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Sucre raffiné alimentaire: Les dangers d'un poison (suite et fin)

LE SUCRE ET LA SANTE MENTALE

A l'âge des ténèbres, on enfermait rarement les âmes dérangées parce qu'elles avaient perdu la tête. Un tel enfermement a commencé au siècle des Lumières, après que le sucre fut passé de l'ordonnance de l'apothicaire à la recette du confiseur. « Le grand internement des fous », ainsi que le qualifie un historien, a commencé à la fin du XVIIe siècle, après que la consommation de sucre en Grande-Bretagne fut passée en 200 ans d'une pincée ou deux dans un tonneau de bière, ça et là, à plus de deux millions de livres par an. A cette époque, à Londres, les médecins avaient commencé à observer et à répertorier les signes physiques incurables et les symptômes du « blues du sucre ».

Pendant ce temps, lorsque les consommateurs de sucre ne manifestaient pas de symptômes physiques incurables évidents et que les médecins étaient perplexes sur le plan médical, on ne décrétait plus que les patients étaient ensorcelés, mais plutôt qu'ils étaient fous, déments, caractériels.
Paresse, fatigue, débauche, mécontentement parental — un seul de ces problèmes a suffi à faire enfermer des personnes de moins de vingt-cinq ans dans les premiers hôpitaux psychiatriques parisiens. Tout ce qu'il fallait pour être incarcéré était une plainte émanant des parents, de proches ou du tout-puissant prêtre de la paroisse. Des nourrices avec leurs bébés, des jeunes filles enceintes, des enfants attardés ou mentalement déficients, des personnes âgées, des paralytiques, des épileptiques, des prostituées ou des fous furieux — toute personne que l'on ne voulait plus voir dans les rues était mise à l'écart. L'hôpital psychiatrique, méthode de contrôle social plus éclairée et plus humaine, a succédé à la chasse aux sorcières et aux hérétiques.

Médecins et prêtres faisaient le sale travail de balayage des rues en échange de faveurs royales.

Au départ, lorsqu'on a créé l'Hôpital Général à Paris par décret royal, un pour cent de la population de la ville a été enfermé. Depuis cette époque et jusqu'au XXe siècle, comme la consommation de sucre n'a cessé d'augmenter — en particulier dans les villes — le nombre de gens mis à l'écart à l'Hôpital Général a fait de même. Trois cents ans plus tard, on peut transformer les « personnes ayant des troubles de l'affectivité » en automates ambulants, en contrôlant leur cerveau avec des psychotropes.
Aujourd'hui, les pionniers de la psychiatrie orthomoléculaire, comme les docteurs Abram Hoffer, Allan Cott, A. Cherkin ainsi que le docteur Linus Pauling, ont confirmé que la maladie mentale est un mythe et que les troubles de l'affectivité peuvent simplement être le premier symptôme de l'évidente incapacité du système humain à gérer le stress causé par la dépendance au sucre.
Dans Orthomolecular Psychiatry [La Psychiatrie orthomoléculaire], le docteur Paulin écrit: « Le fonctionnement du cerveau et des tissus nerveux dépend de la vitesse des réactions chimiques de façon plus sensible que le fonctionnement d'autres organes et tissus. Je crois que la maladie mentale est en majeure partie due à une vitesse anormale des réactions, vitesse déterminée par la constitution génétique et le régime, ainsi qu'à des concentrations moléculaires anormales de substances essentielles... Il se peut que le choix des aliments (et des médicaments), dans un monde qui est en train de connaître de rapides changements scientifiques et technologiques, soit souvent loin d'être le meilleur. »

Dans Megavitamin B3 Therapy for Schizophrenia [Soigner la schizophrénie par la mégavitamine B3], le docteur Abram Hoffer note: « On conseille aussi aux patients de suivre un bon programme alimentaire en réduisant le saccharose et les aliments riches en saccharose. »
Des recherches cliniques sur des enfants hyperactifs et psychotiques, ainsi que sur des enfants présentant des lésions cérébrales et des difficultés d'apprentissage, montrent : « Un nombre anormal de diabétiques dans la famille — c'est-à-dire des parents et des grands-parents qui ne peuvent pas assimiler correctement le sucre; une occurrence anormalement fréquente d'un faible taux de glucose, ou d'une hypoglycémie fonctionnelle chez les enfants eux-mêmes, ce qui indique que leur système ne peut pas assimiler correctement le sucre ; une dépendance à une importante quantité de sucre dans le régime de ces mêmes enfants incapables de l'assimiler correctement.
« Une investigation dans les habitudes alimentaires de patients décrétés schizophrènes révèle que le régime qu'ils ont choisi est riche en bonbons, sucreries, gâteaux, café, boissons caféinées, et aliments préparés avec du sucre. Ces aliments, qui stimulent les glandes surrénales, devraient être éliminés ou sérieusement réduits. »
L'avant-garde de la médecine moderne a redécouvert ce que les humbles sorcières avaient appris il y a fort longtemps en étudiant minutieusement la nature.
« En plus de vingt ans de travail en psychiatrie », écrit le docteur Thomas Szasz, « je n'ai jamais connu de psychologue clinicien qui rapporte, en se basant sur un test de personnalité, que le sujet est une personne normale, saine d'esprit. Alors que certaines sorcières auraient pu survivre à une épreuve très dure, aucun « fou » ne survit aux tests psychologiques... il n'existe aucun comportement ni aucune personne qu'un psychiatre moderne ne puisse pas de façon plausible diagnostiquer comme anormal ou malade. »

II en était ainsi au XVIIe siècle. Une fois que l'on avait fait venir le docteur ou l'exorciste, on faisait pression sur lui pour qu'il fasse quelque chose.
Lorsqu'il essayait mais ne réussissait pas, le pauvre patient devait être mis à l'écart.

On dit souvent que les chirurgiens enterrent leurs erreurs. Les médecins et les psychiatres les mettent à l'écart; ils les enferment.

Dans les années 1940, le docteur John Tintera a redécouvert l'importance vitale du système endocrinien, en particulier des glandes surrénales, dans la « pathologie mentale » - ou « ramollissement du cerveau ».
Parmi 200 cas suivant un traitement contre l'insuffisance (le manque d'une sécrétion hormonale adéquate de la corticosurrénale ou un déséquilibre entre les hormones sécrétées par cette glande), il a découvert que ses patients se plaignaient souvent des mêmes choses que les personnes dont le système était incapable d'assimiler correctement le sucre: fatigue, nervosité, dépression, appréhension, besoin maladif de sucreries, incapacité à tenir l'alcool, incapacité à se concentrer, allergies, tension artérielle basse.

Le blues du sucre !

Le docteur Tintera a finalement insisté pour que tous ses patients se soumettent à un test de tolérance au glucose (TTG) de quatre heures afin de découvrir s'ils étaient ou non capables d'assimiler correctement le sucre. Les résultats ont été si effarants que les laboratoires ont vérifié à deux fois leurs méthodes, s'excusant alors pour ce qu'ils considéraient comme des lectures incorrectes. Les courbes basses et plates trouvées chez de jeunes adolescents perturbés les stupéfièrent. Ce test de laboratoire n'avait auparavant été effectué que sur des patients dont les résultats physiques laissaient penser qu'ils souffraient de diabète.
La définition que donne Borland de la schizophrénie (la démence précoce de Bleuer) contient l'expression « souvent diagnostiquée pendant l'adolescence ou peu de temps après », et plus loin, au sujet de l'hébéphrenie et de la catatonie, « apparaissant peu de temps après le début de la puberté ».

Il pourrait sembler que ces états apparaissent ou s'aggravent lors de la puberté, mais en fouillant dans le passé du patient, on trouvera souvent des signes qui étaient présents à la naissance, au cours de la première année de la vie, à l'âge préscolaire et durant l'école primaire. Chacune de ces périodes a son propre tableau clinique caractéristique. Ce tableau s'accentue souvent à la pubescence et c'est souvent pour cette raison que les responsables scolaires se plaignent de délinquance juvénile ou de résultats décevants.
Un test de tolérance au glucose à n'importe laquelle de ces périodes pourrait alerter les parents et les médecins et pourrait éviter les innombrables heures et les petites fortunes passées à chercher dans le psychisme de l'enfant et l'entourage familial des déséquilibres plus ou moins importants dans le développement émotionnel de l'enfant moyen.
Le négativisme, l'hyperactivité et un refus obstiné de la discipline sont des signes essentiels pour au moins effectuer les tests en laboratoire les plus indispensables: analyse d'urine, numération globulaire et le test de tolérance au glucose de cinq heures. On peut effectuer un TTG sur un jeune enfant à raide du microscope sans trop traumatiser le patient. En fait, j'insiste pour que ces trois tests soient systématiques chez tous les patients, avant même de se pencher sur leur passé médical ou de les examiner.
Dans presque tous les débats sur la dépendance à la drogue, l'alcoolisme ou la schizophrénie, on affirme qu'il n'y a pas de type d'individu précis destiné à devenir la proie de ces afflictions. De façon presque universelle, on déclare que tous ces individus sont immatures sur le plan émotionnel.
Notre objectif est depuis longtemps de persuader chaque médecin, qu'il soit axé sur la psychiatrie, la génétique ou la physiologie, de reconnaître qu'un type d'individu endocrine est impliqué dans la majorité de ces cas : l'individu souffrant d'une insuffisance corticosurrénale.

Tintera a publié plusieurs journaux médicaux mémorables. A maintes reprises, il a souligné que l'amélioration, le soulagement, l'atténuation ou la guérison « dépendaient du rétablissement du fonctionnement normal de l'organisme tout entier ». Ce qu'il prescrivait en premier comme traitement c'était un régime. A maintes reprises encore, il a dit que « l'on n'insisterait jamais assez sur l'importance du régime ». Il a interdit de façon radicale et définitive de prendre du sucre sous toutes ses formes.
Tandis que le Portugais Egas Moniz recevait le prix Nobel pour avoir inventé la lobotomie comme traitement contre la schizophrénie, la récompense par Tintera allait être un harcèlement et une attaque acharnée de la part des pontifes des syndicats de médecins. Alors que la nette responsabilité du sucre, affirmée par Tintera, dans ce que l'on appelait la « schizophrénie » pouvait se limiter aux journaux médicaux, on a laissé ce docteur tout seul, on l'a ignoré. On pouvait le tolérer — s'il restait dans le domaine qui lui avait été attribué, l'endocrinologie. Même lorsqu'il suggéra que l'alcoolisme était lié aux glandes surrénales qui avaient été abîmées par un excès de sucre, on l'a laissé tout seul ; parce que les médecins avaient décidé qu'ils ne pouvaient rien tirer de l'alcoolisme si ce n'est de l'exaspération, ils ont accepté de laisser ce problème aux Alcooliques Anonymes. Cependant, lorsque Tintera a osé suggérer dans un magazine de vulgarisation qu'« il est ridicule de parler de différentes sortes d'allergies alors qu'il n'en existe qu'une seule sorte, qui correspond à la détérioration des glandes surrénales... par le sucre », on n'a pas pu continuer à l'ignorer.

Les allergologues en ont payé les pots cassés. Des personnes souffrant d'allergies s'amusaient depuis des années avec de grandes histoires d'allergies exotiques — n'importe quoi, depuis les plumes de cheval jusqu'aux queues de homard. Puis arrive quelqu'un qui tient un tout autre discours: supprimez-leur le sucre et tenez-les en éloignés. Peut-être que la mort prématurée de Tintera à l'âge de cinquante-sept ans en 1969 a permis à la profession médicale d'accepter plus facilement des découvertes qui avaient jadis semblé aussi avant-gardistes que la thèse médicale orientale pourtant toute simple de la génétique et du régime, thèse du yin et du yang.

Aujourd'hui, les docteurs du monde entier répètent ce que Tintera a annoncé il y a des années: on ne devrait laisser personne, mais vraiment personne, à aucun endroit et à aucun moment, entreprendre ce que l'on appelle un " traitement psychiatrique ", tant qu'un test de tolérance au glucose n'a pas été pratiqué pour découvrir si la personne peut assimiler correctement le sucre.

La médecine dite préventive va plus loin et suggère que, puisque nous pensons qu'il nous suffit d'avoir au départ des glandes surrénales solides pour assimiler correctement le sucre, pourquoi attendre qu'elles nous donnent des preuves et des signes de faiblesse ? Débarrassez-vous de ce fardeau maintenant en éliminant le sucre sous toutes ses formes, en commençant par le soda gazeux que vous tenez à la main.
On croit vraiment rêver lorsqu'on jette un coup d'œil sur ce qui passe pour être l'histoire de la médecine. Au fil des siècles, on a brûlé vives des âmes agitées parce qu'on les disait ensorcelées, on en a exorcisé parce qu'on les disait possédées, on en a enfermé parce qu'on les disait démentes, on en a torturé parce qu'on les disait victimes de folie masturbatoire, on en a soigné en psychiatrie parce qu'on les disait atteintes de psychoses, on a pratiqué une lobotomie chez certaines parce qu'on les disait schizophrènes. Combien de patients auraient-ils écouté si le guérisseur du coin leur avait dit que la seule chose dont ils souffraient était le blues du sucre ?

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