur ou de gêne (par votre naturopathe ou praticien de santé) ;
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l'observance d'un mode vie sain et d'une alimentation équilibrée, grâce au rééquilibrage alimentaire et dissocié.
Rappel : Les protéines se consomment au repas du midi, avec des légumes verts, et les féculents le soir avec des légumes verts. Ne jamais croiser dans un même repas, protéines et amidons. Quant aux fruits, ils seront consommés en dehors des repas. C'est une règle essentielle. Je vous invite à lire l'article: "Pourquoi consommer les fruits en dehors des repas".
Évitez impérativement, les plats cuisinés industriels ainsi que les « fast-food », trop riches en sucres et lipides en tous genres et souvent mal équilibrés, n'en déplaisent à certains nutritionnistes. Quant au Nutriscore, je n'ai pas la même vision des choses.
Evitez de préparer vos repas à l'avance
Une nouvelle mode venue des Etats-Unis, le Batch Cooking, voudrait vous faire croire que, préparer vos repas le week-end et notamment le dimanche, pour mieux les consommer la semaine serait bénéfique à une meilleure organisation. Sauf que la perte de minéraux et de vitamines de vos plats, même "faits-maison" stockés le plus souvent au réfrigérateur puis réchauffés au micro-onde, c'est un non-sens que je qualifierais d'incompréhensible. Autant acheter des plats cuisinés, le résultat ne serait pas pire.
Quel est le meilleur traitement pour l'arthrose ?
L'arthrose n'est plus une maladie incurable contrairement à ce que l'on voudrait vous faire croire. Il est tout à fait possible de limiter l'usure du cartilage ainsi que les douleurs. Grâce à certains composés naturels, la chirurgie et la prothèse ne sont plus des fatalités.
Voici un tour d'horizon
Quelle alimentation pour freiner la progression de l'arthrose ?
L'alimentation a un rôle essentiel sur la protection de la santé. Les articulations ne font pas exception. Certains aliments sont donc de nature à favoriser la bonne santé des articulations et du cartilage, tandis que d'autres sont délétères.
Retour sur cette alimentation pro-inflammatoire et anti-inflammatoire
Quels aliments à favoriser en cas d'arthrose ?
En cas de « maladie » arthrosique, il convient de favoriser une alimentation riche en minéraux, en vitamines et en antioxydants. Il faut également faire la part belle aux aliments dits « anti-inflammatoires ».
Pour la formation d'os et d'articulations solides, le calcium citrate et la vitamine D3, le magnésium marin et la vitamine B6 et le zinc présent dans la Cannelle de Ceylan sous forme d'aldéhyde ou dans Précurseur TSH sous forme de gluconate de zinc sont indispensables. Les produits laitiers en contiennent de bonnes quantités mais sont à éviter (sauf ceux fabriqués à partir de lait de brebis ou de chèvre, à consommer avec modération, si vous ne pouvez vous en passer). N'oubliez pas que les produits laitiers sont vos ennemis pour la vie et créeront avec le temps de l'ostéoporose. Par contre le "lait d'or" sera un partenaire et un allié essentiel à posséder chez vous. Il présente plus de 150 propriétés thérapeutiques, notamment antioxydantes, anti-inflammatoires et des propriétés anticancéreuses.
Les vitamines du groupe B et les antioxydants préservent les articulations. Ils se trouvent dans les fruits et légumes et dans les céréales complètes.
Du côté des aliments « anti-inflammatoires », il est opportun de consommer suffisamment de poissons gras, riches en oméga 3. Ils luttent contre les inflammations des articulations et contre la douleur. Bien entendu, évitez, là aussi, les gros prédateurs, riches en métaux lourds. Préférez de petits poissons sauvages comme le maquereau, l'anchois ou la sardine non issus d'élevages ou d'exploitations, même biologiques.
Aliments à éviter en cas d'arthrose ?
En cas d'arthrose, il est indispensable d'éviter l'inflammation des articulations. De même, l'alimentation limite l'inflammation générale de l'organisme, comme c'est souvent le cas lors du diabète ou de l'obésité.
Par conséquent, pour les troubles articulaires, l'alimentation sera, autant que possible, dépourvue de sucre blanc, de riz blanc, de farine blanche, de sel blanc, dans la mesure du possible, là encore, évitez tout ce qui est raffiné donc dépourvu de sels minéraux et de vitamines ainsi que les boissons sucrées, les plats transformés ou industriels, les additifs alimentaires, mais également les alcools forts et le café fort et surtout en capsules d'aluminium. Ces aliments, une fois digérés difficilement, créent des inflammations et des déchets pro-inflammatoires qui détruisent vos cellules.
Et les compléments alimentaires efficaces ?
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Le gel d’Arnica, efficace en application pour soulager la douleur et améliorer la mobilité.
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L’extrait de Cayenne (Capsicum frutescens) qui, en raison de sa teneur en capsaïcine fait partie des recommandations internationales pour soulager l’arthrose du genou (sous le nom de MaxiCapsicum).
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L’extrait de Boswellia serrata, qui figure parmi les produits de santé naturels les plus employés à l’heure actuelle (sous le nom de Boswellia serrata).
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L’extrait de griffe du diable (Harpagophytum procumbens), qui démontre une capacité à réduire l’inflammation et à améliorer la mobilité des articulations (sous le nom d'Harpagophytum).
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Le complexe vitamine B est nécessaire au fonctionnement efficace de l'organisme.
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La formule Vitaminéro est une formule dosée et complète qui contient une large sélection d’éléments essentiels. Formule VitaMinéro aide en période de vie active: physiquement et mentalement. Elle contribue à un bon métabolisme énergétique et au bon fonctionnement cognitif.
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Harpagophytum, curcuma, uncaria tomentosa contenus dans le complexe douleurs articulaires, les plus puissants composés naturels, sauront être bien plus efficaces que les médicaments allopathiques, effets secondaires en moins.
Il est possible également de puiser parmi les produits de santé naturels comme les suppléments de chondroïtine.
Associée à la chondroïtine, la glucosamine soigne l'arthrite et les articulations en général en combinant deux actions complémentaires. Elle permet de stopper l'inflammation des tissus, qui cause la douleur et qui participe à la dégénérescence articulaire. De plus, elle a une action directe sur les cartilages, en stoppant leur destruction.
Elle peut donc être utilisée par les personnes souffrant d'arthrite, mais aussi par les sportifs et notamment les haltérophiles ou les pratiquants de musculations, qui mettent leurs articulations à rude épreuve.
La glucosamine HCL fournit 40% de glucosamine en plus, que le sulfate de glucosamine standard.
D'autres compléments alimentaires existent, sans effets secondaires, ni accoutumances, qui sont des éléments majeurs lorsqu'on tombe dans le cercle vicieux des traitements allopathiques.
Une gamme d'anti-inflammatoires sous forme liquide en gemmo-phytothérapie existe également. Elle a le privilège d'être mieux acceptée par les patients qui ont des difficultés à avaler les gélules.
Et le petit nouveau, le CBD...
Vous pourriez être amenés à confondre trop souvent, au sujet du cannabis, le THC et le cannabidiol (CBD). Et pourtant, le second se distingue du premier par ses bénéfices sur la santé et son utilisation dans un cadre paramédical.
Des deux substances actives les plus connues du cannabis, le CBD sous forme de comprimés à sucer, de liquide et de gélules 10mg ou 25 mg est, en effet, la plus intéressante du point de vue des patients qui s’en servent pour apaiser douleurs, angoisses, inflammations, ainsi que de nombreux autres symptômes.
Une sorte de cannabis light, cannabis thérapeutique désormais légalisé par de nombreux pays en raison de ses vertus thérapeutiques.
Je vous suggère la lecture de cet article: "CBD : l'anti-inflammatoire du 21ème siècle".
Les plantes à consommer pour limiter les douleurs de l'arthrose ?
Pour soulager l'arthrose, diminuer la douleur ou favoriser la souplesse des articulations, la nature offre plusieurs traitements.
L’ortie peut être utilisée pour soulager l'arthrose. Reminéralisante, l'ortie favorise la reconstitution du cartilage. Cette plante est également connue pour son effet anti-inflammatoire naturel.
La prêle agit d'une manière similaire à l'ortie pour lutter contre les symptômes de l'arthrose. Elle soulage les douleurs causées par la maladie arthrosique. La plante, aussi appelée « queue de rat », apporte une action anti-inflammatoire tout au long de la journée.
Les feuilles de cassis possèdent aussi une action anti-inflammatoire pour soulager les douleurs d'une articulation. Cette plante est recommandée dans le traitement des douleurs articulaires liées à l'arthrose, au rhumatisme et à l'arthrite.
Enfin, l'harpagophytum, comme nous l'avons vu ci-dessus, diminue la sensibilité des articulations à la douleur. Cette plante apporte une amélioration importante dans la souplesse des mouvements. Le traitement doit être utilisé sur le long cours pour apporter une évolution positive mesurable. Demandez conseil à votre naturopathe.
Maintenant, vous ne pourrez plus dire que vous ne savez pas.
Les médicaments contre l’arthrose sont prouvés inefficaces !
Le 17/05/2018
A quoi bon soulager (plus ou moins) des douleurs avec un produit qui va occasionner d’autres ennuis de santé ?
C’est le gros problème des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Il y a déjà des centaines d’études qui montrent qu’à long terme, leur utilisation entraîne des effets secondaires (risque accru d’épisode cardiovasculaires, perforations, toxicité gastrique), mais de nouvelles études s’ajoutent chaque semaine à la liste. L’une des dernières en date vient de démontrer qu’à long terme, ces antidouleurs augmentaient significativement le risque de perte auditive (en endommageant les poils minuscules qui tapissent l’oreille et en réduisant son approvisionnement en sang).
Quant aux médicaments contenant de la diacéréine, et qui sont censés agir sur le processus aboutissant à l’arthrose, ils exposent à des troubles digestifs fréquents, des œdèmes de Quick et des hépatites. Un risque trop grand au regard du faible intérêt qu’ils présentent vis-à-vis de l’arthrose.
Quand on a de l’arthrose, on ne sait jamais sur quel pied danser
Il y a des jours où la douleur est tolérable mais il y a des jours où elle est totalement insupportable. Et dans ces moments-là, on ferait n’importe quoi pour la soulager et retrouver le sourire. N’importe quoi, c’est justement ce que vous feriez si vous décidiez de recourir à des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ainsi qu’à certains des médicaments contre l’arthrose (contenant notamment de la diacéréine), cela a été mon cas durant quelques années, pour en arriver à la morphine. N'est-ce point stupéfiant ?
Dans sa liste des médicaments qui sont jugés plus dangereux que bénéfiques, on les retrouve au milieu de 90 médicaments dont les allégations ne sont pas réellement prouvées ou qui «présentent une balance bénéfices-risques défavorable».
Autant de raisons donc, de se tourner vers des alternatives plus douces et tout aussi efficaces si l’on se réfère à la littérature scientifique.
Le yoga, par exemple, soulage les douleurs de l’arthrose (surtout celles qui touchent le bas du corps comme les hanches, les genoux et les chevilles) même lorsqu’il est pratiqué en position assise. Et évidemment, il ne pose aucun problème à long terme pour la santé, bien au contraire !
L’arthrose est le fruit d’une usure normale liée au vieillissement
L’arthrose, une conséquence normale et inévitable du vieillissement ? Beaucoup de jeunes ont tendance à le penser, et ils ont bien tort.
En réalité, c’est une maladie chronique associée à une dégénérescence anormale des cartilages. Comme dans la plupart des autres maladies dégénératives (diabète, sclérose latérale amyotrophique, maladie d’Alzheimer), on retrouve une association certaine avec le stress oxydatif, ce déséquilibre entre la présence de dérivés réactifs de l’oxygène (souvent appelés radicaux libres dans les médias) et la capacité de l’organisme à s’en protéger.
Dans le cas de l’arthrose, la plupart de ces dérivés sont produits par les chondrocytes (les cellules qui composent le cartilage) et sont directement impliqués dans la dégradation du cartilage et du liquide synovial. Or, ce mécanisme pathologique n’a rien à voir avec le vieillissement normal de l’organisme. Il est le résultat complexe d’un ensemble de facteurs dont certains sont évitables : les microtraumatismes répétés, les mouvements répétitifs, la surcharge liée à un excès de poids ou le manque d’activité physique.
Une chose est sûre : croire que l’arthrose est la conséquence du vieillissement conduit à un certain fatalisme et n’incite pas à prendre les mesures préventives adéquates. Et ces mesures existent !
L’arthrose se transmet de génération en génération
S’il est vrai que l’arthrose présente une composante génétique certaine, la part des facteurs génétiques dans la probabilité d’apparition de la maladie (on parle d’héritabilité) reste assez modérée par rapport à d’autres pathologies " héréditaires ". On estime cette héritabilité de 40 à 65 % dans le cas de l’arthrose, contre 60 à 80 % pour la maladie d’Alzheimer.
A titre de comparaison, l’héritabilité du cancer des poumons, largement imputable à la consommation de tabac, n’est que de 8 %. Et parmi les formes d’arthrose, il y en a qui sont plus héritables que d’autres : l’arthrose du dos (70 %), l’arthrose des mains (65 %) et l’arthrose de la hanche (60 %) devancent l’arthrose du genou (40 %) qui est donc la forme la plus facile à éviter.
Dans tous les cas, avoir un parent atteint par l’arthrose ne signifie pas que vous serez touché(e) à votre tour, mais cela fait de vous une personne à risque. Parce que vous portez des anomalies génétiques qui vont augmenter la probabilité d’apparition de la maladie (notamment des mutations en lien avec la bonne composition du collagène), vous devez être encore plus vigilant vis-à-vis des facteurs environnementaux (excès de poids, activité physique, alimentation, stress) et maximiser vos chances d’échapper à la maladie.
Il faut préserver ses articulations des activités physiques
Qui prendrait le risque de fragiliser davantage des articulations douloureuses en pratiquant une activité physique ? Malheureusement, trop de personnes atteintes d’arthrose.
Contrairement à ce qu’on peut penser, l’activité physique peut être aussi efficace que des médicaments antalgiques, les effets secondaires en moins. En réduisant l’inflammation, en améliorant la capacité fonctionnelle de l’articulation et en corrigeant les problèmes éventuels de surpoids, elle soulage les douleurs de manière efficace. En fait, la principale difficulté, c’est de s’y mettre : prétextant un âge trop avancé, trop de personnes manquent en réalité de confiance au moment de se décider.
Pourtant, hormis les activités nécessitant des changements d’appui brutaux, presque tous les types d’exercice ont un impact positif sur l’arthrose : les exercices aquatiques, le cyclisme, les exercices aérobiques, les exercices de force, ainsi que les exercices de haute ou de faible intensité.
Mais c’est surtout l’adhésion à l’activité qui est importante, car plus la personne aime l’activité qu’elle pratique, plus la douleur est diminuée.
C’est valable aussi pour l’ensemble des activités physiques qui ne surchargent pas les articulations.
La radiographie permet un bon diagnostic de la maladie
Pour 90 % des personnes atteintes d’arthrose, les premiers signes de la maladie se sont d’abord manifestés par des douleurs inhabituelles et anodines, en se baissant, en montant les escaliers, en s’allongeant ou en manipulant des objets. Mais ce n’est que 3 ans plus tard, en moyenne à l’âge de 50 ans, qu’on leur a appris qu’elles souffraient d’arthrose.
Ce retard s’explique en partie par l’incapacité des radiographies à détecter les stades précoces de la maladie : quand le médecin parvient à en tirer quelque chose, la maladie est déjà avancée. Ils mettent en évidence des anomalies osseuses caractéristiques de l’arthrose (ostéophytes, déformations, pincements) mais ils passent à côté des dommages infligés au cartilage, aux ligaments et à la membrane synoviale.
Ce type d’examen n’était pas fiable pour diagnostiquer l’arthrose. Il peut, de fait, retarder les traitements à un stade encore précoce de la maladie. Malheureusement, ni l’IRM, ni les tests biochimiques ne sont encore suffisamment fiables pour en garantir le diagnostic : il faut donc se fier à la douleur, qui reste aujourd’hui le marqueur le plus précoce de l’arthrose, et ne pas attendre que celle-ci devienne chronique avant d’agir et de consulter.
On ne peut rien faire pour soulager l’arthrose
L’arthrose traîne derrière elle l’image d’une fatalité contre laquelle on ne peut rien. Pourtant, même s’il n’existe toujours pas de traitement permettant de guérir complètement, on répertorie de nombreux moyens de la soulager. Et le simple fait de ne pas abandonner le combat, de continuer ses activités quotidiennes en dépit des douleurs, de ne pas céder au négativisme, sont déjà des formes de traitement efficaces.
Parmi les autres formes, et outre l’activité physique dont j'ai déjà parlé, figurent de nombreux traitements alternatifs aux médicaments antalgiques, qu’on considère de plus en plus comme étant limités et potentiellement dangereux. On dénombre d’abord les traitements à base de plantes et les autres traitements naturels validés scientifiquement
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Le gel d’Arnica, efficace en application pour soulager la douleur et améliorer la mobilité.
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L’extrait de Cayenne (Capsicum frutescens) qui, en raison de sa teneur en capsaïcine fait partie des recommandations internationales pour soulager l’arthrose du genou (sous le nom de MaxiCapsicum).
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L’extrait de Boswellia serrata, qui figure parmi les produits de santé naturels les plus employés à l’heure actuelle (sous le nom de Boswellia serrata).
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L’extrait de griffe du diable (Harpagophytum procumbens), qui démontre une capacité à réduire l’inflammation et à améliorer la mobilité des articulations (sous le nom d'Harpagophytum).
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Harpagophytum, curcuma, uncaria tomentosa contenus dans le complexe douleurs articulaires, les plus puissants composés naturels, sauront être bien plus efficaces que les médicaments allopathiques, effets secondaires en moins.
Il est possible également de puiser parmi les produits de santé naturels comme les suppléments de chondroïtine.
Après avoir observé deux groupes de personnes souffrant d’arthrose pendant 2 ans, l’un étant supplémenté en chondroïtine (1200 mg/jour), l’autre faisant l’objet d’un traitement à base de célébrex (un AINS) pour ne pas le nommer, des chercheurs ont montré des niveaux de soulagement identiques mais une diminution spectaculaire de la perte de cartilage chez les personnes ayant reçu de la chondroïtine. Un avantage considérable sur les antidouleurs de type AINS qui ont plutôt tendance à accélérer la progression de la maladie…
Associée à la chondroïtine, la glucosamine soigne l'arthrite et les articulations en général en combinant deux actions complémentaires. Elle permet de stopper l'inflammation des tissus, qui cause la douleur et qui participe à la dégénérescence articulaire. De plus, elle a une action directe sur les cartilages, en stoppant leur destruction.
Elle peut donc être utilisée par les personnes souffrant d'arthrite, mais aussi par les sportifs et notamment les haltérophiles ou les pratiquants de musculations, qui mettent leurs articulations à rude épreuve.
La glucosamine HCL fournit 40% de glucosamine en plus que le sulfate de glucosamine standard.
D'autres compléments alimentaires existent, sans effets secondaires, ni accoutumances, qui sont des éléments majeurs lorsqu'on tombe dans le cercle vicieux des traitements allopathiques.
En réalité, les thérapies efficaces contre les douleurs ne manquent pas : il reste la plupart du temps à sauter le pas et à accepter le fait que certaines vous conviennent mieux que d’autres… Lesquels avez-vous déjà testé ?