Les vaginites : en finir une fois pour toutes
La plupart des femmes auront au moins une infection vaginale dans leur vie et 15 % d’entre elles subiront une partie de leur vie des vaginites récidivantes. Là où les ovules prescrits par la médecine allopathique échouent, la médecine naturelle offre un traitement définitif.
La vaginite est à l’heure actuelle le motif le plus fréquent de consultations gynécologiques. Les symptômes sont facilement identifiables (douleurs vaginales, démangeaisons, sensation d’irritation ou de brûlure durant la miction ou les rapports sexuels). Outre la gêne qu’il occasionne, ce type de problème est grave car si la vaginite n’est pas traitée, elle peut se transformer en salpingite aiguë et entraîner une infertilité, des grossesses extra-utérine ou des accouchements prématurés. Pourtant, la médecine allopathique est aujourd’hui incapable de résoudre définitivement le problème de certaines patientes.
Les trois types de vaginite et leurs traitements
Les vaginites infectieuses
Ce sont les plus fréquentes. Elles représentent 90 % des cas et sont provoquées par des bactéries, des virus, des parasites ou des levures. La plupart du temps, il s’agit d’une prolifération de bactéries (Gardnerella vaginalis) ou de champignons (Candida albicans). Elle est très rarement en rapport avec une infection sexuelle (ce qui ne représente que 5 % des cas).
- Le remède : la flore vaginale est composée en majeure partie de lactobacilles. Ces bactéries transforment le lactose en acide lactique pour acidifier l’environnement et empêcher ainsi la croissance de certaines bactéries nocives. Lorsque cette flore est insuffisante ou détruite, la vaginite s’installe avec son cortège de désagréments. Le remède est donc simple : il faut alors recoloniser la flore vaginale par les lactobacilles.
Pour les vaginites infectieuses, on pourra prendre une préparation qui contient plusieurs types de bactéries lactiques à l’action synergique, à raison d’une capsule par jour à déposer dans le vagin jusqu’à rétablissement de l’équilibre.
Les vaginites atrophiques
Elles sont dues à une baisse du taux d’œstrogènes et surviennent après la ménopause ou lors d’une opération des ovaires. On observe un rétrécissement et une sécheresse de la muqueuse qui s’irrite alors plus facilement.
- Le remède : ce type de vaginite nécessite un traitement ayant une double action de rééquilibrage hormonal et d’amélioration des muqueuses. On pourra prendre alors un complément composé d’alchémille, d’achillée, d’avoine, d’alfalfa et de sauge, à raison d’un comprimé avant chaque repas pendant 6 mois.
Les vaginites d’irritation
Elles sont causées par des produits chimiques et des réactions allergiques aux spermicides, détergents, savons parfumés, adoucisseurs de tissus, latex des préservatifs ou tampons.
- Le remède : il faut alors appliquer régulièrement en intravaginal, une fois par jour, une crème à base d’huiles essentielles, d’extraits fluides et de teinture mères.
La récidive ? Un système immunitaire défaillant
Pour les femmes souffrant de vaginites récidivantes, le seul remède complémentaire aux traitements cités plus haut doit être capable de renforcer les défenses immunitaires et développer une action anti-infectieuse, antibactérienne et anti-candida.
Prendre une gélule par jour pour un traitement de fond et deux gélules par jour en traitement d’attaque. Cette préparation contient des substances actives d’échinacée, d’hydraste du Canada, de la propolis, de la vitamine A et C, du bêta-carotène et du zinc.
Par ailleurs, les femmes qui souffrent d’une vaginite récidivante doivent éviter autant que possible :
- une alimentation riche en sucre,
- les antibiotiques et les traitements aux œstrogènes,
- les douches vaginales,
- le stérilet ou le frottement du latex,
- les sous-vêtements en tissu synthétique ou les pantalons trop serrés.
Ajouter un commentaire