Les risques de l'alimentation traditionnelle
Dans les programmes de diététique officielle, les aliments nécessaires à l’homme sont classés en 5 groupes par les diététiciens ; un 6ème groupe comprend les boissons, rappelons que l’eau est la seule boisson indispensable : de 0,5 à 1,5 litre par jour.
La connaissance de ces 5 nutriments principaux :
· protides
· glucides
· lipides
· sels minéraux
· vitamines
a permis à l’homme de percevoir les nutriments nécessaires à sa survie et ainsi, il a pu corriger bien des régimes alimentaires déséquilibrés en l’un de ces nutriments. En particuliers, de grandes erreurs pratiquées dans les apports protidiques, glucidiques et lipidiques ont pû être évités. De graves maladies dues à des insuffisances, ou des excès en sels minéraux ou en vitamines ont pû être enrayées.
La diététique officielle propose maintenant des règles d’alimentation satisfaisante, plus particulièrement en ce qui concerne les apports en fibres alimentaires.
L’utilisation des régimes hétérogènes omnivores pratiqués avec modération, représente un progrès important par rapport à l’alimentation déséquilibrée qualitativement et quantitativement.
Il faut reconnaître que la diététique officielle a permis l’accession à une meilleure alimentation que celle anarchique qui l’a précédée.
En conclusion, il vaut mieux manger avec sobriété en suivant les règles de la diététique officielle, que de s’empiffrer même en régime végétarien ou végétalien.
Naturellement, un régime alimentaire est difficilement parfait. Ce sont ces griefs qui sont à formuler à l’encontre des régimes hétérogènes.
L’inconvénient majeur semble être celui d’inciter à manger constamment, afin d’éviter toutes carences alimentaires.
Le corps humain est avant tout un processus nutritif. Nous sommes traversés par un grand fleuve qui vient du monde extérieur et y retourne ; mais pendant son passage, cette matière cède aux tissus l’énergie dont ils ont besoin, et aussi les éléments chimiques dont se forment les édifices transitoires et fragiles de nos organes et de nos humeurs.
Un proverbe hindou de Ghandi rappelait souvent : « L’homme est ce qu’il mange « . Il aime, souffre, admire et prie avec tous ses organes et tous ses tissus et, par contrecoup, avec la nourriture qui les entretien.
